Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 07:51

 

 

 

Le point de vue de Khaled Asmar - Beyrouth


Iran-Syrie-Turquie-Hezbollah-Gaza : Israël peut redouter la dangereuse surenchère. Conduira-t-elle à la guerre ?


L’Iran menace d’escorter des navires humanitaires vers Gaza

lundi 7 juin 2010 - 10h47, par Khaled Asmar - Beyrouth

Logo MédiArabe.Info

Selon "Radio-Orient", l’armée israélienne a abattu, la nuit dernière, quatre palestiniens au large de Gaza, en bombardant leur embarcation. "Ils étaient en tenue de plongée", selon Tel-Aviv qui en conclut que "ces activistes préparaient un attentat par la mer". Pendant ce temps, l’Iran et le Hezbollah s’apprêtent à envoyer d’autres navires "humanitaires" pour briser le blocus.

Les quatre tués seraient des activistes des Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, le bras armé du Fatah. Pour les Palestiniens, les activistes participaient à des exercices au large. Mais Israël affirme qu’ils cherchaient à rejoindre ses côtes pour y commettre des attentats.

Par ailleurs, le blocus de Gaza semble très lucratif pour l’Iran, la Syrie et avec eux le Hezbollah. En effet, Hassan Nasrallah, le secrétaire général du parti chiite libanais qui constitue le bras armé des Gardiens de la Révolution au Liban, a salué la Turquie dans un discours télévisé (le 4 juin à l’occasion de la commémoration de la mort de l’ayatollah Khomeïny). Mais ne voulant pas laisser Ankara exploiter la situation à Gaza et tirer des profits politiques, Nasrallah a estimé que « la nécessité, aujourd’hui, est d’organiser encore plus de flottilles de liberté, une deuxième et une troisième et une quatrième. Plus des flottilles seront organisées, les stratèges israéliens finiront par échouer », a-t-il affirmé. D’ores et déjà, un navire affrété au Liban par des « intellectuels de gauche et des journalistes », devra quitter le Pays du Cèdre ces prochaines heures pour tenter de rejoindre Gaza. De son côté, le Croissant rouge iranien affirme ce matin que deux navires chargés d’aides humanitaires devront appareiller vers Gaza, à la fin de cette semaine.

Mais le plus dangereux dans cette surenchère humanitaire est le risque de dérapage. Des sources iraniennes citées par « Radio-Orient », affirment en effet que « le Guide de la République islamique d’Iran, l’ayatollah Ali Khameneï, a suggéré que les navires soient escortés par des bâtiments des Gardiens de la Révolution et de la marine iranienne pour les protéger contre une éventuelle attaque israélienne ». « Le Hamas vient de rejeter cette option iranienne », selon la télévision « Al Arabiya », les observateurs redoutent une escalade militaire conduisant à un embrasement régional, et affirment que l’Iran pourrait s’en réjouir, car cette perspective détournerait l’attention vers Gaza et la Méditerranée, et soulagerait l’Iran des pressions internationales et des sanctions que les Etats-Unis cherchent à lui imposer dans le cadre du bras de fer nucléaire.


Pendant ce temps, le président syrien Bachar Al-Assad se rend aujourd’hui en Turquie pour apporter son soutien à Ankara, féliciter ses dirigeants pour avoir tenu tête à l’Etat hébreu, et pour présenter ses condoléances après la mort de neuf militants turcs au large de Gaza.


Cet activisme syro-irano-turco-hezbollahi met la région au bord de l’implosion. Tous les ingrédients sont en effet réunis. L’Iran cherche à gagner du temps pour, d’une part, continuer à réprimer l’opposition réformiste qui s’apprête à célébrer, à sa façon, l’anniversaire de l’élection frauduleuse de Mahmoud Ahmadinedjad, et pour accélérer son enrichissement d’uranium. A cet égard, plusieurs sources occidentales affirment que « Téhéran détient désormais une quantité suffisante d’uranium enrichi pour fabriquer deux bombes ». La Syrie cherche également à déstabiliser la région pour échapper au Tribunal international qui doit juger les assassins de Rafic Hariri et d’une vingtaine d’autres responsables libanais. A cet effet, la Syrie a soutenu l’idée de la création d’un Tribunal international pour juger le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, et son ministre de la Défense, Ehud Barak. Ce faisant, le régime de Damas entend mettre à pied d’égalité deux tribunaux internationaux et monnayer son immunité contre celle des dirigeants israéliens, au détriment des peuples libanais et palestinien. Quant au Hezbollah, qui serait impliqué dans les assassinats politiques au Liban, il pourrait également tirer des bénéfices de toute nouvelle guerre.


Une nouvelle fois, Gaza et les Palestiniens seront sacrifiés. C’est sans doute l’inconvénient majeur des manifestations organisées en Occident en faveur de Gaza et qui poussent les Gazaouis à la radicalisation, au grand bénéfice de l’Iran et de la Syrie.


Khaled Asmar

© Nos informations, analyses et articles sont à la disposition des lecteurs. Pour toute utilisation, merci de toujours mentionner la source« MediArabe.info »

 

Partager cet article
Repost0
8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 07:24

 

 

Le point de vue de Khaled Asmar - Beyrouth


Iran-Syrie-Turquie-Hezbollah-Gaza : Israël peut redouter la dangereuse surenchère. Conduira-t-elle à la guerre ?


L’Iran menace d’escorter des navires humanitaires vers Gaza

lundi 7 juin 2010 - 10h47, par Khaled Asmar - Beyrouth

Logo MédiArabe.Info

Selon "Radio-Orient", l’armée israélienne a abattu, la nuit dernière, quatre palestiniens au large de Gaza, en bombardant leur embarcation. "Ils étaient en tenue de plongée", selon Tel-Aviv qui en conclut que "ces activistes préparaient un attentat par la mer". Pendant ce temps, l’Iran et le Hezbollah s’apprêtent à envoyer d’autres navires "humanitaires" pour briser le blocus.

Les quatre tués seraient des activistes des Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, le bras armé du Fatah. Pour les Palestiniens, les activistes participaient à des exercices au large. Mais Israël affirme qu’ils cherchaient à rejoindre ses côtes pour y commettre des attentats.

Par ailleurs, le blocus de Gaza semble très lucratif pour l’Iran, la Syrie et avec eux le Hezbollah. En effet, Hassan Nasrallah, le secrétaire général du parti chiite libanais qui constitue le bras armé des Gardiens de la Révolution au Liban, a salué la Turquie dans un discours télévisé (le 4 juin à l’occasion de la commémoration de la mort de l’ayatollah Khomeïny). Mais ne voulant pas laisser Ankara exploiter la situation à Gaza et tirer des profits politiques, Nasrallah a estimé que « la nécessité, aujourd’hui, est d’organiser encore plus de flottilles de liberté, une deuxième et une troisième et une quatrième. Plus des flottilles seront organisées, les stratèges israéliens finiront par échouer », a-t-il affirmé. D’ores et déjà, un navire affrété au Liban par des « intellectuels de gauche et des journalistes », devra quitter le Pays du Cèdre ces prochaines heures pour tenter de rejoindre Gaza. De son côté, le Croissant rouge iranien affirme ce matin que deux navires chargés d’aides humanitaires devront appareiller vers Gaza, à la fin de cette semaine.

Mais le plus dangereux dans cette surenchère humanitaire est le risque de dérapage. Des sources iraniennes citées par « Radio-Orient », affirment en effet que « le Guide de la République islamique d’Iran, l’ayatollah Ali Khameneï, a suggéré que les navires soient escortés par des bâtiments des Gardiens de la Révolution et de la marine iranienne pour les protéger contre une éventuelle attaque israélienne ». « Le Hamas vient de rejeter cette option iranienne », selon la télévision « Al Arabiya », les observateurs redoutent une escalade militaire conduisant à un embrasement régional, et affirment que l’Iran pourrait s’en réjouir, car cette perspective détournerait l’attention vers Gaza et la Méditerranée, et soulagerait l’Iran des pressions internationales et des sanctions que les Etats-Unis cherchent à lui imposer dans le cadre du bras de fer nucléaire.


Pendant ce temps, le président syrien Bachar Al-Assad se rend aujourd’hui en Turquie pour apporter son soutien à Ankara, féliciter ses dirigeants pour avoir tenu tête à l’Etat hébreu, et pour présenter ses condoléances après la mort de neuf militants turcs au large de Gaza.


Cet activisme syro-irano-turco-hezbollahi met la région au bord de l’implosion. Tous les ingrédients sont en effet réunis. L’Iran cherche à gagner du temps pour, d’une part, continuer à réprimer l’opposition réformiste qui s’apprête à célébrer, à sa façon, l’anniversaire de l’élection frauduleuse de Mahmoud Ahmadinedjad, et pour accélérer son enrichissement d’uranium. A cet égard, plusieurs sources occidentales affirment que « Téhéran détient désormais une quantité suffisante d’uranium enrichi pour fabriquer deux bombes ». La Syrie cherche également à déstabiliser la région pour échapper au Tribunal international qui doit juger les assassins de Rafic Hariri et d’une vingtaine d’autres responsables libanais. A cet effet, la Syrie a soutenu l’idée de la création d’un Tribunal international pour juger le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, et son ministre de la Défense, Ehud Barak. Ce faisant, le régime de Damas entend mettre à pied d’égalité deux tribunaux internationaux et monnayer son immunité contre celle des dirigeants israéliens, au détriment des peuples libanais et palestinien. Quant au Hezbollah, qui serait impliqué dans les assassinats politiques au Liban, il pourrait également tirer des bénéfices de toute nouvelle guerre.


Une nouvelle fois, Gaza et les Palestiniens seront sacrifiés. C’est sans doute l’inconvénient majeur des manifestations organisées en Occident en faveur de Gaza et qui poussent les Gazaouis à la radicalisation, au grand bénéfice de l’Iran et de la Syrie.


Khaled Asmar

© Nos informations, analyses et articles sont à la disposition des lecteurs. Pour toute utilisation, merci de toujours mentionner la source« MediArabe.info »

Partager cet article
Repost0
7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 08:44

(D'après une dépêche d'YNET)

Une cellule palestinienne portant des combinaisons de plongée et des armes, tentant de s'infiltrer par la mer a été repérée par les forces navales israéliennes de l'unité Snapir (Snapir unit), ce matin, dans les eaux de Nahal Aza. 4 des membres de ce groupe ont été tués, 1 cinquième est porté disparu. Peu de temps après, l'armée de l'air a fait feu sur une autre cellule préparant un tir de roquettes depuis le nord de Gaza, le servant de cette pièce aurait été modérément blessé.

Le porte-parole des Brigades Martyrs d'al Aqsa, Abu Al-Walid Jaabri, prétend que ces hommes ne faisaient que s'entraîner et ne planifiaient aucune attaque réelle.  Selon les estimations israéliennes, ce commando se préparait à attaquer par voie maritime depuis un certain temps déjà. L'armée aagit selon des informations précises de la mise en route de l'opération. Les cellules terroristes trouvent, en effet, qu'il est de plus en plus risqué et difficile d'entreprendre des attaques depuis la barrière de sécurité, et investissent leur énergie dans des plans de rechange créatifs pour survenir directement dans les zones résidentielles israéliennes.

L'actuelle couverture médiatique à propos des navires supposés "humanitaires" est une fenêtre d'opportunité particulièrement favorable pour revendiquer un attentat vengeur sur la population civile. 

 

L'unité Snapir a été mise sur le qui-vive depuis l'affaire des 5 barils d' explosifs   dérivant le long des côtes israéliennes, qui ont été retrouvés sur les abords d'Ashkelon, Ashdod, mais également jusqu'au large des plages de Tel Aviv et de Netanya.

 

Gad.

Partager cet article
Repost0
3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 23:19

 

 

 

recadrages.jpg 

 

 

 

Turquie-Israël : ça va mal finir.

Par Jacques Sayag

pour Aschkel.info et Lessakele

 

 

Les claques turques à Israël n’en finissent pas de pleuvoir.

Et si le ministre des Affaires étrangères d’Ankara Ahmet Davutoglu ponctue ses insultes par un rappel que “la sécurité des diplomates et touristes israéliens, comme celle des Juifs turcs est l’honneur de notre nation”, ce n’est que pour retenir l’Etat hébreu par le col afin qu’il continue de résister, encore un peu, et sans vaciller, à ses coups de massue successifs.

 

Israël reste stoïque, certes, et ne cède pas aux violentes provocations turques...un peu comme pour nous laisser penser qu’il y a anguille sous roche, et que tout ne va pas aussi mal qu’il y paraît entre les deux alliés stratégiques de....naguère.

 

Ou bien, c’est qu’Israël s’attend à recevoir la claque de trop avant de répliquer.

 

Penser qu’Erdogan ne pourrait pas se permettre de franchir la ligne rouge à cause des prétentions européennes de son pays, ou de son rôle au sein de l’OTAN, c’est ne strictement rien comprendre à ce qui se déroule sous nos yeux depuis quelques mois.

 

Le turc ne veut pas d’Europe : il a choisi, c’est évident, de se désoccidentaliser au plus vite. Se tournant vers le monde arabo-islamique en se faisant le chantre de la cause des radicaux palestiniens avec autant de démagogie, il parie sur une position bien plus alléchante que celle qu’il pouvait espérer en glissant davantage vers l’Ouest.

 

Dans l’OTAN, Reccep Erdogan sait qu’il peut jouer les trouble-fête quand il veut. L’accord stupide sur le nucléaire iranien et son opposition systématique à toutes nouvelles sanctions contre le régime des Ayatollahs est un message clair à l’Occident tout entier, et pas seulement aux Américains. Il dit en substance qu’il ne faut pas compter sur les ottomans pour juguler la folie des grandeurs perse car il n’y va de l’intérêt ni des uns ni de l’autre pour l’instant.

 

Il devient donc patent qu’un tel jeu n’offre pratiquement aucune possibilité d’entente avec Israël. Au contraire : je persiste à croire que la Turquie de l’AKP cherche le conflit.

 

D’abord pour finir de museler les quelques militaires locaux qui s’opposent à la perspective islamique de leur gouvernement, et ensuite pour prendre le pas sur la Syrie et devenir le maître d’oeuvre incontournable de l’avenir de la région. Où les turcs ne manquent pas de ressources, si l’on peut s’exprimer ainsi.

 

La flottille n’est qu’un épiphénomène  magistralement orchestré, et je ne comprends pas que les stratèges israéliens, sachant qui sont les membres de l’IHH qui naviguaient vers eux, n’aient pas réagi différemment à la provocation. Avant même le départ du Mavi Marmara des côtes cypriotes, par exemple. Un sabotage n’est pas plus un casus belli qu’une autorisation d’embarquer délivrée aux suppôts d’Al-Qaïda en Turquie.

 

Cessons de nous cacher la réalité : le bras de fer a commencé, et c’est à celui, d’Israël ou de la Turquie, qui le perdra, qu’il reviendra de subir le Moyen-Orient de l’autre.

 

Dans ce contexte, il n’est pas très productif de continuer à finasser. Bien entendu, il ne faut pas perdre de vue que, jusque là, l’amitié turque présentait plus d’avantages que d’inconvénients et qu’en la perdant ce ne sont pas les avantages qui restent. Soit, mais sera-t-il stratégiquement supportable, dans un futur très proche, de servir de marchepied à un poids aussi lourd ? A un poids qui ne cherche qu’à écraser.

 

Il n’est pas utile d’entrer ici dans certains détails, mais Israël a aussi beaucoup d’atouts dans son jeu. Plus qu’on ne le croit. Il n’est donc pas dit qu’en poussant le bouchon encore plus loin, Erdogan soit indéfiniment à l’abri d’une réaction brutale de l’Etat Juif.

 

Gesticuler autant et s’agiter effrontément sous ses nouveaux clients, n’est pas forcément une marque d’idiotie : les turcs savent qu’une rupture des relations avec Israël n’est pas vraiment dans leur intérêt immédiat.

 

Alors que, pour Israël....mais c’est une autre histoire...

 

Jacques Sayag

Partager cet article
Repost0
3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 07:52

 

 

lso.jpgGaza risque-t-il de devenir une plate-forme iranienne s'il est livré à "lui-même" comme le pense le 1er ministre israélien ? En effet, selon Romandie News ce dernier aurait observé que " les islamistes du Hamas "continuent de s'armer et l'Iran continue à transférer des armes au Hamas, notamment des roquettes et des missiles qui sont destinés à viser les localités israélienne autour de la bande de Gaza, mais aussi la banlieue de Tel-Aviv et Jérusalem".
Lubie sioniste ?
International Herald Tribune (versus New York times) observe mardi 2 juin que selon le dernier rapport de l'AIEA, les iraniens ont d'ores et déjà de quoi faire deux bombes, et même s'ils transféraient leur uranium au Brésil et en Turquie, ils auraient de quoi en fabriquer une.
Coïncidence ?... La pression alterislamiste (convergence altermondialiste et islamiste préparées par Khomeiny puis Al Kaïda : 11 septembre 2001 référé au 11 septembre 1973 coup d'Etat de Pinochet, sur les décombres du marxisme ramassé puis éparpillé à la hâte par le postmodernisme nihiliste) envoie à la pelle des flottilles, paraît-il, plusieurs déjà sont à nouveau en perspective ; et pourquoi pas des incidents bientôt à la frontière libanaise peut-être au moment opportun ? Des infiltrations ciblées aussi sans doute, tout cela montre que la période d'incubation et de drôle de guerre touche à sa fin. Il est vrai qu'un an et demi sont passés depuis l'essai-sonde du Hamas Noël 2008. Une coïncidence aussi ? Non. Pas plus que la ribambelle de keffeh autour du cou des toutes jeunes filles, même au fond de la Drôme sur un marché de Die un dimanche de Pentecôte... L'antisémitisme qui ne pouvait plus reluire de mille feux depuis la Shoah peut renaître, renaît, alors que d'aucuns croient voir l'islam clouer au pilori... On a les "experts" que l'on peut...
 
A ce stade de deux choses l'une, point de vue iranien tout d'abord : soit "quelque chose" est envoyé d'ici peu sur Israël au risque évidemment d'un anéantissement mutuel, mais c'est peu probable, à moins d'anéantir aussi pas mal de Palestiniens, de Libanais, de Syriens, sauf si la bombe de style mi-Hiroshima (35 000 morts sans compter les contaminés) arrive à se localiser par exemple seulement sur Tel Aviv, ce qui nécessiterait un degré de miniaturisation et une qualité de lanceur que l'Iran n'a "peut-être" pas encore ; soit la bombe est acheminée vers Israël, à proximité, transformée en arme nucléaire tactique (ce qui n'est pas une mince affaire d'après certains renseignements) ou en bombe sale, ce qui est très improbable selon les mêmes renseignements puisqu'il faut tout de même un détonateur très puissant.
En tout cas, nous nous acheminons vers un assaut simultané Hezbollah/Hamas en cas d'attaque préventive israélienne c'est certain. De plus, imaginons que l'Iran fasse mine d'envoyer un vrai-faux missile qui déclenche la vraie riposte israélienne, il va de soi que vu le niveau de propagande actuel, l'Iran pourrait parvenir à surmonter les réticences arabes sunnites, et même occidentales. Sauf que pour le moment les apparences ne sont pas celles-ci, puisque de nouvelles sanctions économiques sont en route.
Mais rien ne dit que la Chine et la Russie vont tenir jusqu'au bout. Et comme les choses vont s'aggraver entre le Hamas et Israël parce que c'est dans l'intérêt de l'Iran, et que le volet humanitaire est un bon filon, et que Obama est affaibli de plus en plus, les choses ne sont pas dites encore sur le dossier nucléaire iranien, pas du tout. Aussi ne faudrait-il pas qu'Israël frappe maintenant, c'est un duel au pistolet façon western : le premier qui dégaine a toujours tort.
 Voyons justement du côté israélien : pour aller au plus court quatre possibilités s'offrent encore : il faudrait que les responsables israéliens mettent systématiquement en avant le fait qu'il existe en réalité deux demandes d'Etat palestiniens : à Gaza et à Ramallah, et que tant que ces deux demandes ne fusionnent pas en une seule, des négociations restent très difficiles voire impossibles ; par ailleurs, il faut insister sur le fait que Ramallah veut la réintégration de 4,5 millions de "réfugiés" au sein même d'Israël et non pas dans le futur Etat palestinien, tandis que le Hamas exige 7 millions ; observons les chiffres actuels : 
 
 
habitants
Aujourd’hui vivent en Israël :
7 337 000
Nombre d'habitants juifs
5 540 000
Nombre de "non juifs"
318.000
Arabes
1 440 000

 

ce qui est impossible à accepter. Israël pourrait insister là dessus. Sans cesse. Organiser des conférences, mobiliser des historiens : rien ne se fait semble-t-il. Or, c'est bien là l'ultime argument que certains intermédiaires jugent secondaire, il n'en est rien. Bien au contraire. Le combat est spirituel. Sommes-nous en retard d'une guerre ?...Comme d'habitude...

Troisième volet : imaginons qu'Israël lève le blocus, laisse à terme le Hamas continuer de s'armer , ce dernier reste donc indépendant y compris envers Ramallah, on pourrait se dire que dans ce cas, s'il y a conflit, Israël pourrait considérer (en quatrième volet) qu'elle est en guerre avec une entité que le monde entier aura aidé à armer ; ce qui lui donnerait toute la légitimité pour oeuvrer enfin de toute sa puissance de feu ; cela ferait cependant beaucoup de morts parmi les civils ; or, puisque Gaza n'est pas censée être un Etat du point de vue du droit international,  Israël n'est même pas autorisé à lui déclarer la guerre, sauf seulement de s'en défendre en attendant la légalisation de son statut ; ce qui ne peut cependant arriver puisque le Hamas refuse tout, mais peut-être pas un arrangement boiteux avec le Fatah qu'il trahira comme il l'a déjà fait puisqu'il est en position de force. Pendant ce temps, L'Iran, le Hezbollah, et aujourd'hui la Turquie accentuent leur pression. Sans parler de la rue... occidentale :-)

Israël peut-il rompre un tel cercle vicieux ? Rares sont ceux qui répondent oui, et beaucoup pensent tout bas qu'Israël est appelé à être absorbé ou à imploser. Certains intellectuels, un temps revenu, quittent à nouveau le navire (BHL, Fink...). Alors ? Tout repose pour le moment sur les contradictions internes du camp islamiste, en particulier l'animosité supposée entre l'Arabie Saoudite et l'Iran. Et, sur la supériorité militaire et politique d'Israël. Pour combien de temps ?... Un certain moment encore sans doute. Mais faudrait-il qu'Israël s'en serve pour rectifier à 180° sa communication afin de montrer que ce n'est pas lui mais les palestiniens qui refusent la paix. On attend encore cette démonstration. Si salutaire. Si urgente. Bill Clinton pourrait aider : l'échec d'Oslo était écrit dans ses mémoires... He knew it !...


Par Lucien S.A Oulahbib
Partager cet article
Repost0
3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 01:00

 

 

 

 

recadrages.jpg 

 

Gaza : le rappel à la maison

Par Jacques Sayag 

pour Aschkel.info et Lessakele

 

“Entre la justice et ma mère, c’est encore ma mère que je choisis”. Chacun connaît ce mot d’Albert Camus qui signifiait seulement qu’il avait l’Algérie au ventre, et qu’il l’aimait passionnément.

 

Une chose est certaine, et maintenant indiscutable : ce n’est pas ce choix que Bernard-Henri Levy et ses amis de JCall auraient fait. Pour tout ce beau monde, Israël a encore commis une faute impardonnable en ne transigeant pas. Faute non pas seulement politique ou militaire, mais, tenez-vous bien, grosse et “stupide” faute médiatique.

 

C’est très moche, très très vilain, de ne pas brosser la presse mondiale dans le sens du poil. En termes d’image, ça fait désordre...c’est donc nécessairement une erreur de jugement.

 

La critique repose donc avant tout sur une approche Youtubienne ou Twitterique de la réalité du conflit. Et peu importe qu’il y ait, en l’occurrence, une mise à l’épreuve violente de la souveraineté israélienne par une bande organisée, voire téléguidée. Ce qu’il faut d’abord prendre en considération, selon ces promeneurs, ce sont les “retombées”, dans l’opinion mondiale, de la réaction des soldats de l’Etat Juif.

 

Opinion qui, dans sa grande majorité, serait plutôt encline à choisir son chien à sa belle-mère, sa voiture à son grand-père, et son week-end au ski à la justice évidemment. Sans parler de certains qui placeraient les petits israéliens loin derrière leurs Nike !

 

Les humanistes qui conseillent à l’Etat Hébreu de lâcher tout son lest, ou de faire le dos rond et d’accepter que le pays devienne un vrai buvard, n’ont aucun autre argument que celui de leur foi en un dialogue avec leur propre écho.

 

La flottille en question démontre finalement jusqu’où ils ont pris l’eau.

 

Bien sûr, les plus indécents expliqueront que “l’occupation” est source de tous les maux comme si, avant elle, la région avait été un Eden, comme si le retrait de Gaza n’avait pas vu naître une opposition à la paix avec Israël encore plus radicale.

 

D’autres, il faut les comprendre, doivent être gênés de se voir agglutinés, par la force des choses, à la troupe compacte des négateurs de l’Etat Juif. Je leur suggère de se désinscrire de JCall avant de devoir applaudir à un show BHL-Erdogan- Leila Shahid, où le premier, en levée de rideau, aura, une fois de plus prêté le flanc à une sale et funeste, mais objective, complicité.

 

Quant au gouvernement français, qui, par la voix de son Premier Ministre François Fillon, s’est pris dans une volée d’exigences à l’égard d’Israël, il serait temps de lui faire remarquer que l’on peut à la fois être citoyen français, habillé en civil et inscrit à une ONG en n’ayant aucune visée pacifique. Sinon pourquoi fait-il lui-même la chasse, sur son propre sol, à des présumés ceci ou cela dont aucun n’est encore passé à l’acte.

 

La grande nouvelle de ce coup sur l’eau, c’est qu’il n’y a décidément rien de nouveau à comprendre de la manière dont la soi-disant “communauté internationale” compte traiter dans un avenir proche un petit pays sans pétrole, sans main d’oeuvre bon marché, et surtout sans terrorisme d’exportation.

 

Plus rien à attendre, non plus, d’une Turquie dont la haineuse gesticulation semble se rompre contre le calcul incompréhensible d’un gouvernement israélien qui n’a pas encore intégré la dignité dans sa panoplie de dissuasion diplomatique.

 

Même avec peu d’amis, on ne doit fermer les yeux sur ceux qui nous trahissent. En peu de temps, ils finissent par nous vendre. Il ne manque pas à Israël de se justifier, il le fait à tout bout de champ ; il lui manque de se faire respecter. Ni par la force, ni dans la guerre, mais par l’affirmation haut et clair de sa souveraineté.

 

C’est le défaut de l’armure que la nef des fous voulait continuer de taillader.

 

Jacques Sayag

Partager cet article
Repost0
1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 11:52

 

http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1275377876340&pagename=JFrench/JPArticle/ShowFull

Deux terroristes abattus à la frontière de Gaza
Par JPOST.FR 
01.06.10

L'armée israélienne a abattu deux terroristes qui tentaient de traverser la frontière de Gaza mardi matin. Aucun blessé n'est à déplorer du côté des forces israéliennes.

L'armée israélienne a abattu deux terroristes qui tentaient de traverser la frontière de Gaza. 
PHOTO: AP , JPOST

Résultat de ces incidents : quatre implantations situées près de la frontière ont été fermées, ainsi que la route 232. Les habitants des implantations ont été enjoints de rester chez eux, et de ne pas envoyer leurs enfants à l'école.

La tentative d'infiltration fait suite à l'intervention de Tsahal à bord des navires "Free Gaza", qui a fait neuf morts et des dizaines de blessés.
Concernant cette affaire, le Premier ministre Binyamin Netanyahou a déclaré lundi que les commandos israéliens ont agi en légitime défense. Israël souhaitait vérifier que les bateaux ne contenaient aucune matière dangereuse. Opération effectuée avec succès pour cinq des six bateaux amarrés à Gaza, le sixième ayant décidé de ne pas coopérer et de passer à tabac les commandos israéliens arrivés en son bord, à l'aide de couteaux et d'armes à feu.

Partager cet article
Repost0
1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 11:28

 

Une explication globalement intéressante, même si on pourra ne pas être d'accord point par point. Elle pointe le rôle qu'entend s'approprier la Turquie islamiste d'Erdogan, comblant les vides laissés par les régimes sunnites en déficit d'influence, à la mesure de l'impuissance américaine et occidentale, et s'accrochant à la locomotive folle iranienne, par Hamas ou Hezbollah interposés. 

 

 

http://www.liberation.fr/monde/0101638719-israel-veut-montrer-qu-il-reste-maitre-chez-lui

MONDE 31/05/2010 À 18H56 (MISE À JOUR À 19H36)
«Israël veut montrer qu'il reste maître chez lui»

RECUEILLI PAR SYLVAIN MOUILLARD

Dans le port d'Ashdod le 31 mai 2010

Dans le port d'Ashdod le 31 mai 2010 (REUTERS/Amir Cohen)

  • Réduire la taille de police
  • Réinitialiser la taille de police
  • Agrandir la taille de police
  • Imprimer l'article
  • Envoyer l'article à un ami
  • Ajouter à mon Libé+

 

Pour Pierre Razoux, auteur de Tsahal, nouvelle histoire de l'armée israélienne (Perrin) et responsable de recherche au collège de Défense de l'Otan à Rome (mais qui s'exprime ici à titre personnel), les circonstances de l'assaut de la flottille Free Gaza «laissent présumer que l'opération répond à des considérations politiques tant du point de vue d'Israël que du Hamas».

Dans quel contexte faut-il situer cet arraisonnement?

Au-delà de la guerre des communiqués de part et d'autre, il faut être très prudent sur les faits. On ne dispose pas de tous les éléments et on ne connaît pas le dessous de toutes les cartes. Du côté israélien, on perçoit clairement l'affirmation d'un principe de fermeté pour accroître la pression vis-à-vis du Hamas, afin de le contraindre à reconnaître Israël en vue d'une inévitable négociation future.

Il y avait eu au préalable plusieurs tentatives d'opérations maritimes de ce type depuis 2007, mais de faible ampleur. Jusqu'à l'opération «Plomb durci», en janvier 2009, les Israéliens laissaient généralement passer. Mais depuis cette date, ils ont adopté une stratégie d'isolement total du Hamas. Israël se sent isolé, voire lâché par les Occidentaux sur les dossiers qui lui tiennent à cœur: l'Iran, la Syrie, le Liban et le Hezbollah, et même sur le traité de non-prolifération, puisque les Etats-Unis se sont montrés favorables à l'idée d'une zone dénucléarisée au Proche-Orient.

Israël cherche donc à réaffirmer que s'il lui faut lâcher du lest sur la scène internationale, il entend bien rester maître chez lui. Le gouvernement Nétanyahou sait que son image est très négative à l'étranger, et qu'il n'a plus grand-chose à perdre. Il sait aussi qu'il est dans une logique de confrontation à terme avec le Hamas. Il cherche donc à afficher la plus grande fermeté et détermination possibles pour faire comprendre au Hamas qu'il ne pourra s'extraire du blocus.

Au fond, la seule chose qui importe pour le gouvernement israélien, c'est de conserver le soutien du gouvernement américain. Si ce dernier ne condamne pas expressément l'opération, le cabinet de Benjamin Nétanyahou estimera que l'essentiel est préservé.

Comment expliquer le mode opératoire choisi par les commandos israéliens? Pourquoi une tactique moins violente n'a-t-elle pas été choisie?

Les Israéliens ont procédé à un arraisonnement classique en montant à l'abordage des navires et en hélitreuillant des commandos à leur bord. Celui-ci a toutefois rapidement dégénéré. Les pays occidentaux procèdent de la même manière, notamment pour lutter contre les actes de piraterie au large de la Somalie ou contre les navires suspects de soutien à des activités terroristes en Méditerranée et en Océan indien. En temps normal, il n'y a pas d'opposition armée. Là, cela n'a pas été le cas et les Israéliens, qui étaient décidé à aller jusqu'au bout, ont fait usage de leurs armes.

L'abordage a eu lieu de nuit, au moment perçu comme le plus propice pour s'emparer du bateau par surprise. Il a été monté comme une véritable opération militaire. Les commandos ont été lâchés par des zodiacs et des hélicoptères.

L'armée israélienne aurait pu choisir d'autres moyens pour immobiliser les navires, en les sabotant ou même en les éperonnant. Mais les Israéliens craignaient sans doute les répercussions médiatiques qu'auraient entraîné la vision de bateaux dérivant pendant des jours au large des côtes israéliennes ou égyptiennes. L'objectif était de régler la situation très rapidement, par un coup de main audacieux qui a mal tourné. Les Israéliens ne pensaient probablement pas rencontrer une telle opposition et ils ont été surpris que la situation dégénère de cette manière.

Que sait-on de l'assaut proprement dit?

Les commandos héliportés sont arrivés les premiers. D'après les informations dont on dispose, ils ont été accueillis à coups de haches, de barres à mine et de couteaux. Ils se sont sentis en danger et ils ont tiré en pensant être en état de légitime défense, sans faire de détail. L'assaut a été mené par la Shayetet 13, mieux connue sous son nom de Komando Yami. C'est un commando de la marine israélienne, composé principalement de nageurs de combat. Cette petite unité d'élite était déjà intervenue dans l'arraisonnement du Karine-A en 2002. Dans l'opération de ce matin, les règles d'engagement permettaient l'emploi de la force en cas de légitime défense.

Comment va se dérouler l'enquête?

Traditionnellement, les opérations de ce type sont filmées par la force qui intervient. Un hélicoptère tourne autour et filme l'assaut. Je suppose que les Israéliens ont fait de même. Seront-ils prêts à rendre publiques ces images, je ne le sais pas (1). L'Union européenne a demandé une enquête internationale. Elle devra déterminer l'instance la plus à même de la mener. On peut penser que les Nations unies seraient en mesure de le faire. Ensuite, on entre dans la logique d'un rapport classique, comme cela a eu lieu après l'opération à Gaza, avec le juge sud-africain Richard Goldstone. Cette enquête fera partie de la bataille médiatique qui a déjà débuté.

Un arraisonnement dans les eaux internationales, comme cela s'est semble-t-il déroulé, peut-il isoler davantage Israël?

Oui. Le gouvernement israélien aura plus de mal à justifier son intervention dans ces conditions que si celle-ci avait eu lieu dans ses eaux territoriales. Mais quand un pays agit en prétendant faire cesser une menace, il ne se restreint généralement pas à ses seules eaux territoriales.

Quelles sont selon vous les implications politiques en jeu, derrière l'aspect militaire de cette affaire?

On peut y voir une opération instrumentalisée à la fois par le Hamas et par le gouvernement israélien, chacun cherchant à pousser l'autre à la faute. Des deux côtés, on a l'impression que les ultras cherchent un prétexte pour déclencher de nouvelles hostilités. Israël cherche sans doute un prétexte pour «finir le travail» entamé lors de l'opération «Plomb durci». De son côté, l'organisation islamique se dit qu'elle a tout intérêt à pousser Israël à intervenir de manière à accroître davantage son prestige et sa légitimité auprès du peuple palestinien, notamment en Cisjordanie.

Enfin, il est intéressant d'examiner l'attitude du gouvernement turc. L'AKP a décidé de s'impliquer davantage dans le processus de paix dans la région, en se présentant comme un interlocuteur incontournable du Hamas. La Turquie, qui a constaté le déclin de l'influence égyptienne à Gaza, veut combler ce vide. Or, on sait que la flottille a fait escale dans la partie turque de l'île de Chypre, et que le navire amiral a été loué à la Turquie: ceci n'est sans doute pas un hasard. Istanbul veut montrer qu'il soutient les revendications sociales des habitants de Gaza et qu'il entend jouer un rôle influent au Proche-Orient.

(1) Des extraits ont effectivement été diffusés, à voir ici.

A la suite de débordements récurrents liés au conflit israélo-palestinien dans les commentaires des articles, Libération a décidé de fermer aux réactions les pages sur ce sujet.


Partager cet article
Repost0
1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 07:58

 

 

flotille

 

 

Gad

 pour  Lessakele et Aschkel.info

 

 

 

"L'escadron héros" contre l'ambassade de Turquie
  
    

 

 

 

Quelques centaines de personnes se sont rassemblées hier soir face à l'Ambassade de Turquie à Tel Aviv pour clamer leur fierté quant au comportement exemplaire de leurs Commandos-Marine, tombés dans ce guet-apens "humanitarien du 3è type". L'alien responsable du virus anti-israélien à l'international a un nom et une adresse, c'est l'AKP d'Erdogan, l'ami personnel d'Ahmadinedjad-Nasrallah-Bachar al-Assad.

 

Ils ont exigé la libération immédiate et sans condition de Guilad Shalit, appelé à utiliser tous les moyens pour stopper le Hamas, parti frère de l'AKP Turc 

 

Le Député Dany Danon, présent à la manifestation a déclaré que "les Turcs ne devraient pas se croire autorisés à nous donner des leçons d'humanité et de droits de l'homme -en référence au génocide arménien et au traitement inhumain des Kurdes depuis 1920...- Je ne veux même pas imaginer ce qui serait arrivé à un bateau de terroristes s'il avait approché des côtes turques!". D'autres, comme Miri Reguev, du Likoud, ont rappelé que des éléments (arabes-israéliens proches de Raed Salah, Hanin Zoabi présents sur le navire de la haine) font office de "cheval de Troie" à la Knesset. 

Des oeufs ont été lancés en direction de l'Ambassade ottomaniaque...

 

 

 

Partager cet article
Repost0
30 mai 2010 7 30 /05 /mai /2010 23:42

 

 

Source : http://www.debka.com/article/8820/

http://www.israel7.com/2010/05/

Des combats très durs ont été observés depuis mardi 25 mai entre les forces spéciales égyptiennes et des combattants de tribus bédouines faisant passer des armes pour Al Qaïda dans tout le Proche-Orient, et également pour le Hamas vers la Bande de Gaza.

L’ampleur de ces affrontements est telle que des observateurs occidentaux les ont comparés aux combats entre l’armée pakistanaise et Al Qaïda et les Talibans dans la province du Waziristan au Nord-Ouest du Pakistan.

Après quatre journées consécutives de combat, les troupes égyptiennes équipées de véhicules et de transporteurs de troupes blindés, d’artillerie et d’hélicoptères de combat, n’ont pas réussi à prendre le dessus sur les combattants bédouins. Ce Shabbat 29 mai, les forces égyptiennes se sont retirées à El Arish pour se rafraichir, se réorganiser et se rééquiper pour un nouveau round de combats.

Les affrontements ont eu lieu principalement dans le secteur de Wadi Omar dans le centre du Sinaï. Des deux côtés de ce wadi des montagnes s’élèvent  jusqu’à 1600 mètres.

Les deux commandants des forces égyptiennes sont le Général Mohammad Najad qui est le commandant du Nord du Sinaï et le Général Rida Svillan qui est le chef des renseignements égyptiens dans le Nord du Sinaï.

Les combattants bédouins sont pour la plupart de la tribu Tarabine qui contrôle le Nord du Sinaï et également les zones frontalières entre Israël et l’Egypte. A leur tête se trouve Salem Abou Lafi, un des hommes de liaison d’Al Qaïda et du Hamas dans le Sinaï.

Salem Abou Lafi était prisonnier jusqu’à il y a deux ans des forces spéciales égyptiennes. Il a toutefois réussi à s’échapper de ses geôliers en 2008 pour revenir au Sinaï. C’est alors qu’Abou Lafi a structuré et entrainé une petite armée de Bédouins dont la fonction principale est de protéger les chemins de contrebande.

Les forces égyptiennes qui ont tenté de conquérir les postes des hommes d’Abou Lafi situés dans les montagnes se sont opposées à un tir nourri et dense de mitrailleuses et d’armes anti blindage comme les RPG contre les véhicules blindés égyptiens. Les Bédouins se sont servis également des mitrailleuses lourdes contre les hélicoptères.

Les Egyptiens ont couvert ces combats et le nombre des victimes d'un écran de fumée épais , cependant on parle déjà de quelques tués et de dizaines de blessés.

Al Qaïda utilise les Tarabine dans le Sinaï comme vecteur principal pour faire passer hommes et armes de Somalie, du Yémen, et d’Arabie Saoudite via la Jordanie vers la Syrie, le Liban et l’Iraq. Dernièrement les Tarabine ont aussi fait passer des hommes et des armes pour les groupes d’Al Qaïda dans la Bande de Gaza. Le Hamas de son côté se sert des Tarabine pour les convois d’armes et de marchandises qui passent par les tunnels de contrebande entre le Sinaï et la Bande de Gaza.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Gad
  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
  • Contact

Traducteur

English German Spanish Portuguese Italian Dutch
Russian Polish Hebrew Czech Greek Hindi

Recherche

Magie de la langue hébraïque


A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

Les news de blogs amis