Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
25 décembre 2009 5 25 /12 /décembre /2009 14:54
Terrorisme: 15 Israéliens portent plainte contre le Hamas en Belgique 

http://philosemitismeblog.blogspot.com/ 

Des terroristes du Hamas défilent avec leurs armes, des ceintures d'explosifs et le Coran.

15 Israéliens blessés par des tirs palestiniens pendant l’opération "Plomb durci" ont fait appel à un tribunal belge pour lui demander d’émettre des mandats d’arrêt contre plusieurs dirigeants du Hamas. La plainte a été déposée par un lobby européen pro-israélien au nom d’Israéliens ayant également la nationalité belge. Le lobby a pris cette initiative en réaction aux nombreuses plaintes déposées dans des tribunaux européens contre de hauts responsables et gradés israéliens. (
actu.co.il)

Selon le 
Jerusalem Post, la plainte viserait le dirigeant du HamasKhaled Mashaal, le Premier ministre Ismaïl Haniyeh, l'ancien ministre des Affaires étrangères Mahmoud Zahar et Ahmed Jabri qui en dirige l'aile militaire.

Une bombe humaine palestinienne prête au martyre déclare à la télévision du Hamas: "... et nous savons qu'il n'y de sang qui nous est plus doux que le sang des Juifs." 
http://philosemitismeblog.blogspot.com/ 

Des terroristes du Hamas défilent avec leurs armes, des ceintures d'explosifs et le Coran.

15 Israéliens blessés par des tirs palestiniens pendant l’opération "Plomb durci" ont fait appel à un tribunal belge pour lui demander d’émettre des mandats d’arrêt contre plusieurs dirigeants du Hamas. La plainte a été déposée par un lobby européen pro-israélien au nom d’Israéliens ayant également la nationalité belge. Le lobby a pris cette initiative en réaction aux nombreuses plaintes déposées dans des tribunaux européens contre de hauts responsables et gradés israéliens. (
actu.co.il)

Selon le 
Jerusalem Post, la plainte viserait le dirigeant du HamasKhaled Mashaal, le Premier ministre Ismaïl Haniyeh, l'ancien ministre des Affaires étrangères Mahmoud Zahar et Ahmed Jabri qui en dirige l'aile militaire.

Une bombe humaine palestinienne prête au martyre déclare à la télévision du Hamas: "... et nous savons qu'il n'y de sang qui nous est plus doux que le sang des Juifs." 
Partager cet article
Repost0
24 décembre 2009 4 24 /12 /décembre /2009 18:05

LES AFRICAINS EN ISRAËL

Il y a aujourd'hui 17000 Africains réfugiés en Israël dont 6000 Soudanais

 

 Festival Panafrica International Vues d'Afrique

Lire aussi chez Bivouac : 

>>>L’Égypte abat les réfugiés soudanais qui tentent de se sauver en Israël

 



Par Simon Deng, soudanais chrétien, ayant échappé, enfant, à l'esclavage, aujourd'hui ardent défenseur des victimes de l'esclavage musulman, honoré par l'ADL pour son activisme anti-esclavage au Kennedy Center de Washington DC.


Article paru dans le 
Jerusalem Post, édition internationale du 11/17 décembre 2009-Traduit par Albert Soued, www.symbole.chez.com/soued pour www.nuitdorient.com

 

En Israël, il y a 2500 personnes comme moi, des chrétiens du Soudan méridional qui ont été persécutés avec brutalité par le gouvernement de Khartoum et qui ont toujours admiré et aimé l'état juif d'Israël. Les Chrétiens du Soudan méridional et le peuple d'Israël partagent beaucoup de choses en commun – héritage spirituel et religieux, le souvenir des oppressions et l'inimitié des pires régimes du Moyen Orient et d'Afrique.


Ancien esclave au Soudan, je me bats aujourd'hui pour 2 causes liées entre elles: l'état d'Israël et l'abolition de l'esclavage dans le monde musulman. Et je dois raconter au peuple d'Israël les souffrances endurées par mes frères soudanais qui parviennent à trouver enfin un refuge en Israël.


D'abord, je dois vous assurer que mes frères en souffrance ne sont pas une menace pour votre pays; bien au contraire, ce sont des amoureux de Sion et des alliés naturels de l'état juif. Bien plus, ils sont prêts à former un pont entre votre pays et l'état libre du Soudan méridional qui attend de naître d'ici à un an. Il y a ainsi 2 raisons pour lesquelles Israël doit recueillir les réfugiés du Soudan, par égard pour eux et par égard pour le peuple d'Israël.


Aujourd'hui, on compte environ 6000 Soudanais résidant en Israël dont 3500 sont des Soudanais musulmans, venant pour la plupart du Darfour. Un pourcentage significatif de ceux-ci ont reçu l'asile politique temporaire. Si Israël n'accorde pas la même protection ou une protection similaire aux 2500 Soudanais Chrétiens, ils seront obligés de rentrer aussitôt chez eux et ils seront soit exécutés, soit jetés en prison jusqu'à la fin de leur vie.


Car selon la loi soudanaise, s'ils ont mis le pied en Israël – considéré
  par Khartoum comme le plus vil ennemi – leur infraction est gravissime.

Cependant après 3 ans dans ce pays, ils sont encore dans les limbes, sans asile, sans savoir s'ils seront expulsés, ni quand, sans perspective. Ils ont simplement un visa de séjour de 3 mois conditionnel, qui les maintient dans un état d'incertitude. Pour un minimum de stabilité, il faudrait étendre le visa à 6/12 mois.


Ces Chrétiens ont fui leur patrie à travers l'Egypte, échappant à une islamisation forcée

et à un probable esclavage. Les crimes contre l'humanité ont une très longue histoire au Soudan.
On oublie que les Chrétiens du Soudan méridional ont subi pendant de très longues années les atrocités du régime central, bien plus que le Darfour.

Entre 1955 et 1972, le régime musulman de Khartoum a assassiné plus 1,5 million de
chrétiens.
Entre 1983 et 2005, 2 millions de plus ont subi le même sort.
Et au moins 100 000 enfants ont été emmenés au Nord pour devenir les esclaves des Musulmans, alors que 7 millions de Soudanais sont partis se sauver dans des camps de réfugiés.

Le gouvernement de Khartoum a toujours discriminé notre région, nous accusant de traitres ou d'agents d'Israël…, ce qui est le pire crime, selon son point de vue.
Paradoxalement, cette accusation nous donnait force et courage, c'était une source d'un orgueil têtu et de résistance, car dans notre pays nous aimons Israël et nous nous identifions avec ce pays, rêvant de visiter la Terre Sainte, comme pèlerins ou comme touristes.


De même, protéger les réfugiés chrétiens du Soudan méridional, c'est aussi dans l'intérêt de l'esprit des Lumières d'Israël.
En 2011, les Soudanais du Sud voteront pour déterminer leur avenir – 2 états indépendants ou un seul Soudan uni. S'ils votent pour une sécession – ce qui est très vraisemblable – ils auront alors une nation indépendante avec un peuple libre, pour la première fois dans leur histoire.


Je les connais bien, je connais leurs dirigeants, 
et je suis très confiant qu'un Soudan chrétien et libre sera un puissant allié d'Israël. Et cette alliance fera tache d'huile en Afrique.


Les 2500 Chrétiens du Sud Soudan résidant en Israël pourraient devenir des liens entre nos 2 nations, un pilier de relations amicales et mutuellement bénéfiques, un phare pour l'avenir.
C'est pourquoi, je demande au peuple d'Israël et à leurs chefs 
d'aider à résoudre la situation légale des réfugiés du Sud Soudan, en leur donnant les moyens juridiques pour qu'ils puissent devenir productifs dans leur patrie d'adoption ou dans leur nouvel état, qui va naître bientôt.

Partager cet article
Repost0
24 décembre 2009 4 24 /12 /décembre /2009 15:42
La défense joue la prudence
Par YAAKOV KATZ 
22.12.09



Au moment où les discussions se poursuivent sur un échange de prisonniers pour la libération du soldat Guilad Shalit, des hauts responsables de la défense ont admis qu'une relaxe massive de prisonniers sécuritaires renforcerait considérablement le Hamas et créerait de nombreux défis sécuritaires pour l'Etat d'Israël.

Illustration. 
PHOTO: AP , JPOST

Le ministre de la Défense, Ehoud Barak, et le chef d'état-major, Gabi Ashkenazi, ont dans le passé exprimé leur soutien à un accord. Pour sa part, le chef du Shin Bet (sécurité intérieure) Youval Diskin en a fait de même, à condition que les prisonniers ne soient pas relâchés en Judée-Samarie. De son côté, le chef du Mossad, Meir Dagan, s'est opposé à un tel d'accord. Selon lui, le Hamas souhaiterait voir retourner les prisonniers libérés en Judée-Samarie, vraisemblablement pour tenter de rebâtir l'infrastructure terroriste significativement endommagée par les opérations de Tsahal ces dernières années.

Ne pas "renverser la balance"

"Une libération massive en Cisjordanie pourrait renverser la balance", explique un officier de Tsahal qui a noté ces dernières semaines un regain d'activités terroristes dans les territoires palestiniens - notamment des lancers de pierres sporadiques, des tentatives d'attaques à l'arme blanche ou au cocktail Molotov. Bien qu'il n'existe aucune statistique officielle sur le nombre de prisonniers libérés qui reprennent leurs activités terroristes, un rapport publié l'an passé par le Centre de Jérusalem pour les Affaires publiques révèle que, sur les 10 000 prisonniers palestiniens libérés par Israël depuis 1985, plus de 50 % sont redevenus terroristes.

"Des centaines d'Israéliens ont été assassinés et des milliers ont été blessés dans les actes terroristes commis par ces individus, une fois libérés", affirme le rapport, citant notamment l'exemple de l'attentat suicidaire au café Hillel dans la capitale en 2003 ou encore l'explosion d'un autobus à Beersheva, causant la mort de 16 individus.


Partager cet article
Repost0
24 décembre 2009 4 24 /12 /décembre /2009 15:41
Elle est bonne celle-là !!!!


http://www.lexpress.fr/

DAMAS - Les pourparlers de paix avec Israël sont à l'arrêt parce qu'Israël ne souhaite pas les faire aboutir, a déclaré mercredi le président syrien Bachar al Assad.

Les pourparlers de paix avec Israël sont à l'arrêt parce qu'Israël ne souhaite pas les faire aboutir, selon le président syrien Bachar al Assad. (Reuters/Gonzalo Fuentes)

 

Les pourparlers de paix avec Israël sont à l'arrêt parce qu'Israël ne souhaite pas les faire aboutir, selon le président syrien Bachar al Assad. (Reuters/Gonzalo Fuentes)

A l'issue d'un entretien avec le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, le président syrien a imputé le blocage des discussions à l'exigence israélienne de négocier sans conditions préalable, signe d'une volonté de faire échouer le dialogue.

"Nous avons parlé aujourd'hui des moyens de faire sortir le processus de paix de l'impasse dans laquelle il est arrivé (...) à cause de l'absence d'un partenaire israélien sérieux ayant pour but de faire la paix", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse commune avec Erdogan.

"Lorsque Israël dit qu'il veut des négociations sans conditions, cela veut dire qu'il veut des négociations sans fondations. Cela revient à avoir un bâtiment sans fondations, pour qu'il soit très facile à faire tomber et ils veulent faire échouer le processus de paix", a-t-il ajouté.

Les négociations entre la Syrie et Israël avait été rompues en 2000, lorsque Damas avait exigé le retrait israélien du plateau du Golan, un site stratégique pris en 1967 et annexé par la suite.

La Turquie a joué le rôle de médiateur l'année dernière pour faciliter la reprise des contacts. Ils se sont concentrés sur la revendication syrienne sur le Golan et les accusations d'Israël visant l'aide qu'apporterait la Syrie au Hezbollah libanais et au Hamas palestinien.

Ces contacts n'ont pas permis l'ouverture de négociations formelles malgré les efforts répétés de la Turquie.

Partager cet article
Repost0
23 décembre 2009 3 23 /12 /décembre /2009 14:32
Excellente analyse qui date un peu, mais qui mérite d'être relue

Aschkel




Dore Gold ancien ambassadeur à l'ONU pour le Jerusalem Center for Public Affairs




 
Dore Gold, ancien ambassadeur auprès des Nations Unies de 1997 à 1999 est président du Centre de Jérusalem pour les affaires publiques. Il est l’auteur de « Le royaume de la haine : l’Islam radical, l’Occident et l’avenir de la Ville Sainte » (Regnery, 2007)


Résumé:

  •  La menace des fusées Kassam date de 2001 et s'est amplifiée à l’époque où l'Autorité palestinienne était sous le contrôle du Fatah. Par la suite, après la mort de Yasser Arafat en novembre 2004, les tirs de fusée de Kassam à partir de Gaza se sont poursuivis sous le régime de Mahmoud Abbas. Il est vrai que Mahmoud Abbas a appelé les Palestiniens à cesser les tirs de fusées sur Israël en 2006, mais sur le terrain, les chefs du Fatah et lui-même n’ont pas fait preuve de la volonté, ou de la capacité, nécessaire pour interrompre les attaques du Hamas qui se multipliaient.
  •  Après le retrait d'Israël de Gaza, le nombre des frappes de fusée a augmenté de plus de 500 pour cent. Le retrait de Gaza en 2005 a donné au Hamas un sentiment de puissance et une confiance en soi qui ont abouti à une escalade incontestable de l'emploi des ressources balistiques qu'il avait préalablement acquises.
  •  Le désengagement de Gaza s’est traduit par la perte du contrôle d’Israël sur la route Philadelphie qui passe entre la bande de Gaza et le Sinaï égyptien, permettant une augmentation significative de l'arsenal de fusées palestinien qu’il s’agisse de la portée ou du nombre de vecteurs. Avant 2006, le nombre de tirs palestiniens atteignait rarement 50 par mois. Au début 2008, les organisations palestiniennes ont montré qu’elles étaient en mesure de lancer 50 fusées par jour.
  •  Les forces israéliennes de sécurité ont récemment découvert dans le Negev occidental les débris d'une nouvelle fusée de 175 millimètres d'origine iranienne d’une portée de 26 kilomètres. Les services israéliens de sécurité pensent également que l'Iran essayera de faire passer des fusées Fajr à Gaza à l'avenir. Par exemple, un Fajr 3 de 45 km de portée, pourrait être acheminé en contrebande en plusieurs tronçons puis être assemblé à Gaza.
  •  Aussi longtemps que la route Philadelphie sera ouverte à la contrebande du Hamas, le risque pesant sur Israël grandira au rythme des exportations iraniennes de missiles de portée croissante dans la Bande de Gaza. Le port d'Ashdod sera probablement la prochaine cible, mais si des fusée Fajr entrent à Gaza, il n’y a aucune raison pour que le Hamas ne menace pas Tel Aviv. Le contrôle des aires de lancement du nord de Gaza peut réduire de façon significative la capacité du Hamas de harceler Sdérot et les communautés du Néguev occidental par des tirs de fusées ou de mortier. La leçon maintes fois confirmée des sept dernières années est qu’en définitive, Israël est seul en mesure d’assumer la responsabilité de sa propre sécurité.

Analyse

  Une réponse israélienne à l'escalade du Hamas

L'incursion israélienne entamée le 1er mars 2008 dans la bande de Gaza, et qui vient de s’achever, n’aurait pas dû provoquer de grande polémique internationale. Après tout, pendant plus de sept années les organisations terroristes palestiniennes ont tiré, intentionnellement et au hasard, des fusées contre des cibles civiles israéliennes, en particulier sur la ville israélienne de Sdérot qui essuyé à peu près 45 pour cent des quelques 3.000 attaques qui ont été lancées. (1) Comme le faisait remarquer le 2 mars le ministre israélien de la sécurité publique, Avi Dichter, le nombre de civils israéliens exposés à la menace des fusée de Gaza est passé de 25.000 à 250.000 depuis que la ville d'Ashkelon a été inscrite sur la liste des cibles palestiniennes.

A l’opposé, les opérations militaires israéliennes à Gaza en réponse aux tirs de fusée palestiniens ont été dirigées contre des cibles militaires, des fabriques de fusées, des équipe de tireurs, et des chefs terroristes. Les pertes civiles palestiniennes, quand elles se sont produites, étaient la conséquence non intentionnelle des efforts d’autodéfense d’Israël. Comme les organisations terroristes palestiniennes utilisent souvent des aires de lancement situées dans des secteurs urbains et comme elles stockent leurs armements dans des territoires densément peuplés comme le camp de réfugié de Jabaliya, elles portent la responsabilité des pertes parmi les civils palestiniens qui servent en fait de boucliers humains. (2) On l'oublie souvent, Israël s'est complètement retiré de la bande de Gaza en août 2005 ; le retrait israélien de la Bande de Gaza démontre clairement que l’armée israélienne (IDF) n'a absolument aucun motif pour opérer à Gaza depuis quelques années, sauf si Israël est attaqué à partir de ce territoire. S’il n’y avait pas de tirs de fusées depuis Gaza, l’armée n’aurait aucune raison d’intervenir.

Néanmoins, Israël est très rapidement devenu l’objet d’une critique internationale féroce. Ban Ki-moon, le secrétaire général de l'ONU a condamné Israël pour une utilisation de la force "disproportionnée et excessive." (3) La présidence de l’Union européenne a tenu le même langage, parlant d’une "récente utilisation disproportionnée de la force par l’armée israélienne contre la population palestinienne de Gaza." (4) Les armées occidentales sont engagées une guerre asymétrique contre les Talibans en l'Afghanistan et Al-Qaïda en Irak. Pourtant, on ne trouve pas de déclarations de la même eau à propos de ces batailles légitimes de la guerre contre le terrorisme. À leur crédit, les États-unis et la Grande-Bretagne se sont opposés à la tentative de faire adopter par le Conseil de sécurité de l'ONU un projet de résolution condamnant davantage Israël. Cependant, les discussions de New York ont montré à quel point les États membres de l'ONU n’ont pas conscience de l'importance de la menace balistique qui pèse sur Israël et qu’ils risquent de connaître eux-mêmes à l'avenir.

Pour mieux saisir les principaux aspects de la menace que font peser sur Israël les fusées palestiniennes tirées de Gaza, il faut examiner les informations contenues dans les cartes et les diagrammes ci-joints [voir en fin d'article ndlr], préparés par le Centre de Renseignement et d'Information sur le terrorisme, qui utilise les sources de la division des opérations de l’état-major général des opérations de l’armée israélienne. On peut tirer de ces données les conclusions suivantes.

Les tirs de fusées ont débuté et se sont amplifiés à l’époque où le Fatah contrôlait Gaza

La menace des fusées Kassam date de 2001 et s'est amplifiée à l’époque où l'Autorité palestinienne était sous le contrôle du Fatah. Le Hamas a introduit les fusées Kassam pour la première fois en 2001, et les tirs ont augmenté régulièrement de 2002 à 2005. Par la suite, après la mort de Yasser Arafat en novembre 2004, les tirs de fusées Kassam à partir de Gaza se sont poursuivis sous le régime de Mahmoud Abbas (Abou Mazen). Il est vrai que Abbas a appelé les Palestiniens à interrompre les tirs sur Israël en 2006, mais sur le terrain, les chefs du Fatah et lui-même n’ont pas fait preuve de la volonté, ou de la capacité, nécessaires pour interrompre les attaques du Hamas qui se multipliaient, avec une seule exception. En août 2005, les tirs de Kassam se sont nettement réduits pour ne pas entraver le retrait d’Israël de Gaza.

En outre, les groupes affiliés au Fatah à Gaza ont développé leurs propres systèmes de fusées : les fusées d'al-Aqsa et al-Yasser. A Gaza les Brigades des Martyrs d'al-Aqsa du Fatah tirent également des fusées sur Israël, et une équipe de lanceurs du Fatah à Tulkarem en Cisjordanie a fait deux tentatives de tir contre Israël. (5)

Le nombre de tirs palestiniens a bondi après le retrait d’Israël de Gaza

Les tirs de Kassam n'a pas commencé avec le retrait d’Israël de Gaza. Néanmoins, après le désengagement, le nombre de frappes contre Israël au moyen de fusées a augmenté de plus de 500 pour cent. Pendant l'année 2005, Israël a essuyé 179 frappes de roquettes. Le retrait de Gaza date d’août 2005. Le nombre de tirs s’est élevé à 946 en 2006, soit une multiplication par 5. C’est l’évacuation de la majeure partie de Gaza en 1994, aux termes de l’accord Gaza-Jéricho découlant des accords d’Oslo, qui a permis au début aux organisations palestiniennes de développer leurs capacités balistiques en toute impunité.

Le retrait de Gaza en 2005 a donné au Hamas un sentiment de puissance et une confiance en soi qui ont abouti à une escalade incontestable de l'emploi des ressources balistiques qu'ils avaient préalablement acquises. La victoire du Hamas aux élections parlementaires de l'Autorité palestinienne en janvier 2006 en a été la conséquence politique. Mais militairement, comme on l’a décrit plus haut, le retrait de Gaza a également mené à une augmentation dramatique des tirs de fusées.

La perte du contrôle de la frontière entre l'Égypte et Gaza a abouti à l’envoi de fusées iraniennes sur Ashkelon

Le désengagement de Gaza a abouti à la perte du contrôle israélien sur la route Philadelphie entre la Bande de Gaza et le Sinaï égyptien, permettant une augmentation significative de la portée et du nombre de fusée de l'arsenal palestinien. Ce qui est radicalement nouveau dans les tirs de fusée de 2008, c’est la portée et le nombre de fusées mises à feu. Ashkelon, une ville de 120.000 habitants, a été frappée à plusieurs reprises par des fusées Katioucha (Grad) en février 2008. En 2007 et 2008, la ville israélienne de Netivot a également été prise pour cible par les Palestiniens.

Avant 2006, le nombre de tirs palestiniens atteignait rarement 50 par mois. Au début 2008, les organisations palestiniennes ont montré qu’elles étaient en mesure de lancer 50 fusées par jour. Deux circonstances supplémentaires ont permis au Hamas et à quelques organisations d’importer facilement le matériel et le savoir-faire nécessaires à l’accroissement de leur potentiel balistique : la prise de contrôle militaire du Hamas sur Gaza en juin 2007, et l’ouverture d’une brèche dans la barrière frontalière entre l’Égypte et Gaza en janvier 2008.

En conséquence, les quantités d'explosifs et de fusées à longue portée qui ont pu entrer dans le territoire de Gaza ont considérablement augmenté. Yuval Diskin, le chef des services israéliens de sécurité a déclaré devant la Commission des Affaires étrangères et de la défense de la Knesset au début 2006 que la quantité d'explosifs passée en contrebande dans la bande de Gaza depuis l’Égypte avait considérablement augmenté, de plus de 300 pour cent. (6) Il est vrai que les organisations palestiniennes avaient utilisé dans le passé des tunnels pour acheminer des armements en contrebande du Sinaï égyptien à Gaza. Mais il est clair qu’après la prise de contrôle complète du Hamas à Gaza, la frontière égyptienne devenant aisément franchissable, cette contrebande a changé radicalement d’échelle.

Selon Diskin, en novembre 2006, 33 tonnes d'explosifs militaires étaient passées en contrebande dans la Bande de Gaza depuis le désengagement de 2005. Ce nombre a grimpé jusqu'à 112 tonnes en octobre 2007. (7) Des roquettes de portée de plus en plus grande sont aussi entrées librement à Gaza. (8) Les forces israéliennes de sécurité ont récemment découvert dans le Néguev occidental les débris d'une nouvelle fusée de 175 millimètres, d'origine iranienne, dont la portée est de 26 kilomètres. (9)

Si les tendances actuelles se poursuivent, Israël devra faire face à une autre génération de fusées d’une portée supérieure aux Katiouchas qui frappent Ashkelon. Les porte-parole du Hamas ont déjà exprimé leur ambition de développer la portée de leurs fusées jusqu’à Ashdod, le second port maritime d’Israël pour le fret international. Les sources de la sécurité israéliennes pensent que l'Iran tentera de faire passer des fusées Fajr à Gaza à l'avenir. Un Farj3 de 45 kilomètres de portée, par exemple, peut passer en contrebande par tronçons et être assemblé en à Gaza. (10)

L'échec des contrôleurs de l’Union européenne

Au lendemain du désengagement de Gaza, la secrétaire d'état Condoleezza Rice a négocié un accord sur le passage de Rafah le 15 novembre 2005, pour contrôler la frontière entre Gaza et l’Égypte. L'accord prévoyait des contrôles par une tierce partie, qui sont revenus à l'Union européenne. Les contrôleurs européens n'ont pas réussi à stopper les flux d’armes et d'argent liquide envoyés aux organisations terroristes. D'ailleurs, comme la situation de sécurité s’est dégradée dans la Bande de Gaza en 2006 et 2007, les contrôleurs de l’Union européenne se sont retirés à plusieurs reprises de la zone du passage frontalier. En outre, l'Égypte a été complètement inerte dans la zone frontalière de Rafah ; Le Caire a même permis à des hommes du Hamas de quitter Gaza à destination de Téhéran, où ils ont été formés par les corps des Gardes islamiques de la Révolution (IRGC) avant de rentrer à Gaza.


Deux principaux sujets de préoccupation

Actuellement, Israël est face à de nombreux choix difficiles pour affronter les tirs continus de Kassam et de Katioucha sur ses villes. Les responsables de la sécurité d’Israël devront finalement s’occuper de deux zones spécifiques :

  •  La route Philadelphie - Aussi longtemps que la route Philadelphie, le long de la frontière entre Gaza et l’Égypte, sera ouverte à la contrebande du Hamas, le risque encouru par Israël augmentera en fonction des exportations de fusées iranienne d’une portée croissante dans la Bande de Gaza. Le port d'Ashdod sera probablement la prochaine cible. Mais si des fusées Farj entrent à Gaza, il n’y a aucune raison pour que la Hamas ne menace pas aussi Tel Aviv.
  •  Les aires de lancement du nord de Gaza - Les fusées Kassam à courte portée utilisées par les Palestiniens sont produites localement et ne peuvent donc pas être stoppées par la fermeture de la route Philadelphie. Cependant, le contrôle des secteurs de lancement du nord de Gaza pourrait réduire de manière significative la capacité du Hamas de harceler Sdérot et les communautés du Néguev occidental par des tirs de fusées et de mortiers.


La leçon maintes fois confirmée des sept dernières années est qu’en définitive, Israël est seul en mesure d’assumer la responsabilité de sa propre sécurité. Le recours aux contrôleurs de l’Union européenne dans le secteur du passage de Rafah n'a pas été efficace ; à l'avenir d'autres contrôleurs internationaux ne garantiraient pas plus la sécurité dans un secteur aussi dangereux. L'Égypte sait bien qu'un régime de Frères Musulmans à Gaza met en danger sa propre sécurité, mais il y a des limites à ce que l'Égypte peut normalement faire face au Hamas, sans perdre tout appui de l'opinion égyptienne. En outre, même lorsqu’elle contrôlait Gaza, l'Autorité palestinienne du Fatah n’a jamais entièrement stoppé les tirs de fusée du Hamas qui provenait des territoires placés sous sa juridiction.


La guerre d’Israël contre le Hamas est à peine interrompue. Comme les attaques du Hamas continuent, Israël devra prendre de nouvelles mesures pour stopper les tirs. Actuellement, la direction du Hamas a compris que les attaques répétées de Katioucha contre Ashkelon auront comme conséquence une incursion israélienne au sol qui peut coûter une centaine de victimes dans leurs rangs. Mais si la question de la route Philadelphie et celle des zones de lancement du nord de Gaza ne sont pas réglées, il est douteux que ce genre de calculs, fondés sur la seule dissuasion, arrêtent le tirs de fusée du Hamas et allégent le malheur des résidents israéliens de Sdérot.

Parallèlement à sa réponse militaire, Israël devra aussi entreprendre une action diplomatique pour sauvegarder son droit de se défendre, que de nombreuses forces s’évertuent à saper au sein de la communauté internationale. Même dans ce dernier épisode du conflit, au moment où Israël a voulu se défendre contre les tirs de fusées palestiniennes, il a rencontré une critique féroce qui occasionnera de nouvelles pressions internationales quand la lutte avec Hamas reprendra.

Notes

1. La menace des fusée de la Bande de Gaza, 2000-2007, Centre d’Information et de Renseignement sur le terrorisme au Centre Renseignement Héritage et Commémoration d'intelligence d’Israël (IICC), décembre 2007, p. 70.

2. Ibid. , p. 64.

3. Anne Penketu, "Le choc entre les Etats-Unis et les états arabes au Conseil de sécurite de l’ONU" The Independent (R-U), 3 mars 2008.

4. "Appels des États-unis à la fin à la violence ; Le monde arabe proteste contre les morts de Gaza, " Ha'aretz, 3 Mars 2008, http://www.haaretz.com/hasen/spages/959947.html.

5. La menace des fusée de la Bande de Gaza, 2000-2007, p. 69.

6. Yaakov Katz, "3.000 armes arrivent mensuellement à Gaza," Jerusalem Post, 2 janvier 2006.

7. Ministère israélien des affaires étrangères, "La menace sur les civils israéliens en provenance de la Bande de Gaza," 21 novembre 2006, http://www.mfa.gov.il/MFA/Terrorism-+Obstacle+to+Peace/Terrorism+and+Islamic+Fundamentalism-/Behind+the+headlines+ -- +The+Threat+to+Israeli+Civilians+from+the+Gaza+Strip+21-Nov-2006.htm.

8. Yaaakov Katz, "Le Hamas construit des bunkers près de la frontière" Jerusalem Post 29 Octobre 2007, http://www.jpost.com/servlet/Satellite?pagename=JPost/JPArticle/ShowFull&cid=1192380683478

9. Alex Fishman et Aryeh Algozi, "L’inquiétude : la portée continuera d’augmenter, " Yediot Ahronot (hébreu), 3 mars 2008.

10. Ibid
Partager cet article
Repost0
22 décembre 2009 2 22 /12 /décembre /2009 17:52
Nous avons déjà consacré plusieurs articles à ce sujet car il faut bien le dire c'est trés  préoccupant !


[gamal+hosni+moubarak.jpg]
Crédit : The American Interest
http://middleeastenfrancais.blogspot.com/ 








Que sera l’Egypte de l’après-Moubarak ?

[Mardi 22/12/2009 14:15]

 

Contrairement aux pays démocratiques, dans lesquels les changements de gouvernement se font en douceur, la fin de règne d’un dirigeant autoritaire peut présenter des dangers non seulement pour la population du pays en question mais également pour les pays environnants. C’est le cas notamment de l’Egypte, où le président Hosni Moubarak prépare activement sa succession, mais n’est pas assuré du maintien de la stabilité du pays après la prise de fonction de son successeur. En Israël, on suit bien-sûr de très près l’évolution de ce pays voisin, avec une certaine crainte de voir un jour les accords de paix remis en question par un nouveau régime mis en place au Caire.
La dernière visite en Israël du Ministre égyptien des Renseignements, Omar Suleiman a été également l’occasion pour les dirigeants israéliens de parler avec lui de ce volet important des relations entre les deux pays. Il est de notoriété qu’il existe en Egypte un fort courant islamiste issu du mouvement des Frères Musulmans, né en Egypte d’ailleurs, et qui effectue un travail de fond et de longue haleine dans la population majoritairement pauvre du pays. Jusqu’à présent, le Président égyptien a réussi à museler et juguler cette opposition sans prendre trop d’égards, mais cela va-t-il durer ? Les Renseignements israéliens ont observé que l’Iran et le Hezbollah sont très actifs en coulisse notamment pour favoriser le terrorisme dans la péninsule du Sinaï qui pourrait à terme déstabiliser l’Egypte.
Les prochaines élections n’auront lieu qu’en 2011, mais d’ores et déjà, Hosni Moubarak, qui ne briguera probablement pas un nouveau mandat (il est au pouvoir depuis 1981), s’active pour préparer une succession qu’il aimerait « tranquille ». Malgré la sérénité affichée par le pouvoir, la classe politique et la société civile sont en effervescence en vue de ce probable changement de régime, et plusieurs personnalités ont déjà fait part de leur volonté de se présenter au suffrage des citoyens, comme Amr Moussa le (très anti-israélien) Secrétaire Général de la Ligue Arabe, ou Muhamad Baradeï, Président sortant de l’Agence Internationale à l’Energie Atomique. Mais l’on sait également qu’Omar Suleiman serait tenté par l’aventure, tout comme le ministre de la Défense, Muhamad Tantawi.
D’un point de vue israélien, même si la paix avec l’Egypte n’est de loin pas celle à laquelle s’attendaient les signataires des accords de 1977, on souhaite la poursuite de la politique « modérée » pratiquée jusqu’à présent par le Caire, qui ne remettrait pas en cause les alliances stratégiques engagées avec Israël et qui continuerait à œuvrer pour la stabilité de la région, notamment en tentant de contrer les influences islamistes. En ce sens, Jérusalem préférerait que Hosni Moubarak se représente – malgré son âge et son état de santé – ou qu’il désigne son fils Jamaal Moubarak, pour autant qu’il soit ensuite élu, ou encore qu’Omar Suleiman succède au Raïs égyptien. Suleiman entretient d’excellents contacts avec l’Administration US et avec l’Occident en général, et il est également connu comme étant un grand adversaire de l’influence iranienne et des mouvements radicaux islamiques.
Par contre l’arrivée au pouvoir des trois autres noms pressentis, Amr Moussa, Muhamad El-Baradeï ou Muhamad Tantawi serait mal prise par Israël, tant les déclarations des ces personnages traduisent leur animosité envers Israël. De ces trois hommes, c’est El-Baradeï qui aurait le plus de chances de rivaliser avec les favoris de Hosni Moubarak – il a déjà été approché par des responsables de l’opposition – et c’est la raison pour laquelle, l’entourage du Président égyptien a déjà entamé une campagne de dénigrement à son égard. De son côté, El-Baradeï accuse Moubarak « de vouloir imposer son fils comme successeur » et il demande des « élections plus démocratiques en présence d’observateurs de l’ONU ».
Les Frères Musulmans, pour le moment mis sous l’éteignoir, menacent de se réveiller si c’est Jamaal Moubarak ou Omar Suleiman qui sont en passe de succéder à Hosni Moubarak, car une prochaine fin de règne de Moubarak serait une occasion unique pour eux de tenter de prendre le pouvoir en Egypte, ou du moins d’imposer un candidat qui est moins pro-occidental.
Il est probable qu’Omar Suleiman, lors de son récent passage en Israël, ait tenté de calmer les inquiétudes des dirigeants israéliens, leur disant que « tout est sous contrôle », mais il est clair que tous les pays ou mouvements hostiles à l’actuel régime, à savoir l’Iran, le Hezbollah, le Hamas et les « Frères Musulmans », sont avides de ce genre de situations incertaines pour tenter de faire avancer leurs pions machiavéliques, et dans le cas de l’Egypte, lui imposer un virage stratégique, notamment sur le plan de ses relations avec Israël.
L’une des particularités des régimes autoritaires, c’est qu’au-delà de leur solidité et leur stabilité apparentes dues à une main de fer, ils sont susceptibles de connaître des crises intenses à des moments cruciaux de leur histoire, comme par exemple lors d’une fin de règne, et devenir ainsi la proie de tous les appétits intérieurs comme extérieurs.

Partager cet article
Repost0
22 décembre 2009 2 22 /12 /décembre /2009 08:10

« Une nation souveraine ne doit pas céder au chantage »


http://www.actu.co.il/2009/12/les-familles-endeuillees-veulent-rencontrer-les-ministres/

 

[Lundi 21/12/2009 17:17]

 

Alors qu’il est question – une fois de plus – d’une « décision imminente » dans l’Affaire Shalit, une délégation de trois pères du « Forum des Familles endeuillées par le Terrorisme » s’est rendue à la résidence du Premier ministre, porteuse d’une lettre à l’attention du gouvernement. Ils demandent entre autres de pouvoir se présenter devant le « Forum des Sept » afin d’expliquer leur point de vue et tenter de convaincre les ministres du danger que représente la libération de centaines de terroristes « ayant du sang sur les mains ». « Une nation souveraine ne doit pas céder face au chantage et au terrorisme », a déclaré Yossi Mendelevitch, dont la fille a péri lors d’un attentat contre un bus à Haïfa. Les trois délégués affirment « ne pas représenter seulement les familles qui ont perdu ce qu’elles avaient de plus cher, mais également de nombreux officiers de Tsahal et des Renseignements qui s’opposent à ce qui est en train de se tramer ». Les émissaires rappellent que « même Ehoud Olmert avait refusé le marché inique proposé par le Hamas, tant le prix à payer est lourd et dangereux ». Pour eux, « il est certain que la libération de tous ces terroristes non-repentis va amener une nouvelle vague de terreur, tout comme l’avait été la ‘Transaction Jibril’, prélude à la première Intifada ». Ces parents malheureux se plaignent de « l’image inexacte véhiculée par les médias, et selon laquelle la population du pays serait en grande majorité en faveur d’une libération de Guilad Shalit à n’importe quel prix ». Yossi Mendelevitch s’est dit « persuadé que même les ministres qui ont l’intention de voter oui sont convaincus au fond d’eux-mêmes que le pays va vers des événements terribles une fois tous ces terroristes relâchés ». Les « trois pères » veulent qu’on les considère sur le même plan que la famille Shalit, et que de la même manière que l’on dit communément « êtes vous capables de dire à Guilad et Aviva Shalit dans les yeux que vous êtes contre la transaction ? », ils exigent aujourd’hui des ministres qu’ils leur disent dans les yeux « pourquoi ils veulent voter en faveur de l’échange, alors que ces mêmes personnalités politiques avaient parfois juré, la larme à l’œil, devant le tombeau frais de leurs enfants victimes du terrorisme, qu’ils ne répéteraient plus les erreurs du passé »

par Shraga Blum
Partager cet article
Repost0
22 décembre 2009 2 22 /12 /décembre /2009 08:08


Guilad Shalit : Réponse d'Israel au Hamas



Après de longues heures de délibération - au cours d'une cinquième réunion en 48 heures du comité ministériel de la sécurité, à laquelle s'est joint le chef d'état-major, Gaby Ashkenazy - pour décider d'accepter ou non les conditions posées par le Hamas pour la libération de Guilad Shalit, le bureau du Premier ministre a déclaré que l'équipe des négociateurs israéliens avaient "reçu des consignes pour poursuivre les efforts en vue de ramener le soldat israélien".

La réponse d'Israël aux exigences du Hamas, et particulièrement celle de libérer des terroristes responsables de la mort de très nombreux Israéliens, a par ailleurs été communiquée au médiateur allemand, qui la transmettra à la direction de l'organisation islamiste au cours de la journée de ce mardi.

Partager cet article
Repost0
21 décembre 2009 1 21 /12 /décembre /2009 17:21

http://fr.rian.ru/world/20091221/185710470.html
Territoires arabes occupés: le départ d'Israël aggraverait la situation (experts)
Territoires arabes occupés: le départ d'Israël aggraverait la situation (experts)
18:24 21/12/2009
© RIA Novosti Sergey Pyatakov
SUWEIMA (Jordanie), 21 décembre - RIA Novosti

Le départ d'Israël des territoires arabes occupés, loin de renforcer la sécurité dans la région, créerait de nouveaux problèmes, estime l'analyste politique israélien Yaakov Amidror.

Il a qualifié de "naïve" la thèse très répandue selon laquelle la fin du conflit arabo-israélien constitue un facteur crucial pour la sécurité dans la région.

"Pensez-vous réellement que si ce conflit est réglé, Al-Qaïda disparaîtra, les Iraniens cesseront de convoiter le pétrole irakien, les sunnites et les chiites arrêteront de se battre au Yémen et le sang ne coulera plus en Algérie ni au Soudan?", a demandé l'expert israélien. Et de répondre: "Ce sont des balivernes, vous le savez bien".

Général à la retraite, M.Amidror occupe actuellement des postes clés dans des centres d'analyse prestigieux tels que le Lander Institute et l'Institute for contemporary affairs de Jérusalem.

Il est persuadé que la présence israélienne sur les territoires occupés est une condition sine qua non de la stabilité et de la sécurité, un facteur qui profite aussi bien aux Israéliens qu'aux Palestiniens.

"Si nous quittons la Cisjordanie - et je pense qu'il en sera finalement ainsi - elle passera sous le contrôle du mouvement islamiste Hamas, ce qui n'augmenterait pas la sécurité dans la région", a affirmé M.Amidror.

Un autre participant israélien à la conférence, le co-directeur de l'Israel-Palestine center for research and information Gershon Baskin, estime que les parties au conflit n'arriveront pas à trouver une solution diplomatique sans une intervention  plus active de la communauté internationale.

"Les Palestiniens ne peuvent pas garantir la sécurité d'Israël et sans cela l'Etat hébreu ne donnera pas de garantie de départ des territoires qu'il occupe. C'est précisément pour cela que le processus de paix engagé à Oslo [en 1993] n'a abouti à rien. Pour obtenir un succès, la communauté internationale doit intervenir massivement, en proposant non seulement des solutions, mais aussi les moyens de les mettre en oeuvre, dont des troupes de paix", a-t-il souligné.

La conférence "Proche-Orient 2020: un règlement universel est-il possible?" se déroule en Jordanie sur le bord de la mer Morte. Le forum a été organisé par RIA Novosti et le Conseil russe pour la politique extérieure et de sécurité dans le cadre du Club de Valdaï qui réunit des politologues du monde entier.

Partager cet article
Repost0
20 décembre 2009 7 20 /12 /décembre /2009 10:26


Des exigences de type national pour masquer l’absence de réalité nationale

 

Par Bertrand Ramas-Muhlbach,

pour http://lessakele.over-blog.fr, www.aschkel.info. et

http://aschkeletgad.blog.guysen.com/


Le 15 décembre 2009, Mahmoud Abbas a une nouvelle fois assuré que la paix avec l’Etat hébreu était possible et ce, dans un délai de 6 mois, à condition qu’Israël gèle ses implantations en Cisjordanie (Mazal tov !).

Il a, par la suite, nuancé son propos en ajoutant que cette paix n’interviendrait que dans l’hypothèse d’un retrait d’Israël sur les (fameuses mais, en réalité, imaginaires) frontières de 1967. Ainsi, et comme toujours, Mahmoud Abbas impose préalablement les conditions de la paix alors que ces points doivent précisément être négociés dans le cadre d’un accord de paix futur.

Enfin, sa volonté timide, mais affichée, de faire la paix avec Israël, a immédiatement été démentie dans son discours du 17 décembre 2009, à l’occasion duquel il a affirmé : « Jérusalem restera à jamais la capitale de la Palestine et de la nation arabe et islamique. Personne ne peut rivaliser avec nous sur ce point. Jérusalem est à nous et restera à nous ».

Bien que cette position réduise à néant toute perspective de paix, elle n’en reste pas moins intéressante en ce qu’elle révèle, à travers une contradiction subtile, l’absence de réalité de la nation palestinienne. En effet, soit Jérusalem est la capitale des Palestiniens, c'est-à-dire de la nation palestinienne (dont les droits ont été historiquement  bafoués), soit Jérusalem est la capitale de la grande nation arabe et « islamique », ce qui n’a plus rien à voir avec la nation palestinienne. D’ailleurs, la formule « Jérusalem restera à nous » ne permet pas de savoir s’il s’agit de la nation palestinienne ou de la nation arabe. Naturellement, Mahmoud Abbas a précisé « nation arabe et islamique » pour éviter que les arabes de confession chrétienne ne puissent revendiquer Jérusalem comme étant également la capitale du christianisme.

En fin de compte et c’est sûrement l’un des aspects fondamentaux du problème au Moyen orient : les Palestiniens mettent en avant des exigences de type national comme s’ils constituaient une nation spécifique, alors que la nation palestinienne n’existe pas. Autrement dit, les Palestiniens tentent de se présenter comme constituant une unité humaine résultant d’un processus historique tout à fait original, doté d’un projet politique, disposant d’une maturité politique et d’une volonté de s’autodéterminer, alors que tel n’est pas le cas.

Les Palestiniens n’ont aucune identité spécifique à faire valoir sur le plan culturel, artistique, linguistique, artisanal, musical, religieux qui pourrait leur donner le sentiment d’appartenir durablement à une communauté historique. Ils n’ont aucun passé propre en dehors de celui de la grande nation arabe et ne sont mus par aucune réflexion philosophique nationale, corpus de valeurs fondamentales ou autre ambition collective particulière en dehors, bien entendu, de la nécessité d’évincer les juifs de Palestine.

D’ailleurs, non seulement les palestiniens ne constituent pas un peuple à part entière, distinct de la grande nation arabe (dont ils reconnaissent faire partie) mais en outre, ils ne disposent d’aucun moyen propre pour s’autodéterminer : pas d’économie suffisamment riche pour financer leur projet, pas de budget en dehors de celui alloué par la communauté internationale, et surtout, pas de volonté nationale particulière pour construire leur futur Etat ou fédérer les membres de la collectivité autour d’un projet.

Leur seule volonté commune, en l’occurrence : chasser les juifs de Palestine, ne caractérise pas une identité nationale spécifique. Or, le droit des peuples à disposer d’eux mêmes, ne leur suffit pas, s’ils ne peuvent également disposer du territoire israélien.

Cette absence de réalité nationale pose tout d’abord un problème pour le Président de l’Autorité Palestinienne. Mahmoud Abbas s’exprime comme s’il était investi d’un pouvoir de représentation de la population d’origine palestinienne et comme s’il pouvait parler en son nom. Or, faute de nation palestinienne, il ne peut prendre des décisions qui l’engage. Le Hamas de la bande de Gaza le lui a encore rappelé le 16 décembre 2009 lorsque l’Olp a prolongé son mandat pour une nouvelle période indéfinie. Le Hamas, qui conteste également la prolongation du mandat du Conseil législatif palestinien, ne veut pas en entendre parler et réclame la tenue d’élections conformément au calendrier, c'est-à-dire dès le mois de janvier 2010.

La communauté internationale est également paralysée dans sa gestion du conflit. En effet, parmi les objectifs que s’est fixé l’article 1er de la Charte de l’Onu, les nations doivent favoriser le respect du principe d’égalité des peuples et leur droit à disposer d’eux mêmes, c'est-à-dire décider de leurs représentants, être maître de leur devenir dans leur Etat et disposer des ressources naturelles du territoire. Or, faute d’Etat palestinien, la communauté internationale ne peut fixer d’autorité les frontières étatiques ni imposer un gel des constructions juives en Cisjordanie. L’Etat hébreu peut donc calmement poursuivre sa politique d’aménagement du territoire comme il l’entend. Pour y faire obstacle, les Palestiniens se réfèrent aux circonstances dans lesquelles est né le principe du droit des peuples à s’autodéterminer, à savoir l’époque de la colonisation européenne du monde, qui était en parfaite contradiction avec les réveils nationalistes des populations dominées. Il suffit donc de se retrancher derrière une soi-disant « colonisation » de leur territoire (qui n’en est pas, une faute d’Etat palestinien), pour solliciter la communauté internationale.

Le problème est enfin pour les Palestiniens eux-mêmes qui, faute de constituer un peuple doté de valeurs historiques, tentent de s’identifier soit par la technique de l’agression : jets de pierres sur les véhicules israéliens, tentatives d’infiltrations en Israël muni de couteaux ou autres instruments contondants, ports de ceintures explosives pour tuer le plus grand nombre de juifs, soit, pour les moins violents, par la complainte ininterrompue adressée à ces israéliens voleurs de terres et d’histoire.

Ainsi, et pour maquiller l’absence d’identité nationale, les Palestiniens gagnent du temps en imposant des conditions préalables aux négociations tout en imputant aux juifs l’absence de progrès dans les pourparlers de paix. Ils faudra bien un jour qu’ils cessent de se mentir et qu’ils reprennent leur mode de définition propre : ils ne sont pas Palestiniens, mais membres de la grande nation arabe, originaires de la Palestine. La frontière de leur futur Etat sera donc négociée avec Israël et non imposée préalablement à toute discussion. Les frontières de « 67 » n’existent pas et le territoire du futur Etat palestinien sera assis sur les terres sur lesquelles Israël n’exerce aucune souveraineté.

Enfin, et à l’instar de « l’Alsace Lorraine » qui a été française jusqu’au traité de Francfort de 1871, puis allemande jusqu’en 1918 puis intégrée au III° Reich jusqu’en 1945 avant de redevenir française, Jérusalem était successivement sous domination juive (sous le Roi Salomon), puis romaine, puis arabe, puis ottomane, puis britannique, puis jordanienne. Désormais, elle est sous souveraineté israélienne. Il faut être beau joueur.

Le véritable problème palestinien des implantations en Cisjordanie
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Gad
  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
  • Contact

Traducteur

English German Spanish Portuguese Italian Dutch
Russian Polish Hebrew Czech Greek Hindi

Recherche

Magie de la langue hébraïque


A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

Les news de blogs amis