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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 18:50
L'extrémisme islamiste et l’assassinat de Daniel Pearl

Joseph I. Lieberman

 

Traduit de l’anglais par Gilles Raphel.

 

(Source Commentary Magazine©)

Pour : aschkel.over-blog.com ; lessakele.over-blog.fr

 

Discours du Sénateur Joseph Lieberman prononcé à l’occasion de la  quatrième édition annuelle des rencontres « Daniel Pearl Memorial » à l'Université de Stanford le 18 Octobre 2009 :

 


 

Voici près de huit ans que Ruth et Judea Pearl furent confrontés à l'horreur la plus indicible que tout parent peut subir. Mais, plutôt que de s'enfermer dans le chagrin et la colère, ils ont au contraire veillé à ce que la flamme de la mémoire de leur fils, et tout ce qu'il représentait, continue de brûler avec une vigueur et une pertinence sans faiblesse. Grâce à leur travail ainsi qu’aux travaux de la Fondation Daniel Pearl la vie de Danny continue à éclairer notre monde.


http://www.jewishaz.com/jewishnews/020809/pearl.jpg


L'héritage de Daniel Pearl est un puissant message précisément parce qu'il incarnait un si grand nombre des meilleures valeurs et convictions de notre pays, de la foi juive et de notre  peuple, avec lesquelles il s’est courageusement identifié lors de l’ultime instant de sa vie. Ce sont les valeurs que lui ont enseigné ses parents, les valeurs qui animent cette grande Université dans laquelle il fut étudiant et les valeurs qui ont éclairé sa décision de poursuivre une carrière dans le journalisme.


 
Je parle des valeurs de liberté de pensée et d'expression, de curiosité et de tolérance ainsi que la conviction que les gens de différentes origines, cultures et religions peuvent non seulement vivre ensemble, travailler ensemble dans la paix et la prospérité, mais de plus que notre monde est en fait le lieu le plus fort et le plus approprié pour y parvenir. C'est la conviction qui fait que les choses qui nous lient tous ensemble en tant qu’êtres humains comme l’histoire, l’humour, la musique, l'amour et l'amitié, sont capables de transcender les différences qui nous divisent.

 

http://www.thegully.com/essays/US/politics/img_politics/Pearl_bound.jpg 


Notre responsabilité dans la rencontre de ce soir est, je crois, non seulement de célébrer les valeurs qui définissaient la vie de Danny mais aussi d'affronter la terrible réalité de sa mort et des forces qui en furent responsables.
 
La raison pour laquelle Danny Pearl est mort si jeune n'est pas due à un tragique accident, une maladie subite ou une catastrophe naturelle. Ce n'est pas la conséquence d'un acte de violence ou de criminalité de droit commun. Pas plus que d'un malentendu ou d’une mauvaise communication.
 
La fin à la vie de Danny était un acte délibéré et calculé du mal. Il a été assassiné par des hommes qui connaissaient ce qu'ils croyaient  et qui savaient ce qu'ils faisaient. Ce qui les a animé et inspiré n'était pas le terrorisme, qui est une simple tactique, mais une vision du monde particulière et une idéologie.

http://s3.amazonaws.com/911timeline/people/sheikhsaeed.jpg
 
C'est l'idéologie fanatique de l'extrémisme islamiste qui a motivé les assassins de Daniel Pearl, une idéologie qui non seulement justifie mais glorifie et se réjouit de faire couler le sang des innocents et,  je crois, qui représente la menace la plus directe et dangereuse dans le monde d'aujourd'hui pour les valeurs de liberté que Danny Pearl représentait et sur lesquelles l'Amérique a été fondée.


 
Au cœur de l'idéologie qui a motivé les assassins de Danny Pearl n'est pas la religion mais l'impulsion totalitaire que nous avons vu apparaître et réapparaître comme une peste à travers de nombreux pays, cultures et époques puis de façon intensive au cours des cents dernières années.


 
C'est la croyance que la violence la plus brutale peut éradiquer la liberté individuelle, la liberté politique, la liberté religieuse et conduire vers une société dans laquelle les femmes sont traitées comme du bétail, les homosexuels sont lapidés à mort et les Chrétiens, les Juifs, les Hindous et les autres confessions sont marqués par l'oppression, sinon l'extinction, la croyance selon laquelle tout le monde est terrorisé en conformité à une doctrine définie par une minorité dérangée.


 
Telle est la vision du monde qui a provoqué l'assassinat de Daniel Pearl. Elle est la pathologie qui est aussi responsable de la mort d'innombrables autres hommes, de femmes et d'enfants, de toute religion et race et sur tous les continents au cours des 30 dernières années, de Bali en Indonésie en 2002, à Mumbai en Inde en novembre de l'année dernière et de Madrid en 2004 jusqu’ici aux États-Unis le 11 septembre 2001.


 
En tant que pays fondé sur des vérités que nous tenons pour une évidence, sur l'égalité fondamentale et la dignité de tous, il est difficile pour nous de comprendre comment un nombre important de nos frères humains puisse devenir la proie d'une idéologie dont les principes sont si à l'évidence déments. Pourtant, nous savons par l'histoire que cette maladie n’est pas seulement capable de prendre racine, mais peut pousser des millions de personnes de pays même les plus civilisés et développés à commettre les crimes les plus horribles tel que la destruction en masse.

 

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Une part de la perversité du mal réside dans le fait que, plus son horreur est vaste et plus est grande notre tentation de détourner les yeux, de détourner le regard, de nous convaincre que nous ne pouvons avoir vu ce que nous avons vu. C'est, en effet, une des raisons rendant ce mal persistant.
 
Bien sûr, chacun d'entre nous aimerait vivre dans un monde gouverné par la raison. Mais le fait est qu'il existe des haines et des pathologies si fortes qu'elles ne peuvent pas être négociées, ou justifiées ou soudoyées ou séparées de notre existence. Elles doivent être confrontées, combattues et vaincues ou bien elles nous vainquent. Et il en est ainsi de l'extrémisme islamiste.
 
Je sais que certains voient la preuve d'un choc des civilisations dans les violences et les destructions infligées par l'extrémisme islamiste, un conflit irréductible et éternel entre l'Islam et l'Occident.


 
Mais je pense que cette interprétation est dangereusement erronée. Le choc des civilisations, en fait, est l’histoire que les extrémistes essaient de véhiculer par leurs attaques précisément parce qu'ils savent que, en favorisant la haine, la suspicion et la peur, ils renforcent leur propre cause. Ils veulent créer l'impression que les Etats-Unis et l'Occident sont en guerre avec l'islam. Rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité et nous ne pouvons pas leur permettre de réussir à insuffler ce message.

 

http://www.jeanpierrevangorp.info/site/wp-content/uploads/2007/09/pearl.jpg 


La vérité est que les victimes les plus nombreuses de la violence des extrémistes islamistes ne sont pas des Américains ou des Occidentaux. Ce ne sont pas les chrétiens, juifs, hindous ou sikhs. Ce sont les musulmans eux-mêmes. Ce sont les innocents Irakiens, les Afghans, Pakistanais, Indonésiens, les Jordaniens,  les Saoudiens, des Marocains et tous les autres.
 
Plus de musulmans ont été assassinés par des kamikazes islamistes que des membres de toute autre foi précisément parce que le but ultime des extrémistes est de déstabiliser et de prendre le contrôle des pays à majorité musulmane du grand Moyen-Orient et d’Asie du Sud. C’est le cœur historique du monde musulman lui-même qui est la cible de leur campagne de terreur.


 
Ce sont des musulmans qui furent les premières victimes du régime totalitaire imposé par les Taliban quand ils contrôlaient l'Afghanistan dans les années 1990 et ce sont majoritairement des musulmans aujourd'hui qui sont les victimes de l'insurrection brutale que les taliban mènent  dans ce pays comme les jets d'acide sur les visages des filles, simplement parce qu'elles vont à l'école ou l’amputation des doigts de personnes tout simplement pour avoir osé voter à l'élection de leur pays.


 
De même, ce sont des musulmans qui furent les victimes de la série d'horribles attentats-suicides commis par des extrémistes islamistes à laquelle nous avons assisté la semaine dernière au Pakistan, dans laquelle les gens ordinaires qui vaquaient à leurs vies quotidiennes ont été anéantis sans avertissement.


 
Ce sont des musulmans qui furent les premières victimes de la répression du régime extrémiste islamiste en Iran, une dictature féroce prête à entrer en guerre non seulement avec ses voisins mais aussi avec son propre peuple dont les droits de l'homme et libertés fondamentales ont été systématiquement bafoués.

 

http://www.prthatrocks.com/jpgs/danielpearllrg.jpg 


En d'autres termes, ce à quoi nous assistons aujourd'hui n'est pas une guerre entre civilisations comme les extrémistes veulent nous le faire croire mais une guerre civile au sein de l'islam. Il s'agit d'un choc des valeurs qui oppose ce que je crois être la majorité des musulmans modérés qui désire ce que nous voulons tous,  un monde meilleur, une vie plus sûre, contre une minorité d'extrémistes islamistes qui ont une détermination fanatique à faire le nécessaire pour l'emporter et dont la réussite menacerait le monde entier.


 
Je sais que certains disent que le terrorisme auquel nous assistons aujourd’hui dans le monde  est le prolongement d'un ensemble particulier de conditions socio-économiques ou politiques de la pauvreté, d'injustice, de corruption, d'inégalités de pouvoir et de ressources.


 
Il y a un élément de vérité dans cela, mais seulement un élément. La pauvreté, l'injustice et la corruption politique ne conduisent pas automatiquement à l'extrémisme et au terrorisme ou bien ils seraient beaucoup, beaucoup plus nombreux dans notre monde. Cependant  les extrémistes islamistes tentent d'exploiter et d'enflammer ces griefs, réels ou imaginaires afin de recruter et de radicaliser leurs disciples.


 
Et la vérité est que leur message est plus susceptible d'être attrayant quand les gouvernements ne parviennent pas à répondre aux demandes légitimes de leurs citoyens et quand les jeunes se sentent désespérés, impuissants, désespérés et humiliés.


 
Nous devons absolument chercher à aborder les conditions sous-jacentes qui créent un climat dans lequel l'extrémisme islamiste ne peut prendre racine. C'est pourquoi nous devons faire pression pour plus de liberté politique, une meilleure gouvernance et une plus grande opportunité économique à travers le Moyen Orient, en Asie et en Afrique. C'est aussi pourquoi nous devons faire tout notre possible pour répondre aux doléances légitimes et contribuer à résoudre les conflits locaux dans cette vaste région qui  nourrissent les paroles des extrémistes islamistes.


 
Nous devons faire cela, non seulement parce c’est stratégiquement intelligent mais aussi parce que c’est notre devoir moral et c’est fidèle à nos convictions en tant qu’Américains. Autrement dit, ce sont nos valeurs, elles représentent un progrès de l'humanité et elles valent la peine de se battre.
 
La guerre dans laquelle nous sommes maintenant engagés contre l'extrémisme islamiste n'est pas conventionnelle et la victoire dans cette guerre sera aussi peu conventionnelle.


 
Mettre fin à la guerre contre le terrorisme ne nécessite pas que nous réussissions à créer le paradis sur terre. Au contraire, cette guerre prendra fin quand une masse critique de personnes reconnaitra que l'idéologie de notre ennemi n’est pas capable de créer autre chose que l'enfer sur Terre. Elle ne prendra pas fin lorsque tous les conflits et l'injustice seront résolus, mais quand la vision du monde de l'extrémisme islamiste sera discréditée, rejetée, méprisée et lorsque cet ensemble d'idées n'inspirera plus rien, seulement la frustration et le dégoût.

 

http://imgs.sfgate.com/c/pictures/2002/02/25/mn_india.jpg 


Il n’existe pas de fatalité en la survie ou en la persistance de l'idéologie islamiste que nous combattons. Loin de là. Elle est le produit d'une série particulière d'événements historiques au cours des dernières décennies. Elle est l'œuvre d'êtres humains. Et les êtres humains ont donc également le pouvoir de la reléguer aux oubliettes de l'histoire auxquelles elle appartient. Car c'est avec d'innombrables actes de courage et de conviction individuelle que l'histoire est écrite.


 
Il fut un temps pas si lointain où d'innombrables personnes à travers le monde ont été inspirées ou séduites par la promesse du communisme. Pour beaucoup, ce fut une puissante et sincèrement séduisante vision de la société qui valait la peine de se battre et mourir pour elle. Il s'agissait d'une idéologie qui a provoqué des émeutes populaires, les guerres et les actes qui ont littéralement divisé l'humanité en deux.

 
 
Aujourd'hui, nous ne passons plus beaucoup de temps à nous préoccuper de l'insurrection communiste. En partie parce que l'Union soviétique n'existe plus, mais plus important encore, parce qu'un consensus mondial a finalement été constitué selon lequel la promesse sous-jacente du communisme était fausse et qu'il avait maintes fois échoué à honorer ses propres promesses.


 
En conséquence, les gens ont simplement cessé de croire dans l'idéologie, y compris les dirigeants des pays encore ouvertement communistes comme la République populaire de Chine et le Vietnam.


 
La notion d'un avenir sans le communisme avait permis de qualifier de nombreuses personnes, même jusque dans les années 1980, comme désespérément naïves. Mais elles ne l'étaient pas.


  http://www.danielpearl.org/images/news_and_press/mariane_and_adam.jpg


Il en sera de même pour l'idéologie de l'extrémisme islamiste qui s’effondrera un jour sous le poids de son propre mal. Je ne peux pas vous dire exactement combien de temps cela prendra, en partie parce que ce seront nos propres actions et décisions qui influenceront sur la réponse à cette question. Mais je suis persuadé que le monde peut éteindre l'extrémisme islamiste et que cela doit être notre objectif.


 
Déjà, au cours des huit dernières années, l'opinion publique dans de nombreux pays musulmans s'est retournée contre la notion d'attentat suicide au nom de l'islam. Au Pakistan, par exemple, selon un sondage récent mené par le Pew Research Center, seulement 5 pour cent des gens affirment que les attentats suicides peuvent être justifiés alors qu’il y a cinq ans  41 pour cent des Pakistanais le pensaient. En fait, dans huit des neuf pays musulmans interrogés par Pew cette année, des majorités ou des majorités relatives disent maintenant qu'elles s'opposent à l'attentat suicide.
 
Par ailleurs, partout où des extrémistes islamistes n'ont jamais réussi à s'établir au pouvoir, la population locale qui a effectivement eu à vivre sous leur coupe a tourné le dos à leur barbarie et leur brutalité.


 
En effet, si vous voulez voir un aperçu de ce que à quoi le début de la fin de la guerre contre le terrorisme pourrait ressembler songez à ce qui s'est passé dans la province d'Anbar dans l'ouest de l'Irak au cours des trois dernières années.


 
Anbar est un bastion sunnite de l'Irak et après le renversement de Saddam Hussein il est devenu l'épicentre de l'insurrection sunnite qui a cherché à lutter contre le retour du contrôle du pays. Anbar est rapidement devenu l'épicentre d'Al-Qaïda en Irak qui a exploité la désaffection sunnite à l'égard du nouvel ordre politique en place. À l'été 2006, un rapport des renseignements a prévenu qu’ Al-Qaïda était devenu «une partie intégrante des territoires de l'ouest de l'Irak".


 
Puis la population locale se retourna contre Al-Qaïda en Irak parce que Al-Qaïda avait aliéné les sunnites locaux comme sous un régime totalitaire de Taliban, il a imposé le matraquage les femmes portant du rouge à lèvres, fait circulé les enregistrements vidéo de décapitations de quiconque soupçonné d'être un «collaborateur» et coupé les doigts de toute personne surprise à fumer.


 
En conséquence, les insurgés sunnites qui avaient combattu avec Al-Qaïda contre des militaires américains ont commencé de changer de camp en masse pour se battre à nos côtés contre Al-Qaïda, en choisissant de se présenter avec une force militaire américaine en grande partie non musulmane contre leurs compatriotes sunnites Arabes parce qu'ils ont conclu à juste titre que nos troupes étaient plus de leur côté que ne l’était Al-Qaïda.
 
Je me souviendrai toujours d’un séjour à Ramadi, la capitale provinciale de la province d'Anbar, au printemps de 2007 et de la rencontre avec l'un des chefs de tribus sunnites qui s'étaient retournés contre Al-Qaïda. Sa transformation n'était pas motivée par un amour retrouvé des Etats-Unis, encore moins pour  le gouvernement dirigé par un chiite à Bagdad. Mais plutôt, elle était due au fait que l'idéologie toxique d'Al-Qaïda avait été la plus grande menace pour sa société et sa famille et qu'elle devait être déracinée et détruite.


 
Une personne qui visiterait la province d'Anbar aujourd'hui ne la prendrait pas pour la Suisse ou pour Dubaï. La situation sécuritaire n'est pas encore réglée. Les tensions politiques entre les différentes factions sunnites persistent tout comme les craintes et les soupçons portant sur le gouvernement à Bagdad. L'économie reste faible.


 
Mais malgré ces difficultés persistantes les forces de l'extrémisme islamiste restent sur la défensive, car une masse critique de personnes vivant dans Anbar continue à croire qu’Al-Qaïda et leurs soutiens n'offrent rien de bon, uniquement la destruction et la mort. En d'autres termes, quels que soient les problèmes et griefs qui persistent à Anbar, ses habitants, musulmans sunnites dans le cœur du Moyen-Orient ont décidé que Al-Qaïda n'est pas la voie pour les résoudre et en fait ne peut que les aggraver.
 
Pour être clair, le résultat de cet effort est loin d'être obtenu d'avance. Notre ennemi est impitoyable et une poignée de fanatiques se battront jusqu'à la toute fin. Même après que l'opinion publique se soit tournée de façon décisive contre Al-Qaïda dans la province d'Anbar  il a fallu des mois et des mois de durs combats pour les déloger en grande partie. Et, actuellement, des poches de terroristes continuent de persister.
 
Ceci est, malheureusement, susceptible d'être vrai ailleurs. C'est pourquoi nous devons être implacables et inébranlables dans notre détermination à les combattre et les vaincre mais la lutte sera continuellement une épreuve pour notre volonté, pourra briser nos cœurs et couvrir de nuages notre espoir. Mais l'histoire nous confirme, avec encouragement, que le mal peut être vaincu parce qu'il a été surmonté précédemment.
 
Comme par le passé pour vaincre l'idéologie qui est notre ennemi dans ce combat, nous devrons faire appel à toutes les sources de notre force en tant que nation et en tant que communauté mondiale. Cela exigera aussi la patience de notre part parce que, pour que cette guerre prenne fin, nous devons rester vigilants, concentrés et engagés dans sa poursuite jusqu'à ce que ce soit fait. Et elle nous obligera à rester fidèles à nos valeurs les plus estimables.


 
La décision que le  président Obama prendra sur l'Afghanistan sera essentielle dans cette guerre parce que c'est en Afghanistan que nous sommes le plus directement en contact et par voie de conséquence le plus en conflit avec les forces de l'extrémisme islamiste en ce moment.
 
Comme nous l'avons finalement fait en Irak  nous avons une opportunité pour permettre au peuple afghan de se débarrasser des talibans et d'Al-Qaïda, qu'il méprise, et donc une fois de plus assurer le triomphe de la majorité musulmane modérée sur la minorité islamiste extrémiste.
 
Dans les derniers moments de sa vie, Daniel Pearl a montré le vrai courage à la face du mal. Ses assassins croyaient à leurs idées et Danny aux siennes. «Je suis Juif »  a-t-il dit et avec ces trois mots simples, fiers et courageux, il a clairement indiqué à ses tueurs que son humanité, son intégrité et sa décence seront à jamais hors de portée de leur barbarie.
 
Pour cette raison, Daniel Pearl n'est pas simplement une victime de l'extrémisme islamiste. Il est aussi un rappel des raisons pour lesquelles cette idéologie tordue et déformée ne prévaudra pas. Je prie avec vous pour que la mémoire de Danny ainsi que son héritage nous guide, nous renforce et nous inspire jusqu'à ce que l'ère de la terreur islamiste touche à sa fin.

 

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23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 00:09
Al Qaeda commander reported killed in US airstrike
mustafa-abu-yazid-10042008.JPG

Mustafa Abu Yazid from an al Qaeda tape released on Oct. 4, 2008. Pakistan claimed Yazid was killed in a battle in Bajaur during the summer of 2008.

 

The US airstrike in Pakistan's Taliban-controlled tribal agency of North Waziristan may have killed a senior al Qaeda operative. But the reports may be confusing one of al Qaeda's senior-most leaders with a senior explosives trainer and expert.

The attack, launched earlier today at a compound in Spalaga near Mir Ali, killed three al Qaeda operatives, according to Pakistani intelligence officials.

The report changed much later in the day, when Pakistani officials claimed an explosion inside the compound, and not a US strike, caused the deaths. But US intelligence officials contacted by The Long War Journal confirmed that the US carried out the attack inside Pakistan.

The officials said Pakistan changed the story from a Predator strike to a detonation inside the house because the attack occurred in North Waziristan. News of a US strike in North Waziristan might endanger the Pakistan’s Army’s truce with Hafiz Gul Bahadar. The Army cut a deal with Bahadar to ensure that his Taliban forces would not attack the military as it uses the tribal area to shuttle men and supplies to the offensive in neighboring South Waziristan.

A report at Dawn later surfaced that an al Qaeda operative known as Abu Musa al Misri (or Abu Musa al Masri) was killed in the attack. According to a senior US military intelligence official, Abu Musa al Masri is in fact a senior al Qaeda explosive expert and trainer.

Dawn then identified the al Qaeda commander as Abu al Masri and Mustafa al Yazid - who is better known as Mustafa Abu Yazid and Sheikh Saeed al Masri. Yazid is al Qaeda's top commander in Afghanistan and serves as the equivalent of al Qaeda's chief financial officer. He personally withdraws funds from al Qaeda's treasury, the Bayt al Mal, which was known to be based in Jani Khel in Bannu.

US intelligence officials contacted by The Long War Journal would not confirm the death of a senior al Qaeda leader but said they were aware of the reports and are investigating.

"It is too soon to know, and as the last few years have shown, even when we think they are dead, they don't always stay dead," one official said.

Most recently, US and Pakistani intelligence officials were certain Ilyas Kashmiri, a longtime Pakistani jihadi and a senior al Qaeda operative, was killed. Kashmiri later granted an interview with the Asia Times.

Yazid was also reported to have been killed during the summer of 2008 but later came back to life.

The Pakistani military claimed Yazid was killed in a battle in the Bajaur tribal agency. The Long War Journalhighly critical of the reports of Yazid's death. Al Qaeda never confirmed Yazid's death, and the Pakistani military and intelligence agencies never presented evidence he was killed. Yazid has since appeared on multiple videotapes, including the Oct. 4, 2008, propaganda video that featured Adam Gadahn, the US al Qaeda propagandist. was

Press appears to be confusing Abu Musa with Yazid

While Dawn is reporting that Abu Musa and Yazid are the same person, these are in fact two different al Qaeda leaders. The media often confuses the numerous al Masris operating in Pakistan's tribal areas and in Afghanistan. Both Yazid and Abu Musa are Egyptians from Ayman al Zawahiri’s Egyptian Islamic Jihad.

Two additional factors may be contributing to Dawn's mix-up of Abu Musa with Yazid.

First, both Yazid and Abu Musa have had contact with Najibullah Zazi, the Afghan al Qaeda operative who has been arrested in the US for plotting to carry out backpack bombings in the States.

Zazi is known to have traveled to Pakistan's tribal areas to receive training on how to mix the explosives and build the backpack bombs. Zazi very likely received instructions from Abu Musa, US officials told The Long War Journal.

Yazid also is reported to have been in contact with Zazi, according to The Associated Press.

"Yazid would have given Zazi instructions and advice," a senior official told The Long War Journal. "But he wouldn't have been providing instruction on the making of bombs. Yazid has underlings to do that."

Second, the latest report from Dawn indicated that the explosion at the compound was caused by the detonation of a suicide vest as it was being assembled. Dawn said that Yazid may have been killed assembling the vest, but as noted, Yazid does not perform such tasks.

“It is possible that Yazid may have been killed during a demonstration, but if suicide vests were involved, more likely than not Abu Musa al Masri was involved,” the senior official said. “But this is moot as the US carried out the drone strike.”

The officials stressed that is possible that either Yazid or Abu Musa may have been killed in today’s airstrike, but without solid evidence they would not jump to conclusions.


Read more: http://www.longwarjournal.org/archives/2009/10/al_qaeda_commander_r_1.php#ixzz0UhmgAcCU
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22 octobre 2009 4 22 /10 /octobre /2009 09:33
Le Premier ministre Netanyahu : nous oeuvrerons pour que les lois internationales de la guerre soient adaptées à la lutte antiterroriste / Barak Ravid et Entshel Pfeffer – Haaretz

Revue de la presse israélienne du service de Presse de l’ambassade de France en Israël

mercredi 21 octobre 2009

Lors de la réunion du cabinet restreint de sécurité, hier, le Premier ministre Binyamin Netanyahu a enjoint les ministres des Affaires étrangères, de le Justice et de Défense de promouvoir une initiative internationale ayant pour objectif de modifier le droit international de la guerre de façon à l’adapter à la guerre antiterroriste.

Netanyahu souhaite mobiliser plusieurs pays occidentaux impliqués dans la lutte antiterroriste en faveur de l’élaboration de nouvelles règles de la guerre qui permettront aux pays de se défendre contre les offensives terroristes.

Netanyahu a déclaré lors de la réunion qu’Israël cherchait à « délégitimer sa propre dé-légitimation ». Pour lui, « il faut surtout agir auprès de l’opinion publique dans les pays occidentaux démocratiques ». Il a estimé qu’il faudrait « continuer à percer ce mensonge qui se propage grâce au rapport Goldstone ». Selon lui, « au Liban, à Gaza et dans d’autres endroits on continue à amasser des armes dont le seul objectif est d’attaquer les citoyens d’Israël. J’aimerais que cela soit dit clairement : personne ne compromettra notre droit et notre capacité à défendre nos citoyens ».

Le cabinet a décidé de charger le ministre de la Justice Ya’akov Ne’eman de mettre en place un service spécial pour faire face à des procédures judiciaires engagées et à des plaintes déposées à l’étranger contre des responsables israéliens. Ce service sera créé en coordination avec le conseiller juridique du gouvernement, le procureur de l’Etat et les services juridiques des ministères des Affaires étrangères et de la Défense.

Lors de cette réunion, il a également été évoqué très brièvement la possibilité de créer une commission d’enquête concernant l’opération « Plomb Durci » et ce, suite au rapport Goldstone. Plusieurs ministres se sont exprimés en faveur de cette proposition mais le ministre de la Défense Ehud Barak s’y est opposé vivement et c’est pour cela que ce sujet n’a pas été débattu en détail, mais uniquement pendant quelques instants. Ehud Barak a affirmé qu’une nouvelle enquête « n’est pas nécessaire car Tsahal et les forces de sécurité sont capables d’enquêter eux-mêmes et il ne faut mettre en cause ce principe ».

Le cabinet n’a pas pris d’autre décision, toutefois une nouvelle réunion consacrée à ce sujet a été fixée pour la semaine prochaine. Le chef d’état major Gaby Ashkenazi a exprimé l’opposition de Tsahal et la sienne à la création d’une commission d’enquête. ! L’armée soutient que toutes les opérations et toutes les cibles visées au cours de « Plomb Durci » avaient été approuvées par le gouvernement et par le conseiller juridique du gouvernement et il ne faut donc pas faire d’investigation au sein de l’armée.

Par ailleurs, le Premier ministre Netanyahu a prononcé hier un discours lors de l’ouverture de la « Conférence du Président » à Jérusalem. Netanyahu s’est adressé au président de l’Autorité Palestinienne Mahmud Abbas en l’appelant à la reprise le processus de paix dans les plus brefs délais : « j’estime que la paix avec les Palestiniens est possible, mais que cela nécessite du leadership et du courage de part et d’autre », a-t-il déclaré, avant d’ajouter : « j’appelle Abou-Mazen : menez votre peuple à la paix, dites-lui qu’il est temps de mettre fin au conflit et qu’il est temps que les deux peuples vivent dans la paix l’un aux côtés de l’autre ».

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21 octobre 2009 3 21 /10 /octobre /2009 09:45
Yémen : les rebelles chiites s’emparent d’un ancien aéroport et d’importantes quantités de munitions

http://www.mediarabe.info/spip.php?article1759

mardi 20 octobre 2009 - 12h23, par Chawki Freïha - Paris

Logo MédiArabe.Info

 

http://images.huffingtonpost.com/2009-08-07-yemenhouthi1.jpg

Selon les informations en provenance du Yémen, les rebelles chiites, soutenus par l’Iran, ont pris le contrôle de l’aéroport de Razah, situé à l’ouest de Saada. Bien que désaffecté, cet aéroport pourrait servir pour acheminer des munitions et constituer une "première pierre" dans l’édification d’un émirat chiite lié à Téhéran.

Plusieurs sources yéménites affirment en effet que les rebelles ont perdu une quarantaine d’hommes dans les violents combats pour prendre le contrôle de l’aéroport, tombé entre leurs mains dans la nuit du lundi 19 au mardi 20 octobre. Les hommes de Abdelmalek Al-Houthi ont attaqué cette région sur trois fronts, obligeant l’armée à se battre en retraite, abandonnant aux rebelles un important stock d’armes et de munitions. Ce qui permettrait aux insurgés de tenir le front pendant au moins six mois.

L’aéroport de Razeh est désaffecté, mais il avait longtemps servi pendant la guerre entre les royalistes et les républicains, dans les années 1960, pour acheminer des aides fournies par l’Egypte de Nasser aux républicains, face aux royalistes soutenus par l’Arabie saoudite. Aujourd’hui, le Caire et Riyad dont front commun contre la rébellion zaïdite dans l’objectif de contenir l’influence croissante de l’Iran. Or, la prise du contrôle de l’aéroport de Razeh pourrait permettre aux rebelles et aux Iraniens de le remettre en service, pour acheminer vivres, armes, munitions et probablement des combattants. Ce serait ainsi la première pierre de l’édification de l’Etat zaïdite aux frontières de l’Arabie. La guerre semble loin de toucher à sa fin, avec les ingrédients d’une régionalisation du conflit.


Chawki Freïha

© Nos informations, analyses et articles sont à la disposition des lecteurs. Pour toute utilisation, merci de toujours mentionner la source « MediArabe.info »

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21 octobre 2009 3 21 /10 /octobre /2009 08:56
Les Démocrates Suédois, eux aussi, bientôt pendus à des crochets de bouchers ou à des lampadaires par les passifistes islamolâtres? Parlant du danger d'une doctrine qui met le feu aux poudres à Malmö et Stockholm, le moindre réflexe citoyen est aussitôt assimilé aux Nazis, avec lesquels les Suédois ont déjà amplement collaboré, en s'apprêtant à renouveler l'exercice avec le fascisme verdâtre.

Rappelons pour mémoire le comportement exemplaire du diplomate suédois, Raoul Wallenberg z"l, seul portant assistance à des milliers de Juifs Hongrois au pire moment de déportations à Budapest. Disparu au moment de l'arrivée des Soviétiques, il semble bien que ceux-ci, avec leur sens coutumier de la "Justice", l'ait fait payé, lui, le Juste d'entre les Nations, pour la collaboration ouverte du reste de la famille Wallenberg, entrepreneur dans les aciéries et qui ont alimenté, toute la guerre durant les canons et les tanks nazis.



Suède : pour le leader du parti des Démocrates, l’islam est la plus grande menace depuis la seconde guerre mondiale






http://www.bivouac-id.com/2009/10/20/suede-pour-le-leader-du-parti-des-democrates-lislam-est-la-plus-grande-menace-depuis-la-seconde-guerre-mondiale/

Suède : pour le leader du parti des Démocrates, l’islam est la plus grande menace depuis la seconde guerre mondiale


Dans un article publié dans la section opinions du journal Aftonbladet, Le leader nationaliste du parti Démocrats suédois Jimmie Åkesson, a dénoncé l’islam comme étant la plus grande menace pour le pays depuis la seconde guerre mondiale.


Aujourd’hui, les élites au pouvoir prônant une société multiculturelle sont totalement aveugles aux dangers de l’islam.” a-t-il écrit.


Il poursuit en affirmant que plus de dix organisations terroristes musulmanes se sont installées en , que la a le plus de viols en Europe, et que les hommes musulmans sont largement surreprésentés parmi les auteurs.


“En tant que Suèdois Démocrate, je vois cela comme notre plus grande menace extérieure depuis la Seconde Guerre mondiale et je promets d’utiliser tout mon pouvoir pour changer la tendance au cours des élections de l’an prochain”, écrit Åkesson.


Ces déclarations d’Åkesson ont immédiatement provoqué une levée de boucliers chez un certain nombre d’universitaires et d’experts juridiques  qui pensent que le texte du leader des Démocrates, peut être considéré comme un discours de haine et de la propagande contre un groupe ethnique, n’hésitant pas, pour certains,  à faire le parallèle entre le parti des Démocrates en et les nazis.


“C’est le même genre de propagande que l’antisémitisme des nazis “, a déclaré Jan Hjarpe, un professeur émérite d’Études Islamiques à l’Université de Lund, au journal Aftonbladet.


“Et cela a aussi une connotation raciste, parce que la rhétorique suppose que l’appartenance religieuse détermine comment une personne se comporte.” a-t-til ajouté.


Peter Danowsky, avocat et spécialiste des médias dit : “Je pense que le Chancelier de Justice (Justitiekanslern - JK) doit engager des poursuites. L’article est haineux et  uniformément dirigés contre les musulmans en tant que groupe ”.


“Exclure une religion toute entière , en disant que c’est la plus grande menace extérieure est très proche de l’agitation contre un groupe ethnique,” dit l’avocat Peter Althin à Aftonbladet.


“Un jury sévère connaîssant les limites de la liberté d’expression condamnerait cet article. C’est une expression de mépris envers les musulmans “, a déclaré Per Hultengård, un avocat travaillant avec l’Association des Éditeurs des Journaux Suédois (Tidningsutgivarna).


Mais le Ministre de la justice, Göran Lambertz, a dit qu’il n’avait lui-même aucune intention d’ouvrir une enquête préliminaire pour savoir si l’article d’Åkesson viole les règles suédoises relatives à la liberté d’expression.


Ceci n’est pas un cas manifeste de discours agitateur contre un groupe ethnique. Si cela avait été, j’aurais lancé une enquête par moi-même. Mais je vais probablement recevoir des plaintes concernant l’article, alors je regarderai de plus près cette affaire “, dit M. Lambertz.


Source : The Local Traduction d’extrait Bivouac-id.

Signalé par tnr

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18 octobre 2009 7 18 /10 /octobre /2009 18:18
Le fonctionnement interne du CAIR mis en pleine lumière

par Daniel Pipes
WorldNetDaily.com
15 octobre 2009

http://fr.danielpipes.org/7692/fonctionnement-interne-du-cair-rendu-visible

Version originale anglaise: CAIR's Inner Workings Exposed
Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert

Depuis sa fondation en 1994, le Conseil des Relations Américano Islamiques (CAIR) a servi d'agence la plus en vue d'Amérique du Nord pour [illustrer] un mouvement islamiste belliqueux, manipulateur et agressif.

Depuis son siège social de Washington, le CAIR organise aussi le programme et donne le ton pour l'ensemble du lobby wahhabite.

Une masse considérable de critiques concernant le CAIR existe, dont une partie a été faite par moi-même, mais jusqu'à présent, les extrémistes et les porte-voix du groupe se sont débrouillés pour survivre à toutes les révélations sur son bilan.

Aujourd'hui, la publication du livre : « Muslim Mafia : Inside the Secret Underworld That's Conspiring to Islamize America » (« la Mafia musulmane : entrer dans le secret du « milieu » qui conspire à islamiser l'Amérique », édité chez WND Books, non encore traduit en français) pourrait cependant modifier la donne.

Rédigée par P. David Gaubatz et Paul Sperry, l'enquête est largement fondée sur le travail clandestin du fils de Gaubatz, Chris, qui a passé six mois comme stagiaire au siège du CAIR à Washington DC en 2008.En cette qualité, il a pris 12.000 pages de documents et a enregistré 300 heures de vidéo.

L'information de Chris Gaubatz révèle beaucoup sur ce que l'énigmatique CAIR voudrait cacher, y compris sa stratégie, ses ressources financières, ses membres, et ses discussions internes, exposant ainsi au grand jour ses méthodes louches et potentiellement illégales. Comme le livre comporte trop d'informations nouvelles pour les résumer dans les limites de cet article, je vais me concentrer ici sur une dimension – les affaires internes de l'organisation, où les données démontrent que les prétentions du CAIR s'avèrent être de grossières tromperies.

 

Le directeur exécutif du CAIR, Nihad Awad et le stagiaire infiltré Chris Gaubatz au siège national du CAIR en 2008.

1ère prétention : selon Ibrahim Hooper, directeur de la communication de l'organisation, « le CAIR compterait environ 50.000 membres."

Le fait réel: un mémo interne préparé en juin 2007 pour une réunion de direction mentionne que l'organisation dispose , de façon précise, de 5.133 membres, soit environ un dixième du nombre fortement exagéré donné par Hooper.

2ème prétention : le CAIR est une « organisation populaire » qui repose financièrement sur ses membres.

Le fait réel : selon un rapport de la réunion du bureau exécutif de 2002, l'organisation a reçu 33.000 $ de cotisations et 1.071.000 $ de donations. En d'autres termes, moins de 3 % de son revenu proviennent des cotisations de ses membres.

3ème prétention : le CAIR «ne reçoit aucun soutien d'aucun groupe ou gouvernement étranger»

Le fait réel : Gaubatz et Sperry rapportent que les ressources du CAIR proviennent de deux dizaines de donneurs, dont la plupart vivent en dehors des USA. En particulier : 978.000 $ du dirigeant de Dubaï en 2002 , en échange du contrôle de ses intérêts sur la propriété de son siège sur New Jersey Avenue, un don de 500.000 $ du prince saoudien al-Walid ben Talal et 112.000 $ en 2007 du prince saoudien Abdullah ben Mos'ad; au minimum 300.000 $ de l'Organisation de la Conférence Islamique ; 250.000 $ de la part de la «Banque de Développement Islamique», et au minimum 17,000 $ de la part du bureau américain de « l'Organisation Internationale de Secours Islamique », organisations toutes basées en Arabie saoudite.

4ème prétention :le CAIR est un groupe national, indépendant, de défense des droits de l'homme, comparable à un « NAACP [Association pour la Défense des gens de couleur] musulman »

Le fait réel: A la recherche désespérée de financements, le CAIR a offert ses services pour s'occuper des intérêts commerciaux de firmes étrangères. Cela a été exposé au grand jour à la suite de l'échec de la tentative de la Compagnie « Dubaï Ports World » d'acheter 6 ports américains en 2006, par crainte de problèmes de sécurité. En réponse, le président du CAIR s'est rendu à Dubaï pour suggérer aux hommes d'affaires locaux ceci: « Ne considérez pas vos contributions [au CAIR] comme des donations. Pensez-y dans la perspective d'un taux d'investissement. L'investissement de 50 millions $ vous apportera des milliards en retour pendant 50 ans ».

 

Le directeur des communications du CAIR, Ibrahim Hooper et Chris Gaubatz au stand du CAIR, au meeting de la société islamique d'Amérique du Nord, à Colombus, en Ohio, en 2008.

L'addition de ces quatre faits réels révèle que le CAIR est très différent de son image publique. Quasiment dépourvu de membres et de cotisations, il se maintient en vendant ses services au gouvernement saoudien et à celui des Emirats Arabes Unis, en faisant leurs annonces idéologiques et financières.

Cela soulève alors une question évidente : le CAIR ne devrait-il pas être enregistré en tant qu'agent étranger, avec les règlementations, l'enquête, et le statut d'imposition fiscale que cette dénomination implique ? Les données de « Mafia Musulmane » le suggèrent.

En attendant d'aller plus loin, je m'attends à ce que les jours du CAIR soient comptés. C'est une institution qui fut fondée par des gens ayant des liens avec des terroristes. Au cours des années, elle a réalisé un long parcours indigne de confiance, comprenant la falsification d'une photographie, l'utilisation malhonnête d'une documentation sur les crimes « islamophobes », et la promotion d'élections suspectes.

Le CAIR a aussi intimidé des critiques par des procès en diffamation, et s'est vanté de liens avec un néo-nazi. Finalement, une enquête approfondie sur cette entreprise conduira probablement à sa disparition.

Voilà pour les bonnes nouvelles. Je suis moins optimiste pour le successeur du CAIR : sera-ce une institution plus respectable, honnête et respectable qui continuera son travail consistant à apporter la loi islamique aux Etats-Unis et au Canada, en évitant les fautes et les comportements illégaux apparents qui ont rendu le CAIR vulnérable ?

Dans ce sens, le combat pour préserver la Constitution ne fait que commencer.

Monsieur Pipes est directeur du "Middle East Forum" et Professeur associé de la 'Fondation Taube' à l'Institut Hoover de Université de Stanford (Californie).

Thèmes connexes:  Conseil des relations américano-islamiques

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17 octobre 2009 6 17 /10 /octobre /2009 22:21

Samy Mouhoubi, Francesoir.fr

vendredi 16 octobre 2009, sélectionné par Spyworld
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Mis en examen pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste », l’ingénieur franco-algérien est soupçonné d’échanges équivoques sur le Net avec des islamistes armés. Son avocate dénonce une « présomption de culpabilité ».

C’est au détour d’une autre enquête qu’est apparu son patronyme. Adlène Hicheur, 32 ans, a été interpellé, jeudi 8 octobre, à Vienne (Isère), pour des contacts présumés sur Internet avec al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), la nébuleuse fondamentaliste ayant fait allégeance, en 2007, à la maison mère incarnée par Oussama Ben Laden. Il a aussitôt été transféré dans les locaux de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI). A l’issue de quatre-vingt-seize heures de garde à vue, il a été présenté à un juge des libertés et de la détention (JLD) qui l’a placé en détention provisoire, conformément aux réquisitions du parquet. Le trentenaire a été mis en examen, lundi 12 octobre, pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste » par Christophe Teissier, le juge antiterroriste saisi du dossier, avant de regagner sur-le-champ la maison d’arrêt de Fresnes (Val-de-Marne).

Employé par le Centre européen de recherche nucléaire à Genève (Cern), cet ingénieur franco-algérien, natif de Sétif (est de l’Algérie), décrit comme « brillant » par ses employeurs, a été appréhendé, en milieu de semaine dernière, en compagnie de son frère, 25 ans, remis en liberté, samedi 10 octobre, sans qu’aucune charge n’ait été retenue contre lui. De source policière, Adlène Hicheur aurait en outre manifesté son envie de commettre au moins un attentat. Il en aurait formulé le « souhait », voire l’« envie », sans toutefois « avoir commis d’actes matériels de préparation ».

Contactée, jeudi, par France-Soir, à l’issue d’une visite à son client incarcéré, Me Dominique Beyreuther s’indigne de ce que « les éléments objectifs » à l’encontre de son client « sont ténus ». Ironisant sur « une présomption de culpabilité », elle souligne en outre « les conditions particulièrement difficiles de sa garde à vue du fait d’une douloureuse sciatique ».

Détenteur de la double nationalité franco-algérienne, Adlène Hicheur collaborait, jusque-là, à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), en Suisse, ainsi qu’au Centre européen pour la recherche nucléaire (Cern). Outre l’obtention, en 2003, d’un doctorat au laboratoire de physique des particules (Lapp) d’Annecy-le-Vieux, le jeune homme a participé au projet « Babar », nom de code de travaux concernant un accélérateur de particules menés à Stanford, la prestigieuse université californienne. Avant d’accéder, en 2006, au statut de chargé de cours à l’EPFL où lui étaient allouées des installations du Cern.

Autant médusé qu’interloqué, le Cern a publié, le week-end dernier, un communiqué dans lequel il précise n’avoir « jamais été en contact avec quelque élément qui pourrait être utilisé à des fins terroristes ». Formel, le centre y indique notamment que le jeune homme est « un physicien qui travaillait sur des projets d’analyse de données de physique, depuis 2003, dans le cadre d’un contrat avec un institut extérieur. Aucune (de ses) recherches n’a d’application militaire potentielle. »

Renseignement américain

Comment le nom de ce chercheur, apparemment bien noté par ses supérieurs, est-il tombé dans l’escarcelle des enquêteurs ? D’après une source judiciaire, c’est dans le cadre d’une autre enquête sur une filière présumée de djihadistes envoyés vers l’Afghanistan, conjointement menées depuis un an avec la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), que les limiers de la DCRI auraient débusqué les échanges incriminés entre le Franco-Algérien et des membres supposés de l’Aqmi alléchés par le profil et la nationalité de l’éventuelle recrue. La DCRI et la DGSE auraient préalablement bénéficié d’un renseignement émanant des services américains. Les envois de courriels litigieux auraient été repérés sur « Minbar » (Tribune), un site de propagande basé en Belgique.

Cependant, les conversations interceptées ne mentionneraient aucun fait précis répréhensible. De source proche du dossier, il apparaît que les enquêteurs avaient déjà « ciblé » l’ingénieur. Par le truchement de la « veille Internet », les policiers seraient en possession de plusieurs de ses textes, obtenant du parquet antiterroriste, dès septembre, l’ouverture d’une information judiciaire confiée au juge Teissier. Les policiers français avaient en outre saisi au Cern, dès le 3 octobre, le matériel informatique attribué au chercheur.

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14 octobre 2009 3 14 /10 /octobre /2009 09:13

Voir également : http://www.bivouac-id.com/2009/10/14/geert-wilders-remporte-un-appel-contre-son-refoulement-de-grande-bretagne/

Wilders Wins – by Jacob Laksin



http://frontpagemag.com/2009/10/14/wilders-wins-%E2%80%93-by-jacob-laksin/

Posted by Jacob Laksin on Oct 14th, 2009 and filed under FrontPage. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. You can leave a response or trackback to this entry

wilders

It took eight months, nearly $16,000 in legal fees, and the perseverance of a Muslim lawyer, but the British government has been overruled in its notorious decision this February to ban Dutch politician Geert Wilders from entering the country.

In a decision with important implications for free speech, London’s Asylum and Immigration Tribunal yesterday ruled that the British Home Office, under the authority of former home secretary Jacqui Smith, was wrong to turn Wilders away when he arrived in Heathrow airport this February to screen his anti-Islam documentary, “Fitna,” for the British parliament.

Depicting Wilders as a threat to the public, the Home Office had used a 2006 law that allowed for the exclusion of those who represent “a genuine, present and sufficiently serious threat affecting one of the fundamental interests of society.” At the time, Wilders protested that his expulsion was an outrageous violation of free speech and vowed to fight the ban. With the support of his legal team – including a British Muslim lawyer, Arfan Khan – and the backing of the immigration tribunal, Wilders seems to have won the fight.

m1bzw10ax3fxBanned in the UK: Wilders after being turned away at Heathrow Airport.

The ban was always a scandal – and a hypocritical scandal at that. While the Home Office claimed that Wilders’s presence had the potential to “threaten community harmony and therefore public safety,” the unspoken but deeply relevant reality was that the threat came not from Wilders but from Islamic extremists who already resided in the UK.

For instance, the Muslim Council of Britain, the UK’s largest Muslim organization, applauded the Home Office’s ban, calling Wilders “an open and relentless preacher of hate.” But the charge was more appropriate when applied to the MCB: The group has repeatedly boycotted Holocaust Remembrance Day, while supporting the entry into Britain of Sheikh Yusuf Al-Qaradawi, the anti-Semitic Egyptian cleric whose support for suicide bombings has kept him from setting foot in the United States since 1999.

The Home Office ban was also greeted with approval by another Muslim leader, Labor Party peer Lord Ahmed. Ahmed warned that allowing Wilders into the country “would certainly cause problems within communities around Britain.” Yet his concern for public order did not deter him from threatening to march 10,000 angry Muslims to physically prevent Wilders from entering the House of Lords.

Even as the British government indulged Muslim spokesmen who met the prospect of civil debate with unhidden hostility, it closed the country’s door to the elected leader of European democracy who was campaigning against religious extremism. Compounding the blatant act of capitulation was the Home Office’s shameful rationale for the ban – a rationale to which it clung even in the wake of yesterday’s reversal. A government spokesman insisted that Wilders was banned because the British government “opposes extremism in all its forms,” as though there were any credible comparison between Wilders and the Islamic terrorists who pose a genuine security threat. Even more shamefully, the Home Office suggested that Wilders had to be banned so as to avoid “inter-faith violence.” But of course there was never any danger of Wilders engaging in violence. It took the radical voices in the British Muslim community to make that threat credible.

6a00e008c6b4e5883401156fcb02cd970cDisturbing the Peace: Wilders’s Muslim “critics”

If the British government supposed that its ban would marginalize Wilders and diminish the influence of his Islamo-skeptic message, it got things exactly backwards. Not only did even political adversaries in his native Netherlands defend Wilders against the undiplomatic snub of a fellow countryman and elected official, but the simple fact that British authorities felt forced to ban a critic of radical Islam rather than risk a confrontation with its adherents served as powerful proof of Wilders’s longtime charge that Europe no longer had the will to defend its laws and culture against Islamic extremists.

Within weeks of Wilders’s ban, his Freedom Party (PVV) had surged to become the second most popular polling party in the Netherlands. The PVV translated popularity into political success this June, when it outperformed expectations to become the second largest Dutch party in the European Parliament. Polls have since shown that the PVV could become the largest or second largest party in the Netherlands. Wilders himself remains at risk. Death threats from Islamic militants have become a routine part of his life since he became an outspoken critic of Islam. But his party’s fortunes have never been better.

Now Wilders has won another victory. He has already promised to visit Britain the coming weeks. That means he will have another opportunity to screen a film whose disgraceful censorship by the British government should never have occurred in the first place.

A Note To Readers:

On Thursday, October 22, Geert Wilders will be appearing at the Union League Club in Philadelphia, PA, in an event hosted by the Philadelphia Freedom Center. To register for the event, “Defending Free Speech and Geert Wilders,” please click here. For more information, please contact Mike Finch at the David Horowitz Freedom Center at mfinch@horowitzfreedomcenter.org.

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13 octobre 2009 2 13 /10 /octobre /2009 22:32

AP

mardi 13 octobre 2009, sélectionné par Spyworld
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La guerre menée par les Etats-Unis contre Al-Qaida marque des points... sur le terrain financier. Les agents du Trésor américain seraient en train de réussir là où la première armée du monde piétinent, réussissant à mettre à mal les finances d’Oussama Ben Laden, a dit, lundi 12 octobre, David Cohen, le numéro deux du service chargé du terrorisme et du renseignement financier au sein du département du Trésor. Il a fait cette déclaration lors de la 21e conférence sur le blanchiment d’argent organisée par l’association américaine des banques et l’association des barreaux américains, alors que l’administration Obama évalue la stratégie à suivre en Afghanistan, après huit ans de guerre.

Selon David Cohen, Al-Qaida est à cours de liquidité et perd de son influence, résultat de la lutte contre ses sources de financement. Au premier semestre, Al-Qaida aurait lancé quatre appels aux dons pour financer le recrutement et l’entraînement de ses troupes. Mais il ne faut pas crier victoire : "il y a encore de nombreux donateurs qui sont prêts à aider financièrement Al-Qaida". Richard Holbrooke, l’envoyé spécial de l’administration Obama pour l’Afghanistan et le Pakistan, estime que l’essentiel des fonds levés par Al-Qaida viennent du golfe Persique.

La situation financière des talibans est paradoxalement plus reluisante, leur combat étant financé par une multitude d’activités criminelles – extorsion de fonds, trafic d’héroïne, racket –, observe David Cohen. Dans son rapport sur la situation militaire en Afghanistan, le général McChrystal, qui commande les troupes américaines sur place, notait début septembre qu’il est difficile de lutter contre les talibans, compte tenu de la multiplicité de leurs canaux de financement. David Cohen confirme qu’une partie des revenus des talibans parvient à s’infiltrer dans les rouages de la finance internationale, sans donner plus de précision.

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12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 22:56
Des rues barrées pendant 2 heures pour cause de prières musulmanes : c’est en plein Paris, tous les vendredis !

 

http://www.ripostelaique.com/

lundi 12 octobre 2009

 

Voyage dans la France musulmane : deuxième étape, Barbès (75)
http://www.ripostelaique.com/Voyage-dans-la-France-musulmane,2814.html

Interview de Pascal Lespinasse, habitant du 18e arrondissement
http://www.ripostelaique.com/Interview-de-Pascal-Lespinasse.html

Photoreportage dans les zones islamisées de Barbès
http://www.ripostelaique.com/Photoreportage-dans-les-zones.html


Des musulmans occupent la rue Myrha à Paris pour prier
http://www.youtube.com/watch?v=HYTuwqz9v6A

 

 

 

Riposte Laïque a d’excellents informateurs, c’est grâce à eux que nous avions soulevé, à Vigneux, l’existence d’un tournoi de basket féminin inter-mosquées, organisé dans un gymnase municipal dont l’entrée serait interdite aux hommes (1). L’affaire avait fait grand bruit, Le Parisien l’avait reprise en page une, le surlendemain, et le scandale fut tel que Bernard Laporte dut se déplacer en personne pour rappeler quelques principes de notre République.

L’événement que nous allons porter à votre connaissance n’est pas ce genre de scoop. Les faits sont connus depuis plusieurs années, puisque les habitants du quartier de la rue Myrha (voir carte) subissent, de manière grandissante, l’invasion de leur espace public par des musulmans qui imposent leurs prières à l’ensemble de la population. Mais, à notre connaissance, aucune équipe de télévision n’a encore osé montrer aux citoyens de notre pays une réalité permise par la trahison laïque du maire de Paris, Bertrand Delanoë, et des différents ministres de l’Intérieur qui se sont succédé au gouvernement depuis plusieurs années.

Les zones occupées de Barbès : en rouge, les rues qui sont barrées, et interdites à la circulation et aux piétons par les prieurs musulmans ; en vert, les rues dont les trottoirs sont confisqués par les musulmans pour y prier, forçant les piétons à marcher sur la chaussée.

Imaginez l’impact qu’auraient, dans un journal de 20 heures, ces images.

Des islamistes se permettant d’utiliser des barrières pour fermer des rues parisiennes, s’appropriant ainsi chaussée et trottoir, pendant 2 heures ! Des habitants du quartier (lire le témoignage de Pascal Lespinasse) assistant, impuissants, à ce véritable viol de l’espace public. Des hommes et des femmes ne pouvant pas rentrer chez eux, ou sortir de leur appartement, pour ne pas troubler ce moment "sacré" ! Cela se passe en 2009 dans le Paris de Bertrand Delanoë, et dans la France de Nicolas Sarkozy.

Voir cette vidéo de quelques minutes, qui montre la mise en place de la prière :

http://www.youtube.com/watch ?v=HYTuwqz9v6A

Quoi d’étonnant ? Le maire de Paris a d’abord donné le nom d’une place publique à Jean-Paul II. Il a ensuite financé des soirées pour célébrer le ramadan, et vient de déplacer un conseil municipal pour cause de Yom Kippour.

Nicolas Sarkozy a multiplié, depuis son élection, les gages en direction des Eglises. Il vient, devant l’assemblée des évêques européens, de redire à peu près la même chose qu’à Latran ! (2) Quant à Fillon, il vient d’aller baiser l’anneau du pape, avec femme (portant la mantille) et enfants, tout en réaffirmant le concept de laïcité positive et ouverte d’un Président de la République qui a osé renvoyer dos-à-dos antisémitisme et islamophobie.

Il faut savoir, d’autre part, que le député-maire de la circonscription, Daniel Vaillant, fut le ministre de l’Intérieur de Lionel Jospin. Il est surtout ce maire pathétique, qui, au lieu de s’indigner de cette véritable agression contre les citoyens, pleurniche sur les malheureux musulmans "contraints" de prier sur les trottoirs de la capitale, parce que la France est coupable de ne pas leur construire des mosquées (3) ! Comme caricature du discours repentant de la gauche, et comme encouragement aux musulmans à violer les principes laïques, on fait difficilement mieux !

Bertrand Delanoë, qui ignore sans doute qu’un musulman peut prier en famille, dans son appartement, a pourtant promis aux disciples de "la religion d’amour, de tolérance et de paix" de leur construire une nouvelle mosquée, non loin de ces deux rues. Avec l’alibi du culturel, elle sera financée à hauteur de 28 millions d’euros payés par les contribuables (3). Mais lorsqu’on peut avoir le beurre et l’argent du beurre, pourquoi les islamistes se gêneraient-ils, et feraient-ils cesser les prières en pleine rue, alors que personne ne l’exige, ni au gouvernement, ni à la mairie de Paris ?

Le coup des prières musulmanes pour imposer un rapport de forces aux autorités de ce pays, et montrer la visibilité de l’islam n’est pas une première. A Paris, les manifestants islamistes avaient imposé leurs prières, lors des manifestations contre les bombardements de Gaza, en janvier 2009, sans que cela n’émeuve outre-mesure les Besancenot, Mélenchon et tous ceux que cette proximité ne dérangeait pas.

A Torcy, à Strasbourg et à Montpellier, d’autres coups de force de ce genre avaient eu lieu, pour faire pression sur les autorités (4). Naturellement, Boubakeur, le recteur liberticide de la Mosquée de Paris, n’a rien dit. Évidemment, Moussaoui et le Conseil Français du Culte Musulman ne condamnent absolument pas. A notre connaissance, aucune plainte n’a été déposée contre les prieurs et les meneurs, aucune poursuite judiciaire n’a été diligentée (5).

A Rome, le même type d’opération fut récemment mené (6).

A une époque où la mission parlementaire présidée par André Gérin s’interroge sur le voile intégral, et surtout sur ses dessous, nous conseillons amicalement aux membres de cette mission de prendre, un vendredi, quelques heures pour aller observer la réalité de la France de 2009, en plein Paris. Nous trouverions bien qu’ils auditionnent les habitants du quartier Myrha, en préservant leur anonymat, car ils ont peur des représailles. Cela vaudrait tous les discours du monde, et montrerait surtout l’imposture de tous ceux qui, en niant ou en minimisant la gravité de la situation, pratiquent le déni de réalité.

Ces images montrent, crûment, la réalité du rêve islamiste : conquérir l’espace public par le voile, les niqabs, les mosquées, et les prières. Nos élus ne peuvent pas ne pas le savoir. Est-ce l’image de cette France soumise à la dictature religieuse de l’islam qu’ils sont prêts à accepter, par lâcheté ou par calcul politicien ?

Nous ne voulons pas que nos enfants et petits-enfants subissent cela. Nous ne voulons pas qu’on enterre notre modèle laïque et républicain, en capitulant devant l’islam, fer de lance de la conquête religieuse de notre pays. Il est minuit moins cinq, nous sommes à la croisée des chemins. Nous espérons que les travaux de la mission Gérin seront l’électrochoc permettant de réveiller les consciences, et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour y contribuer.

Si vous pensez que nous exagérons, allez faire un tour, ce vendredi, rue Myrha...

(1) http://comite1905.over-blog.com/article-20642613.html

(2) http://www.libre-penseur-adlpf.com/article-communique-de-l-observatoire-international-de-la-laicite-contre-les-derives-communautaires-37233586.html

http://www.lefigaro.fr/politique/2009/10/12/01002-20091012ARTFIG00297-la-lecon-romaine-de-francois-fillon-.php

(3) http://www.ripostelaique.com/Vaillant-et-Delanoe-augmentent-les.html

(4) http://www.ripostelaique.com/Apres-Torcy-Strasbourg-Les.html

(5) http://www.ripostelaique.com/Y-aura-t-il-impunite-pour-les.html

(6) http://www.ripostelaique.com/Les-prieres-publiques-musulmanes.html

SIGNER LA PETITION CONTRE LE VOILE ET LA BURQA

http://www.ripostelaique.com/Halte-a-la-burqa-et-au-voile.html

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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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