Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 20:02

 

Après Mohamed Merah, les vannes de la haine sont ouvertes par les propagandistes pro-palestiniens à tendance génocidaire

Lyon: 3 jeunes juifs portant kippa agressés au marteau et à la barre de fer
3 juin 2012 à 19:23
Trois jeunes hommes portant une kippa
Trois jeunes hommes portant une kippa (AFP)

 

http://www.liberation.fr

Trois juifs portant une kippa ont été agressés samedi soir à Villeurbanne (Rhône) par une dizaine d'individus qui les ont frappés à coups de marteau et de barre de fer, a-t-on appris dimanche à Lyon auprès de la police.

Brièvement hospitalisés, ils sont ressortis tous les trois de l'hôpital avec 5 jours d'interruption totale temporaire, a-t-on indiqué de même source.

Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a dénoncé des actes "d'une extrême gravité", constituant "une attaque délibérée" contre la République.

"Ces actes d'une extrême gravité sont une attaque délibérée contre notre modèle républicain qui doit permettre à tous, sans distinction, de vivre librement et en toute sécurité son appartenance religieuse", a réagi M. Valls dans un communiqué.

Partager cet article
Repost0
31 mai 2012 4 31 /05 /mai /2012 10:29

 

 

Nous publions, également, des textes spontanés de lecteurs dont le fond comme la forme appartiennent à leur auteur. 

 

 

Les nervis d'extrême-droite islamiste qui ont porté Hollande au pinacle (photo d'archive, mais il s'agit bien des mêmes).

 


UN PAYS OU L’ON NE NOUS AIME PAS.

 

Quel point commun entre l’acharnement médiatique délirant dirigé  contre Eric Zemmour, un énième reportage bidon accusant Israël sur France 2 ou la publication d’une  photo truquée dans l’Express ?

 

Quelle relation entre les déclarations électoralistes de mesdames Duflot et Joly comparant Gaza à Auschwitz  et les jeunes africains qui vous ont récemment insulté devant un restaurant cacher ?

 

Quel raccourci brûlant  entre Merah et cette minute supposée être de  silence, mais   dont, surtout, le non respect fut si complaisamment passé sous silence, et  les policiers tendus  qui nous attendaient  mitraillette au poing,  a la fin de la prière de chavouot devant nos synagogues .

 

 

Quel point commun entre ces policiers qui n’ont certainement pas envie de risquer leurs vies pour ces insupportables juifs et leurs histoires bizarres

 et ces regards fuyants et fort peu chaleureux qu’on peut aisément surprendre des qu’apparaît une kippa dans la rue ?

 

Quelle sensation la découverte de  la manière scélérate dont l’éducation nationale explique le conflit israélo arabe à ses élèves a travers des manuels écrits par des militants antisionistes peut laisser a chacun d’entre nous ? ou les institutions de notre république laïque veulent elle en venir en agissant ainsi ?

 

 

 

Quel malaise a-t-on tous pu ressentir lors des dernières législatives en voyant les panneaux officiels de nos communes recouverts des ’affiches noires du « parti antisioniste «  de Dieudonné ?  Et si un président réputé  si » proche » de nous a pu laisser faire une telle ignominie , que nous réserve celui qui fut élu grâce a la mobilisation des banlieues islamisées et qui a pour réputation de ne jamais prendre le moindre risque ?

 

 

Tous ces événements , graves ou plus anodins finissent par générer un climat qui lui devient palpable par chaque juif , le sépharade , même né ici , ressent dans son âme l’onde des tourments subis par ses pères en terre islamique , l’ashkénaze , quand a lui , n’a qu’un léger effort de mémoire a faire pour se remémorer ses parents traqués par des gens qui parlaient de nous un peu comme certains medias bien pensants le font aujourd’hui ; et tous peuvent nommer leur profond malaise : le malaise de celui qui vit , travaille , respire , pense , aime dans ce pays , le malaise de celui qui, depuis des générations,  aime ce pays, et qui, bon gré mal gré, finit par découvrir la terrible évidence :

 

Dans Ce pays, on ne nous aime pas.

 

Thierry Amouyal

 

Partager cet article
Repost0
6 mai 2012 7 06 /05 /mai /2012 14:03

 

Eichmann4.sized (Copier)

Par Kravi 

Au moment où se déroule en Israël les cérémonies pour le jour de la Shoah et où en Norvège se tient le procès Breivik, me revient en mémoire une discussion avec un ami de la fac de médecine. Chacun se souvient du procès Eichmann qui débuta le 11 avril 1961. Cette page de témoignages sur l'histoire a fortement marqué les esprits, depuis les conditions rocambolesques de l'enlèvement d'Eichmann par un commando d'agents du Mossad dirigé par Isser Harel, jusqu'au 1er juin 1962, date de son exécution par pendaison. David Ben Gourion avait souhaité un « Nuremberg du peuple juif » pour que ce procès provoque une véritable catharsis amenant à « inscrire la Shoah dans le code génétique israélien ». Dans la France des années 60, l'étendue de la Shoah et la monstruosité de son caractère systématique et industriel n'était guère connues du public non juif. Les premiers frémissements des trente glorieuses, la volonté quasi générale d'oublier les années noires de l'occupation et la mystificatrice geste gaullienne d'une France résistant comme un seul homme à l'envahisseur nazi s'accommodaient mal de récits au sens propre inimaginables. En Israël même, de nombreux jeunes sabras ne comprenaient pas que des millions de juifs se soient « laissés conduire à l'abattoir ». Les règles de sécurité pendant le procès furent extrêmes pour éviter son suicide ou un meurtre par vengeance : aucun des 22 gardiens recrutés n'était ashkénaze -- i.e. susceptible, lui ou sa famille, d'avoir été déporté. La nourriture arrivait scellée et les plats d'Eichmann étaient goûtés par les gardiens pour éviter un empoisonnement. Les conditions du procès furent extraordinaires : trois juges au lieu d'un jury, film intégral par les télévisions du monde entier qui découvre en direct Eichmann dans sa cage de verre blindé écoutant sans émotion aucune les innombrables et tragiques témoignages de survivants.

Depuis l'aube de l'humanité les hommes se penchent sur la question du destin et de la responsabilité. Depuis la mort d'Eichmann, il y a exactement un demi-siècle, on ne cesse de se poser la question du degré de culpabilité, tant des hommes que des institutions, dans la réalisation de la Shoah. Historiens, philosophes, sociologues et psychanalystes apportent chacun leur contribution pour tenter de comprendre l'inexplicable. Toutes ces théories sont précieuses qui permettent de mieux cerner l'impénétrable.

Anna Arendt, philosophe juive émigrée aux États-Unis, qui couvrit le procès Eichmann pour le New Yorker, développa le concept de « banalité du mal » pour tenter d'expliquer la participation d'Eichmann -- et par extension celle de tous les criminels nazis -- à l'entreprise planifiée de mort industrielle qu'est la Shoah. Selon elle, Eichmann n'avait rien d'un monstre assoiffé de sang. C'était un homme banal, petit fonctionnaire étriqué mais zélé qui ne faisait qu'appliquer les ordres pour grimper les échelons de sa carrière au sein de l'armée. Il en irait de même pour la plupart des criminels nazis indépendamment de leur rang dans la chaîne de commandement. Ainsi, l'explication d'Arendt refuse toute interprétation pathologique. Le crime de ces hommes reposerait sur leur incapacité à l'empathie et à la pensée : ils seraient ainsi incapables de se mettre à la place de l'autre, position qui leur permettrait « de ne pas infliger à autrui ce qu'ils n'aimeraient pas qu'on leur infligeât à eux-mêmes ». À l'appui de cette thèse de la banalité du mal, on peut citer la passionnante expérience de Milgram qui, autour des mêmes années, tentait d'évaluer expérimentalement le degré d'obéissance d'un individu à une autorité estimée par lui légitime. Les résultats font froid dans le dos et nous apprennent sur la psyché humaine des éléments peu plaisants mais indispensables à la connaissance. D'autres auteurs contestent cependant ce point de vue sur la banalité du mal, et insistent sur le fanatisme et la perversité d'Eichmann qui, à la toute fin de la guerre, insista pour que les juifs hongrois fussent tous exterminés. Il prononça cette phrase : « Je descendrai dans la tombe le sourire aux lèvres à la pensée que j'ai tué cinq millions de Juifs. Cela me procure une grande satisfaction et beaucoup de plaisir ». En réalité, cette perversité fanatique n'est en rien contradictoire avec le portrait du petit fonctionnaire banal et zélé.

Je voudrais à présent insister sur un épisode particulièrement évocateur lors du procès. Un des juges pose une question à Eichmann qui, oubliant de se lever, répond dans son micro. Le juge, dévasté depuis longtemps par la succession des témoignages insoutenables des survivants, s'emporte et intime à Eichmann sur un ton excédé : « Levez-vous quand vous vous adressez à la cour ! ». Alors ce dignitaire nazi, qui fut parmi les promoteurs de la solution finale à la conférence de Wannsee et un des plus hauts responsables de l'extermination industrielle et systématique des Juifs, cet accusé de crimes contre l'humanité qui jusqu'à cet instant n'a montré aucune émotion à l'écoute des insupportables récits, n'a ressenti ni haine ni culpabilité face aux témoins qui se succèdent, n'a manifesté aucun regret et encore moins de remords au regard des faits pour lesquels il est jugé, cet homme se lève en rougissant et bafouille des excuses, visiblement très troublé par la prise de conscience du fait qu'il vient de commettre une faute très grave. Comment comprendre un tel paradoxe ?

Nous possédons tous en nous une instance psychique qui juge en termes de morale nos pensées, conscientes ou inconscientes, et nos actes : on la nomme le surmoi. Le surmoi est le siège des mécanismes de renoncement à la satisfaction des pulsions, renoncement sans lequel toute vie en société serait impossible. Le surmoi, héritier du complexe d'Oedipe, nous permet d'assumer les interdits réclamés par la vie sociale. L'expérience nous oblige à reconnaître que nous ne sommes pas tous égaux face notre surmoi. Certains se sentent en permanence accablés par lui et passent leur temps à se faire d'amers reproches pour les moindres vétilles. D'autre s'en affranchissent aisément pour se vautrer dans les délices des transgressions de tous ordres. Tous les intermédiaires sont bien sûr possibles en fonction de notre histoire personnelle et de nos identifications.

Cet épisode du procès d'Eichmann nous indique qu'il existe des surmois dotés de propriétés différentes. En deçà du surmoi élaboré décrit plus haut existe un surmoi archaïque qui ne fait pas appel au jugement moral mais à la peur du gendarme, à l'exclusion de toute donnée éthique. C'est ce surmoi archaïque qui fait s'excuser Eichmann dans la grande contrition d'avoir commis une faute épouvantable lorsqu'il a omis de se lever pour répondre à la cour.

La question reste de savoir ce qui, chez certains, bloque l'évolution psychique au stade de surmoi archaïque sans les faire accéder au surmoi élaboré permettant de distinguer le bien du mal. Une piste est donnée par les impasses du narcissisme : quand l'autre n'est pas reconnu comme un autre humain, donc un autre soi-même, mais comme une chose à utiliser pour sa propre satisfaction, toutes les manipulations, utilisations, déqualifications et déshumanisations sont possibles. C'est alors le règne de la perversité qui se nourrit de la confusion des valeurs.

C'est précisément ce qui eut lieu dans toute l'Europe de la Shoah, quand les nazis furent bien aidés par l'indifférence des nations, quel que soit le nombre de justes honorés à Yad Vashem.

C'est précisément ce qui se passe aujourd'hui dans l'ignoble délégitimation de l'État-nation d'Israël, dans sa dénonciation en tant qu'État soi-disant nazi pratiquant l'apartheid. Cette inversion perverse des valeurs, cette corruption du sens par ce nouvel avatar de la haine antijuive qu'est l'antisémitisme islamique, ses idéologues et ses idiots utiles, en est une illustration tragique.

Alors que, étudiants en médecine, nous discutions ensemble de ce procès et de ses implications, mon ami Christophe Dejours  -- qui a lui-même travaillé les stratégies de défenses dans la banalisation du mal -- avait suggéré l'idée suivante : au lieu de prononcer une sentence de mort pour Eichmann, le Tribunal aurait dû le condamner à vivre -- sous de draconiennes conditions de surveillance pour éviter un suicide ou un meurtre et dans un isolement affectif total -- le restant de sa vie dans un kibboutz, dans la pleine renaissance du peuple qu'il avait souhaité anéantir.

Partager cet article
Repost0
1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 11:37
Source : Le journal Toulousain, 27 avril 2012

 
 
UNION DES ETUDIANTS JUIFS DE FRANCE

 
Toulouse, le 26 avril 2012

Madame, Messieurs

 

L’Union des Etudiants Juifs de France, en compagnie d’une délégation d’étudiants israéliens a organisé une tournée dans toutes les Universités et Grandes Ecoles françaises telles que Sciences Politiques Paris, Polytechnique, Nanterre sur le thème « avoir 20 ans en Israël ».

Mercredi 25 avril, nous étions à l’Université du Mirail pour une table ronde avec Monsieur le Professeur de sociologie Daniel Wesper-Lang. La matinée nous avions un stand à l’entrée de l’université pour promouvoir le dialogue de l’après midi, la discussion entre les étudiants de la délégation israélienne et les étudiants du Mirail se déroulait dans une ambiance d’échanges pacifiques et productifs.

Dans l’enceinte de l’Université du Mirail nous avons été agressés par des étudiants de cette Université. Vers 13h un groupe d’étudiants est arrivé au cri de « Israël assassin » ; par la suite

les syndicats étudiants SUD et FSE sont arrivés équipés d’un microphone. Une trentaine de ces militants d’extrême gauche s’en sont pris au stand essayant d’arracher le drapeau et les banderoles avec écrit dessus « pause-café avec des Israéliens, ça vous dit ? ».

Des étudiantes voilées ont scandé des chants et slogans en français et en arabe tels que «égorgez les juifs» ainsi que «les juifs à la mer», « retournez chez vous les impérialistes », « génocidaires » et j’en passe… prenant à partie de manière violente et agressive les étudiants israéliens ainsi que le service d’ordre de l’université, Ces étudiants ont d’une part profondément choqué la délégation, le service de sécurité ainsi que les étudiants qui ont assisté à la scène.

Tout a été filmé et photographié, et nous disposons des noms de ces terroristes. A un mois près de l’attentat qui a frappé la communauté juive de Toulouse, nous ne pouvons cautionner de tels propos et de telles actions, qui sont le terreau d’une idéologie et qui ont poussé au meurtre d’enfants juifs.

Le vivre ensemble tangue vers le gouffre du terrorisme et vers une idéologie opposée à un dialogue propice et réfléchi.

Devant un tel déferlement de haine antisémite et anti-israélienne, j’en appel à votre conscience pour que des mesures soient prises afin que ce type d’événement ne puisse plus jamais se reproduire.

Nous nous réservons le droit de saisir les tribunaux, après de tels propos antisémites et d’incitation à la haine raciale à l’encontre de ces étudiants.

Recevez, Madame, Monsieur, nos plus respectueuses salutations.

 

Alexandre SZTULMAN,

Président de l’Union des Etudiants Juifs de France à Toulouse

Partager cet article
Repost0
1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 11:21

 

 

 

 

 

 

Out of the Ghetto 

 

Raphaël Draï, Radio J, le 30 mai 2012

 

http://www.desinfos.com/spip.php?page=article&id_article=31029

 

lundi 30 avril 2012  
- Lire la version pour téléphone mobile (iPhone, smartphone, etc.) -

 




Dans sa tribune au journal israélien « Haaretz » , le président du CRIF n’a fait qu’exprimer , hors de toute polémique , le sentiment de l’immense majorité de la communauté juive à l’approche du second tour de l’élection présidentielle française .Sans faire acception de personne ou nourrir l’on ne sait quel procès d’intention , elle constate que François Hollande est soutenu massivement par des partis et des mouvements d’extrême gauche et par un électorat écologiste qui non seulement se trouvent en pointe des manifestations dirigées contre l’ Etat d’ Israël , alors qu’ils restent indifférents aux massacres perpétrés en Syrie , mais qui militent aussi de manière virulente contre l’abattage rituel juif , contre la chéh’ita.

Cette communauté qui a des intérêts aussi légitimes que spécifiques doute fortement qu’en cas d’arrivée de la gauche au pouvoir François Hollande, quels que soient ses dispositions personnelles, puisse aller contre le sentiment de son électorat. Par la même force des choses, elle doute que la diplomatie française ne votera pas cette fois au Conseil de sécurité pour la reconnaissance unilatérale d’un Etat palestinien alors que Nicolas Sarkozy s’y était opposé même s’il l’avait compensé par l’admission de la Palestine, comme disent les ennemis d’Israël, à l’UNESCO.

Pour une fois que le CRIF était vraiment en phase avec la communauté, on peut regretter qu’il ait suffi du coup de tromblon exterminateur d’un Claude Askolovitch dans « Marianne2 » pour qu’il se fende d’une mise au point à l’eau tiède et opère un retour rapide dans les rangs. C’est que le dénommé Claude Askolovitch n’y est pas allé de main morte. Ne pas entonner le chant de gloire pour Hollande, comme il s’y emploie , c’est être , tenons nous bien, un déchet de ghetto, un suppôt de Le Pen et in fine un salaud, bien sûr au sens de Sartre puisque notre tireur d’élite ne sait pas faire deux phrases sans montrer qu’il a eu la moyenne à l’épreuve de français au baccalauréat .

Mais n’est- ce pas lui qui cherche à tout prix à s’extirper socialement et professionnellement d’un ghetto qui n’existe que dans sa tête ? Il est vrai qu’il doit lui paraître loin le temps où il tendait le micro au grand rabbin Sitruk pour le livre d’entretiens plutôt flagorneur signé par l’ancien grand rabbin de France. Est- ce cela qui attend la communauté juive ? Ne pas plus pouvoir émettre une opinion sans se faire insulter et de se voir intimer l’ordre de penser correctement comme aux temps les plus sombres de son histoire ?

Chacun en sera quitte pour se faire soi- même sa religion car si le roi Salomon a pu dire qu’il est aussi impossible de déceler la trace du passage de l’oiseau dans le ciel que celle du navire dans la mer on pourrait y ajouter celle de la décision de l’électeur dans l’isoloir.

Quoi qu’il en soit je n’ai pas le souvenir d’une campagne pour les présidentielles aussi brutale, parfois aussi féroce. Nul doute qu’elle laissera des traces car tout de suite après le 6 mai commencera la campagne pour les législatives. Espérons alors que les sujets de la plus grande importance seront enfin abordés : la dette abyssale, le chômage des jeunes, l’intégration des enfants issus de la seconde et troisième génération des migrants, la construction d’une Europe qui ne soit pas qu’un marché et tant d’autres sujets.

Le ghetto n’est pas une invention juive et là où il se trouvent les Juifs ont toujours voulu travailler à ciel ouvert au bien commun. Ils le feront également le 6 mai 2012, selon leur vitale tradition car, comme le disait un jour le président Jean Kahn, il y a en France des citoyens français depuis qu’il y a des citoyens. Ajoutons qu’ils le resteront tant qu’il en restera .Personne n’influencera leur vote car à la différence des idoles de bois et de fer moquées par le roi David ils ont des yeux pour voir et des oreilles pour entendre.

Partager cet article
Repost0
22 avril 2012 7 22 /04 /avril /2012 12:32

 

jew-jitsu (1) (Copier)

 

 


 
Actualités
Chronique d’un « divorce » annoncé :La France et ses Juifs. Appel à contributions. Par Marc Brzustowski 22/

 
Lire l’article complet :
 
04/2012

La question sécuritaire et l’émergence d’une nouvelle identité juive de France


 

Appel à contributions :

 
Nous pouvons démultiplier les constats, les analyses, chroniques… Mais l’urgence est, déjà, ailleurs.
L’ambition d’Alliancefr.com est de contribuer à construire une nouvelle base de discussion et de débat, d’initiatives et d’actions concrètes, où la communauté juive partage son expérience, entre soi et au-delà.

L’identité juive, en France, subit des mutations et des pressions, parfois extrêmes, de la lassitude aussi, qui la poussent à deux principales sortes d’attitudes : le repli communautaire ou la fière revendication sioniste face aux bouleversements du monde. Bousculés dans nos repères, nos cœurs se sont rapprochés de Jérusalem, certains franchissant le pas, d’autres préparant l’avenir… A trop hésiter, la paralysie, le doute, la gêne s’installent.

La lucidité nous pousse à choisir la voie du pragmatisme et de l’ajustement aux risques et aux menaces, qui sont, pour nous, autant de défis et d’opportunités de révéler ce que, sans trop de fausse modestie, nous appelons « génie juif ». Il est, essentiellement, le fruit de l’angoisse existentielle, face à la précarité de la vie qui la rend si précieuse. A notre génération de saisir ces changements brusques comme un appel.


Cet espace de parole ne doit pas se refermer sur lui-même, rompant juste un court instant d’un silence embarrassé, voire complice. C’est, justement, parce que notre qualité citoyenne nous est si aisément rognée ou déniée, depuis douze ans, qu’il est grandement temps de mettre les pieds dans le plat ! C’est une interpellation, une question en attente de réponses plurielles, collectives. Le débat est ouvert pour émettre des propositions, défricher de nouvelles pistes, partager des avis, explorer, chercher, modifier…


 

Extrait :


La sécurité, premier droit du citoyen

Pour la Communauté juive, les douze dernières années, dont les derniers mois furent un rappel tragique en accéléré, ont été les plus difficiles, sur le plan sécuritaire et politique, depuis Vichy. Celles qui s’annoncent ne feront qu’accentuer des tendances profondément ancrées. Le Service de Protection de la Communauté Juive recrute, actuellement, un premier cordon sécuritaire de 100 agents, pour Paris et province. Ce n’est qu’un début.


Faire le gros dos dans les situations d’agression ne suffit pas. Pour les victimes, le choix est drastique, à plus court terme : dissuasion par le port de casquette, dissimulation de toute signe extérieur d’identification, lorsque l’Islam avance tous voiles dehors, et sur le projet de vie, le renfort des contacts avec le seul lieu au monde où la kippa sera tolérée, le temps passant : Israël.

On voit, malheureusement, qu’une telle option intervient, parfois, à contretemps et ne pare pas à toute éventualité : Ilan Halimi z’l préparait son Alyah et son destin aurait pu se jouer à quelques semaines ou mois près.


Le cas de la famille Sandler est encore plus dramatique, puisque vivant déjà en Israël, Yonathan a choisi de transmettre son savoir à Toulouse…


Etant particulièrement exposée, la communauté est aussi dans une posture singulière de vigilance accrue et de nouvelles formes d’anticipation de la menace.

Pour être réellement efficace, la dissuasion devra devenir proactive et détecter le danger avant même qu’il ait le temps de se concrétiser. S’il faut veiller sur les plus petits, il faut aussi entraver l’action de groupuscules qui cherchent à leur nuire. Il est nécessaire de former, sensibiliser, éduquer à la responsabilité collective, à l’interconnaissance du voisinage, à quelle définition de l’antisémitisme on se résout, etc.


Le rôle des femmes sera déterminant pour rassurer et raffermir le moral des enfants. On pourrait envisager des ateliers de soutien psychologique à l’intention des parents, en lien avec les vigiles et les directions d’établissements.


Des dizaines de sites internet procurent une information tous azimuts, sans toujours, disposer d’une finalité et d’objectifs clairs et coordonnés : il suffirait de leur attribuer une mission- sentinelle plus précise, de répartir des rôles et des tâches, des champs d’enquête sur les courants délétères pour le bien-être collectif, et, ainsi, parvenir à une force de frappe politique constructive.


Autre exemple : l’association Im Tirtsou, en Israël a décelé des cas de harcèlement et de violence sur le campus du Mont Scopus et dispense des cours de Self-Défense réservés aux jeunes femmes étudiantes…

 

 


 

 

 

Lire l’article complet :
Partager cet article
Repost0
20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 08:27
Alerte à la bombe pour une l’école juive ...

 

vendredi 20 avril 2012, par Alerte à la bombe, par école, par Juive, par Paris

Alerte à la bombe dans une ecole juive de Paris 19, juste un mois après la tuerie antijuive à l’école juive de Toulouse,et le jour de commémoration de la SHOA

Le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme salue les services de police de Paris qui ont rapidement réagi aux menaces anonymes d’alerte à la bombe à l’école juive de la rue Petit Paris 19e, ce 19/4/11 à 8h20.

Selon nos informations un individu a appelé depuis deux cabines différentes , du 19eme et du 20 eme arrondissement de Paris, et déclaré " IL Y A UNE BOMBE" L’établissement réouvert depuis lundi 16/4/12 a du évacuer les élèves , le quartier a été bouclé par la police qui a procédé à une fouille minutieuse, y compris dans le parking du groupe scolaire.

L’alerte a été levée vers 10h30 et les élèves ont pu regagner leur classe.

Le BNVCA qui condamne ces appels anonymes observe que ces menaces ont été faites précisémment un mois après la tuerie antijuive de Toulouse , devant l’école juive Ozar Hathora., comme si l’auteur voulait terrorise les enfants juif en choisissant ce jour qui correspond aussi à la commémoration de la Shoah Nous demandons à la police de tout mettre en oeuvre pour identifier l’auteur de ces appels anonymes malveillants.

Depuis cet attentat de TOULOUSE et l’élimination du tueur,le BNVCA recense un nombre croissant de faits de nature antisémite accompagnés de messages de soutien à l’assassin Mohamed MERAH ;considéré comme un héros qui a voulu venger les enfants palestiniens.

Sammy GHOZLANDrancy le 19/4/12

BUREAU NATIONAL DE VIGILANCE CONTRE L’ ANTISEMITISME 8 Boulevard Saint Simon 93700 Drancy 0668563029 Le Président

Partager cet article
Repost0
16 avril 2012 1 16 /04 /avril /2012 21:56

 

 

Synthèse : 

Elections : le baromètre sécuritaire et la prolifération antisémite.


 

[extrait de : La France et ses Juifs : Chronique d’un « divorce » annoncé.]

Par Marc Brzustowski.

 

La campagne présidentielle est émaillée de rappels tragiques : Toulouse (11, 15, 19 mars); Chambéry (13 avril) ou les nombreux règlements de compte marseillais, entre délinquance armée et grand banditisme. Ils surviennent au carrefour d’une doctrine sécuritaire, énoncée fin juillet 2010, au décours des émeutes de Grenoble, dans un quartier de la Villeneuve, soumis aux règles maffieuses de “l’économie parallèle” et où se développe un racisme endogène à l’encontre des Céfran, Européens ou “souchiens”. Après Ozar Hatorah, plutôt qu’être un “baromètre” ou “le canari dans la mine” de ces dérèglements qui les dépassent, les Juifs de France veulent être acteurs de leur sécurité, dans le respect des lois. La Communauté juive est, en effet, devenue le contre-modèle ou l’exception “insupportable” d’un modèle français d’intégration qui déraille et la cible du ressentiment de prétendus “Indigènes de la République”, élevés à la haine-molotov concoctée par JP Sartre et Franz Fanon. Pourtant, les outils de prédiction existent. Le politique sait-il les lire? Il mobilise deux types d’experts. Le curseur de l’outil sécuritaire se déplace sur un vecteur allant du camp de :

- la « sociologie de l’excuse », dont l’arme principale est la stigmatisation de la société, « responsable », souvent coupable, du chômage, de l’exclusion, et donc des déviances qui découleraient « naturellement » d’un mal-être « entretenu » par négligence.

- A un discours préventif et anticipateur, qui reconnaît les limites de l’action sociale stricto sensu et la manifestation de solidarités criminogènes ou « claniques », qui tendent à établir des territoires quasi-autonomes, au cœur des sociétés qui les nourrissent. Ce modèle découle du constat de l’émergence d’Etats Faillis.

Ce second modèle intégre la « mondialisation » qui travaille le centre-même de sociétés qui se sont longtemps crues protégées, comme sous « cloche de verre », ayant chassé les zones de conflits hors d’Europe. Ceci explique la focalisation sur le conflit « palestino-israélien ».Toulouse, entre autres, est la claque magistrale et retentissante à toutes les sociologies ou géopolitiques de l’excuse. A force de renvoyer la balle contre l’Etat de Droit israélien, on se surprend à couver les œufs du Jihadisme à domicile, imperceptiblement…

L’Etat commandite des rapports, comme celui de l’Islamologue G. Kepel sur l’état des lieux du Plan de Rénovation Urbaine, à Clichy/Bois et Montfermeil, foyers des émeutes de nov. 2005. Les millions versés sur les banlieues sont un échantillon d’un plan de développement plus vaste en direction des pays arabes ou africains, comme des milliards qui perfusent la corruption de l’embryon d’Etat palestinien, voués au financement des manuels scolaires, des places et des clubs de sports à la gloire des Shahids. Ce modèle a, pourtant, bien marché, pour les pays européens d’après-guerre, avec le Plan Marshall ou dans le redressement des pays de l’Est. On s’est trop rarement inquiété de l’émergence d’institutions démocratiques, de pluralisme, de liberté de la femme, pivot de l’égalité et de l’éducation. On a évacué les questions qui dérangent, comme les prédispositions culturelles compatibles avec les valeurs promues, ou leur rejet radical. En banlieue, chaque fois, les allées sont plus agréables, les entrées et les boîtes aux lettres réparées, on y parle de « sécurisation des espaces intermédiaires »... Or, la revendication ethno-religieuse n’est pas soluble dans l’accession à un niveau de confort raisonnable. Ce rapport pointe le décrochement de « l’adhésion aux valeurs de la laïcité » à l’Ecole, et l’islamisation des attentes pédagogiques (le « Hallal et l’endogamie explosent»). L’imbrication du politique et du religieux et le fort potentiel clientéliste que représente la communauté musulmane simplifient la complexe équation et on y enterre le pacte républicain sans fanfare ni trompette.

L’Islam serait une « compensation » contre « l’indignité sociale », jusqu’à la construction d’un « lobby musulman », exacerbé dans l’édification de mosquées. Le ver est dans le fruit de la connaissance et le cercle vicieux n’en finit pas de fasciner. Complaisance responsable, mais pas coupable, qui explique la perte de tout respect des valeurs de la société d’accueil. Les partis n’ont fait que reprendre ce « retour de terrain » déjà conquis, pour creuser le fossé croissant entre deux sociétés parallèles.

Un autre « rapport », réalisé à Marseille, et financé par George Soros (financeur de J-Street, soutien d’Obama courtisant les Frères Musulmans) au travers de l’Open Society Foundation, va (à peine) plus loin. Mené par V. Geisser et F. Lorcerie, il ne s’intéresse qu’aux « Musulmans marseillais ». Juste soutenu par un micro-trottoir de deux sous-groupes (100 individus), musulman et non-musulman, histoire de bien fixer où se situe la nouvelle frontière intérieure, c’est un tissu de plaintes quant à « l’islamisation résistible » de Marseille : en exergue, l’Islam strict ne « serait pas respecté à l’hôpital », « les soignants feraient preuve d’une « méfiance » croissante envers les Musulmans » ; l’habitat traduirait une « logique de sécurisation » ; la police aurait « des pratiques imprégnées d’attitudes coloniales », etc.

Cette école de pensée traverse bien des cercles de l’université jusqu’à la chaîne décisionnelle. Elle est, notamment, conduite par le sociologue néo-marxiste Laurent Mucchielli, qui défend mordicus de telles « études » d’une platitude méthodologique pré-copernicienne. Un conflit l’oppose à Alain Bauer, l’ancien Grand Maître de l’Orient de France. Celui-ci vient d’obtenir une chaire de criminologie au CNAM. On lui reproche, notamment, d’avoir écrit, en 2003 : « à partir de ces zones de non-droit inaccessibles aux forces de l’ordre et grouillant d’armes de guerre, assurer la logistique d’un réseau terroriste est stricto sensu un jeu d’enfant ».

Un autre expert, Hacène Belmessous accuse implicitement : « Opération Banlieue : Comment l’Etat prépare la guerre urbaine dans les cités françaises », aux éditions la Découverte. Il observe l'émergence d'un continuum entre défense nationale et sécurité intérieure. L’ouvrage n’est pas indemne d’accents complotistes, focalisant sur la personnalité de N. Sarkozy. Si la guerre civile demeure une virtualité, l’électeur profane ne peut en chasser la perspective d’un revers de bulletin.

Les gages donnés, depuis 1990 à 2000, au vote clientéliste islamique, de divers côtés, mais plus clairement, du côté des diverses gauches, laissent augurer d’un recul massif de la sécurité, en France, dans les années à venir, même si le cœur du débat reste transpartisan. Sur le plan de la politique étrangère, on se rappelle du rôle néfaste joué par Hubert Védrine, dans l’inflammation de l’antisémitisme en France, trouvant « normal » que des « jeunes français issus de l’immigration soient ulcérés par ce qu’ils voyaient », sur les écrans.
 
Ce clivage politique transparaît tout au long de la campagne. A peine Merah mis en terre, la sociologie de l’excuse reprenait ses droits, allant jusqu’à l’octroi de primes au terrorisme : le premier fut Tariq Ramadan, transformant le tueur en « victime ». Puis, Djamel Debbouzze s’affichait « ulcéré par l’affaire Merah », dans le Parisien ; vint le tour d’Henri Guaino – « éminence grise » de N. Sarkozy-, comparant, sans la moindre référence aux milices de la vertu du Hamassur Radio-J, « Gaza à une prison à ciel ouvert, où on n’a même pas le droit de se baigner ». Peu importe, l’essentiel est de botter en touche. Joly et Arthaud montaient l’enchère à “Camp de Concentration”. Le Maire de Paris, Bertrand Delanoë joint le geste à la parole et reçoit, le 5 avril, à l’Hôtel de Ville, le convaincu de terrorisme franco-palestinien Salah Hamouri.
 

En 2011, c’est l’explosion des « Printemps arabes », dans toute la périphérie méditerranéenne. Les travaux à la gloire de l’Islam marseillais ne sont que le symptôme ou le sas d’entrée des retours de flammes qui pourraient emprunter, aisément, le couloir rhodanien

 

La cause palestinienne est devenue le mode d’accès direct et de chantage à « l’Injustice » ethno-religieuse, asséné aux/par les politiques de tous bords. Il lui permet de développer une stratégie d’entrisme par tous les arcanes proches des leviers de pouvoir. Chaque fois qu’un homme politique, fût-il maire de Paris ou candidat à la Présidence, cède aux sirènes du terrorisme, au nom de calculs électoraux à courte vue, il sentira la pression des forces d’opinion et d’action qui ne se résoudront jamais à l’instauration du chaos dans leur environnement : que ce soit dans les banlieues françaises, Place Tahrir ou à Gaza, n’en déplaisent à Artaud, Joly, Guaino, et à tous les stratèges de la « balle est dans le camp d’Israël » : car c’est eux-mêmes et les institutions qui s’opposent à cette déliquescence programmée, conçue et réalisée, qu’ils mettent en péril à moyenne échéance, en pensant s’en tirer à très bon compte (électoral).


 

http://www1.alliancefr.com/chronique-d-un-divorce-annonce-les-juifs-et-la-france-par-marc-brzustowski-news0,1,19645.html


[1] Tariq Ramadan, “Les enseignements de Toulouse,” Communiqué de Presse, 22 Mars 2012. [French] www.tariqramadan.com/LES-ENSEIGNEMENTS-DE-TOULOUSE,11912.html

Partager cet article
Repost0
10 avril 2012 2 10 /04 /avril /2012 17:55

 

 

Communiqué de presse




Le Centenaire du « tritel » ou le « Pogrome de Fez »,


17-19 avril 1912

16. Fez1 (Copier)

Fezapreslesemeutes (Copier)

 

Dans quelques jours, le monde juif devra s’apprêter à commémorer le centenaire d’une des pages les plus sombres de l’histoire du judaïsme en terre d’islam – le « tritel » ou le « pogrome de Fez », qui eut lieu du 17 au 19 avril 1912 (30 nissan 5672).


Au début du XXe siècle, le Maroc défraie la chronique internationale. 
Convoité par la France qui désire étendre son empire colonial sur l’Afrique du Nord, il excite aussi les ambitions de l’Angleterre et de l’Allemagne et faillit être la cause d’une guerre mondiale. Profitant de l’instabilité politique interne du pays, la France propose son aide militaire au faible sultan Mouley Hafid qu’elle accule à signer en mars 1912 un traité de protectorat. Cet accord fut perçu comme une trahison de la part du « commandant des fidèles » qui vendit aux infidèles une partie du dâr al-Islâm. Presque immédiatement, l’étendard de la guerre sainte fut hissé, mais impuissante devant l’armée française, la colère arabe se déversera sur les boucs émissaires traditionnels de la hargne musulmane,¬ la communauté juive, accusée d’avoir attiré les Français au Maroc. Au lendemain de la « mimouna », qui devait marquer une certaine symbiose sociale entre Juifs et musulmans, des hordes déchaînées envahirent le quartier juif de la capitale, et pendant trois jours sans répit le pillèrent, le saccagèrent, et en massacrèrent une partie de sa population. Les scènes de barbarie furent effroyables : enfants et vieillards fauchés, femmes et fillettes violées et des enfants kidnappés. Le plus horrifiant fut sans doute la vision apocalyptique de la fuite effrénée des 12 000 habitants du mellah qui cherchèrent refuge dans la ménagerie du sultan où ils demeurèrent sans toit, dans une misère pitoyable pendant des semaines.


La catastrophe ne se mesura pas uniquement en pertes humaines et matérielles. L’incendie du mellah allumé par les Arabes détruisit tout un univers et réduisit en cendres des trésors culturels, des oratoires et des bibliothèques, accumulés au fils des siècles par une des communautés les plus anciennes du monde islamique. Des photographies bouleversantes du drame furent diffusées dans la presse internationale mobilisant le judaïsme mondial comme au temps de l’Affaire de Damas (1840). Il est significatif que la presse sioniste ait perçu, dans le cataclysme marocain, la nécessité impérieuse d’un foyer national juif. Mais, à la différence des pogromes de Kichinev tout récents, le tritel, qui les dépassa peut-être en horreur, n’engendra pas une copieuse production littéraire.

Un regard superficiel donnerait à croire que la tragédie juive de Fès a été oblitérée par les douceurs du Protectorat. Dans l’ouvrage commémoratif que vient de publier aux éditions de l’Institut Ben Zvi, Paul Fenton, professeur à la Sorbonne, montre que la persistance de cette tragédie dans la mémoire collective du judaïsme maghrébin pourrait constituer un des facteurs de l’exode massif des Juifs du Maroc au cours du XXe siècle.


La politique coloniale de la France suscita une confrontation à triple voix, non seulement entre l’Occident chrétien et le Maghreb musulman, mais aussi, en raison de ses retombées dramatiques sur la communauté juive, avec le judaïsme nord-africain. Le recul d’un siècle qui a été témoin de l’extinction des communautés juives du Maghreb, permet d’analyser avec objectivité ce chapitre douloureux de leur histoire. Son étude montre clairement les complicités machiavéliques du pouvoir chérifien et du gouvernement de Paris pour détourner la fureur inévitable de la population musulmane du colonisateur et du sultan. Enfin, ce dernier n’a pas hésité à sacrifier les plus faibles de ses sujets - la minorité juive.


Une soirée commémorative sera consacrée au centenaire du tritel à l’Institut Ben Zvi, le lundi 16 avril, le lendemain aura lieu une journée de réflexion à l’Université de Bar-Ilan, et le mercredi le Professeur Fenton donnera une conférence en français au Centre de recherche français à Jérusalem.




Paul B. Fenton

Partager cet article
Repost0
9 avril 2012 1 09 /04 /avril /2012 23:33

lundi 9 avril 2012

« Juifs et Arabes de France : dépasser la question israélo-palestinienne »
Par Véronique Chemla
Il est étrange que le professeur Samy Cohen ait soutenu des initiatives écartant l’option militaire contre le mouvement terroriste Hamas ou les sites nucléaires iraniens, alors que l’Iran vise à « gommer Israël de la carte » par l’arme atomique. Face à ces graves menaces existentielles, le dialogue révèle vite ses limites. Et, pour dialoguer, il faut d’abord être vivant.
Curieusement, ce chercheur n’a pas parlé de l’affaire al-Dura qu’il avait expédiée en deux paragraphes vagues (pp.139-140) dans son livre Tsahal à l’épreuve du terrorisme (Seuil, 2009). Une affaire dont il ne semble pas avoir saisi toute la portée.
L’attitude de deux journalistes, Charles Enderlin et d’Audrey Pulvar, éludant les questions d’une collègue intrigue.
Pour tenter de prouver l’absence de mise en scène du reportage controversé (2000), Charles Enderlin a renvoyé à son livre et a évoqué les services israéliens de renseignement. Puisque Talal Abu Rahma jouit de la liberté de circulation, pourquoi ne vient-il pas s’expliquer devant la justice parisienne ? Pourquoi s’est-il parjuré et a-t-il contredit le correspondant de France 2 en niant le caractère intentionel des prétendus tirs israéliens ? Les services de renseignement obéissent au pouvoir politique. Sauf par intermittences, les dirigeants israéliens entretiennent la fiction d’un « partenaire palestinien pour la paix ». Ce qui explique leur longue inaction car ils rechignent à reconnaitre que ledit partenaire a fabriqué le blood libel (Nda : accusation fausse et diffamatoire de meurtre rituel d'un enfant non-Juif par des Juifs) de l’Intifada II lancée par l’Autoritépalestinienne en 2000.

Al-Dura+mort.jpgUne icône médiatique antisémite marquante : dans un débat télévisé du 24 mars 2012, alors que Me Gilles-William Goldnadelévoque le terrorisme islamiste en Israël, Rost, artiste-producteur hip-hop togolais ayant grandi à Belleville (Paris), fait allusion spontanément à « l’enfant palestinien qui se fait buter dans les bras de son père devant les caméras ».
De plus, Charles Enderlin a omis d’évoquer la position du service de presse du gouvernement israélien (Government Press Office, GPO) qui délivre les cartes de presse et dépend du Premier ministre israélien. C’est lui qui a profondément délité la crédibilité de Talal Abu Rahma en ne renouvelant pas sa carte de presse depuis fin 2001 [6] et par ses critiques argumentées dudit reportage [7].
Daniel+Seaman.jpgLes réponses de l’Etat d’Israël –lettrede Tsahal à Charles Enderlin (10 septembre 2007), déclarations du GPO, soutien du gouvernement de Benjamin Netanyahu au Dr Yehuda David(15 févreier 2012), etc. – n’ont pas suffi pour contraindre France 2 à établir les faits de cet incident. Peut-être par crainte de s’aliéner une chaîne importante et de susciter des réactions corporatistes, les dirigeants israéliens ont refusé toute action ferme. Après consultation du conseiller juridique du gouvernement Menachem Mazuz, Daniel Seaman n’avait pas accédé en 2007 à la demande du cabinet d’avocats Shurat HaDin : il n’avait pas retiré son accréditation à l’équipe de France 2. Une voie à explorer de nouveau, après le diffusion du numéro d’Un œil sur la planète, le refus de facto de France 2 de réunion de la commission d’experts indépendants, etc. ? Force est de constater que l’Etat d’Israël n’a toujours pas adopté les mesures nécessaires pour gagner la bataille de l’information, notamment dans l’emblématique affaire al-Dura.
Daniel+Pearl+al-Dura.jpgQuant à Samuel Sandler, il est possible qu’il prenne conscience de l’importance de ce reportage controversé, comme l’a fait le professeur Judea Pearl, père du journaliste américain Juif, Daniel Pearl, égorgé par des islamistes en 2002 au Pakistan. Des islamistes qui avaient incrusté dans une vidéo du jeune Daniel Pearl la scène al-Dura en fond. Judea Pearl avait écrit : « Les médias ne peuvent être entièrement exonérés de leur responsabilité dans la mort de Daniel, ni de celle qu’ils ont dans le « tsunami de haine » qui a déferlé sur le monde et qui continue d’augmenter » (Wall Street Journal, 30 janvier 2008). Le 16 mai 2011, Philippe Karsenty a remis au Président Sarkozy unmessage de Judea Pearl : « Pas un seul jour ne passe sans que j'entende la voix de mon fils, Danny, m'interroger : "Le Président Sarkozy dénoncera-t-il ce blood libel qui m'a ôté la vie ? Ecoutera-t-il l'appel de l'Histoire et rejoindra-t-il les rangs d'Emile Zola, ou laissera-t-il l'affaire al-Dura ternir éternellement les médias français ? »
Audrey Pulvar a tressé des compliments à Charles Enderlin, alors que celui-ci est critiqué par des journalistes de nombreux pays – Caroline Glick,Esther Schapira,Stéphane Juffa, Luc Rosenzweig,Jean-Paul Ney,James Fallows -, dans des festivals journalistiques (Pérouse, 2009), etc. Des historiens – Pierre-André Taguieff,Elie Barnavi,Richard Landes - et éditorialistes – Ivan Rioufol- ont stigmatisé le corporatisme autour de Charles Enderlin.
Al-dura+mort+coude+lev%C3%A9.jpgCette célèbre journaliste a aussi déploré, sans expliciter, un « procès en sorcellerie indigne », et alors que les incohérences et invraisemblances émaillent le reportage incriminé et les déclarations de Charles Enderlin et de Talal Abu Rahma.
Cette ancienne présentatrice du journal télévisé de France 3 n’a pas non plus justifié son registre lexical sur ce conflit.
Poussée dans ses retranchements, elle a listé ses actes personnels en lien avec Ilan Halimi. So what (Et alors, Ndt) ?
Puis elle a indiqué avoir été peut-être « la seule journaliste »ayant interviewé l’ambassadeur d’Israël lors de « l’attaque de la fameuse flottille de la paix ». Il s’agissait de l’arraisonnement légal d’une flottille - organisée par le mouvement IHH- dont au moins un navire, le Mavi Marmara, avait embarqué des terroristes islamistes, et tentant de forcer un blocus naval légal visant la bande de Gaza. Cette peut-être unique interview relèverait donc d’un « beau geste journalistique », de l’exploit ou de l’exception qui confirme la règle ?! En tout cas, elle révèlerait a contrario les discriminations infligées au diplomate de l’Etat Juif, dont le pays faisait alors la Une des médias. Sans aucune sanction du CSA, etc. Est-ce ainsi que fonctionne le service public astreint aux principes d’égalité et de neutralité ?!
Curieusement, Audrey Pulvar a oublié de citer son « billet »sur France Inter, le 21 mars 2012, intitulé Janus, ni remords ni regrets et centré sur Mohamed Merah, sans mentionner le terrorisme islamiste. Ce qui crée un malaise profond. Extraits : « Qui es-tu Mohamed Merah ?… Ado perdu, perturbé, en mal de repères, qui se cherche… On lit aussi tes crises de violence, ta passion pour les sabres. Tu pouvais rester, révèle l’enquête, des heures enfermées chez toi à regarder des scènes de décapitation. D’ailleurs c’était une de tes sales manies, depuis ton retour d’Afghanistan. Faire monter des jeunes garçons dans ta voiture et les emmener chez toi pour leur infliger, pendant des heures, le visionnage d’horribles scènes de guerre, de femmes molestées, d’hommes décapités… La vérité est que tu dégoûtes ceux que tu prétends défendre et représenter. Que tu as tué des fils ou petits-fils d’immigrés, comme toi. Que tu insultes la mémoire de ces enfants palestiniens dont tu te réclames, en ajoutant à leur mort tragique celle, tout aussi révoltante de Myriam, Arieh et Gabriel ».
Y a-t-il une place, dans le service public, radiophonique ou télévisuel, pour des journalistes qui refuseraient cette terminologie journalistique inexacte et diffamant l’Etat d’Israël ? Un registre lexical partial qui exige du temps et dix, vingt fois plus de mots, pour rétablir la vérité (cf. infra).
Et on s’étonne de la méfiance et désaffection des Français à l’égard des médias ?
Ces journalistes et chercheur ne paraissent pas se rendre compte de la révolution Internet qui permet à tout Internaute d’avoir accès à une information différente du « politiquement correct » et argumentée, et de la diffuser. Ce qui mine l’audience des MSM (Main Stream Media), ces médias majeurs.
A la décharge des orateurs de cette conférence, notons que des médias Juifs, recourent à cette terminologie biaisée, erronée, partiale et partisane [8], reprise de la propagande palestinienne active dans cette « bataille sémantique »,cette « bataille des mots » (Kristell Bernaud). Ce qui révèlent la vulnérabilité de Juifs français et la victoire problématique du narratif léthal palestinien même parmi certains milieux Juifs.
Isra%C3%ABl+menaces.jpgCar une guerre se gagne militairement et moralement : les Britanniques ont résisté à la bataille d’Angleterre (Battle of Britain), les Israéliens ont vaincu l’Intifada II pas seulement grâce à la barrière de sécurité et à leurs services de renseignements.
Enfin, des médias français – presse, radio, télévision -,publics ou privés, confortent, par leur terminologie et leurs images, le narratif biaisé de chaines arabes satellitaires.
Pour Yann Moix qui s’étonne que des victimes françaises soient enterrées hors de France, la religion semble s’opposer à tort à la nationalité. Il convient de distinguer l’enterrement au Maroc d’un soldat franco-marocain – dont l’explication n’a pas été fournie -,et celui à Jérusalem de jeunes Franco-israéliens Juifs pieux motivé par des raisons spirituelles, eschatologiques.
CSA+Logo+officiel.jpgQuant au CSA(Conseil supérieur de l’audiovisuel), il a a sélectionné le 27 mars 2012 six nouvelles chaines en haute définition pour la TNT (Télévision numérique terrestre). Parmi ces six chaines : TVous La Diversité (Société Diversité TV France). Or, cette diversité est déjà largement représentée dans toutesles chaines, dont France Ô, déjà présentes sur la TNT.
Guysen+TV+logo.jpgLe CSA a donc recalé Guysen TV, ce qui écarte toute diffusion de vérités sur le conflit entre le monde musulman et l’Etat Juif, d’un autre registre lexical conforme à l’histoire et au droit international et qui vienne contrecarrer le « palestiniennement correct ». Ajoutons que, le CSA, organe public contrôlant le respect de la déontologie des journalistes, n’a jamais sanctionné France 2 sur l’affaire al-Dura, ni sur les deux émissions désinformant sur le terroriste Salah Hamouri, ni sur le numéro d’Un Œil sur la planète sur l’Etat palestinien, etc.
Deux Français Juifs dévoués et désintéressés, Guy Senbel et Dominique Fitoussi, ont créé ex-nihiloet financé avec leur argent, sans aucune aide communautaire ou des gouvernements israéliens, et sans aucun gain financier, le groupe médiatique Guysen, dont Guysen TV. Celle-ci s’est rapidement imposée dans le paysage audiovisuel francophone, sur Internet et sur le câble, en présentant d’autres images de l’Etat d’Israël, en faisant entendre d’autres voix sur le conflit au Proche-Orient. Sur la TNT, Guysen TV aurait touché un public élargi.
Ce refus par le CSA de Guysen TV marque un échec cuisant, en terme de communication, vecteur stratégique, pour les Juifs français, pour la communauté juive institutionnalisée - des organisations juives ont aidé d’autres médias ou le problématique projet Aladin -,l’Etat d’Israël et les organisations Juives américaines, œuvrant ou non en France.
Ce refus accélère le déclin de la position des Juifs en France et nuit à une information plus équilibrée sur l’Etat d’Israël et sur ce conflit. D’autant que la presse Juive, hormis Actualité juive hebdo, se réduit en peau de chagrin. Un paradoxe pour le première communauté Juive européenne !
Le 29 mars 2012, Rue89.com a publié l’article Tuerie de Toulouse : à Sciences Po, le débat dérape sur l’affaire al-Durade Nolwenn Le Blevennec.
Celle-ci omet plusieurs faits importants - propos de Yazid Sabeg -, et aligne des erreurs. Certes, ce sujet« divise, depuis plus de dix ans, des juifs français » - l’inaction de l’UEJF (Union des étudiants Juifs de France) en témoigne depuis 2000 -, mais il oppose aussi les journalistes qui soutiennent Charles Enderlin à ceux qui le critiquent vertement. Et cette affaire intéresse le monde entier à en juger notamment par les journalistes européens, asiatiques, américains, etc. accourus à laconférence de presse du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France), le 2 juillet 2008.
On peut regretter que Nolwenn Le Blevennec n’ait pas listé les invraisemblances et incohérences qui confortent les partisans de la « mise en scène » dans les images al-Dura. Curieusement, si elle accorde une large place à Charles Enderlin, elle omet de citer mes arguments, notamment sur lla terminologie et le non renouvellement de la carte de presse de Talal Abu Rahma.
Emettant « les plus sérieuses réserves quant à » ce compte-rendu, une Internaute ayant assisté à la conférence a commenté en décrivant « un échange sans concession mais sans dérapage non plus dans lequel Enderlin s’est retrouvé aux abois et a préféré couper court au dialogue » et a espéré que la vidéo de la conférence sera mise en ligne. Ofer Bronchtein répondait qu’une conférence similaire est prévue le 19 avril 2012 à Aubervilliers. Alors que de nombreuses caméras ont filmé toute la conférence, aucune vidéo n’est postée sur Internet. Pourquoi ?
Philippe+Karsenty+C.JPGLe 7 avril 2012, sur son blog, Charles Enderlin a publié son article Lettre à P.Karsenty sur cette conférence.
Il semble peu élégant, voire un peu dédaigneux, de désigner ceux qui l’ont interpelé sur l’affaire al-Dura sous les peu aimables vocables « vos gens » et « l’autre » car je m’étais présentée. C’est aussi nier nos autonomies d’agir et de penser.
On peut regretter que Charles Enderlin n’y ait pas répondu à ma question sur l’incohérence entre d’une part son allégation – les tirs provenaient du côté israélien – et d’autre part celles de Talal Abu Rahma et d’Arlette Chabot.
Et pourquoi associer ma demande de neutralité et de précision terminologiques à la « droite israélienne » - ce qui n’est pas péjoratif -, et non répondre sur mes terrains : le droit international et la rigueur journalistique ?! Quel aveu, ce refus de donner son« nom biblique à la Cisjordanie » !
Charles Enderlin conclut en apostrophant Philippe Karsenty : « Vous publiez une très grosse inexactitude en affirmant que CNN avait refusé de diffuser les images de la mort de Mohammed Al Dura.. Selon Mike Hana qui était, à l’époque, le chef de bureau de CNN à Jérusalem, c’est tout simplement faux ! La chaine américaine les a bien diffusées. Vous pouvez le vérifier auprès de Hana ».
Précision. Le 30 septembre 2000, Mike Hanna, correspondant de CNN World View en Israël, a refusé les images de Talal Abu Rahma sur les « al-Dura » car ilréclamait des vérifications pour être sûr de leur authenticité. Talal Abu Rahma les a alors proposées à France 2 qui les a diffusées dans son JT de 20 h du 30 septembre 2000 et les a communiquées aux autres médias du monde entier. Ce n’est qu’après leur diffusion médiatique internationale, devant l’impact mondial de ces images, que CNN les a montrées le 1er octobre 2000.
Charles Enderlin, « vous pouvez le vérifier auprès de Hana ».
QUELQUES Allégations/precisions


« Aussi bien les Nations unies, euh les Etats-Unis, l’Amérique que l’Europe considèrent que ce sont des territoires occupés ». (Charles Enderlin)
Composée de pays arabes alliés à des Etats du bloc des non-alignés, la majorité automatique anti-israéliennesévit à l’ONU, notamment à son Assemblée générale. Cette Assemblée générale parle de « territoires palestiniens occupés ». Elle vote un nombre disproportionné de résolutions contre l’Etat d’Israël.
OIC+Logo+monde.jpgAprès l’adoption (22 mars 2012) par le Conseil onusien des droits de l’homme (CDH) d’une résolution initiée par l’Organisation de la conférence islamique (OCI) et exigeant une « première mission d'enquête internationale indépendante sur les conséquences des colonies israéliennes sur le "territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est », l’Etat d’Israël a rompu toute relation avec ce CDH. Benjamin Netanyahu a dénoncéce “Conseil hypocrite et détaché de la réalité” qui “a rendu à ce jour 91 décisions, dont 39 traitaient d’Israël, trois de la Syrie et une de l’Iran » et qui « a invité un délégué du Hamas, dont l’idéologie est fondée sur le meurtre d’innocents ».
Quant aux Etats-Unis, la Maison Blanche, la Secrétaire d’Etat Hillary Clinton, la Chambre des représentantset le  Sénat utilisent le terme [Israeli] « settlements » (implantations, installations).
Comme la Ligue arabe et l’OCI, l’Union européenne (UE) évoque des« territoires occupés ». Curieusement, l’UE recourt aux deux noms, britannique et argentin, des iles Falkland/iles Malouines (Malvina) dont l’appartenance à la Grande-Bretagne est contestée par l’Argentine.


« Colonies » (Charles Enderlin)
Jud%C3%A9e+Samarie+Zones+A+B+C.jpgConformément au traité de San Remo (1920), les constructions israéliennes en Judée et en Samarie sont légales.
Le terme « colonisation »est inadéquat aussi faute de « métropole » et d’empire.
L’Etat d’Israël utilise le mot התישבותen hébreu (implantations, localités).
Les Américains évoquent des « Jewish » (Juifs) or« Israeli » (israéliens) « settlements » (implantations).
Les termes adéquats seraient « implantation »,« avant-poste » ou « localités ».
« Conflit israélo-palestinien » (Charles Enderlin, Yann Moix, Samy Cohen, Yazid Sabeg)
Le conflit provient du refus du monde arabe, et même musulman, d’un Etat Juif.
L’Autorité palestinienne qualifie ce conflit de religieuxet stigmatise l’Etat d’Israël comme « ennemi » existant sur une terre islamique ».
Isra%C3%ABl+et+sa+r%C3%A9gion.jpgLa propagande arabe a réussi à modifier la carte du conflit israélo-arabe – Israël, Etat minuscule du Moyen-Orient - en le présentant comme un conflit israélo-palestinien où les underdogs (faibles, victimes) seraient les Arabes palestiniens dominés par le puissant Etat d’Israël. Un changement d’échelle qui attire la sympathie des dirigeants et des opinions publiques vers ces derniers.
Who+is+the+Underdog+Isra%C3%ABl+Map.jpgL'expert en géopolitique et islamologue Daniel Pipes a cité une étude de Joseph A. Vandello, Nadav P. Goldschmied et David A.R Richards « L'attrait pour la victime » (The Appeal of the Underdog), dans le Bulletin de la Personnalité et de la Psychologie sociale (2007). Les auteurs ont analysé les avantages à être perçus comme opprimés en fonction de la taille d’Israël, Etat encerclé de pays menaçants au Moyen-Orient, ou dominant des territoires disputés. « La petite taille s'avère être le facteur clef pour être perçu comme le plus faible. Les participants furent interrogés sur la question : quel côté, selon eux, était la victime dans le conflit ? Quand Israël était représenté en grand sur la carte, 70% ont vu les Palestiniens comme les opprimés. En revanche quand Israël était représenté en petit sur la carte, 62,1% ont vu Israël comme l'opprimé. Etre perçu comme opprimé confère effectivement des avantages pour gagner la sympathie politique ».

Israel+Middle+East+focused+map.jpgLes « participants furent aussi interrogés pour savoir quel groupe ils se sentaient enclins à soutenir. Quand Israël était représenté en grand sur la carte, 53, 3% étaient plus portés à soutenir les Palestiniens. A l'inverse, quand Israël était représenté en petit sur la carte, 76, 7% se sentaient plus enclins à soutenir Israël. Cela fait 23 pour cent de différence, ce qui est énorme. Une petite taille, ont-ils découvert, a également un impact significatif sur l'intensité du soutien. On demanda aux participants d'évaluer le degré de sympathie qu'ils ressentaient envers chaque camp du conflit, sur une échelle allant de 1 (aucune sympathie) à 5 (beaucoup de sympathie). Quand Israël était représenté en grand sur la carte, les participants exprimaient légèrement plus de sympathie envers les Palestiniens (3, 77 contre 3, 73) mais quand Israël était présenté comme petit sur la carte les participants exprimaient plus de sympathie envers les Israéliens (4 contre 3, 30) » (Daniel Pipes).


« Des territoires occupés ». (Charles Enderlin)
Isra%C3%ABl+H%C3%A9rode+30+av-70+ap.jpgLes Romains rasent Jérusalemaprès la révolte du patriote juif Bar Kokhba vaincu par l'empereur romain Hadrien en 135. Les Romains veulent détruire en Judée tout souvenir d’histoire juive, y compris les noms de Judée et de Jérusalem. Ils nomment Jérusalem Ælia Capitolina, et, pour désigner ce territoire, ils forgent le terme «Palestine » à partir du mot Philistins, anciens ennemis des Hébreux et disparus (préhistoire). La Judée disparaît dans la région de « Syria Palæstina »(Syrie Palestine). L'accès à Jérusalemest « interdit aux Juifs, et aux chrétiens d'origine juive ».
Au fil des siècles, divers conquérants se sont emparés de ces terres bibliques marquées par la présence multimillénaire Juive.
Jusqu’à la Première Guerre mondiale (1914-1918), la Judée et la Samarie faisaient partie de l’empire ottoman établi en 1299.
En 1917, la déclaration de Lord Arthur Balfour, ministre britannique des Affaires étrangères (Foreign Office) du Royaume-Uni,écrit à Lord Lionel Walter Rothschild (1868-1937) vice-président du Board of Jewish Deputies : « Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l'établissement en Palestine d'un Foyer national pour le peuple Juif, et il emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui porte atteinte aux droits civils et religieux des communautés non juives de Palestine ainsi qu'aux droits et aux statuts politiques dont les Juifs jouissent dans les autres pays ».
Cette déclaration Balfour a été approuvée par plusieurs gouvernements Alliés, et réaffirmée lors de la Conférence internationale des principales puissances alliées – Grande-Bretagne, France, Japon et Italie, et les Etats-Unis comme observateurs -à San Remo(avril 1920) ainsi que par des résolutions du Congrès américain.
Isra%C3%ABl+mandat+britannique.jpg
En 1920, le traité de San Remo a inclus la Judée et la Samarie, ainsi que le Golan, dans le futur Etat Juif et dans le mandat à confier au Royaume-Uni afin de mettre en vigueur la Déclaration Balfour.
Ces terres bibliques faisaient partie de la Palestine confiée au Royaume-Uni par un mandat de la SDN (Société des Nations) du 24 juillet 1922. La SDN a alors entériné la Déclaration Balfour et a reconnu les droits du peuple Juif en Eretz Israël :« Reconnaissance a été rendue au lien historique entre le peuple Juif et la Palestine et aux raisons pour reconstituer son foyer national dans ce pays ».
Mandat+britannique+sans+Transjordanie.jpLe Royaume-Uni a séparé environ 80% de ce territoire pour fonder la Transjordanie (devenue la Jordanie). Mais, il a gardé la Judée et la Samarie, ainsi que la bande de Gaza, dans le périmètre de la Palestine mandataire. La SDN a entériné cette découpe.
En 1923, le Royaume-Uni a confié le Golan à la France dans le cadre de son mandat sur la Syrie. Sans demander l’autorisation à l’Organisation sioniste mondiale.
A l’issue de la Deuxième Guerre mondiale, l’ONU a succédé à la défaillante SDN.
En 1945, la Charte des Nations unies prévoit dans son article 80 : « Aucunedisposition du présent Chapitre ne sera interprétée comme modifiant directement ou indirectement en aucune manière les droits quelconques d'aucun Etat ou d'aucun peuple ou les dispositions d'actes internationaux en vigueur auxquels des Membres de l'Organisation peuvent être parties ».Donc, les droits du peuple juif sont préservés et non affectés par la resolution non contraignante de l’Assemblée générale des Nations unies du 29 novembre 1947 (Plan de partage).
Plan+partage+ONU.jpgCe plan de partage des Nations unies divise la Palestine mandataire en un Etat Juif, en un Etat Arabe et en une zone internationale (corpus separatum) incluant Jérusalem.
Il est accepté par une majorité d’Etats membres de l’Assemblée générale des Nations unies. Il est refusé par les pays Arabes et les Arabes de la Palestine mandataire.
Lors de la guerre d’Indépendance de l’Etat d’Israël, la Jordanie a conquis la Judée et la Samarie en 1948, et l’Egypte la bande de Gaza.
Lignes+armistice+1949-1967.jpgLes accords d’armistice signés par l’Etat d’Israël et quatre Etats arabes ont porté sur des lignes de cessez-le-feu (« ligne verte »), et non sur des frontières.
Le 24 janvier 1949, le royaume jordanien annexe ces territoires qu’elle rebaptise « West Bank » (rive occidentale), sous-entendu du Jourdain. Progressivement, cette expression est traduite en français par Cisjordanie –pourquoi pas Cisisraël ? En effet, ces terres sont contigües aux deux pays.
Hormis la Grande-Bretagne et le Pakistan, la communauté internationale, dont les pays Arabes, n’a pas reconnu cette annexion illégale et sans fondement légitime.
Isra%C3%ABl+Guerre+Six-jours.jpgLors de la guerre des Six-jours (juin 1967), conflit d’auto-défense, l’Etat d’Israël prend le contrôle de la Judée et de la Samarie.
Celles-ci ne sont donc pas des « territoires occupés », car il n’y avait aucune souveraineté légalement reconnue sur ces territoire. Il n’y a jamais eu d’Etat palestinien, ni en Judée et Samarie, ni ailleurs.
La Judée et la Samarie ne sont pas des « territoires palestiniens occupés » - expression de la propagande palestinienne pour gommer leur judéité, obtenir l’application de la 4e convention de Genève (1949) et justifier le terrorisme des Arabes palestiniens - car aucune organisation internationale n’a juridiquement le pouvoir pour les qualifier ainsi.
En droit international, l’expression exacte s’avère donc« territoires disputés » (disputed territories) ou « territoires contestés ». Exemples de « territoires disputés » : Sahara occidental, île Abu Musa, Cachemire, etc.
Isra%C3%ABl+%C3%A9troitesse+territoire.jLe sort de ces « territoires disputés » au Proche-Orient sera décidé par des négociations. Les droits de l’Etat d’Israël sur eux émanent du droit international et perdurent.
Que recouvrent les « territoires occupés » ?Les territoires conquis par Tsahal en 1967 ? Non : l’OLP (Organisation de libération de la Palestine a été créée en 1964, donc avant que l’Etat d’Israël ne conquiert la Judée et la Samarie. Les « territoires occupés » englobent donc tout l’Etat d’Israël. Ce qu’affirme l’Autorité palestinienne.
Qui qualifierait de« colonies » les « confettis de l’empire » français, dans l’Atlantique (Guadeloupe et dépendances - petit archipel des Saintes, île de Marie-Galante, île de la Désirade -, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Martinique, Guyane, Saint-Pierre-et-Miquelon), dans l’Océan Indien (la Réunion, Mayotte, îles Éparses), dans l’Océan Pacifique (Nouvelle-Calédonie, Polynésie, Wallis-et-Futuna, île Clipperton) et les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF). Des DOM-COM ou DROM-COM(Départements et régions d'outre-mer-Collectivités d'outre-mer) où des « revendications indépendantistes » surgissent « périodiquement ». De plus, divers Etats tiers revendiquent les îles Éparses. Utilisée par la météorologie, Tromelin est revendiquée par la République de Maurice. Quant aux autres – situées dans le canal du Mozambique, soit l’île Europa, Bassas da India, les îles Glorieuses et l’île Juan de Nova -, elles sont revendiquées par Madagascar.
Notons que toute « occupation » de territoires n’est pas illégale au regard du droit international.


Enterrements des victimes françaises hors de France (Yann Moix)
Les quatre victimes Juives étaient croyantes, pratiquantes, et issues de familles pieuses persuadées qu’être enterré en Eretz Israël (terre d’Israël) est bénéfique pour l’âme (neshama, נשמה en hébreu) des défunts et ce, dans une vision messianique.
De plus, les Français Juifs affrontent des problèmes spécifiques : réticences d’autorités politiques, notamment à Paris, à l’égard des « carrés confessionnels » dans les cimetières publics, craintes d’être déterré faute de survivants pour reconduire une concession, etc.


« Il y a dans le Talmud, la mère de Jésus est considérée comme une prostituée. Il y a dans la Bible chez Ezéchiel, chez Saint-Paul, chez Jérémie des choses absolument atroces contre les Juifs ». (Yann Moix)
Les religions « véhiculèrent souvent, l’intolérance, le fanatisme, la violence et des tendances humaines criminogènes et pathologiques. Ces aspects cependant ne doivent pas dissimuler les principes universels enseignés par la Bible : l’égalité des êtres humains (Lévitique), la sacralité et l’intangibilité de la vie (les Dix Commandements), la liberté de l’homme (Exode), le libre-arbitre et ses corollaires : le choix, la responsabilité et le repentir- la liberté de pensée et la contestation sociale, l’amour du prochain et l’aide aux démunis (Lévitique), les bénédictions sur l’humanité (Isaïe), l’acceptation des différences religieuses (lois noachides), la justice non conditionnée par un monopole exclusif idéologique et représentée universellement dans les diverses nations par leurs Justes, la séparation de la religion et de la politique, l’indépendance de la justice, le compagnonnage et l’association de Dieu et de l’homme dans l’œuvre de perfectionnement de l’humanité, le repos hebdomadaire, etc. L’ancrage du christianisme dans la Bible et l’histoire d’Israël a rendu ces principes universels » (Bat Ye’or,Riposte laïque, 2 avril 2012).


« Il n’y a pas d’autres moyens que les moyens de défense, de solidarité, de mobilisation forte comme celles qui ont eu lieu il y a quelques jours de toutes les communautés, descendre dans la rue pour protester contre le terrorisme de l’ETA, et cela a porté ses fruits »(Samy Cohen)
L’Euskadi Ta Askatasuna (E.T.A., « Pays basque et liberté » en basque) n’a jamais revendiqué Madrid comme capitale du Pays basque indépendant (Euskal Herria) auquel cette organisation terroriste aspire.


Le Président de l’AP a « officiellement exprimé ses regrets au Président de la République française : ils en « ont marre qu’au nom de la cause palestinienne, des actes de terrorisme, de gangstérisme, de barbarie soient commis. La position de l’Autorité palestinienne est claire et nette » (Ofer Bronchtein)
PMW+Abbas+QG+pr%C3%A9sidence+AP+Conseil+Mahmoud Abbas (Abou Mazen) n’a plus de mandat de président de l’Autorité palestinienne depuis 2009. Aucune élection n’a eu lieu depuis cette date.
Le 19 mars 2012, Mahmoud Abbas a « insisté sur son opposition à la violence contre des civils ».
Depuis des années, il rend hommage aux terroristes, encourage l’éducation à la haine des Juifs, etc.
Il refuse d’accepter l’Etat Juifdont il prône la destruction. Il veut un Etat palestinien sans Juif. Ce qu’est déjà la bande de Gaza dirigée par le mouvement terroriste Hamas.


« On commence par nous seriner depuis huit jours que Mohamed Merah est un Français d’origine algérienne. Mohamed Merah est né en France. Il est français. » (Audrey Pulvar)
Conformément au droit algérien, Mohamed Benalel Merah a transmis la nationalité algérienne à ses enfants, dont le terroriste islamiste Mohamed Merah.
Mohamed Benalel Merah a déclaré le 26 mars 2012 :« Mohamed (Merah) a un passeport algérien et est inscrit au consulat de Toulouse depuis sa naissanceLors de son dernier séjour en Algérie en 2010, il (Mohamed Merah) avait un passeport algérien comme mes cinq enfants qui ont la double nationalité (algérienne et française)». 
Le droit du sol ne fabrique pas toujours des Français pacifiques aimant la France.


« Palestiniens » (Charles Enderlin, Audrey Pulvar)
La « Palestine » comme Etat indépendant n’a jamais existé ni au Proche-Orient ni ailleurs.
La plupart des Arabes palestiniens descendent d’immigrés musulmans arrivés dans cette partie de l’Empire ottoman (1845-1947) en provenance du Soudan, d’Egypte, du Liban, de Syrie, ainsi que d’Iraq, d’Arabie saoudite, du Bahrein, du Yémen, de Libye, d’Algérie, du Maroc, de Bosnie, du Caucase, du Turkmenistan, du Kurdistan, d’Inde, d’Afghanistan et du Balouchistan. Légalement ou illégalement, ils ont migré pour des raisons économiques – construire des infrastructures ferroviaires ou portuaires -, et attirés par l’essor induit par l’immigration Juive.
Aucun visiteur en Terre sainte –Chateaubriand, Mark Twain, etc. – n’a évoqué de « Palestiniens ».
En 1920, sous l’impulsion d’Aminal-Husseini, des Arabes palestiniens ont manifesté pour être rattachés à… la Syrie.
Lors de la Palestine mandataire, le terme « Palestinien » désignait généralement les habitants Juifs.
Selon les calculs d’Efraim Karsh, lors de la guerre d’Indépendance de l’Etat d’Israël, 583 000-609 000 Arabes palestiniensont fui leurs foyers,généralement de plein gré et en raison des actions menées par les dirigeantsarabes.
L’expression la plus appropriée actuellement serait Arabes palestiniens, et comme l'a déclaré à plusieurs reprises le roi Hussein de Jordanie, la Jordanie est la Palestine. En effet, environ les trois quarts des habitants de ce royaume sont des Arabes palestiniens.
Pour prouver l’ancienneté des Arabes palestiniens en Eretz Israël, certains ont enfoncé en 2010 des dizaines, voire des centaines de fausses pierres tombalesdans des cimetières, notamment à Jérusalem (cimetière Mamilla), sans aucun mort au-dessous. Le but : fonder des revendications de terres du domaine public à placer sous autorité musulmane (Waqf), islamiser la capitale d’Israël. Un projet financé parfois par de riches musulmans du Golfe.


« Passeport palestinien » (Ofer Bronchtein)
Abbas+Amal+Carte+Palestine+18+octobre+20Cet« Etat Palestinien » ayant accordé ce passeport inclut-il l’Etat Juif dans son périmètre ?
C’est ainsi que l’Autorité palestinien, et Mahmoud Abbas (Abu Mazen) montre la Palestine, notamment quand il honore une terroriste.

Enfants+isra%C3%A9liens+cibles+terrorismLe terrorisme, c’est« un acte individuel pour terroriser une population civile ». (Charles Enderlin)
L’Autorité palestinien et les mouvements terroristes - Hamas, Brigades des martyrs al-Aqsa, etc. - endoctrinent les Arabes palestiniens dès leur plus jeune âge à la haine des Juifs et des Croisés ainsi qu'au terrorisme, forment au terrorisme, entrainent des enfants-soldats... Et ce afin d'organiser des attentats contre les Israéliens, civils et militaires.


« Un million et demi de Palestiniens enfermés à Gaza, ce qui n’est pas normal, et 2,5 millions de Palestiniens en Cisjordanie vivent encore sous l’occupation, ce qui n’est pas normal » (Ofer Bronchtein).
Justin McCarthy, historien specialisé dans la démographie à l’Université de Louisville, « remarque que le recensement par Israël en 1967 de la population de la bande de Gaza était le premier en plus de 35 ans. Auparavant, les procédures n’étaient pas rigoureuses », écrit Yakov Faitelson, auteur de Demographic Trends in the Land of Israel, 1800-2007 (Israeli Institute for Zionist Strategies (IZS), 2008). Au mieux, Mc Carthy relève que le décompte des Arabes palestiniens avant 1967 était une « estimation », bien que les recensements menés par les Israéliens étaient scientifique et objectifs.
BESA+The+million+gap.JPGEn 2006, dans leur étudepubliée par BESA The Million Person Gap: A Critical Look at Palestinian Demography,Bennett Zimmerman, Roberta Seid and Michael L. Wise avaient révélé que le nombre d’Arabes vivant en Judée, Samarie et dans la bande de Gaza avait été augmenté par les Arabes et que les statistiques et prévisions du Bureau central palestinien de statistiques (PCBS) n’étaient pas fiables.
BESA+PCBS+Study+Difference+Million+Gap.jIls prouvaient que la population arabe de Judée, Samarie et de la bande de Gaza s’élevait à 2,5 millions et non à 3,8 millions comme l’alléguaient les Arabes. En effet, l’étude de 1997 du PCBS avait augmenté le nombre en y incluant 300 000 Arabes vivant à l’étranger et en comptant deux fois 200 000 Arabes de Jérusalem déjà inclus dans le recensement de la population d’Israël.
Des documents postérieurs du PCBS ont inclus des prévisions de natalité qui ne se sont pas réalisées, d’immigration de masse arabe qui ne sont jamais survenus et ont écarté l’émigration significative arabe hors des territoires et en direction d’Israël et des pays arabes avoisinant. Par conséquent, le rapport du PCBS pour 2004 aaugmenté la taille de la population arabe en Judée, Samarie et dans la bande de Gaza de plus de 50%.
Selon des données publiées en décembre 2011 par le PCBS, 2,6 millions d’Arabes vivent en Judée et Samarie, et 1,6 million d’Arabes dans la bande de Gaza, soit un total de 4,2 millions d’Arabes.
Selon Yoram Ettinger, en 2011, 1,3 million d’Arabes résidaient en Judée et en Samarie et 1,3 million d’Arabes vivaient dans la bande de Gaza, soit un total de 2,6 millions d’Arabes.
« Il y a un défi démographique, mais pas de bombe démographique et pas de couteau démographique contre la gorge de l’Etat Juif. Minoritaire en 1900 (8%) et 1947 (33%) à l’Ouest du fleuve Jourdain (bande de Gaza exclue), la population Juive y est devenue majoritaire (66%). La poursuite de ces tendances démographiques actuelles, renforcées par une aliyah puissante et des politiques démographiques, qui sont reportées depuis longtemps, pourrait faire passer cette majorité Juive de 66% à 80% d’ici à 1935 », écrit Yoram Ettinger le 28 décembre 2011 dans Israel Hayom.
Diffusée en partie par la propagande palestinienne, la« bombe démographique » sert à convaincre/contraindre l’opinion publique et les dirigeants israéliens de l’urgence à accepter de« douloureuses concessions » au détriment des intérêts de l’Etat d’Israël et au bénéfice de l’Autorité palestinienne.
[1] Ofer Bronchtein est aussi signataire de l’appel pour la raison de JCall (2010) exhortant à des pressions sur le seul Etat d’Israël et ancien conseiller duPremier ministre socialiste espagnol Zapatero pour les relations avec Israël.
[2] Vincent Tiberj et Sylvain Brouard, Français comme les autres ? Enquête sur les Français issusde l’immigration africaine et turque, Paris, Presses de Sciences Po, 2005.
[3] Ajoutons que déjà, à l’époque, la propagande palestinienne attribuait cette mort à une frappe aérienne israélienne et que, le mars 2012, l’ONU a lancé une enquête internationale surd’éventuelles sanctions à l’égard de Mme Badawi.
[4] Opus cité, p. 104.
[5] Opus cité, p.107
[6] Daniel Seaman, alors responsable du GPO, a déclaré à Guysen-Paris, le 3 mars 2008 : « 'Quand nous avons pris conscience de l'implication de Talal Abu Rahma dans la mise en scène d'évènements dans la bande de Gaza, nous n'avons pas renouvelé sa carte de presse qui a expiré en 2001 ».

[7] Daniel Seaman, alors responsabledu GPO, fin septembre 2007, a affirmé à l’association israélienne d’avocats Shurat HaDin : « Les faits ne se sont pas produits comme Charles Enderlin les a décrits car la version de ce dernier contredit les lois de la physique. Il était impossible [aux soldats israéliens] de toucher [les al-Dura] qui se cachaient… Le cameraman Talal Abu Rahma a mis en scène tout l’incident... La création du mythe Mohamed al-Dura a causé un grand préjudice à l’Etat d’Israël et enflammé le monde arabe. [Cette] accusation contemporaine de meurtre rituel (blood libel) portée contre cet Etat a causé des dizaines de morts en Israël et dans le monde ». Daniel Seaman a estimé aussi que France 2 a « manqué de professionnalisme… Aucune vérification sur [la] crédibilité [des images de l’incident al-Dura] n'a été faite avant leur diffusion ».
[8] Dans le n° 1201 (8 mars 2012) d’Actualité juive, Eric Keslassy a écrit : « Force est de constater que le droit international n’est pas favorable à Israël. Jérusalem-Est est considéré comme un « territoire palestinien occupé » par l’ONU – s’appuyant notamment sur la résolution 242 qui réclame « le retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés « suite à la guerre des Six-jours ».
Or :
1. Les rédacteurs et promoteurs - professeur Eugene Rostow, alors sous-secrétaire des Etats-Unis pour les Affaires politiques, Lord Caradon, alors ambassadeur du Royaume-Uni auprès des Nations unies, George Brown, alors ministre britannique des Affaires étrangères, Arthur J. Goldberg, ambassadeur des Etats-Unis auprès des Nations unies en 1967 - de cette résolution (22 novembre 1967) ont clairement indiqué que« Withdrawal of Israel armed forces from territories occupied in the recent conflict » signifiait le retrait« de territoires »,et non « des » ou « de tous les territoires ». La version an anglais fait donc seule foi. Israel’s Right in the DisputedTerritories by Danny Ayalon, deputy foreign minister of Israel, 30 décembre 2009 ; http://online.wsj.com/article/SB10001424052748703421204576329373006279638.html
2. Pour Arthur Goldberg, ambassadeur américain aux Nations Unies, la résolution 242 ne fait pas obstacle à la réunification israélienne de Jérusalem.
3. Composée de pays arabes alliés à des Etats du bloc des non-alignés, la majorité automatique anti-israélienne sévit à l’ONU, notamment à son Assemblée générale. http://www.mfa.gov.il/MFAFR/Facts%20About%20Israel/ISRAEL%20PARMI%20LES%20NATIONS-%20Les%20Nations%20unies
4. « Jérusalem-Est »est repris de la propagande palestinienne. « ‘Jérusalem-Est’n’existe pas en tant qu’entité administrative. Ce terme regroupe l’ensemble des quartiers et espaces de Jérusalem situés à l’est de la « ligne verte », l’ancienne ligne de cessez-le-feu israélo-jordanienne en vigueur de 1949 à 1967. Rattachés à la Jérusalem israélienne (« Jérusalem-Ouest») en juin 1967, au lendemain de la guerre des Six Jours, ils se situent en fait au nord, à l’est et au sud de celle-ci. Leur superficie est de 64 kilomètres carrés, sur un total de 125 kilomètres carrés pour l’ensemble de la municipalité « unifiée » de Jérusalem ». Les Arabes de « Jérusalem-Est » préfèrent majoritairement vivre dans l’Etat d’Israël,http://www.veroniquechemla.info/2011/09/les-arabes-de-jerusalem-est-preferent.html
« Suite à » est un anglicisme, vraisemblablement traduit de « following to ». « A la suite de » est correct.
Le n°1202 (15 mars 2012) d’Actualité juive a publié une « Mise au point » de Meyer Dadi, vice-président de SIONA, et la réponse d’Eric Keslassy. Meyer David regrettait qu’Eric Keslassy soit « tombé involontairement dans le piège de al désinformation qui nous entoure ». Et de poursuivre : « La traduction est volontairement tendancieuse, alors que la version anglaise qui est celle qui a été votée et qui dit : « Withdrawal of Israel armed forces from territories occupied in the recent conflict » parle de« retrait de territoires »... Il est inapproprié de parler de droit international concernant Jérusalem puisque pour le droit international, toutes les frontières supposée ne sont que des lignes d’armistice, donc provisoires en attendant un règlement définitif. Par ailleurs, cette résolution parle de retrait des forces armées israéliennes et non de céder la souveraineté des territoires.
Eric Keslassy lui a répondu : « Le français est l’une des six langues officielles utilisées par l’ONU… C’est le texte de la résolution 58/292 adoptée par l’Assemblée générales des Nations unies le 14 mai 2004 qui fait état de Jérusalem-Est comme un « territoire palestinien occupé ».
Les cartes proviennent du site du ministère israélien des Affaires étrangères.
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Gad
  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
  • Contact

Traducteur

English German Spanish Portuguese Italian Dutch
Russian Polish Hebrew Czech Greek Hindi

Recherche

Magie de la langue hébraïque


A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

Les news de blogs amis