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17 octobre 2008 5 17 /10 /octobre /2008 17:26
PA nabs senior Hamas collaborator

High-ranking officer in West Bank security forces arrested for serving as a Hamas agent within Palestinian Authority; arrest just the tip of the iceberg, Palestinian sources say

Gaza takeover, 2007 Photo: Reuters


Ali Waked

Published:  10.16.08, 13:39 / Israel News

A senior official in one of the Palestinian Authority's security organizations was arrested recently by the PA for fear that he had collaborated with Hamas. The officer in question held the rank of aqid (equivalent to colonel) in one of the "more sensitive" branches of PA security, Ynet was told by a Palestinian source.

 

"The man is very well known and well-connected in the PA," said a security source, who reported that the man's arrest was made possible largely thanks to intelligence information passed to the PA by Israel and the United States.
West Bank Tension
Abbas wants his troops in Hebron / Roni Sofer
Fearing Hamas may attempt to seize West Bank city, Palestinian prime minister asks Israel allow him control over Hebron. Jerusalem yet to sign off on plan due to concerns settlers will revolt, but diplomatic sources say plan, which would follow Jenin model, viewed positively
Full Story

 

Senior officials in the PA worry that the man's arrest is merely the tip of the iceberg, the first incident of a wider phenomenon of unknown collaborators with Hamas. This despite the fact that the PA functions under the assumption that there are 'plants' within the organization and works to  expose them.

 

The officer's arrest follows a wave of "loyalty screenings" given to hundreds of policemen and security officers, some of them merely because of dubious family connections to Hamas rather than concrete suspicions.

 

The screenings are designed to prevent Hamas from gaining any sort of foothold within the ranks of the Palestinian Authority.

 

A committee appointed by Palestinian President Mahmoud Abbas to examine Hamas' Gaza takeover in 2007 revealed that almost a third of the Gazan security forces, allegedly belonging to the PA, were actually agents of Hamas.

 

A Palestinian source told Ynet that, in reality, the number of covert Hamas agents was at least double, ceding the de facto majority of PA security forces in Gaza to Hamas at the time of the overthrow.
In the meantime, PA security forces managed to uncover a Hamas ring in Ramallah, who were fundraising and building infrastructure for the group's military wing. They were in possession of some 4 million dollars. PA security sources estimate that this is only a small taste of Hamas' network in the West Bank.

 

Hamas warned the Palestinian Authority against continued cooperation with Israel and against harassment of its members. They stated the claim the group was building military infrastructure in the West Bank was deliberate misinformation.
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15 octobre 2008 3 15 /10 /octobre /2008 20:10

Par Khaled Asmar - Beyrouth

Syrie-Liban : relations diplomatiques ou écran de fumée ?

Damas continue d’éliminer ses agents encombrants.

mardi 14 octobre 2008 - 12h22, par Khaled Asmar - Beyrouth

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Une source libanaise proche du pouvoir nous a fait part de son étonnement devant l’annonce, sans aucune véritable concertation, de l’établissement de relations diplomatiques entre la Syrie et le Liban. La décision du président Assad serait, de ce point de vue, non seulement surprenante, mais aussi précipitée. A ce titre, elle ressemble davantage à un "écran de fumée" qu’à une réelle avancée dans la pacification des relations entre les deux pays voisins.

En effet, notre interlocuteur s’interroge sur les raisons qui ont pu pousser Assad à décréter, sans concertation, l’établissement de relations diplomatiques avec Beyrouth, et l’échange d’ambassades. « Bien que ce sujet ait été examiné en août dernier, lors du sommet entre les présidents libanais Michel Sleiman et syrien Bachar Al-Assad, tenu à Damas, rien ne laissait prévoir une évolution aussi rapide du dossier », ajoute notre source. Et de préciser que le comportement syrien semble rechercher davantage « un effet d’annonce » destiné à détourner l’attention des Libanais, à résorber les pressions exercées sur Damas, et sans doute à occulter d’autres sujets sensibles pour le régime syrien, que « la reconnaissance définitive de l’indépendance et de la souveraineté du Liban ».

Ainsi, il est légitime de regarder de plus près les raisons qui ont pu accélérer cette décision qui, en tout état de cause, reste au stade embryonnaire. De ce fait, il convient de replacer l’annonce syrienne dans son contexte régional et international et de rappeler que le régime syrien ne prend jamais ses décisions sans en calculer avec exactitude les retombées et les conséquences, et sans en mesurer l’utilité. De plus, il ne les prend généralement pas de façon solennelle (l’annonce en était confiée à l’agence Sana et non à un porte-parole de la présidence !).

Ainsi, peut-on constater que la « décision syrienne unilatérale », et l’annonce de la visite du ministre des Affaires étrangères Walid Al-Moallem à Beyrouth, le 15 octobre, sont intervenues au lendemain du démantèlement d’un réseau terroriste au nord du Liban, et de l’arrestation de plusieurs de ses membres. Selon plusieurs sources médiatiques libanaises et arabes, « les terroristes ont avoué avoir exécuté les derniers attentats visant l’armée libanaise à Tripoli ». Les terroristes, qui seraient liés à Fatah Al-Islam dont le chef Chaker Al-Abssi est réfugié à Damas, ont également tenté d’assassiner le commandant de la 10ème brigade de l’armée, le général Jean Kahwaji. En juin dernier, un engin explosif a en effet été désamorcé quelques minutes avant le passage du convoi de Kahwaji, près de son QG établi dans le Akkar, à quelques kilomètres de la frontière syrienne. Or, Kahwaji, devenu depuis le commandant en chef de l’armée, était alors le principal candidat à la succession du général Michel Sleiman, devenu président. L’éventuelle élimination de Kahwaji, comme celle du général François Al-Hajj en décembre 2007, visait ainsi à déstabiliser l’armée, mais également à imposer à sa tête le commandant qui pouvait convenir aux commanditaires du Fatah Al-Islam !

L’annonce de l’établissement de relations diplomatiques vise ainsi à détourner l’attention et à étouffer, ou du moins à reléguer au second plan l’enquête sur les liens présumés entre l’assassinat de François Al-Hajj, la tentative menée contre Jean Kahwaji, les attentats visant l’armée d’une part, et le Fatah Al-Islam et ses commanditaires (la Syrie) d’autre part.

Toutefois, la réaction syrienne pourrait ne pas en rester à ce stade. Dans sa fuite en avant, et pour éloigner les soupçons sur son rôle dans le terrorisme qui a frappé la région, la Syrie pourrait fomenter de nouveaux attentats sur son propre territoire, comme elle en a l’habitude. De tels attentats permettraient en effet à Damas d’éliminer de nouveaux témoins dans l’assassinat de Rafic Hariri, et de les attribuer au Fatah Al-Islam pour « s’en démarquer » et « s’en laver les mains ». L’attentat commis le 27 septembre dernier au sud de Damas, tuant deux hauts officiers des renseignements militaires appelés à témoigner devant le Tribunal international, est encore dans tous les esprits. Damas élimine systématiquement ses agents encombrants. A qui le tour ?

Khaled Asmar

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11 octobre 2008 6 11 /10 /octobre /2008 18:22
Israël craint une attaque du Hezbollah à la frontière nord

infolive.tv

samedi 11 octobre 2008

Les forces de sécurité israéliennes postées à la frontière nord avec le Liban sont à un niveau d’alerte maximale alors que le Hezbollah semble confirmer ses préparations pour lancer une vaste attaque contre Israël afin de venger la mort de son ancien haut responsable militaire Imad Mughniyah.

Les troupes syriennes se sont effet postées le long de la frontière libanaise, causant une forte inquiétude chez les Israéliens, mais aussi dans l’Administration américaine, qui a déjà appelé Damas à cesser de s’ingérer dans les affaires intérieures du Liban.

Pendant ce temps, les forces de sécurité israéliennes sont toujours sur le qui-vive après les affrontements entre Juifs et Arabes survenus à Acre pendant Yom Kippour.

De son côté, l’Iran a nommé le successeur de Mughniyeh à la tête du commandement militaire du Hezbollah : il s’agit de Riza Zahdi aka « Hassan Mahdawi », qui était ambassadeur iranien à Beyrouth pendant les années 1980. Zahdi devra organiser la contrebande d’armes de la Syrie au Liban, et aussi superviser la construction de postes militaires au sud Liban.

Depuis la Seconde guerre du Liban, il semble donc que l’Iran soit de plus en plus impliqué dans les affaires du Hezbollah, en lui apportant des fonds financiers, mais aussi des armes.

La situation actuelle est la preuve du jeu double joué par le Président syrien Bashar Assad, qui d’un côté ne cesse de déclarer qu’il souhaite faire avancer le processus de paix avec Israël, et de l’autre, continue à soutenir la contrebande d’armes et d’explosifs, envoyés au Hezbollah via la frontière entre la Syrie et le Liban.

On pourrait se demander si les récentes violences à Acre ne font pas partie d’un vaste plan pan-arabe de provoquer des troubles à l’intérieur d’Israël afin de détourner l’attention de Tsahal et de faciliter une attaque par le Hezbollah.


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10 octobre 2008 5 10 /10 /octobre /2008 08:02
Grand Pardon pour Oslo
 
Michael Freund , JERUSALEM POST                                           Oct. 7, 2008


Adaptation française de Sentinelle 5769 ©
(avec une nuit de retard puisque ce texte est paru dans le Jerusalem Post la veille de Kippour)


Cette nuit commence Yom Kippour, le jour du Grand Pardon, où les Juifs cherchent traditionnellement à s’amender pour leurs mauvaises actions, qu’ils les aient commis contre leur prochain ou contre D.ieu. C’est une période spéciale et vraiment significative dans le calendrier juif, l’une de celle qui résonne profondément à travers les générations. Après tout, aucun être humain n’est innocent de tout pêché, et aucun n’oserait proclamer son passé irréprochable et entièrement dénué de toute faute.

Personne, c’est à dire, sauf Shimon Peres.

Dans un entretien vendredi dernier avec la revue ‘Makor Rishon’, notre président se montra peu enclin à l’introspection quand le sujet porta sur les désastreux Accords d’Oslo de 1993 avec l’OLP, qu’il aida à façonner.

Interrogé sur ce qu’il pensait rétrospectivement d’Oslo, l’artisan putatif de paix n’eut que des louanges pour la catastrophe sans mélange qu’il a apporté à ce pays. Désapprouvant la notion qu’avec le recul vient nécessairement la connaissance, Peres insista : « Oslo nous a apporté le fondement pour la paix ».

Ce qu’il nous donna aussi, bien sûr, ce fut le meurtre et la mutilation sur une échelle sans précédent, alors que la montée du terrorisme palestinien provoqua au cours des années suivantes, la mort de centaines d’israéliens et des blessures à des milliers d’autres.

Malgré tout, Peres poursuivit en listant ce qu’il ressent comme la réalisation singulière de l’accord avec Yasser Arafat. « Comme résultat d’Oslo, déclara-t-il, les Arabes ont accepté que le fondement de l’accord repose sur les frontières de 1967 et non pas le plan de l’ONU de 1947… De plus, ils ont reconnu l’Etat d’Israël et déclaré leur opposition au terrorisme ».

Sans aucun doute, les habitants de Sderot et du reste du Neguev se reposeront mieux dans leurs abris anti-bombes la prochaine fois que les roquettes palestiniennes siffleront dans leur direction, réconfortés en sachant qu’ils ont au moins été « reconnus ».

Alors que Peres reconnaît avec réticence que les Palestiniens se sont « scindés » - référence voilée à l’ascension du hamas au pouvoir – il maintient cependant joyeusement que tout va bien dans le ‘la-la-land’.

Jusqu’à présent, il reste un groupe dirigé par Abou Mazen [Mahmoud Abbas] qui conduit des négociations avec Israël, qui rejette le terrorisme et combat la terreur, dit-il, ignorant commodément le fait que le chef de l’Autorité Palestinienne est peut-être le seul rival sérieux d’Ehud Olmert au titre de « canard le plus boiteux du Moyen-Orient ». Rarement un révisionnisme simpliste à couper le souffle et une inexactitude historique aussi audacieuse ont-ils été condensés en aussi peu de mots.

En 1993, Peres défia le renseignement militaire et le bon sens commun, quand il convainquit le premier ministre, Itzhak Rabin, d’importer Arafat et sa bande à Gaza, de leur donner des armes et de confier un territoire à leur contrôle. Le résultat immédiat et prévisible fut une vague sans précédent d’agressions avec des couteaux, des armes à feu, et d’attentats suicide à la bombe qui laissèrent Israël titubant au cours de la pire vague de terreur de son histoire.

Oslo a été le plus grand et le seul désastre stratégique d’Israël depuis la Guerre de Yom Kippour en 1973. Il a marqué un nadir moral dans la conduite des relations étrangères d’Israël,  alors que les sanglants antécédents d’Arafat étaient ignorés et, au lieu d’être arrêté, il fut adopté comme un artisan de paix.   

L’accord amena une augmentation aiguë de la violence anti-israélienne, il divisa la terre et le peuple d’Israël, affaiblit la position de dissuasion du pays, et ouvrit la voie à la montée finale du hamas.

Il fut considéré comme l’expérimentation audacieuse des années 1990, mais il explosa à la face du pays, laissant le laboratoire en flammes, et allumant un vague d’extrémisme et de violence jihadiste qui reste encore très présente parmi nous aujourd’hui.

Il est regrettable que Peres ne put saisir l’occasion de cet entretien pour offrir quelque aveu d’échec, ou au moins un plaidoyer pour le pardon des victimes d’Oslo. Mais pas le moindre, pas un seul mot de contrition, de pénitence ou de remords ne peut être trouvé sur le sujet.

Il n’est pas besoin de le dire, il est tentant d’attribuer ceci à la profession choisie par Peres – à savoir la politique, où admettre qu’on se trompe est rarement au sommet de la liste des « Choses à faire » du jour. Comme Winston Churchill le nota avec esprit : « Un politicien doit avoir la capacité de prédire ce qui va arriver demain, la semaine prochaine, le mois prochain et l’année prochaine. Et la capacité ensuite d’expliquer pourquoi ça n’a pas eu lieu ».

Mais la réalité est que le refus obstiné de Peres de faire amende honorable est aussi le reflet d’un plus large problème dans la société israélienne : un manque de volonté d’accepter la responsabilité personnelle  de ses propres actions. Cela empoisonne notre existence depuis la cour de récréation jusqu’à la salle du conseil de la Knesset. La première étape pour corriger une erreur est d’admettre qu’elle est survenue. Pourtant même ce point de départ, cette vérité fondamentale semble avoir échappé à tant de nos décideurs.

Peres et ceux qui ont soutenu les Accords d’Oslo doivent à tous les Israéliens une apologie tardive. Le 13 septembre 1993, quand Rabin serra la main d’Arafat après la signature de l’accord, moi-même et bien d’autres téléspectateurs eurent un sentiment de morosité. Non pas parce que nous étions plus astucieux ou plus sages, mais simplement parce que nous savions, au plus profond de nous-mêmes, que vous ne pouvez pas passer de compromis avec le mal, aussi facile et tentant que cela puisse paraître.

Maintenant, quelques 15 ans plus tard, cette morosité est partagée par tous, alors que la paix n’a jamais semblé aussi éloignée et moins accessible qu’aujourd’hui.
Aussi, quand Peres ira à la synagogue demain pour marquer Yom Kippour, j’espère qu’il prendra à coeur les mots que nous récitons dans la prière de Moussaf : « Pour la repentance, la prière et les bonnes œuvres, retire le mal du décret ». Et alors, peut-être réalisera-t-il enfin que bien qu’il ne puisse pas être en mesure d’annuler les fautes du passé, le moins qu’il puisse faire est de demander pardon pour elles.
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6 octobre 2008 1 06 /10 /octobre /2008 18:41
La Syrie continue à jouer avec le feu
5 octobre 2008 - Par Albert Soued, www.chez.com/soued pour www.nuitdorient.com

Cette année, nombreux sont ceux qui se sont demandés si les invitations de Mr Nicolas Sarkosy à divers dictateurs du Proche et Moyen Orient avaient pour but de garnir le porte feuille de commandes des usines françaises ou d’apaiser une opinion musulmane locale qui commence à compter. Mais personne n’a cru un seul instant que Mr Sarkosy cherchait à apaiser la région. En fait, en invitant le dictateur syrien Bashar el Assad, sur les tribunes du défilé du 14 juillet, il a allumé un nouveau feu dans le maquis politique du Moyen Orient.

Comme son hôte, Bashar el Assad cherche à jouer sur tous les tableaux. En se rapprochant de l’Occident via la France, il cherchait surtout à se dédouaner de l’assassinat de Rafik Hariri, ex-1er ministre libanais, meurtre sanglant qu’il avait sans doute commandité (1) et dont les résultats de l’enquête semblent imminents. S’il a accepté la médiation de la Turquie dans des pourparlers de paix avec Israël, tout en sachant que ceux-ci n’aboutiraient que sur de "banales redites", c’était surtout pour cacher deux opérations en préparation, la réoccupation militaire du Liban et la reconstruction et la dissémination de nouveaux sites nucléaires, à l’instar de l’Iran, et avec l’aide de la Corée du Nord.

L’Iran, commanditaire de la Syrie et le H’ezbollah, son relais au Liban, se sont inquiétés du virage syrien et ont averti, via des attentats devenus classiques dans la région, que Bashar el Assad ne devait pas aller trop loin. Divers attentats anti-syriens en Syrie sont la preuve que le jeune Bashar est moins doué que son père Hafez, dans la manipulation mafieuse (2).

Assad préparait l’invasion du Liban

La France n’a pas protesté après les accords de Doha où le groupe libéral du 13 mars mené par le fils Hariri a dû céder devant le quasi coup d’état du Hezbollah qui a bloqué pendant des mois le fonctionnement des institutions publiques du pays. Le Hezbollah a ainsi obtenu une minorité de blocage au Parlement Libanais, et la reconnaissance que sa milice était une 2ème armée du Liban.

Comptant sur la non-réaction ou la neutralité française, profitant de la crise financière et des élections américaines, Bashar al Assad vient de masser entre 10 000 et 25 000 hommes à la frontière Nord du Liban, avec des chars, des blindés et des hélicoptères de combat, sous le prétexte de lutter contre des trafiquants et contre des milices de Fatah’ al Islam, liées à al Qaeda, suspectées d’avoir fomenté des attentats-suicide et des assassinats dans la région de Tripoli (3).

Mais le 28/9/08 Condoleeza Rice a rencontré à New York le ministre des Affaires Etrangères syrien Walid Mouallem le menaçant de représailles en cas d’attaque du Liban. Le lendemain, le sous-secrétaire d’état David Welch lui en a précisé les lignes rouges.

La Syrie ne renonce pas au nucléaire

Des informations en provenance de médias arabes font état d’avancement dans la dissémination de nouveaux sites nucléaires sur le territoire syrien, à l’instar de l’Iran. On sait que la Syrie refuse le contrôle de ses installations militaires demandé par l’IAEA. Dans la perspective nucléaire, la Syrie chercherait l’aval et la protection russe.

Profitant du désir de Poutine de réaffirmer la Russie comme puissance mondiale, notamment devant la montée de la Chine, la Syrie lui a offert le port de Tartous pour y amarrer une dizaine de navires de guerre. De plus, le croiseur nucléaire Pierre le Grand accompagné de 4 navires y fera escale le 8/10/08.

Si Israël ne peut pas se permettre un Iran nucléarisé, encore moins une Syrie nucléarisée. Celle-ci a-t-elle oublié le coup du 6/9/07 ?

Décidément, la Syrie continue à jouer avec le feu, pas très habilement.

Notes

(1) On peut émettre l’hypothèse que la France considère qu’avec le Hezbollah, inféodé à l’Iran, le Liban est perdu pour l’Occident, du fait de la prééminence grandissante du pouvoir shiite. Et qu’alors elle préfèrerait avoir affaire à la Syrie comme interlocuteur. Dans cette hypothèse, la France ne serait pas opposée à la réoccupation du Liban par la Syrie.

(2) La politique syrienne est ponctuée par des meurtres de personnalités, aussi bien au Liban qu’en Syrie. Rien qu’en 2008, le 12/02, Imad Moughnieh, haut responsable du Hezbollah, a été tué dans l’explosion de sa voiture à Damas. Le 02/08, le général Mohamed Sleimane, un proche de Bashar el Assad et responsable de la sécurité du Centre d’études et de recherches scientifiques syrien, a été assassiné à bout portant à Tartous. Le 19/09, un attentat à la bombe a tué le député chrétien anti-syrien Antoine Ghanem, franco-libanais membre du parti chrétien Kataëb (Phalanges), et huit autres personnes à Sin el-Fil, dans un quartier chrétien de la banlieue est de Beyrouth.

Le 25/09, l’explosion d’une voiture piégée a fait 17 morts et des dizaines de blessés dans le sud de Damas, sur la route de l’aéroport. Un général syrien Georges Ibrahim Al-Gharbi figurerait parmi les victimes.

(3) La famille des Assad et les services secrets syriens président au trafic d’armes, de drogues et de fausse monnaie dans le pays. La Syrie a hébergé, entraîné et financé de nombreuses milices terroristes dont la milice Fatah al Islam (dirigée par un Palestinien Shaker al-Absi payé par la Syrie) qui a opéré contre l’armée libanaise au camp palestinien de Nahr el Bared, dans le but de s’emparer de Tripoli.


Sources : www.debka.com http://www.debka.com/> , www.elaph.com http://www.elaph.com/ , www.mediarabe.info http://www.mediarabe.info/

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4 octobre 2008 6 04 /10 /octobre /2008 21:35

Selon le quotidien "Al Anwar"

Le rapport de Daniel Bellemare aura "l’effet d’une bombe". Il explique déjà l’affolement et l’agressivité de la Syrie et de ses agents au Liban

mercredi 1er octobre 2008 - 10h59, par Chawki Freïha - Beyrouth

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Le quotidien libanais "Al Anwar" lance, ce 1er octobre, le compte à rebours d’un véritable séisme qui attend le Liban à partir du mois de décembre, mois au cours duquel le rapport définitif de la Commission d’enquête internationale sur l’assassinat de Rafic Hariri devrait être publié par le magistrat canadien et futur procureur du Tribunal, Daniel Bellemare.

C’est ce rapport qui provoquera un séisme, croit savoir la rédactrice du journal « Al Anwar », Elham Freïha. Et c’est sans doute ce rapport qui « affole à présent la Syrie et ses alliés et agents au Liban et qui explique leur nervosité et leur agressivité ». En effet, « Al Anwar » affirme que « la liste définitive des suspects contient 120 noms, dont de grosses pointures des services de sécurité de l’ancien pouvoir. Les suspects sont classés en trois catégories : les commanditaires et bénéficiaires, les exécutants et ceux qui ont assuré une couverture politique. »

Le rapport serait accablant, affirme Freïha, et décrit avec détails les multiples phases de préparation de l’attentat, qui ont duré plus de huit mois, avec les « essais à blanc » effectués en présence des chefs de certains services étatiques, pour s’assurer de la « bonne préparation », l’objectif étant de ne laisser aucune chance de survie à Hariri. Le rapport comprendrait également la transcription de certaines communications téléphoniques interceptées avant et après l’assassinat...

Bien que ces informations n’aient pas encore été confirmées, et relèvent pour l’instant des fuites et des indiscrétions, elles ont déjà eu l’effet d’une bombe au Liban. D’autant plus que Elham Freïha affirme que « parmi les 120 noms cités dans le rapport, aucun ne trouvera un avocat pour assurer sa défense, puisque leur culpabilité est flagrante ». Or, c’est justement pour effacer toutes les traces d’une époque révolue, marquée par l’occupation syrienne, que les Libanais craignent des lendemains encore plus difficiles. Ils redoutent l’agressivité syrienne, de plus en plus prononcée à l’égard du Liban, et une tentative de commanditer de nouvelles violences avant la publication de ce rapport accablant, afin d’empêcher le séisme attendu et redouté.

D’ailleurs, les alliés et agents de la Syrie au Liban, qui ont obtenu le tiers de blocage au gouvernement, évoquent de plus en plus « des bouleversements majeurs dans le pays ». Le ministre de l’Agriculture, Elias Skaff, membre du groupe parlementaire du général Aoun, vient de révéler que le président syrien Bachar Al-Assad lui avait promis que « l’armée syrienne reviendra au Liban sous prétexte de nettoyer les fiefs terroristes ». Il en est de même pour l’ancien député Wiäm Wahhab, cité par la commission d’enquête, qui ne cesse d’affirmer que « tout sera fait pour que les élections législatives soient remportées par les pro-syriens ». Cette campagne rappelle celle qui avait été menée pendant les semaines précédents l’invasion de Beyrouth par le Hezbollah, à travers la presse, y compris la presse algérienne, pour gonfler la menace d’Al-Qaïda au Liban et justifier le coup de force du Hezbollah (Lire à cet égard notre analyse du 30 avril 2008, une semaine avant la razzia de Beyrouth du 7 mai). Aujourd’hui, cette campagne et les attentats de Damas et de Tripoli, liés aux déclarations de Bachar Al-Assad, semblent préparer les esprits à de nouveaux événements dramatiques, destinés à empêcher, coûte que coûte, l’instauration du Tribunal international.

Traduction et synthèse de Chawki Freïha

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Lire l'article original : Al Anwar - Liban

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4 octobre 2008 6 04 /10 /octobre /2008 19:29
Vers un Etat palestinien à Gaza, en janvier 2009

Il bénéficierait de la reconnaissance diplomatique de la Syrie, l’Iran et le Qatar

samedi 4 octobre 2008 - 10h52, par Randa Al Fayçal - Dubaï

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Samia Dallal (Amman) souligne, dans l’hebdomadaire "Al-Shiraa", que les responsables du Hamas palestinien à Gaza envisagent sérieusement d’annoncer la création de "l’Etat palestinien indépendant" à Gaza, à partir du 9 janvier 2009, date théorique des élections présidentielle, et de la fin du mandat de Mahmoud Abbas.

Les divisions politiques entre le Fatah et le Hamas, et géographiques entre la Cisjordanie et Gaza, empêchent l’organisation des élections présidentielles de l’Autorité palestinienne, à la date prévue (9 janvier 2009). Profitant de cette impossibilité, le Hamas pourrait annoncer l’indépendance à Gaza, considérée comme « territoire libéré » depuis le retrait israélien, contrairement à la Cisjordanie « toujours occupée », affirment des sources proches du Hamas.

Selon ces sources, le Hamas nommerait Ahmad Bahr à la tête de la République palestinienne de Gaza dont le siège serait le complexe présidentiel. Partant de Gaza, le Hamas pourrait œuvrer pour libérer la Cisjordanie et Jérusalem.

Khaled Mechaal, le chef du bureau politique du Hamas installé à Damas, aurait déjà obtenu le soutien ferme de l’Iran pur ce projet, et un soutien timide de la Syrie et du Qatar. Dès l’annonce de la République palestinienne indépendante à Gaza, celle-ci obtiendrait la reconnaissance diplomatique de Téhéran et de Damas, alors que Doha pourrait les rejoindre par la suite. Un tel scénario signifie l’exclusion définitive de l’OLP de Gaza, puisque l’OLP avait été fondée pour libérer la Palestine, et comme Gaza aura été déclarée libérée, l’OLP n’y aura plus de raisons d’être. Ce qui explique que le Hamas a accepté et respecté la trêve avec Israël, en vue de négocier ensuite entre deux Etats (Gaza et Israël). Ce faisant, la République palestinienne de Gaza ne serait plus tenue par la Charte du Hamas appelant à la destruction d’Israël.

Traduction de Randa Al-Fayçal

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Lire l'article original : Al-Shiraa

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28 septembre 2008 7 28 /09 /septembre /2008 20:04
Assad losing control

Syria, once considered one of region’s most stable states, increasingly vulnerable

Ronen Bergman


Ronen Bergman

Published:  09.28.08, 11:17 / Israel Opinion
A car bomb blast in south Beirut on December 22, 1994 killed Fouad Mugniyah, Imad Mugniyah’s brother. Three other people were killed in the explosion. At least 15 people sustained serious wounds.

 

Imad Mugniyah, who thought that the fact someone bothered to kill his brother was suspicious, did not show up at the funeral. In Lebanon, the killing was attributed to Israel, which according to foreign sources hoped to kill Imad Mugniyah during the funeral.

 

Terror in Damascus
Syrian FM: Israel has most to gain from terror attack  / Roee Nahmias
Walid Muallem says car bomb which killed 17 people does not indicate a security breach and could have happened anywhere. 'Unfortunately, in the years following the American war on terror, terror has spread even further,' he adds
Full story
On Saturday, following reports about the huge blast that shook Damascus, and while trying to guess who was behind it, someone mentioned the abovementioned incident. He brought it up in response to the argument that Israel would not be detonating car bombs – or in other words, a very non- surgical strike – in order to achieve operational aims at the heart of enemy territory.

 

One thing is certain: There is no dull moment for our northern neighbor. It turns out that the state once considered one of the most stable in the Middle East – where leaders always made sure to respond aggressively to any display of opposition, and where streets are replete with secret agents – is particularly vulnerable. And so, President Bashar Assad is losing more and more points in Arab and international public opinion and is being portrayed as someone unable to control developments on his own turf.

 

So who could have been behind the explosion? On the face of it, this appears to be some kind of mishap or work accident, as according to the reports at least it doesn’t seem like the blast was not aimed at a specific target. If we are indeed dealing with an accident, it might be a Syrian shipment (to Hizbullah, for example) that was handled negligently. This is a problematic assumption as there is no information about arms or ammunition depots in that area.

 

Syrian opposition sources claim this was a work accident by Syrian security authorities. They argue that the branch specializing in building car bombs packed the vehicle with explosives, but the car blew up because of a technical mishap en route to its destination.

 

Is al-Qaeda involved?

Various Arab sources immediately blamed Israel’s Mossad. On the face of it, this appears to be no more than a conditioned reflex. At the same time, the area where the explosion took place is a hub of Iranian activity: It is home to offices of Iranian agencies and organizations, including intelligence elements from Tehran.

 

Iran’s intelligence in Damascus is of immense importance, as it is responsible for part of the coordination with Hizbullah. We can assume that had Israeli intelligence paid attention to what goes on in Damascus, this area would merit special attention.

 

Another possibility is that this was an act perpetrated by Lebanese elements that object to the ongoing Syrian involvement in their country, despite the seeming withdrawal. A conspiracy theory presented on a global Jihad forum Saturday suggested that the Syrian government carried out the bombing in order to justify a Syrian operation in Lebanon against Syria’s rivals.

Yet another possibility is that we are dealing with a Syrian opposition group that sought to embarrass the regime or kill someone specific.

 

Who else may be behind the blast? The news of the latest blow to Assad’s prestige prompted great joy on websites affiliated with al-Qaeda that are very hostile to the regime in Damascus. Al-Qaeda has already proven its operational capabilities in the Syrian capital when it attempted to target the American embassy there in 2006.

 

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27 septembre 2008 6 27 /09 /septembre /2008 11:47
Car bomb kills 17 in Damascus

Vehicle rigged with 200 kg of explosives explodes near airport, at intersection leading to shrine popular with Shi'ite pilgrims from Iran, Lebanon; circumstances still unclear

Deadly car bomb. (Archive)  Photo: AP
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Roee Nahmias

Published:  09.27.08, 10:48 / Israel News

17 people were killed Saturday morning when a car bomb exploded near a security installation on the airport road in Damascus. The blast occurred at an intersection leading to the Sit Zeinab shrine, popular with Shi'ite pilgrims from Iran and Lebanon.

 

In Lebanon
Lebanese politician killed in blast / Associated Press
Pro-Syrian member of opposition party dies in car bomb explosion southeast of Beirut
Full story
According to television reports, the car was rigged with at least 200 kg of explosives, and at least 14 people were injured. The reports also said that "investigations by the Terrorism Combating Unit are under way to identify the attackers."

 

They added that Syrian security forces have closed off the perimeter, and are currently working to discern the circumstances of the blast.

 

Witnesses said some industrial buildings about 100 meters away had shattered windows and the remains of the destroyed car were strewn on the highway.

 

  In contrast to similar cases that took place in the country, the Syrian media has been broadcasting updated reports on the explosion and the number of the resulting casualties.

 

Syria has been rocked by a series of assassinations in the past months, most recently that of Hisham el-Badni, secretary to Khaled Mashaal, Hamas' political leader.
According to sources affiliated with the Syrian opposition el-Badni, who resides in Damascus, was dragged from his car in the middle of the day and shot dead.

 

The incident was first made public by the Reform Party of Syria, an opposition group whose members operate mostly in the United States.

 

The party claimed the assassination was a message from the Syrian government to Hamas, to warn the group against its continuing cooperation with the Iranian Revolutionary Guard.

 

Reuters contributed to the report

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27 septembre 2008 6 27 /09 /septembre /2008 09:04

Selon le quotidien "Al Seyassah"

Des experts syriens et iraniens auraient été dépêchés au Liban pour lutter contre une contamination chimique accidentelle

Le Hezbollah aurait stocké des armes chimiques dans de mauvaises conditions

jeudi 25 septembre 2008 - 00h47, par Khaled Asmar - Beyrouth

Logo MédiArabe.Info

Cette information, parue dans le journal koweïtien "Al Seyassah" daté du 25 septembre, n’est pas confirmée, et ne le sera probablement jamais, puisqu’elle évoque la présence d’armes chimiques stockées au Sud Liban par le Hezbollah, et destinées par conséquent à être utilisées contre Israël.

Le quotidien cite en effet des sources libanaises « bien informées » selon lesquelles « une équipe syrienne relevant des unités de la guerre chimique de l’armée syrienne, commandée par le brigadier Saïd Khalil, a été dépêchée depuis près de deux semaines au Liban, et s’est immédiatement rendue au Sud du pays pour traiter et contenir une contamination chimique résultant d’une fuite de matières dangereuses stockées par le Hezbollah dans le secteur de Nabatiyeh. Les experts syriens travaillent avec d’autres spécialistes de la guerre chimique relevant des Gardiens de la Révolution, dépêchés spécialement depuis l’Iran ».

Le journal ajoute que « ces experts ont constaté les dégâts dus à une fuite accidentelle des produits chimiques, et ont délimité le périmètre contaminé. Ils ont découvert que les mauvaises conditions de stockage ont permis ces fuites, lesquelles ont provoqué des maladies graves et inexpliquées notamment chez les enfants de la région ». Le journal conclut que « les membres du Hezbollah qui ont été contaminés ont été évacués à Téhéran pour y être soignés. Le Hezbollah a informé leurs familles qu’ils suivent des entraînements en Iran ».

NDLR : Il convient de rappeler que ces informations, publiées dans la nuit de mercredi à jeudi, n’ont pas été démenties, encore moins confirmées. Et logiquement, elles ne seront jamais confirmées pour plusieurs raisons :

Car, le Hezbollah qui a toujours promis des surprises à Israël, en cas de nouveau conflit, ne peut pas assumer sa détention d’armes chimiques. L’Etat hébreu, se sentant ainsi menacé, ne tarderait pas à reprendre la guerre de là où elle s’était arrêtée en août 2006, pour éloigner ce danger.

Ensuite, parce que toute confirmation de la présence de ces ADM aux mains du Hezbollah implique Damas, responsable de leur transfert entre l’Iran et le Hezbollah. D’autant plus que la Syrie est déjà montrée du doigt par la communauté internationale et l’AIEA, après son refus des inspections du site présumé nucléaire détruit par l’aviation israélienne en septembre 2007.

Enfin, parce que cette information conduit directement à accuser l’Iran de développer des armes chimiques et de contribuer à leur prolifération.

Mais en l’absence de confirmation, il est permis de penser que cette information soit à l’origine du changement de ton du Hezbollah. Depuis plusieurs jours, le parti chiite a en effet adopté un ton étrangement réconciliateur, et un profil bas, allant même jusqu’à tendre la main au courant du Futur en vue d’une réconciliation. Pour certains, il s’agit de préparatifs des élections législatives du printemps prochain. Le Hezbollah a envoyé une délégation, ce mercredi, rencontrer Saad Hariri. Plusieurs députés du parti, dont Mohammed Raad, Hussein Hajj Hassan et Hassan Fadlallah, ont invité Hariri à rencontrer Hassan Nasrallah, alors qu’ils constituaient, jusque là, le fer de lance de la razzia de Beyrouth (mai 2008). Il est peu probable que ce changement de ton du parti de Dieu résulte seulement d’une volonté réelle et spontanée de pacifier le Liban et de sceller la réconciliation avec ceux qui les a réprimés. Au contraire, en tentant sa manœuvre réconciliatrice avec les Sunnites, Hassan Nasrallah pourrait chercher à provoquer un « écran de fumée » pour cacher l’affaire de ses armes chimiques.

Traduction et analyse de Khaled Asmar

Lire l'article original : Al Seyassah - Koweït

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  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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