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21 février 2010 7 21 /02 /février /2010 18:17



LE VOTE DES ISRAELIENS RESIDANT A L’ETRANGER ...AVANT CELUI DES ISRAELITES DE DIASPORA


Par Bertrand Ramas-Muhlbach

 

Pour http://lessakele.over-blog.fr et www.aschkel.info


Ce 21 février 2010, la commission ministérielle en charge de la législation a commencé l’examen d’un projet de loi visant à permettre aux israéliens séjournant à l’étranger, de voter. Le Premier Ministre Benjamin Netanyahou en a effectivement émis le souhait le 8 février 2010, en prenant soin de tenir compte des conditions qui seraient dictées par les partis politiques membres de la coalition. Selon lui, un tel vote « mettrait fin à une longue discrimination, renforcerait le lien entre les Israéliens expatriés et leur pays, et contribuerait à renforcer l’identité du pays ».

Pour la Présidente du parti d’opposition Kadima Tsipi Livni, une telle loi n’est pas sioniste. Aussi, a-t-elle confirmé y être hostile. Il en est de même du député Kadima Ronnie Bar-On, pour qui le principe doit rester celui du vote des seules personnes résidant en Israël. Il a ainsi avancé : « celui qui participe à l’effort national peut voter contrairement à celui qui s’en dégage», fondant son propos sur le fait que les israéliens qui résident en Eretz Israël font la guerre alors que les israéliens ne résidant pas en Israël ne la font pas ; qu’ainsi les premiers ils en payent le prix alors que les seconds en sont dispensés. Plus nuancé, Avi Dichter n’est pas opposé à une telle participation électorale des israéliens non résidant en Israël à condition que le passage à l’étranger soit de courte durée.

Actuellement, la règle est celle de la participation aux scrutins des israéliens résidant sur le territoire, exception faite pour les israéliens membres du corps diplomatique, les personnels des ambassades, de l’agence juive, ainsi que leur famille. Inversement, les israéliens généralement cadres, hommes d’affaires, ou étudiants, qui demeurent à l’étranger, soit près de 775 000 personnes (environ 680 000 aux Etats-Unis, et 95 000 en Europe), ne peuvent participer aux élections qu’à la condition de retourner en Israël, ce qui est particulièrement contraignant et coûteux.

Ce système électoral discriminatoire qui pénalise non seulement les israéliens mais encore le pays lui-même est en fait une conséquence de l’absence d’institution d’une « nationalité israélienne » en Israël. Pour voter en Israël, il faut être non pas « national » mais citoyen, c'est-à-dire vivre dans la cité. C’est cette citoyenneté qui fonde le lien entre les israéliens et leur pays, non pas la « nationalité israélienne » symbole d’une appartenance à la communauté humaine implantée en terre d’Israël.

Or, ce critère de résidence en Israël pour participer aux scrutins électoraux, favorise surtout les personnes qui résident en Eretz Israël, qui bénéficient des prérogatives comme la perception des allocations familiales ou les avantages procurés par le système social, médical... en attendant calmement  le jour de sa  disparition. En effet, avec le système actuel, il en sera ainsi lorsque le nombre d’israéliens juifs résidant localement sera inférieur aux israéliens non juifs.

Notons que ce mécanisme institutionnel tout à fait pervers est d’ailleurs unique dans l’ensemble des pays dans lesquels il est permis de voter. Dans tous ces pays, c’est l’appartenance nationale qui confère le droit de voter, y compris pour les personnes résidant à l’étranger, qu’il s’agisse des scrutins présidentiels, législatifs, fédéraux, Sénatoriaux. Aussi, dans tous les pays où il est possible de voter, la participation au scrutin s’effectue dans les Consulats ou les Ambassades lorsqu’il n’est pas mis en place des votes par procuration ou par correspondance (parfois électronique).

Il est également intéressant de rappeler que le principe vaut aussi dans les Etats de type dictatorial comme l’Algérie, où les personnes qui résident à l’étranger jouissent de cette prérogative même si elles ont une double nationalité : en aucun cas elles ne sont tenues de retourner dans leur pays d’origine pour voter. Un autre exemple caractéristique est celui des personnes de nationalité libanaise. Les trois quarts d’entre elles vivent en dehors du Liban (environ 13 millions de personnes) alors que les libanais résidant à l’intérieur des frontières ne sont que 4 millions et demi. Pour autant, l’ensemble des libanais participe aux élections.

Israël doit donc sortir de cette logique qui conditionne la possession des droits civiques à la résidence en Israël. En effet, ce principe non démocratique contrevient tout d’abord à l’esprit des fondateurs de l’Etat d’Israël puisque la déclaration de Ben Gourion de 1948 promet « une complète égalité de droits sociaux et politiques à tous». En outre, il constitue une menace pour Israël.

En réalité, et tout en réservant une égalité de traitement aux non juifs qui résident en Israël, il est temps pour les responsables politiques israéliens qu’ils figent le principe selon lequel Israël est un Etat juif, créé par les juifs, pour les juifs. Les personnes à la tête d’Israël doivent ainsi devenir les mandataires locaux du peuple juif dans sa globalité, la terre d’Israël doit être la propriété collective du peuple d’Israël, et les juifs (qui le souhaitent et sous des conditions à déterminer) doivent pouvoir bénéficier de la nationalité israélienne.

Pour mémoire, la Déclaration portant fondation de l’Etat d’Israël rappelle qu’« ERETZ-ISRAEL est le lieu où naquit le peuple juif. C'est là que se forma son caractère spirituel, religieux et national. C'est là qu'il réalisa son indépendance, créa une culture d'une portée à la fois nationale et universelle et fit don de la Bible au monde entier ». Ce texte rappelle également : « C'est de plus, le droit naturel du peuple juif d'être une nation comme les autres nations et de devenir maître de son destin dans son propre Etat souverain ». Cette déclaration lance également un appel « au peuple juif de par le monde à se rallier à nous dans la tâche d'immigration et de mise en valeur, et à nous assister dans le grand combat que nous livrons pour réaliser le rêve poursuivi de génération en génération : la rédemption d'Israël ».

Or, cette rédemption d’Israël n’exige peut être pas le retour de tous les juifs en Israël. Le peuple juif a déjà retrouvé sa terre, sa langue, son armée, sa capitale et son État. Israël doit donc maintenant offrir une nationalité israélienne aux juifs qui veulent sceller leur lien spirituel à la terre, donner un droit de vote égal pour les israéliens résidant à l’étranger, et instituer un mécanisme de représentation en Israël des juifs de diaspora qui souhaitent acquérir la nationalité israélienne. Rappelons que dans toutes les communautés de diaspora, lorsque l’on chante « Am Israël Hai » à l’occasion des fêtes, il n’est pas fait de distinction entre les communautés juives américaine, française, italienne, belge, hollandaise...

Dans un univers mondialisé, le principe de citoyenneté n’a plus vraiment de sens. Les peuples ne cherchent plus à organiser politiquement leur Etat de résidence. Au contraire, les individus qui ne se plaisent pas dans leur Etat d’origine viennent s’établir dans celui de leur choix et obtenir un « passeport », en fonction des avantages procurés par l’Etat qui les leur fournit. La notion de passeport est tellement vidée de son sens qu’il suffit de se procurer des passeports anonymes pour éliminer le principal fournisseur d’armes du Hamas dans un hôtel de Dubai.

La déclaration portant création de l’Etat « laïc » d’Israël en 1948 termine de la manière suivante : « Confiants en l’Eternel tout puissant, nous signons cette déclaration».... Cette confiance sera toutefois insuffisante si elle ne s’accompagne pas d’une petite touche humaine.

La présidente de l’opposition et de son plus grand parti, Kadima, s’est insurgée contre la procédure engagée par le Premier mi
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18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 11:34

POLICE ISRAËL - INSPIREE PAR LA POLICE PARISIENNE, la Garde civile israélienne a déployé depuis le début de l'année sa première unité montée sur patins à roulettes.



Feb 201018

Par IsraelValley Desk
Rubrique: Sécurité
Publié le 18 février 2010

roulettes Les adeptes du vol à la volée de sacs à main vont trembler. Si vous entendez un bruit de roulettes derrière vous, c’est peut-être que vous êtes poursuivis par des volontaires civils déployés pour traquer le crime dans les rues de la ville. Leur moyen de lutte : des patins à roulettes. Prenant exemple sur les grandes villes d’Europe qui n’hésitent pas à employer ce moyen de déplacement urbain, la Garde civile (Mishmar Ezrahi) a déployé depuis le début de l’année sa première unité montée sur patins à roulettes. Il s’agit de renforcer la présence policière et la sécurité publique dans le centre de Tel Aviv.

Les membres de l’escadron font partie du club de roller de Tel Aviv, qui organise tous les mois une grande sortie nocturne dans les rues de la ville. Environ 30 des meilleurs patineurs ont été engagés par la police pour prendre part à des sessions d’entraînement spéciales. Un an plus tard, le groupe est autorisé à patrouiller. 30 autres patineurs, en cours de formation, devraient être déployés le mois prochain.

Pour Shimi Zinir, le chef par intérim de la police municipale, les patineurs ont des capacités que les policiers n’ont pas : agilité, vitesse, endurance et accès à un grand nombre d’endroits. Sans compter la dissuasion qu’exercent ces grands hommes montés sur roulettes. L’inspiration est venue de Paris, où la police avait déployé la brigade sur rollers à l’occasion de la Coupe du Monde de Football en 1998.

Source: JPost (Copyrights)

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10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 21:46

petition jerusalem francais
petition jerusalem hebreu
petition jerusalem english

parrainage  :     J FORUM   -   UCCJIF -   BNVCA -   SIONA
newsletter : Créations Graphiques Michel Cohen - Dan Belilty
traduction :  Delphine MAIRIAUX -  ACTIVACTION

 

Péttion Jerusalem
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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 12:10


Une critique au vitriol, de la part de Ronen Bergman, un des experts de la presse israélienne sur les questions de sécurité, de renseignement et de terrorisme, contre le provincialisme affiché et l'incurie de l'establishment des Affaires étrangères, en Israël, tout camp confondu. Il est temps que la jeune génération, qui a du coeur au ventre, remette quelques pendules à l'heure, face aux habitudes routinières et carriéristes des politiciens et à leur éventuelle manque de présence... d'esprit face aux enjeux globaux qu'affronte le pays. On ne peut se cantonner aux déclarations victimaires et aux faux-semblants, rejetant la responsabilité sur d'autres, réputés plus puissants et se dérober, en se confinant à la défense de son pré-carré...  




L’arrogance d’Israël à Munich


Ronen Bergman  Photo: Dor Malka
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Ronen Bergman fustige l’erreur israélienne consistant à ne pas envoyer de représentant de premier ordre à  la conférence de Munich.

Ronen Bergman

Adaptation : Marc Brzustowski

Pour : http://lessakele.over-blog.fr et www.aschkel.info

Article original : Israeli Arrogance In Munich

http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3846187,00.html

 

 

Publié le :

08. 02. 10, 18:20 / Israel Opinion



 

MUNICH – Le monde entier a envoyé des représentants de premier ordre à la Conférence sur la Sécurité de Munich, à l’exception notable d’Israël, qui ne s’y conforma qu’à reculons, en envoyant le délégué de son Ministre des affaires étrangères.

 

Voici une liste partielle des présents : Henry Kissinger, Madeleine Albright, le Président afghan, les présidents des républiques islamiques du Forum des Etats non-alignés, le Conseil américain à la Sécurité Nationale, Jim Jones, le Ministre des Affaires étrangères iranien, le Ministre de la Défense allemand, le Ministre des affaires étrangères russe, le Ministre chinois des Affaires étrangères, le Ministre français des affaires étrangères, le Conseiller de la Sécurité Nationale japonais, le chef des services de renseignements saoudien, le Vice-chancelier allemand, le Président de l’Ukraine et le Ministre de la Défense canadien.

 

Il s’agit de l’agora la plus importante sur la sécurité globale et les affaires étrangères ; l’endroit où les dirigeants internationaux et les chefs de la diplomatie, la communauté du renseignement et des armées se concertent, échangent des vues et des arguments. C’est là même où ils prononcent des discours qui feront date et entament des négociations secrètes.

 

Et qui pense que cette conférence n’est pas assez importante pour lui? Qui est assez arrogant et suffisamment ignorant, qui exhibe à haute dose sa Houtzpah (culot, morgue), pour ne pas envoyer le moindre représentant approprié ? L’Etat d’Israël.

 

De nombreux participants à la Conférence ont sévèrement condamné Israël pour avoir refusé d’envoyer un représentant de plus haute valeur à l’évènement. Des responsables français, allemands et britanniques de tout premier plan ont ouvertement déclaré au Yediot Aharonot : «  De tous les états, c’est bien celui qui reçoit le plus de critiques pour ne pas se montrer dans cette arène de la plus haute importance ».

 

Mais, à y regarder de plus près, si, l’Etat d’Israël a bien fait un geste pour se singulariser : il a fermement protesté auprès des organisateurs de la Conférence contre l’extension de l’invitation au Ministre des affaires étrangères iranien. Au lieu d’envoyer un représentant sérieux pour se confronter à lui, Israël croit qu’elle a eu tort de l’inviter.

 

La conférence de Munich sur la Sécurité a été inaugurée il y a 46 ans. Depuis lors, elle s’est transformée comme étant le club le plus exclusif et important de ce genre. C’est un peu comme la Conférence d’Herzlyia, mais à l’échelle de la planète. L’an dernier, la Conférence s’est tenue peu de temps avant les élections générales en Israël. Cela suffit comme prétexte à Israël pour manquer d’y envoyer le moindre représentant.

Les organisateurs de la Conférence avaient alors approché Tzipi Livni, la Ministre des Affaires étrangères, et lui ont offert l’opportunité d’écrire un simple article dans un compte-rendu exclusif publié par le quotidien allemand le plus lu, le Süddeutsche Zeitung, à l’occasion de cet évènement. L’an dernier, Merkel et Sarkozy, parmi bien d’autres, y ont publié un article commun. Mais, là encore, les aides de camp de Livni ont décliné l’offre, arguant qu’elle était bien trop occupée, à cause de l’imminence des élections.


Timidement, Ehud Barak s’est engagé pour défendre cette cause. Cette année, les organisateurs ne se sont pas même risqués à formuler une telle requête, et se sont contentés de s’adresser à un simple journaliste israélien.

 

Aucun responsable majeur israélien n’a trouvé le temps de venir cette année. Le Bureau des Affaires étrangères a prétendu qu’Avigdor Lieberman ne disposait pas du moindre créneau pour cela. Même constat au Bureau du Premier Ministre et à celui du Ministre de la Défense. Le conseiller à la sécurité nationale Uzi Arad était supposé arriver, mais a annulé au tout dernier moment, à cause d’une discussion « stratégique » dans le bureau du Premier Ministre.

 

Nous devons respecter la présomption d’innocence, et il est évident que toutes ces personnalités sont véritablement très occupées, mais uniquement à propos des dossiers nationaux. D’un autre côté, pourquoi donc le Général Jim Jones, qui est, en fait, le personnage le plus important de l’institution de la défense en Amérique et doit bien avoir quelques petites autres choses à faire, ou le Ministre des Affaires étrangères de la Chine, qui représente au bas mot un petit milliard trois cent millions d’individus, trouvent, eux, le temps nécessaire, alors qu’Israël n’y parvient pas ?

 

 

Sans même entrer dans la critique méritée du discours  plein d’arrogance prononcé par le représentant du Ministre des affaires étrangères Danny Ayalon – qui a prêché devant l’auditoire que des changements doivent intervenir dans le monde arabe, réservant l’entièreté du blâme contre les seuls Palestiniens, et a fait la démonstration d’une absence de compréhension des sensibilités de l’auditoire européen – il est clair qu’Ayalon n’aurait pas dû être la personnalité choisie pour représenter Israël.


Mais c’est bien ainsi que les choses fonctionnent ici : un Etat d’amateurs qui s’avère uniquement intéressé par ce qui se passe aux Etats-Unis et pense que quoi qu’il puisse se passer au-delà des eaux territoriales de l’Oncle Sam n’existe tout simplement pas.

 

Le Dr Ronen Bergman est membre du cercle des “Jeunes dirigeants de Munich 2010”, et a participé, à ce titre à la « 46è Conférence de Munich sur la Sécurité », en collaboration avec la Fondation Körber.


 

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6 février 2010 6 06 /02 /février /2010 20:57
Société israélienne

http://www.upjf.org/actualitees-upjf/article-17819-130-5-


L'itinéraire exceptionnel d'une soldate israélienne arabe chrétienne, (H. Kotas Bar)
L'article publié ce matin dans Ma'ariv permet de découvrir une réalité ignorée du grand public (et des médias occidentaux) : celle des Israéliens non-Juifs qui servent dans Tsahal, druzes, circassiens, bédouins et arabes chrétiens. Le cas d'Elinor Joseph est exceptionnel, parce que c'est une femme, arabe, chrétienne, et qu'elle a tenu à faire son service dans une unité combattante. Son itinéraire est un témoignage exceptionnel de la capacité d'intégration de Tsahal et de la réalité israélienne, loin des clichés convenus sur l'identification des Arabes israéliens à leurs "frères" palestiniens.... Extraits. (Ma'ariv)



"Kravi zé a'hi, ou'hti" *

L'itinéraire exceptionnel d'une soldate israélienne arabe chrétienne

Par Hen Koutas-Bar

 

On lui disait qu'elle était trop "délicate", on l'avait affecté dans la police militaire, mais Elinor Joseph de Haïfa n'a pas renoncé, et elle écrit une page d'histoire en devenant la première combattante arabe de Tsahal.

 

Lorsqu'elle est arrivée pour faire ses classes et a reçu, avec ses camarades, l'ordre de se "mettre en rangs sur trois colonnes", Elinor Joseph (19 ans) est allée voir sa commandante. "Ca veut dire quoi ?", a-t-elle demandé. L'expression lui était inconnue. Dans l'environnement où elle a grandi – dans une localité de Galilée puis dans un quartier de Haïfa – elle n'a jamais rencontré de soldats et de soldates. Et pourtant, lorsqu'elle est arrivée au bureau de recrutement, elle n'avait qu'un seul souhait : devenir combattante.

 

La première fois qu'Elinor, la première combattante arabe de l'unité Karakal, a rencontré l'armée, c'était en parlant chez elle avec un ami de son père, officier qui connaissait bien le sujet des minorités [non juives] au sein de Tsahal. Il n'avait aucune idée des fonctions et des possibilités qui lui seraient proposées si elle décidait de s'engager. Après que l'invité lui eut exposé la situation, Elinor dit : "je veux être combattante".

 

Elinor Joseph s'est engagée en avril, en même temps que tous les autres volontaires. Lorsqu'elle a dit, au bureau de recrutement, qu'elle voulait être combattante, on lui a ri au nez. On lui a dit qu'elle était "trop délicate" et on lui a donné un uniforme de femme et des chaussures basses. "J'ai pleuré, car je rêvais de mettre les chaussures hautes des combattants", raconte-t-elle. "Je me suis levée au milieu du bureau de recrutement et j'ai dit 'emmenez-moi en prison ou bien laissez-moi devenir combattante'".

 

Si tu vis ici, si tu habites ici, tu dois défendre ton pays".

 

On lui a promis que si elle terminait ses classes avec de bonnes notes, elle pourrait suivre une formatiion d'infirmière et peut-être être admise ensuite au cours pour les soldates qui veulent devenir combattantes. Elinor a rempli toutes les tâches et a été envoyée en tant qu'infirmière dans une position avec des soldats de la police militaire. En fin de compte, elle a été convoquée à la formation des combattantes, qu'elle a suivi avec succès, et en novembre elle a été intégrée dans l'unité d'infanterie Karakal, dont la plupart des combattants sont des femmes.

 

Depuis qu'elle a raconté à ses camarades de l'unité qu'elle était arabe chrétienne, on n'arrête pas de lui poser des questions. "Pourquoi es-tu là" est la question qui revient le plus souvent. "Comme si je pouvais choisir une autre vie", explique Elinor, qui répond sans hésiter : "C'est mon pays". Je pense que tout le monde doit aller à l'armée. Si tu vis ici, si tu habites ici, tu dois défendre ton pays".

 

* Expression militaire typique, signifiant "Etre combattant c'est ce qu'il y a de mieux".

 

(Traduction UPJF)
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2 février 2010 2 02 /02 /février /2010 14:00
De la sincérité de Netanyahou
Par HERB KEINON
02.02.10







http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1263148003860&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull


"Que veut réellement Bibi ?" La question revient sans cesse depuis l'intronisation du Premier ministre Netanyahou en mars dernier. En seulement dix mois au pouvoir, il s'est déjà nettement détaché de ses déclarations passées. D'abord en acceptant l'établissement d'un Etat palestinien - certes, avec en contrepartie, un certain nombre de restrictions - puis en annonçant un moratoire de dix mois sur les constructions dans les implantations et, enfin, avec ses tentatives acharnées de reprendre les négociations de paix. Pourtant les sceptiques ne démordent pas et une question reste posée : Netanyahou est-il vraiment sincère ? Aucune interrogation devant les refus persistants du chef de l'AP de retourner à la table des négociations, ni sur son réel désir de conclure la paix. Tous les regards sont rivés sur Bibi. Et, si l'on s'en tient à ses récentes décisions, tout porte à croire qu'il prend le processus diplomatique très au sérieux.

Le Premier ministre Binyamin Netanyahou : nouvelles perspectives d’un second mandat.
Photo: AP , JPost


"Le Premier ministre Netanyahou et ses collègues ont pris toutes les décisions difficiles. Et, pour cela, ils méritent plus de reconnaissance qu'ils n'en reçoivent", a déclaré, la semaine dernière, le député démocrate et président de la commission américaine des affaires étrangères, Howard Berman. "A mon sens, Netanyahou a fait preuve d'une grande maturité et de pragmatisme ces derniers mois. Plus qu'il n'en a manifesté lors de son premier mandat, dans les années 1990. Je pense qu'il a très bien compris ce qu'exige la paix. C'est un homme de paix."

Un chef de gouvernement plus discret

L'une des principales différences entre les deux mandats de Netanyahou relève d'un phénomène simple : il accorde aujourd'hui beaucoup moins d'interviews qu'auparavant. En 1998, il intervenait à la radio ou à la télévision pour un oui ou pour un non. Aujourd'hui, on ne l'entend presque jamais. Par conséquent, nous obtenons beaucoup moins d'informations sur ses projets. Bien sûr, à l'occasion de discours et de conférences de presse ponctuelles, il donne une indication de ses "paramètres". Pour l'heure, l'intervention la plus importante reste le discours de Bar-Ilan, en juin dernier : il avait évoqué l'existence éventuelle d'un Etat palestinien démilitarisé qui reconnaîtrait Israël en tant qu'Etat juif.

Une hypothèse assez vaste dont les détails avaient été laissés de côté. Depuis quelques semaines seulement, l'image devient un peu plus claire. Par exemple, pour l'hypothèse d'un "Etat palestinien démilitarisé encadré par des mesures strictes de sécurité", son application concrète a été précisée il y a une dizaine de jours : "Dans le cadre d'un accord, nous envisagerons une présence israélienne dans le secteur Est du futur Etat palestinien", a-t-il déclaré lors d'une récente conférence de presse à Jérusalem. Sans préciser comment cette mesure sera instaurée, il a annoncé un nouveau principe qui fera sans aucun doute partie des futures négociations.
Par ailleurs, dans son discours de Bar Ilan, Netanyahou n'a pas non plus évoqué les frontières de l'Etat palestinien démilitarisé.

Or, la semaine dernière, ce sujet a implicitement été abordé, lorsque le Premier ministre a planté des arbres dans le Goush Etzion en l'honneur de Tou Bishvat. Pour lui, le message était clair : "Nous sommes ici. Nous y resterons. Nous planifions et nous construisons." Le Goush Etzion, Maaleh Adoumim et Ariel, a-t-il ajouté, "feront toujours partie d'Israël. Et ce principe est largement reconnu par la majorité des Israéliens." L'autorité israélienne sur le Goush Etzion et Maaleh Adoumim peut être considérée, certes, comme allant de soi. Le sort d'Ariel, en revanche - qui s'étend plus à l'est que les deux autres implantations - est plus controversé. L'avenir de la petite localité juive restait encore en suspens jusqu'à la semaine dernière. Maintenant les choses sont claires. Le ministre de la Défense, Ehoud Barak, est même allé plus loin que Netanyahou en disant que Guivat Zeev, Betar Illit et Modiin Illit devraient également figurer parmi les blocs d'implantations qui resteront sous contrôle israélien.

Après Olmert...

Sur d'autres sujets sensibles, comme celui des réfugiés palestiniens ou encore Jérusalem, Netanyahou a également formulé des idées plutôt vagues dont les détails devront inévitablement être précisés au cours des échanges avec l'AP. En ce qui concerne les réfugiés, il ne s'est jamais dit favorable - au contraire d'Ehoud Olmert - à les accueillir, même dans un geste "humanitaire" destiné à réunir des familles déchirées. "Nous devons trouver une solution claire pour résoudre le problème des réfugiés en dehors des frontières de l'Etat d'Israël", a-t-il annoncé. "Car il est certain que l'accueil de ces réfugiés sur le territoire infirme la continuité d'Israël en tant qu'Etat du peuple juif." Pour résoudre ce problème, le Premier ministre a sous-entendu le besoin d'une assistance financière massive de l'étranger ou, selon ses propres mots, d'"un investissement international".

Autrement dit, la communauté internationale - sans doute aidée par Israël - devra fournir des milliards de dollars en vue de réinstaller les réfugiés, soit où là ils se trouvent déjà soit dans le nouvel Etat palestinien.
Pour ce qui est de Jérusalem, la position du gouvernement semble très claire : la ville restera la capitale une et indivisible d'Israël. Pourtant, Netanyahou s'est montré disposé à en reparler avec les Palestiniens. Une possibilité qui vient entièrement contredire la plate-forme du Likoud, revue pour la dernière fois en 2006. Selon elle : "Israël n'entamera aucune négociation au sujet de Jérusalem." Mais si Netanyahou est disposé à évoquer le sujet, cela ne signifie pas pour autant qu'il soit prêt à changer de position.

Alors qu'Olmert avait déclaré à plusieurs reprises que le "foyer sacré" de Jérusalem - qui comprend la Vieille Ville et ses alentours - pourrait se retrouver sous souveraineté partagée (entre Saoudiens, Jordaniens, Israéliens, Palestiniens et Américains), Netanyahou refuse même d'employer une telle terminologie. Quoi qu'il en soit, si les questions restent les mêmes aux quatre coins du globe, au bureau du Premier ministre elles sont d'un autre ordre : Mahmoud Abbas a-t-il l'intention d'entamer des négociations susceptibles de revenir sur quelques-unes des principales exigences palestiniennes ? La réponse est encore très incertaine.

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1 février 2010 1 01 /02 /février /2010 08:53
L'ordre de larguer du phosphore blanc, y compris pour faire écran et faciliter le déplacement des troupes est reconnu par l'enquête de Tsahal comme une faute de jugement, de la part des officiers qui l'ont approuvé.
Tsahal sanctionne
Par AP ET JPOST.FR
01.02.10




http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1263148000640&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull


Deux officiers de haut rang (NDLR : le Général de Brigade Eyal Eisenberg et le Colonel Ilan Malka) ont été sanctionnés par l'armée israélienne. Leur tort : avoir approuvé l'utilisation de phosphore blanc, lors de l'offensive contre la bande de Gaza, en décembre 2008 et janvier 2009.

Un tireur d'élite de l'armée israélienne.
Photo: Tsahal , JPost

L'enquête militaire a conclu que le commandant de la division et celui de la brigade, engagés à Gaza, ont mis des vies humaines en danger, en lançant des munitions extrêmement incendiaires contre des bâtiments d'une agence humanitaire de l'ONU.

La nature précise des sanctions disciplinaires n'a pas encore été révélée. Ces allégations constituent une réponse du gouvernement au rapport Goldstone, qui accuse Israël et le Hamas au pouvoir à Gaza d'avoir commis des crimes de guerre au cours de cette offensive.

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29 janvier 2010 5 29 /01 /janvier /2010 18:44
Tenir la promesse du Sionisme
Par Caroline B. Glick
 
 
Adaptation française de Sentinelle 5770

« Plus jamais ça ! »

Ainsi parla le Premier Ministre Binyamin Netanyahou en s’exprimant à Auschwitz-Birkenau mercredi, lors du 65ème anniversaire de sa libération.

Netanyahou a utilisé son discours dans le trop fameux camp de la mort pour pousser celles qu’il a dénommées «les nations éclairées du monde » à reconnaître que le « mal meurtrier » doit être arrêté aussitôt que possible pour l’empêcher de parvenir à ses fins. Hélas, les évènements de la semaine passée montrent clairement que le mal est en marche, et que les « nations éclairées du monde » prennent la pause café depuis l’âge des lumières.  
 
Alors que Netanyahou s’adressait au monde depuis le site de l’usine génocidaire la plus prolifique de l’histoire humaine, à l’endroit où un million de Juifs ont été gazés, affamés, battus, violés, soumis au gel, tués d’une balle ou pendus puis brûlés dans des fours, les dirigeants de l’Iran déclaraient à voix haute leur intention de finir ce que les nazis avaient commencé. Ils détruiront le Peuple juif.

Le dictateur suprême d’Iran, Ali Khamenei a utilisé une photo de couverture avec le président de Mauritanie Ould Abdel Aziz – qui a révoqué les liens diplomatiques de son pays avec Israël en janvier dernier – pour renouveler sa promesse de commettre encore un autre Holocauste. Comme il l’a dit : « Certainement, le jour viendra où les nations de la région seront témoins de la destruction du régime sioniste… Quand la destruction surviendra, cela dépendra de l’approche de la question par  la nation islamique ».

Tandis qu’il s’exprimait, la capacité « des nations éclairées du monde » à nier que le régime iranien est en train de construire un arsenal nucléaire a été enfin complètement effacée. Lundi, le magazine allemand ‘Der Spiegel’ a rapporté la preuve glanée à partir de documents interceptés et du témoignage de deux Iraniens de haut rang ayant fait défection, qui étaient impliqués dans le programme nucléaire de l’Iran : cela prouve au-delà de tout doute raisonnable que le programme nucléaire de l’Iran n’est en rien pacifique. Les Iraniens conçoivent et fabriquent des têtes nucléaires pour leurs missiles balistiques Shihab 3. Selon un résumé des informations qui circulent aujourd’hui dans les allées du pouvoir, l’Iran aura la capacité de fabriquer des têtes nucléaires d’ici 2012.

Ainsi le rapport du ‘Spiegel’ a montré que l’Iran développe la capacité de réaliser un second Holocauste en moins de 100 ans. Et pourtant, malgré leur connaissance certaine que le mal est en marche, comme ils l’ont fait il y a 70 ans, les « nations éclairées » d’Europe prennent le parti du mal contre les victimes potentielles.

A un niveau populaire, comme l’a documenté le rapport annuel de l’Agence Juive publié dimanche au sujet de l’antisémitisme dans le monde, il y a eu plus d’agressions antisémites en Europe en 2009 qu’il n’y en a eu chaque année depuis l’Holocauste. Le rapport a constaté que les agressions étaient réalisées par des antisémites aussi bien de Gauche que de Droite.
Les antisémites d’Europe n’ont pas perdu de temps pour prouver que le rapport était exact. Lundi, un évêque catholique polonais, Tadeusz Pieronek a déclaré que les Juifs s’étaient « approprié » l’Holocauste comme une « arme de propagande ». Les Juifs, a-t-il dit, « jouissent d’une bonne presse parce qu’ils disposent de moyens financiers puissants, d’un énorme pouvoir et du soutien inconditionnel des Etats-Unis et cela favorise une certaine arrogance que je trouve insupportable ».

Puis nous avons l’alliance politique des gauchistes antisémites avec les antisémites musulmans. Ensemble, non seulement ils agressent les Juifs, mais ils apportent une couverture politique à ces agressions en rejetant le droit d’Israël à l’existence et en justifiant des violences contre des Juifs en dehors d’Israël comme conséquence logique de leur colère politique légitime à l’encontre d’Israël pour son refus de s’autodétruire. Ilmar Reepalu, le maire de Malmö en Suède, est un exemple.

Malmö est l’un des lieux les plus dangereux pour les Juifs en Europe. La petite population juive de la ville s’enfuit. La situation à Malmö a été montrée crûment en mars dernier quand les champions du tennis d’Israël, Amir Haddad et Andy Ram ont été opposés à des adversaires suédois au cours du tournoi de coupe Davis à Malmö, et que les autorités suédoises ont fait jouer les matchs sans le public. Les résidents musulmans de Malmö et leurs partenaires post-chrétiens de Gauche ont menacé de les agresser. Les autorités de Malmö n’ont pas songé qu’il était de leur responsabilité de protéger leurs hôtes israéliens. Ainsi, Haddad et Ram ont été obligés de jouer devant un stade vide.

Interrogé par un journal local cette semaine sur la montée de l’antisémitisme dans sa ville, Reepalu a chargé Israël. Selon lui, la violence contre les Juifs à Malmö, liée à l’extrême Gauche et aux Musulmans, « s’est répandue à partir de Gaza ». Selon ses ‘lumières’, le mouvement de libération national juif est tout aussi mauvais que le mouvement d’annihilation des Juifs. Comme il l’a dit : « Nous n’acceptons ni le sionisme ni l’antisémitisme. Ce sont des positions extrêmes qui se placent d’elles-mêmes au-dessus d’autres groupes qu’ils considèrent moins importants ».
Reepalu a ensuite reproché aux Juifs de Malmö leur victimisation par ses amis Gauchistes et ses camarades Musulmans. En ce qui le concerne, les Juifs ont attiré la violence sur leur propre tête en mars dernier en organisant une manifestation de soutien à Israël. Selon lui, les Juifs doivent se séparer d’Israël, et ne pas le soutenir.

Depuis l’Holocauste, les antisémites de droite à l’ancienne mode en Europe ont connu des temps difficiles de par leur adhésion politique à leur désir de voir les Juifs souffrir. Mais en recollant les Juifs avec Israël, leurs collègues de Gauche ont fait du soutien aux Juifs, à notre Etat et à nos partisans le chemin le plus facile pour marquer des points politiques. De même lors de son premier discours en tant que nouveau chef de la politique étrangère de l’UE, la britannique Catherine Ashton a fait de son mieux pour condamner les constructions à Jérusalem par Israël, la fermeture de sa frontière de Gaza contrôlée par le Hamas, et sa propre défense contre les terroristes palestiniens en Judée et Samarie.

Ainsi les amis d’Israël sont harcelés, conduits hors d’Europe, et si possible mis en jugement. Le député hollandais Geert Wilders, chef du Parti de la Liberté de Hollande, est l’un des plus grands partisans d’Israël en Europe. Aujourd’hui, Wilders est jugé pour avoir critiqué publiquement ce qu’il considère comme l’antisémitisme endémique du Coran.

Sur un fond persistant d’antisémitisme de Droite, et de l’ascendant politique de l’alliance Rouges-Verts des antisémites, on comprend que l’Europe ne lèvera pas le petit doigt pour empêcher un autre Holocauste.

Aussi, sans surprise, à la suite du rapport du ‘Spiegel’, les ministres des affaires étrangères de l’UE se sont réunis pour décider de ne soutenir aucune nouvelle sanction contre l’Iran – à moins qu’elle ne soit adoptée par le Conseil de Sécurité de l’ONU. Puisque les ministres des affaires étrangères de l’Europe savent tous parfaitement que le Conseil de Sécurité de l’ONU n’adoptera pas de sanctions contre l’Iran parce que la Chine a annoncé qu’elle brandira son droit de veto, cette semaine, les ministres des affaires étrangères de l’UE se sont réunis pour dire ‘Oui’ à un autre Holocauste.

Avec l’Europe hors jeu, et avec les pays « éclairés » d’Asie, d’Afrique et d’Amérique du Sud jamais vraiment dans le jeu, le seul pays « éclairé » dont on pourrait attendre qu’il arrête le mal meurtrier avant qu’il ne puisse réaliser ses objectifs, ce sont les Etats-Unis. Malheureusement, comme les Européens, les Américains ne se sentent pas responsables. Le président Barack Obama, son gouvernement et ses amis Démocrates s’en prendraient plus volontiers à Israël.
Cette semaine, 54 membres Démocrates du Congrès ont écrit une lettre à Obama pour mettre la pression sur Israël afin qu’il fasse cesser les restrictions sur les importations de biens – dont des biens à usage ambivalents comme des matériaux de construction – à Gaza, contrôlé par le Hamas. Ne songez pas que selon la loi américaine, il est légalement problématique de fournir la moindre aide (y compris les 300 millions de $ qu’Obama a promis) à Gaza à la lumière du fait que Gaza est contrôlé par une organisation terroriste.

Pour sa part, le gouvernement croit apparemment qu’il n’y a pas de raison de chercher à renverser le Hamas simplement parce que la loi américaine s’impose aux USA et s’attache à ce que les résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU l’exécutent. Le ministère des finances des USA aurait seulement rayé un seul officiel du Hamas de sa liste de terroristes connus et ainsi ouvert la voie pour que le Hamas reçoive un financement de l’Europe. 

Ainsi pour Israël, pendant son voyage ici cette semaine, George Mitchell, l’envoyé d’Obama au Moyen-Orient est venu avec une nouvelle idée révolutionnaire. Devant l’intransigeance palestinienne, Mitchell a introduit le concept bouleversant de mettre la pression sur Israël pour faire des concessions aux Palestiniens. 

Cette semaine, Mitchell a demandé à Israël de stopper toutes opérations antiterroristes en Judée et en Samarie, et de permettre aux forces palestiniennes d’opérer non seulement dans les zones palestiniennes, mais aussi dans les zones à prédominance israélienne. En particulier, Mitchell a demandé à Israël d’autoriser le déploiement des forces palestiniennes dans ce que les accords d’Oslo sans doute défunts désignent comme la zone C, où l’Autorité Palestinienne n’a de toute façon aucune prétention à la sécurité.

En ce qui concerne l’Iran, le gouvernement Obama se comporte comme si le jury est encore en train de délibérer pour savoir si les mollahs recherchent vraiment des armes nucléaires. La secrétaire d’Etat, Hillary Clinton a dit jeudi dernier que l’Iran pourrait faire face à de dures déclarations de la part du monde s’il continue de refuser un compromis avec la Maison Blanche d’Obama, bien qu’elle fût incapable de dire si de réelles mesures pouvaient être prises pour empêcher l’Iran d’acquérir des armes nucléaires dont elle ne reconnaissait pas le développement par les mollahs. 

Et lors de son discours sur l’état de l’Union mercredi, Obama lui-même a dit clairement que les USA ne feront rien pour empêcher l’Iran de développer des armes nucléaires. En ce qui concerne Obama, l’arsenal nucléaire qui nécessite la plus urgente éviscération, c’est l’arsenal nucléaire américain.

Tout cela permet simplement de montrer qu’en fin de compte, dans les moments difficiles actuels, il n’y a qu’une nation « éclairée » dans le monde qui puisse vraiment faire quelque chose pour empêcher la progression du mal meurtrier. Et malheureusement Israël occupe les deux versants de ce problème.

D’un côté, nous avons Netanyahou, qui est clairement concentré pour empêcher un autre Holocauste de la communauté juive. Mais d’un autre côté, nous avons le ministre de la défense Ehud Barak, qui a proclamé mardi que « l’absence de paix avec les Palestiniens – et pas l’Iran – est la plus grande menace à laquelle Israël est confronté aujourd’hui ». Comme il le dit : « L’absence de frontières définies avec Israël, et non pas la bombe iranienne, est la plus grande menace pour notre avenir ».

Cette déclaration scandaleuse de Barak est un résumé succinct de la grande aspiration de la Gauche israélienne. S’il pouvait seulement avoir raison, Israël pourrait résoudre tout seul tous les problèmes de la région et être immédiatement adoré par les semblables de l’UE et du gouvernement Obama en se réduisant lui-même.

Aussi avec le fléau d’une cécité stratégique et morale rampante non seulement en Europe et en Amérique, mais au sein de son propre gouvernement, Netanyahou approche rapidement du moment de vérité.

Dans ce qui sera indiscutablement la décision la plus fatidique de sa vie, il devra décider si l’Iran deviendra une puissance nucléaire, ou si Israël, résistant seul, l’empêchera de le devenir. Sa déclaration « Plus jamais ça » à Auschwitz était-elle seulement le discours pompeux d’un autre chef « éclairé » manquant du courage de ses convictions ? Ou bien était-ce le vœu solennel que la promesse du Sionisme sera tenue ?
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24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 20:12

Transmis aimablement par DEG :

Pourquoi les Israéliens sont aussi efficaces dans les secours en cas de désastre naturel

vidéo seule : http://www.youtube.com/watch?v=rIOR9iyX5GQ












Pendant la première semaine qui a suivi le séisme en Haïti, un seul hôpital s’est montré réellement performant: celui des équipes de secours israéliennes. Pourtant, dès le départ, quelque 1800 sauveteurs avaient accouru de l’ensemble de la planète, pour se répartir en 43 groupes. Les E-U avaient dépêché plusieurs milliers de soldats pour faire respecter le calme et cesser les pillages.

Au total, pas moins d’une douzaine d’hôpitaux de campagnes ont été établis. La France et les E-U ont bien rehaussé le niveau après un peu plus d’une semaine, mais le travail vraiment efficace a été fourni par les sauveteurs israéliens, auxquels d’aucun avait lancé un regard condescendant, voire amusé, en raison de l’éloignement géographique d’Israël et de sa population insignifiante à côté de celles de l’Europe ou de l’Amérique.

La CNN, sur place, s’était étonnée de voir qu’une équipe de médecins américains avait dû s’adresser aux Israéliens pour sauver des patients menacés d’une mort certaine par infection généralisée. Un médecin américain, interrogé, s’était avoué incapable d’expliquer ce phénomène, lui-même n’ayant pas parcouru une distance tellement grande pour arriver sur place. Il s’est même déclaré assez frustré.

Une enquête menée par la Mena apporte d’importants éléments de réponse. Un capitaine de réserve de Tsahal s’est expliqué: « Les équipes de secours sont entraînées et soudées bien avant que ne surviennent les catastrophes. Les médecins, infirmiers et techniciens connaissent parfaitement leur rôle. Ils suivent des entrainements et peuvent intervenir en quelques heures sur simple appel téléphonique. Le matériel est également prêt et vérifié régulièrement. »

Il a expliqué que du matériel particulier est disponible selon le type de catastrophe. En cas d’alerte, le matériel adapté est chargé sur un avion. Les 40 médecins, 45 infirmiers et 250 membres des équipes de recherches et de secours sont arrivées en Haïti bien avant que ne se forme le monstrueux embouteillage qui a bloqué l’aéroport local.

Le principe: « mieux vaut prévenir que guérir » est donc appliqué à la lettre par des équipes qui comptent parmi les plus sérieuses des grands hôpitaux israéliens et qui sont prêtes bien avant les catastrophes, alors que les autres pays n’envisagent de s’organiser qu’après qu’elles ne se produisent.

« La question, conclut avec philosophie l’infirmier de Tsahal, n’est pas de savoir si une catastrophe peut se produire, mais quand elle arrivera. Quand ont s’y prend après, c’est très difficile, voire impossible à réaliser. »

Les actions menées par les volontaires israéliens ne datent pas d’hier. En janvier 2006, à la suite de l’effondrement d’un immeuble de Nairobi, au Kenya, Moody Awori s’était adressé au ministre des Affaires étrangères, Tzippi Livni, sachant qu’il ne trouverait pas porte close.

En 2005, presqu’en même temps que l’expulsion des Juifs de Goush Katif, des volontaires avaient rejoint la Nouvelle Orléans, en été 2005, après le passage de l’ouragan Katrina sur la région. A ce moment, Shaul Mofaz, commandant de l’expulsion, et alors ministre de la Défense, avait fait transiter une aide de 80 tonnes de tentes et de matériel varié.

En 2004, ce ne sont pas moins de 82 tonnes de médicaments qui ont été acheminées vers l’Indonésie et le Sri Lanka, après le tsunami qui avait laissé 250 000 personnes sans domicile.

Trois ans plus tôt, en janvier 2001, un séisme de 7.9 degrés de magnitude sur l’échelle de Richter avait secoué l’Inde, tuant plus de 15000 personnes. Là encore, les équipes israéliennes avaient assisté 12 naissances, dépêché sur place 27 médecins spécialisés, 24 sages-femmes, et des équipes du Maguen David Adom (Etoile de David rouge).

D’autres opérations, en 1999, ont aidé la Turquie après l’important tremblement de terre qui secoua son sol, et apporté de l’aide aux réfugiés albanais du Kosovo.

Les aides proposées en 1994, au Rwanda, à la communauté juive de Buenos Aires, à la Bosnie en 1992, etc., montrent que les systèmes de secours d’Israël sont une machine humanitaire bien rodée et prête à intervenir partout dans le monde.

 
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24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 17:23
Plantation politique
Par TOVAH LAZAROFF
24.01.10



http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1263147966640&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull


"Les implantations d'Ariel, de Maaleh Adoumim et du Goush Etzion font partie d'Israël de façon irrévocable et indubitable", a déclaré le Premier ministre israélien, Binyamin Netanyahou. Il s'exprimait depuis le Kibboutz Kfar Etzion, situé à l'intérieur du Goush Etzion alors qu'il y plantait un arbre en célébration de la prochaine fête de Tou Bishvat.

Le Premier ministre israélien, Binyamin Netanyahou.
Photo: AP , JPost

Attendu ensuite à Maaleh Adoumim et à Ariel pour également y planter un arbre, Netanyahou a affirmé qu'avec ces plantations, il entendait "envoyer un message clair que les Juifs resteraient ici. Nous construirons ici des logements pour des Israéliens", a-t-il affirmé. Et d'ajouter : "Ces endroits font partie d'Israël, de façon irrévocable. Cette idée est acceptée par la majorité des Israéliens et compose la plupart des accords internationaux."

Planter un arbre... pour attester de sa présence

Cette visite était la première du genre pour Netanyahou depuis sa prise de fonctions en mars dernier. Ses déclarations n'ont pas manqué de rassurer les habitants des implantations quelque peu inquiétés par le moratoire de dix mois sur les constructions dans les implantations.

Des sources gouvernementales, bien que réticentes à admettre que le choix des lieux où s'est rendu le Premier ministre avait une connotation politique, ont déclaré qu'il était clair qu'Israël ne pouvait pas revenir aux frontières d'avant 1967, les jugeant peu sûres. Netanyahou a donc planté des arbres dans des espaces qu'il pensait sécurisés à l'intérieur de l'Etat.

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  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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