Un groupe libanais : le hezbollah viole la 1701
Brenda Gazzar , JERUSALEM POST 17 août 2008
Adaptation française* de Sentinelle 5768 ©
Un groupe de contrôle indépendant a contesté une déclaration faite par le commandant de la Force Intérimaire de l’ONU au Liban (FINUL) la semaine dernière, selon laquelle le Hezbollah a honoré la résolution 1701 du Conseil de Sécurité, qui a mis fin à la Deuxième Guerre du Liban, et ce groupe a qualifié les forces de l’ONU « d’otages du hezbollah ».
Toni Nissi, le coordinateur général du Comité international libanais pour les Résolution 1559 du Conseil de Sécurité de l’ONU, a dit aux journalistes samedi que toutes les parties prenantes – en particulier le hezbollah – violaient la résolution 1701.
La Résolution « 1701 appelle aussi à l’exécution de la Résolution 1559 du Conseil de Sécurité, en particulier le désarmement des milices, et appelle à fermer la frontière entre le Liban et la Syrie, et à interdire l’entrée d’armes à travers la frontière, en particulier destinées au hezbollah », a rappelé Nissi.
« Aussi le hezbollah viole lourdement la 1701, et pas seulement en cachant ses armements dans des entrepôts au Sud. De même, nous n’avons vu aucune arme en provenance du Sud après la guerre de 2006 : alors le hezbollah a-t-il jeté les armements utilisés en 2006 dans la mer ? »
Le comité de volontaires de Nissi, qui a des représentants au Liban et dans plusieurs autres pays, contrôle l’exécution de plusieurs résolutions de l’ONU, dont la 1701. Le Comité agit comme organe consultatif de l’ONU, et a été enregistré par le bureau de Secrétaire Général de l’ONU depuis septembre 2005, ajoute-t-il.
Le commandant de la FINUL, le Major-Général italien Claudio Graziano, a déclaré aux journalistes jeudi à New York qu’Israël a violé la Résolution 1701 de plusieurs manières mais que pour l’instant, le hezbollah « est l’une des parties qui respecte la 1701 ».
Vendredi, Dan Carmon, chef par intérim de la délégation israélienne au Nations Unies, a réprimandé Graziano lors d’une réunion personnelle, pour avoir ignoré les violations du hezbollah.
Nissi a aussi critiqué la FINUL pour “sa coordination avec le hezbollah et pas avec le gouvernement libanais”. La « résolution 1701 dit clairement : Pas d’armements au Sud du fleuve Litani. C’est la raison d’être de la FINUL ici » insista-t-il.
« Le mandat de la FINUL est-il de se coordonner avec le hezbollah, ou de chasser le hezbollah du Sud du Litani ? » a demandé Nissi.
Graziano a déclaré jeudi qu’en dehors des troupes de l’ONU, des soldats libanais et des chasseurs, personne n’était armé au Sud du fleuve Litani, selon des dépêches de media. Cependant, les renseignements militaires de Tsahal, diverses dépêches de media, et le Comité Nissi déclarent que le hezbollah a reconstruit ses forces et acquis des armements supplémentaires au Sud du Litani.
Graziano a aussi déclaré la semaine dernière que la mission de l’ONU a réussi dans son mandat de maintien du cessez-le-feu qui a commencé en 2006.
Timur Goksel, ancien porte-parole et conseiller de la FINUL, a dit aux journalistes samedi que bien qu’il n’en sache pas assez pour se prononcer sur la conformité [à la résolution 1701] du hezbollah au Sud du Litani, « je sais qu’ils font attention à ne pas défier la FINUL, et on ne peut pratiquement pas apercevoir de combattant du hezbollah visible. Pour la FINUL, c’est cela la conformité ».
« Au Liban, chacun a un fusil. Ce que Graziano peut avoir dit, c’est que personne ne porte de fusil en dehors de l’armée, de la FINUL et des chasseurs. En cela, il aurait dit vrai » a ajouté Goksel.
« Plutôt que d’être une organisation militaire classique, le hezbollah est fondé sur le pouvoir du village, et se trouve vivre là au Sud à plein temps » rappelle-t-il.
La Résolution 1701 a appelé à un arrêt complet des hostilités, au retrait des forces d’Israël du Liban, pendant que les soldats libanais et de la FINUL se déployaient à travers le Sud ; elle appelait au désarmement du hezbollah et à l’absence de forces paramilitaires localisées au Sud de la rivière Litani.
Nissi a reconnu que la FINUL avait des capacités très limitées pour exécuter la Résolution 1701 puisqu’elle avait besoin de la permission du gouvernement libanais pour agir. Le gouvernement, par exemple, n’a pas donné à la FINUL la permission d’empêcher le hezbollah de garder ses armements au Sud du fleuve Litani.
Mais Nissi avance aussi que la FINUL devrait soit demander à l’ONU de modifier son mandat de façon que la permission du gouvernement ne soit pas nécessaire, ou bien quitte le pays plutôt que de se coordonner avec le hezbollah. « Il ne doivent pas accepter le chantage du hezbollah » a-t-il dit aux journalistes.
Graziano a cité les survols des Forces Aériennes d’Israël sur le Sud Liban, « l’occupation » de Ghajar et le défaut de fourniture par Israël des cartes de tous les lieux où il a envoyé des bombes à fragmentation pendant la Deuxième Guerre du Liban, comme violations de la Résolution 1701.
En Israël, un porte-parole du ministère de la Défense a refusé de commenter ces remarques.
Le Centre de Coordination et d’Action sur les Mines de l’ONU au Sud Liban a déclaré jeudi qu’il avait nettoyé environ la moitié des bombes à fragmentation abandonnées par Israël pendant la guerre de 2006. Les groupes de défense des droits de l’homme déclarent qu’au moins 20 personnes ont été tuées par ces bombes ayant explosé après la guerre.
Les membres du JTA et du Jerusalem Post ont contribué à cet article
11 août 2008
Rappelons que Slimane a été tué d’un seul coup de feu, alors qu’il était en vacances, dans la ville portuaire de Tartous. L’hebdomadaire britannique soulignait que nul, dans le voisinage immédiat de Slimane, n’a « entendu la moindre détonation » et que le « sniper au silencieux » avait dû agir « à partir d’une petite embarcation ».
Le correspondant du Sunday Times en Israël, Uzi Mahnyami, a pour sa part déclaré que « le professionnalisme qu’exige une telle opération, menée à une si grande distance, a immédiatement attiré l’attention générale sur les services de sécurité israéliens ». Il a ajouté que cette liquidation était un « signal et une mise en garde transmis par l’Etat hébreu au régime baasiste ».
FrontPageMagazine.com | Monday, August 11, 2008
Britain’s Sunday Times reports that Brig.-Gen. Muhammad Suleiman, the key aide to Syrian president Bashar Assad who was assassinated last August 2, had been the one supplying Hezbollah with Russian-made SA-8 anti-aircraft missiles that threatened Israel’s air supremacy over Lebanon.
The Times cites the London-based Saudi paper Al-Sharq al-Awsat as saying Suleiman was “senior even to the defense minister” and “knew everything.” He had been Bashar Assad’s personal mentor since 1994, and after becoming prime minister in 2000 Assad appointed Suleiman as his operations officer with responsibility for protecting the regime.
The Times notes that Suleiman “was killed by a single shot to the head as he sat in the garden of his summer house near the northern port city of Tartus. Nobody heard the shot, which appears to have been fired from a speedboat by a sniper, possibly equipped with a silencer.”
In other words, a highly sophisticated job that seems to point to Israel. Right after the assassination, though, with speculations swirling as to who was responsible, and some even saying it was an inside job by Assad himself because Suleiman knew too much about Assad’s involvement in the killing of Rafik Hariri and other Lebanese figures, it was thought that Israel wasn’t a likely suspect because of Prime Minister Ehud Olmert’s push for Syrian-Israeli peace talks.
The Times, though, cites Israeli sources as saying that “during Assad’s visit to Paris last month…Olmert…asked President Nicolas Sarkozy to tell Assad that he was ‘crossing a red line supplying arms to Hezbollah in Lebanon.’” Defense Minister Ehud Barak, for his part, has been extremely perturbed by Syria’s ongoing weapons largesse to Hezbollah and particularly the anti-aircraft missiles. Last week Israel’s security cabinet got an intelligence briefing on the mounting danger.
Lending further plausibility to the Sunday Times’ claim that Suleiman’s killing was “intended [by Israel] as a warning to the Syrian regime” is that it could fit into a picture of deep penetration of Syria by Israeli intelligence leading to successful operations. It was last September that Israeli planes took out the North Korean-supplied Syrian nuclear reactor after intelligence, among other things, provided photos taken within the reactor itself.
And it was last February that terrorist kingpin Imad Mughniyeh was killed by a car bomb in Damascus in a “clean” job that claimed no other casualties. Unlike the reactor, Israel has never taken responsibility and here, too, speculation has been rife with Hezbollah, Syria, or Iran fingered for various internecine motives while Hezbollah itself has blamed Israel and sworn revenge.
Bolstering the possibility that Israel is behind all three strikes is the known capability, hawkishness, and closeness to Olmert of Mossad chief Meir Dagan, whose tenure Olmert extended in June in a move that some saw as signaling Israeli plans to attack Iran’s nuclear program. Dagan’s fierce opposition to Israel’s terrorists-for-corpses “prisoner swap” with Hezbollah last July also apparently caused Olmert to have misgivings about the deal before finally deciding to go through with it.
Enhanced Israeli assertiveness toward the Iran-Syria-Hezbollah axis could only encourage those who are concerned about the decline in Israel’s deterrence and rational functioning as seen recently in the 2005 disengagement that turned Gaza into a bristling Hamastan, the failed 2006 war against Hezbollah, the passivity before the continuing Hamas and Hezbollah buildups, and last month’s “prisoner-swap” debacle.
It remains to be seen whether Barak’s—and possibly Olmert’s—exasperation with Syria signals the beginnings of a readjustment to Middle Eastern reality coupled with a willingness to use Israel’s great capabilities effectively against its foes.