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10 mars 2008 1 10 /03 /mars /2008 20:03

LES PALESTINIENS, PEUPLE ASSASSIN OU ANIME PAR LA REVANCHE ?

 
http://www.israelinfos.net/archives/anpo080310.htm

Maître Bertrand RAMAS-MUHLBACH


Ce jeudi 6 mars 2008, huit étudiants talmudistes de la yéshiva Merkaz Harav de Jérusalem (centre d’étude fondé en 1924 par le rav Kook), ont été assassinés par un palestinien de Jérusalem Est qui connaissait bien les lieux pour y avoir travaillé dans le passé comme chauffeur livreur.

Comme d’accoutumée, ce meurtre collectif a été salué par des manifestations de joie chez les palestiniens de la bande de Gaza et du Liban car «l’acte de justice» n’est qu’une réponse à l’intervention de Tsahal dans la bande de Gaza (soldée par la mort de nombreux terroristes lançant des roquettes qassam sur le territoire israélien).

En d’autres termes, les palestiniens s’arrogent le droit d’envoyer des roquettes qassam sur le territoire israélien, de qualifier ces agressions d’actes de résistance pour éviter d’avoir à se regarder comme des assassins, et, dans le même temps d’interdire aux israéliens de les en empêcher. Plus grave, les palestiniens estiment normal d’assassiner des enfants âgés d’à peine 15 ans lorsque Tsahal parvient à éliminer quelques jihadistes en guerre contre l’Etat Israël.

La satisfaction non dissimulée des palestiniens à l’occasion de cet attentat, pourrait être interprétée comme une revendication collective de ces meurtres un peu comme s’ils en endossaient ensemble la responsabilité. Il semblerait toutefois que le peuple palestinien ne soit animé que par un esprit de revanche.

La Charte du Hamas qui appelle au meurtre de personnes juives, en encourage la systématisation et en récompense l’accomplissement, laisserait légitimement penser que les palestiniens sont collectivement un peuple d’assassins puisqu’ils ont, individuellement et démocratiquement, choisi ce mode de pensée et de fonctionnement social. Néanmoins, il ressort des manifestations récentes anti-israéliennes de la population arabe israélienne, que les actes barbares des palestiniens participent largement d’une volonté de procéder comme leurs grands parents ont vécu les évènements de 1948.

D’ailleurs cet esprit de rancune et de rancoeur est en train de s’autoalimenter dans le secteur arabe israélien où les intéressés, loin d’éprouver un sentiment national israélien, ne cachent plus leur proximité à l’égard des palestiniens et commencent progressivement à en associer leur devenir.

Le 28 janvier 2008, les députés arabes israéliens Ahmed Tibi (Ra'am-Ta'al) et Jamal Zahalka (Balad) se sont rendus en Jordanie pour participer aux obsèques du chef terroriste Georges Habache, fondateur du Front populaire de Libération de la Palestine, pendant que la Commission de Contrôle des Arabes Israéliens envisageait d'organiser une cérémonie officielle à la « mémoire » du chef terroriste et une session pour évoquer son « œuvre ».

Le 5 mars 2008, une manifestation a été organisée à Oum al Fahm pour protester contre le siège de la bande de Gaza à l’occasion de laquelle le Sheikh Raed Salah, responsable du mouvement islamique en Israël, n’a pas manqué de préciser les intentions du secteur arabe israélien : «malgré cette ambiance de rassemblement festif, nos coeurs sont lourds et le resteront jusqu’à l’établissement de l’Etat palestinien avec Jérusalem comme capitale».

Lors de cet évènement, le député Jamal arabe Zahalka, a déclaré que «ceux qui sont responsables de crimes de guerre contre le peuple palestinien doivent être traînés en justice devant un tribunal international…Tuer des civils, les affamer, leur interdire l’accès aux soins médicaux, sont de réels crimes de guerre et les coupables sont responsables devant le droit international». Dans le même temps, des milliers d’arabes israéliens brandissaient des drapeaux palestiniens en scandant «arrêtez le massacre».

Le député Effi Eitam (Ihoud Leoumi - Mafdal) a vivement critiqué la présence des députés arabes à la Knesset à cette manifestation en les qualifiant de traîtres, ce à quoi les députés arabes ont répondu que le député Eitam était "fou, raciste et fasciste" et «que sa place était en prison».

En réalité, et pour éviter que ne se crée une fracture au sein de la société israélienne, sûrement conviendrait-il d’appliquer la loi fondamentale sur la Knesset pour démettre les députés arabes de leur fonction, les priver de leur statut et faire en sorte que le peuple d’Israël n’ait pas à rémunérer la publicité de leurs convictions politiques

En effet, la loi fondamentale sur la Knesset du 12 février 1958 prévient les actes déloyaux des députés de la Knesset avec l’article 15 qui oblige les députés à prêter serment d’allégeance à l'Etat d'Israël, l’article 16 qui prive les députés de leurs prérogatives attachées au statut s’ils n’ont pas effectué cette déclaration ou encore l'article 16 A qui exige des députés qu'ils se libèrent d’une autre citoyenneté et leur interdit de déclarer allégeance à l'Etat d'Israël s’ils ne se sont pas libéré de cette autre citoyenneté (article 16 A loi 12 février 1958).

L’Etat d’Israël serait bien inspiré de sanctionner la violation de leur serment d’allégeance par les députés arabes de la Knesset pour éviter d’être à nouveau confronté aux problèmes récemment rencontrés avec l’ex député Azmi Bishara.

Pour ce qu’il en est de la population arabe israélienne qui n’entend plus s’associer au devenir de l’Etat d’Israël, il conviendrait de se souvenir de Vladimir Jabotinsky qui avait bien analysé dans son texte la « Muraille d'acier » (publié en novembre 1923), l’amplification de la résistance arabe au sionisme et le « refus par les populations arabes de vendre leur patrie pour une ligne de chemin de fer ». Ce membre de l’Organisation Sioniste Mondiale avait même prédit que « La Palestine n'en demeurerait pas moins, aux yeux des Arabes palestiniens, le centre et la base de leur existence nationale indépendante ».

Aujourd’hui, certaines personnes arabes israéliennes caressent l’espoir de prendre la terre tout en conservant « les chemins de fer » construits par le peuple d’Israël. Heureusement, il n’est pas nécessaire de recourir à l’action violente contre ces éléments car la loi internationale suffit pour que l’Etat d’Israël fasse respecter sa souveraineté. La Convention sur la réduction des cas d’apatrides (AG Nations Unies n°989) prévoit dans son article 8 la possibilité de priver un individu de sa nationalité en cas de manquement déloyal à l’Etat, de préjudices graves aux intérêts essentiels de l’Etat, ou en cas d’allégeance déclaré à un autre Etat. L’application de cette disposition permettra, si besoin est, d’expulser les citoyens infidèles du territoire israélien.

En fin de compte, les lois nationale et internationale fournissent tous les instruments pour faire définitivement d’Israël un Etat juif, par les Juifs et pour les juifs ; il serait vraiment dommage de s’en priver.
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10 mars 2008 1 10 /03 /mars /2008 19:30
Al Arabiya : Gaza / le Jihad islamique pose ses conditions préalables à toute trêve
lundi 10 mars 2008 - 12h23


http://www.mediarabe.info/spip.php?breve1512

Logo MédiArabe.Info

Interrogé par la télévision « Al Arabiya », Khaled Al-Batche, responsable du Jihad islamique, affirme que son mouvement « pose ses conditions avant d’accepter la médiation égyptienne en vue de conclure une trêve », au moment où Ehud Olmert annonce une suspension des opérations. Le premier ministre israélien constate en effet un ralentissement des tirs de missiles depuis Gaza, qui lui permet de suspendre les opérations de Tsahal.

Selon Al-Batche, « le Jihad islamique souscrit à une trêve quand les conditions globales seront réunies, notamment après la réconciliation inter-palestinienne et la levée du blocus imposé sur Gaza ». Autrement dit, le Jihad demande au préalable un accord avec le Fatah de Mahmoud Abbas avant de cesser les tirs contre Israël.

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10 mars 2008 1 10 /03 /mars /2008 18:35
 
Pour ceux qui ne seraient pas informés
 

Subject: Grand rassemblement place de la République demain à 18h30
 

10 mars 2008
3 adar II 5768
 
 
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10 mars 2008 1 10 /03 /mars /2008 07:52
03:26 Le sergent de la brigade Givati Liran Banaï, qui a succombé à ses blessures dimanche, après que son véhicule a sauté sur un engin explosif, jeudi, était exempté de service dans une unité de combat, en raison de l'infirmité de ses parents malentendants. Néanmoins, il était volontaire pour servir dans une telle unité.  (Guysen.International.News)
'' Je veux te dire que tu étais un ami et un combattant de premier ordre'' a déclaré le commandant de bataillon de Liran Banaï, lors de son enterrement au cimetière militaire d'Ashkelon dimanche soir.
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9 mars 2008 7 09 /03 /mars /2008 23:41

Pour diffusion immédiate

 

COMMUNIQUE

 DE

L’Ensemble des Organisations
de la Communauté Juive Unie

 

 

RASSEMBLEMENT le 11 MARS 2008 A 18H30

 

En présence du Grand Rabbin de France, M. Joseph SITRUK
et du Grand Rabbin d’Israël, M. Schlomo AMAR.

 

 

L’ensemble des Organisations de la Communauté Juive Unie (CRIF, Consistoire de Paris, Consistoire Central, U.P.J.F., Libi, Union des CCJ, KKL, Siona, FOSF, Wizo, Alliance France-Israël, etc.), appelle à un rassemblement, le mardi 11 mars 2008, à 18h 30, Place de la République, à Paris

  • à la mémoire des enfants lâchement assassinés à l’école talmudique Merkaz haRav de Jérusalem [*]
  • en soutien aux habitants de Sdérot et Ashkelon, meurtris par les bombardements continus
  • en soutien au droit légal et légitime d'Israël de défendre et de protéger sa population.

 

Contact Presse :

 

Véronique SARFATI : 06 25 30 72 10

 

 

[*] Voir : H. Rettig, Le président de l’Agence Juive, Zeev Bielski : Mobilisation mondiale contre le Hamas.
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9 mars 2008 7 09 /03 /mars /2008 18:20
Le président de l’Agence Juive, Zeev Bielski : Mobilisation mondiale contre le Hamas, H. Rettig
Imprimer    Envoyer à un ami 

09/03/08

 

Texte anglais : "Bielski: Mobilize against Hamas worldwide"

 

 

 

Les victimes of la Yeshiva Merkaz Harav. Rangée du haut: Avraham David Moses (16 ans), Ro'i Roth (18 ans), Neria Cohen (ans), Yonatan Yitzhak Eldar (16 ans); Rangée du bas : Yochai Lifshitz (18 ans), Segev Peniel Avihail (15 ans), Yehonadav Haim Hirschfeld (19 ans), Doron Meherete (26 ans). Photo: Courtesy

 

Les partisans d’Israël dans le monde doivent organiser des manifestations massives, et des veillées de prières publiques à la mémoire de ceux qui ont été assassinés lors de l’attaque de jeudi dans une yeshiva à Jérusalem, écrit le président de l’Agence Juive, Zeev Bielski, dans une lettre aux dirigeants juifs cette semaine.

 

Au cours de la pire des attaques terroristes en Israël depuis 2006, huit étudiants ont été tués, dont sept adolescents

 

La lettre de Bielski sera intégrée dans un dossier d’information qui sera envoyé à plus de 500 émissaires de l’Agence à travers le monde dans les jours à venir, accompagnée de photographies des attentats, de bannières, d’autocollants et de matériel d’information.


« Nous devons nous unir et porter la parole sur cet attentat aux quatre coins du monde, pour étendre le cercle du soutien et de l’identification avec la lutte actuelle d’Israël contre le terrorisme », écrit Bielski dans sa lettre.


Un communiqué de presse de l’Agence indique que les dossiers d’information seront aussi envoyés aux groupes sionistes, aux synagogues et aux mouvements de jeunesse, dans une initiative à propos de laquelle un représentant de l’Agence a déclaré : « c’est la première fois au XXIe siècle et dans la période récente qu’une campagne de cette ampleur est lancée par  l’Agence Juive ».


En plus des manifestations de soutien à Israël, l’Agence a appelé à des manifestations massives devant les ambassades d’Iran dans le monde, pour protester contre le soutien de ce pays au Hamas.

 

Amos Hermon, président du Comité de l’Agence en charge de l’éducation, a déclaré que l’initiative inclura également des groupes non-juifs favorables à Israël, et que ce sont les envoyés de l’Agence qui coordonneront eux-mêmes l’ensemble des manifestations.

 

L’Agence Juive a coordonné dans le passé des manifestations en faveur des soldats portés disparus et contre le Président Mahmoud Ahmadinejad.

 

Ze'ev Bielski, Président de l’agence Juive.
Photo: Ariel Jerozolimski

 

Haviv Rettig

 

© The Jerusalem Post

Jewishworld.jpost.com

 

[Traduction française aimablement transmise par A. Azria.]

 

Mis en ligne le 09 mars 2008, par M. Macina, sur le site upjf.org

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9 mars 2008 7 09 /03 /mars /2008 17:46
La guerre morale d’Israël contre le Hamas

Efraim Inbar , THE JERUSALEM POST                                 8 mars 2008  
                  
 

Adaptation française de Sentinelle 5768 ©

Environ 250.000 Israéliens sont soumis au Sud à une pluie quotidienne de Qassam et de roquettes Grad. Certaines villes juives autour de la bande de Gaza ont enduré 4.000 attaques à la roquette depuis sept ans. Aucun Etat ne peut tolérer une situation où une grande partie de sa population est terrorisée par le tir continu de roquettes et de mortiers. La première obligation de tout Etat est d’assurer la sécurité à ses citoyens. De là, les opérations militaires israéliennes à Gaza sont un impératif conçu pour empêcher le lancement de roquettes sur les centres de population israélienne, et sont clairement un acte d’autodéfense avalisé par la loi internationale.

Il est important de noter que les Palestiniens ont continué leurs attaques terroristes dans les années récentes en dépit du retrait total d’Israël de Gaza en 2005. Au lieu de saisir l’opportunité de s’engager dans la construction d’un Etat et d’améliorer le standard de vie des Gazaouis, les Palestiniens ont agi avec haine et continué d’attaquer des civils israéliens, ce qui est en soi un crime de guerre.

A l’opposé, les actions militaires israéliennes n’ont jamais visé des civils. Des civils sont atteints parfois dans une guérilla urbaine, en particulier quand le Hamas place cyniquement des lanceurs de missiles ou des stocks d’armes au cœur d’une zone civile. Ces sites sont, cependant, des objectifs militaires légitimes. Selon les Conventions de Genève, la responsabilité de victimes civiles provenant de « boucliers humains » incombe à la partie qui a soumis délibérément au risque des civils. De plus, les unités militaires israéliennes font de leur mieux pour minimiser les dommages collatéraux en attaquant des cibles militaires au milieu de concentrations civiles. Les officiers sur le terrain reçoivent ces instructions, et ils ont une grande liberté de décision, y compris d’interrompre des missions dans le cas où la vie de trop nombreux civils est en jeu. Plus d’une fois, des officiers de Tsahal ont risqué leurs propres soldats pour empêcher des victimes civiles palestiniennes.

Israël suit des standards légaux stricts pour ses procédures militaires. Les autorités légales sont invariablement consultées avant d’approuver des plans opérationnels et toutes les actions militaires sont sujettes à un contrôle juridique rigoureux par la Haute Cour de Justice israélienne – une institution disposant de qualifications irréprochables.

L’accusation souvent diffusée d’une utilisation disproportionnée de la force par l’armée israélienne trahit l’ignorance de la loi internationale, ou un simple désir de dénigrer Israël. La proportionnalité d’un dommage produit au cours d’une action militaire est mesurée selon l’objectif à atteindre par l’utilisation de la force. La quantité légitime de force pour faire disparaître la menace de roquettes contre 250.000 Israéliens est le vrai test de proportionnalité. Entraîner la mort de nombre de terroristes armés du Hamas est évidemment une action proportionnée. Même des centaines de civils de Gaza blessés dans une bataille défensive comme dommage collatéral valent la vie de centaines de  milliers de civils israéliens.

De plus, les civils de Gaza ne peuvent revendiquer l’immunité pour les conséquences de la guerre que leur direction mène contre Israël. Le Hamas a été élu par eux en 2006, et tous les sondages
d’opinion continuent de prouver un soutien substantiel des Gazaouis au Hamas, ainsi que pour les attaques terroristes contre Israël. Malheureusement, tuer des Juifs est populaire parmi les Palestiniens.

Nous ne devrions pas oublier que l’essence de la guerre est une compétition pour infliger de la douleur de manière à modifier les modèles de comportement. Véritablement, la douleur peut avoir une valeur positive en affectant la courbe d’apprentissage des parties en guerre. Exiger un coût élevé de la part du Hamas et des Palestiniens peut les conduire à un comportement plus pacifique. Il est vrai qu’il est difficile d’influencer le processus d’apprentissage de grandes collectivités, mais cela s’est déjà produit.

Par exemple, il a fallu beaucoup de souffrance au cours des Première et Deuxième Guerres Mondiales pour transformer les Allemands en une société moins militariste et moins belligérante. Bien que défendre une telle approche ne soit pas politiquement correct, ce pourrait être la recette pour transformer les Palestiniens en voisins pacifiques.

Sauf si le Hamas cessait de harceler les civils israéliens, Gaza et Israël sont sur la voie d’un conflit armé. Israël doit à ses citoyens une sécurité relative : savoir quand les soldats israéliens prendront le contrôle de larges zones de Gaza est seulement une question de temps,  pour y appliquer le même type de traitement que celui reçu par la Rive Occidentale en mars - avril 2002. 
Une opération militaire israélienne à large échelle pour détruire l’infrastructure terroriste du Hamas est inévitable. Le monde doit être préparé par l’utilisation cynique des civils par le Hamas, et des victimes en conséquence. La responsabilité morale de ces pertes incombe clairement aux islamistes du Hamas.

Une opération militaire n’apportera pas, selon toute probabilité, une solution durable ; cependant, elle limitera drastiquement le mal que le Hamas peut causer à Israël à court terme. Si une telle opération n’est pas suffisante pour affecter la courbe d’apprentissage des Gazaouis, des opérations supplémentaires sont probables. Malheureusement, c’est le destin que les terroristes se sont eux-mêmes tracés.

L’auteur est professeur de Sciences Politiques  à l’Université Bar Ilan, et directeur du Centre Begin – Sadate d’Etudes Stratégiques.
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9 mars 2008 7 09 /03 /mars /2008 15:56
Assassinés dans une maison de D.ieu

The victims of the Mercaz Harav Yeshiva. Top row: Avraham David Moses (16), Ro'i Roth (18), Neria Cohen (15), Yonatan Yitzhak Eldar (16); Bottom row: Yochai Lifshitz (18), Segev Peniel Avihail (15), Yehonadav Haim Hirschfeld (19), Doron Meherete (26).
Photo: Courtesy



Editorial THE JERUSALEM POST                                                     8 / 9 mars 2008

Adaptation française de Sentinelle 5768 ©
 

Près d’Amman ce week-end, les autorités jordaniennes ont ordonné à la famille de l’assassin qui a abattu jeudi soir huit étudiants à la Yeshiva Mercaz Harav de Jérusalem, de démonter la tente de deuil installée en son honneur.

L’oncle de l’assassin était à la fois horrifié et visiblement perplexe. « La décision des autorités jordaniennes est injustifiée et n’a pas de sens » se plaignait Muhammad Abu Dhiam. « Mon neveu a réalisé une opération héroïque contre un collège sioniste extrémiste qui appelle à tuer des Palestiniens… Nous espérions que les gens viendraient nous féliciter pour le martyr de mon neveu. C’est une opération héroïque qui doit être fêtée par tous ici ».

Que le parent du bandit armé ait pu considérer « héroïque » de la part de son neveu d’avoir tué de sang-froid des jeunes gens dont le crime  était d’étudier dans un institut éducatif religieux à Jérusalem, de les avoir indistinctement abattus à bout portant, est assez horrible. Que cette attaque vicieuse ait été largement rapportée et comprise ce week-end comme le dernier épisode d’un « cycle de violence » est la preuve d’une incapacité de reconnaître ce qui est vraiment en jeu ici.

On a suggéré de façon répétée dans la couverture internationale de l’attaque, qu’Israël devait savoir que quelque chose de ce style allait arriver à la suite de l’opération de Tsahal à Gaza au début de la semaine. Une attaque, disait-on, engendre une contre-attaque, qui engendre des représailles, qui engendre une revanche, et ainsi de suite.

En vérité cependant, il n’y a pas de cycle de la violence. Il n’y a pas de spirale d’attaque et de contre-attaque se déployant sans cesse ici.

Ce qui se passe plutôt d’un côté, c’est l’effort désespéré d’une nation souveraine de vivre dans sa patrie, de rechercher la paix avec ses voisins qui veulent en être les partenaires, et se défendre contre ceux qui cherchent sa destruction. Et de l’autre côté, nous avons les forces de l’islam militant, tirant des roquettes par-dessus les frontières souveraines d’Israël, assassinant des Israéliens partout ils sont vulnérables, endoctrinant leur peuple par une intolérance vicieuse des droits historiques juifs sur cette région, et disséminant dans le même temps une interprétation pervertie de l’islam qui prétend requérir de chaque croyant de réaliser le jihad personnel au nom de Dieu contre les infidèles – que ce soient les juifs, les chrétiens ou les musulmans non croyants. 

Le maire de Jérusalem Uri Lupolianski a déclaré lors d’un service à la mémoire des victimes de la folie meurtrière de jeudi : « L’assassin n’a pas seulement voulu les viser, mais bien plutôt chacun d’entre nous, chaque résident de la ville sainte de Jérusalem ». L’Etat d’Israël souverain remarquablement ressuscité, dont l’emblème est sa capitale Jérusalem, est en effet anathème pour cette façon de penser. Et les chefs du Hamas, toujours engagés par leur charte impitoyable déniant Israël, n’en font pas mystère.

Fidèle à l’engagement de sa déclaration d’indépendance, Israël s’est préparé à atteindre y compris ceux, comme le Hamas, qui ont cherché sa destruction. Ses uniques conditions pour un tel dialogue, pour l’ouverture d’un chemin de réconciliation, sont que le Hamas reconnaisse le droit à l’existence d’Israël, accepte les accords israélo-palestiniens précédents, et abandonne le terrorisme. Une direction plus intéressée par le bien-être de son propre peuple que par la culture de la haine contre nous accepterait comme une évidence allant de soi ces conditions, et chercherait un chemin de progrès qui bénéficierait aux deux parties. Le Hamas refus catégoriquement de suivre une telle évolution. Au lieu de cela, il envoie des tueurs en Israël, orchestre des attentats suicides à la bombe, et place les civils palestiniens sur la ligne de front en tirant des roquettes contre des foyers israéliens à partir de zones résidentielles.

Seule une évaluation superficielle ou délibérément déformée de cette réalité pourrait conclure que cela constitue une espèce de cycle de la violence. Car tout simplement, si le Hamas et ses principaux suppôts et facilitateurs, l’Iran et la Syrie, cessaient leur incitation génocidaire contre Israël, et l’orchestration incessante de la violence contre lui, il n’y aurait pas de bain de sang.

Loin d’avoir le moindre intérêt à perpétrer un conflit, Israël a sans cesse cherché la réconciliation, poursuivi ardemment même les voies plus improbables pour progresser. Ceux qui partagent l’objectif d’une région tranquille, d’un monde plus sûr, et la défaite du radicalisme islamiste produisant des meurtriers dont l’humanité instinctive a été si écrasée par l’endoctrinement de la haine qu’elle les rend capables d’abattre des adolescents innocents dans une maison de D.ieu.
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9 mars 2008 7 09 /03 /mars /2008 08:55
   © All Rights Reserved

09:10
 Le soldat de Tsahal Liron Banaï, grièvement blessé jeudi dernier dans un accrochage avec des terroristes près de Kissoufim, a succombé à l'hôpital Soroka de Beer Sheva. Un autre pisteur de Tsahal, de la communauté bédouine, avait également trouvé la mort dans l'attaque.  (Guysen.International.News)

(PS : nous n'avons pas retrouvé le nom de son compagnon. Je ne sais si pour des raisons de sécurité, les familles bédouines ne souhaitent pas que le nom soit divulgué).

Il luttait pour sa vie après l'amputation de ses deux jambes, suite à l'explosion dont lui-même et l'autre pisteur ont été victimes.

Il avait 20 ans, vivait à Ashkelon et servait comme chauffeur de jeep (Sufa, hamvee, etc.) dans les rangs de Givati, au sein du bataillon Tzabar. On se souviendra que ce genre de méthodes ont été l'apanage du Hezbollah au Sud-Liban durant 18 ans, qu'on remonte toujours à la même source, l'Iran.

Sufa jeep near Kissufim (Photo: Reuters)

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9 mars 2008 7 09 /03 /mars /2008 08:38
Répondre aux agressions: loi internationale face à loi Thoraïque
par Shraga Blum
samedi 8 mars 2008 - 23:59

Les réactions militaires ou économiques israéliennes aux attaques terroristes depuis Gaza, malgré leur modération, ont immédiatement provoqué des réactions internationales, mais aussi à l'intérieur du pays, sur la "légalité" des mesures prises par Israël pour défendre ses citoyens. Alors que nul ne s'est jamais posé la question de la "légalité" celle des attaques terroristes incessantes, une soudaine poussée de légalisme et de juridisme pointilleux a saisi la communauté internationale, les organisations non-gouvernementales style Amnesty, et une partie de la gauche israélienne.

Une comparaison entre la loi internationale et celle que nous propose la Thora sur cette question, révèle là-aussi une différence morale conséquente entre la conception juive et celles des non-Juifs.

La Convention de Genève de 1980 stipule par exemple qu'il est "interdit de tirer sur un homme de religion", ou de tirer "sur des parachutistes ennemis dans les airs". Le Rav Haïm Navon explique avec raison que "la loi internationale peut avoir une valeur de halakha, si les parties en conflit se comportent selon les mêmes normes, et que tous les pays qui se permettent de condamner un autre, soient eux-mêmes exempts de reproches."

La situation que nous imposent les terroristes est très complexe et déséquilibrée: comment se défendre contre des assassins qui ne respectent aucune norme morale, avec le risque de toucher des civils innocents? Et comment répond la halakha?

L'exemple type de la Thora est le cas des frères de Dina, Shimon et Reouven, qui vengèrent leur soeur Dina, violée par Shkh'em Ben H'amor. Après avoir demandé aux habitants mâles de la ville de se circoncire, les deux frères passèrent toute la ville au fil de l'épée. La Thora donne le mot de la fin de cet épisode à leur père Yaakov, qui condamne sans appel l'acte de ses deux fils, les accusant entre autres de "lui avoir fait honte face aux habitants du pays". Lors de la bénédiction qu'il donnera à ses douze fils avant de mourir, il reviendra sur cet épisode douloureux.

Les commentateurs sont cependant partagés sur cette question. Pour le Rambam (Maïmonide), tout en précisant qu'il est interdit de tuer des innocents dans un tel cas,affirme que "tous les habitants de la ville étaient complices du crime, et méritaient donc ce châtiment". A l'opposé, le Ramban (Nah'manide) estime que les deux frères sont allés trop loin dans leur vengeance, et que les habitants de la ville n'avaient rien à voir avec le crime commis par leur Roi. Et la plupart des commentateurs se rattachent à l'une ou l'autre des deux thèses. Le Rav Shimshon Rephaël Hirsch par exemple, est de l'opinion de Nah'manide.

L'opinon des décisionnnaires contemporains va selon le célèbre "chemin du milieu" et se résume à ce que déclare le Rav Shaoul Israeli, pionnier dans le domaine des lois halakhiques concernant ce genre de situations délicates: "Les actions de représailles et de ripostes contre les ennemis d'Israël sont non seulement autorisées, mais elles entrent dans la catégories de des la 'guerre obligatoire' (Milh'emet Mitsva). Et tous les dégâts et les pertes causées aux agresseurs et à leurs complices sont à mettre sur leur responsabilité. Dans aucun cas, il ne faut renoncer à ce genre d'opérations de peur que soient touchés collatéralement des civils, car nous ne sommes pas les fautifs de la situation qui s'est créée. Mais il est interdit de s'en prendre à priori à des enfants ou à des innocents, car il s'agirait d'une faute de la même intensité que l'idolâtrie"

Contrairement à la loi internationale, qui est fondée sur une immense hypocrisie, la halakha sait doser entre les principes intangibles de la morale, et la complexité des situations qui nous sont imposées par des personnes immorales ou amorales.

Dans tout confit, les parties en présence ont l'obligation de préserver les civils de la partie adverse, mais aussi leur propre population civile. Or dans le cas de la situation qui prévaut ici, non seulement les terroristes palestiniens visent sciemment les civils israéliens, mais ils mettent leur propre population civile en danger de manière délibérée, en opérant parmi elle, la transformant en bouclier humain. En provoquant ainsi la dimension éthique de Tsahal, les terroristes endossent automatiquement la responsabilité morale et légale de pertes civiles involontaires.

Mais pour cela, il faut la Sagesse de la Torah qui connaît les nuances et la complexité de la nature humaine, et non la loi des hommes décidée en fonction d'idéaux inaccessibles, qu'eux mêmes ne respectent que rarement, et dont profitent généralement des êtres sans scrupules.

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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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