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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 14:37

ISRAËL ETATS-UNIS – L’armée américaine va doubler ses stocks d’armements sur le territoire israélien. Tsahal pourra en faire usage en cas d’urgence


http://www.israelvalley.com/news/2010/01/11/25963/
Jan 201011

Par Maxime Perez
Rubrique: Défense
Publié le 11 janvier 2010

Equipements US

Le très sérieux « Defense News », magazine américain dédié à l’actualité militaire internationale, révèle ce lundi que les Etats-Unis auraient décidé de doubler leurs stocks d’armements et de munitions sur le territoire israélien. Si un conflit éclate brutalement, il est également prévu que l’armée israélienne en fasse librement usage.

Le montant du matériel militaire US qui sera stocké en Israël devrait donc rapidement passer de 400 à 800 millions de dollars. Entamées il y a un an, les discussions entre responsables américains et israéliens de la défense devraient prochainement déterminer quels types d’armes seront entreposées dans les bases de Tsahal. Jusqu’ici, les entrepôts israéliens abritent essentiellement des véhicules blindés de l’armée américaine, des missiles, des pièces d’artillerie et du matériel anti-aérien.

A l’origine, ces stocks d’armes devaient uniquement servir aux forces américaines déployées dans la région et à d’autres pays alliés. L’accord qui permet désormais à l’armée israélienne de puiser dans ces réserves d’armements a été conclu par le général Ofer Wolf, qui commande le département logistique et technologique de Tsahal, et Andy Brown, directeur du département logistique du COMRAD, le commandement des forces américaines en Europe.

Les Etats-Unis ont commencé à stocker des armes en Israël au moment de la guerre du Golfe, en 1990. A l’époque, le montant des équipements américains entreposés n’excédait pas 100 millions de dollars. Israël n’est toutefois pas le seul pays bénéficiaire de cette pratique. Depuis le début des années 80, l’armée américaine achemine régulièrement des munitions dans les hangars militaires de la Corée du Sud.

Réagissant à ce nouvel accord israélo-américain, un haut responsable du Pentagone a déclaré qu’il reflétait l’engagement indéfectible de l’administration de Barack Obama à assurer la sécurité de l’Etat hébreu.—

M.P

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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 14:34


Les tunnels de Gaza seraient à nouveau opérationnels






j

A la demande de l'Autorité palestinienne (AP), un imam a publié mardi une fatwa peu ordinaire. Cette injonction interdit à tout Musulman de creuser et travailler dans les tunnels sous la frontière, entre la bande de Gaza et l'Egypte.

Un tunnel creusé par le Hamas sous la bande de Gaza. 
PHOTO: AP , JPOST

L'article s'inscrit directement dans les efforts de l'AP visant à affaiblir la mainmise du Hamas dans la bande de Gaza. Un geste qui s'ajoute aux tensions entre l'AP et le Hamas.

Sheikh Muhammad bin Salman Abou Jamea est l'auteur de la fatwa. Il cite plusieurs raisons à sa décision.
D'abord, quelque 300 Palestiniens ont été tués alors qu'ils travaillaient dans les tunnels. "Les propriétaires des tunnels exploitent les travailleurs pauvres et les emploient comme des esclaves, dans les pires conditions", insiste-t-il. Et de condamner une fatwa précédente, publiée par l'imam de la bande de Gaza, qui approuve ces conditions de travail. Pour Abou Jamea, les propriétaires sont des "marchands et princes de la guerre qui n'ont aucun respect pour le sang des Musulmans". Cette nouvelle fatwa s'adresse donc à eux : "Savez-vous combien de femmes ont perdu leur époux et combien d'orphelins ont pleuré la mort de leur mère ?".

Autre raison à l'interdiction : la contrebande d'armes. "Les trafiquants savent-ils que vendre des armes lors de conflits civils [entre le Hamas et le Fatah] est haram [interdit par l'Islam] ?". Il note au passage que les armes sont utilisées par des "rebelles" dont le but est "de fertiliser les dissensions entre les Palestiniens". Et de continuer en dénonçant l'utilisation des tunnels pour la contrebande d'alcool, de drogues et autres marchandises illicites.

Dans le même temps, un site internet affilié au Hamas citait une organisation arabe (basée à Londres) de défense des Droits de l'Homme. Selon elle, les Egyptiens utiliseraient des gaz empoisonnés contre les Palestiniens travaillant dans les centaines de tunnels creusés entre Gaza et le Sinaï.


 http://fr.jpost.com/

Une fatwa interdit de creuser des tunnels de contrebande entre Gaza et l'Egypte
Le Sheikh Muhammad bin Salman Abu Jamea, proche de l'autorité palestienne, justifie son acte par les conditions indignes d'un musulman dans lesquelles sont creusés ces tunnels et notamment la pratique de l'esclavage sans compter les 300 morts recensées jusqu'ici liées à cette pratique.

Abu Jamea a condamné une autre fatwa émise par un érudit musulman dans la bande de Gaza qui a autorisé les propriétaires de tunnel à employer des ouvriers dans des conditions difficiles.

Selon cette fatwa, les propriétaires du tunnel ne paieraient que 9000 $ en dédommagement à chaque famille dont le fils célibataire est tué lors du creusement ou de la contrebande, tandis que la famille d'un travailleur marié recevra 11.000 dollars.

guysen. et Jérusalemplus 


 
Par Aschkel
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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 12:56


Un Hezbollistan qui n'en finit pas d'imploser...

Sud-Liban : au moins 3 blessés dans une explosion dans un fief du Hezbollah


Au moins 3 personnes ont été blessées dans une explosion survenue devant le domicile d'un terroriste du Hezbollah, Mohamed Zarik, dans le village de Fila, au Liban sud, a annoncé la chaîne qatarie Al Jazira. Deux des blessés sont des enfants de Zarik qui étaient descendus à la station de bus devant leur maison. Le village de Fila situé au nord du fleuve Litani est considéré comme un fief du Hezbollah.
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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 08:36
AP / Burhan Ozbilici

http://www.guysen.com/article_

Depuis les tensions survenues en octobre dernier entre les deux pays, on pouvait croire que les rancœurs avaient eu le temps de disparaître. Il n’en est rien. A l’époque, les dissensions entre Israël et la Turquie portaient sur la diffusion d’une série anti-israélienne, décrivant Tsahal comme une horde de soldats s’attaquant à des victimes palestiniennes innocentes. Aujourd’hui, la polémique porte une nouvelle fois sur une série télévisée, "la Vallée des Loups", plusieurs fois accusée d’antiaméricanisme et d’antisémitisme. Depuis, les réactions s’enchainent entre Ankara et Jérusalem.
 
Tout a donc commencé hier, lundi 11 janvier, lors d’une conférence de presse commune entre les Premiers ministres turcs et libanais, Recep Tayyip Erdogan et Saad Hariri. Coutumier du fait ces derniers temps, M. Erdogan s’en est pris à Israël en le condamnant pour "ses violations de l'espace aérien libanais et son usage disproportionné de la force contre les Palestiniens de Gaza".
 
"Nous ne pouvons pas rester silencieux face à l’attitude d’Israël. Il a un pouvoir disproportionné, qu’il utilise à volonté tout en refusant de se conformer aux résolutions de l’ONU. Nous ne pouvons jamais accepter cette image," a ajouté déclaré M. Erdogan. "Ces mesures menacent la paix mondiale". Les critiques du Premier ministre Erdogan à l’encontre de l’Etat hébreu s’étaient déjà accumulées pendant la guerre de 2006 contre le Hezbollah au Liban, et à la suite de l’opération israélienne Plomb durci à Gaza.
 
Le 16 octobre dernier, M. Erdogan avait d’ailleurs enjoint Israël de faire cesser la « tragédie humanitaire » à Gaza. Ces déclarations faisaient alors suite à la diffusion, par la télévision d’Etat turque, du premier épisode d’une série violemment anti-israélienne intitulée "Ayrilik" (séparation). A grands renforts d’images choc, la série dépeignait les soldats de l’armée israélienne comme des bourreaux s’attaquant délibérément à des victimes palestiniennes sans défense. On se disait alors que le refroidissement des relations entre Israël et la Turquie ne pouvait allait plus loin…
 
 
Après Ayrilik, la Vallée des Loups
 
Les déclarations de M. Erdogan lundi dernier avaient planté le décor. Mais le même jour, Israël prenait connaissance de la diffusion d’une autre série turque à succès, la Vallée des Loups. Un nouveau départ pour le face à face diplomatique entre Jérusalem et Ankara.
 
La Vallée des Loups est une franchise qui remporte un grand succès depuis trois ans. Elle est divisée en trois séries distinctes, dont l’une se déroulant lors de la guerre en Irak. Malgré les controverses pesant celle-ci, le réalisateur Serdar Akar a décidé d’en faire un film : sorti en 2006 et doté d’un budget de dix millions de dollars, c’est le plus gros budget de l’histoire du cinéma turc.
 
L’action du film, inspirée de la série, dépeint les humiliations subies par des hommes des forces spéciales de l’armée turque par les GI américains. Un jour, l’un d’eux se suicide. Un de ses amis jure de ne pas laisser de répit aux forces américaines et décide de combattre aux côtés de la résistance irakienne.
 
Cette fiction présente des Américains qui perpètrent délibérément des massacres sur des civils, et s’attaque ainsi à un des symboles de la puissance américaine (un résumé du film est disponible sur www.youtube.com/watch?v=L6AnfK1MYuA).
 
Le film vise également Israël : il prétend que les juifs israéliens volent les organes des Irakiens avec la connivence de l'armée américaine pour les donner aux malades en attente de dons, et suggère qu'ils sont impliqués dans les massacres américains. Plusieurs fois taxé d’antiaméricanisme et d’antisémitisme, l’initiative est soutenue en haut-lieu : "C’est exactement ce qui s’est passé" avait affirmé Bülent Arınç, vice-Premier ministre actuel.
 
 "C’est un film extraordinaire qui rentrera dans l’Histoire". Pour Abdullah Gül, ministre des Affaires étrangères turc, "le film n’est pas pire que certaines des productions hollywoodiennes ".
 
 
Joutes verbales entre Jérusalem et Ankara
 
Le soir du lundi 11 janvier, l’ambassadeur turc en Israël, Ahmet Oguz Celikkol, était convoqué au ministère des Affaires étrangères israélien. Il fut accueilli plus que froidement par Danny Ayalon, numéro deux de la diplomatie israélienne. "Nous protestons au nom du gouvernement israélien contre des scènes de cette série turque présentant Israël et les juifs comme des kidnappeurs d'enfants et des criminels de guerre", a déclaré Ayalon au diplomate turc.
 
Pour l’œil non averti, cela aurait pu passer pour un détail : durant le dialogue entre les deux hommes, Danny Ayalon était placé quelques centimètres au dessus de son interlocuteur, dans un siège opposé. Un détail d’importance en tout cas : "L'important est de montrer qu'il est assis à un niveau inférieur au nôtre", aurait déclaré M. Ayalon à des cameramen. Ce qui n’a pas manqué d’éveiller la rancœur de la Turquie.
 
En réaction, l’ambassadeur d’Israël en Turquie, Gaby Levy fut convoqué mardi 12 janvier par le sous-secrétaire d'Etat Feridun Sinirlioglu. Celui-ci a exprimé son mécontentement au sujet de l’accueil du représentant turc, Oguz Celikkol par Danny Ayalon. La Turquie a exigé des "excuses" d'Israël pour le traitement infligé la veille à son ambassadeur et récusé avec "véhémence" les accusations d'antisémitisme à propos de l’épisode de la Vallée des Loups.
 
Dans ce contexte de crise diplomatique, le ministre israélien de la Défense Ehoud Barak doit effectuer dimanche une visite de travail en Turquie, a annoncé aujourd'hui son bureau dans un communiqué. Le président israélien Shimon Peres et son homologue turc Abdullah Gül s’étaient notamment rencontrés mi-décembre en marge de la conférence de Copenhague, convenant alors "de retourner à des relations normales, positives, et de routine". Un vœu qui est resté lettre morte jusqu’à présent.
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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 08:15

Suite à des convocations réciproques des ambassadeurs et  échanges discourtois, Ehud Barak est monté en urgence à Ankara afin de faire la part du feu. Dans le même temps, la Turquie supprimait les visas entre sa frontière et celle du Liban, afin de faciliter le passage des convois d'armement massif du Hezbollah en provenance de Damas et Téhéran, en parfaite violation de la résolution 1701 et au nez et à la barbe de la FINUL. Et Erdogan, fier de son forfait, s'acheminait alors vers la Russie. Le déplacement de Barak est donc devenu, pour ainsi dire, sans objet.

 La crise ne peut que s'accentuer, au vu des prises de positions et jeux d'alliance du tribun de l'AKP, soutien autoproclamé du Hamas, qui n'a plus rien à voir avec une vision pacifiée du Moyen-Orient, mais dont le pays se couche, peu à peu, sur la liste des pays de "l'Axe du mal", soutien du terrorisme international et dont la propagande est anti-occidentale, après avoir trompé ses alliés de l'OTAN, en profitant des offres de "dialogue" diverses et variées : avec Israël, avec l'Iran sur le nucléaire ou avec la Syrie, de la part de pays occidentaux empressés de signer des contrats-fétiches, censés ramener Assad à la raison et dans le camp des gentils. De fait, si cet empressement avait été plus mesuré, Erdogan aurait patienté et, vraisemblablement, pondéré ses élans, avant de se jeter corps et âme, dans les bras du camp islamo-nucléaire La diplomatie réduite à son acceptation utilitariste, fait parfois, bien plus de dégâts qu'une guerre ouverte.

Erdogan refuse de rencontrer Barak

 

 

[Mardi 12/01/2010 19:49]

 

Le Premier ministre turc ne rencontrera pas le ministre de la défense Ehoud Barak, lors de son voyage à Ankara dimanche. C’est ce qu’a déclaré Recep Tayyip Erdogan  lui-même avant de partir pour la Russie. La raison invoquée est la tension entre Ankara et Jérusalem. Par ailleurs, l’ambassadeur de Turquie a été rappelé par son pays pour consultation. Il devrait quitter le pays dans les deux jours. Son retour n’est pas assuré.

par Yéochoua Sultan
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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 14:40
LA SYRIE ET LA TURQUIE : Le rapprochement inévitable
15/12/2009
David Schenker  |  Général

http://www.jcpa-lecape.org/ViewArticle.aspx?ArticleId=249

Le rapprochement entre Ankara et Damas n’est que l’aboutissement de la politique problématique grandissante poursuivie par le parti de la justice islamiste et du développement (AKP).

Deux facteurs semblent avoir éloigné la Turquie d’Israël et la rapprocher de la Syrie.  Premièrement, la Turquie a renoncé à l’aide israélienne pour faire  pression sur Damas pour qu'il cesse de fournir un asile à l’organisation terroriste kurde (PKK). Deuxièmement, au cours des sept dernières années, la laïcité turque  a subi une transformation islamiste profonde.

Dans ce contexte les relations entre les chefs de l’armée turque et les dirigeants de l’Etat ont évolué et l’armée n’a plus la même influence qu'avant.  Aujourd’hui l’armée turque a peu d’impact sur le parti politique au pouvoir AKP; celui-ci favorise la solidarité avec les islamistes, agit avec les régimes anti occidentaux et se détache des gouvernements musulmans laïcs et modérés.

Dans cette nouvelle donne, Ankara est apparemment moins attachée à l’Europe et souhaite s'intégrer pour faire flotter son étendard et ancrer son hégémonie au Moyen-Orient. Le régime syrien d’Assad voit probablement ses relations  florissantes avec la Turquie comme bonne occasion pour remodeler ses alliances régionales.

Dans cette perspective, Ankara pourrait éventuellement choisir dans un avenir indéfini un alignement plus étroit avec l’Iran, ce qui porterait gravement atteinte aux intérêts régionaux américains et israéliens. Il est donc improbable que la Turquie participera à des « sanctions     sévères » pour empêcher l’Iran de se doter de l'arme nucléaire.

 

En octobre 2009, La Turquie a annulé la participation israélienne des exercices militaires trilatéraux prévus de longue date et annonce qu’elle procéderait à une formation militaire avec la Syrie. La décision d’Ankara a surpris tous les observateurs. En 1949, la Turquie  a été le premier pays musulman à reconnaître l’Etat juif. En 1996, Israël et la Turquie ont signé un accord de coopération militaire et de défense.

Depuis la prise au pouvoir du parti islamique et au cours des sept dernières années, la laïcité turque a subi une transformation  profonde en faveur de la religion. Dans le passé le paradigme de la politique étrangère de la Turquie était focalisé sur la promotion des intérêts nationaux  et un rapprochement vers l'occident. Depuis ce changement, le parti AKP conçoit  les intérêts turcs à travers le prisme religieux. L’armée, longtemps considérée comme le garant de la démocratie turque, n'a plus la même influence sur le gouvernement et a peu d’impact sur la politique du parti religieux, un parti  qui favorise la solidarité avec les islamistes, avec les régimes anti occidentaux tels que la Syrie et le Soudan, tout en écartant les gouvernements laïcs pro occidentaux tels que l’Egypte, la Jordanie ou la Tunisie.

Pour Damas, la justification du rapprochement est plus simple et s'explique par des intérêts communs et frontaliers. Une amélioration avec Ankara peut contribuer à améliorer les relations avec un partenaire de l’OTAN et pourrait faciliter aux progrès diplomatiques avec les Etats européens.

Depuis la prise au pouvoir des islamistes, la Turquie et la Syrie ont signé 46 conventions de coopération, et aujourd’hui Damas est la capitale la plus fréquentée par les ministres de l’AKP.

 

Au départ, l'amélioration des relations entre Damas et Ankara ne semblaient pas avoir un impact sur les relations turco-israéliennes. En  2004,  le Premier ministre turque Erdogan a condamné Israël pour l’assassinat du chef spirituel du Hamas, cheikh  Ahmed Yassine et l'a qualifié d'"acte terroriste" en précisant que la politique d’Israël à Gaza était un « terrorisme d’Etat ». En dépit des condamnations, les relations militaires et stratégiques ont continué à progresser. En 2005, la Turquie a acquis chez des sociétés israéliennes trois drones et des systèmes militaires sophistiqués pour le montant de 183 millions de dollars et a annoncé la mise en place de dix sept nouveaux projets communs.

Pendant ce temps, les exercices militaires bilatéraux ont été poursuivis, de même que la coopération économique. En 2005 la Turquie était le partenaire commercial d’Israël le plus important dans la région, avec une importation de plus de 900 millions de dollars et une exportation de plus de 1,2 milliards de dollars de marchandises.

Quelques signes inquiétants ont été dévoilés à partir de février 2006. Des membres du parti AKP ont rencontré des responsables du Hamas après leur victoire électorale sur l’Autorité palestinienne. Puis, durant la Deuxième guerre du Liban, le Hezbollah, s'est réapprovisionné en matériel militaire et pièces détachées de lanceurs mobiles de missiles par l’Iran. Le transport de ce matériel miliaire a été effectué par des camions  qui ont traversé  la Syrie via la Turquie. Néanmoins, jusqu’à la fin de l'année 2008, la Turquie a servi d'intermédiaire dans les pourparlers de paix israélo-syriens.

Un tournant significatif au détriment d'Israël a été l'opération "Plomb durci" dans la bande de Gaza en janvier 2009. Ankara a été extrêmement critique sur l’opération, et les condamnations ont dérapé lors de la conférence économique de Davos quand Erdogan a attaqué grossièrement Shimon Pérès. Un mois plus tard, la Turquie a mis un terme à ses bon offices  pour négocier un accord syro-israélien. La crise a éclaté au grand jour et Ankara a parallèlement amélioré ses relations avec Damas. Des exercices militaires communs ont été effectués, et le 14 octobre dernier, la Syrie et la Turquie ont participé à une première réunion de leur Conseil de coopération stratégique. Ainsi une ère nouvelle a débuté entre les deux pays voisins au détriment des relations avec Israël, sans pour autant que Jérusalem et Ankara n'aient rompu leurs relations bilatérales dans tous les domaines. Bien que ces évolutions soient une source de préoccupation, la Turquie reste, pour l'instant, fermement ancrée dans l’OTAN. Toutefois, il semble qu’Ankara cherchera à améliorer ses relations avec la Syrie et l’Iran, tout en maintenant ses relations tendues mais néanmoins solides avec l’Etat juif.

Dans ce contexte, Jérusalem et Washington demeurent vigilants et très attentifs et si la tendance actuelle se poursuit, la Syrie va être parmi les premiers bénéficiaires.   

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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 08:05

La voix des israéliens francophones

 

http://www.terredisrael.com/wordpress/?p=16482

הצצה נדירה לחמ »לים ששומרים על המדינה
הניסיונות לבצע פיגועים בישראל הופכים עם הזמן למתוחכמים יותר ויותר, וכך גם ההגנה עליה: ממוחשבת מאוד, דיגיטלית והיי-טקית – בים, ביבשה ובאוויר. רק דבר אחד תמיד חסר לאנשים שיושבים שם: שעות שינה. ניר דבורי יצא לביקור מיוחד אצל אלו ששומרים עלינו בכל דקה ודקה

Visite exceptionnelle dans les postes de surveillance de Tsahal
La mission est d’intercepter toute tentative d’intrusion en Israel, par voie terrestre, maritime et aérienne et de minimiser toute source d’erreur par des moyens ultra-sophistiqués et surtout un personnel formé et responsable.

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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 00:33

Petraeus: Les infrastructures nucléaires iraniennes peuvent certainement être bombardées

 


Rapport spécial de DEBKAfile  11 Janvier 2010, 10:14 AM (GMT+02:00)

Adaptation : Marc Brzustowski

 


http://img146.imageshack.us/img146/6140/aircraftfondoscj0.jpg

L’USS Dwight D. Eisenhower arrive!


Le déploiement au Moyen-Orient du groupe d’attaque de l’USS Dwight D. Eisenhower durant la première semaine de janvier ajoute de la force aux propos du Général David Petraeus, le Commandant en chef du CENTCOM, le 10 janvier, affirmant que les infrastructures nucléaires iraniennes, bien que renforcées contre les attaques par leur mise en sécurité dans des tunnels souterrains, n’étaient pas, pour autant, complètement protégées.

 

“ Et bien, je dis que, oui, certainement, elles peuvent tout-à-fait être bombardées », a-t-il confié à CNN. « Le niveau d’impact varierait selon celui qui fait cela, ce que sont les ordres qui ont été donnés et quelle capacité la chasse transporte avec elle. »


Ce jugement contredit les récentes estimations des média américains selon lesquelles les installations nucléaires iraniennes, étant enterrées profondément dans des tunnels fortifiés, sont désormais protégées contre les frappes aériennes et l’envoi de missiles.


Refusant de commenter l’hypothèse d’une frappe israélienne, le Général Petraeus a expliqué qu’il restait encore du temps pour la diplomatie, mais a fait remarquer que : “Ce serait totalement irresponsable de penser que le CETCOM ne doive pas prévoir « ce qui se passerait si jamais » et n’avait conçu de plans précis en fonction d’une palette complète de moyens pour parer à toute éventualité ».


Les sources militaires de Debkafile ajoutent : “Le CETCOM a été substantiellement renforcé par l’envoi de l’USS Eisenhower que le Président Obama a fait se déployer, durant la période du nouvel an, vers le Golfe persique et en Méditerranée pour soutenir les Vè et VIè flottes américaines. Il a ordonné ce déploiement de 6 mois, le premier depuis qu’il a pris ses fonctions il y a un an, en prévision des tensions croissantes autour du Yémen et de l’Iran.


L’Eisenhower embarque à son bord 8 escadrons aériens sur ses ponts.


L’aile aérienne n°7 est constituée de 4 escadrons de bombardiers de combat, dote chacun d’un escadron de surveillance et d’alerte, de guerre électronique et d’avions de soutien aérien et un autre d’hélicoptères anti-sous-marins. Sa force de frappe est constituée du croiseur transporteur de missiles guidés, l’USS Hue City et de trois destroyers lance-missiles, l’USS Mc Faul, l’USS Farragut et l’USS Carney.


Obama a déclaré dans une interview récente, qu’il n’avait pas l’intention d’envoyer de troupes de combat américaines vers les sanctuaires terroristes de Somalie et du Yémen, parce que “travailler avec des partenaires internationaux est plus efficace à ce stade”.


Cette déclaration entre en concomitance avec le gonflement de la force navale et aérienne américaine dans ces deux régions volatiles afin d’éviter d’avoir à envoyer plus de troupes au sol, ce que les Etats-Unis ne peuvent se permettre en ce moment.

 

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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 23:24
11-01-2010

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Israël a suivi avec beaucoup d'attention les troubles qui ont agité la frontière entre Gaza et l'Egypte craignant des répercussions à ses frontières si le Hamas tentait, par une manœuvre de diversion, de desserrer l'étau auquel il est soumis. L'Etat juif n'était pas directement concerné par le conflit entre les deux protagonistes mais peut difficilement rester impassible devant le risque d'une reprise des tirs de roquettes qui sonnerait le glas d'un calme relatif depuis plus d'une année.

Le retrait israélien de Gaza en 2005 et le blocus encore en vigueur aux frontières avec l'Etat juif a entrainé le creusement de centaines de tunnels chargés essentiellement de faire passer des vivres, de l'argent et des armes en quantité tellement considérable que les services de renseignement israéliens estiment à présent que la capacité militaire du Hamas a atteint celle du Hezbollah de 2006.

L'opération «plomb durci» de janvier 2009, la guerre de Gaza, avait permis la destruction de plus de deux milles tunnels dont certains ont depuis été reconstruits. Les bombardements effectués épisodiquement par l'aviation israélienne n'ont pas réduit l'activité de contrebande dans la mesure où le creusement de galeries souterraines est devenu une activité lucrative pour beaucoup de gazaouis et une source d'entrée d'impôts pour les dirigeants du Hamas.


Barrière métallique


L'Egypte a longtemps choisi la passivité face à ce phénomène en fermant volontairement les yeux sur ces trafics afin de ne pas être soumise aux critiques arabes et surtout, de ne pas donner l'impression de s'acoquiner avec Israël.

Elle a cependant décidé d'agir et de mettre un terme à la contrebande en créant à sa frontière une barrière métallique, profondément insérée à 18 mètres de profondeur, avec pour objectif de scinder tous les tunnels existants. Des énormes foreuses, protégées par des blindés lourdement armés, enfoncent dans le sol des poteaux d'acier pour verrouiller la frontière de manière durable.

Ce revirement politique s'explique par la volonté d'inciter les dirigeants du Hamas à accepter la main tendue par le Fatah pour s'opposer ensemble à la stratégie politique israélienne. Mais la motivation du président Moubarak est double.

En asphyxiant Gaza, il cherche d'abord à appuyer Mahmoud Abbas dans sa reconquête du pouvoir en forçant le Hamas à négocier un terrain d'entente avec l'Autorité palestinienne. Son deuxième objectif est d'ordre purement interne car l'influence croissante de l'islamisme aux portes de son pays renforce les mouvements intégristes qui se développent en Egypte en mettent en danger son régime.

Les autorités s'inquiètent par ailleurs de l'émergence d'une nouvelle génération de prêcheurs qui ont décidé de donner un coup de jeune à la prédication traditionnelle en l'enrichissant de préceptes modernes. L'Egypte, berceau historique de l'islamisme, ne reconnait plus l'islam issu du nationalisme arabe des années 1970, porté alors par des organisations bien identifiées agissant au grand jour comme les Frères musulmans, le Jihad et la Djamaa islamiya.

Les dirigeants égyptiens craignent la proximité grandissante des Frères musulmans et du Hamas.


Frontières sacrées


Le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Aboul Gheit, est monté au créneau et a justifié cette clôture de sécurité: «Les frontières égyptiennes sont sacrées et aucun égyptien ne permet qu'on les viole, d'une façon ou d'une autre».

Pour se couvrir vis-à-vis de l'opinion arabe, le président égyptien a alors demandé et obtenu de la plus haute autorité de l'islam sunnite, le Conseil de recherche islamique d'Al-Azhar, l'imprimatur pour son projet: «C'est le droit légitime de l'Egypte de construire une barrière qui empêche les nuisances venant des tunnels construits sous Rafah.

Ceux qui s'opposent à la construction de cette barrière violent les commandements de la loi islamique» a confirmé l'imam d'Al-Azhar, Mohammed Tantaoui. Le Hamas pouvait difficilement assister en spectateur à la perte de ses principales sources de revenus. Plusieurs centaines de tunnels rapportent chacun 2 500 dollars par jour et occupent près de 15 000 personnes qui font passer de manière quotidienne un million de dollars de biens selon Issa Nashar, maire de Rafah.

En écho à la construction du mur, le ministère de l'intérieur de Gaza menace que: «Les gens veulent vivre et avoir quelque chose à manger. Ils pourraient faire n'importe quoi. Mais j'espère qu'on n'en arrivera pas là».

Le Hamas a tenté de mobiliser les opinions arabes et musulmanes en suscitant des manifestations devant les ambassades égyptiennes des pays frères. Comble de l'insulte, les manifestants arboraient le portrait du président Moubarak marqué au front par l'étoile de David.


Plomb durci


Les évènements actuels ressemblent à s'y méprendre à ceux qui prévalaient avant l'opération «plomb durci» de janvier 2009. Les lancements de roquettes sont suivis de représailles et les morts touchés par l'aviation israélienne ont déjà atteint la dizaine en une semaine.

La reprise des hostilités par le Hamas semble répondre à trois objectifs. Ne pouvant s'en prendre directement à leur voisin arabe qui construit un mur pour les neutraliser, les miliciens tentent de semer le trouble dans la région pour inciter les égyptiens à réviser leur position intransigeante qui vient de s'illustrer par l'interdiction faite à des convois humanitaires de traverser la frontière avec Gaza. Le deuxième objectif est lié aux négociations pour la libération du soldat Guilad Shalit qui sont dans l'impasse. Benjamin Netanyahou a confirmé qu'il ne changerait pas sa position.

Il n'était pas partisan d'accepter un diktat en contradiction avec sa doctrine de ne jamais négocier avec les terroristes. Il a précisé le 10 janvier qu'Israël n'acceptera pas de libérer «les symboles du terrorisme» et confirmé que le gel de la construction dans les implantations ne s'étendra pas au-delà des dix mois prévus. Khaled Meshal, le dirigeant politique du Hamas a fait savoir en écho que son organisation donnerait dans quelques jours sa réponse finale à l'offre israélienne d'échange de prisonniers.

En réveillant la frontière sud, le Hamas veut se rappeler au bon souvenir des négociateurs pour leur faire comprendre qu'il n'y aura jamais d'accalmie si les conditions posées ne sont pas intégralement respectées. La situation est bloquée et nous risquons donc d'assister à une séries d'attaques à la roquette suivies de représailles qui pousseront l'Etat-major israélien à prôner une intervention massive contre Gaza pour mettre fin aux tirs. Une situation similaire a déjà été vécue en décembre 2009.


Représailles


Dans le raid aérien de représailles qui a eu lieu dimanche 10 janvier dans la soirée, dans le centre de la bande de Gaza, trois membres du Djihad islamique ont été tués. Certains experts israéliens émettent alors l'hypothèse que le réchauffement de la frontière avec Israël n'a pas été ordonnée par le premier ministre Ismael Haniyé lui-même mais serait une initiative du Djihad islamique qui apprécie mal l'accalmie décidée en haut lieu parce qu'elle a pour effet de démobiliser ses troupes.

Cela expliquerait que les victimes visées appartiennent toutes à cette organisation. Enfin, la mise au point avec succès par les israéliens du système anti-roquettes Kipat Barzel (Dôme de fer) qui sera opérationnel dès cet été pousse le Hamas à se manifester avant l'installation complète de cette protection qui risque de neutraliser l'action de ses miliciens. Le Hamas avait immédiatement réagi en présentant pour la première fois de nouveaux missiles introduits par les tunnels qui «constitueront une surprise pour Israël».

Mais de source militaire israélienne on tend à expliquer qu'il n'y a rien de nouveau dans cette annonce qui doit s'insérer dans le cadre d'une politique d'intoxication. Mahmoud Abbas et les égyptiens n'approuvent nullement la reprise des hostilités qui desservira leur cause et qui risque de toucher à nouveau les populations civiles palestiniennes. Pour Israël, les craintes manifestées au début du déclenchement du conflit entre Gaza et l'Egypte se confirment.

Jacques Benillouche Pour slate.fr
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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 21:07
Désarmer le couloir de Philadelphie

L'armée israélienne se prépare. Dans un éventuel conflit avec le Hamas, Tsahal devra rétablir l'ordre le long du couloir de Philadelphie, dans le sud de la bande de Gaza. Et pour cause : l'étroite bande de terre qui sépare le territoire palestinien de l'Egypte est bordée de centaines de tunnels de contrebande d'armes.

Des soldats israéliens installent du fil barbelé sur une section du mur de frontière entre l'Egypte et Rafah, dans la bande de Gaza. 
PHOTO: AP , JPOST

Le plan d'une telle opération a été annoncé dimanche par le ministère de la Défense. Il prévoit l'envoi de nombreuses unités dans la ville méridionale de Rafiah, à Gaza, et le long des 14 km qui constituent le couloir de Philadelphie. Le gouvernement d'Ehoud Olmert, responsable de l'opération Plomb durci, avait jugé l'hiver dernier l'entreprise trop coûteuse. D'autant plus qu'elle nécessite une présence israélienne prolongée dans la bande de Gaza, ce que le gouvernement voulait éviter.

L'objectif de la stratégie est simple : empêcher le Hamas de se réarmer. Le danger est réel cependant. Dans les faits, les soldats israéliens devront fouiller, une à une, les maisons de Rafiah à la recherche de tunnels, puis les détruire.

Depuis la fin du conflit à Gaza, en janvier 2009, le Hamas a considérablement renforcé ses capacités militaires. Le groupe terroriste s'est clandestinement doté de dizaines de roquettes longue portée qui peuvent atteindre Tel-Aviv et de missiles antiaériens. Le Hamas aurait également accumulé un nombre important de missiles antichar et "Konkurs 9M113", d'une portée de quatre kilomètres et capables de percer les armures lourdes.

 

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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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