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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 07:26
Algérie : Les preneurs d’otages auraient repoussé un assaut
jeudi 17 janvier 2013 - 01h52
Logo MédiArabe.Info

Les militants islamistes qui disent retenir 41 Occidentaux en otages sur une exploitation gazière du sud-est de l’Algérie auraient repoussé une tentative d’assaut de l’armée algérienne, écrit mercredi l’agence de presse mauritanienne Ani. Ani, qui dit citer un membre du groupe affilié à Al-Qaïda qui a revendiqué l’attaque, fait état d’échanges de coups de feu qui auraient contraint les soldats algériens à battre en retraite. La source parle de dizaines de preneurs d’otages équipés d’armes lourdes, dont des mortiers et des missiles anti-aériens. (Reuters).

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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 07:20

 

 

La crise malienne change de dimension

 

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OLJ/Agences | 17/01/2013

Des hélicoptères de combat français sont arrivés hier au Mali. Plus de 800 soldats français sont d’ores et déjà déployés au Mali et leur nombre devrait à terme s’élever à 2 500 militaires. Issouf Sanogo/AFP
Des hélicoptères de combat français sont arrivés hier au Mali. Plus de 800 soldats français sont d’ores et déjà déployés au Mali et leur nombre devrait à terme s’élever à 2 500 militaires. Issouf Sanogo/AFP
CONFLIT Prise d’otages spectaculaire en Algérie ; les forces françaises combattent « au corps à corps » avec les islamistes.

La crise malienne a pris hier une nouvelle dimension internationale, avec une prise d’otages massive sur un site gazier en Algérie, organisée en représailles à l’intervention, dans les airs puis au sol, des soldats français contre les bastions islamistes au Mali.
Des combattants liés à el-Qaëda ont attaqué à l’aube le site d’In Amenas, dans le centre-est de l’Algérie, près de la frontière libyenne, exploité par le groupe britannique BP, le norvégien Statoil et l’algérien Sonatrach. « Quarante et un Occidentaux, dont sept Américains, des Français, des Britanniques et des Japonais, ont été pris en otages », a affirmé un porte-parole des assaillants. Quelque 150 employés algériens sont également retenus, selon leur employeur, le groupe français de logistique CIS Catering. Certains d’entre eux ont été libérés, a indiqué une source officielle. À Washington, le département d’État a confirmé que des Américains figuraient parmi les otages. Un Irlandais et un Norvégien sont également pris en otages, d’après Dublin et la presse norvégienne. L’attaque a fait deux morts, un Britannique et un Algérien.

La katiba du « borgne »

 
Selon le porte-parole islamiste, cette opération intervient « en réaction à l’ingérence flagrante de l’Algérie autorisant l’usage de son espace aérien par l’aviation française pour mener des raids contre le nord du Mali ». Le ministre algérien de l’Intérieur, Dahou Ould Kablia, a affirmé que les autorités « ne répondront pas aux revendications des terroristes et refusent toute négociation ». « Les ravisseurs réclament la libération de 100 terroristes détenus en Algérie pour relâcher leurs otages », exigeant que ces islamistes soient conduits dans le nord du Mali, a indiqué par téléphone un employé du site d’In Amenas, ayant requis l’anonymat, qui a pu écouter des échanges entre Algériens et ravisseurs.
« Nous sommes des membres d’el-Qaëda et nous sommes venus du nord du Mali », a assuré l’un des combattants, joint par téléphone, ce qu’a démenti M. Ould Kablia, affirmant qu’il s’agissait d’un groupe « d’une vingtaine d’hommes issus de la région ». Les assaillants ont dit être sous les ordres de Mokhtar Belmokhtar, dit « le borgne », un des chefs historiques d’el-Qaëda au Maghreb islamique (AQMI), qu’il a introduit dans le nord du Mali. « Le borgne » a cependant été récemment écarté du groupe jihadiste et a créé sa propre katiba (unité combattante).

 

 

(Eclairage : Les islamistes effectuent un repli stratégique)


Après cette opération spectaculaire, le ministère français des Affaires étrangères a souligné que la menace d’attentat et d’enlèvement, liée à la situation au Mali, s’accroît « encore tout particulièrement » dans la zone sahélienne.
Au Mali même, les forces spéciales françaises ont combattu « au corps à corps » avec les islamistes à Diabali, où l’armée malienne était également présente, selon des sources de sécurité régionales. Diabali a été prise lundi par les islamistes, qui y seraient dirigés par l’Algérien Abou Zeid, un des chefs d’AQMI. La progression vers le Nord des troupes françaises et les combats au sol constituent une nouvelle étape dans l’engagement de Paris, après des raids aériens menés depuis le 11 janvier dans le centre et le nord du pays pour empêcher une avancée des islamistes vers la capitale Bamako. La localité de Diabali a été bombardée à plusieurs reprises mardi par l’aviation française, mais les islamistes ne l’ont pas pour autant totalement quittée et, selon divers témoignages, ils cherchent à se fondre dans la population dont ils se servent comme bouclier. Dans cette zone, « nous avons les groupes les plus durs, les plus fanatiques, les mieux organisés, les plus déterminés et les mieux armés », selon le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

« Effort international » 
Plus de 800 soldats français sont d’ores et déjà déployés au Mali, et leur nombre devrait à terme s’élever à 2 500 militaires. Une centaine de soldats français circulant dans une quinzaine de blindés qui avaient quitté Bamako mardi sont par ailleurs arrivés hier à Markala, afin d’y sécuriser un pont sur le fleuve Niger et en empêcher l’accès aux jihadistes, qui se trouvent à 80 km plus au nord. Dans la zone de Konna, les islamistes qui avaient pris la ville le 10 janvier, déclenchant l’intervention française, sont toujours présents, contrairement aux affirmations de l’armée malienne. Des soldats français ont pris position près de la ville.

 

(Repère : Le Mali, un pays enclavé au coeur du Sahel)


À La Haye, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a annoncé avoir ouvert une enquête sur les crimes de guerre présumés commis depuis janvier 2012 au Mali par « divers groupes armés ». Les islamistes ont notamment procédé à des lapidations et des amputations dans les territoires qu’ils contrôlent. Ils ont également été accusés d’utiliser des enfants soldats, selon des témoins et l’organisation Human Rights Watch. Mais l’armée malienne a aussi été accusée d’exactions, notamment à l’encontre des communautés touareg et arabes.


De son côté, le président François Hollande a assuré que la France n’était « pas seule au Mali », en réponse au président de l’UMP Jean-François Copé s’inquiétant de la « solitude » de Paris dans cette opération. La France, qui a lancé la mission Serval vendredi dernier, a reçu le soutien de la communauté internationale et des renforts matériels, mais ne bénéficie pas encore d’appuis opérationnels sur le terrain. Toutefois hier, le Sénégal a indiqué vouloir envoyer des soldats au Mali « pour aider » Bamako à « recouvrer son intégrité territoriale ». L’Italie également est prête à fournir un soutien logistique aux opérations militaires en cours au Mali, a indiqué le ministre italien des Affaires étrangères Giulio Terzi à Rome, où le secrétaire américain à la Défense Leon Panetta, en visite, a aussi confirmé son soutien à Paris. Ainsi, M. Panetta a jugé que les opérations au Mali ne constituent pas « une guerre française », mais qu’elles exigent « un effort international » qui devra être confirmé par l’ONU.

 

(Lire aussi : Une intervention qui fait les affaires des États-Unis)


Parallèlement, les chefs d’état-major de la région réunis à Bamako devaient procéder aux « derniers réglages » de la force militaire ouest-africaine de 3 300 hommes, mise en place conformément à une résolution de l’ONU, qui doit prendre à terme le relais des troupes françaises. Le président Idriss Déby a annoncé que le Tchad enverrait au Mali un contingent au volume indéterminé, une plus-value significative pour la future force africaine, les militaires tchadiens étant rompus à la guerre dans le désert.


Au niveau des réactions internationales, le ministère tunisien des Affaires étrangères a indiqué « comprendre » l’opération militaire française. Plusieurs dignitaires salafistes au Maroc ont en outre vivement dénoncé l’intervention de la France, la qualifiant de « croisade », et traitant « d’impies » tous les musulmans qui y participent directement ou indirectement. L’Organisation de la coopération islamique a, elle, déclaré soutenir les actions visant au recouvrement de l’intégrité territoriale du Mali, revenant ainsi sur son appel à un « cessez-le-feu immédiat ». Et la chancelière allemande, Angela Merkel, a estimé que « le terrorisme au Mali était une menace pour l’Europe ».
Dans l’Hexagone, 63 % des Français se sont déclarés favorables à l’intervention militaire au Mali, contre 33 % qui s’y sont dit hostiles et 4 % sans opinion, dans une enquête publiée hier. Enfin, les députés UMP membres de la commission de la Défense ont demandé à auditionner, « dans les plus brefs délais », M. Le Drian sur la situation au Mali et l’échec de l’opération pour tenter de libérer un otage en Somalie.

 

 

Pour mémoire

Hollande, l’Africain malgré lui, le point de Christian Merville

 

François Sarkozy, le billet de Ziyad Makhoul

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 17:32

 

Attaque en Algérie : les islamistes affirment détenir 41 otages occidentaux

 

http://www.lorientlejour.com

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OLJ/Agences | 16/01/2013

Des islamistes ont attaqué le mercredi 16 janvier 2013 un site de British Petroleum en Algérie. Archives AFP
Des islamistes ont attaqué le mercredi 16 janvier 2013 un site de British Petroleum en Algérie. Archives AFP
TERRORISME Une attaque revendiquée par el-Qaëda, en riposte à l'intervention militaire française au Mali.

Deux étrangers ont été tués mercredi, selon Alger, lors d'une attaque menée sur un site gazier dans l'est de l'Algérie par des islamistes armés disant venir du Mali et détenir des dizaines d'otages.

L'attaque a débuté mercredi à l'aube sur un site gazier exploité par l’entreprise nationale Sonatrach avec les compagnies britannique British Petroleum et norvégienne Statoil à Tigantourine, à 40 km d’In Aménas, non loin de la frontière libyenne.

 

Dans un communiqué, le ministère algérien de l'Intérieur a expliqué qu'"un groupe de terroristes, fortement armé, arrivé à bord de trois véhicules, a investi mercredi à 05H00 (04H00 GMT), la base-vie de Sonatrach à Tigantourine". "L’attaque a porté d’abord sur un bus qui quittait cette base et transportait des étrangers vers l’aéroport d’In Aménas", a ajouté le ministère, en précisant qu'elle avait "été repoussée par les unités d’escorte". "Le groupe terroriste, après cette tentative avortée, s’est dirigé vers la base vie dont il a investi une partie et y a pris en otage un nombre indéterminé de travailleurs, dont des ressortissants étrangers", a-t-il poursuivi. Une cellule de crise a été mise en place, selon APS.

 

Selon l'agence officielle algérienne APS, citant une source préfectorale, deux étrangers, dont un Britannique, ont été tués dans l'attaque. Interrogé par l'AFP, le ministère britannique des Affaires étrangères a indiqué qu'il n'était pas en mesure de confirmer la mort d'un de ses ressortissants. Dans un communiqué, il a seulement "confirmé que des Britanniques ont été pris dans l'incident" actuellement "en cours près de la ville d'In Aménas".

 

Le ministère algérien de l'Intérieur avait auparavant annoncé un mort étranger, six blessés dont deux étrangers, et plusieurs personnes prises en otages par un "groupe terroriste" non identifié.

 

L'Irlande a indiqué qu'un de ses ressortissants, originaire de la province britannique d'Irlande du Nord, faisait partie des personnes kidnappées, tandis que Tokyo évoquait "un certain nombre de Japonais détenus".

 

L'épouse d'un employé norvégien a indiqué au journal local Bergens Tidende (BT) que son mari faisait aussi partie des otages. "Mon mari m'a appelée ce matin. Il m'a dit qu'il avait été pris en otage". Elle a précisé que son époux lui avait fourni un numéro de téléphone à transmettre à la police, apparemment celui des ravisseurs selon elle. "Il y avait quelqu'un qui lui dictait ce qu'il devait dire en anglais. La police a appelé le numéro qu'il m'a donné. La conversation a été coupée après quelques secondes", a-t-elle dit.

 

Un porte-parole de l'ambassade de France à Alger a indiqué ne pas être en mesure de confirmer la présence de Français parmi les otages.

 

Un porte-parole des ravisseurs islamistes, cité par deux sites d'informations mauritaniens, Agence Nouakchott information et Sahara Medias, a assuré que "41 ressortissants occidentaux, dont 7 Américains, des Français, des Britanniques et des Japonais", avaient été pris en otages. Il a précisé que cinq otages sont retenus dans l'usine alors que les 36 autres se trouvent sur un "site d'hébergement".

 

Membres d'el-Qaëda

Un combattant contacté par l'AFP a affirmé que les attaquants avaient agi en représailles à l'intervention militaire française menée depuis vendredi au Mali pour repousser une offensive de groupes islamistes armés.

Il a affirmé que les attaquants étaient des membres d'el-Qaëda, venus du Mali. "Nous sommes des membres d'el-Qaëda et nous sommes venus du nord du Mali. Nous appartenons à la brigade Khaled Aboul Abbas, Mokhtar Belmokhtar", a-t-il dit, en rappelant que Belmokhtar avait "menacé de riposter à toute intervention militaire au Mali".

Belmokhtar, surnommé "le Borgne", est l'un des chefs historiques d'el-Qaëda au Maghreb islamique (Aqmi) qu'il a introduit dans le nord du Mali.

 

Alger avait annoncé mardi fermer sa frontière avec le Mali, après avoir exprimé son soutien "sans équivoque" aux autorités de transition au Mali.

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 16:20

 

 

 

 

Le 11 janvier, une petite centaine d’hommes des troupes françaises et une poignée d’avions de combat et de pièces d’artillerie ont lancé une campagne contre les terroristes islamistes présents au Mali, sur une vaste étendue de désert de l’Ouest africain, plus large que le Texas et la Californie réunis. Cette ancienne colonie française a appelé Paris à l’aide pour rejeter une avancée combinée de rebelles et de membres d’al Qaeda vers la capitale, Bamako.

 

 

Mais la France, pas plus que les Etats-Unis, ne semble avoir tiré les leçons de la guerre en Afghanistan, qui font qu’Al Qaeda ne peut être vaincu par une guerre aérienne – et certainement pas, lorsque les Jihadistes sont hautement entraînés et rompus aux tactiques des forces spéciales, appuyés par des milices locales très mobiles et bien armées, dotées d’armes anti-aériennes avancées, ainsi que d’une bonne connaissance des conditions de survie dans le Sahara interdit.

 

 

En moins de 48 h, cette modeste intervention parti en “croisade” a réussi à unifier des filiales pro-Al Qaeda et leurs alliés, dont certains débauchés de l’armée libyenne appartenant à Mouammar Khadafi, une fois celui-ci renversé.

 

 

Ils sont dirigés par Al Qaeda au Maghreb Islamique – AQMI ; le MUJAO jihadiste d’Afrique de l’Ouest ; et Al Shahaab de Somalie, qui est affilié à Al Qaeda de la Péninsule Arabique –AQPA. Ensemble, ils menacent d’exécuter un à un les 10 ou 11 otages français qu’ils détiennent, dans le cadre de leur vengeance contre la France.

 

 

Les Français déclarent que leur mission consiste à déloger les Islamistes d’une zone plus vaste que le nord de l’Afghanistan, qui comprend les villes principales de Tombouctou, Gao et Kidal. Sans l’aide de plusieurs milliers d’hommes de troupe des forces spéciales sur le terrain, cela reste juste un projet chimérique.

 

Les Touareg qui ont fait défection de l’armée libyenne soutiennent al Qaeda contre les Français, comme un moyen d’obtenir leur indépendance. Leur valeur ajoutée concerne l’entraînement aux tactiques des forces spéciales que quelques 1500 combattants Touareg et leurs trois officiers ont directement reçu de l’armée des Etats-Unis. Les Américains les réservaient, à l’origine, comme le futur fer de lance principal d’une campagne des tribus unifiées du Sahara Occidental, visant à éradiquer al Qaeda d’Afrique du Nord et de l’Ouest.

 

 

Au lieu de quoi, les hommes des tribus sahéliennes ont suivi les Touaregs en fuite vers le Mali, dotés d’armes de qualité dernier cri pour la guerre dans le désert et de centaines de véhicules américains et d'autres, pillés directement dans les arsenaux de l’ex-armée libyenne. Ce revers majeur pour les plans de l’administration américaine et sa stratégie anti-terroriste en Afrique est à mettre en lien direct avec l’assassinat, par Al Qaeda, de l’Ambassadeur Chris Stevens et de trois des membres de son équipe, à Benghazi, en septembre dernier. Parce que les Etats-Unis se sont abstenus de toute initiative d’action dans les deux cas, Al Qaeda s’est vu autorisé à se sentir de plus en plus fort et à tirer parti de ses nouvelles recrues venues du Mali voisin. Il étend son emprise sur le nord-Mali et a pu y imposer une version extrêmement brutale de la Chari’a islamique sur ses habitants, forçant des centaines d’entre eux à s’enfuir.

 

La France est entrée en action quand Al Qaeda s’est mis à se diriger vers le Sud, de façon à étendre sa loi sur toutes les régions du Mali et pouvoir ainsi poser une menace terroriste bien réelle contre l’Europe.

 

http://www.debka.com/article/22687/France-in-Mali-fights-the-unfinished-Libyan-War

 

DEBKAfile  Reportage Exclusif   16 Janvier 2013, 11:31 AM (GMT+02:00)

Adaptation : Marc Brzustowski.

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 14:05

 

 

 

Je fais Mien le Jihad d’Israël
Titre original : Israel’s jihad is mine

10 Janvier 2013, 1:35 PM 41

 

Qanta-Ahmed2-medium (Copier)

Le Dr Qanta Ahmed est Professeur associée de Médecine à l’Université d’Etat de New-York (Stony Brook) [More]


Alors qu’Israël envisage de construire une nouvelle barrière de sécurité pour endiguer le conflit syrien au nord, quel genre de barrière peut nous préserver de rester en dehors de toutes les idéologies les plus mortifères que profère le Hamas ? Alors que Gaza et le Monde Arabe continuent de proclamer Victoire, à propos du récent conflit entre Israël et le Hamas, pour les observateurs encore sains parmi nous, il n’y a jamais eu qu’une seule et unique défaite : la défaite de toute moralité et la désacralisation d’une grande religion. Alors que la plupart des Musulmans tressent des louanges au Hamas et méprisent Israël, pour moi, qui suis une Musulmane observante, la guerre d’Israël contre le Hamas demeure mon propre combat – mon Jihad !

L’opération israélienne « Pilier de Défense », qui a duré huit jours, visait à démanteler l’appareil du Hamas à l’intérieur de Gaza. L’alignement homogène, tout-à-fait prévisible, du monde musulman contre Israël a été même encore plus stupéfiant que d’habitude, face au génocide systématique en Syrie depuis 22 mois, alors qu’on a constamment échoué à déclencher des protestations musulmanes unanimes. Qu’est-ce que cela nous apprend sur nous autres Musulmans ?

Nous ne sommes que des hypocrites.

Alors que les Musulmans définissent Israël comme l’ennemi à abattre, nous préférons ignorer Assad, et chantons les louanges du Hamas, jusqu’à l’ivresse, de façon diabolique. Le Hamas n’est jamais repu – chaque année, il dévore encore plus de Palestiniens que jamais, sans le moindre égard pour leur âge ou leur sexe. Si les Israéliens perdent la vie de bien moins de leurs concitoyens que les Palestiniens dans ces conflits répétés, c’est pour la même raison qu’Israël échange plus de prisonniers pour chaque soldat captif : tout simplement, Israël accorde plus de valeur à la vie humaine que ne le fait le Hamas, qui savoure cyniquement toute opération terrestre qui se déroulerait au beau milieu des zones densément peuplées de résidents civils.

 

Expliquant ce point aux Musulmans sur un post par le réseau social Twitter, on a voulu me rappeler, de manière brutale, que le Hamas ne peut « se permettre le luxe de sites de lancement » tels que ceux dont jouit Israël. Avons-nous perdu l’esprit, Musulmans ? Comment osons-nous parler de « sites de lancement » comme d’un « luxe », tout en détournant l’attention du massacre qui se déroule quotdiennement en Syrie ? Peut-être n’avons-nous, d'ailleurs, pas perdu l’esprit, mais nous avons très certainement perdu toute considération pour notre propre religion.

Comme je ne suis pas du genre à parler pour les autres, permettez-moi de laisser le Hamas s’exprimer par lui-même. Il ment comme un arracheur de dent sur le sens de sa mission, cherchant à obtenir la gloire à travers la mort, la rédemption à travers l’anéantissement des siens :

Nous sommes prêts à offrir 1000, 2000 et même 10. 000 martyrs chaque année. Nous sommes prêts à continuer d’offrir des martyrs durant vingt ans, parce que nous sommes sûrs que nous avançons dans la bonne direction et qu’à la fin, nous vaincrons » (Le dirigeant du Hamas, Khaled Mesha’al à Gaza).

Pour le Hamas, la vie d’un Palestinien ne vaut cher que lorsqu’il devient un “martyr”, un enfant mort, est plus qu’une bénédiction, bien plus que n’importe quel autre enfant vivant. « Les enfants des maternelles sont les Shahids [martyrs] de demain », indique une pancarte à l’entrée d’un jardin d’enfants contrôlé par le Hamas. L’apologie du martyr est leur hymne national.

Alors que les observateurs spéculent sur le fait que le Hamas devrait rapidement usurper la gouvernance d’un Fatah en train de s’effriter à vue d’œil, et qu’il va bientôt annexer idéologiquement la Bande Occidentale de Judée-Samarie, nous devons nous rappeler ce qu’est réellement la raison d’être [en français dans le texte] du Hamas : le nihilisme islamiste, une idéologie totalitaire, marchant au kérosène d’un langage truqué et d’images volées à la puissance évocatrice de l’Islam. Les négociateurs israéliens, qui devraient « dialoguer » avec un tel adversaire, marchent sur le bord tranchant d’une épée de Damoclès et, à la grande différence des Musulmans, les Israéliens le savent pertinemment.

Ayant coloré son fascisme viscéral aux couleurs de l’Islam, le Hamas proclame sa légitimité religieuse, consistant à chercher ouvertement la destruction de l’Etat Juif et l’éradication du peuple juif. S’étant greffés des idéaux islamiques – la colonne vertébrale de ce qui existe de plus sacré pour les Musulmans – ils rendent l’Islam en lui-même parfaitement odieux, représentant ainsi leur véritable caractère impitoyable : le leur correspond uniquement à une volonté de sacrifier toute chose – y compris l’esprit de l’Islam- pour pouvoir dresser le portrait d’Israël comme l’incarnation du Mal absolu.


 

L’illustration de cet ethos a pu être capturée par les images d’une obscénité inouïe, sans précédent : le cortège morbide du Hamas à moto. Des voyous arrogants, défilant plein de morgue à motocyclettes, en tirant des cadavres exhibés devant les Palestiniens –les victimes sont des hommes musulmans- le pantalon des morts retroussé jusqu’aux chevilles. Chantant des « Allah’W’Akbar » de victoire, alors que des dizaines de spectateurs palestiniens contraints d’assister à ce spectacle, observaient silencieusement la scène, le Hamas exécutait son tour de piste morbide, pour démontrer explicitement aux Gazaouïs comment il traitait « les informateurs soupçonnés de travailler pour Israël ». Voici ce qu’est l’Islam du Hamas.

 

 

Et c’est pourquoi le Hamas ne me représente d’aucune manière, pas plus qu’aucun musulman croyant. C’est pourquoi la lutte d’Israël est mienne, c’est pourquoi le combat d’Israël –le Jihad d’Israël – est le mien. Voici ce que sont les supposés « Musulmans » que les Israéliens doivent affronter et voici ces soi-disant « Musulmans » qui intimident des Palestiniens innocents afin de les soumettre à leur islamisme politique monstrueux.

Mais, nous, en particulier, les Musulmans, plutôt que les Israéliens endurcis par le conflit, nous serions difficilement surpris si c’était, finalement, les Musulmans qui, un jour, s’insurgent contre les fléaux qui les rongent, tels que le Hamas.

On demanda un jour au Prophète Mahomet ce qu’il redoutait le plus pour ses disciples. Des siècles plus tard, sa réponse, enregistrée dans le Hadith nous hante, puisqu’il déclarait qu’il craignait ceux qui :

… Interprètent les versets du Coran en les sortant de leur contexte… Un peuple qui récite le Coran… alors que celui-ci ne passe pas à travers leurs gorges, un peuple qui manie d’excellentes paroles, mais agit de vile façon. Ils traverseront cette religion (de l’Islam) comme la flèche traverse sa proie. Ils ne reviendront pas plus à la religion que la flèche ne revient sur sa trajectoire. Ce sont les pires des êtres humains et les pires créatures de toute la Création. Ils font appel au livre d’Allah, mais ils n’ont rien à faire avec lui. Quiconque les tue est plus près d’Allah qu’ils ne le seront jamais eux-mêmes.

Telle est la vraie nature du Hamas, qui récite le Coran, mais ne le porte pourtant pas dans son cœur, “qui fait appel au Livre d’Allah, mais n’a rien à faire avec lui”. Par ce qui précède, cela voudrait dire que Tsahal (qui élimine le Hamas) est sûrement plus près d’Allah que ne le sera jamais le Hamas.

Pourtant, plutôt que de condamner le Hamas, et de reconnaître ses membres comme des imposteurs, le monde musulman les célèbre comme des héros, même et surtout lorsque le Hamas viole les principes islamiques les plus profonds : la sanctification de la vie, un homme juste doit apporter sa protection à l’innocent, et préférer le sort qu’on lui réserve à tous les droits que D.ieu a accordé à l’homme.

Lorsque, nous, Musulmans nous soutenons le Hamas, nous ne soutenons rien de moins que les signataires de l’extinction collective de l’Islam. Les Musulmans soutiennent l’idée de rendre le Hamas légitime, ses méthodes acceptables, ses idéaux valides. Notre soutien, en tant que Musulmans, est leur élément vital. En les soutenant, nous provoquons l’hémorragie de ce qui constitue notre élan vital, notre unique atout : la grandeur de notre monothéisme.

Après deux ans de plongée dans le “Réveil Arabe”, le sol fraîchement retourné est prêt à être ensemencé. Les agents opérationnels du Hamas sont déjà, un peu partout, célébrés comme des « libérateurs » des habitants de Gaza, alors qu’ils ne sont rien d’autre, en réalité, que leurs geôliers, criant « victoire sur Israël », alors que le Hamas est le glas de la mort personnifiée de tout pluralisme dans la région. Les habitants de Gaza qui exultaient, il y a si peu de temps dans les rues, ne sont rien d’autre que des otages, affligés du pire syndrome de Stockholm qu’on puisse imaginer, se précipitant vers leur propre mort, à travers leur espoir mal investi dans leur gouvernement islamiste virulent.

Au cours de l’opération “Pilier de Défense”, des amis Juifs m’ont dit : “Cela doit être un moment si difficile à passer, pour toi, mais je me réjouis de notre solide amitié », en voulant dire par là que, parce que je suis Musulmane, ma loyauté devait sûrement se porter vers Gaza, et mon adversité s’aligner automatiquement contre Israël.

Pas tant que cela, ou ce n’est pas si simple. Je suis claire, en tant que Musulmane : ma loyauté va à l’Islam, et, par conséquent, explicitement envers la Justice, justice pour l’humanité, une humanité qui doit absolument inclure les Juifs. Le Hamas est inique, jusqu’à l’obscénité, aussi comment ma loyauté pourrait-elle s’adresser à eux ? Être loyal envers le Hamas n’est rien de moins que d’abandonner effectivement l’Islam. Être fidèle au Hamas, c’est précisément le blasphème ultime.

Bien que je comprenne la nécessité de négociateurs israéliens, engagés à faire respecter, avec le Hamas, l’actuel cessez-le-feu et ensuite, pour qu’une certaine forme de paix fonctionnelle puisse subsister, la réalité est que leur idéologie militante et asphyxiante doit être extirpée des âmes, des esprits et des corps, ou alors la détente provisoire n’est rien de plus qu’une illusion. Pour cela, à la différence des bombes humaines ou des roquettes syriennes, il n’existe pas de barrières israéliennes, ni de murs, pas plus que de Dôme de Fer, il n’y a que des barrières musulmanes – de solides barrières de contre-idéologie.

Ce sont les Musulmans qui doivent prendre, eux-mêmes, les premières mesures pour condamner le Hamas, le révéler comme une bande de nihilistes sans pitié qui proclament eux-mêmes ce qu’ils sont. Nous devons mépriser le Hamas pour ses mascarades lorsqu’ils paradent parmi les pauvres, alors qu’ils savourent n’être que leurs exécutants et leurs bourreaux. Les Musulmans doivent tenir tous les médias pour comptables de devoir affirmer la vérité : les Palestiniens sont des orphelins musulmans, non à cause d’Israël, mais à cause de leur abandon au Hamas de la part du monde musulman tout entier. Les territoires déjà obtenus et les camps de réfugiés permanents ne sont que le témoignage de ce fait avéré.

Nous devons nous poser les questions vraiment difficiles. Est-ce que le Hamas, qui prostitue sa progéniture au service de la terreur, représente l’Islam ? Est-ce que le Hamas est à l’image de notre Prophète, alors qu’il déverse des pluies de roquettes contre les civils, des non-combattants sans armes ? Est-ce que leurs missiles Fajr, qui sont baptisés selon le nom de prières musulmanes et rien de moins, englobent l’esprit de l’Islam, tel qu’il a été révélé à ses disciples ? Est-ce que le buts déclarés du Hamas –y compris l’élimination d’Israël – représentent la coexistence avec les Peuples du Livre, qui sont précieux aux yeux du Coran, comme les préférés de D.ieu, ainsi que leur messager, Moïse, particulièrement admiré par notre Créateur pour son courage, lorsqu’il était confronté à la peur ?  

Ne nous laissons plus abuser par les mots du Hamas qui sonnent comme une petite musique à l’oreille musulmane ; nous devons les juger sur leurs mauvaises actions.

 

Si, un jour, l’Islam prospère réellement, il le fera uniquement lorsque de plus en plus de Musulmans anti-islamistes feront face et feront taire les idéologues islamistes radicaux. Sinon, nous devons nous attendre à perdre autant Israël que l’Islam d’un seul et même coup, à cause de l’axe islamiste. Qu’il s’agisse de secourir les Palestiniens et les Israéliens captifs des caprices du Hamas, ou de sauver l’Islam du Hamas islamiste, voilà quel est notre véritable Jihad et rien d’autre, c’est pourquoi le Jihad d’Israël est aussi le mien.

 

http://blogs.timesofisrael.com/israels-jihad-is-mine/

 

Adaptation : Marc Brzustowski. 

 

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14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 17:24

 

 

 

PKK, Abdallah, Mali, Somalie... La France de plus en plus impliquée dans la tourmente terroriste? 


Les partisans de Georges Ibrahim Abdallah en colère devant l'ambassade de France au Liban

 

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olj.com | 14/01/2013

Des partisans de Georges Ibrahim Abdallah accusent la France de soumission aux Etats-unis dans l'affaire du report de la libération de l'activiste libanais, lors d'une manifestation devant l'ambassade de France au Liban, le 14 janvier 2013. AFP /JOSEPH EID 
Des partisans de Georges Ibrahim Abdallah accusent la France de soumission aux Etats-unis dans l'affaire du report de la libération de l'activiste libanais, lors d'une manifestation devant l'ambassade de France au Liban, le 14 janvier 2013. AFP /JOSEPH EID 
LIBAN - FRANCE

La décision de la justice française sur une éventuelle libération conditionnelle de l'ancien activiste libanais a été reportée au 28 janvier.



Des dizaines de proches et des partisans de Georges Ibrahim Abdallah ont manifesté et bloqué la route devant les locaux de l'ambassade de France, rue de Damas,  à Beyrouth, lundi après-midi, pour protester contre le report par le tribunal d'application des peines de Paris (TAP) au 28 janvier de la décision d'accorder ou non une libération conditionnelle à l'ancien activiste libanais.


La manifestation a lieu au milieu d’un déploiement massif des Forces de sécurité intérieure (FSI). Des accrochages ont été signalés entre les forces de l'ordre et les protestataires quand ces derniers ont tenté d'écrire le nom de Georges Ibrahim Abdallah (GIA) sur le mur de l'ambassade et ont lancé des œufs en direction de  la représentation diplomatique. 
Les manifestants brandissaient des affiches et des photos de l'activiste libanais incarcéré depuis 29 ans en France. En début de soirée, les protestataires tentaient d'installer une tente devant l'ambassade.

 

 

Lundi matin, Joseph Abdallah, le frère du militant libanais avait appelé, dans un entretien avec la chaîne libanaise al-Jadeed, les partisans de GIA à manifester devant l'ambassade. Il avait également accusé les autorités françaises de "céder" aux pressions américaines, soulignant que la décision de reporter la libération de son frère "n'a aucune base légale". Joseph Abdallah a par ailleurs critiqué "la passivité" du gouvernement libanais vis-à-vis de cette affaire.

 


Des partisans de Georges Ibrahim Abdallah manifestent devant 
l'ambassade de France au Liban le 14 janvier 2013. AFP/Joseph Eid

 

Préalable indispensable à une sortie de prison de Georges Ibrahim Abdallah, aucun arrêté d'expulsion du territoire français n'avait été signé lundi lorsque les juges du TAP se sont réunis en début de matinée pour examiner une nouvelle fois le cas de cet ancien chef des Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL), incarcéré en France pour complicité dans l'assassinat de deux diplomates, en 1982. "Le TAP n'a pas encore pris de décision dans l'attente d'un titre d'expulsion", a-t-on indiqué de source judiciaire.

 

Sans arrêté d'expulsion du ministère de l'Intérieur, cette juridiction ne peut autoriser la sortie de prison de M. Abdallah détenu à Lannemezan (Hautes-Pyrénées). Le 21 novembre, cette juridiction avait pourtant émis un avis positif de principe sur sa demande de libération avec ajournement de la décision au 14 janvier, dans l'attente d'un arrêté d'expulsion. Le parquet y est opposé.

 

Cet ajournement traduit, aux yeux des défenseurs du Libanais, un affrontement à fleurets mouchetés entre la justice et l'exécutif français sur le sort de l'ancien activiste.

"Est-ce que le gouvernement est contre les juges et contre la liberté, pour les Etats-Unis et pour Israël ?", a fulminé son avocat Jacques Vergès, interrogé par l'AFP.

 

Engagé auprès du mouvement palestinien radical FPLP (Front populaire de libération de la Palestine), le Libanais avait été arrêté en 1984 et condamné à perpétuité trois ans plus tard pour complicité dans les assassinats, en 1982 à Paris, de deux diplomates, l'Américain Charles Robert Ray et l'Israélien Yacov Barsimantov.

 

Les Etats-Unis avaient dénoncé vendredi la décision de la justice française. "Nous sommes déçus par la décision de la cour (d'appel) française de remettre en liberté M. Abdallah. Nous nous sommes constamment opposés à sa sortie de prison", a fustigé la porte-parole du département d'Etat, Victoria Nuland.

"Il n'a jamais exprimé de remords pour ses meurtres", a encore dit Mme Nuland, "pas plus que pour sa tentative d'assassinat du consul général américain à Strasbourg". "Nous avons des inquiétudes légitimes quant au danger qu'un M. Abdallah libre représenterait pour la communauté internationale", a encore prévenu la diplomate américaine.

 

L'avocat du Libanais, Me Jacques Vergès, a régulièrement dénoncé la "main des Etats-Unis" derrière le maintien en détention de son client.

 

Dans une déclaration à L’Orient-Le Jour, Me Vergès avait pourtant estimé dimanche qu’il était, cette fois-ci, improbable que les pressions américaines et israéliennes retardent la libération de Georges Ibrahim Abdallah. Improbable, mais pas impossible, avait-il toutefois souligné.

 

Rappelant que son client avait obtenu en 2003 une libération conditionnelle refusée un an plus tard par la cour d’appel, Me Vergès avait indiqué à L'Orient-Le Jour, que ces années d’emprisonnement supplémentaires sont dues au fait que GIA a toujours refusé de s’excuser auprès des parents de ses victimes et de les indemniser, arguant du fait qu’il "avait accompli son devoir" et que, du fait de sa détention, il n’avait pas les moyens de verser les réparations qui lui sont demandées.

 

Citant la direction de la prison de Lannemezan, le célèbre avocat français a affirmé que GIA a toujours été un détenu exemplaire et qu’il n’a jamais pris parti lors des nombreux incidents qui ont eu lieu dans sa prison sauf une seule fois où il a sauvé des gardiens d’un lynchage que s’apprêtaient à commettre ses compagnons de cellule.

 

Le Liban a accueilli favorablement la libération attendue de Georges Ibrahim Abdallah. "Sa libération est accueillie favorablement au Liban, tant au niveau officiel que populaire, d'autant qu'il a accompli sa peine et même plus que sa peine", a déclaré vendredi à la presse le ministre libanais des Affaires étrangères, Adnan Mansour. "L'ambassade du Liban à Paris lui délivrera un laisser-passer pour rentrer dans son pays" avait-il ajouté.

 

Lundi, le Premier ministre libanais, Nagib Mikati, a appelé l’ambassadeur de France au Liban pour s’enquérir des raisons du report de la libération de GIA, selon un communiqué. Le responsable libanais a ajouté que le retard dans la libération du militant libanais est injustifié et porte atteinte à ses droits civiques. Il a également souhaité que les autorités françaises compétente accélèrent sa libération.

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14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 16:45

L’actualité de ce week-end a été marquée par le retour militaire de la France en Afrique, tout d’abord en Somalie, contre les Shébab (milice salafiste qui sème la terreur en Somalie et défie les autorités), puis au Mali, contre Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et les groupes islamo-terroristes alliés. Plus que jamais la France est en première ligne contre l’islamo-terrorisme et confirme son statut de cible privilégiée d’Al-Qaïda en Europe et en Afrique.

Ainsi, quelques semaines à peine après que François Hollande ait scellé la « fin de l’époque où la France intervenait dans les affaires africaines », et juré qu’«il n’y aurait plus d’ingérence politico-militaire dans les affaires intérieures africaines”, le président français a opéré un virage à plus de 180 degrés. Un virage surprenant qui décrédibilise de facto toutes ses accusations portées depuis 2011 (interventions en Libye et en Côte d’Ivoire, etc) contre l’action « néo-coloniale » de l’ex président Nicolas Sarkozy.

Côté somalien, tout d’abord, durant la nuit de vendredi dernier en Somalie, des commandos français ont tenté, sans succès, de libérer l’ex membre de la DGSE, Denis Allex, détenu en Somalie depuis 2009 par les milices islamistes Shébab. Bilan, 17 Somaliens tués, un militaire français tué et un autre pris en otage, en « remplacement » de Denis Allex, quant à lui tué durant le raid. Les Shébab ont réagi en menaçant la France et les Français de «représailles» lourdes – où qu’ils se trouvent dans le monde et surtout en Afrique. Les services de renseignements extérieurs français (DGSE) avaient tout fait, depuis trois ans, pour tenter d’obtenir la libération de Denis Allex. Mais les Shébab demandaient bien plus que ce que Paris était disposé à donner en échange de sa libération… Il est vrai que la prise d’otages est un des nerfs de la guerre terroriste : ainsi, dans cette partie de l’Afrique, si un otage se « négociait » quelques centaines de milliers d’euros il y a quelques années, avant que les groupes islamo-terroristes locaux ne soient « franchisés » Al-Qaïda, le même « vaut aujourd’hui plusieurs millions d’euros… d’où le fait que bien qu’Allex soit mort, les islamo-terroristes continuent d’affirmer qu’il est toujours vivant et que son sort sera fixé aujourd’hui lundi 14 janvier. Il est vrai qu’un otage n’est bon mort que lorsqu’il n’y a plus rien à négocier... Aussi les Shébab ont-ils également affirmé qu’ils détiennent un autre soldat français blessé et porté disparu. Le raid français en Somalie a rappelé que bien qu’ayant subi des revers importants suite aux incursions kényane et éthiopienne et que la Somalie ait un nouveau président (Hassan Sheikh Mohamoud) décidé à tourner la page de la guerre civile, grâce notamment à l’aide de la Mission africaine de l'UA en Somalie (AMISOM), les Shébab menacent toujours le pays depuis les montagnes où ils se sont réfugiés. Entraînés en Afghanistan, nombre de leurs combattants sont encore plus aguerris que ceux d’AQMI.

Deuxième front : le Mali, où la France a envoyé ses troupes (basées au Tchad ou en Côte d’Ivoire) ainsi que des forces spéciales, pour aider l’armée malienne à repousser les milices islamistes du Nord Mali qui tentent d’avancer vers le Sud, et donc vers la capitale, Bamako. Cette perspective terrible signifierait que le pays tout entier deviendrait un fief d’Al Qaïda et de ses alliés. Depuis le 21 mars 2012, ceux-ci ont profité du coup d’Etat militaire contre l’ex-chef de l’Etat Amadou Toumani Touré pour s’emparer du Nord du pays. Trois groupes islamo-terroristes (Al-Qaïda au Maghreb islamique-AQMI, Ansar-al-Dine; Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest-MUJAO) dominent ainsi le Nord du Mali et menacent l’Etat central et toute la région. C’est donc conformément à la décision (2085) du Conseil de sécurité des Nations unies du 20 décembre 2012 autorisant le déploiement d'une force internationale au Mali (Mission internationale de soutien au Mali) que la France est intervenue à la demande des autorités maliennes et en accord avec l'Union africaine et la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Bien que se défendant de toute « ingérence », défaut jadis supposé être l’apanage du sarkozysme, le revirement interventionniste du président Hollande a une fois de plus démontré que l’exercice du pouvoir oblige à rompre avec les positions de principe manichéennes au nom des intérêts géopolitiques nationaux. Étroitement liée au Mali et aux Etats d’Afrique francophone, la France est en effet « condamnée » à s’immiscer dans les affaires intérieures africaines, ainsi que s’en est rendu compte M. Hollande, ceci en raison du caractère transnational des risques et menaces migratoires, terroristes et criminels qu’incarnent la nébuleuse islamo-terroriste.


Ni la France, ni les autres Etats européens, tous visés directement ou indirectement par le terrorisme salafiste, ne peuvent rester inactifs face à la progression de cette nouvelle menace à la fois totalitaire et criminelle qui prolifère dans des zones géopolitiques de non-droit et jusque dans les « banlieues de l’islam » à la dérive. Depuis ces zones hors contrôle, les groupes islamo-terroristes plus ou moins proches d’Al-Qaïda gèrent impunément leurs trafics (otages, migrations clandestines, drogue, déchets toxiques, cigarettes, contrebandes, pirateries, etc) et organisent leur lutte contre l’Occident et ses alliés locaux, étendant ainsi leur projet totalitaire basé sur la terreur, la charia et le mythe du Califat universel. Rappelons que les différents groupes islamistes, dotés d’armes sophistiquées (y compris anti-aériennes) récupérées durant l’effondrement du régime de Kadhafi, disposent de 60 000 hommes, dont nombre de rebelles touaregs qui connaissant parfaitement le désert et qui ne sont pas prêts d’en partir.

Héritage funeste du « printemps arabe », tant vanté par les partisans du « droit d’ingérence » et du renversement des vieilles dictatures nationalistes (Syrie des Assad, Tunisie de Ben Ali, Egypte de Moubarak, Libye de Kadhafi) qui luttaient pourtant toutes contre Al-Qaïda, la montée en puissance des groupes salafistes-terroristes qui menacent les Etats d’Afrique sahélo-saharienne a été plus que favorisée par la chute du régime de Kadhafi. Ces groupes ne comptent pas se satisfaire du Mali. Seigneurs du désert, ils sont soutenus par le renouveau identitaire touareg qui voit dans les révolutions arabes une chance historique pour accéder à l’indépendance et remettre en questions les frontières contestées des pays issus de la colonisation : Algérie, Mali, Niger, Nigéria, Côte d’Ivoire, Mauritanie, et même Maroc, puisque d’anciens du Front Polisario du Sahara occidental ont rejoint AQMI. Du Nord-Mali à la Somalie, en passant par le Nigeria (où Boko Haram mène un jihad “très à la mode” contre les chrétiens du Sud), ils récupèrent les rancunes inter-ethniques et surfent sur l’anti-occidentalisme obsessionnel, la charia étant présentée par eux comme la « vraie identité » autochtone, la«seconde indépendance» vis-à-vis de l’Europe honnie… Chez nous, seuls les fous ou les irresponsables peuvent continuer à affirmer que les flux migratoires incontrôlés et la montée de l’islamisme dans les banlieues n’ont rien à voir avec cette menace transverse qui progresse inexorablement de l’autre côté de la Méditerranée…


En savoir plus sur http://www.atlantico.fr/decryptage/france-cible-privilegiee-terrorisme-islamiste-en-afrique…-alexandre-del-valle-604801.html#dci5sqec1wBCS0AG.99 
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14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 13:05

MEMRI Middle East Media Research Institute 

Dépêche FR 391

Mon-Islam.com :

Un chant a la mémoire de Ben Laden

Sur Mon-Islam.com : « Ben Laden est le plus beau martyr de cette époque »

« 

Le site salafiste français Mon-Islam diffuse un chant à la mémoire et à la gloire d’Oussama Ben Laden. La vidéo a été postée le 31 décembre 2012 et porte le logo du site Internet (en haut, à droite). Le chant est récité en allemand, par une voix masculine jeune ayant un accent arabe. Tout au long de la vidéo, des photos de Ben Laden défilent, le montrant réfléchir, s’entraîner, s’adresser à la foule ou encore prier. Le texte qui suit est la traduction proposée par le site Mon-Islam. Les termes ou expressions en arabe ont été traduits par le MEMRI.

Objet : Un chant à la mémoire et à la gloire d’Oussama Ben Laden

Lien : http://www.mon-islam.com/reseau-social/videos/8181-abou-baseth-wa-hamouza-qatoussi/video/22278-nasheed-cheikh-oussama-stfr.html

Titre : Nasheed Cheikh Oussama (en arabe : le chant d’Oussama [Ben Laden])

Auteur : abou_baseth_wa_hamouza_qatoussi

Date : 31 décembre 2012

« Abou Sayf Al Djihad, présente :

A la mémoire de notre héros tombé, martyr, Cheikh, Al Mudjahid (le grand combattant) Oussama Ibn Laden

Le merveilleux nasheed (chant) d’Abu Maleeq 

O Cheikh Oussama

 

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14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 11:51

 

photo 1322069399301-1-0 w350 (Copier)

 

La nouvelle barrière de sécurité Israélienne, le long de la frontière égyptienne 

 


 

Les Forces de Défense d’Israël ont annoncé, la semaine dernière, la fermeture à la circulation et au trafic civil de la bande routière, longue de 182 kms et de 300 m de profondeur, le long de la frontière israélo-égyptienne, dessinant la première zone de sécurité d’Israël à l’intérieur même de son territoire souverain. Cette mesure a été prise, comme la première conséquence directe, selon Debkafile, de l’échec des efforts de l’Administration Obama pour donner un souffle de vie au partenariat américano-égypto-israélien, en vue de combattre le terrorisme, lorsque le Sous-Secrétaire pour le Renseignement à la Défense, Michaël Vickers s’est rendu en visite, au Caire, au début de ce mois.

 

Cette collaboration tripartite a été conclue, en novembre dernier, de façon à mettre un terme au conflit à Gaza et à convaincre Israël de remettre à plus tard une intervention terrestre dans la Bande de Gaza. Le fait de reconnecter la « ligne rouge » entre le Palais Présidentiel au Caire et le Centre de la Défense à Tel Aviv aurait dû faire partie de l’arrangement. Maintenu par le régime Moubarak et la transition militaire qui a suivi, cette ligne a été interrompue, lorsque les Frères Musulmans sont arrivés au pouvoir’ en juillet dernier.

 

 

Cependant, selon nos sources, la mission de Vickers consistant à réactiver les fronts libyens et du Sinaï contre le terrorisme islamiste s’est opposée à l'esprit de refus de toute collaboration, de la part du Caire. Elle a trouvé les dirigeants du Caire complètement immergés dans un processus de rapprochement avec Téhéran, grâce à la médiation du Qatar, et elle s’est vue répondre qu’il n’était pas opportun de combattre les réseaux rampants à travers le Sinaï, en ce moment. Au contraire, ils étaient très occupés à recevoir à dîner des hôtes de marque iraniens. Les sources des renseignements de Debkafile rapportent que le Général Qassem Suleimani, commandant des Brigades al Qods des Gardiens de la Révolution, a été le premier d’entre eux à se rendre en visite secrète au Caire, le mois dernier, suivi, mercredi dernier, 11 janvier, par le Ministre des affaires étrangères d’Iran, Ali Akhbar Salehi.

 

Il apparaît que le Président Mohammed Morsi est devenu un vrai fan du Général Suleimani. Il a été profondément impressionné par la prouesse avec laquelle il dirige d’une main de maître, le maintien au pouvoir du tyran syrien Bachar al Assad contre vents et marées. Le Général iranien était invité au Caire pour offrir ses conseils d’expert aux Frères Musulmans d’Egypte, sur la façon de sécuriser leur régime contre toutes les conspirations intérieures et extérieures.

 

Washington a été, plus que tout, très embarrassé de découvrir que c’était le Qatar le petit télégraphiste actif qui a inspiré le Caire pour qu’il ouvre toutes grandes les portes de l'amitié avec Téhéran. Les Qataris ont mis de l’huile dans les rouages en promettant à l’Egypte à court d’argent, un prêt de long terme de 2 milliards de $, en supplément d’une somme identique fournie l’an dernier. Aussi bien Washington que Jérusalem sont déroutés par l’inconstance du Qatar – d’une part, lorsqu’il soutient fermement la rébellion syrienne visant à renverser Bashar al Assad, l’allié le plus proche de Téhéran, tout en faisant progresser, par ailleurs, les menées de Téhéran pour se gagner les faveurs des Frères Musulmans d’Egypte et étendre son influence dans le monde arabe. En quoi est-ce que cela cadre avec le nouvel axe musulman sunnite pro-américain, comprenant l’Egypte, le Qatar et la Turquie, que les diplomates américains ont négocié en même temps que l’accord de cessez-le-feu à Gaza, en novembre dernier ? Le Qatar peut-il, à ce point, jouer un double-jeu, en bâtissant un deuxième bloc de concert avec l’Egypte et l’Iran, pour rouler Washington dans la farine ?

 

 

Les motivations du Qatar sont importantes et vitales pour Israël, parce que ses dirigeants sont déjà en train d’étendre leurs tentacules en graissant la patte des centres de pouvoir palestiniens de Gaza et de la Bande Occidentale de Judée-Samarie, par de grosses sommes en liquidités.

 

 

En travaillant e,n faveur de la détente entre l’Iran et l’Egypte, le Qatar pourrait finir par ouvrir à Téhéran la porte arrière en direction des Palestiniens, à travers ces deux territoires. Cette perspective était présente dans les récents avertissements de Netanyahou, affirmant que le Hamas pourrait bientôt avoir les deux pieds bien ancrés dans la Bande de Gaza, et que ce n’était qu’une question de jours. 


Le 24 août 2001, le Chef d’Etat-Major, le lieutenant-Colonel Benny Gantz a annoncé que Tsahal ne considérait plus la frontière égyptienne comme une frontière en paix, au regard des nouveaux périls qui s’y présageaient. Ses paroles marquaient la fin de décennies de calme dont ont joui Israël et l’Egypte, après avoir signé leur accord de paix de 1979. Le 26 décembre 2012, Tsahal a inauguré la nouvelle Division d’Eilat, mise sur pied pour défendre le Sud d’Israël contre les forces terroristes bénéficiant d’une totale immunité dans la Péninsule du Sinaï égyptien.

 

 

Le 2 janvier, le Premier Ministre a officiellement marqué le jour de l’achèvement d’une nouvelle barrière de sécurité le long de l’ancienne « frontière de la paix », qui a coûté 1, 8 milliards de shekels. Cependant, les stratèges israéliens ont conclu qu’une barrière de sécurité défensive n’apporterait pas assez de garanties contre les terroristes islamistes et les réseaux d’Al Qaeda grouillant sur place, suite à leur occupation du Sinaï. D’où, la nouvelle bande de sécurité qui ferme la Route 10, la principale autoroute reliant le nord et le sud d’Israël, à la circulation des véhicules civils.

.

La stratégie fondamentale du Premier Ministre Netanyahou pour combattre les menaces assiégeant Israël est purement défensive. Cependant, des barrières peuvent provisoirement soulager les menaces locales durant un certain temps, mais elles n’affectent pas les changements stratégiques entrepris au Caire, à Damas et dans le Sinaï hors de tout contrôle, dans l’arrière-cour même d’Israël.

DEBKAfile Reportage Exclusif   14 Janvier 2013, 10:11 AM (GMT+02:00)

 

Adaptation : Marc Brzustowski.

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14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 09:20
Terrorisme : Omar Ould Hamaha, « la France a ouvert les portes de l’enfer »
lundi 14 janvier 2013 - 08h49
Logo MédiArabe.Info

http://mediarabe.info/spip.php?breve11859

 

 

Omar Ould Hamaha, surnommé le « barbu rouge », l’un des chefs de l’islamisme radical du Nord-Mali, a assuré qu’avec l’intervention militaire, la France venait « d’ouvrir les portes de l’enfer ».

« Les Mirages ont bombardé Gao. Ils étaient à 13.000 mètres d’altitude. Qu’ils descendent sur le terrain si c’est des hommes ! On les reçoit à bras ouverts. La France a ouvert, pour tous les Français, les portes de l’enfer. Elle est tombée dans un piège beaucoup plus dangereux que l’Irak, l’Afghanistan ou la Somalie. Et ça n’est que le commencement », a-t-il affirmé ce lundi sur la radio française Europe 1. (Europe1).

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  • : Le blog de Gad
  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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Magie de la langue hébraïque


A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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