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17 avril 2011 7 17 /04 /avril /2011 11:50

 

Banniere Freres musulmans

 

 



 

 

Hoffenberg met en selle les Islamistes pro-iraniens d’El Wasat en Egypte !

 

Par Aschkel et Gad

Pour © 2011 aschkel.info et © 2011 lessakele 

 


 

 

Valérie Farouz-Hoffenberg a, à peine, été promue candidate pour la 8è circonscription des Français de l’Etranger (lCl) que son projet pour la Méditerranée se dévoile ; ou plutôt, il se voile ets’obscurantise


Ce programme ressemble comme un frère (musulman) à celui de l’AKP d’Erdogan et des Pasdaran d’Ahmadinedjad pour le Moyen-Orient d’abord, la 8è circonscription comme Cheval de Troie et l’Europe, ensuite.

 

Valérie Farouz-Hoffenberg, d’origine tunisienne, entretient une relation sans ambigüité avec « la révolution de Jasmin » et les mouvements sortis vainqueurs du bras de fer entre l’ancien régime et la Place Tahrir au Caire :

en tant que représentante spéciale et sous l’égide de son Ministre de Tutelle, Alain Juppé, des Affaires étrangères (lCI- ), elle entreprend de former les jeunes d’une branche islamiste dite « modérée » des Frères Musulmans aux subtilités de nos systèmes démocratiques. Ils pourront à leur guise en utiliser les ficelles pour faire avancer leur agenda tout en taqqyia*, avec l’appui de l’UMP (ICI ).

 

Parmi les jeunes égyptiens reçus par l'UMP et Valérie Hoffenberg, se trouve un membre du parti El Wasat, Yamen Nouh ( lCl) présenté dans l'Express comme "modéré", mais voilà ci-dessous la déclaration de ce parti :

 

 http://abna.ir/data.asp?lang=8&Id=225870 

 

L'Iran est le véritable ami des Egyptiens" (Parti el-Wasat)

 

 

94708  13 février 2011ABNA-  Le Secrétaire général du Parti égyptien el-Wasat (le Centre), Abou al-Aala Madhi, a affirmé qu’« Hosni Moubarak  cherchait toujours à présenter l'Iran comme l'ennemi du peuple  égyptien, mais que les Egyptiens, en restant vigilants, savaient bien  faire la part des choses et distinguer leurs vrais amis de leurs vrais  ennemis ».

 Cette prise de position est claire : il s’agit de renouer au plus vite avec la République Islamiste d’Iran et de rompre les ponts du traité de paix avec Israël.

Le fameux « point de modération » au sein de cette mouvance consiste à tolérer une présidence chrétienne copte, si ce président accepte de se soumettre à la Chari’a. Il s’agit d’une règle aussi ancienne que la Dhimmitude en pays arabo-musulman, depuis le 7è siècle.

 

Les électeurs franco-israéliens sous la menace du Hamas, allié de l’Iran, lesOrthodoxes chypriotes sous occupation turque, les Grecs ou les Chrétiens italiens apprécieront la formule que propose Valérie Farouz-Hoffenberg comme passerelle radieuse entre l’Occident et l’Orient !

 

A l’heure du débat sur la laïcité et l’Islam, le tandem Juppé-Hoffenberg entend faire diriger la Méditerranée par des gouverneurs aux ordres de l’UOIE [Guide Suprême : Youssouf al-Qaradawi], marraine du groupe « caritatif » BDSP (Comité de Secours et Bienfaisance aux Palestiniens lié au Hamas) !.

 

Depuis Davos 2009, le projet turco-brésilien de promotion du programme nucléaire iranien, la Flottille du Mavi  Marmara, celle du Victoria… nous savons pertinemment le type d'avenir dont les Frères Musulmans, qu’ils soient Turcs ou Egyptiens, rêvent éveillés pour la Méditerranée :

 

instituer des partis- frères comme des nids de frelons sur le pourtour de notre civilisation. Il s’agit d’encercler Israël, l’Europe et les pays du Golfe, derniers bastions refusant de tomber dans ce piège.

 

 * Taqqyia : lorsque l’Islam est faible et ne peut imposer la Chari’a de bute en blanc, le musulman a le devoir d’utiliser le mensonge et la ruse pour parvenir à ses fins : le Qalifat –voir l’oeuvre de Bat Ye Or

 

* Wassat-al-Gadid est le premier parti islamiste dit "modéré" a être reconnu par le Cour Administrative égyptienne. Son Chef, Abou al Aala Mahdi est, bien entendu, un ancien Frère Musulman, soi-disant en "froid" avec les autres Frères (lCI).

 

 

Pour d’autres liens, vidéos, sur les Frères Musulmans :

 

 

Banniere Freres musulmans

 

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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 09:05

ISRAELVALLEY LEGISLATIVES. VALÉRIE HOFFENBERG A ÉTÉ INVESTIE PAR L'UMP DANS LA 8E CIRCONSCRIPTION (CHYPRE, GRÈCE, ISRAËL, ITALIE, MALTE, TURQUIE). PHILIPPE KARSENTY SERA SON SÉRIEUX OPPOSANT À DROITE.

APR 201113

 

 

 

 

http://www.israelvalley.com

 

Par IsraelValley Desk
Rubrique: France - Israël
Publié le 13 avril 2011

 

Valérie HoffenbergL’Express : "Jusqu’à présent, les Français établis hors de France (1,27 million inscrits sur les listes consulaires, sur environ deux millions en tout) sont représentés par 12 sénateurs, élus au suffrage indirect via l’Assemblée des Français de l’étranger. La révision constitutionnelle de juillet 2008 a prévu qu’ils soient également représentés à l’Assemblée nationale.

Onze candidatures ont été validées par l’UMP pour les circonscriptions des Français de l’étranger lors des législatives de 2012. L’UMP a investi, pour la première fois, onze candidats, dont trois membres du gouvernement, pour représenter les Français de l’étranger, dans la prochaine Assemblée nationale qui sera élue en 2012, a-t-on appris mercredi auprès du parti.

Les trois ministres investis sont Christine Lagarde (Economie), dans la 1ère circonscription, celles des Etats-Unis et du Canada, Eric Besson (Industrie) dans la 5e (Espagne, Portugal, Andorre, Monaco) et le secrétaire d’Etat aux Transports Thierry Mariani dans la 11e (Russie, Asie, Océanie). L’ancien juge anti-terroriste Alain Marsaud a également été investi, dans la 10e circonscription (Afrique de l’Est et du Sud, Moyen-Orient).

Valérie Hoffenberg (sur la photo), représentante spéciale de la France pour le processus de paix au Proche-Orient, a été investie dans la 8e circonscription (Chypre, Grèce, Israël, Italie, Malte, Turquie). En tout, six femmes et cinq hommes se partageront les onze circonscriptions réparties entre l’Europe, l’Amérique du Nord, l’Amérique du Sud, le Moyen-Orient, l’Asie et l’Océanie. "

Source: http://www.lexpress.fr/actualite/politique/francais-de-l-etranger-lagarde-besson-et-mariani-candidats_982625.html

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 20:21

 

Banner Alain Rubin

 

 

Canard enchainé et ZEMMOUR

N’est pas forcément le ZOZO, celui qui est accusé de l’être?

Par Alain RUBIN

© 2011 www.aschkel.info

 

 

Dans son édition du 2 avril, le Canard enchaîné consacre une large part à Eric Zemmour, qui y est accusé de rêver des faveurs politiques de Marine Lepen.


« (...) Zemmour est un vrai journaliste à la française (sous-entendu : le pisse-copie du « canard », lui, n’est pas un vrai journaliste à la française. Alors il fait quoi, il est quoi, dans cette rédaction ? Il n’y est pas journaliste ? Ou s’il y est quand même, semble-t-il, journaliste, c’est dans quelle variété ? Journaliste à la russe ? Rédacteur comme l’étaient ceux des anciennes Izvestia ou ceux de la défunte Pravda ?), il est pétri de certitudes ».


Oh le vilain petit canard de Zemmour, -oh, excusez-moi, je ne voulais pas faire un jeu de mots-, il est pétri  de certitudes... vous vous rendez compte ? Zemmour croit encore en quelque chose ; il a des convictions !


Comme si, en ce début de vingt-et unième siècle, on pouvait encore avoir des convictions, en dehors du « tout le monde il est beau », version Dominique Sopo?!


On peut donc penser, -à cette critique acerbe de l’oiseau de papier-, que notre journaliste, « pas à la française », doit être, par contre, pétri d’incertitudes, lui.


A lire ce qui s’est probablement voulu un brûlot, il n’est pas manifeste qu’il soit gouverné par le principe d’incertitude et encore moins par celui d’ouverture intellectuelle, notre journaliste satirique, pas vrai journaliste-à la française. On a même l’impression, à chaque ligne de l’article, que c’est précisément à partir de certitudes soutenues contre vents et marées, certitudes déclinant une pensée de bazar, certitudes de la pensée obligatoire placée sous l’œil vigilant de SOS Racisme et du MRAP-associé Licra, que notre comique de la plume hebdomadaire fusille Eric Zemmour avec le canon de son clavier d’ordinateur.


Le « canard » pourfend tous ceux qu’il soupçonne de « xénophobie ». C’est vrai, c’est vilain, la xénophobie. Mais l’ignorance suffisante et la propagation des stéréotypes, ce n’est pas très beau non plus.


De ce point de vue là, il n’est pas dans le peloton de queue notre journaliste-pas vraiment à la française.


C’est ainsi qu’on peut lire sous sa plume, pas bardée de certitude, elle, à la différence de l’ignoble Zemmour : « (qu’) il est resté le fils de rapatriés pieds-noirs qui a cherché à tous crins à s’assimiler »...


Ici l’ignorance crasse de l’Histoire se combine au mépris et au ségrégationnisme.


Les Juifs d’Afrique du nord, -pas moins, voire plus, autochtones, dans cette partie du monde, que les descendants des conquérants djihadistes arabes-, deviennent des « pieds-noirs », c'est-à-dire des créatures de la colonisation, des « colons », sous-entendu, des méchants exploiteurs ayant fait suer le burnous du colonisé.

Ce n’est pas beau, monsieur le journaliste-pas vraiment « à la française », ce n’est pas beau de réécrire l’histoire de l’Afrique du nord, pour en effacer de nombreux siècles.


Ce n’est pas beau non plus de trouver comme un parfum de présomption ou d’illégitimité au fait que le fils de petit Juif -réduit pendant des siècles (douze exactement) au statut inférieur de Dhimmi, jusqu’à ce que s’installe la présence quotidienne de l’administration française, petit Juif sorti par elle du statut d’inférieur institutionnel- aspire à s’élever et envoie son fils faire des études supérieures. On observera ici que ce petit Juif, longtemps réduit à une situation statutaire et multiséculaire d’apartheid, fera bucher son fils, sans demander un coup de pouce quelconque. Le coup de pouce, ce sera beaucoup d’efforts personnels non annulés par une infériorité institutionnalisée que Dieu voudrait absolument et pour toujours.


Monsieur le journaliste-pas très à la « française », trouverait-il illégitime que les Juifs réduits à un statut inférieur (le Pacte d’Omar) pendant douze siècles, chassés du pays qui devint le leur depuis deux millénaires pour certains, depuis presque cinq siècles pour d’autres, aient voulu que leur enfant s’instruise ? Cette critique me fait penser à cette récente étude faisant reproche aux Juifs de trop recevoir de prix Nobel. Juifs, cessez d’étudier, devenez enfin des cancres vous ralliant à une langue réduite à quelques mots mis à toutes les sauces !!!


Il y a quelque chose d’autre qui met en colère notre besogneux et ignorant rédacteur d’un hebdomadaire triste qui se croit drôle : C’est l’hostilité d’Eric Zemmour envers le « mondialisme », en faisant preuve d’un « antimondialisme de patronage ».  Oh, que ce n’est pas beau ! Oh que c’est xénophobe ! Oh que c’est d’extrême droite : défendre un antimondialisme de patronage !!!


Décidément, le ridicule ne tue plus.


Les « experts » auraient-ils eux seuls le droit à la parole, pour tout ce qui est des questions fondamentales d’économie?

 

Seul le vieil indigne « indigné », coqueluche des principaux médias, aurait-il le droit de vouloir tailler, en deux ou trois lignes, des croupières à la mondialisation économique?


Notre rédacteur et ses collègues n’écrivent-ils que sur ce qu’ils connaissent parfaitement, en leur qualité d’experts reconnus et assermentés?


On voudrait le croire. Mais nous avons vu qu’il n’en est rien, puisque notre journaliste-pas très à la française confond les autochtones venus directement de Judée, ou venus de Judée par l’Espagne après avoir cofondé Carthage, avec le petit peuple d’espagnols républicains, de maltais, d’alsaciens refusant l’annexion allemande de 1870, d’ouvriers et d’artisans Parisiens, déportés d’après les fusillades de juin 1848 puis celles de la semaine sanglante de mai 1871, intervenues dans le sillage de l’écrasement de la Commune de 1871.


Ce qui ressort du propos de notre journaliste qui se veut drôle, ce n’est pas, manifestement, le degré d’expertise.


Ce qui est mis en cause chez Zemmour, qui devient chez lui gravement fautif, s’indigne notre journaliste enquêteur et Procureur,  c’est : son adhésion à la « maladie infantile du lepénisme », c'est-à-dire son « antimondialisme de patronage », c’est son « souverainisme, maladie infantile du lepénisme ».


En d’autres termes, le crime d’Eric Zemmour, aux yeux du censeur « humoriste », c’est son refus d’une vieille idéologie. Sa faute inexpiable, qui en ferait, nous assène-t-il, un chevaux léger du lepénisme, c’est sa dénonciation de la doctrine économique obligatoire d’une notable partie des doctrinaires du Capital, doctrine se voulant paradigmatique et... scientifique.


Comme tant d’autres manipulateurs de l’opinion, notre besogneux « humoriste » baptise « mondialisme » les manifestations actuelles de la division internationale du travail.


Il appelle mondialisme, la prédominance du capital financier, sa nature et son fonctionnement devenu foncièrement aléatoire au moyen de la concurrence obligatoire.


Notre journaliste humoriste fait comme Jacques Attali hier soir (13 avril 2011), devant les caméras de télévision : Il appelle cela mondialisme. C’est plus élégant, et surtout bien plus opaque pour les populations victimes des conséquences. Il nous vend en réalité une salade pas très fraîche, devenue franchement et sérieusement indigeste, comme si c’était une sorte de réalité objective définitive.


En diabolisant ainsi le refus de cette réalité » incontournable, qui serait aussi contraignante que la tectonique des plaques, il gesticule de façon grotesque, pour cacher qu’il s’agit, derrière le mot « mondialisation », de dissoudre les cadres politiques historiques qui ont produit les éléments plus ou moins développés de la Démocratie politique, à savoir : les nations et les représentations politiques nationales, les nations avec leurs groupements politiques, les nations avec les partis et associations, les nations avec leurs organisations ouvrières et patronales, que sont les Syndicats, Parlements, Lois, codes du travail, conventions collectives, Droits et Devoirs...


Le fond de la haine du pas-très-à la française-journaliste est tellement manifeste qu’il ne peut s’empêcher de conclure en pointant un autre Juif.


« Il y a vingt ans, William Abitbol, un conseiller de Pasqua, l’initiait au souverainisme, maladie infantile du lepénisme».


La vieille haine ancestrale ressurgit quand on ne l’attendait plus.


On pourrait légitimement demander à notre comique, genre journaliste, si la qualité de Juif de Zemmour n’est quand même pas un peu pour quelque chose dans le traitement spécial qui lui est réservé ici, et dans la manière dont on prétend écraser l’immonde antimondialiste et souverainiste...


La nation, ses valeurs, qui prendront en France la forme du patriotisme des Sans-culotte, n’ont manifestement plus droit de cité. Elles auraient changé de signe. Elles seraient du « lepénisme » inconscient, voire conscient. Quelle horreur !!!


On le voit encore, avec les exigences de certains, réclamant, voire organisant, en passant par-dessus les prérogatives régaliennes de l’Etat, en France et en Italie, l’accueil inconditionnel, la réception en fanfare, l’installation de plein droit et sans devoir aucun, de milliers de Tunisiens fuyant la prétendue révolution de jasmin du soi-disant « printemps arabe ». Eux aussi, ces hommes d’associations et d’organisations « humanitaires », se mettent à tirer à boulets rouge contre le souverainisme, contre l’opposition au mondialisme, se faisant les apôtres d’une nouvelle réalité dénationale, anationale.


Cette réalité nouvelle, non nationale, n’est pas vraiment réjouissante.


Si l’on gratte un peu, et il n’y a pas besoin de gratter beaucoup, ce qui était nation deviendrait des mosaïques de bouts d’anciens pays. Ils deviendraient des régions impuissantes, soumises, sans moyen de formuler un véto quand décide la Commission européenne.


Pour être plus précis, les fuyards -peu enthousiasmés par leur révolution*1 et pour l’idée de se mettre sérieusement au boulot, qui pour construire ou reconstruire la Tunisie, qui pour construire ou reconstruire la vieille Egypte- quitteraient leur coquilles de noix marines pour accoster sur les côtes de pays devenant des pays eux-mêmes en perdition, devenant des nations cessant d’être des nations pour accepter d’être transformés en escadres de radeaux de la méduses impuissants face aux flots économiques déchaînés, corsetés par les oukases de la bureaucratie bruxelloise, ligotés face aux mouvements de populations considérés obligatoirement comme une réédition légitime des antiques grandes invasions venus d’Asie et de Germanie, grandes invasions qui emporteront au tombeau l’Empire romain et produiront quelques siècles de régime seigneuriale et de régression profonde.


Alain Rubin


*1 on apprend qu’en réalité, la « révolution du printemps arabe », en Egypte, n’a mis en mouvement, au plus fort du mouvement contre Moubarak, qu’environ deux millions d’Egyptiens sur 80 millions. Révolution ? une révolution d’une petite minorité, une révolution sans comités élus, une révolution sans revendications politiques et sociales définies par le peuple se dressant (en fait un peuple qui ne s’est pas dressé, dans sa masse) et s’affirmant pour devenir la source de toute loi et de tout pouvoir. A l’inverse, la force qui pèse et prédomine, c’est celle qui revendique et exige, celle qui affirme : que le peuple et sa souveraineté inaliénable ne peuvent pas être le socle et encore moins la source du droit, ni être le support souverain du pouvoir étatique, ce sont les Frères musulmans.


Ce qui sort renforcée, c’est l’organisation qui,  en novembre 1947, appela au djihad final, au combat par l’épée pour le triomphe de la « vraie foi », à la guerre sainte pour exterminer tous les Juifs d’Israël. C’est ainsi que la dite organisation, qui a touché le petit cœur de midinette d’Alain Juppé, a obtenu que les organes de pouvoir provisoire en Egypte proclament : que la charia serait la source du droit dans ce pays. Printemps arabe ? Printemps pluvieux, printemps neigeux !


Curieux printemps des peuples, celui qui ressemble à une glaciation propice à la remise des femmes en situation d’infériorité « voulue par Dieu ».

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 08:36

 

Politiquement-incorrect-en-France-copie-1.jpg

 

DE GRANDS HOMMES AVEC UNE PETITE AME

 

  par Gabriel Lévy

© 2011 www.aschkel.info


Précédent article > LA FRANCE EST-ELLE DEVENUE LE BRAS ARME DE L’ONU ?

13 avril 2011

 

Présenté hier à la télévision, le film relatant les derniers jours du président Pompidou, nous laisse un goût amer, car cette ambiance de fin de règne nous rappelle celle à laquelle nous assistons depuis quelques jours.

 

Le président Pompidou a refusé de mettre volontairement fin à son mandat, malgré les immenses difficultés qu’il rencontrait pour gérer les affaires de la France. Lucide, cependant, il rappelait que si un président américain, M. Roosevelt, morituri, n’avait pas représenté son pays à Yalta, la guerre froide ne se serait peut-être pas installée pendant un demi-siècle. Or, le film -mais est-ce l’histoire ?-  laisse entendre que les calculs n’étaient pas absents : sa succession, et sa vengeance contre tous ceux qui « lui avaient manqué » quand on le salissait. Il en conservait les noms sur une petite feuille qu’il gardait dans sa poche et qu’il montrait à son directeur de cabinet, M. Balladur. Personne n’y était épargné, pas même De Gaulle.

 

Quant aux « barons du gaullisme » ainsi qu’il les appelait, ils se réunissaient dans l’arrière-salle d’un restaurant, pour se goberger et ourdir des complots afin de sauver M. Chaban-Delmas, tandis que d’autres, en catimini dans une DS de fonction, s’évertuer à lancer une nouvelle marque : Jacques. Chirac.

 

De cette lente agonie, pathétique, poignante, les auteurs de ce film n’ont retenu que les vilenies, à part, mais avec bonheur, l’amour de sa femme et de son fils. Ont-ils eu raison de décrire ces petites âmes ? Et la France dans tout cela ?

 

Malheureusement, l’histoire de France est riche de grands hommes qui se sont fourvoyés : Pétain, avec une collaboration allant au-delà des exigences de l’occupant, De Gaulle livrant les harkis, nos soldats, à la vindicte de nos ennemis d’hier, ou en conduisant au peloton d’exécution, ceux qui s’opposaient à sa personne. Les exemples ne manquent pas, car « pour grands que soient les rois, ils sont ce que nous sommes ».

 

Et aujourd’hui nous assistons aux mêmes comportementsLa curée !  Si l’auteur de ces lignes a souvent critiqué, très tôt et parfois avec férocité, les foucades et les erreurs du président actuel, il ne peut pas accepter  l’oubli des convictions de la part de quelques « excellences », dont le seul souci devrait être le bien public, mais qui se sont mis déjà  à la disposition de l’évènement.

 

Ils se leurrent, ils perdront leur place et leur honneur… enfin, pour ce dernier, rien n’est sûr.

 

Et la France dans tout cela ?  Elle héritera de 10 ans d’économie socialiste, avec au bout la faillite comme la Grèce ou le Portugal.

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13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 21:43

 

 

 

Cumul, mélange des genres et parachutage du « 1er cercle » : l’investiture Hoffenberg, comme députée des Français à l’étranger

 

Hoffenberg

 

 

par Marc Brzustowski

 

Pour © 2011 lessakele  et © 2011 aschkel.info

 

La façon dont est conçue la liste des investitures par l’UMP, arrêtée hier 11 avril, pour l’élection législative des députés des Français à l’étranger n’a pas fini de faire des vagues, au sein du parti. La majorité des « prétendants du Château » sont d’actuels et futurs anciens Ministres. A de rares exceptions près, leur choix s’est fait au détriment des conseillers des Français à l’étranger, hommes de terrain, élus, donc investis de la confiance de leurs concitoyens. Selon le Parisien du 11 avril, c’est ainsi que le méritant Francis Nizet, conseiller en Asie, s’est vu rayé des listes, au profit du Ministre des Transports, Thierry Mariani, qui a pris abonnement à l’Orient-express, assurément.

 

Il s’agit, d’abord, d’assoir une position de surplomb et un avantage stratégique à l’encontre de leurs concurrents. L’article du Parisien ne mentionne ainsi aucun des autres candidats déjà en lice, comme s’ils étaient là pour faire de la figuration programmée. Ne prédit-on pas 9 circonscriptions sur 11, à droite ? Sont mandatées des personnalités suffisamment proches, pour constituer un cordon « d’ambassadeurs bis » en vue de la Présidentielle, sans réelle considération pour la représentation des électeurs.

 

De fait, on peut se demander, sans qu’il y ait, pour autant, « trucage » avéré, s’il n’y a pas « conflit d’intérêts » et confusion des genres, entre le mandat officiel de « député » [représentant du peuple expatrié ou migrant], et celui de pur adoubé par la politique prônée d’en-haut.

 

Ainsi, à peine officiellement investie par son parti, la candidate fraîche et moulue du « Premier Cercle » [elle a excellé dans la collecte de fonds pour la campagne présidentielle de 2007-], Valérie Hoffenberg est de toutes les réceptions officielles, étoffant son carnet d’adresses, à force de mixer les fonctions :

 

http://valeriehoffenberg.wordpress.com/2011/04/11/communique-de-presse-entretien-entre-m-shraga-brosh-et-valerie-hoffenberg/

 

Représentante spéciale de la France pour la dimension économique du processus de paix au Proche-Orient, au Ministère des affaires étrangères, le jour, elle est candidate à la législature, le soir. Elle tire ainsi pleinement parti de sa fonction pour faire campagne auprès des milieux d’affaires. Elle pourra, ensuite, s’appuyer sur ce réseau de relations pour snober l’homme de la rue.

 

Plus qu’une « parachutée », c’est une « missionnaire » : elle prépare sa chute et pare aux aléas ou à l’échec du « processus », depuis novembre 2009, tout en ménageant des voies de sortie économique. Quand la paix dans la sécurité n’est plus de mise, c’est le dernier argument pour tenter de monnayer un prolongement de trêve…

 

Chaperonnée par le Président, la candidate Hoffenberg incarne à la perfection le « déni de rupture » qui a marqué son quinquennat. A travers elle, il s’agit d’abord de réaffirmer l’attachement à un « processus d’Oslo » qui se réduit au refus permanent de négocier et à l’attente d’une reconnaissance unilatérale de l’Etat palestinien, de la part de l’ONU, fin septembre 2011.

 

L’approche économique à l’égard d’Israël est, ainsi, devenue le substitut à l’approfondissement des relations diplomatiques entre l’Etat hébreu et la France, alors que celles-ci butent sur des limites indépassables, pour cause de « politique arabe ».

 

Il est vrai qu’il y a de la marge, puisque la France reste le 10è client d’Israël, loin derrière :

les Etats-Unis, la Chine, l’Allemagne, la Belgique, la Suisse, l’Italie, l’Angleterre, la Hollande, l’Inde, la Turquie et le Japon. A égalité avec le Kirghizistan.

Tour à tour, Eric Besson (investi en Espagne), en janvier, Christine Lagarde (investie aux Etats-Unis), lors d’un forum en juin 2011, sont dépêchés sur place pour donner un coup d’accélérateur… à la candidature de Valérie Hoffenberg (entre collègues, on se doit bien ça), et, incidemment, à celle de Nicolas Sarkozy. L’homme a déçu par ses rodomontades contre l’actuel gouvernement israélien. On se souvient d’un fameux dîner du CRIF, le 9 février, où il sommait celui-ci de faire pression sur Israël pour qu’il « accepte de négocier » ( !), lorsqu’on attend Abbas à la table des pourparlers directs, depuis, tiens!, que Mme Hoffenberg est, tout spécialement, déléguée pour ce faire…

 

On ne verra, par exemple, Valérie Hoffenberg ne marquer que rarement -ou de façon confidentielle, sur son blog- son indignation face au quintuple meurtre d’Itamar de 5 ressortissants franco-israéliens, les Fogel. Elle ne saurait, personnellement, être en discordance avec la chape de plomb officielle qu’a défendue, sur son blog, son ami et obligé Enderlin. Ni éviter de commercer avec le Hamas, en accompagnant, à ses risques et périls, du reste, l’ex-Ministre des Affaires étrangères dans la Bande de Gaza, le 21 janvier dernier (http://www.lepoint.fr/monde/gaza-l-emissaire-hoffenberg-choquee-et-surprise-de-la-haine-21-01-2011-1286372_24.php). Que des double-nationaux, nombreux à Ashdod, parmi d’autres Israéliens, soient sous le feu des qassams et grads ou que Guilad Shalit, otage depuis 5 ans, soit, lui-même, binational, ne lui pose pas, non plus, de problème de « conflit d’intérêt ». Ingénue, elle se déclare même « choquée » par la haine que les Palestiniens de Gaza manifestent contre sa « neutralité diplomatique ». Il est vrai qu’on n’a guère entendu parler d’elle, lors de la pleine approbation, par la France et l’Union Européenne, du fumeux « Rapport Goldstone »… Vous savez ?, celui qui retombe comme un soufflé, de l’aveu même de son rédacteur en chef…

 

Alors, quel est l’intérêt d’une candidature, dont le bilan est frappé au coin de l’immobilisme dans les échanges bilatéraux? Et qui ne défend pas, non plus, ceux de ses concitoyens, victimes -entre autres- des réticences d’une politique à s’insurger contre les montages diabolisateurs ? Celui d’assujettir le destin de ressortissants d’une lointaine province, dont on préfère ignorer les vicissitudes et besoins réels, en termes de sécurité et de vie quotidienne ?

 



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13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 11:46

Laïcité et religion

Quelle belle idée d’unir  six des grandes religions en France au nom de la laïcité !
Le monde entier devrait prendre exemple sur notre solidarité et notre entente cordiale.
Enfin, rabbins, imams, pasteurs et autres évêques s’assoient autour d’une table, taisent  leurs  divergences et écrivent dans les médias nationaux leur combat commun dans un esprit uniquement religieux, sans aucune arrière-pensée politique. Est-ce une duplicité ou, pour le moins, une simple naïveté de nos chefs spirituels d’aller chanter « la laïcité mon amour » sur les ondes médiatiques?

Un peu d’histoire…


La laïcité a été le résultat d’une lutte acharnée contre le pouvoir de l’Eglise qui avait une influence sur tous les domaines : culturel, social, religieux etc. . , en France.
Les anticléricaux ont mis en place un système légal afin de réduire l’influence religieuse - catholique essentiellement - qui sclérosait tous les rouages de la vie française. Le génie de ce nouveau monde a été de briser la mainmise du clergé qui, par définition, rejetait tout individu n'appartenant pas à  la religion dominante.
Il va sans dire que le peuple juif, brimé et offensé en permanence, ne pouvait qu’encourager ceux qui pouvaient lui rendre justice pour les crimes qu’il n’a jamais commis et pour lesquels, il devait payer cash en tout lieu et en tout temps..
Malheureusement la laïcité n’a pas empêché le rouleau compresseur de la solution finale de fonctionner et d’anéantir la moitié de notre peuple. La Shoah doit nous rappeler que notre survie dans les pays de nos pérégrinations ne dépend pas des systèmes étatiques proposés. Notre force a toujours résidé dans l’espoir divin du retour annoncé, dans le pays de nos ancêtres.
Le comble est d’entendre avec insistance des voix qui veulent prendre le modèle français comme un exemple à suivre en Israël. Les problèmes qui secouent  la France devraient les faire réfléchir.

La laïcité et l’Islam.

La population musulmane en France a montré sa capacité d’intégration dans une France laïque et tolérante jusqu’au jour, relativement récent, où s’est installée une mouvance de l’extrême proposant une radicalisation des lois islamiques. Les signes extérieurs religieux, comme la burqa, tant décriés à juste titre, relèvent d’une politique délibérée d’un rétro moyenâgeux  qui ne profite qu’aux seuls meneurs voulant asseoir leur autorité au nom de la religion. Les effets négatifs de la crise économique, qui frappent en particulier des jeunes de la cité issus de cette population, a aidé cette frange active à créer un climat favorable à leurs thèses dangereuses.  
L’affaire est d’abord inter-musulmane. Lorsque l’on parle de stigmatisation des Musulmans, on oublie délibérément l’incapacité des responsables de ce culte de se démarquer farouchement de cette politique de l’intolérance. Probablement la peur de ne pas pouvoir être entendu par ses propres ouailles, ainsi que d’autres facteurs sociaux culturels, ont contribué à rester en quelque sorte entre deux portes. La position est peut-être inconfortable mais elle a l’avantage de faire croire que l’accord est total quel que soit l’interlocuteur.
Nous aussi, il nous arrive de composer avec certains responsables encombrants de notre communauté. La différence est de taille. Ils sont minoritaires et ne dérangent pas trop la vie de l’ensemble.

Le regard juif


Le président du Consistoire et le Grand Rabbin de France se sont attelés depuis une semaine à aller de média en média pour expliquer la position de l’ensemble des religions face au débat sur la laïcité proposé par Monsieur Copé et sa formation politique. Ils l’ont fait avec détermination et courage.
Etait-ce leur rôle ? Dans le contexte préélectoral en France, y avait-il opportunité ou urgence ? La crainte est qu’ils soient mal compris par nos coreligionnaires.
Les Pirké Avot, lus entre Pessah et Chavouot, réclament une certaine réserve lorsqu’il s’agit des relations avec le pouvoir. Je pense pour ma part que ce débat pourrait en occulter un certain nombre, notamment celui qui préoccupe le quotidien de notre communauté. L’antisémitisme et la délégitimation d’Israël se propagent et se banalisent dans notre douce France, sans que les autres religions ne s’en émeuvent outre mesure. La vie religieuse de nos étudiants est perturbée parce qu’ils s’entendent suggérer de poursuivre leurs études  en Israël s’ils réclament des aménagements pour les examens un jour de shabbat ou de fête religieuse.  Les problèmes de la Cacherout et des lieux de sépulture dans des carrés confessionnels ne trouvent pas d’issue favorable.
Le combat pour un statu quo de la laïcité en France  devient l’arbre qui cache la forêt.

Rabbin Salomon MALKA

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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 23:06

http://www.europe-israel.org

Communiqué : LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE par Gilles William Goldnadel

 avril 7th, 2011  Daniele - Europe-Israel.org

 

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LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE                                                 

 

Paris, le 6 avril 2011

Monsieur le Président de la République Nicolas SARKOZY

Palais de l’Elysée

Rue du Faubourg Saint-Honoré

75008 PARIS

 

Monsieur le Président de la République,

C'est au nom de notre amitié commune pour l'Etat d'Israël et de son peuple que je vous écris aujourd'hui cette lettre que je souhaite rendre publique.

Le rapport du juge Richard Goldstone à l'encontre duquel l'association que j'ai l'honneur de présider s'est toujours montrée sévère compte tenu de sa mission originelle et des conditions de son élaboration, a causé à l'honneur et à la dignité de la nation israélienne des dommages incalculables.

Nous avons considéré à l'époque que la voix de la France au sein de l'Organisation des Nations Unies ne s'était pas montrée suffisamment ferme, a fortiori à l'égard du Conseil des Droits de l'Homme, auquel appartiennent des pays comme l'Iran et la Libye et qui est devenu ces dernières années un vecteur de haine et de division à l'encontre de l'Etat juif, quand ce n'est pas de la France.

Ainsi que vous le savez, le juge Goldstone lui-même, dans un entretien autocritique au Washington Post, vient de reconnaître que le rapport qui porte son nom était largement injustifié en ce que notamment il était faux de prétendre, qu'au rebours du Hamas, Israël avait intentionnellement visé les populations civiles.

Vous avez toujours voulu vous montrer un ami exigeant de l'Etat Juif.

A diverses reprises, vous n'avez pas hésité à critiquer les positions prises par son gouvernement.

Vous avez ainsi gagné largement la confiance des peuples et des Etats du Proche et Moyen-Orient.

Avec la même exigence de justice et de vérité, nous attendons aujourd'hui de vous, à ce moment crucial, que vous portiez fort et haut la voix de notre pays en exigeant du Conseil des Droits de l'Homme, la révision d'un rapport dont aujourd'hui même son auteur principal reconnaît le caractère injuste et excessif.

Au-delà de l'aspect juridique de cette démarche, vous marqueriez ainsi que l'Organisation des Nations Unes, outil si important pour unir les nations, ne doit plus jamais se faire l'instrument du parti pris et de l'iniquité.

Je vous prie de croire que cette présente requête est motivée non seulement par l'intérêt de la France et d'Israël, mais encore par celui de l'humanité toute entière.

Dans l'espoir que vous voudrez vous saisir de cette occasion unique de montrer le juste chemin,

Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la République, en ma très respectueuse et amicale considération.

 

Gilles William GOLDNADEL

Président de France-Israël

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6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 21:11
Rome offre la France aux immigrés tunisiens  

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06/04/2011 | Mise à jour : 10:10 Réactions (750
La police italienne canalisant des immigrés tunisiens dans un centre de transit à Manduria dans les Pouilles, la semaine dernière.
La police italienne canalisant des immigrés tunisiens dans un centre de transit à Manduria dans les Pouilles, la semaine dernière. Crédits photo : CARLO HERMANN/AFP

Les autorités italiennes vont délivrer un permis temporaire de séjour à des centaines de clandestins de Lampedusa. 


Dès jeudi, plusieurs centaines d'immigrés tunisiens provenant de Lampedusa pourront se présenter au poste-frontière de Vintimille muni d'un «permis temporaire de séjour» . Ce document sera délivré par les autorités italiennes pour une durée de trois mois reconductible, afin de faciliter les rapprochements familiaux.


La police des frontières française n'aura d'autre alternative que les laisser passer. La délivrance de ce permis transforme le clandestin en un réfugié reconnu et comme tel protégé par les lois communautaires. «Plus tôt nous leur délivrerons ces papiers, plus vite ces immigrés quitteront notre pays», résume le député de la Ligue du Nord, Matteo Salvini.


Encore aujourd'hui, les clandestins sont refoulés par la France à la frontière en vertu du traité de Schengen et de la Convention de Dublin qui interdisent leur libre circulation en Europe. Un accord bilatéral de réadmission signé en 1997 organise les modalités du refoulement. Il oblige le pays d'accueil initial (l'Italie en l'occurrence) à reprendre le clandestin interpellé dans l'autre pays.

Dans un premier temps, le gouvernement de Silvio Berlusconi a tenté d'obtenir de la Tunisie qu'elle reprenne la plus grande partie des quelque 22.000 clandestins tunisiens débarqués en Italie depuis le début de l'année. Lundi toutefois à Tunis, le président du Conseil n'a pas obtenu l'accord escompté. Son homologue, le chef du gouvernement provisoire Béji Caïd Essebsi, a bien accepté que des rapatriements aient lieu, mais en nombre très limité (50 à 100 par semaine). Il a appelé à la solidarité de l'Europe en faisant valoir que la Tunisie a elle-même accueilli sans protester 165;000 immigrés de Libye. En contrepartie, l'Italie fournira à Tunis 350 millions d'euros d'aide économique et équipera ses garde-côtes en radars et vedettes rapides. Lundi soir, la Ligue du Nord - le partenaire le plus intransigeant de Berlusconi sur le problème de l'immigration - a donné son accord à la délivrance de «permis temporaires de séjour».


À Manduria (dans les Pouilles), devant le principal centre de transit des immigrés, la décision a été saluée par une explosion de joie. Mahdi (23 ans) espère terminer ses études de mathématiques à Toulouse, où l'attend son frère «marié à une Française». «France, France», crient des groupes d'immigrés qui sortent du camp. Des associations de volontaires leur distribuent des tracts en français et en arabe leur expliquant comment demander le permis : «Surtout ne fuyez pas. Vous deviendriez des clandestins et ne pourriez plus faire valoir vos droits», leur expliquent-ils. Sur 900.000 Tunisiens en situation régulière présents en Europe, 600.000 vivent dans l'Hexagone, 150.000 en Italie, 85.000 en Allemagne, 20.000 au Benelux et 13.000 en Suisse.


À Lampedusa, la trêve a duré bien peu. L'île avait à peine été complètement évacuée lundi de ses 6200 immigrés que les débarquements ont repris. L'île compte de nouveau 1500 immigrés. Mardi matin, une barcasse a amené 350 Africains provenant de Libye. Eux du moins sont considérés comme des réfugiés politiques.


 

 

LIRE AUSSI :

» Schengen, citadelle aux frontières fragiles

» De Zarzis à Lampedusa : «Moi, Bilal, clandestin»

» VIDÉO - L'exil des Tunisiens à Lampedusa

» Un sommet sur l'immigration entre Berlusconi et Sarkozy

» DOSSIER SPÉCIAL - Les révoltes arabes et leurs réfugiés

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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 10:32

ISRAELVALLEY. SCOOP FRANCE-ISRAËL : LA VRAIE RAISON DE LA VISITE "SURPRISE" DE SHIMON PERES AU CERN. LA FRANCE NE VEUT PAS D'ISRAËL COMME MEMBRE A PART ENTIERE AU CERN !

www.israelvalley.com/news/2011/03/30/31030/

Mar 201130

Par Daniel Rouach (Tel-Aviv)
Rubrique: Sciences
Publié le 30 mars 2011

 

CERN EXCLUSIF. Notre rédaction le savait depuis bien longtemps mais ce matin pour la première fois une seconde source toute à fait indépendante de la nôtre (des journalistes très sérieux du Haaretz) le confirme. La France s’oppose à Israël pour sa rentrée comme membre à part entière au CERN (Israël qui est uniquement un État-Invité est en train de négocier cette participation permanente). La raison est simple : la France considère Israël comme un concurrent très sérieux pour l’obtention de marchés internes au CERN. Ce n’est donc pas du tout par hasard si le vieux Président a pris tout son temps hier pour se rendre à Genève et se faire photographier par toutes les caméras du monde. Son lobbying va certainement avoir un impact.

cern Près de 5 000 physiciens et ingénieurs de plus de 30 pays différents ont passé plus de 10 ans et dépensé 3,76 milliards d’euros pour créer le plus grand accélérateur de particules du monde qui a été refroidi pendant les deux dernières années pour atteindre 271,3°C. Dans cet accélérateur, 600 millions de collisions par seconde vont pouvoir être réalisées, générant 15 millions de gigaoctets de données pour chaque année d’utilisation.

Dans le monde entier, des physiciens des particules se préparent à une moisson particulièrement riche de données de nouvelle physique ; le LHC de l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire entame en effet sa première longue période d’exploitation à une énergie trois fois et demie supérieure aux énergies qui ont précédemment été atteintes dans un accélérateur de particules.

“C’est un grand jour pour les physiciens des particules”, a déclaré le directeur général de l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire, Rolf Heuer. “Nombreux sont ceux qui attendent ce moment depuis longtemps, et leur patience et leur persévérance ont fini par payer”, a-t-il ajouté.

Le Prof. Giora Mikenberg, qui dirige l’équipe israélienne (Institut Weizmann, Université de Tel-Aviv et Technion) participant au LEP (Large Electron Positron collider, l’accélérateur de particules) du CERN (Conseil européen pour la recherche nucléaire) en Suisse, estime que l’expérience est “prometteuse” et que les scientifiques israéliens coopéraient dans le cadre de cette expérience avec leurs collègues palestiniens ainsi qu’avec d’autres scientifiques du monde arabe.—

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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 14:35

 

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Merci Alain

 

Identité nationale

Par Alain RUBIN

Pour © 2011 www.aschkel.info

Article précédent : 

>Laïcité, islam, de fausses questions pour de faux problèmes ? 

 

 

 

La déroute des formations politiques désertées par l’abstentionnisme massif et la montée électorale du Front national, en dépit de sa diabolisation ou des injures quotidiennes à l’encontre de ses électeurs traités de « connards » sur certaine antenne publique provoquent, paradoxalement, l’édiction de nouveaux tabous dans le domaine politique.


Désormais, pour une certaine faune politique, journalistique et « humoristique », parler de Laïcité, parler d’identité nationale, parler de problèmes inhérents à l’islam, ce serait s’engager dans des débats « racistes »... parce que ce serait rendre responsables des dysfonctionnements sociaux et des effets des crises économiques certains groupes de populations stigmatisés par ces débats.


Avec cette grille de lecture purement idéologique, serait scandaleusement xénophobes, voire racistes : la Première République imposant la tenue d’un Grand Sanhédrin pour que les Rabbins mettent la religion des Juifs en phase avec les lois de la République comme condition impérative à l’attribution de la nationalité française aux Juifs vivant en France, la mise du Pape en résidence surveillée au château de Fontainebleau ainsi que les termes du Concordat soumettant les nominations d’Evêques à l’approbation des autorités civiles, puis la troisième république, faisant rendre gorge à l’Eglise catholique dans le sillage de la loi de séparation de 1905.


Pour revenir aux questions de fond, indépendantes de la question de savoir pour qui fallait-il voter ou pas aux élections cantonales, je soumets à la réflexion de chacun ce que j’écrivais en décembre 200, au sujet de la question de l’identité nationale.

Alain Rubin le 31 mars 2011

 

Identité nationale (4 décembre 2009)

 

Le gouvernement a lancé un débat.


De différents côtés, des boucliers s’étaient levés. Des voix indignées appelaient et appellent à la mobilisation contre l’infamie qui voudrait « stigmatiser les immigrés ». La direction de l’appareil du Parti socialiste décidait d’utiliser ce débat pour se dérober et, par une pirouette, interdisait à ses députés de rester jusqu’au bout dans la commission Gérin ainsi qu’à son groupe parlementaire de voter une loi contre les bourqua, hijab et autres niquab.

 

Quand le gouvernement proposera quelques mois plus tard un calendrier amorcé par une résolution purement verbale, sans dispositif contraignant, ce parti invitera ses députés à voter la future loi, parce qu’en contrepartie, le gouvernement renonçait à l’organisation d’Etats généraux des femmes…

 

 Verrouiller, verrouiller… tant pis si la Laïcité qui est, comme disent les théologiens chrétiens, consubstantielle à la Démocratie telle qu’elle se construit depuis la révolution française, tant pis si la Laïcité mise à mal laisse place à la dislocation du pays, permettant à un régime des clans familiaux de punir les « crimes d’honneur » commis par les adolescentes et les jeunes femmes ; tant pis si des blessures graves sont portées à la liberté de penser et au devoir d’instruire au motif de respect des croyances, continuant de vider l’école de sa mission d’instruire.

 

L’identité commune devrait se limiter au fait que l’on habite côte à côte et que l’on peut se retrouver au travail ou se croiser en entrant ou en sortant du bureau de vote.


Tant pis, après nous le déluge…

 C’est beau le PS, dans une phase de néo socialisme, variante philo tabrigh.

 

D’autres critiques opposent à la redéfinition de l’identité nationale, -qui serait un débat d’un autre âge-, la recherche de solutions immédiates « anticapitalistes » aux difficultés sociales. Comme si le social n’avait pas de rapport avec le politique, avec la nature et la forme des institutions…

 

D’autres encore,  comme le CRAN, opposent le fait que la France -si elle est toujours un hexagone avec cinq grands fleuves, quelques uns plus petits et d’autres plus puissants, et leurs affluents et confluents, avec sept massifs montagneux plus ou moins élevés-, a changé en profondeur. Sa composition humaine n’est plus vraiment la même nous répète-t-on.

 

La présence massive de population possédant des spécificités culturelles vivantes devrait modifier foncièrement la conscience que la France et les Français ont d’eux-mêmes, sous peine de se transformer, sans le vouloir peut-être et sans le savoir certainement, en république ségrégationniste.

 

Vouloir que la France ne ressemble pas au londonistan, ce serait s’arcbouter pour couvrir, du slogan républicain d’égalité et de nation française, une réalité discriminatoire et explosive. Les attaques de bus, les tirs de flash Ball ou de cocktail Molotov contre les bus, leurs conducteurs  et leurs passagers, les incendies d’écoles et de logements d’enseignants, ce seraient de compréhensibles, sinon légitimes expressions de l’angoisse d’une jeunesse d’origine nord-africaine et africaine condamnée à une situation sociale plus mauvaise que les chômeurs enfants de mineurs lorrains ou du nord ou que ceux des petits paysans acculés à la ruine et s’acharnant à sauver des exploitations agricoles qui ne rapportent rien.

 

D’autres encore estiment ce débat dépassé, parce que les nations plus ou moins anciennes vivant en Europe devraient sacrifier leur identité, au nom d’un future identité supérieure : « l’identité européenne » qui se construirait dans le système dirigé par la Commission européenne et le « parlement » européen, -assemblée obèse, décorative et coûteuse, discutant et « décidant », en coulisse, ce qui a déjà été décidé ailleurs par une pléthore d’experts agissant selon le principe de la MOC (Méthode Ouverte de Convergence) et une vaste nomenklatura de hauts fonctionnaires irresponsables. Les nations et leur identité devraient disparaître au profit de régions plus ou moins ficelées et reliées au moyen des directives de la commission, obligatoires partout dans la prétendue « union ».

 

Les derniers jours viennent de montrer le caractère foncièrement antidémocratique de cette identité supérieure. La presse s’est faite l’écho complaisant de l’exigence nouvelle de la Commission européenne. Prenant prétexte de la situation grecque, elle exige de voir les projets de budgets des états avant qu’ils soient discutés devant les parlements. La dérive oligarchique de l’union européenne, disloquant les vieilles nations et leurs identités historiques au profit d’une identité qui n’est qu’un passeport et un marché, avec une monnaie commune qui se délite, soumise à une nomenklatura, tel est le contenu de la prétendue identité supérieure.

 

Pourtant, il ne s’agit pas d’une question devant souffrir polémique, l’identité nationale, même du côté de la gauche qui ne devrait pas oublier son icône, Jean Jaurès, qui déclarait, je le cite : qu’un peu d’internationalisme éloigne de la patrie et que beaucoup d’internationalisme y ramène ».

 

Si l’on dit « patrie », on dit maison commune.

 

Et si l’on dit maison commune, on dit nécessairement règles de vie communes, règles qui feront que l’enfer, ce ne sera pas les autres, ce ne sera pas le voisinage, comme cela le devient fréquemment dans trop d’immeubles (barre ou tour), de quartiers, de villes et de villages.

 

Depuis la révolution française, l’identité française se confond en grande partie avec la citoyenneté républicaine. L’hymne national appelle les citoyens aux armes pour défendre la citoyenneté incarnée dans la patrie et la République.

 

Qu’est-ce que cela peut vouloir dire aujourd’hui, en termes concrets et quotidiens, l’identité nationale française confondue avec la citoyenneté républicaine ?

 

Pour y répondre, je ferai à la manière de ces polonais qui alimenteront ce que l’on appellera le printemps polonais des Conseils ouvriers élus et révocables de l’année 1956. Les hommes et ces femmes qui les animaient et défiaient le monopole de la bureaucratie étaient des militants ouvriers de grandes usines ou des intellectuels qui combattront le totalitarisme stalinien, en définissant, dans le détail,  ce que n’était pas le socialisme et quand ils le pouvaient, en disant clairement ce qu’il devrait être.

 

Pour l’identité française on pourrait utilement procéder de la même manière.

 

Qu’est-ce que l’identité française qui s’est construite et qu’est-ce qu’elle n’est pas?

 

L’identité nationale française, c’est quand :

 

 Une fille hérite de ses parents la même de la part que son frère

 Une enfant ou une fillette de six ans ne peut être donnée ni épousée, ni avoir de relations physiques conjugales parce qu’elle vient d’avoir neuf ans

 Une adolescente ne peut pas être battue jusqu’à lui faire perdre l’usage d’un œil ni être séquestrée par sa famille parce qu’elle discutait avec d’autres jeunes de son âge

 Une jeune fille décide si elle se marie ou pas et qui sera son époux

 Un époux ne peut interdire à son épouse de sortir, quand elle le veut et/ou sans être obligatoirement accompagnée, ou imposer qu’elle soit enfermée sous un vêtement pour être soustraite au regard de son voisinage et de l’autorité publique assurant la sécurité commune

 Tout homme et toute femme décide d’avoir ou de ne pas avoir de religion, et s’il/elle décide d’en avoir, il/elle décide laquelle et peut y renoncer à tout moment pour en changer ou pour ne plus en avoir du tout

 Tout français d’origine ou d’adoption : reconnaît les principes de la Démocratie politique conquise de haute lutte par le peuple français ; la démocratie politique étant fondée sur le pluralisme politique et, pour ne pas être une fiction pour le plus grand nombre, sur l’existence de la démocratie sociale. Cette dernière supposant la préservation des droits constitutionnels par lesquels le mouvement syndical peut librement revendiquer et faire progresser la condition des travailleurs, au travail et dans la cité et organiser l’action de ses membres et sympathisants pour faire barrage aux décisions amenuisant le contenu de la démocratie sociale qu’il ne faut pas confondre avec l’assistanat des exclus érigés en statut durable, conférant des droits octroyés incertains ne résultants pas de devoirs contributifs

Le fascisme, -parce qu’il consiste a appeler au meurtre de gens coupables d’être de telle ou telle « race » ou « ethnie », ou à organiser une force politique et paramilitaire pour briser la démocratie politique et le mouvement ouvrier-, est un « point de vue » qui, précisément, contredit ce qui constitue l’identité française.

L’inégalité sociale n’est pas un projet divin contre lequel les hommes ne peuvent rien

Le droit de chacun à une vie digne, permettant la satisfaction de ses besoins fondamentaux, n’est pas lié à une charité occasionnelle ou rituelle une ou quelques fois par an. Ce droit est un devoir impératif permanent pour la société librement organisée.

L’obligation de chacun de contribuer au bien être commun (impôt, cotisations sociales) en fonction de ses revenus

Parce qu’il n’est pas de devoirs sans droitni de droits sans devoirs, et que pour connaître les uns comme les autres, l’instruction de chacun est indispensable : l’instruction du peupledans sa totalité, est une condition impérative pour le travail gouvernemental. Elle  permet à chacun de s’approprier correctement et complètement l’outil commun de communication, la langue de culture qu’est la langue française. Par définition, l’instruction de la jeunesse et du peuple dans son ensemble est indépendante des croyances religieuses, quelles qu’elles soient. L’absence d’outil de communication commun développé est un obstacle au vivre ensemble et au contrôle nécessaire des citoyens sur leurs institutions et sur leurs conditions légales de travail. Il en est de même avec la méconnaissance de l’histoire du pays et de ses relations avec ses voisins, méconnaissance mise en route avec la réforme Haby enclenchant une besogne de sape de l’instruction publique.

 

Ce n ‘est pas l’identité nationale française lorsque :

 

Les parents disposent de droit absolu de l’avenir de leur enfant

Quand les parents peuvent offrir une enfant ou une fillette à un homme qui pourra consommer le mariage avec elle quand elle aura neuf ans

Quand une jeune fille peut-être mariée contre son gré

Quand une femme n’est pas libre de ses mouvements

Quand une femme ne peut pas entretenir de relations sociales, avec des hommes, en dehors du cercle de son époux, de son père et  de ses frères, ni disposer librement de sa personne

Quand une femme doit se séquestrer elle-même au moyen de vêtements

Quand un homme ou une femme ne peuvent librement témoigner en justice pour ne pas faire tord à un coreligionnaire ayant porté atteinte à la vie ou aux intérêts légitimes d’une tierce personne non coreligionnaire ou à eux mêmes, instaurant de fait un système juridique  de droits multiples et de castes de facto

Quand un homme ou une femme ne dispose plus de son libre choix en matière d’opinion, politique, philosophique ou religieuse, ou qu’il ne peut en changer s’il le souhaite

Quand un homme ou une femme considère que l’amélioration de la société n’est pas de la compétence des êtres humains et des législateurs qu’ils se donnent librement

Quand un homme ou une femme considère que l’inégalité sociale est un choix divin et qu’il n’appartient pas à l’humanité de réduire, et encore moins supprimer cette inégalité

Quand un homme ou une femme considère que le gouvernement des hommesdoit appartenir à la divinité, via « sa » loi et les hommes de loi de la religion qui la déclineront.

Nous observons ici : que lorsque l’on s’attarde sur les contours et sur le contenu de ce qui fait l’exception française, nous voyons que avons à faire avec une société qui cherche depuis deux cent vingt ans à sortir du règne de la nécessité et du régime du droit du plus fort qui broient les êtres sans recours, pour entrer dans celui de la liberté pour tous qui n’est pas séparable de l’amélioration durable des conditions générales d’existence quotidienne.

En d’autres termes : défendre l’identité française, ce n’est pas de la xénophobie ou de l’ethnocentrisme ; c’est vouloir rester dans le sillon politique et social qui à amené un retournement plus ou moins ample et profond, mais essentiellement positif, des sociétés en Europe*1 et sur les autres continents.Cette identité, fondée par la République, a hérité des traditions antérieures et elle s’est voulue un point d’appui pour que tous les peuples réalisent, par leurs propres méthodes et selon leur rythme, la souveraineté de la société sur sa représentation et sur ses moyens de travail et d’existence. C’est de ce point de vue que, depuis la seconde guerre mondiale, la République, qui s’est voulue Sociale en 1848, s’est, en 1946 et depuis, déclarée constitutionnellement :

 

République Démocratique, Laïque et Sociale.

 

Si l’on reste dans ce sillage,- ouvert par la commune parisienne de 1791 qui s’érigera en une sorte de deuxième pouvoir politique aux côtés et parfois en opposition à la lenteur et aux hésitations de la convention-, on dénoncera aussi ce qui dans l’actuelle construction européenne vient contrarier l’identité française et ce qui a fait de la France une puissante étrave du mouvement général de la société humaine dans son ensemble vers le progrès et le mieux être général.

 

Pour dire les choses autrement, il faut souffrir de myopie volontaire ou d’un terrible complexe de culpabilité, injustifié quand on regarde de près toutes les sociétés humaines, pour trouver de la xénophobie et du racisme dans la réaffirmation de ce qui a fait et fait, pour l’essentiel, le peuple françaisPeuple de France.

 

Le mouvement historique qui a construit le peuple de France en tant que peuple français, a posé plusieurs fois, et a résolu entre 1945 et le début des années soixante, la question de l’égalité juridique de la femme. Le statut de la femmeest devenu un axe essentiel de l’identité nationale française.

 

Opposer le droit de l’émigré à rejeter les fondements séculaires cristallisés dans l’identité nationale française, c’est l’utiliser, c’est l’instrumentaliser pour en faire, au nom de « l’antiracisme », un bélier pour démolir, pan par pan, un tissu social et politique imparfait certes mais capable de poursuivre une évolution constructive en vue de la liberté et du mieux être pour tous.


Au nom du respect des droits du dernier arrivé, c’est un nouveau masque de fer que certains prétendent faire porter à la France, un masque d’oppression et de soumission obligatoire aux superstitions. Une soumission justifiée par un antiracisme dévoyé.

Le 13 mai 2010

Alain RUBIN

 

PS


*1 Pour illustrer cet aspect de l’identité nationale française, je voudrai lire ici la lettre que mon grand-père Léo Rubin adressait au  Ministre et Ambassadeur des prisonniers de guerre.


Mais avant, je voudrai rappeler ceci : dimanche 24 janvier, le ministre de la culture rendait hommage à Toussaint Louverture. Contrairement à ce que déclarera le Ministre, Toussaint n’était pas le père de l’indépendance haïtienne. Toussaint sera le pivot de la mise en œuvre du décret de la convention mettant fin à l’esclavage. Il prendra, de fait, le pouvoir, en qualité de général de la République française. Il sera d’ailleurs appuyé par Sonthonax, le conventionnel en mission. Le consulat, en tant que réaction au sein de la révolution française, mettra fin à la phase de la révolution haïtienne en tant que partie de la révolution française. Viendra l’heure de Jean Jacques Dessalines qui sera le chef de l’insurrection qui proclamera la République libre d’Haïti le 15 mai 1804. Dessalines aura deux successeurs, dont l’un se proclamera empereur à son tour. L’autre successeur, dans la nouvelle Haïti déjà divisée en deux Etats, Alexandre Pétion, aura un rôle décisif dans les mouvements se développant dans la partie espagnole de l’Amérique, en apportant aide militaire et financière aux Républicains groupés autour de Simon Bolivar. En d’autres termes, en tant que fille rebelle de la grande révolution française, la révolution haïtienne deviendra un maillon important de la vague nationale qui allait emporter l’empire espagnol dans les Amériques.


 Revenons à mon propos concernant mon grand-père : Au 15 de la rue Charles Friedel,  à Paris 20ème, deux familles juives voisines de palier, récemment arrivées de Pologne, avaient donné leur fils aîné à l’armée française ; il s’agissait des Zcerniewicz et des Rubin. L’un et l’autre, des deux chefs de familles, avaient demandé la nationalité française pour eux, leur épouse et leurs enfants. L’un et l’autre avaient essuyé un échec, à l’exception des deux fils aînés qui reçurent la nationalité française et le droit de défendre la France en accomplissant leur service militaire armé. Mon oncle Salomon sera capturé en 1940. Les autorités de la Wehrmacht ne livrant pas les Juifs prisonniers de guerre, il passera cinq années en captivité, ayant tenté, sans succès,  de s’évader (au moins deux fois). L’aîné des fils Zcerniewicz eut  moins de chance que mon oncle, il sera le premier soldat français à être tué en 1939, pendant ce que l’on connaît comme étant la « drôle de guerre », c'est-à-dire la période d’observation mutuelle accompagnée de quelques rares échanges de tirs entre les deux armées.


Réclamant un bien « aryanisé », en partie payé avec les économies de son fils prisonnier de guerre français, mon grand-père, le Juif qui n’obtînt pas la nationalité française pour lui, son épouse et ses autres enfants, opposera à la France des lois contre les Juifs, la France plusieurs fois séculaire, celle que sa mère lui fit connaître, enfant juif en Pologne. L’outil qui présentera la France à l’enfant du « stetl », ce sera Heinrich Heine, avec son poème, « les deux grenadiers ».


Je le cite, écoutons donc mon grand-père Lejbus (Léo) Idel Rubin:

 

 

Paris, le 12 avril 1942

Monsieur,

Scapini

Ministre et Ambassadeur des prisonniers

Paris

(…)

 «Je vous demande donc, cher monsieur le Ministre, n’y-a-t-il pas  d’exception actuellement en France, même pour ceux qui ont du mérite ? Est-ce que tous les Juifs doivent passer par là, doivent boire de cette coupe amère ? Même ceux qui se sont battus pour la France ? Même ceux qui ont souffert, qui souffrent encore pour la France ?

Que dira mon pauvre fils dans son lointain Stalag, loin de ses parents qu’il vénère, loin de sa fiancée*2, qui l’attend, que dira-t-il en apprenant cette récompense pour ses mérites ?

C’est depuis onze années seulement que je me trouve en France, mais j’ai appris à aimer la France et les français, quand j’étais encore un petit garçon, quand ma mère m’apprenait la chanson « die zwei grenadieren » (les deux grenadiers) de Heinrich Heine, de ses auteurs, que je lisais en ces temps en traduction russe ou polonaise. Mais présentement je me frotte les yeux, je la regarde de tous mes yeux et je ne la reconnais pas. (…) Pour me consoler, je suis arrivé à la conviction, que la France actuelle porte un masque de fer, et que sous ce masque continue à battre le même cœur magnanime et généreux qu’elle possède depuis des générations et depuis des siècles. »

Je vous prie, cher Monsieur le Ministre, de croire à mes sentiments les plus respectueux et les plus dévoués.

Votre humble

Léo Rubin


*2 la fiancée de mon oncle, Mina Znirnimska, venait de Vilno, la capitale de l’ancienne Lituanie polonaise (Vilné en Yiddish) ; elle sera arrêtée et déportée fin 1943, puis disparaîtra comme des millions d’autres Juifs, enfants, jeunes filles, jeunes gens, hommes, femmes, vieillards engloutis et réduits en fumées.

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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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