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30 mai 2010 7 30 /05 /mai /2010 08:45

 

 

 

pour aschkel.info et lessakele

 

Les autres analyses de J.B

Benilou 

 

 

 

ISRAËL ET LE TRAITE DE NON-PROLIFERATION NUCLEAIRE
Par 
Jacques BENILLOUCHE

ISRAEL ET LE TMPECOUTEURS AUDIO

image

 

 

La conférence du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) est parvenue le 28 mai à un accord portant sur le désarmement et sur la création d'une zone exempte d'armes nucléaires au Proche-Orient. Le TNP, entré en vigueur en 1970, a servi de directive mondiale pour limiter la prolifération des armes nucléaires. La conférence a adopté quatre plans d'action sur la vérification des programmes nucléaires nationaux pour s’assurer de l’usage pacifique qui est fait de l'énergie atomique. Les participants ont planifié une réunion internationale en 2012 qui devrait inviter tous les Etats de la région, en particulier l’Iran et Israël. Ellen Tauscher, sous-secrétaire d'Etat américaine, reste optimiste : « Nous nous attacherons, avec les pays de la région, à créer les conditions d'une conférence couronnée de succès ».

Cependant les organisations internationales ont repris l’habitude de traiter Israël avec beaucoup de sévérité comme elles l’ont démontré lors du rapport Goldstone où une seule des parties en cause a été condamnée. Le président Barack Obama s’en est inquiété au sujet du TNP : « Nous notons toutefois que notre capacité à y parvenir est sérieusement amoindrie du fait que le document final singularise Israël dans sa section consacrée au Proche-Orient, ce que les Etats-Unis regrettent profondément ». Si la conférence cherchait à brusquer l’Etat d’Israël, elle ne se serait pas prise autrement.

La conférence estime qu’Israël doit adhérer au traité et placer ses installations nucléaires sous le contrôle de l’AIEA mais aucune mention n’est faite de l’Iran qui ne figure pas dans les recommandations. Paradoxalement, l’Iran et l’Egypte avaient déjà mené une action pour forcer Israël à rejoindre le TNP afin qu’il renonce à son arsenal nucléaire. Or, l’Etat juif n'a jamais admis posséder l'arme atomique et par ailleurs, il est improbable qu’il accepte la création au Proche-Orient d'une zone dépourvue d’armes nucléaires tant que l’état de guerre y règnera.

Hypocrisie internationale

Les Etats-Unis, confortés dans leur récent revirement vis-à-vis d’Israël, appuient la position de leur allié. Le vice-président Joe Biden a mis en garde les ambassadeurs arabes à Washington pour qu’ils cessent de mentionner nommément Israël dans la déclaration du TNP : « Cela rendrait beaucoup plus difficile pour Israël de venir à cette conférence. » L’Iran n’a pas encore donné son accord sur sa participation d’autant plus qu’il nargue les injonctions de l'ONU lui imposant de se prononcer clairement sur son programme nucléaire.

Israël, qui n’apprécie pas d’être systématiquement fustigé et montré du doigt, a dénoncé « l’hypocrisie » de l’accord. Un responsable gouvernemental a affirmé à l’AFP que : « Cet accord est marqué du sceau de l'hypocrisie. Seul Israël est mentionné alors que le texte passe sous silence d'autres pays comme l'Inde, le Pakistan, la Corée du nord qui disposent d'armes nucléaires ou, plus grave encore, l'Iran qui cherche à s'en doter ».

Il est fort probable que l'organisation, en 2012, d'une conférence internationale pour un Moyen-Orient dénucléarisé n’aura pas l’impact attendu dès lors où les principaux protagonistes seront absents et où les diplomates axeront leurs critiques uniquement sur Israël. Ce sera une conférence, parmi tant d’autres, qui se bornera à prononcer des vœux pieux.

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29 mai 2010 6 29 /05 /mai /2010 23:21
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27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 09:14

 

 

 

 

 

 

Cette vaste opération de défense civile est coordonnée par la NEMA (National Emergency Management Authority). Des observateurs de 70 pays assisteront à la 4ème édition de l’exercice “Turning Point”. ‘נקודת-מפנה 4′ (Mifneh 4).

L’objectif est d’immuniser la population en prévision d’ une catastrophe majeure. La NEMA israélienne travaille en totale intégration avec la FEMA américaine (Federal Emergency Management Agency). Un officier de liaison israélien coordonne les travaux des 2 entités sur une base permanente.

Turning Point 4, implique la NEMAd (Rah’el), le Home Front Command de Tsahalla Police Israélienne, les services d’urgence du Magen David Adom, les collectivités locales et les entités gouvernementales ad hoc.

Une grande campagne médiatique de sensibilisation a été lancée (TV, radio, internet, twiter, facebook, youtube, blogs, etc…) et des messages spécifiques ont été conçus à l’attention de certaines communautés comme les utra-orthodoxes par exemple.

Turning Point débutera mercredi 26 mai 2010 à 11h00, heure israélienne, lorsque retentiront les sirènes. Les israéliens gagneront alors les abris ou les postes assignés dans le cadre de l’exercice.

 

IRAN THE DAY AFTER

Par ailleurs et sans corrélation directe, une simulation intitulée “Iran: the day after” s’est déroulée dimanche dernier au centre interdisciplinaire d’Herzliya (IDC) sur une initiative de la “Lauder School of Government”. Cet exercice était le prolongement d’un séminaire conçu par la “Harvard University’s Kennedy School of Government”.

Parmi les scénarios géopolitiques et opérationnels considérés: l’attaque par le Hezbollah du bâtiment du MoD israélien au sein de la Kyria, en plein coeur de Tel-Aviv.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’atelier réunissait des officiels, des chercheurs, des diplomates et des militaires, observateurs et acteurs d’un jeu de rôles sous haute tension. Pour la petite histoire l’ancien ambassadeur US à Tel-Aviv , Daniel Charles Kurtzer incarnait Barack Obama. Le général Zeevi Farkash, fondateur de la société de sécurité biométrique FST21, tenait quant à lui le rôle d’Ali Khamenei, Guide Suprême de son état.

Dominique Bourra, CEO NanoJV.

Copyrights Nanojv: http://nanojv.com

 

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27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 08:28

 

Il est assez pittoresque que coexistent au sein du même actuel gouvernement deux visions stratégiques opposées dans leurs prémices : celle du Ministre de la Défense Ehoud Barak et celle de Moshé"Booguy" Ya'alon, qui ont eu, par le passé, des points de vue aussi divergents, notamment autour de la politique décrétée, en diverses occasions, des retraits. Ici, un ancien bras droit de Barak, à l'époque, tire un bilan amer de celui sur le Liban, en mai 2000, dont on commémore le 10è anniversaire par un exercice de défense passive tous azimuts,  avec les brillantes perspectives d'un renforcement en "étau" sur tous les fronts... 

http://www.israel7.com/2010/05/ephraim-sneh-accuse…/

 

Règlement de compte avec Ehoud Barak ou analyse juste de la situation…ou les deux à la fois? L’ancien vice-ministre de la Défense, Dr. Ephraïm Sneh, qui a quitté la vie politique depuis quelques années, dresse une sévère critique au sujet de la manière dont Tsahal a quitté le Liban de manière unilatérale, il y a exactement dix ans, sur décision du Premier ministre de l’époque, Ehoud Barak. Présidant aujourd’hui le Centre pour le Dialogue Stratégique, à Natanya, Dr. Sneh évoque une dure réalité de la société israélienne: « Durant les quatre années qui ont précédé le retrait de Tsahal, quelque chose s’est brisé dans la société israélienne, qui est devenue de plus en plus incapable de supporter que des soldats meurent pour sa sécurité. Les dirigeants de l’Etat ne sont plus à même de convaincre la population qu’il y a des guerres nécessaires et justes, et qu’il faut tenir bon, parfois pendant longtemps ». Il évoque « le sentimentalisme » qui a pris le dessus sur le politique et le stratégique, à l’image du ‘Mouvement des Quatre Mères’, qui est devenu si populaire, au détriment des impératifs sécuritaires nationaux ». Le constat est sans appel: « Nous avons commencé à diffuser vers nos ennemis le message suivant: ‘Nous fuyons l’endroit où nous saignons’, ce qui est un véritable appel à la violence envers nous! » Il rappelle qu’un mois après le retrait de Tsahal du Liban, l’un des proches de Yasser Arafat, Yasser Ahmed Rabbo, lui avait dit: « Vous, les Israéliens, il faut vous parler en libanais, c’est la seule langue que vous comprenez! » Le Dr. Sneh affirme ainsi « que ce n’est pas un hasard si la 2e Intifada a éclaté à peine trois mois après le retrait du Liban, car ce retrait a donné une image de faiblesse, et a fait croire aux Palestiniens qu’ils pourraient obtenir quelque chose par la violence ».

par Shraga Blum

 

Ecouter également, Olivier Rafowicz : http://www.israel7.com/2010/05/liban-bilan-dun-retrait/

 


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27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 00:09

http://philosemitismeblog.blogspot.com/2010/05/

 

Gaza: le marché est saturé de marchandises selon le Financial Times
Source: Elder of Ziyon (Gaza has too much stuff!)

Le 
Financial Times rapporte (traduction): 

"[...] les prix de nombreuses marchandises de contrebande ont chuté ces derniers mois, en raison d'une surabondance de l'offre.

Certains prétendent que l'économie souterraine à Gaza est en train de devenir victime de son propre succès. Des centaines de tunnels ont fermé l'année dernière à la suite de plus grands efforts égyptiens pour arrêter le flux de marchandises - et d'armes - vers la bande de Gaza. Mais les tunnels restants, environ 200 à 300 selon la plupart des estimations, sont devenus tellement efficaces que les magasins partout dans la bande de Gaza débordent de marchandises.

Les produits de marque comme Coca-Cola, Nescafé, Snickers et le ketchup Heinz - absents longtemps à cause du blocus israélien - sont à la fois peu coûteux et disponibles en abondance.  Toutefois, les exploitants des tunnels ont également inondé la bande de Gaza de réfrigérateurs coréens, mixeurs allemands et de climatiseurs chinois. Les exploitants de tunnels et les commerçants se plaignent d'un marché saturé - et de la baisse des prix.

"Je peux avoir tout ce que je veux", déclare Abou Amar al-Kahlout, qui vend des appareils électroménagers dans un entrepôt suffisamment spacieux pour accueillir un avion de ligne."

Une piscine olympique inaugurée à Gaza ...
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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 17:17

 

 

Le Hamas dans la ligne de mire
Par KHALED ABU TOAMEH 
26.05.10

 

http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1272465568775&pagename=JFrench/JPArticle/ShowFull

Alors que le Hamas a annoncé, hier, vouloir boycotter les élections municipales palestiniennes, prévues le 17 juillet prochain, les forces de sécurité palestiniennes ont arrêté plusieurs membres de l'organisation islamiste en Judée-Samarie.


PHOTO: AP , JPOST

Selon des témoins, Jamal Al-Tawii, maire d'Al Bireh, ville jumelle de Ramallah, ferait partie des personnes interpellées. Elu lors des municipales de 2005, Tawii est l'un des principaux représentants du Hamas dans les Territoires de Judée-Samarie. Il a passé 13 ans dans les prisons israéliennes.

"Collusion Fatah-Israël"

Au moins vingt autres membres du Hamas ont été arrêtés depuis l'annonce du boycott. La plupart ont récemment été libérés de prisons israéliennes. A Kalkilya, les Palestiniens ont arrêté Riyad al-Walweel, 55 ans, membre du Hamas de longue date qui a passé plusieurs années en prison. C'est la sixième fois que Walweel est arrêté en deux ans. A Djénine, c'est Nael Amour, directeur d'école, qui a été interpellé, ainsi que quatre autres membres supposés.

Le Hamas, quant à lui, via Muhammad Abu Tir, qui vient d'être libéré de prison après avoir purgé une peine de près de 4 ans, accuse l'Autorité palestinienne de "collusion" avec Israël.

Célèbre pour sa barbe rousse, Abu Tir estime que l'arrestation de responsables du Hamas par Israël a été décidée "en accord avec le Fatah à Ramallah, qui refuse le résultats des élections législatives de 2006". Par ailleurs, ni Abbas ni le gouvernement de l'AP n'ont fait quoi que ce soit pour empêcher l'arrestation de membres élus du parlement palestinien, selon lui.

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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 16:57

 

Un scénario classique comme le Liban en raffole, la liquidation de l'homme de paille encombrant...


 

Par Khaled Asmar - Beyrouth

Le Liban craint l’après-élections municipales. Michel Aoun serait menacé

Bien que plausibles, ces informations manquent encore de confirmation. Elles sont à prendre avec des pincettes

mardi 25 mai 2010 - 20h13, par Khaled Asmar - Beyrouth

Logo MédiArabe.Info

Rencontré à Madrid la semaine dernière, un homme d’affaires libanais qui a d’étroites relations avec l’ensemble de la classe politique libanaise, nous a révélé ses préoccupations quant aux lendemains des élections municipales, qui prennent fin dimanche prochain. Notre interlocuteur s’inquiète surtout de l’effondrement du Courant Patriotique Libre (CPL) du général Aoun et de ses conséquences, qui seraient dramatiques à plus d’un égard.

Notre interlocuteur, qui côtoie l’ensemble de la classe politique libanaise, toutes sensibilités confondues, affirme en effet savoir que « l’effondrement électoral du CPL et son rejet par la majorité des Chrétiens, au profit des Souverainistes représentés essentiellement par les Forces Libanaises, mettent un terme à la carrière politique du général Aoun, mais le menace physiquement également ». Notre source rappelle que « le Hezbollah a utilisé le CPL comme couverture politique depuis la signature de leur alliance, le 6 février 2006. Mais avec la perte électorale du général Aoun, il devient un allié encombrant ». Pour retourner la situation en sa faveur, le parti de Hassan Nasrallah chercherait un électrochoc à travers purement et simplement l’assassinat du général Aoun et son remplacement par son gendre, le ministre Gebran Bassil, dont la loyauté au Hezbollah et à la Syrie est sans faille. C’est lui qui aurait d’ailleurs influencé le revirement du CPL et son engagement dans une politique pro-syrienne.

L’électrochoc serait encore plus avantageux pour le Hezbollah qu’il tenterait d’attribuer l’assassinat de son allié aux Forces Libanaises, selon un procédé que la Syrie et ses agents au Liban connaissent bien, et qui leur a permis de maintenir le chef des Forces Libanaises, Samir Geagea, en prison, pendant 11 ans, pour des crimes qu’il n’a pas commis. En assassinant Aoun, et en y impliquant Geagea, le Hezbollah aura fait d’une pierre plusieurs coups : ouvrir la voie à Gebran Bassil, diviser les Chrétiens, fragiliser le camp souverainiste, déstabiliser le Liban, renverser le gouvernement et en fin de compte, mettre un coup d’arrêt à la justice internationale qui semble menacer le Hezbollah, plus que jamais.

Evidemment, de retour au Liban, nous n’avons pas pu recouper ces informations. Mais les antécédents sont tels que rien ne pourrait empêcher le Hezbollah, ses alliés libanais et la Syrie d’envisager un tel scénario. Nous avons alors opté pour la prévention. C’est chose faite.

Khaled Asmar

© Nos informations, analyses et articles sont à la disposition des lecteurs. Pour toute utilisation, merci de toujours mentionner la source« MediArabe.info »

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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 15:57

 

DOSSIER MYTH

 

Les dignes héritiers de Palestine
Par SARAH HONIG 
26.05.10

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En 1799, juste après qu'il échoue à conquérir Saint-Jean d'Acre (Acco), Napoléon Bonaparte rédige une lettre fondamentale destinée à "la nation juive". Encore confiant en un triomphe militaire certain, il se voit comme le prochain grand libérateur du peuple le plus oppressé de l'Histoire : les Juifs. Ces derniers constituent selon lui une "nation unique qui, pendant des milliers d'années, a été privée de ses terres ancestrales par les assoiffés de conquête et de tyrannie.

Un tableau de 1806 présente Napoléon comme l’émancipateur des Juifs. 
PHOTO: DR , JPOST

Mais privée de ses terres ancestrales, oui, pas de son nom et de son existence nationale !" Quand Napoléon aspirait à créer un nouvel Etat en Palestine, il pensait bien sûr à la création d'un Etat juif. Il n'émettait aucun doute sur le fait que cette terre appartienne au peuple juif, qu'elle lui était associée pour avoir toujours constitué une unité souveraine à part. S'adressant aux Juifs comme aux "héritiers légitimes de Palestine", Napoléon met en garde : il s'apprête à venger "les deux mille années d'ignominie qui vous ont été imposées, et, quand le temps et les circonstances sembleront le moins favorables au rétablissement de vos droits ou tout du moins, de leur expression, la France vous offrira, à ce moment très précis, et contre toute attente, Israël en cadeau !"


Mais quand le chef d'Etat français actuel parle d'héritiers légitimes de la Palestine, il fait, lui, référence aux Arabes - descendants des conquérants étrangers ou de migrants récents en provenance de tout le Moyen-Orient - qui n'ont découvert que ces dernières décennies le sobriquet donné par l'Europe à cet endroit : Palestine (ou Filastin quand il est mal prononcé). Nicolas Sarkozy veut que la souveraineté arabe soit instaurée ici avec diligence, sans la pédanterie agaçante inhérente aux droits des Juifs, ou à leur droit à l'autodéfense.


Sarkozy oublie de mentionner que l'Etat arabe qu'il prévoit de créer sur le flanc Est d'Israël laissera l'Etat hébreu sous une menace constante - sa population occupant principalement le centre. Point de pinaillerie quant à la question de la survie du peuple juif. Cet élément n'entre pas en compte dans la réalisation de ce grand schéma.


"L'Etat hébreu traîne des pieds"


Sarkozy a invectivé le Premier ministre israélien, lui reprochant d'être "long à la détente". "Je suis déçu de lui", a-t-il dit. "Malgré l'amitié, la sympathie et l'engagement que nous avons envers Israël, nous ne pouvons pas accepter que l'Etat hébreu traîne des pieds. Je ne comprends pas où Binyamin Netanyahou va et ce qu'il veut." Et voici en effet, le point crucial. Sarkozy ne se contente pas d'exiger de façon impérieuse. Il exprime son diktat comme "un ami".


Les prétendus amis disent détenir l'autorité morale nécessaire pour remettre leurs protégés en place. Une réprimande légitime faite par un ami est plus cinglante qu'une remarque inamicale.


Le président français n'est pas le seul à se prétendre à nos côtés et à prendre la liberté de nous sermonner. Le plus réputé des Italiens s'y est également donné à cœur joie. Sur tous les sujets, en effet, Silvio Berlusconi savoure son non-conformisme. A plusieurs reprises, l'enfant terrible de Rome s'est démarqué du bon ton prévalent en Europe et s'est rangé aux côtés d'Israël. Cela nous a offert - seuls et mal-aimés dans ce monde hostile - un rare moment de réconfort. Mais ces instants ne sont que trop fugaces. Quand notre ami intime avait besoin de l'aval de ses pairs européens, la seule excentricité à laquelle il était prêt à renoncer était la considération des efforts israéliens. Une même motivation a sûrement mû Sarkozy.


Après tout, même le plus indépendant des politiciens doit consolider les bases de son pouvoir. Sarkozy ne fait pas exception en la matière. L'un des moyens de fayotter auprès de ses détracteurs est d'exprimer son exaspération quant à l'inexplicable insubordination israélienne. Il n'est pas de meilleur moyen pour se faire accepter au sein de ce club. Ce qui réunit toutes les franges de l'opinion en France - notamment les âmes charitables libérales et les agitateurs musulmans - c'est le lynchage systématique d'Israël. Les Musulmans ont tout organisé. Une censure arrogante d'Israël permet aux Français de minimiser les dangers des Djihadistes présents en leur sein et de se leurrer quant aux palliatifs socio-économiques qu'ils croient tout-puissants. En rejoignant ce chorum, Sarkozy devient partie intégrante de ce groupe et ne risque plus de n'être qu'un vilain canard discordant.


Dans la France d'aujourd'hui, une telle réaction est dotée d'un grand sens politique. La deuxième plus grande ville du pays, Marseille, est composée d'un tiers de Musulmans. Depuis 1970, plus de mosquées ont été inaugurées que d'églises au cours du 20e siècle tout entier et du début du 21e. Les chiffres officiels du recensement des Musulmans de France n'existent pas. Certains - d'estimation ultra-conservatrice - parlent de 12 %.

 

 

Mot d'ordre des Musulmans en France : exploiter, sans jamais épouser les valeurs de l'Occident


Ce qui est sûr en revanche, c'est que les Maghrébins n'épousent pas les idéaux égalitaristes introduits par Napoléon dans l'Europe intolérante d'alors. Ce que la majorité des Français sait, mais ne reconnaît pas, c'est que, pendant que leurs communautés musulmanes bourgeonnantes exigent l'égalité, elles n'apprécient pas le multiculturalisme en vigueur dans l'hexagone et ne respectent pas la modération opérée par ses hôtes. Ces communautés exploitent les libertés occidentales et ne les épousent pas. Elles n'entendent pas intégrer l'Europe, mais espèrent la transformer à leur image.


Les foules musulmanes françaises exigent leur part de ce qu'une autre culture a produit et demandent à ce qu'elle s'accommode à leurs propres valeurs jusqu'à s'en oublier elle-même, faire fi de ses normes, par déférence pour celles imposées par l'Islam. Ces communautés musulmanes françaises ne perçoivent pas seulement ce fait-là comme plausible, elles le considèrent comme un droit inhérent. En analysant leurs sociétés où règne l'exclusion, l'expansionnisme, l'instabilité, la violence et la xénophobie, leur exigence semble simplement surnaturelle.

Si la situation avait été inversée, il y a fort à parier que les Musulmans auraient fait preuve de beaucoup moins d'esprit pluraliste et libéral.


Sur mon palier, mes voisins étaient une famille d'immigrants français. Ils m'expliquaient que leur plus grand plaisir ici, était d'envoyer leurs enfants à l'école. En France, les quatre jeunes enfants allaient à l'école publique entourés d'élèves musulmans. Une fois placés en école privée, ils étaient attaqués et frappés par des Musulmans à la sortie des classes. Porter une kippa était une invitation à la punition physique. Ici, ils peuvent se payer ce luxe sans craindre pour leur sécurité. C'est pourquoi, dans les rues de mon quartier, on entend désormais beaucoup parler français. Pour le plus grand nombre d'entre eux, Israël représente un paradis terrestre, comme imaginé par les sionistes des débuts. Et c'est justement cette sécurité élémentaire que Netanyahou ne peut pas se permettre de mettre en péril et de sacrifier au profit des caprices de son vieil ami Sarkozy.


Voilà exactement ce qui est en jeu. La façon qu'a Sarkozy de définir Israël comme une "nation qui traîne des pieds", est tout sauf justifiée. Que le gouvernement israélien se comporte différemment serait tout sauf "la chose raisonnable" à faire. Nous sommes loin, ici, des palabres frivoles des gouvernants européens. Ne pas veiller aux intérêts existentiels du pays serait inconscient et pourrait se révéler irréversible. Déjà au cours de circonstances totalement différentes, Napoléon avait saisi l'essence du problème de l'autoprotection des Juifs. Il avait exhorté les Juifs à "s'emparer de l'occasion qui pourrait ne pas se présenter à nouveau pendant des milliers d'années, pour réclamer la restauration de leurs droits civiques qui leur ont été suspendus pendant trop longtemps". A l'inverse, Sarkozy, lui, tente aujourd'hui de nous assujettir à ses lubies.

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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 15:18

 

 

« La question palestinienne devant l'Assemblée

des Nations Unies »

Par Sacha Bergheim

pour aschkel.info et lessakele

 

DOSSIER MYTH


Cet article de 1948 est une plaidoyer du point de vue arabe sur la question de Palestine, et représente une critique acerbe contre l'ingérence des grandes puissances, notamment l'ONU par l'intermédiaire de l'Angleterre et des Etats-Unis, qu'il tient pour responsables de l'impasse politique (ce qui n'est pas entièrement faux, mais incomplet).

Révélateur de la position diplomatique arabe, cet article est un modèle de casuistique, plus proche de l'exercice de prétoire que de la démonstration historienne, et dont la finalité consiste à couvrir la politique de refus arabe derrière l'alibi commode de l'impérialisme anglo-américain.

Pour autant, on remarquera qu'en aucun cas l'auteur ne charge le sionisme des responsabilités de l'affaire, et son constat d'un « différend arabo-sioniste » est évincé au profit de sa charge constante anti-ONU dont les résolutions – revendiquées aujourd'hui comme « droit » des palestiniens – sont ici qualifiées de « recommandations ». Finalement, pour l'auteur, l'ONU n'a vocation qu'à être la chambre d'enregistrement des faits accomplis, et le droit international le droit du plus fort.

Il impute ainsi l'ouverture des hostilités par les Arabes (l'Etat juif n'est pas présenté comme responsable des hostilités) à la suite de la « recommandation » d'une partition : ce qui révèle le coeur de la position arabe depuis le début, où la « négociation » n'est en réalité que l'acceptation unilatérale de ses conditions.

Plus intéressant est encore la façon dont il présente les conditions contradictoires d'une véritable solution, puisqu'il laisserait le "choix" aux « nationaux » (non définis, juifs? arabes? circassiens? bosniaques? afghans? turcs? chrétiens?...) présents en Palestine mendataire, de régler eux-mêmes leur « différend », tout en se plaçant uniquement du point de vue arabe.

L'intention est explicite : l'ingérence de l'ONU a rendu impossible le règlement de la présence juive comme affaire intérieure ne relevant plus du droit international. Compte tenu du rapport de force défavorable aux minorités juives, l'auteur reconnaît à demi-mot que l'ONU aurait été convié à venir constater que la paix n'aurait pas été respectée par le camp arabe.

Quelques mois auparavant, la Ligue arabe avait diffusé une note visant non seulement les Juifs de Palestine mais aussi les Juifs des pays arabes où la guerre aurait servi de prétexte à l'expropriation, l'extorsion et leur exclusion de la citoyenneté. Quitte à imputer la xénophobie arabe aux Occidentaux, et à en faire le produit de l'impérialisme, quitte à omettre délibérément les pogroms antijuifs et violences antichrétiennes.

Le paradoxe que révèle cet article réside donc dans le témoignage qu'apporte ce plaidoyer rhétorique sur le rejet arabe du droit international, qui entre en contradiction avec la revendication systématique et frauduleuse d'un « droit international » qui serait à charge d'Israel. Si la première Résolution du 27 novembre 1947 (le plan de partition) n'est pas reconnue, comment ne pas révéler l'inanité des revendications creuses sur un prétendu « droit » au retour ou des prétendues frontières de 1967 "reconnues (où, on ne saura jamais) par l'ONU ?


___________________________________


Mahmud Azmi (diplomate Egyptien),

La question palestinienne devant l'Assemblée des Nations-Unies, In: Politique étrangère, 1948, p.403-408.


Le problème palestinien est rendu complexe par des normes de droit international et par des données d'histoire diplomatique tellement opposées que le meilleur pour y voir clair est de rechercher la suite des événements et de se confier à la saine logique des choses.

[...] La Palestine a toujours été un lieu de rencontre et d'enregistrer la concordance fatale de cette caractéristique millénaire avec les faits de l'heure actuelle, car le problème palestinien, est, dans son essence, un problème de rencontres.

[...] Que faisaient les autorités mandataires tandis que ces essais (économiques, religieux, politiques) s'ébauchaient au sein de la population ?

Elles appliquaient une devise bien connue : « diviser pour régner ». Les fonctionnaires britanniques étaient divisés en deux camps, les uns disant aux Arabes : comment pouvez-vous rester calmes devant l'invasion sioniste?

Les autres soufflant aux juifs: allez-vous les laisser handicaper les progrès acquis de votre vie sociale?

Ils ont pratiqué en outre un système d'atermoiements, faisant des déclarations de réformes constitutionnelles ou administratives, réunissant des commissions, convoquant des conférences de table rondes, publiant des livres blancs, mais dont les recommandations n'étaient suivies d'aucune exécution.

Tout cela s'est terminé par l'élaboration unilatérale d'un plan, annoncé en 1944, basé sur l'idée du partage de la Palestine en trois zones : arabe, juive et zone du mandat. Cette dernière était formé du désert du Negev, de Jérusalem et de Haïfa. C'est alors que les complications commencèrent.

L'Angleterre voulait gardait Haifa pour le pipe-line, garder le Negev pour en faire une station d'aviation nécessaire à la soi-disant défense du Moyen-Orient.

A ces complications stratégiques sont venues s'en ajouter d'autres, d'ordre matériel. Enfin vint s'ajouter la complication soviétique, voulant profiter de l'occasion pour prendre contact avec le Moyen-Orient.

Ces complications, venant s'ajouter les unes aux autres, finirent par rendre la situation de l'Angleterre en Palestine impossible et l'obligèrent à déclarer la faillite de son mandat en soumettant la question aux Nations Unies en avril 1947.


L'Assemblée Générale se réunit en sessions extraordinaire. Une commission spéciale pour la Palestine est nommée. Elle recommande à l'unanimité que soit mis fin au mandat et que l'indépendance soit accordée à la Palestine. Mais s'il y a unanimité sur la question de principe de l'indépendance de la Palestine, la majorité et la minorité se divisent sur d'autres questions. La majorité recommande le partage en deux Etats liés par une union économique, et Jérusalem sous la tutelle internationale, tandis que la minorité souhaite un Etat fédéral indépendant. L'Assemblée, par son vote du 20 novembre 1947, adopte la recommandation du partage et nomme une commission d'exécution.

Alors surgirent les faits suivants :

les Etats arabes refusèrent d'accepter la recommandation de l'Assemblée Générale des Nations Unies, l'Angleterre déclara ne pas accepter la responsabilité de l'application d'un plan qui ne serait pas approuvé par les deux parties.

La commission exécutive estima de son côté que la recommandation ne pouvait être exécutée par des moyens pacifiques. Devant ces trois faits négatifs, les Etats-Unis [...] proposèrent une seconde convocation de l'Assemblée Générale pour examiner la possibilité d'instaurer un système de tutelle provisoire. L'Assemblée générale refusa la proposition de tutelle et nomma un médiateur. La session se tint du 16 avril au 14 mai.

L'Angleterre avait signifiait à l'Assemblée que le mandat se terminerait le 15 mai 1948.

Le même jour, l'Etat d'Israel était proclamé, et les forces égyptiennes et arabes avançaient en Palestine. Le Negev fut occupé par les forces égyptiennes.Aussitôt cette opération accomplie, l'Angleterre proposa au sein du conseil de sécurité une trêve d'un mois. Le mois terminé, les hostilités reprirent, puis une seconde trêve fut de nouveau imposée pour une période indéterminée.

Le médiateur, le comte Bernadotte, présenta son plan. Le Negev serait territoire arabe, donné de préférence à la Transjordanie, en échange d'une partie de la Galilée cédée à l'Etat d'Israel, un régime spécial était prévu pour Haifa et Jerusalem institutionalisée.

Mais le comte Bernadotte fut assassiné, et on en vint à considérer son plan comme un testament.

[...] Au conseil de sécurité, on statuait sur la violation de la trêve et le retour aux positions antérieures ainsi que sur les sanctions à infliger aux récalcitrants. Deux attitudes se dessinèrent, l'Angleterre insistant pour qu'on règle rapidement le problème, l'Amérique au contraire, se dérobant.

Ces différentes attitudes ces revirements soudains on doit pouvoir en dévoiler le mécanisme secret.

Le plan de partage en trizone de 1944 a été arrêté après une tournée générale de Lord Montgomery à travers le Commonwealth et même le monde entier. Le Negev ainsi que Haifa était considéré comme un point stratégique important, nécessaire à l'aviation britannique.

Or la plan Bernadotte n'est autre chose que le plan de partage britannique de 1944, remplaçant le mandat sur Jérusalem et Haifa par l'internationalisation de Jerusalem et un régime spécial pour Haifa. Le Negev d'après le plan Bernadotte est affecté à la Transjordanie, celle ci étant liée à l'Angleterre par un traité qui donne aux forces britanniques tous accès au territoire transjordanien et tout droit de séjour.

Tandis que l'Angleterre voyait d'un mauvais oeil la recommandation du 29 novembre 1947 qui donnait le Negev à l'Etat d'Israel, l'Union soviétique appuyait la proposition américaine.

[...] C'est un lieu commun que de dire que le plan Bernadotte est un plan anglo-américain.

[...] La solidarité anglo-américaine en vue de l'imposition du plan Bernadotte est certaine à mon avis. Mais cette imposition aura des conséquences bien graves. La simple recommandation du partage a suscité des sentiments de haine populaire dans les pays, où, comme en Egypte, les questions raciales et les haines religieuses étaient absolument inconnues. L'évolution du problème palestinien compliquera davantage les choses, le sang ayant coulé et des atrocités ayant été commises. Un abîme a été déjà creusé entre les deux races, c'est là un fait qu'on ne peut nier.

Les Arabes rejetteront le plan Bernadotte comme ils ont rejeté la recommandation du partage du 29 novembre 1947. On arrivera ensuite à un boycottage absolu, un blocus serré autour de cet Etat d'Israel, limité au nord par le Liban, à l'Est et au sud par la Syrie et la Transjordanie, au sud-ouest par l'Egypte. On arrivera donc à une impasse dont le responsable d'après moi n'est autre que l'organisme des Nations Unies.

La Commission sur la question palestinienne est arrivée en effet à une recommandation unanime : fin du mandat britannique et proclamation de l'indépendance de la Palestine. Il fallait s'arrêter là et ne prendre aucune décision, ou recommandation, ou mesure au-delà de l'énoncé de ce principe. La Palestine est une partie de l'ancien empire ottoman, placée sous mandat à la suite de la première guerre mondiale.

Pourquoi ne pas suivre le même système pour la Palestine et la traiter comme une entité capable d'affronter les difficultés d'organisation constitutionnelle et administrative ? Ce serait elle qui ferait son choix : Etat unitaire, fédéral, binational; parité, majorité, minorité, royaume, république, gouvernement central, gouvernements locaux, autonomie régionale, autonomie minicipale, immigration, régime de priorité... Toutes ces questions en réalité sont de la compétence des nationaux.

La question a été mal posée devant les Nations Unies et la procédure suivie erronée. Au lieu de saisir l'Assemblée générale de la faillite de la puissance mandataire, on l'a saisie du différend arabo-sioniste. Au lieu de statuer sur les conséquences de la fin du mandat, qui est une question statutaire, l'Assemblée a statué sur la question du partage en dehors de la compétence des Nations Unies. Celles-ci en effet ont pour tâche de transférer les territoires sous mandat en territoires sous telle homologuer l'indépendance de ces territoires et admettre de nouveaux membres en son sein. [...] Si une situation de fait en découlait qui fût une menace à la paix, il serait toujours temps d'intervenir.

Ce sont des erreurs de procédure qui ont amené au conflit armé, lequel est objectivement parlant, une protestation contre la recommandation du partage, recommandation qui n'est pas de la compétence, je le répète, des Nations-Unies. Celles-ci sont seules responsables de l'impasse dans laquelle est arrivé le problème palestinien. [...] Ce n'est pas la question palestinienne qui a été traitée par les Nations Unies, ce sont les intérêts des Etats qui ceux-ci, à l'occasion du problème palestinien, veulent imposer.

[...] Après toutes ces discussions le problème palestinien demeure.


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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 15:06

 

Damas, QG de la prochaine guerre

 

adaptation reprise de : http://www.debka.com/article/8808/


http://www.israel7.com/2010/05/damas-qg-de-la-prochaine-guerre/#Scene_1

Déclarations d’un côté, faits sur le terrain de l’autre, il semble indéniable que Damas a mis une option sur une confrontation militaire, non seulement sur le plan strictement militaire mais aussi sur le plan logistique. C’était sans doute ce que voulait dire Bachar El-Assad lorsqu’il déclarait il y a quelques jours que « les données avaient définitivement changé sur le plan international ».


Des sources occidentales indiquent que depuis le mois de janvier, non seulement les Syriens acheminent des missiles balistiques vers le Liban, au profit du Hezbollah, mais que les chaînes de production de missiles, tant sur le sol syrien qu’en Iran, fonctionnent en mode « urgence » en présence de techniciens et ingénieurs nord-coréens. Il y aurait aujourd’hui environ 2000 missiles balistiques dirigés vers de nombreuses cibles israéliennes.


Mais il y plus que cela encore : ces sources de renseignement nous révèlent que début mars, un haut-commandement a été créé au sein des bâtiments de l’Etat-major syrien à Damas, et qui regroupe la Syrie, l’Iran, le Hezbollah et le Hamas pour coordonner le lancement simultané de centaines ou de milliers de missiles sur des cibles militaires et civiles en Israël. Des spécialistes des transmissions de ces quatre mouvements et Etats terroristes se retrouvent pour synchroniser leur action. Selon la formule, le QG sera à Damas, mais les opérations militaires seraient sous commandement iranien. La décision de principe a été prise le 25 février lors d’un repas officiel qui réunissait les Présidents iranien et syrien, ainsi que le chef terroriste du Hezbollah, Hassan Nasrallah. Ce dernier a pu ainsi ironiser sur l’exercice national de la Défense Passive, effectué ces jours en Israël, en déclarant « que le plan ‘Nekoudat Mifneh 4’ n’a aucune utilité, car Israël sera incapable d’empêcher la pluie impressionnante de missiles qui se dirigera vers ce pays ».


De leur côté, des sources militaires israéliennes expliquent ce choix tactique d’un commandement uni et de tirs simultanés depuis des centaines de rampes de lancements, par le souhait des ennemis d’Israël de contrer la supériorité de l’armée de l’air de Tsahal. Etant donné qu’il faut entre 50 minutes et une heure pour préparer le lancement de ces missiles, les terroristes craignent que les avions de Tsahal ne les repèrent et les détruisent au sol. En effectuant un lancement massif et simultané depuis des rampes fixes et mobiles, situées dans quatre pays, les terroristes estiment que Tsahal n’aura pas la possibilité d’être sur tous les fronts à la fois, et qu’Israël subira ainsi des dommages terribles. Parallèlement aux missiles, les Iraniens et les Syriens investissent des sommes énormes pour installer des positions de missiles antiaériens de courte portée autour des rampes de lancement des missiles balistiques. C’est la raison pour laquelle le Président syrien Bachar El-Assad a insisté auprès de son homologue russe, Dimitri Medvedev, pour que la Russie lui livre les missiles de type « Pantsir », ce à quoi a accédé Medvedev.

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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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