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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 23:57

 

http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1272465559775&pagename=JFrench/JPArticle/ShowFull

Un boycott aux conséquences multiples
Par RON FRIEDMAN 
20.05.10

Depuis jeudi 6 mai, les détaillants arabes israéliens sont sommés d'établir des listes précises de produits fabriqués dans les implantations juives de Judée-Samarie et d'en informer les consommateurs. Parmi les 1 000 entreprises désormais interdites : les soins de la mer Morte Ahava, les bretzels Beigel & Beigel, les sodas Super Drink et les chocolats Openheimer.

“Soutenez le boycott palestinien de produits israéliens. Faites pression sur Israël pour qu’il respecte les droits de l’Homme et la loi internationale.” 
PHOTO: DR , JPOST

"Nous lançons une campagne à travers l'ensemble du secteur arabe", explique Dahamshy Mansour, président du comité de Kfar Kana. Le but : boycotter tous les produits manufacturés dans les implantations de Judée-Samarie. "Nous entendons faire preuve de solidarité avec le peuple palestinien et mener bataille contre l'occupation !" Des représentants de dizaines d'organisations communautaires et d'ONG s'étaient donc rassemblés, jeudi 6 mai, à Nazareth pour assister à l'ouverture officielle de la campagne.
Pour Dahamshy, l'objectif est de sensibiliser les politiciens et hauts fonctionnaires à leur cause. "Il est de notre rôle de soutenir les efforts internationaux et le boycott. Nous avons pour but de libérer la Cisjordanie et pour cela, nous souhaitons frapper l'économie israélienne."

Et de poursuivre : "Toutes les productions israéliennes en Cisjordanie doivent appartenir aux Palestiniens. Nous devons aider l'économie palestinienne à se maintenir sans recourir aux implantations juives. Il est également de l'intérêt d'Israël d'aider le peuple palestinien et de lui donner l'espoir d'un avenir meilleur."
Muhammad Zidan est responsable de l'une des organisations qui prend part à la campagne. Interviewé par le Jerusalem Post, il explique que le mouvement sert l'idéologie de son groupe. "Boycotter les produits des colonies fait partie de nos priorités depuis 1998. Aujourd'hui, nous intensifions notre action. Les dirigeants de l'Autorité palestinienne (AP) nous ont sollicités, et des actions similaires ont gagné du terrain dans toute l'Europe. Dans le cadre de notre engagement à un Etat palestinien souverain, dans les frontières de 1967, nous avons décidé d'aider l'économie palestinienne en obligeant les colons à mettre fin à l'occupation."

Déclaration de guerre "économique"

Selon une étude, réalisée par la société de l'Amar, le secteur arabe israélien apporte 400 à
600 millions de shekels à l'économie du pays. "C'est un montant substantiel", souligne Zidan. "Si tous les Arabes qui soutiennent notre cause rejoignaient le boycott, nous donnerions l'image d'un Etat palestinien indépendant." Dani Dayan, président du Conseil des communautés juives de Judée-Samarie (Yesha) et de la bande de Gaza, regrette cette "identification complète des Arabes israéliens à l'Autorité palestinienne". Et de rappeler qu'il ne s'agit pas "d'une décision autonome des Arabes israéliens, mais de celle ordonnée par le Premier ministre de l'AP, Salam Fayyad."

"De tels boycotts sont une violation pure et simple de l'accord de Paris, contracté entre Israël et l'OLP en 1994", souligne Dayan. "Le gouvernement a demandé à l'AP de prendre les menaces de 'guerre économique' au sérieux." Il a même été envisagé d'indemniser les habitants des implantations d'un tel boycott, en utilisant l'argent qu'Israël transfère à l'AP chaque mois.
Les députés de droite tiennent à préciser un autre point : l'impossibilité de séparer Israël de ses implantations. Et les législateurs de renforcer les déclarations formulées plus tôt dans la semaine, lors d'une réunion à la Knesset. "Il n'y a pas de différence entre un boycott des produits de Judée-Samarie et un boycott de toute autre marchandise israélienne !", s'était exclamé le vice-ministre des Affaires étrangères, Danny Ayalon (Israël Beiteinou). "Non seulement le boycott est idéologiquement le même, mais il a des impacts sur l'ensemble de l'économie israélienne."

Le pouvoir financier des Arabes israéliens

Comme d'autres groupes sociaux en Israël, les Arabes israéliens, qui représentent environ 20 % de la population du pays, découvrent la puissance de leur pouvoir d'achat au sein d'une société capitaliste. Si une réduction de 15 à 20 % des revenus ne peut réellement ruiner du jour au lendemain les implantations, elle ne peut être totalement ignorée non plus. En particulier alors que le boycott est associé à celui annoncé en Europe.

Le gouvernement est conscient du pouvoir financier des Arabes israéliens, et par le passé, l'a canalisé de façon constructive. Israël reconnaît notamment qu'en aidant les Arabes israéliens de Judée-Samarie, il peut stimuler l'économie palestinienne. Et de fait, l'Etat a récemment ouvert le passage de Jalameh, près de Jénine aux citoyens arabes israéliens dans l'espoir qu'ils contribuent à favoriser l'emploi et les conditions de vie au sein de l'Autorité palestinienne.

La cohésion sociale en péril

Mais ce qui dérange de nombreux Israéliens, en particulier ceux de l'aile droite, c'est le lien entre cette décision de boycott et l'appel d'Abbas. Certains y perçoivent une provocation visant à enflammer une situation déjà tendue. L'appel, qui survient à la veille de la reprise des pourparlers, tend à confirmer cette hypothèse.

L'initiative met en évidence les positions extrêmement divergentes qui existent quant au sujet des implantations. D'une part les habitants des implantations, et ceux qui les soutiennent, qui voient dans la présence juive en Judée-Samarie une idéologie qui leur est chère, voire religieuse. D'autre part, les Arabes israéliens, et la gauche israélienne, qui estiment que les implantations constituent un crime et perpétuent le colonialisme du 19e siècle.

Par le passé, les Arabes ont, pour exprimer leur solidarité, usé de violence et choisi la confrontation brutale. L'insurrection d'octobre 2000 et les nombreuses agressions recensées sur l'ensemble du territoire ont profondément marqué les esprits israéliens. L'Intifada avait surtout semé le doute quant à la loyauté des Arabes envers l'Etat. Depuis lors, et en dépit de la tension permanente entre l'Etat et l'AP, les victimes se font plus rares. Si les protestations se poursuivent, elles ont tendance à être non-violentes. La mise en place de listes de produits à boycotter est somme toute préférable aux autres formes d'hostilité à Israël.

En supposant qu'une partie des Arabes israéliens ignorent l'appel au boycott, par habitude, 

ignorance ou indifférence, le préjudice financier sera mineur pour les habitants des

implantations. Mais le dommage le plus important, en revanche, reste bien le risque de nuire

encore davantage à la cohésion de la société israélienne.

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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 22:35

 

 

 

MEMRI Middle East Media Research Institute

Dépêche spéciale n° 2952

 

Incitation au martyre sur une émission pour enfants de la télévision du Hamas : "Quand nous deviendrons des martyrs, nous irons au Paradis"
 
Ci-dess ous des extraits d´un spectacle pour enfants diffusé sur la télévision du Hamas Pionniers de demain, diffusée sur Al-Aqsa TV le 2 avril 2010 :

Visionner le clip sur MEMRI TV : http://www.memritv.org/clip/en/0/0/0/0/0/0/2468.htm  .  

Voir la page MEMRI consacrée à Al-Aqsa : http://www.memritv.org/content/en/tv_channel_indiv.htm?id=175 .

L´ours Nassur : Chers enfants, en grandissant, nous deviendrons des martyrs, si Dieu le veut. [...]

Oui, Saraa, les pionniers de demain vont libérer la mosquée Al-Aqsa. Les enfants, pionniers de demain – et pas seulement dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, mais partout dans le monde, ma chère Saraa et mes chers enfants.
[...]

Allez-y, le public attend…

Spectatrice au téléphone : Je suis de Hollande.

Nassur :
De Hollande ! Waou !

L´animatrice Saraa : Bienvenue.

Nassur : D´où en Hollande, ma chérie ?

Saraa : Salutations à notre peup le en Hollande. [...]

Que veux-tu nous chanter ?

Spectatrice : "Quand nous deviendrons martyrs".

Nassur : Vas-y. Allez, encourageons-la. Frappez des mains !

Saraa : A llez !

Nassur : Allez !

Spectatrice (chantant au téléphone) : Quand nous deviendrons des martyrs, nous irons au Paradis.

Quand nous deviendrons des martyrs, nous irons au Paradis.

Non, ne dites pas que nous sommes trop petits. La vie a fait de nous des adultes.

Sans la Palestine, notre enfance ne signifie rien.

Sans la Palestine, notre enfance ne signifie rien.

Même si on nous donnait tout l´argent du monde, nous n´oublierions pas.

 

Je suis prête à sacrifier mon sang pour mon pays.

Sans la Palestine, notre enfance ne signifie rien.

Sans la Palestine, notre enfance ne signifie rien.

Saraa : Merci beaucoup.

Nassur : Applaudissons chaudement !

 

 

Pour adresser un email au MEMRI ou faire une donation, écrire à : memri@memrieurope.org .

 

Pour consulter l´intégralité des dépêches de MEMRI en français et les archives, libres d´accès, visiter le site www.memri.org/french.

 

Le MEMRI détient les droits d´auteur sur toutes ses traductions. Celles-ci ne peuvent être citées qu´avec mention de la source.

 

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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 22:32

 

 

La cinquième colonne du Hezbollah 


 
Adaptation française de Sentinelle 5770  ©
Depuis la Deuxième Guerre du Liban nombre d’Arabes israéliens ont été arrêtés et condamnés pour espionnage au profit du Hezbollah.
La semaine dernière, le commentateur libanais Tony Badran a publié un article sur le site lnternet ‘Now Lebanon’ pour discuter de la méthode iranienne de faire la guerre. Dans « La forme des choses à venir », il discuta de la signification du démembrement d’une cellule du Hezbollah au Koweït et de l’expulsion d’agents du Hezbollah de Bahreïn. Badran expliquait que comme le cercle du Hezbollah arrêté l’an dernier en Egypte, les cellules du Hezbollah dans les Etats du Golfe persique montrent la manière dont l’Iran utilise celui-ci pour étendre son pouvoir régional. 
 
Badran remarquait que le développement de membres d’une cinquième colonne dans des pays cibles à travers le Hezbollah tordra le cou à l’idée qu’il sera possible de maîtriser un Iran nucléaire. Doté à la fois d’armes nucléaires et d’agents armés dans des Etats à travers la région, l’Iran sera en bonne position pour faire plier à sa volonté tous ces Etats.
Les garanties de sécurité des USA seront sans valeur. Vivant sous la menace de la bombe iranienne, les Etats voisins seront incapables de prendre les mesures pour réfréner les agents iraniens contre la subversion de leurs gouvernements au sein de leur territoire souverain.
Pour Israël, la menace est évidemment plus aiguë. Alors que des Etats comme le Koweït et Bahreïn seront en mesure d’endurer une hégémonie iranienne au Moyen-Orient, Israël n’aura pas ce luxe. L’Iran a fait savoir clairement que dans un Moyen-Orient qu’il régira, il n’y aura aucune place pour Israël. Aussi Israël doit agir bientôt pour empêcher l’Iran d’acquérir des armes nucléaires.
Mais voilà : il y a le front intérieur.
Chaque jour qui passe, il devient plus évident que comme c’est le cas au Koweït, à Bahreïn et en Egypte, via le Hezbollah, l’Iran a établi des cellules de sympathisants parmi les Arabes israéliens. Cela signifie que, alors qu’Israël s’apprête à frapper l’Iran, il doit minimiser la capacité de l’Iran de répliquer via les bases d’une cinquième colonne dans le pays. 
 
Selon Badran, parmi les agents du Hezbollah raflés au Koweït, il y avait plusieurs officiers de l’armée koweitienne. Cela signifie que le couple Iran / Hezbollah n’opère pas à la marge de la société koweitienne. Il fait partie de la majorité koweitienne.
Israël est confronté à une situation similaire. En fait, c’est même pire de plusieurs manières. Ici, des agents du Hezbollah se retrouvent aux échelons supérieurs de la société arabe israélienne. L’annonce la semaine dernière que Ameer Makhoul et Omar Said Abdo sont en état d’arrestation pour suspicion de servir d’agents du Hezbollah en est un exemple.
Jusqu’à son arrestation, Makhoul était le chef de ‘Ittijah’, l’organisation ‘feuille de vigne’ des ONG arabes israéliennes. Son frère Issam Makloul est un ancien membre de la Knesset. Abdo est un organisateur professionnel du Parti politique Balad. Ces hommes ne sont pas seulement des membres dirigeants de la hiérarchie arabe locale. Ils sont étroitement liés à la Gauche israélienne et internationale aussi.
Makhoul et Abdo ne sont pas isolés. L’ancien membre de la Knesset et chef du Parti Balad Azmi Bishara s’est enfui du pays en 2007 pour éviter une arrestation pour espionnage en faveur du Hezbollah pendant la guerre de 2006. Bishara est soupçonné d’avoir transmis des informations sur des cibles à des officiers de Hezbollah.
Le mois dernier Rawi Sultani, le fils d’un important avocat israélien, a été condamné pour transferts de renseignements au Hezbollah concernant le Chef d’Etat Major Général Gabi Ashkenazi. Sultani était un membre du club de sport d’Ashkenazi à Kfar Saba.
Sultani a été attiré au service du Hezbollah alors qu’il participait à une conférence de la jeunesse panarabe au Maroc, organisée par le Parti Balad.
Au début de ce mois, le membre de la Knesset Massoud Ghanem du Parti Ta’al Arabe Uni a accordé un entretien au journal du Nazareth ‘Kul el-Arab’, dans lequel il exprimait son espoir de voir un jour Israël détruit et remplacé par un califat islamique.
Ghanem déclara aussi que dans le cas d’une guerre entre Israël et l’axe Iran-Syrie-Hezbollah-Hamas, il se mettrait du côté de l’axe. Comme il le dit : « l’axe Iran-Syrie-Hezbollah représente la ligne de résistance et le refus de capituler, et naturellement, je soutiens cet axe ».
Depuis la Deuxième Guerre du Liban, nombre d’Arabes israéliens ont été arrêtés et condamnés pour espionnage au profit du Hezbollah. Tous étaient des individus accomplis issus de familles respectées. Khaled Kashkoush était un étudiant en Allemagne qui promit à son officier traitant du Hezbollah qu’il obtiendrait un travail au Centre Médical Rambam de Haïfa. Le plan de Kashkoush était de développer des relations avec des soldats blessés hospitalisés et de transférer l’information obtenue au Hezbollah.
En 2008, le sergent chef Louai Balut, le premier pisteur arabe chrétien à servir dans Tsahal, a été condamné à 11 ans de prison pour avoir transféré au Hezbollah de l’information sur le déploiement des troupes dans le Nord.
La popularité du Hezbollah parmi les Arabes israéliens a grandi énormément depuis la Seconde Guerre du Liban. Alors qu’avant la guerre, on n’avait guère de manifestation publique de soutien, depuis la guerre, des drapeaux du Hezbollah sont couramment déployés lors d’évènements politiques et de contestations d’Arabes israéliens. La popularité croissante du Hezbollah va de pair avec une profonde radicalisation qui a été largement négligée par les autorités de l’Etat.
Pendant la fin de semaine, des milliers d’Arabes israéliens ont participé à des manifestations pour la soi-disant Nakba.  La Nakba ou « catastrophe », est la façon dont le monde arabe caractérise la naissance d’Israël le 15 mai 1948.
Jusqu’à la mise en place du processus de paix d’Oslo avec l’OLP en 1993, le 15 mai était généralement ignoré par les Arabes israéliens. Mais depuis lors, chaque année, des commémorations de la soi-disant Nakba ont constamment augmenté en portée et radicalité.
Cette année, la manifestation centrale se tenait à Kfar Kanna, la ville même de Galilée qu’Abdo appelle foyer. L’orateur principal de cette manifestation était le chef du Mouvement islamique Raed Salah. Son discours aurait pu aisément être tenu par le président iranien  Mahmoud Ahmadinejad ou par le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah.

S’adressant à une foule de milliers d’auditeurs, Salah menaça Israël de guerre s’il osait prendre des mesures contre des Arabes comme Abdo et Makloul. Selon ses termes : « Si vous croyez qu’avec cette arrestation vous prendrez votre revanche contre des groupes politiques dans notre société comme le Parti Balad, vous vous trompez. Balad, le Mouvement islamique, Hadash et le Comité Supérieur de Surveillance Arabe – partagent tous un espoir, une douleur, un avenir, et un présent. Ceux qui s’opposent à l’un de nous s’opposent à tous. Nous sommes tous Omar Saïd, nous sommes tous Ameer Makhoul”. 
Il poursuivit en promettant que tous les descendants des Arabes qui partirent en 1948 reviendraient. Il qualifia les communautés israéliennes de « cancers » qui seront retirés.
Enfin, Salah appela le Fatah et le Hamas à s’unir en guerre contre Israël : « D’ici, depuis la Galilée, nous vous appelons à vous unir contre l’occupation jusqu’à ce que l’Etat de Palestine soit établi avec Jérusalem pour capitale ».
Avant sa diatribe le jour de la Nakba, Salah fut acquitté la semaine dernière d’accusations pour émeutes. La mise en examen a été instruite contre lui en 2007 après un discours qu’il fit lors d’une manifestation à Jérusalem dans lequel il accusait Israël de chercher à détruire la Mosquée al Aqsa sur le Mont du Temple.

Alors qu’il agitait un drapeau syrien, Salah proclama dans ce discours « c’est désormais le devoir de tout Arabe et musulman de lancer une intifada d’une extrémité à l’autre pour sauver Jérusalem et la Mosquée al Aqsa. Nous ne sommes pas de ceux qui nous autorisons à manger un repas de pain et de fromage trempé dans le sang d’enfants ».
Il fut acquitté en vertu de ce que la Cour de District de Jérusalem déclara être des contradictions dans la déposition de l’accusation.  
 
Les déclarations de Salah, comme celles de ses collègues dans les échelons de direction arabes israéliens, provoquent invariablement des réponses furieuses des politiciens. En fait, en réponse au discours de Salah sur la Nakba, dimanche, le ministre des finances Yuval Steinitz demanda la déchéance de sa citoyenneté israélienne.
Mais en dehors de déclarations à l’origine de titres de presse, les politiciens et le reste de la direction du pays – y compris la police et les Cours de justice – ont refusé de faire vraiment quelque chose. Nos dirigeants ont échoué à prendre des mesures vraiment cohérentes pour s’opposer au fait qu’aujourd’hui, il n’y ait pas de chefs arabes israéliens qui ne fassent pas régulièrement des déclarations qui ou bien rejettent le droit à l’existence du pays, ou bien incitent à la trahison de l’Etat, ou les deux. De même, ils n’ont pris aucune mesure efficace contre des rapports sur des caches massives d’armes dans des villages arabes.
En mars, le site à sensation ‘Debkafile’ a publié un rapport à dresser les cheveux sur la tête déclarant que le Hezbollah avait levé cinq brigades – toutes entraînées par les Gardes Iraniens de la Révolution – dont la mission est d’envahir le Nord d’Israël lors de la prochaine guerre. Selon ce rapport, l’une des brigades a pour mission d’envahir trois villages arabes le long de l’autoroute Saint-Jean d’Acre – Safed, et de les utiliser comme tête de pont pour allumer une insurrection armée dans des villes arabes à travers le Nord.
Le rapport de Debkafile n’était pas référencé et par conséquent, il a été largement ignoré. Mais au cours des semaines récentes, plusieurs sources de Tsahal ont confirmé l’essentiel de l’affaire.
En fin de semaine, le correspondant militaire de la ‘Chaîne 1’ Yoav Limor rapporta qu’une préoccupation importante sur la guerre a atteint une quasi unanimité dans les cercles de la Défense : Israël devrait faire un dernier effort d’abandon pour négocier la cession des Hauteurs du Golan à la Syrie dans l’espoir de la cajoler pour la sortir de l’axe iranien. Si c’est vrai, cette position indique que les échelons supérieurs de l’Establishment de sécurité sont en état de panique.
Si le rapport de Limor est exact, nos dirigeants doivent se ressaisir. Les temps sont affreux, mais ils ne sont pas désespérés. Il n’y a pas de raison que quiconque perde la tête.
Pour prévaloir, nos dirigeants et les autorités de sécurité doivent cesser de parler et commencer d’agir. Ils doivent commencer maintenant à briser les organisations ennemies comme le Parti Balad et le Mouvement islamique, arrêter leurs chefs et saisir leurs biens. Il y a des lois dans nos codes pour mettre en œuvre de telles politiques.
De même, la police, avec l’aide de Tsahal si besoin, doit découvrir et saisir les caches d’armes illégales. Les villages hostiles comme Kfar Kanna et Umm el-Fahm, et les villes frontières comme Deir el-Asad et Majd el-Kurum doivent être rigoureusement surveillées.
Il y a très peu de bonnes nouvelles en provenance des Etats voisins ces jours-ci. Le président russe Dmitry Medvedev en visite en Syrie la semaine dernière a seulement levé le niveau de menace contre Israël à des niveaux croissants au sein de rapports d’agrément de vente de quantités massives d’armes sophistiquées à cet Etat arabe vassal de l’Iran.
Mais Israël peut faire face à cette situation. Nous devons seulement commencer d’agir et arrêter de gloser.

caroline@carolineglick.com
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18 mai 2010 2 18 /05 /mai /2010 17:31

 

 

 

 

 

A propos par Aschkel

Le « drôle de partenaire » palestinien sabote le Protocole de Paris, la veille des « pourparlers indirects »


Par Aschkel

Pour aschkel.info et lessakele

 

 

 

SALAM FAYYAD FIER DE LUI

 

 

C’est précisément la veille de l’ouverture des présumés « pourparlers indirects » israélo-palestiniens que le « brillant économiste » Salam Fayyad, si prisé par les Etats-Unis et l’Union Européenne, a décidé de lancer une vaste campagne de Boycott des produits israéliens des implantations de Judée-Samarie.


Des mesures de rétorsion contre tout contrevenant palestinien au « boycott » d’une liste de 500 produits ont été arrêtées :


tout Palestinien pris la main dans le sac à provision se verra infliger une peine de 2 à 5 ans de prison (c’est cher payé de l’avocat, mais on leur enverra des oranges en prison!), assortie d’une amende de plus de 15 000 $ ! Question rapide à ce brillantissime esprit de synthèse tout droit sorti de la Grande Ecole du FMI : à combien s'élève aujourd'hui le revenu moyen d'une famille palestinienne qui n'appartient pas à l'élite corrompue du Fatah?

  Lorsqu’on prétend organiser un boycott « populaire » qui se donnerait à « suivre l’exemple de Gandhi », il coule de source que l’adhésion spontanée est le premier gage de réussite d’un tel « élan de solidarité » entre gens partageant le même destin et les mêmes valeurs !

Lorsque les corrompus du Fatah, lançant leurs milices dans les épiceries, auront terminé d’éreinter le consommateur potentiel par la seule menace de leurs menottes, peut-être se rendra t-il compte qu’il ne s’agissait pas même d’un « boycott », mais d’une stricte interdiction autoritariste de fréquenter de tels produits ainsi rendus illicites.

Notons également qu'un certain nombre de ces produits ne proviennent pas de Cisjordanie/Judée-Samarie, territoire "disputé" et donc toujours négociable, mais bien du Plateau du Golan : nouvelle question à ce génial politologue : de quoi je me mêle? A t-il mandat pour préjuger ou non de ce que le Golan, qui ne réintégrera jamais aucun "Etat Palestinien" à venir, deviendra, à terme, selon qu'Israéliens et Syriens décident un jour de ce qu'il convient d'en faire? Fayyad redouble la félonie de l'ingérence dans les affaires courantes de deux états souverains et reconnus, même si antagonistes, par l'ONU. On peut en dire autant de ceux de la Vallée du Jourdain, où Israël compte bien garder l'oeil et le pied fermes.

Le second terme choquant serait d'employer encore le terme de "partenaire de la paix » pour le sordide racketteur-organisateur d’autodafés publics du nom de Salam (Fayyad) :

le premier partenariat envisagé pour l’aménagement des conditions favorables à la paix est bien le « Protocole » économique de Paris (lu comme "protocole des Sages de Sion" par Fayyad), dans la suite du Document de principes tiré des Accords d’Oslo. Il convient, ici, de souligner que c’était bien dans le domaine économique quel’unanimité entre les deux parties était la plus forte : les questions de souveraineté, de partage ou non de Jérusalem, des réfugiés, etc., étaient susceptibles d’être résolues à terme à cette condition que le socle des accords globaux apparaissait comme un pilier solide pour tracer la voie.

« À son retour de Paris, Peres fit savoir que " les Palestiniens sont aujourd'hui d'accord avec [Israël] pour créer une économie de marché, avec la libre circulation des biens et le libre-échange entre [les deux parties] ", tandis que Nabil Shaath, responsable de la délégation de l'OLP, s'extasiait du fait que la Déclaration de Principes signifiait " une paix totale avec Israël, avec des frontières complètement ouvertes " qui allait " créer, avec Israël, une communauté économique dans tout le Moyen-Orient " » (11. Graham Usher, Dispatches From Palestine, The Rise and Fall of the Oslo Process, Londres, Pluto Press, 1999, p. 43.).

Admettons, alors, que ladite Autorité Palestinienne trouve, aujourd’hui, que certains points de ces accords de libre-échange sont à son désavantage, pour des raisons structurelles ou conjoncturelles, le moindre qu'on puisse exiger d’un « partenaire » économique, à défaut de paix, aurait été de lister des revendications et suggestions de révision, dans la perspective d’un meilleur accord négocié.

Agissant de façon sauvage, Salam Fayyad fait de l’économie la continuation de la guerre terroriste (Intifada) par d’autres moyens. Il compte ainsi réduire les parts de marché des implantations qu’il met sous pression, alors même que le Gouvernement israélien en a gelé le développement pour 10 mois. Quoi qu’il en soit, aucun dirigeant économique israélien ne sera plus en mesure de discuter des dispositions suivantes, devant favoriser un « climat de confiance » avec le destructeur de biens et services Salam Fayyad, conduisant tout accord préalable et futur à la faillite.

De fait, plutôt que les « lois du marché » et de la libre-entreprise dans un monde globalisé, dont le Protocole de Paris est le témoin juridique, il met également sous tension et pré-nationalisation purement politique, toute l’économie palestinienne, sommée de rompre tous les liens antécédents avec des fournisseurs israéliens.

Ces dispositions unililatérales donnent tout loisir à la partie israélienne de se sentir flouée par ce sabotage à grande échelle et de prendre toute mesure de préservation de ses marchés qui s’imposent : 200 000 Palestiniens travaillent (et certains résident) dans les implantations israéliennes. Du fait de la discrimination commerciale dont leurs produits font l’objet, ces entrepreneurs vont sans doute devoir décider la révocation de ces employés. L’Etat lui-même peut réviser certaines dispositions bancaires avantageuses et certains transferts de fonds en direction de l’Autorité Palestinienne.

Fayyad a donc décidé que la compétition sauvage entre les deux économies devait être le principe fondamental de ce conflit d’intérêts. Il compte sûrement sur les donateurs européens, américains et arabes du Golfe pour compenser les manques à gagner et prolonger la perfusion étrangère nécessaire à son propre développement. Il confirme que la destruction, la discrimination, l’épuration économique et ethnique sont les fers de lance du projet politique et économique palestinien.

Avant même l’ouverture de la moindre discussion, la partie palestinienne a tué dans l'oeuf le projet de coopération israélo-palestino-jordanien de 1993. Elle  a délibérément  rompu les accords-cadres de toute paix future, dans l’imitation la plus servile de la propagande du régime nazi dans les années 30 : « n’achetez pas chez les Juifs, ils finiront bien par partir ! ». 

 

Par Aschkel -
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18 mai 2010 2 18 /05 /mai /2010 17:27

 

http://www.hamodia.fr/article.php?id=1081

Les Etats-Unis sont-ils en train de financer un « transfert de population » ?

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 No 122 12 mai 2010, US

Le journal arabe Al-Manar, publié à Jérusalem, a révélé voilà quelques jours l'existence d'un plan américano-israélien en vue de la réinstallation de réfugiés palestiniens dans divers pays. Certaines organisations internationales, y compris des organismes arabes, subventionneraient ce projet. Mais l’Autorité palestinienne (AP) n’aurait aucun rôle dans ce projet.

 
De source diplomatique bien informée, on apprend que les Etats-Unis ont dépêché une « délégation spéciale » auprès d'un certain nombre de pays arabes, comme l’Arabie Saoudite, dans le but de promouvoir cette idée. Le but des Américains est donc de faire pression sur certains pays arabes afin qu’ils acceptent ces réfugiés, puisque les pays occidentaux – comme l’Australie et le Canada – ne pourraient théoriquement les accueillir qu'en petit nombre seulement.


Yoav Sorek, le directeur du groupe « The Israeli Initiative » – des experts israéliens indépendants qui soutiennent depuis longtemps cette idée – s'est satisfait du projet : « A ce point, a-t-il dit, ce qu’il nous reste à faire c’est d'espérer que ce plan prendra forme et sera appliqué de façon extensive au Moyen Orient ». Selon ce spécialiste, l’AP est tout simplement incapable de prendre part à la résolution de ce problème visant à soulager sa population.
Un point de vue corroboré par un certain nombre de données fournies par un économiste palestinien, le Dr. Ghania Malhis, du « Center for Economic Policy Research » installé à Ramallah. Ce dernier a en effet avancé des chiffres montrant qu’une très grande partie des importants fonds de l’aide financière attribuée à l’AP par les organisations et pays donateurs de la communauté internationale ne bénéficient jamais au peuple palestinien. Ainsi, l’AP a-t-elle reçu en 2009 plus de 24 milliards de dollars d’aide étrangère, alors que son PNB n’a même pas atteint les 4,5 milliards de dollars ! Cet énorme déficit, explique Ghania Malhis, est dû non seulement à une corruption systématique au sein du leadership palestinien et à d'innombrables gaspillages, mais aussi à une très mauvaise gestion à tous les niveaux de la part des fonctionnaires de l’AP. 
En fait, ces milliards de dollars transmis en tant que donations à l'AP constituent l’aide financière internationale la plus importante au monde reçue par les pays assistés. Notons en passant que les dernières statistiques pour 2009 et le début 2010 montrent à l'évidence que l’économie palestinienne en Judée-Samarie se portait déjà bien justement avant l’arrivée « comptable » de tous ces derniers dons internationaux, alors que l’économie palestinienne était toujours sous contrôle israélien.
Tous ces éléments devraient faire clairement comprendre à la communauté internationale qu’elle fait fausse route, explique Sorek. Car au lieu de gaspiller des milliards de dollars en subventions à l’AP ou à l’UNRWA (l’organisation de l’ONU pour les réfugiés du Moyen-Orient), toute cette aide financière devrait êtres consacrée à l’installation des réfugiés dans divers pays à travers le monde. C'est uniquement de cette façon, insiste encore Sorek, que le problème des réfugiés pourra être résolu plus rapidement que prévu et à bien moindres frais… 
Et de citer un rapport récent réalisé par la CNN décrivant une expérience tout à fait spéciale effectuée dans les camps de réfugiés au Liban. Ainsi, quelque 200 enfants âgés entre 13 et 19 ans provenant de toutes les régions de ce pays ont reçu des appareils photo numériques et, après leur en avoir appris le maniement, on leur a demandé de photographier leur vie quotidienne dans les camps de réfugiés où ils vivent. Ces photos montraient la pauvreté extrême de ces camps, telle que les enfants le voyaient : les infrastructures sanitaires faisant défaut, les habitants sont contraints de se laver dans les rivières. Par ailleurs, les établissements scolaires manquant eux aussi, la plupart des enfants déambulent sans but et oisifs, pendant que nombre d'adultes sans emploi traînent eux aussi toute la journée….
Il faut se souvenir, explique Sorek à ce propos, qu’il ne s’agit pas ici de réfugiés d’une guerre récente : ce sont les descendants des Arabes de Galilée qui s’étaient enfuis et qui étaient allés demander refuge au Liban pendant la guerre d’Indépendance de 1948 ! Or depuis cette époque, leurs « frères » libanais ont été incapables ou n’ont tout simplement pas du tout souhaité résoudre leur problème…
Inversement, pendant toute cette même période, Israël a pu intégrer avec succès des millions de nouveaux immigrants, dont beaucoup étaient eux aussi des réfugiés – notamment des pays arabes du Proche-Orient ou du Maghreb dont ils avaient été chassés – et a réussi à en faire des citoyens productifs au sein de la société israélienne.
Parallèlement, Israeli Initiative vient de publier un rapport très sérieux et documenté qui établit le coût réel – beaucoup moins onéreux qu'on ne le croit ! – de la réhabilitation des réfugiés palestiniens dans plusieurs pays.
 

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18 mai 2010 2 18 /05 /mai /2010 17:08

 

http://www.israel7.com/2010/05/appel-aux-consommateurs-pour-lutter-contre-le-boycott/

 

Voir : http://www.aschkel.info/article-a-propos-le-drole-de-partenaire-palestinien-sabote-le-protocole-de-paris-la-veille-des-pourparlers-indirects-50648874.html

 


Le nouveau site www.myisrael.org.il lance un appel à tous les consommateurs israéliens afin qu’ils achètent des produits qui ont été inscrits la liste du boycott par le cabinet palestinien dirigé par le « modéré » Salam Fayyad. Le site Internet fournit la liste des dizaines de marques, parfois très connues, qui sont dorénavant interdites à l’achat par les consommateurs palestiniens…sous peine de prison! Il faut soutenir les fabricants israéliens contre le boycott! Cette liste est également diffusée par le site d’extrême gauche « Gush Shalom » d’Ouri Avneri, qui appelle les pays étrangers à ne plus acheter ces produits! De son côté, David (Doudou) Rotem (Israèel Beiteinou) propose « qu’Israël prenne des mesures de rétorsion et ne permette plus du tout l’acheminment de denrées israéliennes, quelles qu’elles soient, vers les populations palestiniennes, jusqu’à ce que cesse ce boycott ».

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18 mai 2010 2 18 /05 /mai /2010 14:08
Hommage à Begin et Sadate
Par JPOST.FR 
18.05.10


Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a promis de faire preuve d'autant de courage que son prédécesseur Menachem Begin, concernant le processus diplomatique qui débutera mercredi. Il a également appelé le dirigeant de l'Autorité palestinienne (AP), Mahmoud Abbas, à suivre l'ancien partenaire de Begin, le président égyptien défunt, Anouar Sadate.


PHOTO: ARIEL JEROZOLIMKSI , JPOST

"La gauche n'a pas le monopole de la paix", a souligné Netanyahou lors d'une réunion spéciale du Likoud, au Centre Menachem Begin, à Jérusalem. Le 33e anniversaire de l'élection de l'homme politique était l'occasion de revenir sur un épisode fondamental de la construction de l'Etat d'Israël. "Ils prétendent qu'avec le Likoud au pouvoir, il n'y aura pas la paix", a ajouté le chef du gouvernement. "Mais le Likoud a été porteur d'une paix durable avec l'Egypte. Les menaces n'ont pas disparu mais les avantages de la paix sont plus clairs que jamais."

D'après lui, Begin a encore beaucoup à enseigner aux hommes politiques. Notamment l'importance de la démilitarisation des territoires évacués et autres points sensibles et la nécessité de prendre des décisions diplomatiques clés.

Les membres du Likoud sceptiques

"Notre gouvernement a prouvé sa capacité à prendre des décisions difficiles. Pour la paix, nous avons besoin de dirigeants, dans l'autre camp, avec le même courage que Sadate et le roi Hussein. Si nous trouvons des leaders qui acceptent la démilitarisation et d'autres points sécuritaires, nous pourrons, nous aussi, être porteurs de paix."

A la sortie de la rencontre, les ministres du Likoud se sont plaints que Netanyahou ait utilisé la mémoire de Begin pour justifier ses concessions territoriales. Des concessions que l'ancien Premier ministre n'aurait, selon eux, jamais accepté.

Le fait que Bibi ait choisi de mettre en exergue la phrase de Begin : "plutôt les défis de la paix que les douleurs de la guerre", et non l'une de ses plus fréquentes expressions au sujet du maintien de la Judée-Samarie, "par la force du droit et non par le droit de la force", n'a pas, non plus, été du goût de tous.

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17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 14:54

 

 

http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3888060,00.html 



Is this what peace looks like?
 
 
Adaptation française : Galila sur sionisme.xooit.com




7 mai 2010 ... Un décret de la présidence palestinienne, publié le 27 avril 2010, a imposé le boycott des produits des implantations juives en Judée –Samarie


Cela ressemble-t-il à la paix ?

Le boycott des produits des implantations par l’Autorité palestinienne est hypocrite et simulé.


Elyakim Haetzni

L'appel palestinien à interdire les produits des implantations me donne le sentiment de déjà-vu : C'est ainsi que l'entreprise de mon père fut boycottée dans ma ville natale en Allemagne. Pourtant, cette interdiction soulève plusieurs questions : le boycott s’avérera-t-il être un succès si les travailleurs palestiniens qui produisent les marchandises dans les implantations venaient à perdre leur emploi ? Est-ce que «l'économie nationale palestinienne" serait capable de mettre en place des usines de rechange? Et si oui, pourquoi ne l'a –t-elle pas fait jusqu'à présent en utilisant les milliards de dollars versés à l'Autorité palestinienne depuis Oslo ? Les fonds ont-ils servis pour financer la terreur et enrichir les dirigeants de l’Autorité palestinienne?


Et les chauffeurs palestiniens de Jérusalem "occupée" - vont-ils s’arrêter de desservir les 200.000 "colons" de Jérusalem ? Et les patients palestiniens qui ont besoin de soins médicaux dans les hôpitaux de Jérusalem, où vont-ils aller? Après tout, ces centres médicaux sont remplis de médecins infirmières et personnel de service «colons». Et que dire des médecins et des infirmières arabes? Vont-ils cesser de soigner les "colons"? Des étudiants palestiniens étudient également au Centre de l’Université de Ariel . Quitteront-ils aussi vite les lieux ?

Voler les Juifs est-il autorisé ?

L'Autorité palestinienne tente de creuser un fossé entre les "colons" (Mitnahalim) et les Palestiniens. Toutefois, si la moitié seulement de la population juive optait pour un contre-boycott, combien de Palestiniens seraient congédiés des hôtels, des restaurants, et des usines des deux côtés de la Ligne Verte ? Est-ce à cela que la paix ressemblera ? Le gouvernement israélien pourrait ne pas rester passif face au boycott lancé contre ses citoyens par nos "partenaires de la paix" et pourrait adopter des contre-mesures. Est-ce que l’Autorité Palestinienne aurait oublié que les FDI (Forces de défenses israéliennes) protégent la vie du "Président" et de son "Premier ministre"?

En tant que moi-même Mitnahal (pionnier, implanté) et avocat, je mets ma profession au service des Palestiniens. Un tel de mes clients était soupçonné de vol et a été acquitté, mais son employeur juif, une personnalité publique qui l’exploitait, a été contraint de lui verser des dommages et intérêts. J'ai conseillé à mon client de déposer une plainte auprès du tribunal rabbinique dirigé par le rabbin Dov Lior. Il a gagné, et a reçu une indemnisation importante. Pourtant, si je révèle son nom, les autorités le jetteront-elles en prison à Ramallah ? Un autre Palestinien a vu ses droits de propriétaire terrien violés, lorsque le fond National Juif a fait passer une route sur son terrain. Grâce à son avocat "colon", il a pu obtenir une indemnisation intégrale – ce palestinien aurait-il pu obtenir une compensation financière dans ce cas ?


En note finale, parlons d'une subvention «illégale » que l'économie israélienne octroie indirectement à «l'économie nationale palestinienne" – Parlons du vol de 50.000 véhicules par an, du vol de bétail, du vol de matériel d'irrigation, de la contrefaçon de marques et des manuels scolaires, des viandes pourries, et des produits vendus sans être déclarés . Donc, s’il n’est pas permis aux Palestiniens d’acheter chez les juifs, leur est-il permis de se comporter comme des parasites et de les voler?

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17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 11:31

 

http://www.israel7.com/2010/05/

D’après le journal égyptien Al Masryoun, le Caire aurait décidé de couper tout contact avec les dirigeants du Hamas. En outre, les autorités égyptiennes refuseraient de leur accorder des visas leur permettant de visiter l’Egypte prochainement et compteraient geler tous les moyens de communications diplomatiques et sécuritaires avec les chefs de l’organisation terroriste.

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16 mai 2010 7 16 /05 /mai /2010 22:03

 

 

 

Pour la défense d’Israël
Par Caroline B. Glick
 
 
Adaptation française de Sentinelle 5770 ©
 
Le gouvernement doit cesser de jouer un double jeu.
Quarante-trois ans après la libération de Jérusalem par le Peuple juif, notre capitale n’a jamais été sujette à pareille agression. Mais elle n’a jamais,  non plus, été plus énergiquement défendue par un Peuple juif indigné – en Israël et à travers le monde.
La semaine dernière, ‘Makor Rishon’ a rapporté que des diplomates américains ont « montré de l’intérêt » pour tous les plans de construction dans la capitale. L’ambassadeur James Cunningham et le consul général à Jérusalem Daniel Rubinstein ont rencontré à plusieurs reprises des ministres importants du gouvernement pour exprimer l’opposition des USA à toute construction dans les quartiers juifs construits depuis 1967. Déférant à cette agression choquante des USA contre la souveraineté israélienne, le gouvernement aurait annulé les plans de construction déjà approuvés pour 2.500 appartements à Ramot, Pisgat Zeev, Neve Yaakov, Gilo et Har Homa.
Les USA exigent aussi qu’Israël ne prenne aucune mesure contre la construction arabe illégale dans la capitale. C'est-à-dire que les USA agissent pour saper doublement le respect de la loi en Israël. D’abord, ils cherchent à dénier aux Juifs hiérosolomytains leurs droits de propriété, ensuite, ils appellent Israël à ne pas appliquer ses lois contre les criminels arabes.
La tentative du gouvernement Obama d’affaiblir la souveraineté d’Israël à Jérusalem fait partie d’un plus large mouvement de la Gauche internationale pour soutenir la campagne islamique destinée à chasser Israël de Jérusalem en déniant aux Juifs leurs droits sur la cité. L’Union Européenne est tellement engagée à subvertir la souveraineté israélienne sur Jérusalem que même au beau milieu de sa crise financière, avec des économies de l’UE s’effondrant apparemment comme des dominos, des sources rapportent qu’une mission de l’UE en Israël vient de promettre au moins un million d’Euros à ‘Ir Amin’.
Ir Amim est une ONG dont la mission est de saper la souveraineté israélienne à Jérusalem. Selon ‘NGO Monitor’, les deux tiers du budget de Ir Amin proviennent de l’UE et des gouvernements norvégiens, suédois et tchèques.
Dans leur tentative de saper la souveraineté israélienne, le président américain Barack Obama et les Européens sont assistés par des juifs gauchistes, de plus en plus antisionistes. Sous la direction du lobby pro-palestinien J-Street au début de ce mois, d’éminents intellectuels juifs tels Bernard Henri-Levy et Alain Finkielkraut ont publié un manifeste signé par des centaines de leurs affidés reprochant à Israël l’absence de paix dans la région et appelant l’UE et les USA à mettre la pression sur Israël pour céder Jérusalem, la Judée et la Samarie aux Palestiniens.
Sur les campus aux USA, des étudiants juifs d’extrême Gauche ont joué un rôle essentiel pour saper la reconnaissance du droit d’Israël à l’existence. A l’Université de Berkeley en Californie et sur d’autres campus, des étudiants juifs ont collaboré avec des groupes musulmans dans leur campagne de désinvestissement des avoirs de l’Université dans des compagnies investissant en Israël.
A l’université Brandeis, des étudiants juifs ont organisé une campagne pour refuser l’invitation de l’ambassadeur Michael Oren aux cérémonies d’ouverture de l’année.
Sans surprise, comme pour d’autres initiatives anti-Israël antérieures, ces actions en France et aux USA ont obtenu une couverture et un soutien media significatifs. Ce qui a reçu une moindre couverture, c’est la réaction populaire très vive dans les communautés européennes et juives contre ces initiatives.
Après s’être réveillés avec retard face à la menace de désinvestissement en Israël, les Juifs de Berkeley et de la communauté alentour ont organisé une campagne massive et désormais réussie pour bloquer le mouvement de désinvestissement. A l’université Brandeis, des milliers d’étudiants de la faculté, anciens ou actuels, ont signé une pétition soutenant l’invitation d’Oren à l’université.
En Europe, la députée au Parlement Européen Fiamma Nirenstein a répondu au manifeste anti-Israël par une contre pétition. La pétition de Nierenstein note que dans leur diatribe anti-Israël, Levy et Finkielkraut ignorent le fait que l’absence de paix au Moyen-Orient n’est pas due à la taille d’Israël mais au refus du monde arabe d’accepter le droit à son existence. Ensuite elle remarque qu’en s’attaquant maintenant à Israël, les signataires de cette épître anti-Israël avaient distrait l’attention du public du programme nucléaire iranien qui menace aujourd’hui non seulement Israël, mais l’Europe. 
La position de Nirenstein a reçu un écho dans une pétition jumelle publiée par un Professeur juif éminent, Shmuel Trigano. Ensemble, les pétitions italiennes et françaises ont réuni deux fois plus de signatures que la déclaration de Levy - Finkielkraut
Ce ‘est pas seulement que l’immense majorité des Juifs d’Israël et dans le monde soutient Israël et s’oppose à toute tentative de délégitimer Israël et la souveraineté israélienne sur Jérusalem. Les activistes juifs répondent à de fausses dénonciations des droits d’Israël en affirmant les droits du Peuple juif en général et sur Jérusalem, la Judée et la Samarie en particulier.
Par exemple, le mois dernier, la Coalition Européenne pour Israël, en partenariat avec des Canadiens pour les droits légaux d’Israël ont tenu une conférence à San Remo en Italie. Là, ils ont commémoré le 90ème anniversaire de la conférence de San Remo qui détermina le statut légal de l’Empire Ottoman après sa déconfiture au décours de la Première Guerre Mondiale. En 1920, la Conférence de San Remo détermina que le droit légitime sur la terre d’Israël – y compris Jérusalem, la Judée et la Samarie, appartenait au Peuple juif. Les résolutions de San Remo ont été incorporées dans le droit international par des mandats issus de la Ligue des Nations, et leur force légale n’a jamais été annulée ou remplacée par un quelconque traité ou une résolution internationale contraignante.
Les participants à la conférence venaient d’Europe, d’Israël et d’Amérique du Nord. Leur message était clair. Le temps est venu depuis longtemps pour le Peuple juif de commencer d’affirmer nos droits sur notre capitale et notre terre. Nos tentatives de résoudre la quadrature du cercle en donnant notre accord de compromis sur nos droits en échange de promesses de soutien et de paix nous ont menés au point où la légitimité même d’Israël est mise en question à travers le monde.
De façon troublante, au lieu de soutenir les efforts comme la commémoration de la conférence de San Remo et d’encourager les partisans loyaux d’Israël, de Rome à San Francisco et jusqu’à Jérusalem, le gouvernement reste dans l’expectative. D’un côté, Le Premier ministre Benyamin Netanyahou déclare quotidiennement que Jérusalem demeurera la capitale indivisible d’Israël et qu’il ne fera aucune concession en relation avec la cité. D’un autre côté, les actions du gouvernement témoignent de la volonté de faire des concessions massives sur la souveraineté israélienne à Jérusalem.
Prenez le Mont du Temple. Le berceau de la civilisation juive n’est pas mentionné dans la liste du gouvernement parmi les sites du patrimoine juif. De même, malgré les protestations du gouvernement de dédication à Jérusalem, il n’a pas levé l’interdiction de la prière des Juifs sur le Mont du temple. Les Juifs demeurent le seul groupe religieux qui ne bénéficie pas de la pleine liberté de prier dans la ville. En annonçant le début de soi-disant négociations de paix entre les USA et Israël et la branche du Fatah de l’Autorité Palestinienne, le Département d’Etat a déclaré la semaine dernière que le gouvernement Netanyahou a donné son accord pour bloquer toute construction juive à Ramat Schlomo pour plusieurs années. Le gouvernement n’a pas contesté cette déclaration.
En vérité, la volonté même du gouvernement de participer au processus de paix mensonger de l’administration Obama sape le contrôle d’Israël sur Jérusalem. Etant donné l’engagement évident du gouvernement Obama dans le redécoupage de la cité, il est clair que les pourparlers ne peuvent qu’affaiblir le contrôle d’Israël sur notre capitale.
La faiblesse du gouvernement sur Jérusalem est le reflet d’un plus grand manque de volonté des diplomates israéliens de se tenir auprès des partisans d’Israël et contre ses détracteurs dans le monde entier. Plus souvent qu’à leur tour, les groupes qui reçoivent le soutien le plus enthousiaste des ambassades israéliennes sont ceux qui cherchent à miner les droits d’Israël.
Le comportement de l’ambassade de Londres en est une illustration. Cette semaine, l’ambassade a adressé un message à sa liste de destinataires Internet pressant le public d’assister à une conférence de l’ancien directeur de ‘Shalom Archav’ (1) Gavril Bargil à la prestigieuse ‘London School of Economics’. 
D’un autre côté, l’ambassade a choisi de ne pas publier une conférence du ministre Benny Begin (2) sur ‘Yom Yeruchalaïm’ [‘Jour de Jérusalem’]. Le discours de Begin était parrainé par plusieurs grandes organisations juives. On ignore qui a parrainé l’intervention de Bargil.
A la fin de l’an passé, Akiva Tor, le consul général d’Israël a San Francisco s’est opposé à une résolution soumise au bureau de la Fédération Juive destinée à boycotter tous les groupes qui soutiennent des campagnes de boycott et de désinvestissement en Israël. Le résolution était mise en avant après que le Festival du Film Juif, soutenu par la Fédération, ait reçu la mère de Rachel Corrie et diffusé un film de propagande en faveur du Hamas à l’adulation de Corrie, écrasée involontairement par un bulldozer en tentant de bloquer des opérations antiterroristes de Tsahal à Gaza.
Dans une lettre au journal juif local, Tor proclamait que la mère de Corrie n’était pas différente « d’une victime du terrorisme israélien ».
A Los Angeles, le consul général Yaakov Dayan a donné un entretien l’an passé sur une radio locale. Il fut incapable d’expliquer la base légale des communautés israéliennes au-delà des lignes d’armistice de 1949. Cela revint à un activiste juif d’un quartier proche qui appela la station pour expliquer les droits d’Israël en vertu du Mandat de la Ligue des Nations.
Le seul représentant du gouvernement qui participa à la conférence de San Remo était le Député à la Knesset, membre du Likoud, Danny Danon.
La défaillance du gouvernement à prendre la direction pour renforcer Israël et les communautés juives dans le monde n’est pas un phénomène nouveau. Mercredi soir, le ‘Jour de Jérusalem’ dans le quartier ‘Ir David’, sur le site historique du palace ‘King David’, le Prix Moskowitz du Sionisme’ a été attribué à trois dirigeants extraordinaires : Anita Tucker, Rabbi Yoel Schwartz et le général de brigade (2ème section) le Dr. Aharon Davidi. Chacun d’entre a renforcé Israël et le Peuple juif grâce à leur œuvre pionnière, souvent malgré l’opposition du gouvernement.
Tucker était parmi les fondateurs de Netzer Hazani dans le Gush Katif en 1975. La communauté, bâtie sur les dunes de sable aride de Gaza, a été l’une des communautés agricoles les plus réussies dans le monde jusqu’à sa destruction par le gouvernement en 2005. Plutôt que de se disperser après que le travail de sa vie fût détruit, Tucker a été une force essentielle pour la reconstruction de Netzer Hazani et de 20 autres communautés dans le Goush Katif.
Rabbi Yoel Schwartz est le chef spirituel de l’unité religieuse du ‘Nahal’ (2) de Tsahal. Schwartz secoua aussi bien l’opposition de Tsahal que de l’Establishment orthodoxe fervent, et fonda l’unité nodale qui enrôle les jeunes Juifs religieux dans Tsahal en grand nombre pour la première fois.
Au début des années 1980, le général de brigade Davidi acheva son service dans l’armée commencé en 1944, et qui le porta à des positions de commandement dans certaines des batailles essentielles de l’histoire de la nation. Après sa mise en réserve, Davidi décida que quelque chose devait être fait pour que la diaspora juive se perçoive comme partie de Tsahal. Aussi en 1983, il fonda « SAR EL » (3) qui fait venir des étrangers en Israël comme volontaires dans des bases de Tsahal. Depuis sa fondation, SAR EL a emmené plus de 100.000 volontaires venus de trente pays en Israël.
Tucker, Schwartz et Davidi sont des individus extraordinaires. Mais leurs succès sont liés au fait qu’ils croient en Israël et dans le Peuple juif. Ils comprennent que les juifs qui cherchent à miner l’Etat sont une toute petite minorité. Plutôt que se compromettre avec eux, ils travaillent avec la vaste majorité pour renforcer le pays et son peuple.
Il est impossible de concilier les droits du Peuple juif et les exigences du gouvernement Obama et l’alliance de la Gauche internationale et du monde islamique qui mènent campagne pour saper le contrôle d’Israël sur Jérusalem.
Le gouvernement doit cesser d’essayer de jouer un double jeu. Au lieu de cela, il doit suivre la direction de ses citoyens extraordinaires et des Juifs à travers le monde dans l’affirmation des droits du Peuple juif sur notre capitale et notre pays.
 
caroline@carolineglick.com
 
Notes du traducteur :
(1)’Shalom Archav’ = ‘la Paix Maintenant’, organisation gauchiste ultra minoritaire en Israël, parrainée par le parti d’extrême Gauche Meretz, et financée essentiellement par l’UE. C’est pourquoi on n’entend qu’elle sur nos ondes.
(2) : Benny Begin est le fils de Menahem Begin ; il est député Likoud à la Knesset.
(3) : Nah’al : Unité d’élite de parachutistes.
(4) : UPI SAREL existe en France, et organise le ‘Volontariat Civil en Israël’ avec des séjours brefs dans des camp de Tsahal ; une partie du temps est dédiée aux visites du pays et à l’hébreu.          C’est une expérience qui vous transforme. Tel sur demande.
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  • : Le blog de Gad
  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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