Marc Brzustowski, pour http://lessakele.over-blog.fr et www.aschkel.info
(Suite)
2) Le modèle unilatéral du Kosovo
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Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a tranché mercredi. Même après la conclusion d'un accord de paix avec les Palestiniens, il souhaite une présence israélienne en Judée-Samarie.
Il a souligné que les tirs de roquettes sur le territoire israélien, depuis les frontières du Liban et de la bande de Gaza, obligent Israël à se protéger. L'Etat hébreu doit être en mesure d'empêcher l'importation de telles armes dans un éventuel Etat palestinien en Judée-Samarie.
"Dans le cas d'un futur règlement avec les Palestiniens", l'accord "exigera une présence israélienne dans la partie Est d'un éventuel Etat palestinien", a-t-il dit sans autres précisions.
C'est la première fois que le Premier ministre formule une telle exigence. Le principal négociateur palestinien, Saëb Erakat, a aussitôt rejeté l'appel.
Les Palestiniens souhaitent créer un Etat indépendant en Judée-Samarie, dans la bande de Gaza et à Jérusalem-Est, sans présence israélienne, qu'elle soit militaire ou civile.
Les services de sécurité israéliens viennent de transmettre les chiffres pour l’année 2009 : aucun attentat suicide n'a été perpétré en Israël, et le nombre d'attentats et d'attaques en tout genre depuis la bande de Gaza et en Judée-Samarie a considérablement diminué en comparaison de l’année 2008.
Comme chaque année, les services de sécurité israéliens dressent leur bilan annuel. Et pour la première fois, le bilan 2009 est positif. Positif, parce que les attaques contre des civils ou des soldats israéliens, que ce soit en Judée-Samarie, ou depuis la Bande de Gaza, ont été moins nombreuses cette année qu'en 2008. Pour la première fois depuis dix ans, aucune attaque suicide n'a été perpétrée. En 2002, les Israéliens avaient connu 53 attaques suicide, puis 6 en 2006, et une attaque en 2008.
Explications
Plusieurs raisons expliquent cette baisse de la violence. Tout d’abord, la fameuse barrière de sécurité joue désormais un rôle dissuasif efficace. Depuis qu’elle a été prolongée, les terroristes palestiniens ne peuvent plus atteindre aisément les grandes agglomérations israéliennes, comme c’était le cas avant que les autorités israéliennes décident son édification. L'Opération "Plomb Durci" a également contribué à réduire considérablement les actes de terreur en Israël et surtout dans la région du Néguev occidental.
Les unités de Tsahal ont visé les infrastructures du Hamas dans la Bande de Gaza, détruisant des tonnes d’armes destinées à attaquer l’Etat juif. Cette opération aura surtout permis d'accroitre la pression sécuritaire sur le territoire gazaoui. Des livraisons illégales d’armes en provenance notamment d’Iran reconstituent un arsenal en grande partie détruit au cours de l’hiver dernier. Troisième explication : selon les services de sécurité israéliens, le réel effort entrepris par la police palestinienne a permis d’empêcher nombre d’attentats.
Un effort qui doit être encouragé, et poursuivi. Il y a deux semaines, la police palestinienne n’a pu empêcher des terroristes palestiniens de tuer par balles un père de famille israélien.
Par Matthias Inbar pour Guysen International News
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1263147935396&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
Abbas n'abandonne pas. L'Autorité palestinienne (AP) tente, encore une fois, de convaincre Israël de geler l'ensemble de ses constructions, à la fois dans les implantations et à Jérusalem-Est. Entre trois et six mois de suspension seraient nécessaires pour la reprise des pourparlers, précise l'AP. Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a toutefois peu de chances d'accéder à cette demande, selon plusieurs hauts responsables israéliens.
Lors de sa venue, la semaine prochaine, l'envoyé spécial des Etats-Unis au Proche-Orient, George Mitchell, abordera sans doute cette question. Il rencontrera Netanyahou jeudi à Jérusalem. Mitchell est d'abord attendu au Liban, pour une visite de deux jours, en plus d'un passage à Ramallah.
L'appel au gel à Jérusalem-Est est interprété comme une tentative du chef de l'AP, Mahmoud Abbas, de reprendre les négociations "sans perdre la face". Depuis les encouragements israéliens à retourner à la table des négociations, Abbas a maintes fois répété son unique exigence : l'arrêt des constructions au-delà des lignes de 1967. Binyamin Netanyahou a déjà décrété un moratoire de dix mois dans les implantations. Considérant qu'il a fait suffisamment de gestes envers les Palestiniens, il n'aurait aucune intention de céder aux pressions de l'AP.
Futures concessions de l'Etat hébreu
De leur côté, les Etats-Unis poussent l'Autorité palestinienne à reprendre le processus de paix, depuis plusieurs mois. L'administration de Barack Obama tente également d'amener les pays arabes - notamment l'Egypte et l'Arabie Saoudite - à faire pression dans ce sens sur Mahmoud Abbas. En échange d'une relance des négociations, l'Etat hébreu devra sans doute franchir de nouvelles étapes à son tour. L'une d'entre elles consisterait à agrandir la zone A en Judée-Samarie - où les Palestiniens possèdent à la fois l'autorité civile et sécuritaire. Autres exemples : le retrait de plusieurs barrages routiers, la libération de prisonniers palestiniens, l'ouverture des points de passage de la bande de Gaza et la réouverture de la Maison de l'Orient à Jérusalem-Est.
Dimanche, le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, s'est ouvertement prononcé contre toute forme de nouvelle main tendue envers les Palestiniens. Israël a déjà offert "tout son arsenal de gestes de bonne volonté" et Jérusalem attend désormais des gestes en retour, a-t-il dit.
Plusieurs délégations du Hamas se sont rendues au Caire ces deux derniers mois. Officiellement pour les négociations concernant l'échange de prisonniers avec Israël ou le processus de "réconciliation" avec le Fatah. Mais c'est un autre sujet qui irritait le mouvement islamique : que construisent les Egyptiens à la frontière entre la bande de Gaza et le Sinaï ? Au départ, Le Caire tente de calmer le jeu : "Ce ne sont que des travaux de maintenance."
Les partisans du Hamas manifestent contre le président égyptien Hosni Moubarak.
Photo: AP , JPost
La suspicion est montée d'un cran lorsque les Palestiniens vivant du côté égyptien de la frontière ont appris de la bouche des ouvriers qu'il s'agissait d'un mur souterrain en acier : "Ils ont reçu l'instruction de garder le secret sur le projet", prétend un représentant du Hamas dans la bande de Gaza. "Les autorités égyptiennes sont bien entendu préoccupées par la réaction de l'opinion publique arabe et musulmane. C'est pourquoi, elles voulaient construire le mur à l'abri des regards." Mais le Hamas a contre-attaqué. Objectif : mettre dans l'embarras les autorités égyptiennes.
"Guerre de fatwas", campagne médiatique...
Dans cette perspective, le mouvement islamique a réussi à mobiliser les grands médias du monde arabe. Le Hamas a ainsi organisé des visites pour les journalistes de la presse locale et étrangère afin qu'ils voient de leurs propres yeux les travaux de "maintenance" égyptiens. Al-Jazeera, la chaîne de télévision arabe la plus puissante du Moyen-Orient, très compréhensive à l'égard du Hamas, s'est donc donné pour mission de dépeindre les Egyptiens comme le pion d'une conspiration israélo-américaine pour "étrangler" les Palestiniens dans la bande de Gaza. La chaîne a diffusé de nombreux débats sur le mur souterrain controversé, offrant une tribune publique à presque tous les adversaires du régime égyptien du président Hosni Moubarak.
Le mur a profondément divisé les plus illustres spécialistes de l'islam engagés dans une "guerre de fatwas" pour et contre le projet
égyptien. Le Hamas en est convaincu : en faisant construire ce mur, Moubarak a une idée derrière la tête. Au-delà des pressions israélo-américaines, le président égyptien entend également punir le mouvement islamique pour ces positions "négatives" vis-à-vis du Fatah et dans le dossier du soldat israélien, Guilad Shalit.
Selon le Hamas, le mur ne répond à aucune justification légitime puisque le mouvement ne représente aucune menace pour la sécurité nationale égyptienne. Et de récuser catégoriquement les accusations de sabotage du régime : "C'est vrai, nous n'aimons pas Moubarak.
Mais notre ennemi est Israël et non pas l'Egypte ou un autre voisin arabe", explique un membre du Hamas à Gaza. Autre explication : l'Egypte veut le punir d'avoir tourné court ses tentatives de médiation avec le Fatah en octobre dernier. Le Hamas avait en effet annulé un accord à la dernière minute pour protester contre l'apathie de Mahmoud Abbas face au rapport Goldstone. Le boycott du Hamas aurait provoqué la colère de Moubarak qui espérait redorer son prestige dans le monde arabe.
Une opération Plomb durci à l'Egyptienne ?
Mais en réalité, les relations entre Le Caire et Gaza se sont lentement dégradées à travers le dossier Shalit. Depuis trois ans, l'Egypte a engagé un marathon pour aboutir à un accord entre Israël et le Hamas. Pourtant, l'année dernière, le mouvement islamique lui a planté un couteau dans le dos en choisissant de lui substituer la médiation allemande, aujourd'hui acteur central des négociations. Cette rebuffade a également provoqué l'ire de Moubarak ainsi que de son chef des Renseignements, Omar Suleiman, qui s'était personnellement impliqué dans le dossier. Encore une fois le régime de Moubarak voit s'éloigner la perspective d'apparaître comme le chef de file du monde arabe.
La campagne "anti-mur" des médias arabes, associée aux manifestations palestiniennes, ont sérieusement endommagé la réputation égyptienne dans les arcanes islamiques. L'Egypte et le Hamas sont aujourd'hui à coûteaux tirés. Gaza promet d'accroître la pression contre le "mur de la honte". Peut-être qu'un jour les autorités égyptiennes seront elles aussi obligées de lancer leur propre opération Plomb durci.
19-01-2010 | |
Le chef des renseignements militaires, Amos Yadlin, a déclaré mardi devant le comité parlementaire des Affaires étrangères et de la Défense, qu'"au cours des années, les différents entre la Syrie et la Turquie ont été résolus, et la Turquie n'a plus besoin, en ce qui la concerne, de la proximité d'Israël". Il a ajouté : "Dans le passé, ils avaient intérêt à assurer leur frontière avec la Syrie, et leurs relations avec Israël étaient solides… Dans le passé la Turquie voulait se rapprocher de l'Occident, et être acceptée au sein de l'Oran". Il a conclu qu'"il y a toujours des intérêts stratégiques communs entre les deux pays, mais il ne s'agit plus de la proximité stratégique qui existait autrefois entre eux".
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Point de vue de Khaled Asmar - Beyrouth
Après avoir "normalisé" ses relations avec l’Europe, sous l’impulsion de la France notamment, la Syrie relance une offensive qui ne dit pas son nom sur le Liban. Elle a renoué avec ses anciennes méthodes en vue de bloquer la situation, avec les mêmes acteurs. S’estimant en position de force, Damas accentue aussi ses pressions sur Bagdad en vue de peser sur les prochaines élections législatives.
Le président du Parlement libanais, Nabih Berri, insiste sur la déconfessionnalisation politique, en dépit de l’opposition de la majorité des communautés libanaises. Bien que cette mesure figure dans les Accords de Taëf (1989), la classe politique libanaise refuse de l’appliquer avant le désarmement du Hezbollah et le démantèlement des milices libanaises et palestiniennes. Mais à juste titre, Berri relance aujourd’hui ce chantier pour faire diversion et passer au second plan le désarmement du Hezbollah. D’ailleurs, Naïm Qassem, le N°2 du parti de Dieu, vient d’affirmer que le Hezbollah ne désarmera jamais, même après la disparition de l’entité sioniste, objectif suprême du parti chiite devenu l’instrument de l’Iran dans la région. Ce sont d’ailleurs des miliciens du Hezbollah qui auraient assassiné l’expert nucléaire iranien Massoud Ali Mohammedi, la semaine dernière.
La manœuvre de Nabih Berri vise sans doute à imposer la « logique du nombre » qui devrait bénéficier à la communauté chiite qui serait la plus nombreuse au Liban, bien que le dernier recensement date de 1932 ! En effet, cette proposition intervient alors que le gouvernement peine à nommer les hauts fonctionnaires, sélectionnés sur des critères confessionnelles (moitié pour les chrétiens, moitié pour les musulmans). Tout échec des nominations, à défaut d’un consensus, menace de bloquer les institutions. Et pour ne rien arranger, le clan pro-syrien au sein du gouvernement réclame une réforme constitutionnelle par décret, afin de permettre aux citoyens de voter dès l’âge de 18 ans (actuellement, seuls les Libanais âgés de plus de 21 ans sont électeurs). La majorité accepte cette réforme à condition qu’elle permette aux Libanais de la diaspora de voter dans les représentations consulaires du Liban dans leur pays de résidence. La majorité tente ainsi de rééquilibrer les jeux puisque les chrétiens forment l’essentiel de la diaspora. L’opposition refuse.
L’offensive syrienne par libanais interposés ne se limite pas à cet aspect institutionnel. Damas vient en effet de ressortir de ses cartons le palestinien Abou Moussa, chef de Fatah-intifada, et de le propulser sur le paysage libanais. Abou Moussa avait servi la Syrie en 1983 pour affaiblir Yasser Arafat, diviser le Fatah et ruiner l’OLP. Depuis, il possède au Liban plusieurs camps, notamment dans la Bekaa, à proximité de la frontière avec la Syrie. Depuis plusieurs jours, il effectue une tournée au Pays du Cèdre, se rendant chez plusieurs hommes politiques affiliés à Damas. Depuis Saïda, la ville natale du Premier ministre Saad Hariri, Abou Moussa a réitéré son opposition au désarmement des Palestiniens dans et à l’extérieur des camps. Ce message s’adresse avant tout à Hariri, attendu cette semaine à Paris. Sur service commandé, Abou Moussa cherche à l’affaiblir, le paralyser voire le menacer, pour mieux le soumettre.
Il convient ici de rappeler que le Fatah Al-Islam était fondé dans les bureaux des services syriens par un ancien officier d’Abou Moussa, Chaker el-Abssi. L’histoire semble se répéter plus vite que les Libanais ne le croyaient. La déstabilisation du Liban commence, mais à travers des Libanais dont la loyauté pour la Syrie reste inébranlable, ainsi que grâce aux Palestiniens. Officiellement, le rôle de Damas doit rester invisible pour que Bachar Al-Assad puisse continuer de bénéficier de la générosité européenne (un don de 35 millions de dollars accordé par l’Union européenne à Damas la semaine dernière) et de consolider ses relations avec l’Arabie saoudite et la France. Ces « nouvelles amitiés » permettent à la Syrie de demander la suppression de la résolution 1559 du Conseil de sécurité (septembre 2004) et d’exiger l’annulation du Tribunal international, estime-t-on à Damas.
Notons aussi que le Hezbollah, le Hamas et les autres organisations palestiniennes qui sont basées en Syrie et qui détiennent des éléments armés au Liban ont récemment créé un commandement unifié, avec la contribution des Gardiens de la révolution iranienne. (Abou Moussa a déposé une gerbe et s’est incliné devant la tombe du chef militaire du Hezbollah, Imad Maghnieh, à la tête d’une délégation de son mouvement. Il a promis de continuer le combat, rappelant que « Maghnieh a humilié l’ennemi sioniste et défait le mythe de l’invincibilité de Tsahal ») Ce faisant, les Palestiniens bénéficient de la protection du Hezbollah dans la Bekaa et en contrepartie, le parti de Hassan Nasrallah et les Pasdaran exploitent les Palestiniens pour infiltrer les camps contrôlés par le Fatah et l’OLP dans le Sud du Liban, mais aussi pour infiltrer les pays arabes, l’Egypte et les monarchies du Golfe notamment. C’est dans ce cadre que les soupçons planent sur l’implication du Hezbollah et des Palestiniens dans l’attentat manqué contre l’ambassadeur israélien en Jordanie, la semaine dernière.
Parallèlement, la Syrie accentue ses pressions sur l’Irak. Lors d’une réunion tenue à Damas ce 19 janvier, le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Fayçal Al-Mokdad, a vivement dénoncé Bagdad, affirmant que le gouvernement ne verse pas assez de fonds pour financer les aides aux réfugiés irakiens établis en Syrie depuis la chute de Saddam Hussein en 2003. Al-Mokdad a exclu toute amélioration des relations avec le gouvernement de Nouri Al-Maliki. « Nous attendons le gouvernement issu des futures élections pour normaliser avec Bagdad », a-t-il précisé. Ce faisant, la Syrie ne cache pas ses tentatives d’ingérence en Irak, en pesant sur le scrutin législatif. Sans doute, cette offensive est liée à la décision irakienne d’exclure des prochaines élections les candidats issus du Baas. Ce qui priverait la Syrie d’un levier important sur la scène irakienne.
Ainsi, la Syrie croit bénéficier d’une perpétuelle impunité et poursuit son bellicisme au Liban et en Irak, sans hésiter à exploiter les malheurs des réfugiés et à utiliser les Irakiens et Palestiniens comme chair à canon.
Il convient de souligner, ici, que notre article sur le lobbying syrien à Paris a suscité de nombreuses réactions. Nous avons en effet reçu plusieurs courriers électroniques dénonçant l’absence d’objectivité de nos rédacteurs. A cet égard, nous précisons que plus nos analyses sont pertinentes, plus elles font réagir. Et c’est l’un de nos objectifs le plus recherché.
Khaled Asmar.
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Le ministre de la Défense, Ehoud Barak, a rencontré les ministres des Affaires étrangères et de la Défense turcs, à Ankara dimanche. Il espérait notamment retisser des liens solides entre les deux pays, suite à la récente querelle diplomatique opposant le vice-ministre des Affaires étrangères Danny Ayalon à l'ambassadeur turc Oguz Celikkol.
Barak et le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davotoglu, se sont parlé pendant trois heures et demi dans une "atmosphère très amicale", selon un haut responsable israélien. Le ministre de la Défense a ensuite rencontré son homologue Vecdi Gonul. Les deux hommes devaient notamment annoncer la finalisation d'un accord de plusieurs millions de dollars longtemps retardé. Le contrat porte sur la livraison en Turquie de dix appareils aériens téléguidés.
"Ayalon dit encore n'importe quoi"
Barak est le premier fonctionnaire israélien à se rendre en Turquie depuis la querelle diplomatique de lundi. Cette querelle est la dernière d'une série de disputes entre les deux pays traditionnellement alliés, qui ont notamment bâti de forts liens militaires et économiques durant les quinze dernières années. Quelques heures avant le départ de Barak, Ayalon annonçait que Celikkol pourrait éventuellement être expulsé d'Israël si la télévision turque continuait de diaboliser l'armée israélienne. Les journaux turcs ont réagi avec véhémence au dernier commentaire du vice-ministre. "Ayalon dit encore n'importe quoi", ont publié les quotidiens The Daily Millivet et Yeni Safak dimanche.
A son arrivée à Ankara, Barak a été chaudement accueilli par un amiral turc à l'aéroport. Il s'est arrêté en premier lieu au mausolée du fondateur de la Turquie moderne et séculière, Moustafa Kemal Atatürk. Le ministre de la Défense a loué l'inspiration insufflée par Atatürk en faveur d'un Moyen-Orient "de paix et de sécurité".
LIRE AUSSI :
A tous nos chers lecteurs.
Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?
Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.
En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.
L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.
Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.
La majorité d'entre elle sont trilitères.
Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.
Celle qui nous est demandée chaque jour.
La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.
De cette racine découlent plusieurs mots
Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser
Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges
Sé'hli > intelligent, mental, spirituel
Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre
Si'hloute > appréhension et compréhension
Haskala > Instruction, culture, éducation
Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser
Heschkel > moralité
Si'htanout > rationalisme
Si'hloul > Amélioration, perfectionnement
Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.
Aschkel pour Lessakel.