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22 janvier 2010 5 22 /01 /janvier /2010 17:51




Du « processus de paix » à la gestion de conflits et à la prévention des catastrophes ? 2è Partie

Marc Brzustowski, pour http://lessakele.over-blog.fr et www.aschkel.info 

(Suite)

2) Le modèle unilatéral du Kosovo

Le Fatah est, de plus en plus, persuadé qu’il pourra échapper à une solution négociée pour imposer sa vision unilatérale, et même réclame, maintenant, des Américains, tellement attachés à la résolution du conflit, qu’ils négocient à sa place ! C’est, sûrement, du jamais vu, en matière d’autodétermination des peuples, que de se soulager de sa responsabilité sur le dos d’une superpuissance n’ayant que son influence, les pressions qu’elle exerce et aucune souveraineté de proximité à faire valoir. Mais les Palestiniens, enfin ceux du Fatah, ne sont pas complètement absurdes et puisent leur inspiration de ce qui s’est, néanmoins, déjà passé, entre le Kosovo et la Serbie, en février 2008, lors de la déclaration unilatérale de l’indépendance de celui-ci, reconnue par l’Europe et les Etats-Unis. Depuis, ils n’en démordent pas : ils « méritent » au moins, la même reconnaissance du fait accompli que les Kosovars ! Si les experts en droit international que sont le Professeur Ruth Lapidot et le Professeur Irwin Cotler, ancien Ministre de la Justice canadienne, démentent formellement toute forme de similarité juridique entre les deux situations, les dirigeants du Fatah s’accrochent, par diverses tentatives, à cet horizon fragile, en se refusant à tout échange de vue avec le Premier Ministre de l’Etat Juif, Benyamin Netanyahou.
Ainsi, cette stratégie ou ce modèle s’est imposé, avant même la conférence d’Annapolis, qui s’est soldée par un échec avec le précédent gouvernement Olmert-Livni-Barak, alors même que les acteurs palestiniens eux-mêmes, reconnaissent que jamais autant de concessions ne leur avaient été présentées par la partie israélienne. L’analyse du processus sur le moyen terme permet d’affirmer que la question n’est pas tant la personnalité ou la politique menée par l’actuel Premier Ministre, Netanyahou, qui serait à l’origine des blocages palestiniens, parce que celui-ci se garderait d’honorer des promesses faites antérieurement. Mais bien que les Palestiniens n’étaient, de toutes les façons, pas disposés à aller plus loin dans un dispositif de négociation. Le Gel du développement des implantations, s’étalant sur dix mois, est une nouvelle tentative de trouver un point de réinitialisation. Sans succès.
Entretemps, et toujours à l’encontre du gouvernement de négociation Olmert-Livni-Barak, on se souvient que l’Autorité Palestinienne avait appuyé, en sous-main, l’action de représailles contre les tirs de roquettes depuis Gaza. Réaction israélienne qui affaiblissait considérablement le pouvoir de nuisance du Hamas, y compris en Cisjordanie/Judée-Samarie, donc au profit de cette même AP. Dès les hostilités levées, le Ministre de la Justice palestinien, Ali Khashan est à l’origine de demandes répétées, auprès de la Cour  Pénale Internationale de la Haye, que celle-ci condamne Israël pour « génocide », de la même façon que Karadzic s’est retrouvé arrêté et inculpé, là, sur des faits avérés, comme à Srebrenica ou ailleurs.

Lorsqu’on s’applique à distordre les faits au nom d’un cadre théorique préétabli, à tordre la réalité pour qu’elle se conforme point par point au modèle qu’on imite, cela donne l’intensité de la diabolisation à laquelle on a assisté dans les rues d’Europe ou d’ailleurs, pendant et après « Plomb Durci ». Et cela se poursuit dans les intentions mêmes de la Commission Goldstone, commanditée par la Commission des Droits de l’Homme de l’ONU, mais où, encore, les dirigeants de l’Autorité Palestinienne ont eu un rôle déclencheur et conducteur, afin de parvenir à leur travestissement de l’armée d’Israël en milices serbes de Karadzic et Milosevic. De même que ce sont des organisations palestiniennes qui portent plainte à tous les aéroports des pays porteurs de la « compétence universelle » (Grande-Bretagne, Espagne, Belgique…), dès que le moindre responsable israélien (Tsipi Livni, Barak…) est censé monter dans un avion.
Pour des clans et des pouvoirs, surtout, qui se haïssent mortellement, on peut parler de complémentarité objective des rôles : l’un, le Hamas se chargeant de « la lutte armée », et l’autre transférant son agressivité et son terrorisme intellectuel dans les manœuvres judiciaires en vue de gains diplomatiques.
Cette guerre à prolongations pénales, Israël semble avoir mis du temps à la comprendre et encore plus à y répondre, pièce par pièce…  à conviction. Même si elle n’a que très peu de chance de déboucher sur une quelconque procédure concrète, elle n’en empoisonne pas moins tout dispositif d’ouverture à la « négociation ».Elle a, justement, pour but de saboter le soi-disant « processus de paix », pour un bénéfice jugé plus grand, en cas ou après une éventuelle victoire sur le plan d’une Justice Internationale politisée, détournée et mise à contre-emploi : déclarer l’un des protagonistes « coupable » et donc illégitime et, de ce fait, accorder des « dommages et intérêts » territoriaux et politiques à celui considéré comme étant sa « victime » historique.
Etant données les capacités des institutions judiciaires israéliennes à répondre point par point aux interrogations d’une quelconque entité de Justice extérieure, et à invalider la démarche, ce rêve procédurier de l’Autorité Palestinienne, se terminera, vraisemblablement, en fiasco.
Reste alors à s’accrocher mordicus à la certitude que la lassitude des Américains, ou les besoins, tout bêtement, électoraux, d’un Obama pressé d’obtenir, au moins, un résultat sur l’un de ses « dadas » de campagne, finissent par le contraindre à une manœuvre inconsidérée : croire pouvoir déposséder Israël de sa souveraineté et de son contrôle sécuritaire sur les « zones C », en violation des précédents accords, par exemple, pour approuver un Etat palestinien autoproclamé sur toutes les terres qu’il revendique. A l’exception, sans doute de toutes les zones qu’Israël défendrait, comme les implantations, la vallée du Jourdain, Jérusalem… En termes de politique intérieure américaine, un acte considéré comme dictatorial à l’encontre d’Israël, allant très au-delà des pressions, ne serait sans doute pas approuvé par le Congrès ni le Sénat, où les Démocrates ont déjà perdu ou risquent prochainement de perdre la majorité absolue. Ce pari palestinien est plus que présomptueux, à l’égard d’un pays où Israël compte toujours pas mal d’amis.
Il est peu probable qu’au-delà de recommandations non-contraignantes, le droit international se renie lui-même et désavoue les résolutions 242, 338, Oslo, la « carte routière », Annapolis... Ceci, juste pour imposer une « solution » à des adversaires qui se tournent le dos, par le refus de la négociation de l’un d’entre eux.
En attendant ce jour « béni » pour le directoire de Ramallah, et quoi qu’il tente de même acabit, les ouvriers palestiniens sont toujours contraints à travailler moins, à cause du chômage forcé dans les implantations. Malgré l’absence d’institutions fiables et démocratiques, l’économie de ce territoire suit son cours, des accords de coopération sécuritaire subsistent pour régir les différentes catégories de zones, la police du Fatah opère le jour et parfois, la nuit, quitte à arrêter, puis relâcher quelque affilié du Hamas ou du Jihad considéré, momentanément, nuisible ou dangereux pour lui-même plus que pour Israël. Les unités spéciales israéliennes se chargent du reste, du « gros œuvre ». Certaines filières de « brigades des Martyrs d’al Aqsa » ont repris la « lutte armée », mais les opérations qu’ils mènent sont vite découvertes et réprimées. Restent les tactiques réputées « non-violentes » en proximité de la barrière de sécurité.
Le Hamas, de son côté, n’est jamais en reste, ayant terriblement fait monter les enchères à propos du seul otage, le caporal franco-israélien Guilad Shalit, qu’il détient. Mais il s’est vu opposer des répliques cinglantes, de la part de Benyamin Netanyahou, qui a coupé net à l’inflation des exigences. Puis, surtout, de la part de l’Egypte, que le Hamas a écarté des négociations indirectes au profit d’un médiateur allemand. Si ce n’en est pas la raison principale, la tension n’a cessé de monter entre le régime de Moubarak et les islamistes de Gaza, avec l’édification du « mur d’acier » à leur frontière, qui met à mal le commerce illégal fructueux des clans, par les tunnels, et semble refermer le couvercle des pressions égyptiennes en vue d’une réconciliation contrainte et forcée avec le Fatah. Les perspectives s’amenuisent, d’autant qu’Israël vient d’annoncer la mise en service prochaine (entre 6 mois à 2 ans) de son système anti-missiles « Kipat Barzel » (dôme de fer) qui rendra quasi-invulnérables les zones civiles menacées par ces mouvements, au nord (Hezbollah) comme au Sud (Hamas, Jihad islamique, ou actuellement, prétendants à l’allégeance à al Qaeda).
Il ne peut y avoir de « risque zéro », on le voit encore par l’imminence se rapprochant du péril nucléaire iranien. Celui-ci dépend encore trop des décisions de sanctions économiques que tout le monde dit vouloir imposer à l’Iran, sans jamais trouver d’accord pour les rendre aussi étanches et massives que souhaitées, afin de provoquer le « déclic » qui ralentirait, gèlerait, ou ferait dérailler ce processus délétère. En proximité immédiate, du moins, la menace directe, sans être écartée, va continuer  sérieusement de s’amoindrir. Cela ne garantit aucunement une paix toujours aussi improbable. A contrario, force est de constater que les efforts mis en œuvre en matière de savoir-faire technologique, sécuritaire ou sanitaire (sécurité civile, dispositifs de masques à gaz, ou de piqûres contre toutes sortes de retombées mortelles, réactivité de différents services…) cernent, au plus près, les différentes formes de menace, au point de rendre fou l’apprenti-destructeur qui s’y aventurerait. Ainsi, pour autant qu’un Mollah, Guide Suprême, ou Président-leader des guildes pasdaran et bassidjies se prenait de l’envie d’appuyer sur le bouton rouge, la réplique de style « opération Samson » serait immédiate, par la voie des mers (Dolphins) ou/et des airs (système anti-missiles Hetz, missiles Jéricho, aviation…). La possibilité d’une paix n’est envisageable qu’à la condition qu’un tel processus de menace globale s’interrompe et que de tels démiurges et apprentis-sorciers soient rapidement ramenés à la raison, dans l’intérêt de la région et très au-delà d’elle, vers l’Europe du Sud et, même, les Etats-Unis. A moins que l'action préventive ne devienne vite la seule option lucide, face à la démission du monde...

 

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22 janvier 2010 5 22 /01 /janvier /2010 07:42

Le Grand Mufti de Syrie appelle les Musulmans à respecter le judaïsme


Par Sarah Drai pour Guysen International News - Mercredi 20 janvier 2010 à 21:58


http://www.guysen.com/article_


DR

Le Grand Mufti de Syrie, Ahmed Bader Hassoun, a déclaré, mardi 19 janvier, que l’Islam exigeait de ses fidèles qu’ils protègent le Judaïsme, selon la radio de l’armée. Depuis qu’il est en fonctions, le chef spirituel syrien a toujours tenu à prêcher pour le rapprochement entre les peuples. Défenseur du pacifisme, il est de ceux qui représentent une note d’espoir pour la paix au Proche-Orient.

 

S’adressant à une délégation d’universitaires américains en visite à Damas, le Cheikh Hassoun a rappelé que "si le prophète Mahomet m’avait demandé de qualifier soit les Chrétiens soit les Juifs d’hérétiques, j’aurais qualifié Mahomet lui même d’hérétique". 
 
Il a ajouté que l’Islam était une religion de paix, dénonçant ainsi ceux qui tuent au nom du jihad, la "guerre sainte" : "Si Mohammed m’avait ordonné de tuer des gens, je ne l’aurais pas reconnu comme prophète" a-t-il ajouté.
 
Quant aux guerres de religions, il considère qu’elles sont le fait des politiques qui s’infiltrent dans les systèmes de foi : "Moïse était-il d’Orient ou d’ascendance européenne ? Jésus était-il protestant ou catholique ? Mohamed était-il un sunnite ou un chiite ?..."
 
Pour lui, le conflit entre Israël et ses voisins arabes ne relèverait ainsi en rien d’une guerre islamiste contre le judaïsme. Il a également tenu à rappeler qu’il fut une époque où les Juifs vivaient en Syrie et étaient traités convenablement. Il a même confié que son propre grand-père partageait sa vie avec une femme juive : "Les Juifs ont vécu en Syrie pendant des années, et continuent de jouer un rôle dans la société syrienne"…
 
Il est exact que pendant des siècles, la communauté juive en Syrie était assez importante. Elle y jouissait, comme dans la plupart des pays arabes, d’un certain nombre de libertés. Cependant, aujourd’hui, on estime qu’il ne reste plus qu’une centaine de Juifs dans le pays. Et ces derniers sont souvent perçus comme des traîtres par la population locale en raison de leur sympathie pour l’Etat hébreu et des relations tendues entre Damas et Jérusalem.
 
Devant un auditoire composé d’Américains, il a ajouté : "Vous avez la nationalité américaine, tout comme j’ai la nationalité syrienne, mais nous sommes avant tout des frères sous l’égide de Dieu".
 
Ahmed Bader Hassoun est connu pour tenir ce genre de propos pacifistes et pour prôner la tolérance. L’an dernier déjà, il avait été la première personnalité invitée par le Parlement européen dans le cadre de l'Année Européenne du Dialogue interculturel. Dans son pays, il est considéré comme un défenseur du dialogue interreligieux.
 
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21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 20:39
Rester présents en Judée-Samarie
Par AP ET JPOST.FR
21.01.10






Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a tranché mercredi. Même après la conclusion d'un accord de paix avec les Palestiniens, il souhaite une présence israélienne en Judée-Samarie.

Le Premier ministre Binyamin Netanyahou fait pression contre un projet de loi du député Likoud Danny Danon.
Photo: AP , JPost

 


Il a souligné que les tirs de roquettes sur le territoire israélien, depuis les frontières du Liban et de la bande de Gaza, obligent Israël à se protéger. L'Etat hébreu doit être en mesure d'empêcher l'importation de telles armes dans un éventuel Etat palestinien en Judée-Samarie.

"Dans le cas d'un futur règlement avec les Palestiniens", l'accord "exigera une présence israélienne dans la partie Est d'un éventuel Etat palestinien", a-t-il dit sans autres précisions.

C'est la première fois que le Premier ministre formule une telle exigence. Le principal négociateur palestinien, Saëb Erakat, a aussitôt rejeté l'appel.

Les Palestiniens souhaitent créer un Etat indépendant en Judée-Samarie, dans la bande de Gaza et à Jérusalem-Est, sans présence israélienne, qu'elle soit militaire ou civile.

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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 09:11


Le solde très positif des résultats de la prévention et de la lutte anti-terroriste menée par l'Etat hébreu, notamment, depuis la construction de la barrière de sécurité adjointe aux checks-points, empêchant les terroristes palestiniens d'entrer dans les principaux centres humains d'Israël, a aussi eu, pour conséquence indirecte, une inflation des discours de haine contre l'Etat juif à travers le monde. C'est Amos Yadlin qui pose ce paradoxe, lors d'une récente présentation de ce bilan, pourtant, très favorable : plus le "fort" devient plus ou moins invulnérable aux tactiques asymétriques des mouvements terroristes, moins "légitimes" semblent apparaître ses répliques, lorsque la situation déborde, comme lors des campagnes intensives de tirs de qassams du Hamas, avant l'offensive "Plomb Durci". Celle-ci démontre, pourtant, son efficacité, par l'essaimage dans le temps, des tentatives de relance du conflit, essentiellement, par des éléments du Jihad international ou islamique, auxquels le Hamas a grand mal à imposer son leadership. L'incapacité de porter des coups sévères à Israël se transfère directement dans l'arène internationale et diplomatique, par refus de chercher des solutions, pour l'AP, ou l'utilisation de la "guerre juridique", avec l'aide de juges internationaux dont l'objectivité est sujette à caution...


0-01-2010

Les services de sécurité israéliens viennent de transmettre les chiffres pour l’année 2009 : aucun attentat suicide n'a été perpétré en Israël, et le nombre d'attentats et d'attaques en tout genre depuis la bande de Gaza et en Judée-Samarie a considérablement diminué en comparaison de l’année 2008.

Comme chaque année, les services de sécurité israéliens dressent leur bilan annuel. Et pour la première fois, le bilan 2009 est positif. Positif, parce que les attaques contre des civils ou des soldats israéliens, que ce soit en Judée-Samarie, ou depuis la Bande de Gaza, ont été moins nombreuses cette année qu'en 2008. Pour la première fois depuis dix ans, aucune attaque suicide n'a été perpétrée. En 2002, les Israéliens avaient connu 53 attaques suicide, puis 6 en 2006, et une attaque en 2008.

 

Explications

Plusieurs raisons expliquent cette baisse de la violence. Tout d’abord, la fameuse barrière de sécurité joue désormais un rôle dissuasif efficace. Depuis qu’elle a été prolongée, les terroristes palestiniens ne peuvent plus atteindre aisément les grandes agglomérations israéliennes, comme c’était le cas avant que les autorités israéliennes décident son édification. L'Opération "Plomb Durci" a également contribué à réduire considérablement les actes de terreur en Israël et surtout dans la région du Néguev occidental.

Les unités de Tsahal ont visé les infrastructures du Hamas dans la Bande de Gaza, détruisant des tonnes d’armes destinées à attaquer l’Etat juif. Cette opération aura surtout permis d'accroitre la pression sécuritaire sur le territoire gazaoui. Des livraisons illégales d’armes en provenance notamment d’Iran reconstituent un arsenal en grande partie détruit au cours de l’hiver dernier. Troisième explication : selon les services de sécurité israéliens, le réel effort entrepris par la police palestinienne a permis d’empêcher nombre d’attentats.

Un effort qui doit être encouragé, et poursuivi. Il y a deux semaines, la police palestinienne n’a pu empêcher des terroristes palestiniens de tuer par balles un père de famille israélien.

Par Matthias Inbar pour Guysen International News

 

 
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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 08:43
L'envoyé spécial américain pour le Proche-Orient, G. Mitchell, sera bientôt de tournée, qui se sont toutes avérées infructueuses à ce jour, malgré les gestes de Netanyahou, eux-mêmes, sans retour. Si ce ne sont de nouvelles demandes et pré-conditions de la part de Mahmoud Abbas, qui ne propose rien d'autre en échange. Cette situation de blocage, loin d'être le résultat d'un changement de gouvernement à Jérusalem, qui ferait ingérence dans les affaires électorales d'un pays souverain, est le résultat d'une stratégie concertée au sein de l'AP, appelée "modèle kosovar", suivi de très près à Ramallah, depuis février 2008, lorsque le Kosovo a proclamé son indépendance à l'égard de la Serbie, avec l'approbation des Etats-Unis et de l'Europe et au grand dam des Russes, en profitant pour déclencher une offensive en Abkhazie et Ossétie du Nord et s'adjoindre de nouveaux territoires sous contrôle. Bien qu'il n'y ait, juridiquement, aucun rapport entre les deux situations, ce que la Présidence suédoise de l'Union Européenne a rappelé à Fayyad, Abbas pense mordicus, que de "guerre lasse", la Communauté internationale finirait par reconnaître viables de tels processus unilatéraux, hors négociation. Et l'objectif du Fatah n'est pas tant de s'adjoindre les territoires dits de 1967, si l'on s'en tient à sa charte de 1988, mais bien de pousser le bouchon jusqu'aux frontières de 1947 (voir Dan Diker :  http://jcpa.org/JCPA/Templates/ShowPage.asp?DRIT=2&DBID=1&LNGID=1&TMID=111&FID=443&PID=0&IID=3271&TTL=The_Palestinians%27_Unilateral_%22Kosovo_Strategy%22:_Implications_for_the_PA_and_Israel .).  

Jérusalem-Est, sinon rien
Par HERB KEINON
20.01.10

 

 

http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1263147935396&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull

 

 

Abbas n'abandonne pas. L'Autorité palestinienne (AP) tente, encore une fois, de convaincre Israël de geler l'ensemble de ses constructions, à la fois dans les implantations et à Jérusalem-Est. Entre trois et six mois de suspension seraient nécessaires pour la reprise des pourparlers, précise l'AP. Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a toutefois peu de chances d'accéder à cette demande, selon plusieurs hauts responsables israéliens.

 


Mahmoud Abbas.
Photo: AP , JPost

 

 

Lors de sa venue, la semaine prochaine, l'envoyé spécial des Etats-Unis au Proche-Orient, George Mitchell, abordera sans doute cette question. Il rencontrera Netanyahou jeudi à Jérusalem. Mitchell est d'abord attendu au Liban, pour une visite de deux jours, en plus d'un passage à Ramallah.

L'appel au gel à Jérusalem-Est est interprété comme une tentative du chef de l'AP, Mahmoud Abbas, de reprendre les négociations "sans perdre la face". Depuis les encouragements israéliens à retourner à la table des négociations, Abbas a maintes fois répété son unique exigence : l'arrêt des constructions au-delà des lignes de 1967. Binyamin Netanyahou a déjà décrété un moratoire de dix mois dans les implantations. Considérant qu'il a fait suffisamment de gestes envers les Palestiniens, il n'aurait aucune intention de céder aux pressions de l'AP.

Futures concessions de l'Etat hébreu

De leur côté, les Etats-Unis poussent l'Autorité palestinienne à reprendre le processus de paix, depuis plusieurs mois. L'administration de Barack Obama tente également d'amener les pays arabes - notamment l'Egypte et l'Arabie Saoudite - à faire pression dans ce sens sur Mahmoud Abbas. En échange d'une relance des négociations, l'Etat hébreu devra sans doute franchir de nouvelles étapes à son tour. L'une d'entre elles consisterait à agrandir la zone A en Judée-Samarie - où les Palestiniens possèdent à la fois l'autorité civile et sécuritaire. Autres exemples : le retrait de plusieurs barrages routiers, la libération de prisonniers palestiniens, l'ouverture des points de passage de la bande de Gaza et la réouverture de la Maison de l'Orient à Jérusalem-Est.

Dimanche, le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, s'est ouvertement prononcé contre toute forme de nouvelle main tendue envers les Palestiniens. Israël a déjà offert "tout son arsenal de gestes de bonne volonté" et Jérusalem attend désormais des gestes en retour, a-t-il dit.

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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 00:02
Egypte/Hamas à couteaux tirés


Par KHALED ABU TOAMEH
19.01.10

Plusieurs délégations du Hamas se sont rendues au Caire ces deux derniers mois. Officiellement pour les négociations concernant l'échange de prisonniers avec Israël ou le processus de "réconciliation" avec le Fatah. Mais c'est un autre sujet qui irritait le mouvement islamique : que construisent les Egyptiens à la frontière entre la bande de Gaza et le Sinaï ? Au départ, Le Caire tente de calmer le jeu : "Ce ne sont que des travaux de maintenance."

Les partisans du Hamas manifestent contre le président égyptien Hosni Moubarak.
Photo: AP , JPost

La suspicion est montée d'un cran lorsque les Palestiniens vivant du côté égyptien de la frontière ont appris de la bouche des ouvriers qu'il s'agissait d'un mur souterrain en acier : "Ils ont reçu l'instruction de garder le secret sur le projet", prétend un représentant du Hamas dans la bande de Gaza. "Les autorités égyptiennes sont bien entendu préoccupées par la réaction de l'opinion publique arabe et musulmane. C'est pourquoi, elles voulaient construire le mur à l'abri des regards." Mais le Hamas a contre-attaqué. Objectif : mettre dans l'embarras les autorités égyptiennes.

"Guerre de fatwas", campagne médiatique...

Dans cette perspective, le mouvement islamique a réussi à mobiliser les grands médias du monde arabe. Le Hamas a ainsi organisé des visites pour les journalistes de la presse locale et étrangère afin qu'ils voient de leurs propres yeux les travaux de "maintenance" égyptiens. Al-Jazeera, la chaîne de télévision arabe la plus puissante du Moyen-Orient, très compréhensive à l'égard du Hamas, s'est donc donné pour mission de dépeindre les Egyptiens comme le pion d'une conspiration israélo-américaine pour "étrangler" les Palestiniens dans la bande de Gaza. La chaîne a diffusé de nombreux débats sur le mur souterrain controversé, offrant une tribune publique à presque tous les adversaires du régime égyptien du président Hosni Moubarak.

Le mur a profondément divisé les plus illustres spécialistes de l'islam engagés dans une "guerre de fatwas" pour et contre le projet
égyptien. Le Hamas en est convaincu : en faisant construire ce mur, Moubarak a une idée derrière la tête. Au-delà des pressions israélo-américaines, le président égyptien entend également punir le mouvement islamique pour ces positions "négatives" vis-à-vis du Fatah et dans le dossier du soldat israélien, Guilad Shalit.
Selon le Hamas, le mur ne répond à aucune justification légitime puisque le mouvement ne représente aucune menace pour la sécurité nationale égyptienne. Et de récuser catégoriquement les accusations de sabotage du régime : "C'est vrai, nous n'aimons pas Moubarak.

Mais notre ennemi est Israël et non pas l'Egypte ou un autre voisin arabe", explique un membre du Hamas à Gaza. Autre explication : l'Egypte veut le punir d'avoir tourné court ses tentatives de médiation avec le Fatah en octobre dernier. Le Hamas avait en effet annulé un accord à la dernière minute pour protester contre l'apathie de Mahmoud Abbas face au rapport Goldstone. Le boycott du Hamas aurait provoqué la colère de Moubarak qui espérait redorer son prestige dans le monde arabe.

Une opération Plomb durci à l'Egyptienne ?

Mais en réalité, les relations entre Le Caire et Gaza se sont lentement dégradées à travers le dossier Shalit. Depuis trois ans, l'Egypte a engagé un marathon pour aboutir à un accord entre Israël et le Hamas. Pourtant, l'année dernière, le mouvement islamique lui a planté un couteau dans le dos en choisissant de lui substituer la médiation allemande, aujourd'hui acteur central des négociations. Cette rebuffade a également provoqué l'ire de Moubarak ainsi que de son chef des Renseignements, Omar Suleiman, qui s'était personnellement impliqué dans le dossier. Encore une fois le régime de Moubarak voit s'éloigner la perspective d'apparaître comme le chef de file du monde arabe.

La campagne "anti-mur" des médias arabes, associée aux manifestations palestiniennes, ont sérieusement endommagé la réputation égyptienne dans les arcanes islamiques. L'Egypte et le Hamas sont aujourd'hui à coûteaux tirés. Gaza promet d'accroître la pression contre le "mur de la honte". Peut-être qu'un jour les autorités égyptiennes seront elles aussi obligées de lancer leur propre opération Plomb durci.

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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 23:47
19-01-2010

Le chef des renseignements militaires, Amos Yadlin, a déclaré mardi devant le comité parlementaire des Affaires étrangères et de la Défense, qu'"au cours des années, les différents entre la Syrie et la Turquie ont été résolus, et la Turquie n'a plus besoin, en ce qui la concerne, de la proximité d'Israël". Il a ajouté : "Dans le passé, ils avaient intérêt à assurer leur frontière avec la Syrie, et leurs relations avec Israël étaient solides…

Dans le passé la Turquie voulait se rapprocher de l'Occident, et être acceptée au sein de l'Oran". Il a conclu qu'"il y a toujours des intérêts stratégiques communs entre les deux pays, mais il ne s'agit plus de la proximité stratégique qui existait autrefois entre eux".

 

 

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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 21:43

Point de vue de Khaled Asmar - Beyrouth


Le Liban est dans une impasse, face à une nouvelle offensive de la Syrie
mardi 19 janvier 2010 - 19h31, par Khaled Asmar - Beyrouth
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Après avoir "normalisé" ses relations avec l’Europe, sous l’impulsion de la France notamment, la Syrie relance une offensive qui ne dit pas son nom sur le Liban. Elle a renoué avec ses anciennes méthodes en vue de bloquer la situation, avec les mêmes acteurs. S’estimant en position de force, Damas accentue aussi ses pressions sur Bagdad en vue de peser sur les prochaines élections législatives.


Le président du Parlement libanais, Nabih Berri, insiste sur la déconfessionnalisation politique, en dépit de l’opposition de la majorité des communautés libanaises. Bien que cette mesure figure dans les Accords de Taëf (1989), la classe politique libanaise refuse de l’appliquer avant le désarmement du Hezbollah et le démantèlement des milices libanaises et palestiniennes. Mais à juste titre, Berri relance aujourd’hui ce chantier pour faire diversion et passer au second plan le désarmement du Hezbollah. D’ailleurs, Naïm Qassem, le N°2 du parti de Dieu, vient d’affirmer que le Hezbollah ne désarmera jamais, même après la disparition de l’entité sioniste, objectif suprême du parti chiite devenu l’instrument de l’Iran dans la région. Ce sont d’ailleurs des miliciens du Hezbollah qui auraient assassiné l’expert nucléaire iranien Massoud Ali Mohammedi, la semaine dernière.


La manœuvre de Nabih Berri vise sans doute à imposer la « logique du nombre » qui devrait bénéficier à la communauté chiite qui serait la plus nombreuse au Liban, bien que le dernier recensement date de 1932 ! En effet, cette proposition intervient alors que le gouvernement peine à nommer les hauts fonctionnaires, sélectionnés sur des critères confessionnelles (moitié pour les chrétiens, moitié pour les musulmans). Tout échec des nominations, à défaut d’un consensus, menace de bloquer les institutions. Et pour ne rien arranger, le clan pro-syrien au sein du gouvernement réclame une réforme constitutionnelle par décret, afin de permettre aux citoyens de voter dès l’âge de 18 ans (actuellement, seuls les Libanais âgés de plus de 21 ans sont électeurs). La majorité accepte cette réforme à condition qu’elle permette aux Libanais de la diaspora de voter dans les représentations consulaires du Liban dans leur pays de résidence. La majorité tente ainsi de rééquilibrer les jeux puisque les chrétiens forment l’essentiel de la diaspora. L’opposition refuse.


L’offensive syrienne par libanais interposés ne se limite pas à cet aspect institutionnel. Damas vient en effet de ressortir de ses cartons le palestinien Abou Moussa, chef de Fatah-intifada, et de le propulser sur le paysage libanais. Abou Moussa avait servi la Syrie en 1983 pour affaiblir Yasser Arafat, diviser le Fatah et ruiner l’OLP. Depuis, il possède au Liban plusieurs camps, notamment dans la Bekaa, à proximité de la frontière avec la Syrie. Depuis plusieurs jours, il effectue une tournée au Pays du Cèdre, se rendant chez plusieurs hommes politiques affiliés à Damas. Depuis Saïda, la ville natale du Premier ministre Saad Hariri, Abou Moussa a réitéré son opposition au désarmement des Palestiniens dans et à l’extérieur des camps. Ce message s’adresse avant tout à Hariri, attendu cette semaine à Paris. Sur service commandé, Abou Moussa cherche à l’affaiblir, le paralyser voire le menacer, pour mieux le soumettre.


Il convient ici de rappeler que le Fatah Al-Islam était fondé dans les bureaux des services syriens par un ancien officier d’Abou Moussa, Chaker el-Abssi. L’histoire semble se répéter plus vite que les Libanais ne le croyaient. La déstabilisation du Liban commence, mais à travers des Libanais dont la loyauté pour la Syrie reste inébranlable, ainsi que grâce aux Palestiniens. Officiellement, le rôle de Damas doit rester invisible pour que Bachar Al-Assad puisse continuer de bénéficier de la générosité européenne (un don de 35 millions de dollars accordé par l’Union européenne à Damas la semaine dernière) et de consolider ses relations avec l’Arabie saoudite et la France. Ces « nouvelles amitiés » permettent à la Syrie de demander la suppression de la résolution 1559 du Conseil de sécurité (septembre 2004) et d’exiger l’annulation du Tribunal international, estime-t-on à Damas.


Notons aussi que le Hezbollah, le Hamas et les autres organisations palestiniennes qui sont basées en Syrie et qui détiennent des éléments armés au Liban ont récemment créé un commandement unifié, avec la contribution des Gardiens de la révolution iranienne. (Abou Moussa a déposé une gerbe et s’est incliné devant la tombe du chef militaire du Hezbollah, Imad Maghnieh, à la tête d’une délégation de son mouvement. Il a promis de continuer le combat, rappelant que « Maghnieh a humilié l’ennemi sioniste et défait le mythe de l’invincibilité de Tsahal ») Ce faisant, les Palestiniens bénéficient de la protection du Hezbollah dans la Bekaa et en contrepartie, le parti de Hassan Nasrallah et les Pasdaran exploitent les Palestiniens pour infiltrer les camps contrôlés par le Fatah et l’OLP dans le Sud du Liban, mais aussi pour infiltrer les pays arabes, l’Egypte et les monarchies du Golfe notamment. C’est dans ce cadre que les soupçons planent sur l’implication du Hezbollah et des Palestiniens dans l’attentat manqué contre l’ambassadeur israélien en Jordanie, la semaine dernière.


Parallèlement, la Syrie accentue ses pressions sur l’Irak. Lors d’une réunion tenue à Damas ce 19 janvier, le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Fayçal Al-Mokdad, a vivement dénoncé Bagdad, affirmant que le gouvernement ne verse pas assez de fonds pour financer les aides aux réfugiés irakiens établis en Syrie depuis la chute de Saddam Hussein en 2003. Al-Mokdad a exclu toute amélioration des relations avec le gouvernement de Nouri Al-Maliki. « Nous attendons le gouvernement issu des futures élections pour normaliser avec Bagdad », a-t-il précisé. Ce faisant, la Syrie ne cache pas ses tentatives d’ingérence en Irak, en pesant sur le scrutin législatif. Sans doute, cette offensive est liée à la décision irakienne d’exclure des prochaines élections les candidats issus du Baas. Ce qui priverait la Syrie d’un levier important sur la scène irakienne.


Ainsi, la Syrie croit bénéficier d’une perpétuelle impunité et poursuit son bellicisme au Liban et en Irak, sans hésiter à exploiter les malheurs des réfugiés et à utiliser les Irakiens et Palestiniens comme chair à canon.


Il convient de souligner, ici, que notre article sur le lobbying syrien à Paris a suscité de nombreuses réactions. Nous avons en effet reçu plusieurs courriers électroniques dénonçant l’absence d’objectivité de nos rédacteurs. A cet égard, nous précisons que plus nos analyses sont pertinentes, plus elles font réagir. Et c’est l’un de nos objectifs le plus recherché.

Khaled Asmar.

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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 08:48
La pomme de discorde peut-elle uniquement se centrer autour des prises de position ultra-islamo-nationalistes de l'AKP d'Erdogan et de quelques télécinéastes populistes et antisémites, sans affecter et contaminer progressivement toutes les relations économiques et stratégiques entre les deux pays?
Barak à Ankara : une "atmosphère très amicale"
Par YAAKOV KATZ ET AP
17.01.10



Le ministre de la Défense, Ehoud Barak, a rencontré les ministres des Affaires étrangères et de la Défense turcs, à Ankara dimanche. Il espérait notamment retisser des liens solides entre les deux pays, suite à la récente querelle diplomatique opposant le vice-ministre des Affaires étrangères Danny Ayalon à l'ambassadeur turc Oguz Celikkol.

Le ministre de la Défense, Ehoud Barak, rencontre le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu.
Photo: AP , JPost

Barak et le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davotoglu, se sont parlé pendant trois heures et demi dans une "atmosphère très amicale", selon un haut responsable israélien. Le ministre de la Défense a ensuite rencontré son homologue Vecdi Gonul. Les deux hommes devaient notamment annoncer la finalisation d'un accord de plusieurs millions de dollars longtemps retardé. Le contrat porte sur la livraison en Turquie de dix appareils aériens téléguidés.

"Ayalon dit encore n'importe quoi"

Barak est le premier fonctionnaire israélien à se rendre en Turquie depuis la querelle diplomatique de lundi. Cette querelle est la dernière d'une série de disputes entre les deux pays traditionnellement alliés, qui ont notamment bâti de forts liens militaires et économiques durant les quinze dernières années. Quelques heures avant le départ de Barak, Ayalon annonçait que Celikkol pourrait éventuellement être expulsé d'Israël si la télévision turque continuait de diaboliser l'armée israélienne. Les journaux turcs ont réagi avec véhémence au dernier commentaire du vice-ministre. "Ayalon dit encore n'importe quoi", ont publié les quotidiens The Daily Millivet et Yeni Safak dimanche.

A son arrivée à Ankara, Barak a été chaudement accueilli par un amiral turc à l'aéroport. Il s'est arrêté en premier lieu au mausolée du fondateur de la Turquie moderne et séculière, Moustafa Kemal Atatürk. Le ministre de la Défense a loué l'inspiration insufflée par Atatürk en faveur d'un Moyen-Orient "de paix et de sécurité".

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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 08:07
M. Abbas : "les Etats-Unis doivent déclarer la fin de la partie"


 Le président palestinien a estimé que si Israël refusait de geler entièrement les constructions en Judée-Samarie et à Jérusalem, les Etats-Unis devaient "déclarer la fin de la partie" et imposer une solution à tous les problèmes comme ceux des réfugiés ou des frontières.

http://www.guysen.com/news_
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  • : Le blog de Gad
  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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Magie de la langue hébraïque


A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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