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20 décembre 2009 7 20 /12 /décembre /2009 10:05
Une lueur pour Tsahal

Par LAURE DELSOL
17.12.09

 

 

 

 

http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1260930880754&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull

 

 

Loin des polémiques sur les implantations ou des prévisions alarmistes sur la sécurité, les soldats de Tsahal se réchauffent aux lueurs de Hanoucca. Tout au long de la fête des lumières, les volontaires de l'association 100 % Lahayal visitent des bases pour leur tenir compagnie. Plus que de simples livreurs de soufganiyot (beignets) et autres pâtisseries d'usage, les bénévoles et invités viennent assurer les vaillants combattants de leur soutien et de leurs encouragements. "Je suis étonné et émerveillé par la gentillesse des soldats", commente un visiteur à la fin de la journée.

 

 

Un jeune soldat allumant les bougies de Hanoucca.
Photo: Laure Delsol , JPost

La bouche pleine et le sourire aux lèvres, les jeunes recrues invitent les visiteurs à explorer leurs quartiers. Ils confient leur quotidien aux oreilles attentives des volontaires qui les servent avec enthousiasme, voire en chanson. Tout spécialement venus de leur yeshiva, des bénévoles de l'association 100 % Lahayal ont visité, parfois pour la première fois, une base militaire. Au programme : chants de Hanoucca et allumage des bougies en prière. Le rabbin du Beth Habad de Jérusalem, Avraham Haviv, rappelait mardi soir que les ness (miracles) de Hanoucca se renouvèlent à chaque génération. Allumer les hanoukiot protège Israël et son peuple. Rien n'est donc plus important qu'illuminer les bases de Tsahal, et éclairer les soldats. Chaque soir, depuis le 25 kislev (12 décembre), le scénario se répète pour le président de l'association, toujours à l'écoute des fils d'Israël.

Ces jeunes ont à peine 20 ans. "Mais je leur tire mon chapeau", s'exclame un visiteur, "ils nous sourient alors qu'ils travaillent si dur tous les jours pour protéger notre pays... Ils font tellement d'efforts !" Une autre personne d'ajouter : "Ce que l'on fait pour eux ne suffit pas".

100 % Lahayal fait pourtant ce qu'elle peut : grâce aux dons privés, l'association a pu offrir cette année des sacs, équipements de premiers secours, bons d'achat et paires de phylactères. Durant la guerre du Liban, des vivres étaient envoyés chaque jour aux unités sur le front. Cet hiver, 100% Lahayal a également organisé avec Tsahal une journée pour les parents de soldats tombés au front, lors de l'opération Plomb durci à Gaza. "Nous voudrions pouvoir faire plus, mais nous manquons de moyens", commente le fondateur de l'organisme, Daniel Pinto. "Les gens n'ont pas conscience que nos soldats ont besoin d'être soutenus au quotidien."

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20 décembre 2009 7 20 /12 /décembre /2009 09:55

L’agence de presse syrienne SANA a indiqué samedi soir que le président syrien Bachar el-Assad et le Premier ministre libanais Saad Hariri avaient décidé d’améliorer les relations et la collaboration stratégique  entre leurs deux pays. D’après le rapport, Hariri a souligné au cours de la rencontre à Damas : « Les relations particulières entre la Syrie et le Liban renforceront la position arabe contre Israël. »

Les deux dirigeants ont évoqué pendant trois heures « l’histoire des relations entre les deux Etats et les moyens de surmonter les effets négatifs qui les avaient dégradées. » El-Assad et Hariri se sont mis d’accord pour « améliorer la collaboration dans tous les domaines ».

Au cours de la rencontre, Hariri a indiqué que son pays était intéressé à cultiver « l’alliance stratégique avec la Syrie sur la base des intérêts des deux nations sœurs. » Et d’ajouter : « Les relations particulières entre la Syrie et le Liban renforcent les positions des deux Etats et améliorent la position libanaise et arabe contre l’Etat d’Israël qui continue à porter atteinte aux droits des Arabes. »

Le président syrien a également déclaré qu’il « s’engageait à améliorer les relations avec le Liban. » Il a lui aussi promis « de donner la priorité au développement des relations stratégiques entre les deux pays. »

La visite du Premier ministre libanais, Saad Hariri – qui dirige le camp dit « anti-syrien » – à Damas est une démarche historique. Hariri et son camp ont en effet accusé le président el-Assad d’être responsable de l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafik Hariri, père de Saad.

Pour el-Assad, il s’agit d’un accomplissement non négligeable, car cette visite remet en cause l’isolement de son pays sur la scène internationale.

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18 décembre 2009 5 18 /12 /décembre /2009 09:38
Rappelée par Thérèse : une vidéo qui n'est pas tout-à-fait récente, mais qui atteste de la gratitude d'une famille palestinienne à l'égard de l'officier qui a sauvé la vie de leur fille, cible de jets de pierre de taille et qui, depuis, vit en fauteuil roulant...


http://www.youtube.com/watch?v=rt6-1ZxrB6c&feature=related
Cowardly " IDF Soldier Saves Palestinian Girl Life
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18 décembre 2009 5 18 /12 /décembre /2009 09:27
LA SYRIE ET LA TURQUIE : Le rapprochement inévitable 
15/12/2009 




David Schenker  |  
http://www.jcpa-lecape.org/ViewArticle.aspx?ArticleId=249

Le rapprochement entre Ankara et Damas n’est que l’aboutissement de la politique problématique grandissante poursuivie par le parti de la justice islamiste et du développement (AKP).

Deux facteurs semblent avoir éloigné la Turquie d’Israël et la rapprocher de la Syrie.  Premièrement, la Turquie a renoncé à l’aide israélienne pour faire  pression sur Damas pour qu'il cesse de fournir un asile à l’organisation terroriste kurde (PKK). Deuxièmement, au cours des sept dernières années, la laïcité turque  a subi une transformation islamiste profonde.

Dans ce contexte les relations entre les chefs de l’armée turque et les dirigeants de l’Etat ont évolué et l’armée n’a plus la même influence qu'avant.  Aujourd’hui l’armée turque a peu d’impact sur le parti politique au pouvoir AKP; celui-ci favorise la solidarité avec les islamistes, agit avec les régimes anti occidentaux et se détache des gouvernements musulmans laïcs et modérés.

Dans cette nouvelle donne, Ankara est apparemment moins attachée à l’Europe et souhaite s'intégrer pour faire flotter son étendard et ancrer son hégémonie au Moyen-Orient. Le régime syrien d’Assad voit probablement ses relations  florissantes avec la Turquie comme bonne occasion pour remodeler ses alliances régionales.

Dans cette perspective, Ankara pourrait éventuellement choisir dans un avenir indéfini un alignement plus étroit avec l’Iran, ce qui porterait gravement atteinte aux intérêts régionaux américains et israéliens. Il est donc improbable que la Turquie participera à des « sanctions     sévères » pour empêcher l’Iran de se doter de l'arme nucléaire.

 

En octobre 2009, La Turquie a annulé la participation israélienne des exercices militaires trilatéraux prévus de longue date et annonce qu’elle procéderait à une formation militaire avec la Syrie. La décision d’Ankara a surpris tous les observateurs. En 1949, la Turquie  a été le premier pays musulman à reconnaître l’Etat juif. En 1996, Israël et la Turquie ont signé un accord de coopération militaire et de défense.

Depuis la prise au pouvoir du parti islamique et au cours des sept dernières années, la laïcité turque a subi une transformation  profonde en faveur de la religion. Dans le passé le paradigme de la politique étrangère de la Turquie était focalisé sur la promotion des intérêts nationaux  et un rapprochement vers l'occident. Depuis ce changement, le parti AKP conçoit  les intérêts turcs à travers le prisme religieux. L’armée, longtemps considérée comme le garant de la démocratie turque, n'a plus la même influence sur le gouvernement et a peu d’impact sur la politique du parti religieux, un parti  qui favorise la solidarité avec les islamistes, avec les régimes anti occidentaux tels que la Syrie et le Soudan, tout en écartant les gouvernements laïcs pro occidentaux tels que l’Egypte, la Jordanie ou la Tunisie.

Pour Damas, la justification du rapprochement est plus simple et s'explique par des intérêts communs et frontaliers. Une amélioration avec Ankara peut contribuer à améliorer les relations avec un partenaire de l’OTAN et pourrait faciliter aux progrès diplomatiques avec les Etats européens.

Depuis la prise au pouvoir des islamistes, la Turquie et la Syrie ont signé 46 conventions de coopération, et aujourd’hui Damas est la capitale la plus fréquentée par les ministres de l’AKP.

 

Au départ, l'amélioration des relations entre Damas et Ankara ne semblaient pas avoir un impact sur les relations turco-israéliennes. En  2004,  le Premier ministre turque Erdogan a condamné Israël pour l’assassinat du chef spirituel du Hamas, cheikh  Ahmed Yassine et l'a qualifié d'"acte terroriste" en précisant que la politique d’Israël à Gaza était un « terrorisme d’Etat ». En dépit des condamnations, les relations militaires et stratégiques ont continué à progresser. En 2005, la Turquie a acquis chez des sociétés israéliennes trois drones et des systèmes militaires sophistiqués pour le montant de 183 millions de dollars et a annoncé la mise en place de dix sept nouveaux projets communs.

Pendant ce temps, les exercices militaires bilatéraux ont été poursuivis, de même que la coopération économique. En 2005 la Turquie était le partenaire commercial d’Israël le plus important dans la région, avec une importation de plus de 900 millions de dollars et une exportation de plus de 1,2 milliards de dollars de marchandises.

Quelques signes inquiétants ont été dévoilés à partir de février 2006. Des membres du parti AKP ont rencontré des responsables du Hamas après leur victoire électorale sur l’Autorité palestinienne. Puis, durant la Deuxième guerre du Liban, le Hezbollah, s'est réapprovisionné en matériel militaire et pièces détachées de lanceurs mobiles de missiles par l’Iran. Le transport de ce matériel miliaire a été effectué par des camions  qui ont traversé  la Syrie via la Turquie. Néanmoins, jusqu’à la fin de l'année 2008, la Turquie a servi d'intermédiaire dans les pourparlers de paix israélo-syriens.

Un tournant significatif au détriment d'Israël a été l'opération "Plomb durci" dans la bande de Gaza en janvier 2009. Ankara a été extrêmement critique sur l’opération, et les condamnations ont dérapé lors de la conférence économique de Davos quand Erdogan a attaqué grossièrement Shimon Pérès. Un mois plus tard, la Turquie a mis un terme à ses bon offices  pour négocier un accord syro-israélien. La crise a éclaté au grand jour et Ankara a parallèlement amélioré ses relations avec Damas. Des exercices militaires communs ont été effectués, et le 14 octobre dernier, la Syrie et la Turquie ont participé à une première réunion de leur Conseil de coopération stratégique. Ainsi une ère nouvelle a débuté entre les deux pays voisins au détriment des relations avec Israël, sans pour autant que Jérusalem et Ankara n'aient rompu leurs relations bilatérales dans tous les domaines. Bien que ces évolutions soient une source de préoccupation, la Turquie reste, pour l'instant, fermement ancrée dans l’OTAN. Toutefois, il semble qu’Ankara cherchera à améliorer ses relations avec la Syrie et l’Iran, tout en maintenant ses relations tendues mais néanmoins solides avec l’Etat juif.

Dans ce contexte, Jérusalem et Washington demeurent vigilants et très attentifs et si la tendance actuelle se poursuit, la Syrie va être parmi les premiers bénéficiaires. 

 

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18 décembre 2009 5 18 /12 /décembre /2009 09:17

Un soldat égyptien tué à la frontière

[Jeudi 17/12/2009 21:56]

 

Le corps d’un soldat égyptien tué par balles a été découvert jeudi à côté de la frontière avec Israël. La police égyptienne suppose que le soldat, un jeune homme de 20 ans, a été abattu par des trafiquants ou des réfugiés essayant de s’infiltrer illégalement en Israël. De leur côté, les policiers égyptiens ont tué au moins 16 réfugiés depuis le début de l’année et 28 l’an passé.

par Yael Ancri
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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 20:29
Les nouveaux chefs du Hamas de Rive Occidentale prêts à relancer le terrorisme anti-israélien



Rapport exclusif de DEBKAfile - adapté par desinfos

 


mercredi 16 décembre 2009

 

http://www.desinfos.com/spip.php?page=article&id_article=16287


Depuis début 2007, le Hamas s’est abstenu d’orchestrer des activités terroristes contre Israël depuis la Cisjordanie, en se concentrant principalement sur son tir de barrage de missiles contre Israël à partir du sud-ouest de la bande de Gaza. Désormais, les sources militaires de DEBKAfile rapportent, que les extrémistes palestiniens ont changé de cap.

Le chef du Hamas Muhammad Jabry a établi une nouvelle cellule de commandement régional en Cisjordanie pour une nouvelle campagne terroriste contre Israël, y compris des attentats-suicide, en provenance du territoire contrôlé par le Fatah et l’Autorité palestinienne.


Jabry a utilisé les discussions sur un échange de prisonniers palestiniens pour le soldat israélien Gilad Shalit, qui ont eu lieu au Caire et à Damas au cours des mois d’Octobre et de Novembre, pour se réunir avec les responsables du Hamas en Cisjordanie et rénover le commandement régional. Il a également obtenu l’accord à un niveau supérieur pour une nouvelle offensive terroriste de la part des chefs de bureau politique du Hamas basé à Damas et de son Conseil de la Choura.


Cette décision a un double motif, selon les sources de renseignement de DEBKAfile :


1/ : Pour forcer le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou à se plier aux conditions du Hamas en vue de la libération du sergent. Shalit, enlevé par le Hamas depuis plus de trois ans et pour lequel Israël a accepté de libérer environ 1.000 Palestiniens emprisonnés. Certaines questions restent en suspens et retardent l’affaire. D’après certains milieux israéliens, il est à craindre que la libération de centaines de terroristes condamnés à de lourdes peines puisse augurer d’une recrudescence de la violence. Le Hamas à les moyens de prouver que l’escalade, de toute façon, se fera sans rapport avec l’échange de prisonniers, il a entre-temps durci sa tactique de négociation. Le chef du bureau politique du Hamas Khaled Mechaal a déclaré mardi 15 décembre à Téhéran,, que pour ramener le soldat israélien, Israël doit se plier à toutes les conditions du Hamas.


2/ : Pour donner à leur ennemi malin, le président de l’AP et chef du Fatah Mahmoud Abbas une lourde leçon, le Hamas a les moyens de discréditer à la fois son partenariat avec les Américains, qui ont créé, armé et financé une nouvelle force de sécurité nationale palestinienne, et ses liens sécuritaires avec Israël, il est donc inutile pour le Hamas d’arrêter la préparation des attaques terroristes depuis la Cisjordanie.


Les sources de renseignements militaires de DEBKAfile ont donc été gênées par l’affirmation publique du chef du renseignement militaire, le major-général Amos Yadlin, mardi, que le terrorisme depuis la Rive Occidentale est mieux maîtrisé que jamais. S’adressant au National Security Research Institute, M. Yadlin a estimé que l’année qui s’achève a été très calme. Dans les faits, il a dit : « pas un seul soldat israélien ou civil n'a péri des mains des terroristes jusqu’à cet hiver 2009 - une situation sans précédent dans les dernières décennies."


La communauté du renseignement d’Israël a estimé que ces déclarations sont une invitation à tenter d'inquiéter, surtout que, depuis les trois dernières semaines, on a vu des signes inquiétants de la part du Hamas qui prépare à une nouvelle vague de violence.


Le 2 décembre, des unités égyptiennes ont découvert une importante cache de ceintures d’explosifs réglée pour une détonation et de 15 kilos de charges explosives - certains équipés de détonateurs, d’autres avec des minuteries. La cache a été approvisionnée depuis la bande de Gaza dans le Sinaï égyptien par la contrebande à travers sa longue frontière avec le Néguev en Israël. On pense que ces armes étaient destinées à des kamikazes prêts en Cisjordanie sur ordre, à se rendre en Israël.


Dans la nuit du 25 novembre, les forces israéliennes ont intercepté un kamikaze solitaire à destination, soit du port au sud d’Israël, la ville touristique d’Eilat à travers le Negev, ou vers une de base de l'armée, avec une grosse bombe dans son sac à dos.


Le Major Général Yoav Galant, Commandant du Sud et du front de Gaza, qui est beaucoup plus proche du théâtre d’opération du Hamas, a été beaucoup moins optimiste que le chef du MI quand il a parlé mardi : Il a averti que le calme actuel est extrêmement fragile et que le front de la guerre à Gaza est au bord de l’explosion - même si cela peut arriver dans quelques semaines ou mois.

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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 19:09

L'EGYPTE A BOUT DE SOUFFLE

 

Par Albert Soued, www.symbole.chez.com pout www.nuitdorient.com – 18/12/09

 

La population de l'Egypte a été multipliée par 5 en 60 ans. L'Egypte a aujourd'hui 80 millions d'habitants avec une surface utile dans le delta et autour du parcours étroit du Nil qui n'a pas beaucoup varié. Devant les critiques étrangères, notamment dans divers rapports d'organismes Onusiens, le Président Moubarak baisse les bras, disant qu'il était incapable de faire face à la surpopulation et que le développement démographique n'était pas entre ses mains.

Pourtant l'Egypte est une véritable dictature où les policiers en civil (Moukhabarat ou Renseignement -- 2 millions d'agents), aidés des portiers d'immeubles et des volontaires payés à l'information quadrillent les quartiers populaires et contrôlent la vie civile. Qu'en est-il sur le terrain?

 

Sur le plan économique

 

En 1981, quand Moubarak prit le pouvoir, les revenus de l'Etat atteignaient 8,3 milliards de LE (livres égyptiennes). En 1986, les dépenses de l'Etat ont doublé et le déficit budgétaire atteint 8,7 milliards de LE. Depuis cette époque, l'économie égyptienne a stagné, le PNB/hab ne croissant pas d'un iota. Aucune réforme sérieuse n'a été entreprise pour résorber un chômage endémique dépassant les 20 %, alors que personne ne sait ce que fait 1/3 de la population… 60% de la population a moins de 25 ans, et ¼ des jeunes hommes et 60% des jeunes femmes ne trouvent pas de travail.

L'inflation est telle que la LE a perdu la moitié de sa valeur contre le $ ces dix dernières années. En avril 2008, on a assisté à des émeutes de la faim à propos du prix du pain qui a été libéré. 44% de la population subsiste avec moins de 2 $/j.

A cela s'ajoute une crise aigue du logement, car on ne construit que pour les 3 millions de "happy few" solvables, des résidences de luxe. Les pauvres en ville s'entassent sur les toits et dans les cimetières…

Le résultat de cette situation est une énorme corruption, un taux élevé d'usage de drogues et d'alcool, une violence domestique, de nombreux crimes sexuels, l'expansion de la prostitution (voir "Immeuble Yakoubian", livre et film).

Les milliards $ envoyés par les Etats-Unis depuis maintenant bientôt 35 ans, pour procéder aux réformes nécessaires et redresser la situation économique, sont utilisés pour l'achat d'armes qui s'accumulent dans les arsenaux, sans que l'on sache qui menace l'Egypte, en dehors de ses propres Frères Musulmans.

 

Sur le plan de la politique intérieure

 

Depuis l'assassinat de Sadat en 1981, une loi d'état d'urgence est en vigueur, reconduite d'année en année par le Parlement. Elle permet de museler toute opposition, voire toute dissidence. Elle donne les pleins pouvoirs aux forces de l'ordre pour arrêter sans permis et pour détenir indéfiniment sans accusation.

G W Bush ayant abandonné ses velléités de démocratisation du Moyen Orient et Barack Obama ne se mêlant plus de la politique intérieure des gouvernements de la région (à l'exception de celle de l'état d'Israël, bien entendu), Moubarak a ainsi carte blanche pour renforcer encore plus ses pouvoirs.

Après avoir installé et pérennisé un parti quasi-unique, le Parti Démocratique National, et tolérant une série de petits partis qu'on décapite dès qu'une tête dépasse, le gouvernement Moubarak a restreint encore récemment la liberté de parole et de réunion et l'usage de l'Internet.

Les médias qui comptent sont entre les mains du pouvoir. Les élections sont surveillées sinon truquées. Ainsi 3000 candidats aux élections municipales de 2008 ont été empêchés de se présenter par le gouvernement, alors que le parti au pouvoir a accumulé 92% des sièges. Les femmes et les minorités, notamment copte (12% de la population) ne sont presque pas représentées dans les diverses instances du pays (2% pour les coptes).

Le seul contre-pouvoir officiel demeure entre les mains des juges, mais là aussi il y a interférence, puisque les officiels agissent en dehors de la loi, en toute impunité, car les verdicts défavorables des juges sont rarement mis en application.

Comme il est écrit dans un rapport à l'ONU du 2/12/09, émanant de seize organisations non gouvernementales du pays, l'Egypte est devenue un véritable "Etat policier" où la torture est "routinière et systématique". "Les prérogatives de l'appareil de sécurité égyptien", qui n'ont cessé de s'étendre depuis vingt-huit ans, touchent désormais "tous les domaines de la vie publique""La torture est quotidienne dans les commissariats de police, les quartiers généraux de la Sécurité d'Etat et autres lieux de détention." Les responsables de ces faits "échappent en général à toute punition dans un climat d'impunité créé intentionnellement". Et les militants politiques ne sont pas les seuls visés. "Tous ceux qui tombent entre les mains de la police, en particulier les pauvres, font face immédiatement aux atteintes corporelles", note le rapport qui cite "les passages à tabac, les brûlures de cigarette, les électrochocs à la tête, aux organes sexuels et aux seins". Outre les détenus jugés, "entre 12 000 et 14 000 personnes sont emprisonnées, certaines depuis quinze années, sans jamais avoir été inculpées ou jugées".

Un autre contre-pouvoir souterrain, car interdit, est constitué des Frères Musulmans qui ont réussi à être représentés indirectement dans la Chambre des députés, et pouvant compter sur 20/25% des votes. Leurs institutions religieuses, écoles et mosquées, et leurs œuvres sociales en font le challenger le plus sérieux et le plus décidé du pouvoir en place. Et les Frères Musulmans sont violemment anti-occidentaux et anti-américains, n'en déplaise leur émule qui cherche à le cacher, Tareq Ramadan, petit neveu du fondateur de leur association, Hassan al Banna.

 

Sur le plan de la politique étrangère

 

La paix signée avec Israël en 1979 est volontairement maintenue au niveau minimal par Mr Moubarak pour diverses raisons:

- ne pas heurter la sensibilité de son opposition islamique, opposée à tout compromis avec un état hébreu (cf l'assassinat d'Anwar al Sadate pour avoir signé la paix)

- ne pas favoriser le contact populaire avec un état démocratique

- maintenir une certaine prééminence de son pays auprès des états arabes du front du refus

- réticences personnelles quant à des liens plus étroits avec un état juif

 

Par ailleurs, comme toute dictature, l'Egypte a besoin d'un "bouc émissaire" pour expliquer au peuple ses échecs sur le plan socio-économique. Alors le sionisme et les Juifs sont des prétextes classiques et les médias (diatribes, caricatures…) ainsi que le système éducatif (livres scolaires), notamment religieux (sermons), s'en donnent à coeur joie. Je ne citerai qu'un exemple, celui d'un jeune religieux au visage à la fois angélique et pervers, au discours doucereux et violemment antisémite.

Avec le sourire   http://www.youtube.com/watch_popup?v=0mv2sze70ZQ    

 

Les "Moukhabarat" (le Renseignement) ne sont pas aussi efficaces en Haute Egypte ou au Sinaï que dans les zones populaires et denses. D'où de nombreux attentats islamistes inspirés par al Qaeda ou par les Frères Musulmans, pour punir le régime encore laïc de Moubarak, en le privant de ressources touristiques. En fait, il y aurait au Sinaï une collusion entre les Palestiniens et les Bédouins, toujours à la recherche de ressources financières licites ou non. Et l'efficacité de la police et de l'armée est toute relative dans cette région accidentée éloignée du centre.

Moubarak n'a pas intérêt à laisser le désordre s'installer en un point éloigné de ses frontières. D'où ses tentatives d'apaisement entre le Hamas et le Fatah et de conciliation entre le Hamas et Israël à propos de l'otage Shalit. Après l'opération "Plomb durci" Moubarak commence seulement à prendre au sérieux l'introduction d'armes par des tunnels, vers le Hamas à Gaza. D'où le renforcement de cette frontière et le projet de sa protection par un mur souterrain. De même l'attitude hostile de l'Egypte vis-à-vis de la Syrie et de l'Iran qui soutiennent le Hamas et les terroristes issus de Gaza (La Syrie abrite 13 factions palestiniennes).

Par ailleurs, l'Iran a appelé à l'exécution de Moubarak, parce que le passage de Rafah (Gaza sud) reste fermé par l'Egypte. Et les velléités hégémonique de l'Iran dans la région grâce à son programme nucléaire soulève beaucoup d'appréhensions en Egypte.

 

Conclusion

 

Octogénaire, Moubarak aurait voulu que son fils Gamal lui succède "dans son œuvre". Quoique sympathique, il semble que Gamal, n'emporte pas l'adhésion de l'ensemble de "la nomenklatura" égyptienne. Peut-être qu'il n'est pas à la hauteur du cynisme de son père ou des aspirations de celui-ci. Toujours est-il que Moubarak n'a jamais nommé de vice-président et que sa succession pose problème. Il est peu vraisemblable qu'il soit renversé par un coup d'état, mais il peut être incapable de gouverner par maladie ou succomber à une attaque. L'instabilité politique qui s'ensuivra est un problème de sécurité internationale, d'autant plus que la seule force organisée d'opposition que Moubarak laisse est un parti interdit, "les Frères Musulmans". Après le Liban et Gaza, les islamistes auraient alors les mains libres dans le pays arabe le plus éminent, l'Egypte.

Robert Satloff, directeur de l'Institut pour la politique au Proche Orient de Washington a dit au Congrès américain: "Le fondement de nos relations bilatérales a été érodé. Des divergences sont apparues sur une large série de sujets dans la politique de l'Egypte"

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15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 23:35

Le Hamas menace de perpétrer des attentats


http://www.actu.co.il/2009/12/le-hamas-menace-de-perpetrer-des-attentats/

[Mardi 15/12/2009 21:53]

 

Après des années de « calme » relatif, le Hamas menace maintenant de reprendre ses activités terroristes depuis la Judée Samarie de l’autre côté de la Ligne verte. La presse arabe indique que les dirigeants du Hamas ont donné l’ordre de reprendre ces activités et ont même nommé des commandants dans divers secteurs de Judée Samarie.

par Yael Ancri
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15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 20:37
Abbas ne négociera pas
Par JPOST.FR
15.12.09
I


 

http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1260877314615&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull

 

 

Le chef de l'Autorité palestinienne (AP) Mahmoud Abbas a averti le conseil central de l'OLP (Organisation de Libération de la Palestine), mardi : il ne reprendra pas les négociations de paix tant qu'Israël n'aura pas entièrement gelé la construction des implantations et reconnu les frontières du futur Etat palestinien (soit celles d'avant 1967).

 


Mahmoud Abbas.
Photo: AP , JPost


Pendant son discours, Abbas a appelé la communauté internationale à œuvrer en faveur de négociations qui pourront mener à la proclamation d'un Etat palestinien qui inclurait : la bande de Gaza, la Judée-Samarie et Jérusalem-Est.

Dans l'attente, le chef de l'AP a garanti que le conflit ne retomberait pas dans le cycle de violences d'autrefois, qui avait caractérisé la première et la seconde Intifada. Abbas estime, par ailleurs, que le moratoire de 10 mois sur les constructions israéliennes - annoncé fin novembre par le Premier ministre Binyamin Netanyahou - "n'est pas considéré comme un arrêt du développement des implantations". L'annonce du moratoire avait également donné lieu à une vague de critiques à Jérusalem, d'une partie de la droite israélienne.

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15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 09:02
Obama : "Le Hezbollah doit être désarmé !"

Le président américain Barack Obama s'est adressé lundi aux journalistes. Alors qu'il venait de s'entretenir avec son homologue libanais Michel Suleiman dans le bureau ovale, il a choisi d'évoquer la menace du Hezbollah. D'après lui, en dépit des progrès accomplis dans l'application de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies, le processus reste incomplet.

Des hommes armés du Hezbollah défilent à Beyrouth.
Photo: AP , JPost

Le Hezbollah a continué à défier la résolution de l'ONU qui a mis fin la deuxième guerre du Liban et qui exige le désarmement du groupe terroriste. "Des bras étendus qui se sont introduits clandestinement au Liban et pèsent comme une menace sur Israël", selon les mots du président américain qui se dit particulièrement préoccupé par la question. Une inquiétude justifiée : le Hezbollah prétend posséder des milliers de roquettes et de missiles, dont certains pouvant atteindre Israël en profondeur.

Priorité au dialogue
Obama reconnaît que les Etats-Unis et le Liban ne sont pas toujours sur la même longueur d'ondes concernant Israël. Néanmoins, les deux nations partagent "la volonté de résoudre ces différends via le dialogue et les négociations, plutôt que par la violence".

Pour sa part, Suleiman a exhorté les Etats-Unis à fournir un soutien militaire au Liban. Une mesure que ces derniers rechignent à appliquer, de peur que des armes sophistiquées ne finissent entre les mains du Hezbollah.

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Présentation

  • : Le blog de Gad
  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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Magie de la langue hébraïque


A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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