Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
6 janvier 2010 3 06 /01 /janvier /2010 00:31
L'Egypte tente de sceller sa frontière souterraine avec Gaza

http://journalmetro.com/monde/article/413774

PAR KARIN LAUB, THE ASSOCIATED PRESS
05 janvier 2010 12:56

  RAFAH, Bande de Gaza - Une fois terminée, la barrière d'acier souterraine en construction à la frontière entre l'Egypte et la Bande de Gaza pourrait bien changer la donne dans la région: en coupant en deux des centaines de tunnels de contrebande d'armes, de vivres et d'argent, elle pourrait réussir à asphyxier le territoire et forcer le Hamas à transiger.

Depuis le retrait israélien de Gaza en 2005, le Hamas est soupçonné d'avoir considérablement renforcé son approvisionnement en armes. L'Etat hébreu bombarde régulièrement les tunnels pour tenter de faire cesser le trafic et prévenir des attentats sur son territoire, mais l'Egypte s'inquiète aussi de la présence du régime islamiste à sa porte, et de son éventuelle influence, alors que le gouvernement du Caire lutte déjà contre des mouvements intégristes sur son sol.

Le Hamas, qui a chassé le Fatah plus modéré de la Bande de Gaza en juin 2007, a jusqu'ici refusé tout partage du pouvoir avec l'Autorité palestinienne, qui ne contrôle plus que la Cisjordanie mais est soutenue par les Occidentaux. Et c'est largement grâce aux tunnels que le régime du Mouvement de la résistance islamique résiste au blocus israélo-égyptien.

Mais depuis novembre environ, l'Egypte construit ce mur "anti-tunnels" souterrain. Les autorités égyptiennes refusent de livrer des détails sur l'état d'avancement des travaux mais, face à l'opposition croissante au projet, des responsables montent au créneau pour le défendre. "Les frontières égyptiennes sont sacrées et aucun Egyptien ne permet qu'on les viole, d'une façon ou d'une autre", a lancé le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Aboul Gheit, la semaine dernière.

Lundi, on pouvait ainsi voir les ouvriers travailler juste derrière la frontière, enfonçant de gros poteaux d'acier dans le sol à l'aide de grues et d'énormes foreuses. Des soldats veillaient sur l'équipe du haut de quatre véhicules blindés surmontés de mitrailleuses. Les ouvriers ont déjà essuyé des coups de feu, même si aucun n'a été blessé jusqu'ici. Un peu plus loin, des gardes du Hamas observaient également les opérations, et les insultes ont fusé quand un militaire égyptien a sorti la tête de son véhicule.

Furieux, le Hamas tente de mobiliser l'opinion publique arabe et musulmane. Pendant une manifestation dimanche devant les ambassades d'Egypte en Jordanie et au Liban, la foule a brandi des portraits du président égyptien Hosni Moubarak le front marqué de l'étoile de David.

Le Mouvement a trouvé des docteurs de l'islam pour déclarer le mur "haram" -contraire au Coran-, en réponse à la conclusion contraire livrée la semaine dernière par la prestigieuse université théologique cairote d'Al-Azhar.

L'enjeu économique est énorme: près de 400 tunnels courent sous les 14 km de frontière séparant l'Egypte de la Bande de Gaza, faisant travailler 15.000 personnes et passer l'équivalent d'un million de dollars (695.000 euros) en biens divers par jour, selon Issa Nashar, maire Hamas de la ville-frontière de Rafah.

La municipalité fournit de l'électricité et prélève 2.500 dollars de taxes par tunnel, précise-t-il. Les rumeurs sur le mur souterrain vont bon train. Beaucoup croient ainsi que l'Egypte veut inonder les tunnels et cherchent à les rendre étanches.

De grandes tentes blanches marquent l'entrée des tunnels du côté gazaoui, séparées de la frontière par 200 mètres environ de terrain sablonneux, un muret de pierre ou des conteneurs rouillés. Les tunnels émergent un kilomètre plus loin, côté égyptien, souvent dissimulés par des habitations. Issa Nashar affirme que certains contrebandiers ont réussi à arracher des morceaux du mur souterrain, d'autres pensent qu'ils vont juste creuser plus profond.

Il y a deux ans, des militants du Hamas avaient percé une ouverture dans un mur métallique érigé par Israël à la frontière, et permis à des dizaines de milliers de Gazaouis de passer en Egypte jusqu'à ce que le bouclage soit rétabli. "Les gens veulent vivre et avoir quelque chose à manger. Ils pourraient faire n'importe quoi", prévient le porte-parole du ministère de l'Intérieur à Gaza, Ehab Ghussein, ajoutant: "Mais j'espère qu'on n'en arrivera pas là".
Partager cet article
Repost0
5 janvier 2010 2 05 /01 /janvier /2010 00:16
Gaza : un pas supplémentaire vers l’émirat islamique du Hamas ?


Après la loi pénale inspirée de la Charia et la non-mixité à l’école, le Hamas supprime les fêtes religieuses non-islamiques


lundi 4 janvier 2010 - 13h05, par Randa Al Fayçal - Dubaï

 


Logo MédiArabe.Info

Selon le site islamiste "Al Hisba", le gouvernement palestinien de Gaza, dirigé par le Hamas mais démis par Mahmoud Abbas depuis le coup d’Etat mené contre l’Autorité palestinienne, a récemment pris des décisions confirmant sa radicalisation. Après avoir prôné l’introduction de la Charia dans son code pénal, et après avoir imposé le port du voile et la non-mixité aux écoles, le premier ministre démis Ismaël Haniyeh impose le calendrier du Hégire, et supprime trois jours fériés du calendrier chrétien.


« Al-Hisba », pourtant islamiste, dénonce, le 4 janvier 2010, des décisions prises ces derniers jours par le gouvernement du Hamas à Gaza. Il conteste au moins deux mesures radicales qui contribuent, doucement mais sûrement, à instaurer un Emirat islamique dans ce territoire, ou du moins à y appliquer des lois inspirées de la Charia.


En effet, selon « Al-Hisba », le Hamas a supprimé les trois jours fériés dont bénéficiaient tous les Palestiniens à l’occasion du 25 décembre (Noël selon le calendrier latin), du 1er janvier (Jour de l’an chrétien) et du 6 janvier (Nativité selon l’Eglise orientale). Or, ces fêtes étaient reconnues par l’Autorité palestinienne, la population comprenant une importante communauté chrétienne. Ce faisant, le Hamas ne reconnaît plus la composante chrétienne de la population, et tend à islamiser les Territoires. Il a maintenu chômés les jours des fêtes religieuses musulmanes, à savoir Al-Adha, Al-Fitr et Al-Maouled Al-Nabaoui (Naissance du Prophète).


En outre, un directeur d’école de Gaza a confirmé au site « Al-Hisba » avoir reçu, ces derniers jours, une circulaire destinée à tous les responsables du secteur éducatif, et signée par le secrétaire général du ministère de l’Education, Jamal Abou Hachem, précisant que les autorités de tutelles ne traitera plus aucune correspondance ou demande datée selon le calendrier grégorien. Désormais, seul le calendrier du Hégire est recevable. Le Hamas justifie cette décision par sa volonté de « défendre et promouvoir l’attachement des Palestiniens à leur origine arabe, islamique et orientale, les trois éléments qui font la fierté nationale ». Après l’Education, cette décision sera généralisée progressivement aux autres secteurs.


En décembre 2008, le Hamas avait déjà proposé une loi pénale inspirée de la Charia, avec l’application de nouvelles peines comme notamment la lapidation, l’amputation et la crucifixion. Cette mesure avait suscité une forte opposition de la part des ONG actives dans la défense des droits de l’homme. En août 2009, le Hamas avait imposé, en catimini la non-mixité dans les écoles, et obligé les jeunes filles à porter le voile.


Randa Al Fayçal

© Nos informations, analyses et articles sont à la disposition des lecteurs. Pour toute utilisation, merci de toujours mentionner la source « MediArabe.info »

Partager cet article
Repost0
3 janvier 2010 7 03 /01 /janvier /2010 20:43
Attentat avorté à Beersheva ?
Par JPOST.FR
03.01.10



Trois suspects ont été appréhendés, dimanche, à la station centrale de bus de Beersheva.

Station centrale de bus de Beersheva.
Photo: DR , JPost

Portant de très gros sacs, ils sont soupçonnés d'avoir programmé un attentat terroriste dans l'enceinte du bâtiment, très fréquenté. Ils ont été arrêtés après avoir refusé de se soumettre à un contrôle de sécurité. Leurs bagages ont été transférés à une unité spéciale de l'armée afin d'être examinés.

Toutes les divisions de sécurité du secteur ont été placées en état d'alerte. La police est actuellement à la recherche d'autres suspects éventuels.

Partager cet article
Repost0
2 janvier 2010 6 02 /01 /janvier /2010 20:43

ISRAËL-EGYPTE-AUTORITE PALESTINIENNE :

UNE RELANCE DES NEGOCIATIONS POURRAIT INTERVENIR DANS LES QUINZE JOURS

.


http://www.israelvalley.com/news/2010/01/01/25830/
Jan 201001

Par Mati Ben-Avraham
Rubrique: Actualité
Publié le 1 janvier 2010

egypte Ahmad Abul Gheit, le chef de la diplomatie égyptienne l’avait laissé entendre au lendemain de la rencontre Moubarak-Netanyahu au Caire :" Je ne peux entrer dans les détails, a-t-il dit, mais Netanyahu, à notre avis, est allé plus loin que ce que nous entendions depuis un long moment de la part des Israéliens." C’était mardi, et mercredi, à Ramallah, Nabil Abu Roudeina, le conseiller politique de Mahmoud Abbas, confiait à Reuters que les prochains quinze jours verront se développer “une importante activité politique.”

Et ce vendredi matin, 1er jour de l’an 2010, il se murmurait, dans la capitale israélienne, que Binyamin Netanyahou avait proposé deux choses au président égyptien : et d’une, des négociations israélo-palestinienne étalées sur deux ans pour donner corps à la formule " deux Etats pour deux peuples"; et de deux que ces négociations soient placées sous l’égide de l’Egypte. Tout se passe donc comme si Hosni Moubarak avait répondu banco à son interlocuteur israélien. A preuve : l’invitation lancée à Mahmoud Abbas de venir au Caire.

L’initiative du Premier ministre israélien tombe à pic. D’une part, elle précède la venue de l’envoyé spécial américain Georges Mitchell et, d’autre part, elle tend la perche à Mahmoud Abbas qui, manifestement, s’était compliqué la vie en subordonnant toute reprise des pourparlers au gel total de la construction dans les territoires palestiniens encore placés sous administration israélienne.

Et le Hamas dans tout ça ? Pour Georges Mitchell, il est évident que, à un moment ou à un autre, le mouvement sunnite intégriste devra être associé au processus de paix. Il s’appuie pour cela sur son expérience irlandaise où, à force de ténacité, de pugnacité, il avait réussi à établir le dialogue entre tous les partis impliqués dans le tohu-bohu régnant dans ce pays.

Cette opinion est également celle de l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair, l’envoyé spécial du Quartet, convaincu par ailleurs que les bons résultats de l’économie palestinienne en Cisjordanie ainsi que la mise en place progressive des institutions du futur Etat palestinien – menées par le Premier ministre Salam Fayyad – entraînent une fragilisation de la position du Hamas au sein de l’opinion publique palestinienne.

Un optimisme mesuré est donc de mise à l’aube d’une nouvelle décennie. Mesuré en ce sens que la redistribution des cartes peut être torpillée par les ambitions régionales du maître iranien, grand pourvoyeur en armes et en dollars tant du Hamas que du Hezbollah.—

Partager cet article
Repost0
2 janvier 2010 6 02 /01 /janvier /2010 19:44
Une décennie médiocre et malhonnête
 
31 décembre 2009

Caroline Glick , THE JERUSALEM POST
 
 
Adaptation française de Sentinelle 5770
 
De retour du Caire mardi, le Premier Ministre Benyamin Netanyahou a déclaré : « il est temps de faire avancer le processus de paix ».
 
L’interprétation la plus bienveillante de la déclaration de Netanyahou est qu’il s’engageait sur le théâtre politique. C’était une déclaration médiocre et malhonnête émise à la fin de ce qui avait été, selon les mots immortels de W.H. Auden « une décennie médiocre et malhonnête ».
 
Tout un chacun, avec des yeux pour voir, sait qu’il n’y a aucune chance de faire la paix avec les Palestiniens. Tout d’abord, le maximum de ce qu’Israël veut offrir est en dessous de ce que les palestiniens sont disposés à accepter.
 
Mais au-delà de cela, Gaza est contrôlé par le Hamas, et le Hamas est contrôlé par l’Iran.
 
Pour sa part, le Fatah n’est pas en position de faire la paix même si ses dirigeants le souhaitaient. Mahmoud Abbas et ses adjoints savent que comme le Hamas a gagné les élections de 2006 en Judée, Samarie et à Gaza, le Hamas gagnerait les élections aujourd’hui. Pour maintenir un semblant de légitimité intérieure, les chefs du Fatah n’ont pas d’autre choix que d’adhérer au rejet par le Hamas d’une coexistence pacifique avec l’Etat juif.
 
Clairement, il n’est pas temps aujourd’hui « de faire avancer le processus de paix ».
 
Pas moins que ce que cela nous dit sur Netanyahou, sa déclaration est remarquable pour ce qu’elle nous dit sur Israël. Notre volonté continue de nous prendre au piège de la rhétorique des processus de paix démontre combien nous avons peu progressé dans la décennie passée.
 
En 1999, Netanyahou a été chassé de son poste par un électorat convaincu qu’il gaspillait une opportunité historique de paix entre Israël et ses voisins. Une majorité d’Israéliens croyait que la signature politique de Netanyahou exigeant que les Palestiniens se plient à leurs engagements à l’égard d’Israël, et le maintien d’une zone de sécurité de Tsahal au Sud Liban, condamnaient tout espoir de paix.
 
Son successeur, Ehud Barak, promit de retirer les soldats de Tsahal du Liban et de forger une paix définitive avec les Palestiniens et la Syrie dans un délai d’un an. Après avoir gagné les élections, Barak promit, on s’en souvient, devant une foule en pâmoison sur la place Rabin, que « l’aube d’un jour nouveau était arrivée ».
 
Barak ne perdit pas de temps à accomplir les promesses de sa campagne. Il retira Tsahal du Sud Liban en mai 2000.
 
Il lança des pourparlers avec la Syrie en décembre 1999. Pendant quatre mois, il supplia le dictateur syrien Hafez Assad d’accepter les Hauteurs du Golan, s’arrêtant seulement après que Assad l’ait durement rabroué en mars 2000.
 
Et en juillet 2000 à Camp David, Barak offrit à Yasser Arafat Gaza, 90 % de la Judée et de la Samarie et la moitié de Jérusalem en échange de la paix. Après qu’Arafat ait rejeté son offre, Barak l’adoucit à Taba en septembre 2000, ajoutant encore 5 % de la Judée et de la Samarie, le Mont du Temple, et des terres supplémentaires dans le Negev, pour être encore rejeté.
 
Barak fit ces offres alors que la sagesse de la compromission explosait devant ses yeux. Le Hezbollah s’empara du retrait du Liban comme d’une victoire stratégique. Loin de disparaître comme Barak et son adjoint Yossi Beilin avaient promis qu’il le ferait, le Hezbollah s’empara du Sud Liban et utilisa cette zone comme tremplin pour sa prise de pouvoir final du gouvernement libanais. De même aussi, avec ses forces positionnées sur la frontière, le Hezbollah bâtit ses forces commandées par l’Iran, préparant le prochain round de la guerre.
 
De même, les supplications désespérées de Barak envers Assad améliorèrent la position du dictateur dans le monde arabe, au détriment de l’Egypte et de la Jordanie.   
 
Dans la mesure où il voulait un encouragement, l’ascendant du Hezbollah, de la Syrie et de l’Iran, rendirent le rejet de la paix politiquement avantageux pour Arafat. Revigoré par leur augmentation, Arafat dissipa des milliards de dollars d’aide occidentale destinée à des projets de développement, dans les rangs boursouflés de ses armées terroristes. Au lieu de préparer son peuple à la paix, il le formait à la guerre.
 
Arafat répondit à la supplication de Barak à Camp David et Taba en lançant la plus grande offensive terroriste qu’Israël ait endurée depuis les années 1950. La célébration orgiaque du meurtre de masse d’Israéliens fut le dernier clou dans le poste de Premier Ministre de Barak, le glas de sa politique de compromission.
 
Un an et demi après qu’il eût occupé son poste, le public expulsa Barak du pouvoir. Le chef du Likoud Ariel Sharon – qui seulement une décennie plus tôt avait été tenu pour mort – fut ramené au pouvoir par une victoire électorale historique. Dans la mesure où le vote du public avait été pour Sharon, plutôt que contre Barak, on s’attendait à ce que Sharon mette fin à la politique de compromission de Barak pour vaincre Arafat et l’Etat terroriste qu’il avait construit à Gaza, en Judée et en Samarie.
 
Mais cela ne devait pas se produire.
 
Plutôt que d’abandonner la politique de Barak, Sharon y adhéra. Il forma un gouvernement d’unité avec le Parti Travailliste et refusa de combattre. Il ne combattit pas après que 22 adolescents furent massacrés à l’entrée du club Delphinarium en juin 2001. Il ne combattit pas après les attaques du 11 septembre 2001 et les célébrations palestiniennes de l’agression contre New York et Washington.
 
Sharon n’ordonna pas à Tsahal de se battre jusqu’au carnage de mars 2002 qui culmina avec le massacre du Seder au Park Hôtel de Netanya, qui lui força la main. S’il n’avait pas ordonné à Tsahal de démanteler les infrastructures terroristes palestiniennes en Judée et Samarie à ce moment là, il aurait été confronté avec certitude à la perspective d’être rejeté de la course à la direction du Likoud programmée en novembre de cette année.  
 
L’opération « Bouclier Défensif » fut un modèle exemplaire de ce que vous obtenez quand vous mêlez des politiciens faibles et une société forte. D’un côté, pendant ‘Bouclier Défensif’, Tsahal prit le contrôle de l’ensemble des principales villes de Judée et Samarie et rendit ainsi Israël capable de démanteler les réseaux de terrorisme palestiniens en restant sur place pendant les années suivantes.
 
D’un autre côté, Sharon refusa d’autoriser Tsahal à lancer une opération parallèle à Gaza, malgré les supplications réitérées de l’armée et des résidents du Sud. Plus important, Sharon empêcha Tsahal de renverser l’AP ou même de reconnaître que c’était un gouvernement ennemi. Et il maintint que le jihad palestinien avait commencé et pris fin avec Arafat, donnant ainsi l’absolution de toute responsabilité à tous les adjoints d’Arafat – qui étaient alors et demeurent aujourd’hui encore profondément impliqués dans la machinerie terroriste.
 
Agissant ainsi, Sharon manifesta qu’il n’abandonnait pas la compromission. De fait, il faisait savoir clairement que son objectif était d’adopter de nouveau la compromission comme stratégie nationale aussi vite que ce serait politiquement faisable.
 
La majorité des Israéliens expliquèrent plus tard le comportement de Sharon pendant son premier mandat comme le prix qu’il était obligé de payer pour son gouvernement de coalition avec le Parti Travailliste. Aussi quand en 2003, Sharon, le Parti Likoud et la Droite politique gagnèrent haut la main de la part du public un mandat pour diriger le pays sans la Gauche, on s’attendait à ce qu’il la laisse finalement filer. Qu’il se battrait enfin pour la victoire.
 
Au lieu de cela, Sharon cracha sur son Parti, les partenaires de sa coalition et ses électeurs, et il adopta comme sienne la politique de la Gauche qu’il avait condamnée pendant sa campagne.
 
Pour exécuter cette politique, Sharon démantela son gouvernement et son Parti et forma une coalition avec la même Gauche que la nation venait de rejeter massivement.
 
Les stratégies politiques majeures de la décennie passée : le retrait de Gaza, la construction de la barrière de sécurité, l’acceptation du plan de paix selon la ‘Feuille de Route’, la Conférence d’Annapolis, l’opération ‘Bouclier Défensif’, la Seconde Guerre du Liban et l’opération ‘Plomb Durci’ ont toutes partagé un critère central. Elles étaient toutes fondées sur l’ignorance des leçons de l’échec de la politique de compromission en 2000.
Alors que le succès stratégique de ‘Bouclier Défensif’ était dû à la décision d’Israël de maintenir le contrôle sur le territoire dont Tsahal s’était emparé au combat, en lançant les guerres avec le Hezbollah et le Hamas, le successeur de Sharon, Ehud Olmert, ignora ce succès et choisit à la place d’imiter les échecs de l’opération.
 
Pour faire avancer la politique de compromission de son gouvernement, Olmert refusa de donner l’ordre à Tsahal de s’emparer du Sud Liban ou de Gaza. Dans le même ordre d’idée, comme Sharon avec le ‘Bouclier Défensif’, Olmert annonça dès le début qu’il ne portait pas d’intérêt à vaincre les ennemis d’Israël. Il limita les buts des campagnes à leur « donner un leçon ». Et évidemment sans rechercher la victoire pour Israël. Olmert permit aussi bien au Hezbollah et au Hamas de proclamer la victoire en leur nom. 
 
En choisissant de ne pas vaincre le Hezbollah ou le Hamas, Olmert envoya le message que comme Sharon avant lui, son objectif stratégique ultime était de maintenir la viabilité de la politique de compromission comme stratégie nationale. Il se battait pour protéger la compromission, pas Israël.
 
Alors que nous avançons vers la seconde décennie de ce siècle, nous devons comprendre comment fut gaspillée la précédente décennie. Comment est-il possible qu’en 2010, Israël continue d’adhérer à une stratégie politique qui l’a conduit à l’échec – violemment et de façon continue depuis tant d’années ? Pourquoi, en 2010, continuons-nous d’ignorer les leçons de 2000 et tout ce que nous avons appris depuis lors ?
 
Il existe deux raisons principales à cet échec : les media locaux et Sharon. Pendant les années 1990, les media israéliens – presse, radio et télévision – étaient les principaux propagandistes de la compromission. Quand la politique de compromis échoua en 2000, les élites des media israéliens ‘mirent les chariots en cercle’. Ils refusèrent d’admettre qu’ils s’étaient trompés.
 
Des expressions trompeuses comme « le cycle de la violence » furent introduites dans notre nouveau langage. L’absence d’une barrière de sécurité – plutôt que la présence d’une société ennemie à la périphérie des centres de population d’Israël – était rendue responsable du terrorisme qui ôta la vie de plus d’un millier d’Israéliens. Des propagandistes et des terroristes palestiniens comme le chef du Fatah Marwan Barghouti étaient traités comme des politiciens légitimes. Des liens palestiniens avec l’Iran, la Syrie, l’Irak et le noyau du jihad mondial restaient dissimulés ou non commentés.
 
Dans le même, temps, les opposants à la compromission – ceux qui avaient prévenu des dangers du processus d’Oslo et s’étaient élevés contre le retrait du Liban et un retrait potentiel des Hauteurs du Golan et de Gaza – ne furent pas félicités pour leur sagesse. Ils restaient marginalisés et diabolisés.
 
Cette situation prévaut encore aujourd’hui. Les mêmes media qui nous ont valu ces catastrophes ridiculisent maintenant les ministres du Likoud et les membres de la Knesset qui s’élèvent contre la politique fondée sur l’illusion, en adoptant soudain Netanyahou qui – avec Barak de son côté – a tardivement adopté leurs chimères de paix fondée sur la compromission.
 
Puis il y a Sharon. L’homme qui mit en place la politique d’implantations, qui expulsa l’OLP du Liban, qui s’opposa à Oslo, Camp David et au retrait du Liban ; l’homme qui s’opposa à la barrière de sécurité et promit de rester pour toujours dans le Goush Katif. En tant que dirigeant pendant la plus grande part de la dernière décennie, Sharon est responsable plus que tout autre de l’adhésion continue d’Israël aux diktats malhonnêtes, discrédités et déshonorants de la compromission.
 
Que cela soit dû à sa corruption présumée, à son affaiblissement physique, à sa peur du Département d’Etat américain, ou bien à son désir ardent et de longue date d’être reconnu par la Gauche, Sharon a trahi ses électeurs et son Parti et il a sapé la capacité d’Israël d’aller au-delà de l’échec.
 
L’expression « médiocre et malhonnête » d’Auden's remonte aux années 1930. C’était alors l’obsession de l’Occident e la compromission qui plaça le monde sur la voie du cataclysme de la Seconde Guerre Mondiale.
 
Alors qu’Israël entame cette nouvelle décennie, nous devons redoubler d’efforts pour empêcher une répétition du cataclysme des années 1940. De façon troublante, l’appel de Netanyahou à un processus de paix trompeur montre que nous sommes à un point de départ ignoble et mensonger.
 
caroline@carolineglick.com
Partager cet article
Repost0
1 janvier 2010 5 01 /01 /janvier /2010 17:15



Geagea : Le 14 Mars déterminé à régler le problème des armes illégales

 

 

http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/642431/

 

 

01/01/2010

 

 http://www.foreignpolicy.com/images/080314_geagea.jpg

 

Le président du conseil exécutif des Forces libanaises, Samir Geagea, a réaffirmé la détermination des FL et du 14 Mars à trouver une solution au problème des armes illégales.

 
Dans une interview accordée au quotidien saoudien Okaz, M. Geagea a notamment déclaré que « nous ne laissons passer aucune occasion pour exprimer notre point de vue concernant le dossier des armes », précisant que le dossier de l'armement palestinien en dehors des camps de réfugiés a été « l'un des principaux sujets discutés par le Premier ministre Saad Hariri lors de ses entretiens à Damas avec le Président syrien Bachar el-Assad ».


Interrogé sur une éventuelle reprise du dialogue national sous l'égide du président de la République, le leader des FL a déclaré que « la stratégie de défense devrait être le dossier de base examiné dans le cadre de la table de dialogue ». « Élargir le champ des discussions sur ce plan reviendrait à saper le principe même de la réédification des institutions constitutionnelles », a souligné M. Geagea qui s'est déclaré opposé à un élargissement de la table de dialogue « sans pour autant exclure la possibilité de remplacer certaines personnalités par d'autres pôles d'influence, à la lumière des résultats des dernières élections législatives ».
Sur un autre plan, le leader des FL a vivement dénoncé le fait que le Hezbollah ait empêché les services étatiques concernés d'enquêter sans délais sur les circonstances de l'explosion qui s'est produite samedi dernier à Haret Hreik et au cours de laquelle deux cadres du mouvement « Hamas » ont été tués. « Il est déplorable et regrettable que les responsables officiels ne soient pas informés des circonstances de cette explosion », a déclaré M. Geagea qui a demandé à ce propos sur quelles bases « le Hamas ou d'autres organisations palestiniennes sont autorisés à ouvrir des permanences en dehors des camps de réfugiés ». « Avec tout le respect que nous devons à la lutte menée par le Hamas ou d'autres organisations, nous ne pouvons pas agréer un tel relâchement dû au fait que certaines parties considèrent que le Liban est une terre livrée à toutes les convoitises », a souligné le leader des FL. Et M. Geagea de s'étonner du fait que quatre jours après l'explosion de Haret Hreik, « aucun communiqué officiel n'a informé les Libanais des tenants et des aboutissants de cet incident, de manière à déterminer s'il s'agissait d'un acte terroriste, d'une explosion accidentelle ou des conséquences d'un entraînement aux explosifs auquel se livraient des éléments du mouvement Hamas ».

 

Partager cet article
Repost0
31 décembre 2009 4 31 /12 /décembre /2009 14:44
Contrairement aux allégations de Fr 2 et Fr 3 ces derniers jours,
L'Egypte salue les efforts israéliens
Par JPOST.FR
31.12.09





http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1261364558938&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull

 


Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Aboul Gheit, a salué jeudi les efforts du Premier ministre Binyamin Netanyahou pour faire avancer le processus de paix. "Des perspectives" pour l'entente israélo-palestinienne sont désormais visibles, selon lui.

Ahmed Aboul Gheit.
Photo: AP , JPost

"Nous avons remarqué que Netanyahou adopte une nouvelle approche et développe des idées qui vont au-delà de sa position initiale," a déclaré Gheit à Sky News, avant d'ajouter : "Il est impatient de reprendre les discussions avec les Palestiniens."

Un Etat Palestinien en Judée-Samarie

Le ministre espère, par ailleurs, que d'ici janvier 2010, "nous serons en meilleure posture pour déterminer le tracé et la route à suivre". L'idée étant de conduire les Palestiniens et les Israéliens, soutenus par les Etats-Unis et la communauté internationale, à la table des négociations afin de définir un "statut final", précise-t-il. Cet accord devra permettre l'établissement d'un Etat palestinien sur l'ensemble de l'actuelle Judée-Samarie, selon Gheit. "Si nous sommes d'accord sur ce point, alors un moratoire complet devra être décrété dans toutes les colonies", a-t-il ajouté.

Jeudi, le président Shimon Peres a appelé les Palestiniens à reprendre les négociations, conformément aux "souhaits du gouvernement comme de l'opposition". "La nouvelle année pourrait marquer la reprise du dialogue avec les Palestiniens", a conclu Peres dans un discours prononcé à l'occasion de la nouvelle année civile.

Partager cet article
Repost0
30 décembre 2009 3 30 /12 /décembre /2009 09:00
Netanyahou : "Reprenons les négociations"
Par AP ET JPOST.FR
30.12.09

Peu de temps après son retour du Caire, mardi soir, le Premier ministre Binyamin Netanyahou s'est à nouveau prononcé en faveur d'une reprise rapide des négociations de paix.

 

 

Le Premier ministre Binyamin Netanyahou et le président égyptien Hosni Moubarak.
Photo: AP , JPost

"J'ai trouvé l'engagement du président égyptien, Hosni Moubarak, en faveur du processus de paix très encourageant", a-t-il déclaré lors d'une réunion du comité central du Likoud. "J'espère pouvoir constater autant d'enthousiasme côté palestinien." Mardi, Netanyahou s'est entretenu avec Moubarak, ainsi que le chef des services de renseignements égyptiens, Omar Suleiman, et le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Aboul Gheit.

Le Premier ministre a également salué l'efficacité de l'opération militaire israélienne à Naplouse, samedi : l'armée était à la recherche des assassins du rabbin Meïr Chaï - tué dans sa voiture, jeudi dernier. Les trois responsables, affiliés aux Brigades des Martyrs d'al-Aksa, ont été abattus.

Enfin, le Premier ministre a appelé la communauté internationale à imposer des sanctions lourdes à Téhéran, sans plus attendre. "Ce sujet sera certainement à notre agenda, ainsi qu'à celui du monde entier, dans les mois à venir. Si nous n'en parlons pas maintenant, alors quand ?"

Partager cet article
Repost0
30 décembre 2009 3 30 /12 /décembre /2009 08:14
Loin des simples caricatures de martiens qui agitent le Gotham bobo parisien, la FINUL conquise en terre hezbollahnie participe d'un "humour" plus sûr de lui-même et dominateur...


Le poids des mots, les photos du déshonneur (info # 012912/9) [Scoop photos]
Par Ilan Tsadik
sans
© Metula News Agency


http://www.menapress.com/

 





Un poste permanent des "Soldats de la Paix" de l’ONU au Liban-Sud

Jusque là, rien que de très normal

(Photo d’Ilan Tsadik © Metula News Agency)

 





Mais dans la partie gauche (Sud) de cette base de la FINUL,

la Force Internationale des Nations Unies au Liban,

c’est beaucoup, beaucoup moins normal :

l’effigie de Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah,

trône sur la cabane des Casques bleus

(Photo d’Ilan Tsadik © Metula News Agency)

 





En lieu et place du drapeau de l’ONU, celui des Fous de Dieu flotte sur la base.

Rappel : les forces de l’ONU agissent selon les provisions de la

Résolution 1701 du Conseil de Sécurité, qui prévoit le démantèlement

de toutes les milices armées dans la totalité du pays du Cèdre,

principalement le Hezbollah, répertorié par l’ONU comme

une organisation terroriste

(Photo d’Ilan Tsadik © Metula News Agency)

 





En y regardant de plus près encore, sous le portrait géant de Nasrallah

figure une photographie, invisible à l’œil nu du territoire israélien.

Il s’agit d’une prise de vue montrant les obsèques d’un Israélien,

victime du terrorisme chiite.

 

La légende rouge dit : "Khitman ila zawal",

VOTRE EXTERMINATION EST CERTAINE !

(Photo d’Ilan Tsadik © Metula News Agency)

 

Questions : comment la FINUL – en principe neutre, les Soldats de la Paix ! - accepte-t-elle de monter la garde sous de pareils symboles, appelant à la destruction physique d’un Etat membre des Nations-Unies ?

 

Que fait la France, qui avait imposé le retrait de l’armée israélienne du Liban-Sud en 2006 contre la résolution 1701, qui, à l’en croire, garantissait la souveraineté du Liban et le démantèlement du Hezbollah ?

 

Qu’en est-il de la capacité de dissuasion de la FINUL, si elle accepte que ses bases et ses soldats servent de support propagandiste à ceux qu’elle a la mission de désarmer ?

 

Ces photos ne consacrent-elles pas, au contraire, la soumission de la communauté des nations à une organisation terroriste et l’acceptation de ses objectifs sanguinaires ?

 

Où est l’esprit de la paix, l’espoir, lorsque les Soldats de la Paix s’accommodent d’un appel au génocide, dans leur propre base ?

 

Qui menace qui ? Israël le Liban, ou le contraire ?

 

 

 

Notes techniques :

 

[1] Les photographies que nous avons prises ont dû être considérablement réduites afin d’être diffusées aux lecteurs de l’agence et de pouvoir figurer sur le site Internet de la Ména.

 

[2] Ces images ont été prises ce lundi 28 décembre 2009. Le poste, le poster et le drapeau du Hezbollah existent à cet emplacement depuis de nombreux mois.

 

 

 

Mardi 29 décembre [02:13:00 UTC]
Partager cet article
Repost0
29 décembre 2009 2 29 /12 /décembre /2009 18:24
Les significations du raid à Naplouse
Par YAAKOV KATZ
29.12.09

Le raid qui a eu lieu samedi 26 dé-cembre à Naplouse, et au cours duquel trois meurtriers du rabbin Meïr Chaï ont été tués, pourrait apparaître comme une opération militaire parmi tant d'autres en Judée-Samarie. C'était pourtant bien plus. L'action a eu de longs échos lors de la réunion du cabinet ministériel, le lendemain, dimanche : avec les discussions portant autour de l'identité de deux des terroristes mais aussi sur les négociations en cours pour la libération de Guilad Shalit.

Des soldats israéliens vus à Naplouse, samedi 26 décembre.
Photo: AP , JPost

L'un des hommes était Raed Sarkaji. Connu pour être membre des Tanzim, il avait été libéré en janvier 2009 de prison (israélienne), après y avoir passé sept ans pour actes terroristes. Un autre était Anan Soubouh, membre des Brigades des martyrs d'Al-Aksa. Il avait été amnistié par le Shin Bet (Services de renseignements israéliens) dans le cadre de l'accord de 2007, au cours duquel 400 terroristes du Fatah ayant rendu les armes avaient promis d'arrêter toute activité terroriste. En échange, Tsahal assurait leur libération et la fin de leur poursuite.

Mais cela ne signifie pas que tous les Palestiniens remis en liberté renoueront avec leur passé terroriste - ni que l'accord du Shin Bet est un échec. A l'inverse, on pourrait plutôt considérer l'accord de 2007 comme un succès puisque, sur les 400 libérés, seulement une poignée a fait son retour dans le carcan du terrorisme - et la plupart de ces hommes ont déjà été arrêtés. Pour empêcher ces mauvais présages de se réaliser, le Premier ministre Binyamin Netanyahou a demandé à ce que les prisonniers appartenant au noyau dur, listés dans l'échange avec le Hamas, soient exilés vers Gaza ou d'autres pays ; autrement dit, aucune autorisation de retour en Judée-Samarie.

Notre sécurité dans les mains des Palestiniens

Par ailleurs, quand le Shin Bet a obtenu les renseignements sur l'identité et la localisation des trois suspects, Tsahal avait la possibilité de transférer les informations à l'Autorité palestinienne (AP) et de lui demander de mener à bien les arrestations - à son compte. En décembre 2007, par exemple, l'armée avait autorisé l'AP à arrêter deux hommes inculpés dans le meurtre de deux soldats israéliens, en randonnée dans la région d'Hébron (ils n'étaient pas en service). Les deux criminels sont toujours détenus dans une prison de la ville.

Ainsi, en prenant la décision de mener l'opération elle-même - un geste qui a provoqué les foudres de l'administration Obama - la Défense comprenait bien que les habitants des implantations de Judée-Samarie percevraient une opération de l'AP comme l'acte final de trahison.
Après le gel des constructions des constructions dans les implantations et l'éviction de la yeshiva Har Bracha du corps hesder, le gouvernement de Netanyahou - auraient dit les mitnahalim - laisse notre sécurité entre les mains des Palestiniens.

Ajouté à cela la possibilité que grâce à leur affiliation au Fatah - parti dirigeant l'AP - les trois recherchés aient pu être tirés d'affaire. C'était un risque qu'Israël n'était pas prêt à prendre. D'après une source haut-placée du commandement central, il y a une légère augmentation des activités terroristes ces derniers mois - principalement des jets de pierres ou des attaques au cocktail Molotov. Autre exemple : l'engin explosif improvisé, fabriqué à partir d'une bombe lacrymogène et de feux d'artifice, qui était disposé, la semaine dernière, sur le bord de la route 443, l'un des axes israéliens principaux.

Désormais, une nouvelle question se pose, pour les semaines à venir, à Tsahal : le meurtre de Chaï, jeudi dernier, était-il le signe avant-coureur d'une nouvelle vague d'attaques terroristes ?

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Gad
  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
  • Contact

Traducteur

English German Spanish Portuguese Italian Dutch
Russian Polish Hebrew Czech Greek Hindi

Recherche

Magie de la langue hébraïque


A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

Les news de blogs amis