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26 août 2008 2 26 /08 /août /2008 19:41
18:46 Liban: un des leaders du Hezbollah, Haj Jamil Salah, a été tué hier à Tyr, dans le sud du pays. Selon le journal qatari Al Arab, les circonstances de sa mort ne sont pas claires, mais il n'aurait pas été victime d'une liquidation.  (Guysen.International.News)
Hizbullah fighters. One more down  Photo: Reuters
 
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Senior Hizbullah man dies in 'unclear circumstances'


Qatari newspaper says senior Hizbullah figure killed in southern Lebanon Monday; organization confirms report that senior member died, but insists it was 'under normal circumstances during work, not assassination'

Roee Nahmias

Published:  08.26.08, 19:47 / Israel News

Hizbullah man dies under mysterious cirmustances: A senior Hizbullah figure, Haj Jamil Salah, was killed Monday in south Lebanon under "unclear circumstances," Qatari newspaper al-Arab reported.

 

Hizbullah sources confirmed Salah's death but said he was killed "under normal circumstances during work, and not as result of an assassination." No additional details were provided regarding the incident.

Several Hizbullah leaders have been assassinated in recent years, including military commander Imad Mughniyah, who was killed in Damascus in February when a bomb exploded in his car.

 

Some Arab officials have blamed Israel for his death and vowed to avenge the killing.

 

Ghaleb Awwali, Hizbullah's envoy to the Palestinian factions, was also assassinated in southern Lebanon in 1998.

 

In yet another prominent assassination, former Hizbullah leader Abbas Mousawi was killed by Israel in 1992.

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23 août 2008 6 23 /08 /août /2008 08:06
La quête du père du soldat Shalit passe par la France 
C'est pour demander aux autorités françaises ce qu'elles ont fait pour son fils  que Noam Shalit est arrivé en France (Photo AFP).
C'est pour demander aux autorités françaises ce qu'elles ont fait pour son fils  que Noam Shalit est arrivé en France (Photo AFP).

Enlevé le 25 juin 2006 par le Hamas, le soldat franco-israélien est au centre de nombreuses tractations.

NOAM SHALIT continue sa quête en France, au nom de son fils. Le soldat israélien Gilad Shalit, détenu au secret par le Hamas depuis le 25 juin 2006, n'a donné pour toutes nouvelles que deux lettres en deux ans. Son père devrait ê tre reçu au ministère des Affaires étrangères, après avoir rencontré vendredi Jean-David Levitte, le conseiller diplomatique de Nicolas Sarkozy.
La visite à l'Élysée représente le deuxième contact officiel de Noam Shalit, qui possède la double nationalité française et israélienne, tout comme son fils. Il s'est entretenu en juin dernier avec Nicolas Sarkozy, qui lui a promis que la France « n'oubliait pas » Gilad. C'est pour « faire le point  » et « demander aux autorités françaises ce qu'elles ont fait pour son fils » que Noam Shalit se rend en France, affirme l'avocat parisien Stéphane Zerbib, qui représente les intérêts de Gilad Shalit en compagnie de Me Emmanuel Altit.
Ces deux juristes ont décidé d'appliquer au cas du jeune caporal la méthode rodée par eux dans le dossier des infirmières bulgares prisonnières en Libye : prendre les États et les opinions publiques à témoin. « Nous cherchons à établir un rapport de force », assure Me Stéphane Zerbib. L'avocat estime avoir remporté une première victoire : « imposer l'idée que Gilad Shalit est un otage  ». D'ailleurs, Noam Shalit devait rencontrer également le comité de libération d'Ingrid Betancourt, avec laquelle il souhaite établir un parallèle.
Négociateurs égyptiens
Les avocats de Gilad Shalit étendent pourtant leurs contacts à ceux pour qui Gilad Shalit est au contraire un prisonnier de guerre, destiné à être échangé. Me Zerbib montre une lettre, écrite dans un anglais châtié, du « ministre des Affaires étrangères » et homme fort du Hamas à Gaza, Mahmoud Zahar, qui se déclare ravi de recevoir les défenseurs dans son bureau, à 11 heures précises.
Le Hamas demande la libération de plusieurs centaines de prisonniers palestiniens en échange de Shalit. L'invitation date de mai dernier. Elle n'avait pu être honorée pour cause de guerre : Israël bombardait la bande de Gaza, en représailles à l'envoi d'un missile palestinien sur un centre commercial d'Ashkelon, la ville israélienne voisine. Mais les avocats n'abandonnent pas. « Nous irons bientôt à Gaza », affirme Me Zerbib. Ils ont l'intention de plaider auprès des ravisseurs l'aspect humanitaire du dossier. Obtenir, par exemple, des visites régulières de la Croix-Rouge représenterait un premier succès. « L'intervention d'un tiers sans appartenance politique peut débloquer les choses », assure l'avocat.
Les deux juristes ont également rencontré l'équipe de négociateurs égyptiens en charge de l'affaire et doivent retourner bientôt au Caire. Ils tentent de faire entendre la voix d'une famille placée au cœur d'une manipulation complexe. « Noam Shalit se rend compte que son intérêt diverge, à un moment, de celui des acteurs étatiques », constate Me Zerbib. La guerre ouverte entre le Hamas et le Fatah du président Mahmoud Abbas complique un éventuel échange, dont chacun des deux mouvements voudrait se prévaloir. À l'extérieur, la Syrie, où réside un dirigeant important du Hamas, Khaled Mechaal, pourrait chercher à s'imposer dans les négociations, contrecarrant les efforts de l'Égypte. Un dédale proche-oriental auprès duquel la libération d'Ingrid Betancourt apparaît comme un jeu d'enfant.
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22 août 2008 5 22 /08 /août /2008 22:59
Bachar Al-Assad à Moscou : retour de la la Russie post-soviétique. La Syrie met son territoire et ses ports à la disposition de la Russie

Assad propose l’installation de missiles stratégiques et d’une base militaire au port de Tartous

mercredi 20 août 2008 - 17h10, par Mediarabe.info

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Selon "Elaph.com", le président syrien Bachar Al-Assad, arrivé ce mercredi à Moscou pour une visite officielle de deux jours, a annoncé que son pays était disposé à mettre son territoire au service de la Russie pour y installer des missiles stratégiques, en riposte au bouclier anti-missile qui sera édifier en Pologne par les Etats-Unis.

Dans ses déclarations à la presse russe, Assad s’était réjoui de la défaite de l’axe israélo-américain en Géorgie, Washington et Tel-Aviv étant accusés d’avoir soutenu Tbilissi. La Syrie est également prête à mettre le port de Tartous à la disposition de la flotte russe pour en faire son principal port militaire en Méditerranée. Le chef d’Etat syrien a cependant souligné que la partie russe n’a formulé aucune demande dans ce sens. Il dévoile ainsi ses ambitions et son désir de s’appuyer sur Moscou et de surfer sur la crise géorgienne pour parvenir à l’équilibre stratégique avec Israël et s’imposer sur l’échiquier régional. Il convient de noter que ce rapprochement stratégique avec la Russie intervient après l’ouverture française sur Damas, et à la veille de la visite de Nicolas Sarkozy en Syrie. De ce fait, il pourrait s’agir d’une tentative syrienne destinée à faire monter les enchères. Ce qui pourrait lui permettre d’obtenir de nouvelles concessions françaises et occidentales, sans rien donner en contrepartie.

En effet, Assad n’a pas caché sa ferme volonté de renforcer les relations entre son pays et la Russie à travers notamment la multiplication des contrats d’armement, au moment où il a engagé les négociations indirectes avec Israël. Le président syrien ne s’est pas empêché de préciser, à cet égard, que « les contrats de vente d’armes russes aux pays de la région inquiètent Israël. Pour cette raison, nous n’hésiterons pas à multiplier les commandes... » a-t-il conclu.

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22 août 2008 5 22 /08 /août /2008 22:31
Israel paying the price

Russia may respond to latest Western moves by boosting Israel’s enemies

Published:  08.22.08, 01:17 / Israel Opinion

Officials at the Kremlin apparently took into account the possibility of a harsh diplomatic response by the West to the Georgia invasion. They were prepared for a verbal clash at the UN Security Council and with NATO, and showed willingness to cooperate with the French president’s mediation efforts. However, the West then adopted three harsh retaliatory moves that the Kremlin apparently did not foresee: The US quickly signed a deal with Poland in respect to the deployment of warning systems and missiles; NATO announced it was suspending its ties with Moscow; and talks were launched on Georgia joining NATO.

 

These moves are perceived by Russia as breaking the rules of the game – almost a declaration that the Cold War is being renewed. Through Russian eyes, this does not only undermine essential defense interests and their national honor, but also threatens the status of the Medvedev-Putin regime domestically – the two are being portrayed as impetuous for ordering the invasion.

 

Because of their distress, Russian leaders decided on their own retaliatory moves, which also go beyond verbal and diplomatic blows: They stopped their military withdrawal fromGeorgia on the pretext of creating a “security zone” around south Ossetia and Abkhazia; they suspended their ties with NATO; and they quickly invited Syria’s president to discuss arms sales and the tightening of relations. By doing so, the Russians are trying to signal to the West: You’re undermining our interests through our rivals in Eastern Europe and the Caucasus? We’ll get back at you, and not only in the Caucasus, but also in your soft underbelly – by boosting your rivals in the Middle East.

 

Syria was selected as the first to be wooed, because recently it appeared that it has been trying to move closer to the West and restore its ties with the US. By bringing Assad closer, Moscow is threatening to torpedo this move in a manner that would have a negative effect on the West’s ties with Lebanon and sabotage the chances of a peace deal between Syria and Israel. Russia will apparently ask for, and be granted, permission to boost its regular presence at Syrian ports, a move that would threaten America’s naval supremacy in the region.

 

The Iranian context

However, Israel may end up paying the direct and heaviest price as a result of these warmer ties. The Syrian procurement list is topped by an advanced anti-aircraft system that provides aerial defense and can intercept missiles. In addition, Syria has been trying to purchase medium-range ground-to-ground missiles that are more accurate than anything it possesses today. Such missiles would enable Damascus to accurately target military installations in northern and central Israel. Syria is also seeking to purchase other anti-aircraft systems as well as optical warning systems; the combination of all of the above could significantly erode Israel’s ability to protect itself against the thousands of ballistic missiles and rockets accumulated by Syria and used to threaten the Israeli home front.

 

The greatest harm could be caused to the Air Force’s ability to operate above Syria during wartime. We are not talking about systems that the Air Force, and the IDF in general, are incapable of “taking care of.” However, many sorties and other means, as well as plenty of time, will be required in order to neutralize these systems. Throughout this time, Israel’s home front will be exposed. The deployment of Russian experts in Syria, in addition to the hundreds who are there already, would also greatly undermine Israel’s ability to “punish” Syria should it attack us, while upgrading the Syrian military’s intelligence and electronic warfare capabilities.

 

By threatening to upgrade Syria’s military capabilities vis-à-vis Israel, Russia is trying to threaten the US. Israel has become the target through which the Russians are trying to hurt America. However, this is not the end of the story: By threatening to upgrade military ties with Syria, Moscow is hinting that should the West not step back and rescind the countermeasures adopted in relation to the Georgia war, the next in line for wooing would be Iran. It is obvious that Russia’s ability to harm the West in the Iranian context is much greater than in the Syrian context. At this time, Russia is already selling advanced arms to Iran while preventing harsher sanctions on Tehran in relation to its nuclear plan. Should Russia decide to act unrestrainedly, the damage to the West and Israel could be much graver.

 

Israel’s weapon: Peace conference

For the time being it appears that Russia is merely threatening, in a bid to deter the West. Officials in Moscow don’t want to embark on a genuine cold war. This, among others, is the reason why President Medvedev spoke with Prime Minister Olmert and attempted to allay his fears. We will very likely see the Russians refraining from making an explicit commitment to Assad about selling his country advanced anti-aircraft systems and missiles. They will announce their intention to continue negotiations and move on to advanced stages in order to preserve the threat against Israel and the West, but for the time being they won’t close a deal. Not officially at least.

 

One reason for this is that Israel has a significant pressure lever it can use against Russia: Moscow is currently making great efforts to convene, in November, a multi-party Mideast peace conference. Without Israel, such conference, which Russia seeks in order to gain some direly needed national and international prestige, would not have any substantial value. Israel has already expressed in the past qualified willingness to participate in the conference, and Russia is concerned that closer ties with Damascus and the selling of advanced weapons to its army would prompt Israel to change its position.

 

And so, the cards are still on the table, and the Russians are playing them cautiously. It appears that the West also does not wish to exacerbate the crisis. Should Russia withdraw its forces from sovereign Georgian territory, as Moscow promised to do, a new and saner phase of dialogue may follow and end the crisis.

 

Yet meanwhile, President Assad has already proven his rashness and lack of diplomatic wisdom. Even before it became clear whether the crisis is getting worse or fading away, he started behaving as though the Cold War is here already. In interviews to the Russian press, he unequivocally positioned himself on Russia’s side, sounding like a bumbling fool. He even offered that Russia deploy missiles on Syrian territory. Generally speaking, Assad left the impression that he misses the Cold War era and the role played in it by Syria as the Soviet Union’s ally. The West, and mostly the US, will likely settle the score with him in the future.

 

However, for now Israel must carefully weigh whether the unstable and impetuous Assad is a suitable partner for peace talks and strategic agreements.
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21 août 2008 4 21 /08 /août /2008 10:11
Un groupe libanais : le hezbollah viole la 1701
 
Brenda Gazzar , JERUSALEM POST                                                          17 août 2008

 

Adaptation française* de Sentinelle 5768
©

Un groupe de contrôle indépendant a contesté une déclaration faite par le commandant de la Force Intérimaire de l’ONU au Liban (FINUL) la semaine dernière, selon laquelle le Hezbollah a honoré la résolution 1701 du Conseil de Sécurité, qui a mis fin à la Deuxième Guerre du Liban, et ce groupe a qualifié les forces de l’ONU « d’otages du hezbollah ».

Toni Nissi, le coordinateur général du Comité international libanais pour les Résolution 1559 du Conseil de Sécurité de l’ONU, a dit aux journalistes samedi que toutes les parties prenantes – en particulier le hezbollah – violaient la résolution 1701.

La Résolution « 1701 appelle aussi à l’exécution de la Résolution 1559 du Conseil de Sécurité, en particulier le désarmement des milices, et appelle à fermer la frontière entre le Liban et la Syrie, et à interdire l’entrée d’armes à travers la frontière, en particulier destinées au hezbollah », a rappelé Nissi.
« Aussi le hezbollah viole lourdement la 1701, et pas seulement en cachant ses armements dans des entrepôts au Sud. De même, nous n’avons vu aucune arme en provenance du Sud après la guerre de 2006 : alors le hezbollah a-t-il jeté les armements utilisés en 2006 dans la mer ? »

Le comité de volontaires de Nissi, qui a des représentants au Liban et dans plusieurs autres pays, contrôle l’exécution de plusieurs résolutions de l’ONU, dont la 1701. Le Comité agit comme organe consultatif de l’ONU, et a été enregistré par le bureau de Secrétaire Général de l’ONU depuis septembre 2005, ajoute-t-il.

Le commandant de la FINUL, le Major-Général italien Claudio Graziano, a déclaré aux journalistes jeudi à New York qu’Israël a violé la Résolution 1701 de plusieurs manières mais que pour l’instant, le hezbollah « est l’une des parties qui respecte la 1701 ».

Vendredi, Dan Carmon, chef par intérim de la délégation israélienne au Nations Unies, a réprimandé Graziano lors d’une réunion personnelle, pour avoir ignoré les violations du hezbollah.

Nissi a aussi critiqué la FINUL pour “sa coordination avec le hezbollah et pas avec le gouvernement libanais”. La « résolution 1701 dit clairement : Pas d’armements au Sud du fleuve Litani. C’est la raison d’être de la FINUL ici » insista-t-il.

« Le mandat de la FINUL est-il de se coordonner avec le hezbollah, ou de chasser le hezbollah du Sud du Litani ? » a demandé Nissi.

Graziano a déclaré jeudi qu’en dehors des troupes de l’ONU, des soldats libanais et des chasseurs, personne n’était armé au Sud du fleuve Litani, selon des dépêches de media. Cependant, les renseignements militaires de Tsahal, diverses dépêches de media, et le Comité Nissi déclarent que le hezbollah a reconstruit ses forces et acquis des armements supplémentaires au Sud du Litani.

Graziano a aussi déclaré la semaine dernière que la mission de l’ONU a réussi dans son mandat de maintien du cessez-le-feu qui a commencé en 2006.
Timur Goksel, ancien porte-parole et conseiller de la FINUL, a dit aux journalistes samedi que bien qu’il n’en sache pas assez pour se prononcer sur la conformité [à la résolution 1701] du hezbollah au Sud du Litani, « je sais qu’ils font attention à ne pas défier la FINUL, et on ne peut pratiquement pas apercevoir de combattant du hezbollah visible. Pour la FINUL, c’est cela la conformité ».

« Au Liban, chacun a un fusil. Ce que Graziano peut avoir dit, c’est que personne ne porte de fusil en dehors de l’armée, de la FINUL et des chasseurs. En cela, il aurait dit vrai » a ajouté Goksel.

« Plutôt que d’être une organisation militaire classique, le hezbollah est fondé sur le pouvoir du village, et se trouve vivre là au Sud à plein temps » rappelle-t-il.

La Résolution 1701 a appelé à un arrêt complet des hostilités, au retrait des forces d’Israël du Liban, pendant que les soldats libanais et de la FINUL se déployaient à travers le Sud ; elle appelait au désarmement du hezbollah et à l’absence de forces paramilitaires localisées au Sud de la rivière Litani.

Nissi a reconnu que la FINUL avait des capacités très limitées pour exécuter la Résolution 1701 puisqu’elle avait besoin de la permission du gouvernement libanais pour agir. Le gouvernement, par exemple, n’a pas donné à la FINUL la permission d’empêcher le hezbollah de garder ses armements au Sud du fleuve Litani.

Mais Nissi avance aussi que la FINUL devrait soit demander à l’ONU de modifier son mandat de façon que la permission du gouvernement ne soit pas nécessaire, ou bien quitte le pays plutôt que de se coordonner avec le hezbollah. « Il ne doivent pas accepter le chantage du hezbollah » a-t-il dit aux journalistes.

Graziano a cité les survols des Forces Aériennes d’Israël sur le Sud Liban, « l’occupation » de Ghajar et le défaut de fourniture par Israël des cartes de tous les lieux où il a envoyé des bombes à fragmentation pendant la Deuxième Guerre du Liban, comme violations de la Résolution 1701.

En Israël, un porte-parole du ministère de la Défense a refusé de commenter ces remarques.

Le Centre de Coordination et d’Action sur les Mines de l’ONU au Sud Liban a déclaré jeudi qu’il avait nettoyé environ la moitié des bombes à fragmentation abandonnées par Israël pendant la guerre de 2006. Les groupes de défense des droits de l’homme déclarent qu’au moins 20 personnes ont été tuées par ces bombes ayant explosé après la guerre.

Les membres du JTA et du Jerusalem Post ont contribué à cet article
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13 août 2008 3 13 /08 /août /2008 23:26

Analyse à chaud de Khaled Asmar - Beyrouth

Liban : 18 morts et une quarantaine de blessés dans un attentat à Tripoli

mercredi 13 août 2008 - 10h44, par Khaled Asmar - Beyrouth

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Alors que le président libanais, Michel Sleimane, s’apprête à effectuer sa première visite officielle à Damas, une visite très attendue puisqu’elle doit théoriquement permettre au Liban d’arracher la reconnaissance diplomatique syrienne, un attentat a frappé la capitale du nord du Liban, Tripoli, visant l’armée libanaise. L’explosion a fait 18 morts (dont au moins sept militaires) et une quarantaine de blessés.

La bombe de forte puissance a explosé au passage d’un car de l’armée. Selon les informations en provenance de la deuxième plus grande ville libanaise, les explosifs auraient été placés dans le véhicule, ou à proximité. La déflagration a pulvérisé le car et les dégâts sont très importants. Il ne fait pas de doute que l’attentat vise l’armée libanaise, qui a renforcé sa présence dans la ville depuis les combats de Nahr El-Bared contre le Fatah Al-Islam, entre mai et septembre 2007, et après les accrochages qui opposent régulièrement, depuis deux mois, la milice alaouite du Parti Arabe Démocratique, soutenu par la Syrie et le Hezbollah, aux sunnites de Tripoli.

L’attentat n’est pas encore revendiqué, mais plusieurs pistes peuvent d’ores et déjà être avancées pour en identifier les auteurs :

La piste du Fatah Al-Islam : Ce groupe terroriste, monté de toutes pièces par la Syrie, avait été vaincu à Nahr El-Barad en 2007. Mais son chef, Chaker Al-Abssi, qui avait réussi à s’enfuir le 2 septembre dernier, et qui serait réfugié en Syrie ou à Aïn El-Heloui (près de Saïda), avait menacé de venger le camp de Nahr El-Bared et de s’en prendre aux militaires et particulièrement au Président et ex-commandant en chef de l’armée, Michel Sleimane.

La piste du Parti Arabe Démocratique : ce parti, à majorité alaouite, créé par les services syriens, armé et soutenu militairement par le Hezbollah, cherche à contrôler Tripoli, l’un des fiefs du Courant du Futur (Hariri). Le Hezbollah rêve de soumettre Tripoli après avoir envahi Beyrouth en mai dernier. Cette tentative vise à intimider la population sunnite à quelques mois des élections législatives (printemps 2009). L’opposition armée (menée par le Hezbollah) cherche, par tous les moyens, à obtenir la majorité parlementaire pour s’emparer de l’ensemble des pouvoirs et de contrôler l’Etat libanais.

La piste syrienne : Les services syriens, hostiles à toute normalisation diplomatique entre le Liban et la Syrie. En effet, la Syrie refuse, depuis 1946, de reconnaitre l’indépendance de son voisin, de délimiter les frontières communes et d’échanger des ambassades avec lui. Or, depuis l’accord de Doha et sous la pression occidentale, et notamment française, Damas a accepté - des bouts des lèvres - de reconnaitre le Liban. Mais il refuse d’annuler les accords déjà imposés au Liban durant l’occupation, et exclut toute remise en cause du Conseil supérieur syro-libanais. En commettant l’attentat de Tripoli, c’est un message adressé au président, le jour de sa visite à Damas, pour l’intimider et l’empêcher de défendre les revendications libanaises. A ce titre, Damas a organisé hier des manifestations des proches de disparus syriens au Liban, réclamant que toute la lumière soit faite sur le sort des militaires et des ouvriers syriens disparus, tués ou tabassés au Liban. Et ce, pour bloquer le dossier des disparus libanais en Syrie. Notons à cet égard que c’est la Syrie qui avait occupé le Liban et enlevé les libanais dans leur pays, et non pas le contraire ! Enfin, le quotidien koweïtien « Al Seyassah » souligne ce matin que les forces de sécurité libanaises ont arrêté ces derniers jours cinq personnes liées aux services syriens à Tripoli, après l’agression, vendredi dernier, du député Mustapha Allouche à Tripoli. Les cinq agents auraient avoué qu’ils cherchaient à mobiliser la population sunnite contre le Courant du Futur, lequel avait cautionné les arrestations des terroristes radicaux. Cette tentative devait s’élargir vers le Sud et la Békaa, pour affaiblir le courant du Futur à la veille des élections législatives. L’attentat de ce matin serait ainsi la riposte à ces arrestations.

La piste israélienne : dans ce cas, l’attentat pourrait être un message adressé à l’armée, après les prises de positions du président libanais tendant à fusionner l’armée et la Résistance (le Hezbollah) dans le combat contre Israël. Toutefois, Tripoli étant infestée par les services syriens, la piste israélienne est à écarter.

En tout état de cause, l’attentat pèsera lourdement sur la visite de Sleimane à Damas. Ce qui tend à favoriser la culpabilité syrienne dans ce nouveau crime, d’autant plus que le régime syrien a des habitudes similaires et, depuis les années 1970, il avait utilisé le terrorisme comme unique langage diplomatique. Le président libanais a condamné l’attentat et affirmé que « l’armée ne faiblira pas devant le terrorisme qui sert l’ennemi israélien ». Le message syrien semble ainsi avoir été reçu !

Khaled Asmar - Beyrouth

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11 août 2008 1 11 /08 /août /2008 09:56
Israël "responsable" de la liquidation de Slimane
11 août 2008

Selon le Sunday Times londonien, qui citait des « sources moyen-orientales », Mohammed Slimane, le proche conseiller militaire du président syrien Bachar el-Assad éliminé il y a moins de deux semaines dans de mystérieuses circonstances, servait d’intermédiaire entre le régime de Damas et le Hezbollah, auquel il assurait notamment des livraisons de missiles de type S A8, lesquels pourraient « constituer une menace pour les appareils de l’armée de l’air israélienne qui survolent le sud Liban ».


Lire l’ensemble de la revue de presse de "israel-infos.net"

Rappelons que Slimane a été tué d’un seul coup de feu, alors qu’il était en vacances, dans la ville portuaire de Tartous. L’hebdomadaire britannique soulignait que nul, dans le voisinage immédiat de Slimane, n’a « entendu la moindre détonation » et que le « sniper au silencieux » avait dû agir « à partir d’une petite embarcation ».

Le correspondant du Sunday Times en Israël, Uzi Mahnyami, a pour sa part déclaré que « le professionnalisme qu’exige une telle opération, menée à une si grande distance, a immédiatement attiré l’attention générale sur les services de sécurité israéliens ». Il a ajouté que cette liquidation était un « signal et une mise en garde transmis par l’Etat hébreu au régime baasiste ».

The Assassination of Assad’s Top Aide  
By P. David Hornik
FrontPageMagazine.com | Monday, August 11, 2008

Britain’s Sunday Times reports that Brig.-Gen. Muhammad Suleiman, the key aide to Syrian president Bashar Assad who was assassinated last August 2, had been the one supplying Hezbollah with Russian-made SA-8 anti-aircraft missiles that threatened Israel’s air supremacy over Lebanon.

 

The Times cites the London-based Saudi paper Al-Sharq al-Awsat as saying Suleiman was “senior even to the defense minister” and “knew everything.” He had been Bashar Assad’s personal mentor since 1994, and after becoming prime minister in 2000 Assad appointed Suleiman as his operations officer with responsibility for protecting the regime.

The Times notes that Suleiman “was killed by a single shot to the head as he sat in the garden of his summer house near the northern port city of Tartus. Nobody heard the shot, which appears to have been fired from a speedboat by a sniper, possibly equipped with a silencer.”

In other words, a highly sophisticated job that seems to point to Israel. Right after the assassination, though, with speculations swirling as to who was responsible, and some even saying it was an inside job by Assad himself because Suleiman knew too much about Assad’s involvement in the killing of Rafik Hariri and other Lebanese figures, it was thought that Israel wasn’t a likely suspect because of Prime Minister Ehud Olmert’s push for Syrian-Israeli peace talks.

The Times, though, cites Israeli sources as saying that “during Assad’s visit to Paris last month…Olmert…asked President Nicolas Sarkozy to tell Assad that he was ‘crossing a red line supplying arms to Hezbollah in Lebanon.’” Defense Minister Ehud Barak, for his part, has been extremely perturbed by Syria’s ongoing weapons largesse to Hezbollah and particularly the anti-aircraft missiles. Last week Israel’s security cabinet got an intelligence briefing on the mounting danger.

Lending further plausibility to the Sunday Times’ claim that Suleiman’s killing was “intended [by Israel] as a warning to the Syrian regime” is that it could fit into a picture of deep penetration of Syria by Israeli intelligence leading to successful operations. It was last September that Israeli planes took out the North Korean-supplied Syrian nuclear reactor after intelligence, among other things, provided photos taken within the reactor itself.

And it was last February that terrorist kingpin Imad Mughniyeh was killed by a car bomb in Damascus in a “clean” job that claimed no other casualties. Unlike the reactor, Israel has never taken responsibility and here, too, speculation has been rife with Hezbollah, Syria, or Iran fingered for various internecine motives while Hezbollah itself has blamed Israel and sworn revenge.

Bolstering the possibility that Israel is behind all three strikes is the known capability, hawkishness, and closeness to Olmert of Mossad chief Meir Dagan, whose tenure Olmert extended in June in a move that some saw as signaling Israeli plans to attack Iran’s nuclear program. Dagan’s fierce opposition to Israel’s terrorists-for-corpses “prisoner swap” with Hezbollah last July also apparently caused Olmert to have misgivings about the deal before finally deciding to go through with it.  

Enhanced Israeli assertiveness toward the Iran-Syria-Hezbollah axis could only encourage those who are concerned about the decline in Israel’s deterrence and rational functioning as seen recently in the 2005 disengagement that turned Gaza into a bristling Hamastan, the failed 2006 war against Hezbollah, the passivity before the continuing Hamas and Hezbollah buildups, and last month’s “prisoner-swap” debacle.

It remains to be seen whether Barak’s—and possibly Olmert’s—exasperation with Syria signals the beginnings of a readjustment to Middle Eastern reality coupled with a willingness to use Israel’s great capabilities effectively against its foes.

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10 août 2008 7 10 /08 /août /2008 21:21

Que se passe-t-il en Syrie ? L’analyse de Khaled Asmar - Beyrouth

Le jeu périlleux de Bachar Al-Assad : Damas interdit aux experts de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) l’accès au site de Deir Ez-Zor

L’assassinat de Mohammed Sleimane serait-il lié aux activités nucléaires clandestines ?

dimanche 10 août 2008 - 00h09, par Khaled Asmar - Beyrouth

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Le double langage de la Syrie suscite de plus en plus l’inquiétude. La télévision "Al Arabiya" cite en effet des diplomates occidentaux selon lesquelles la Syrie a empêché une délégation d’experts de l’AIEA d’effectuer une deuxième visite sur le site de Deir Ez-Zor, lequel avait été bombardé par Israël en septembre 2007. Ce comportement syrien semble attester que le site détruit abritait des activités nucléaires clandestines.

Les experts de l’Agence internationale avaient déjà effectué une première visite au site incriminé, en juin dernier. Mais selon des diplomates occidentaux cités par la télévision « Al Arabiya », Damas a refusé l’accès du site à une deuxième délégation, ces derniers jours, sans en donner les motifs. Il s’agirait d’une tentative syrienne d’occulter la réalité de l’activité du site, bombardé le 6 septembre 2007 par Israël. Tel-Aviv avait accusé Damas d’y développer un programme nucléaire clandestin, avec l’aide de la Corée du Nord, parallèlement à son programme d’armes chimiques et bactériologiques développés avec l’appui iranien. L’explosion, en juillet 2007, dans un complexe du nord d’Alep en était la preuve.

Or, les révélations des diplomates occidentaux coïncident avec l’appel lancé par les Etats-Unis à l’AIEA afin d’écarter la candidature syrienne pour occuper l’un des 35 postes qui composent le conseil des gouverneurs. Washington craint que l’élection du représentant de la Syrie à ce conseil ne serve à bloquer des décisions importantes de l’Agence et ne perturbe son fonctionnement.

Mais la tentative syrienne de mettre son site suspecté d’abriter des activités nucléaires clandestines à l’abri de l’AIEA intervient aussi au moment où l’assassinat du conseiller de Bachar Al-Assad pour les affaires militaires et sécuritaires, le général Mohammed Sleimane, tué de plusieurs balles dans sa villa de Tartous (nord-ouest de la Syrie, fin juillet) n’a pas encore révélé ses secrets. Plusieurs hypothèses sont évoquées pour élucidés ce meurtre :

Sleimane aurait pu être liquidé pour venger Imad Maghnieh. En Syrie, cette piste est sérieusement avancée, d’autant plus qu’il était le coordinateur entre le Hezbollah, l’Iran et les services syriens.

Le bras droit de Bachar Al-Assad a été éliminé quelques heures avant la visite officielle du président syrien en Iran, où il devait tenter une médiation (à la demande de Nicolas Sarkozy) pour résoudre la crise du nucléaire iranien. Or, à l’issue de ses rencontres à Téhéran avec le président Mahmoud Ahmadinedjad et le Guide Ali Khamenaï, Assad a démenti avoir été mandaté par l’Occident pour mener une médiation avec l’Iran. Au contraire, il a apporté son soutien total à Téhéran et à son droit au nucléaire civil. De ce point de vue, l’assassinat de Sleimane aurait été un message adressé par les Iraniens à leur hôte, pour « le remettre à sa place » et le rappeler qu’il leur est redevable. D’autant plus que la Syrie est placée sous perfusion économique par l’Iran depuis son retrait forcé du Liban en 2005, et la perte de la manne économique que constituait le pillage systématique du pays du Cèdre.

Le 5 août, le journal gouvernemental syrien « Techrine » affirmait que les relations entre la Syrie et l’Iran sont « plus que stratégiques, et seront développées et renforcées davantage ». « Techrine » a en outre accusé Israël, les Etats-Unis et tous ceux qui parient sur une rupture entre les deux pays de « vouloir pêcher en eau trouble... ». Le message iranien aurait ainsi été reçu 5/5 par les Syriens.

Sleimane était l’officier en charge de la réforme de l’armée syrienne et de son réarmement. A ce titre, il cherchait à doter l’armée syrienne d’armements russes modernes, dont une partie transitait directement au Hezbollah. A ce titre, il aurait été éliminé par des services étrangers. Certains Syriens accusent l’Arabie saoudite, alors que d’autres, et certains commentateurs libanais, attribuent son assassinat à Israël. Cette piste a été évoquée par le quotidien koweïtien « Awan » du 7 août. Le journal croyait savoir qu’« un commando israélien a assassiné Sleimane dans le cadre d’une guerre des Services. Israël aurait opté pour ce genre d’opérations après avoir échoué dans la guerre frontale durant l’été 2006 ». Cette hypothèse est d’autant plus plausible que Sleimane était aussi le coordinateur entre la Syrie et la Corée du Nord. A ce titre, il était chargé du programme nucléaire bombardé par Israël le 6 septembre 2007.

Une autre hypothèse est avancée par l’opposition syrienne, et évoque le rôle de Sleimane dans l’assassinat de Rafic Hariri, l’ancien Premier ministre libanais. Sleimane aurait ainsi été sacrifié, comme le fut aussi le général Ghazi Kanaan, pour l’empêcher de témoigner devant le tribunal international. Cette hypothèse suppose que d’autres officiers syriens ayant servi au Liban pendant les années d’occupation, et qui ont exécuté, sous les ordres de Damas, les hommes politiques libanais, seront sacrifiés à leur tour. La Syrie élimine en effet ses agents devenus encombrants.

La disparition du bras droit sécuritaire de Bachar Al-Assad fragilise davantage le régime syrien, et le pousse à la faute. D’où son refus des inspections de l’AIEA à Deir Ez-Zor. C’est dans cette ambiance que le président français effectuera sa visite officielle en Syrie, en septembre prochain, « refusant les conseils de reporter sa visite, puisque la Syrie n’a encore rien donner en échange de sa réhabilitation », selon l’agence italienne « AKI » du 7 août. Selon « AKI », « Sarkozy est pressé. Il n’aime pas les demies-mesures ni le gris, préférant le blanc ou le noir ». Durant sa visite à Damas, il demandera des comptes concernant notamment la politique syrienne en Palestine, au Liban et en Irak, et réitèrera son invitation à Bachar Al-Assad à prendre sa distance avec l’Iran. Mais dans les quatre dossiers, la réponse syrienne est « grise ». Ainsi, Sarkozy aura le loisir de constater sur place la nature belliqueuse du régime et sa capacité à manœuvrer. Mais Damas pourra-t-il berner une nouvelle fois celui qui tente de le sauver ?

Khaled Asmar

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9 août 2008 6 09 /08 /août /2008 00:13
OPINION


There Won't Be 'Peace'
Without Democracy
By NATAN SHARANSKY and BASSEM EID
August 8, 2008; Page A13

A tragic peace process turned to farce last weekend. After bloody clashes between Hamas and Fatah loyalists in the Gaza strip killed 11 Palestinians and injured 120 more, nearly 200 Palestinians associated with Fatah sought asylum in Israel. Some have been transferred to the West Bank cities of Jericho and Ramallah, where they are now under the jurisdiction of Palestinian Authority President Mahmoud Abbas.

Dozens more who were considered unwelcome by Mr. Abbas's office were anxiously awaiting possible deportation back to Gaza. The only thing that saved them from this fate was an appeal by the Association for Civil Rights in Israel, which petitioned the Supreme Court to prevent the government from sending the Fatah refugees back to Gaza.

The irony of the present situation boggles the mind. In 1993, then Prime Minister Yitzhak Rabin defended the Oslo accords he signed with Yasser Arafat's Palestinian Liberation Organization to a somewhat skeptical Israeli public by arguing that Arafat would fight Hamas much better than Israel, since he had "no Supreme Court and no Betselem" (an Israeli human-rights organization).

Oslo proponents believed a strong Arafat, unconstrained by the inherent checks of democratic rule, would be able to fight Hamas and forge a final peace with Israel. A weak Palestinian democracy, the logic went, actually served the interest of peace by creating a stronger peace partner.

Yet 15 years later, another Israeli human-rights organization successfully petitioned the Supreme Court to save the remnants of Israel's erstwhile peace partners from being deported back into the murderous hands of Hamas. In other words, a peace process that undermined Palestinian democracy created a "peace partner" so hated by its own people that the Israeli Army must now protect them.

Israel, America and the free world share much of the blame for this fiasco. As Arafat and his Fatah party were busy hollowing out Palestinian civil society and turning control of the Palestinian economy over to corrupt cronies, the world showered them with money and diplomatic support. Hundreds of millions of dollars were transferred to Arafat's private slush fund so that he could "strengthen" his standing among the Palestinians.

But the corrupt dictatorship he built would win him and his party only the lasting scorn of his people. The Hamas victory two years ago in the Palestinian legislative elections was as much about Fatah's misrule as it was about a resurgent Islamism, or Israel's short-sighted disengagement from Gaza. Rather than link this concession to a positive change on the Palestinian side -- such as, for example, dismantling refugee camps where a fourth generation of Palestinian still shamefully reside -- Israel's unilateral concession further empowered extremists.

Last November's Annapolis "peace" conference continued this misguided approach. Once again the focus is primarily on who is ruling and not on how they rule. Mr. Abbas has replaced Arafat as the recipient of international largess, but the emphasis remains on empowering a particular leader, rather than empowering Palestinian civil society and creating democratic institutions.

Palestinians have suffered greatly for this neglect of democracy. Since the beginning of the second intifada in September 2000, internecine violence has reached unprecedented heights. According to the Palestinian Human Rights Monitoring Group, the death toll includes: 122 killed in the streets (suspected collaborators), 41 by capital punishment, 34 honor killings, 48 stabbed to death, seven beaten to death, 258 killed under mysterious circumstances and 818 cases of gunfire. So far no one has been charged let alone tried for any of these unlawful killings.

Where is the money that was supposedly spent on reforming the judicial system? Where is the international outrage as Palestinian leaders drag their own society further into the abyss?

When one of us [Bassem Eid] worked for Israel's Betselem cataloging Israel's human-rights violations, the international community embraced every report. But when intellectual honesty demanded that he monitor Palestinian human-rights violations according to the same standards, no one was interested. Those reports were dismissed as undermining the Palestinian leaders -- first Arafat and now Mr. Abbas -- who would make peace with Israel.

If Israelis and Palestinians are to pave a path toward peace, they must pursue a radically different course. The peace process must be linked to building and strengthening Palestinian civil society. In June 2002, President Bush boldly declared a vision based on such a course and took some steps to implement it -- such as refusing to deal with corrupt leaders (Arafat), and meeting Palestinian democratic dissidents. But in the final analysis, his administration did not fundamentally change direction. It is now pursuing a course that essentially resuscitates the failed policies of the past.

It is high time that Palestinian civil society be fully recognized by the international community as a prerequisite to peace, not as an obstacle to it. If Palestinian civil society is not empowered, the Fatah-controlled West Bank may soon be ruled by Hamas, and Fatah leaders there may find themselves one day having to rely on Israel's Supreme Court to save them.

Mr. Sharansky, a former Soviet dissident and Israeli politician, is chairman of the Adelson Institute of Strategic Studies at the Shalem Center in Jerusalem. Mr. Eid is the founder of the Palestinian Human Rights Monitoring Group, based in East Jerusalem, and has been its director since 1996.

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8 août 2008 5 08 /08 /août /2008 08:08

Par IsraelValley Desk
Rubrique: Actualité
Publié le 7 août 2008 à 19:35

Le cabinet restreint de sécurité israélien a estimé que le gouvernement libanais « a cédé sur toute la ligne aux exigences » du Hezbollah et « lui a permis d’user de la force pour poursuivre la lutte » contre l’État hébreu, en allusion au texte de la déclaration ministérielle adoptée à Beyrouth.

L’Orient Le Jour : “Au cours de la réunion du cabinet restreint, des responsables militaires se sont alarmés de la possibilité pour le Hezbollah de s’équiper de missiles sol-air qui pourraient constituer une menace pour les survols aériens israéliens du Liban.

Selon la télévision israélienne, qui cite des responsables militaires, l’État hébreu irait jusqu’à entreprendre une action militaire au Liban si le Hezbollah installait des batteries de missiles antiaériens”.

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  • : Le blog de Gad
  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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