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21 septembre 2009 1 21 /09 /septembre /2009 06:41
Ir David : la Cour suprême donne une leçon d'histoire au groupuscule subversif Chalom Archav - P.I.Lurçat


http://vudejerusalem.20minutes-blogs.fr/archive/2009/09/18/ir-david-la-cour-supreme-donne-une-lecon-d-histoire-au-group.html

Je n'ai jamais été – les lecteurs de ce blog le savent – un grand hassid des juges qui siègent à la Cour suprême et je ne fais pas partie de ceux qui ont fait de "Bagats" le fleuron, et pour ainsi dire le "Temple" de la démocratie israélienne... Mais force est de reconnaître qu'un vent nouveau souffle, ces dernières semaines, sur les collines de Jérusalem et que les juges de Bagats ont à plusieurs reprises manifesté un certain agacement, face aux menées subversives des groupuscules pro-arabes qui – à l'instar de Chalom Archav – se servent des organes de la démocratie israélienne pour attaquer tout ce qui est juif dans notre pays. P.I.L.

 

shoftim.jpgLa dernière décision en date est celle par laquelle Bagats vient de rejeter une requête de Chalom Archav et de 26 habitants arabes de Jérusalem, qui entendaient faire cesser les fouilles archéologiques menées sur le site d'Ir David par l'association Elad, en collaboration avec l'Autorité des antiquités. Dans leur jugement, les juges Edna Arbel, Edmond Lévi et Hanan Meltser rejettent un par un les arguments de Chalom Archav, et Edna Arbel en profite pour souligner l'importance des fouilles archéologiques menées sur le site d'Ir David, dans les termes suivants :

 

"L'histoire ancienne d'une immense richesse de notre pays est renferméemimtsaim_pict5.jpg dans sa terre, strate après strate. L'histoire de cette terre et des peuples qui y ont vécu a été ensevelie au fil des ans sous la terre et s'est transformée en trésor caché... Israël est certes un Etat jeune, mais il possède des racines anciennes qui plongent au plus profond de l'histoire humaine, et sa terre est saturée en long et en large de vestiges d'une civilisation antique, qui a existé et été créatrice dans cette région pendant plusieurs millénaires. Cela est d'autant plus vrai s'agissant de la zone dénommée "Ir David". Le monticule d'Ir David relate l'histoire de Jérusalem, depuis plusieurs millénaires, telle qu'on peut l'étudier dans la Bible et dans d'autres sources. La mise à jour des trésors cachés d'Ir David revêt une importance nationale et internationale de premier plan".

Ir-David-2 (photo Terre d'Israel).jpg
Ir David (Photo Terre d'Israel)

 

Il n'est pas anodin de voir les juges de Bagats faire référence à la Bible, surtout pour rejeter les prétentions de Chalom Archav, association subversive financée par des capitaux européens, qui lutte contre la présence juive en Judée, en Samarie et à Jérusalem (et que l'ancien chef d'état-major et actuel vice-premier ministre Boogy Ayalon n'a pas hésité à qualifier de "virus"...) A l'aube de l'an 5770, souhaitons que cette nouvelle année soit une année de victoires et de bénédictions pour notre peuple et pour nos amis dans le monde entier, et une année de défaites et de déconfiture pour tous nos ennemis, à l'extérieur comme à l'intérieur. Chana tova!

 

Pierre Itshak Lurçat

 

N.B. Pour en savoir plus sur le site Ir David, visitez leur site Web, un des plus beaux sites Web israéliens en français, comportant notamment une visite virtuelle de l'ancienne cité du roi David.

12:03 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (4) | Envoyer cette note | Tags : ir david, jerusalem, bagats, chalom archav, virus

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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 23:08
Le gel des passions
07/09/2009

http://www.jcpa-lecape.org/ViewBlog.aspx?ArticleId=83


Freddy Eytan  |  Général

Le gel d'un produit alimentaire dans un congélateur conserve sa fraicheur pour pouvoir au moment voulu le retirer et l'utiliser. En politique, en diplomatie et à l'état-major des armées, nous suivons parfois le même  procédé. Le gel d'un projet où d'une opération n'est pas un acte d'abandon, de rejet  ou de désespoir et c'est dans cette optique et esprit que s'inscrit le gel des implantations juives en Cisjordanie.

La décision du gouvernement Netanyahou est sage et pragmatique et elle a renvoyé la balle dans le camp arabe.  Politicien chevronné, Netanyahou  est conscient parfaitement des difficultés au sein du Likoud et il ne souhaite pas ébranler  sa coalition déjà fragile. Ancien diplomate et Premier ministre pour un deuxième mandat, il observe intelligemment et sans passion les enjeux planétaires, le fléau  du terrorisme  et la menace de l'Iran. Pour préserver son gouvernement, il mène une politique cohérente et tente d'apaiser l'effervescence de ses ministres, en utilisant le bâton et la carotte. Il prépare minutieusement le terrain pour la reprise du dialogue avec les Palestiniens et prouve aux yeux du monde les bonnes intentions israéliennes en dépit du front du refus arabe. Depuis la conquête des territoires en juin 1967, nous avons des divergences profondes avec les Américains et les Européens. Certes, nous devons défendre nos propres intérêts mais le faire avec tact et diplomatie. Les Etats-Unis sont nos premiers alliés et pour des raisons multiples nous ne souhaitons pas la rupture. Une concertation permanente sur la marche à suivre et préférable à la cassure. Obama ne peut bousculer un processus et  ne pourra jamais dicter une pax americana contrairement aux intérêts israéliens. Obama, Sarkozy et Merkel savent parfaitement que Netanyahou ne fera pas les mêmes erreurs de ses prédécesseurs et ne fera aucun geste unilatéral sans obtenir des gages. Il prône depuis toujours la doctrine de la réciprocité. Rappelons que Sharon et Olmert nous ont engagé dans trois guerres! Jusqu'à ce jour, Netanyahou agit avec une extrême prudence et depuis son élection n'a pas non plus fait aucune concession et ne s'est pas retiré d'un seul centimètre des territoires. En dépit des pressions, il  a même accordé la construction de centaines  de logement en Cisjordanie. Face aux enjeux et aux menaces, le débat sur le gel des implantations doit être dépassionné. Ce n'est pas un bruit médiatique de certains députés qui ne cherchent que faire avancer leur propre carrière politique, ni le mouchardage de l'extrême gauche sur de nouvelles constructions qui fera avancer le processus de paix. Le Premier ministre doit agir en homme d'Etat et non en chef de parti. Il doit toujours offrir à son peuple un plan de paix, de l'espérance pour l'avenir des générations futures. Le statu quo, l'immobilisme et la politique d'autruche  n'aboutiront à rien de positif et ils isoleront de plus en plus l'Etat juif sur l'arène internationale.        
  
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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 20:52

Les Mâchoires de Fer de la Gauche

 

Israël gangrenée de l'intérieur par la Gauche Israélienne

 

Par

Thérèse Zrihen-Dvir

 

Jérusalem est non seulement la capitale de l'état d'Israël, mais elle est aussi avant tout, la capitale spirituelle de tous les juifs du monde. Tenter de la laïciser et de la profaner en y faisant défiler des hordes de créatures hybrides qui prônent la sodomie, équivaut au reniement de tout ce qu'elle symbolise. L'état d'Israël, créé pour abriter tous les juifs de la diaspora, persiste à être reconnu par le monde entier comme État Juif. Par moments, il semblerait qu'on s'égare. Si les Israéliens réclament du monde entier à faire reconnaître Israël comme un état juif, il est fondamental que les Israéliens eux-mêmes le reconnaissent d'abord comme tel! Comment le seraient-ils sans son identité juive, laquelle est aujourd'hui remise en question par la gauche et ses militants laïcs? Un vrai paradoxe! À quoi servirait la création d'un état juif, s'il est destiné à suivre le destin de tous les pays laïcs?

 

Que signifie être juif ? Être né de parents/mère juifs. Mais est-ce réellement suffisant? D'après la Halakha oui. En réalité et sur le terrain, ce n'est guère assez! Pour appartenir à une religion ou à une autre, il faut reconnaître et surtout épouser la majorité des règles qui l'identifient et la différencient des autres religions. Une personne est considérée Chrétienne quand elle adopte le catholicisme, le perpétue mais surtout y croit! Idem pour le Musulman, qui doit se plier aux règles de l'Islam; etc… l'athée, lui, dénigre l'existence divine et donc, il ne possède aucune affiliation avec toutes les religions courantes.

 

Il faut en fin de compte définir que les Juifs athées ne sont rien d'autre que des athées, et c'est là la simple et logique connotation du mot. Évidemment, personne n'ignore que les athées de souche juive ont été de tous temps pourchassés, martyrisés pour la seule raison de leurs racines ancestrales hébraïques.

 

Théodore Herzl, dans sa tentative de sauver la vie de ses compatriotes juifs d'Autriche, avait manigancé leur conversion publique au Catholicisme. Son erreur était de méconnaître qu'une conversion de cette envergure, si théâtrale fut-elle, n'épargnerait jamais ces nouveaux adeptes du catholicisme d'être persécutés pour leur origine juive.

 

En faisant une analyse approfondie des éléments qui façonnent aujourd'hui la population juive en Israël, on est littéralement projeté vers l'Égypte, à l'époque des Pharaons. Un recul dans l'histoire de ce peuple nous met face au dilemme de Moïse, quand celui-ci vint réclamer son peuple à Ramsès. Moïse n'ignorait pas les influences et apports néfastes qui encombrent son peuple, notamment un retour à l'idolâtrie et un reniement partiel ou total de la religion juive. Une sérieuse épuration devenait obligatoire. Elle se perpétua naturellement durant les quarante années d'errance dans le désert. Le temps nécessaire à l'ancienne génération de disparaître, emportant avec elle, les reliques de la civilisation et des mœurs égyptiennes.

 

De nos jours, les tendances religieuses de la population juive en Israël varient selon leurs pays d'origine. Les Ashkénazes, venus d'Europe centrale, après la seconde guerre mondiale, rescapés de la Shoah, sont en grande partie athées. Certains avaient adopté le Marxisme, parti socialiste communiste, reconnu et perpétré par les kibboutzim. Élevée sans doctrine religieuse, leur descendance suivra, à de rares exceptions, la conception de ses parents. 

 

Aux antipodes, se trouvent les juifs Haredim, partis ultra-orthodoxes et les Neturei Karta, communément appelés les 'Gardiens de la Cité'. Ils sont radicalement anti-sionistes, prônant le démantèlement de l'état d'Israël, que seul, d'après leur croyance, le Messie pourra rétablir. Toute tentative humaine de recréer un état juif avant la venue du Messie est donc considérée par eux comme une profanation contre la volonté divine. Lors des élections israéliennes, ils appellent de façon systématique à refuser de voter. Ils vivent en groupes fermés dans les quartiers de Méa Shéarim à Jérusalem et Bnei Brak et sont exemptés de l'armée. De leurs rangs ne sortent que de rares volontaires servant les causes humanitaires.

 

Les juifs d'origine Sépharade sont généralement des religieux conservateurs, mais rarement extrémistes. Ils représentent un mouvement modérément pragmatique, plus tolérant, et forment le lien qui relie les deux extrêmes. Ils composent la grande majorité de la population juive en Israël. Sionistes dans leur grande majorité, ils rejoignent l'armée et réussissent à composer entre leurs conceptions religieuses et les exigences d'un pays perpétuellement en guerre.

 

Déjà ce kaléidoscope de civilisations rend l'unité de cette nation tragiquement problématique. Ainsi, les émeutes violentes à Jérusalem entre les orthodoxes qui veulent, à juste titre d'ailleurs, conserver une ambiance juive dans cette ville sainte, contre les Hilonim (laïcs) du parti de la gauche qui ont pour but de laïciser Israël, mettent en relief le véritable cancer qui mine le petit pays.

 

Israël n'a d'ailleurs nul besoin d'ennemis supplémentaires pour la détruire; le parti de la gauche, créé depuis la fondation de l'état israélien et à ce jour, s'est adonné à cette tache. Le journal Haolam Hazé, dirigé par le membre du parlement Israélien, Ouri Avinéri a défendu avec une ténacité féroce les droits des palestiniens. Le mouvement gauchiste s'est depuis ramifié et ses tentacules se terrent dans les couches de la population laïque, donnant naissance à Shalom Akhchav, (Peace Now).

 

Les figures les plus notoires de la gauche "politiquement correcte" se trouvent dans la presse: Haaretz, Yediot Ahronot, Maariv, à la télévision et évidemment parmi les couches politiques, dont le plus actif, Yossi Beilin, est le principal instigateur du traité d'Oslo avec Arafat, qui culmina en une hécatombe sanglante pour Israël.

 

Ahmadinejad et consorts n'ont qu'à se tenir dans l'ombre et attendre patiemment les ravages causés par l'usure de la Gauche en Israël et dans le monde entier. Elle est un fléau encore plus terrifiant que toutes les armes nucléaires réunies.

 

Thérèse Zrihen-Dvir, écrivain

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1 septembre 2009 2 01 /09 /septembre /2009 21:27

La longue nuit du mort-vivant

Ariel Sharon attend depuis 45 mois à la porte de l’Histoire

 

http://www.causeur.fr/la-longue-nuit-du-mort-vivant,2891

 

01 septembre 2009 • 

 

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Luc Rosenzweig

Ancien journaliste au "Monde", Luc Rosenzweig est l'auteur de plusieurs essais dont "Lettre à mes amis propalestiniens" (La Martinière) et "Ariel Sharon" (Perrin).

 

 

Ayant passé plus d’une année, entre 2004 et 2006 à étudier l’itinéraire militaire et politique d’Ariel Sharon pour les besoins d’une biographie écrite, puis filmée, je suis régulièrement interpellé par mes amis et connaissances : « Au fait, il en est où ? »


Ma présence fait ressurgir dans leur esprit la figure d’un dirigeant politique dont ils ne savent plus bien dans quelle case de leur mémoire ils doivent le ranger, celle des morts ou celle des vivants. Cela fait maintenant trois ans et neuf mois qu’une hémorragie cérébrale frappait le premier ministre d’Israël, le plongeant dans un coma dont il n’est pas encore sorti. Cette situation n’est pas exceptionnelle : on a vu des comas se prolonger pendant des dizaines d’années, et même, il y a deux ans, un Polonais recouvrer la conscience après dix-neuf années de vie végétative.


Mais c’est la première fois, dans l’Histoire qu’un dirigeant politique de première importance se trouve dans cette situation : politiquement mort mais physiologiquement vivant. On discute de son héritage, en le glorifiant ou en le critiquant, mais il n’est pas possible de lui accorder le statut de ses prédécesseurs disparus : il n’est pas question de baptiser de son nom des rues ou des établissements publics, ou d’organiser des colloques universitaires sur son action.


Ariel Sharon poireaute donc dans l’antichambre de la gloire posthume, tombant peu à peu dans l’oubli de ses concitoyens, qui ont eu d’autres sujets de préoccupation que le sort de leur ancien Premier ministre. La guerre du Liban, celle de Gaza, et la menace nucléaire iranienne suffisent à alimenter les conversations et les colonnes des journaux, qui ont cessé de se préoccuper d’un homme de 81 ans, pensionnaire du centre spécialisé pour victimes d’AVC tombés dans le coma de l’hôpital Tel Hashomer de Tel Aviv.


S’agit-il, en l’occurrence d’une forme d’acharnement thérapeutique dont la famille et les médecins porteraient la responsabilité ? Non, si l’on en croit la journaliste médicale du Figaro, Martine Perez, elle même médecin, qui a eu des contacts avec ses collègues israéliens en charge du cas Sharon. En effet, s’il a bien perdu conscience, l’illustre patient respire sans avoir besoin d’un appareillage spécial. Il répondrait également à des stimulations, et les membres sa famille estiment qu’il est sensible à leur présence, notamment lors de la visite de ses petits-enfants. Les mêmes médecins estiment néanmoins que l’hypothèse d’une sortie du coma d’un patient de cet âge, ayant subi de lésions du cerveau de cette ampleur est hautement improbable, et que même si elle devait survenir, elle laisserait Sharon dans un état proche du légume…


On comprend dès lors que la mort ne peut survenir, pour autant qu’une autre maladie ne se charge pas d’écrire le mot fin, que par un processus d’euthanasie active, qui n’est pas plus autorisé par la loi israélienne que par la loi française.

On sait parler des vivants et des morts illustres. On écrit soit un portrait, soit une nécrologie. Mais on n’a pas encore trouvé la manière de traiter le cas de ceux qui se trouvent dans l’entre-deux. Lorsqu’elle surviendra, la mort d’Ariel Sharon ne fera guère lever que la moitié d’un sourcil d’un rédacteur en chef de permanence…


Quant au peuple, il s’est déjà manifesté par une blague qui circule en Israël. Un beau matin, Ariel Sharon ouvre les yeux et découvre son environnement hospitalier. Il hèle une infirmière, et lui demande de lui expliquer pour quelle raison il se trouve là, et de lui raconter ce qui s’est passé depuis sa perte de conscience. L’infirmière s’exécute, soucieuse de ne pas brusquer un patient fragile. Elle lui raconte d’une voix douce les événements politiques qui sont survenus depuis son accident cérébral : l’ascension, puis la chute de son protégé Ehoud Olmert, les ratés de la guerre du Liban en 2006, le pilonnage de la région de son ranch par les roquettes du Hamas, la victoire électorale de son vieux rival Netanyahou…


Sharon, les yeux mi-clos, médite quelques instants, puis dit à l’infirmière : « Remettez-moi dans le coma ! »

 


Ariel Sharon
Luc Rosenzweig
Librairie Académique Perrin

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26 août 2009 3 26 /08 /août /2009 21:18
Adoption de la loi ’’Nakba’’, nouvelle stratégie gouvernementale ?

http://www.guysen.com/articles.php?sid=10596

Par Paul Leslie pour Guysen International News

Lundi 24 août 2009 à 22:09

Quoiqu’en disent bon nombre de ses détracteurs, l’adoption d’une version adoucie de la version originale de la loi dite Nakba n’est nullement en contradiction avec les principes législatifs fondamentaux. 
Les législateurs en question ne visent que le financement, de la part d’administrations publiques, d’activités qui bafoueraient les fondations de l’État et ses valeurs, ainsi que le versement de subventions jusqu’ici accordées aux organismes qui persistent à organiser de telles activités. 

La loi dite Nakba ne menace aucun de ceux ou de celles qui contestent la légitimité de l’État hébreu, qui s’opposent publiquement à son existence, qui présentent la création d’Israël comme une «catastrophe absolue pour le peuple palestinien» ou qui organisent la commémoration de la prétendue Nakba. 

Il y a lieu de situer cette mesure dans le contexte des réactions qui se font sentir de plus en plus dans toutes les couches de la société israélienne aussi bien contre certains membres des élites culturelles, universitaires et intellectuelles que contre bon nombre de responsables politiques et hauts fonctionnaires, dont les activités et/ou les initiatives sont depuis longtemps directement ou indirectement promotrices de dérives post-sionistes et anti-sionistes. 
 
La loi dite Nakba en viendra-t-elle à s’inscrire dans une stratégie qui, du moins à long terme, serait capable de neutraliser les effets nuisibles produits par les dérives dont ceux-ci se sont rendus responsables - ou à qui il est légitime d’imputer une certaine complicité active ou passive ? (1)
 
Les dérives liées à l’«enseignement de la Nakba» ne sont pas les seules qui risquent de nuire à la cohésion de la société israélienne. D’autres résultent de l’influence démesurée exercée au sein du ministère de l’Éducation depuis la fin des années 1980 par les disciples de théories idéologiques qui sont difficiles à concilier avec les traditions du sionisme, toutes tendances confondues - bien avant l’entrée en fonction de Yuli Tamir. Au nom d’un universalisme supposé, se voulant bien plus civilisé et évolué qu’un sionisme «borné», trop de manuels scolaires ont tendance à occulter ou à minimiser la spécificité de l’histoire du peuple juif, tout en n’assurant pas un traitement suffisamment approfondi ou détaillé de nombre d’événements les plus importants de cette histoire.
 
Au lieu de déployer tous leurs efforts pour renforcer l’influence, tant de citoyens arabo-israéliens - responsables communautaires, élus, faiseurs d’opinion et autres - que d’organismes représentatifs, qui acceptent pleinement et sincèrement la légitimité d’Israël, il semble que, depuis le début du processus de négociations entamé à Oslo, trop de décideurs et de hauts fonctionnaires «progressistes» ne veulent dialoguer qu’avec ceux et celles qui contestent la légitimité de leur patrie dans une plus ou moins large mesure. Aux yeux de certains, les seuls interlocuteurs valables seraient les membres de la minorité arabe qui prétendent être des palestiniens de citoyenneté israélienne, comme si cette catégorie de victimes supposées était la seule à être digne de considération. (2)
 
Ce ne sont pas seulement les gens influents précités, dont les activités et initiatives dans les milieux culturels, intellectuels, universitaires et politiques ont joué un rôle non négligeable dans la promotion d’un séparatisme dangereux chez les Israéliens arabes. Il y a aussi bon nombre d’ONG israéliennes qui bénéficient dans plusieurs cas de subventions généreuses venues de l’étranger. Dominées par des « militants post-sionistes ou antisionistes », celles-ci pratiquent une sélectivité malhonnête, tout en prétendant s’opposer aux violations des droits de l’homme. 
 
Aux yeux des activistes de ces organisations, ce sont uniquement les hommes et femmes politiques qui soutiennent fermement les intérêts vitaux de l’État hébreu et, en particulier, les officiers et soldats de Tsahal,  auxquels les rédacteurs des études et des rapports tendancieux et mensongers publiés sous leur égide ne reconnaissent aucune présomption d’innocence. Des officiers et soldats de Tsahal qui seraient coupables de violations systématiques de libertés fondamentales, qui auraient bafoué le droit humanitaire, en commettant des crimes de guerre.
 
Les associations israéliennes qui, ouvertement ou clandestinement, directement ou indirectement, aident à promouvoir les objectifs de « l’internationale antisioniste » disposeront peut-être de fonds bien moins importants. (3)
 
Si l’administration Netanyahou décide d’intervenir dans le domaine législatif, la prudence s’impose pour éviter de fournir des armes aux détracteurs et calomniateurs d’Israël. Ces derniers pourraient évoquer, par exemple, la loi controversée, votée en janvier 2007 et mise en vigueur le 18 avril 2007, qui vise à restreindre indirectement le champ d’action des ONG en Russie. Cette mesure facilite la fermeture des ONG qui ne remettraient pas des rapports, avec la fréquence requise, suffisamment détaillés pour informer les autorités pertinentes de toutes les sources de leurs fonds, ainsi que de l’utilisation de ceux-ci, sans omettre aucun détail des dépenses effectuées… (4)
 
Le gouvernement de Netanyahou fera peut-être bien d’imiter la législation américaine. En l’occurrence, le Foreign Agents Registration Act (FARA), voté en 1938 - lequel requiert que chaque agent étranger s’enregistre auprès du ministère de la Justice en incluant notamment une description de la provenance des fonds reliés aux activités de lobbying exercées aux États-Unis. (5)
 
Il serait aussi d’une grande utilité de faire adopter une mesure destinée à annuler les privilèges, fiscaux ou autres, dont jouissent toutes les ONG israéliennes qui ont jusqu’ici joui du statut juridique d’associations caritatives, à but non lucratif, mais qui n’hésitent pas à collaborer directement ou indirectement avec les organisations activement anti-israéliennes, lesquelles organisent ou favorisent des boycotts ou des campagnes en faveur de l’imposition de sanctions contre l’État hébreu.
 
Pour les lecteurs de Guysen qui veulent en savoir plus, aussi bien sur les ONG ouvertement anti-israéliennes que sur celles qui font preuve d’un anti-israélisme latent, ou inavoué, (Betselem, New Israel Fund, Peace Now/La Paix Maintenant, etc.), et dont plusieurs bénéficient des subventions importantes mentionnées plus haut, accordées par des gouvernements étrangers, y compris ceux de pays dits «amis», il est indispensable de consulter le site de NGO Monitor (Observatoire des ONG). (6)
 
Abrité par l’Institute of Contemporary Affairs/Jerusalem Center for Public Affairs, NGO-Monitor est une organisation israélienne qui publie des études sur des ONG humanitaires parfois perméables au militantisme anti-israélien. Ses chercheurs rédigent des réfutations détaillées aux rapports d’ONG alléguant des violations du droit humanitaire et d’autres abus imputés aux Israéliens.
 
------------------- 
 
(1)   Voir à ce propos l’article de Joanna Maman paru le 24 juillet 2009, «La ''Nakba'' quitte les manuels scolaires», http://www.guysen.com/articles.php?sid=10408, ainsi que l’éditorial de Guy Senbel, «Yuli Tamir ou la catastrophe israélienne.», paru le 27 juillet 2007, http://www.guysen.com/articles.php?sid=6001)   
(2)   Voir mon article paru le 1 novembre 2007, «Un autre exemple de diplomatie culturelle à caractère douteux» http://www.guysen.com/articles.php?sid=6301). 
(3)   Voir le texte bref, paru le 22 août 2009 : «Interdire le financement étranger des Organisations Non Gouvernementales (ONG) politiques, voilà le nouveau défi d’Israël, selon le Jérusalem Post.» (http://www.guysen.com/topnews.php?tnid=5016)

(4)   Voir, par exemple, l’article du 15 octobre 2007, http://www.lefigaro.fr/international/2006/07/18/01003-20060718ARTWWW90261-cherie_blair_seme_la_discorde_entre_londres_et_moscou.php).  
(5)   Comme l’explique l’étude trouvée sur www5.fsa.ulaval.ca/webdav/site/.../lobbying_colloque_2002.pdf : « Les informations fournies sont publiques et doivent être mises à jour deux fois l’an par l’enregistré. Une exigence supplémentaire est l’obligation pour les firmes et les lobbyistes de tenir un registre ou à tout le moins de conserver un suivi de leurs activités et de permettre l’accès à ceux-ci au procureur général. De plus, un comité du Congrès peut demander d’avoir accès à ces documents.»
(6)   http://www.ngo-monitor.org.
 
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24 août 2009 1 24 /08 /août /2009 07:39
23/08/2009 
Herb Keinon
Jerusalem Post


aviador-lieberman

Aucun espoir de paix, même dans les 16 années à venir.

Le ministre des Affaires Etrangères Avigdor Lieberman se montre particulièrement pessimiste avant la rencontre entre Binyamin Netanyahou et l'envoyé spécial américain au Proche-Orient, George Mitchell, à Londres.

Le chiffre de 16 utilisé par Lieberman fait référence aux Accords d'Oslo, signés avec les Palestiniens en 1993.
"Il n'y aucune chance de parvenir à un accord entre Palestiniens et Israéliens à moyen terme", a déclaré Lieberman lors d'une conférence de presse.

Un pessimisme qui s'appuie sur la récente conférence du Fatah à Ramallah, "qui a évoqué l'usage de la violence, la prise totale de Jérusalem, le retour sans condition des réfugiés avant d'accuser Israël d'avoir tué Yasser Arafat".

Pour cette raison, "ceux qui parlent d'une solution à deux Etats n'ont absolument aucune idée de ce dont ils parlent, ou ont été trompés," a-t-il ajouté.

Par ailleurs, Lieberman a pris soin de ne pas évoquer le sujet du gel des implantations avant l'entretien entre Netanyahou et Mitchell. Mais il a souligné qu'Israël ne cherchait pas la confrontation avec les Etats-Unis.

Pour le chef d'Israël Beiteinou, le ministère des Affaires étrangères doit redéfinir ses priorités et non pas traiter uniquement de la question palestinienne.

 
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21 août 2009 5 21 /08 /août /2009 15:00

Jewish World Review  21  août 2009 / 1 Elul 5769

Toi aussi, Netanyahou?

Par Caroline B. Glick

http://www.jewishworldreview.com/0809/glick082109.php3

Adaptation française de Sentinelle 5769

 

Cette semaine, nous avons découvert que nous avons été trompés. Le rejet de principe par le Premier Ministre Benjamin Netanyahou de l’exigence doctrinaire du président des USA Barack Obama qu’Israël interdise à Israël et aux Juifs de construire de nouveaux foyers et agrandisse celles qui existent en Judée et Samarie, ne reflète pas sa vraie politique.

Le ministre du logement et de la construction Ariel Attias a laissé fuité l’information. Attias a déclaré que le gouvernement a interdit aux Juifs de construire dans ces endroits depuis qu’il a pris ses fonctions il y a quatre mois dans l’espoir qu’en cédant aux exigences américaines, les USA traiteraient mieux Israël.

Et ce n’est pas tout. Aujourd’hui, Netanyahou travaillerait sérieusement pour obtenir un accord avec le gouvernement Obama qui formaliserait l’interdiction effective de la  construction jusqu’en 2010. Netanyahou est supposé finaliser un tel accord lors de la réunion avec l’envoyé d’Obama au Moyen-Orient George Mitchell, à Londres mercredi prochain.

Hélas, loin de mieux traiter Israël suite à la volonté de Netanyahou de céder sur le droit fondamental des Juifs de vivre et de construire des foyers sur la terre d’Israël, le gouvernement Obama prévoit d’empocher la concession d’Israël puis retour à la case départ. Les officiels de l’administration ont déclaré que leur prochaine étape sera de fixer une date pour une nouvelle conférence internationale de paix au Moyen-Orient, présidée par Obama. Là, Israël sera isolé et attaqué sans relâche alors que les USA, les Arabes, les Européens, l’ONU et les Russes se coaliseront contre nos représentants et exigeront qu’Israël accepte le soi-disant « plan de paix arabe ».

Ce plan subterfuge, qui n’est en rien adopté par Obama, implique qu’Israël commette un suicide national en échange de rien. Le plan arabe, naguère « plan saoudien », et avant cela, le « accolez-le au plan de ‘paix’ » de Tom Friedman – enjoint à Israël de se replier sur les lignes d’armistices indéfendables de 1949 et à expulser des milliers de Juifs de leurs foyers de Judée, Samarie, Jérusalem et des Hauteurs du Golan. Cela implique aussi qu’Israël donne son accord pour cesser d’être un Etat juif en acceptant des millions d’Arabes étrangers hostiles, comme citoyens dans ses frontières tronquées. Le jour où un gouvernement israélien acceptera ce plan – qui encore une fois constituera le fondement de la « conférence de paix » d’Obama – sera le jour où l’Etat d’Israël aura signé son propre arrêt de mort. 

Et puis il y a l’autre plan Obama à l’oeuvre. Celui-ci a l’intention d’accueillir un sommet international sur la sécurité nucléaire en mars 2010. Les Etats arabes font déjà pression pour que le programme nucléaire d’Israël soit intégré dans le programme. Avec les appels des officiels du gouvernement Obama pour qu’Israël se joigne au Traité de Non Prolifération Nucléaire (NPT) – qui obligerait Israël à renoncer à son supposé arsenal nucléaire – et leur intérêt déclaré de voir Israël signer le Traité de Limitation de Matériel Fissile – qui obligerait sans doute Israël à accepter des inspections internationales de ses installations nucléaires à Dimona – le conclave nucléaire prévu par Obama placera Israël dans une position intenable.

Reconnaissant l’hostilité intrinsèque et sans précédent du gouvernement Obama envers Israël, Netanyahou a cherché à détourner sa pression lors de son discours à l’Université Bar Ilan en juin. Là, il a donné son accord conditionnel à l’objectif le plus chéri de la politique étrangère d’Obama – l’établissement d’un Etat palestinien au cœur d’Israël.

Les conditions de Netanyahou – que les Arabes en général et les Palestiniens en particulier reconnaissent spécifiquement le droit à l’existence d’Israël ; qu’ils renoncent à leur exigence qu’Israël accepte le retour de millions d’Arabes hostiles comme citoyens avec le soi-disant « droit au retour » ; que l’Etat palestinien soit « démilitarisé », et que les Etats arabes normalisent leurs relations avec Israël étaient supposées mettre une clé de réglage dans la politique de pression sur Israël par Obama.

Puisqu’il est évident que les Arabes n’acceptent pas ces conditions éminemment raisonnables, Netanyahou présuma qu’Obama serait contraint d’abandonner. Ce que Netanyahou n’a pas pris en compte, c’est qu’Obama et les Arabes n’agiraient pas de bonne foi – qu’ils feraient mine d’accepter au moins certaines de ses exigences, et maintiendraient ainsi sans répit la pression des USA centrée sur Israël. Hélas, c’est précisément ce qui est arrivé. 

Avant l’entretien de mardi entre Obama et le président égyptien Moubarak, ‘al Qods al Arabi’ a rapporté qu’Obama avait accepté l’appel de Netanyahou pour un Etat palestinien démilitarisé. Bien que Netanyahou vante la nouvelle position d’Obama comme preuve de sa propre prouesse diplomatique, le fait est que celle-ci est dénuée de sincérité et de signification.

Le soutien présumé d’Obama à un Etat palestinien démilitarisé est mensonger sous deux aspects. D’abord, la société palestinienne est déjà l’une des plus militarisées au monde. Selon la ‘Banque Mondiale’, 43 % des salaires payés par l’Autorité Palestinienne vont aux milices palestiniennes. Puisque Obama n’a jamais appelé à une remise en ordre fondamentale de la société palestinienne, ou à une réforme des priorités budgétaires de l’AP, il est évident qu’il n’a aucun problème avec un Etat palestinien militarisé.

La seconde raison pour laquelle ses déclarations sur un Etat palestinien démilitarisé ne sont pas crédibles, c’est que l’un des piliers centraux de la politique palestinienne du gouvernement Obama est son implication dans l’entraînement de l’armée palestinienne dirigée par le Fatah. Le Lt-Général Keith Dayton supervise la formation de cette armée en Jordanie, et presse Israël d’étendre son déploiement en Judée et Samarie.

Les USA proclament que les forces qu’ils entraînent seront responsables des opérations anti-terroristes et du travail de police courant, et donc, qu’il est faux de dire que Dayton lève un armée palestinienne. Mais même si cela est vrai aujourd’hui, il y a de bonnes raisons de penser que ces forces formeront l’ossature d’une future armée palestinienne. Après tout, les milices palestiniennes formées par la CIA dans les années 1990 ont été entraînées aux tactiques anti-terroristes. Cela leur a alors permis de servir comme commandants de l’appareil terroriste palestinien de 2000 à 2004, quand Israël a fini par les vaincre. C’est l’incertitude au sujet de ces forces qui ôte toute signification à la déclaration d’Obama.

Et cela nous mène au cœur du problème avec le soutien conditionnel de Netanyahou à un Etat palestinien. Loin de détourner la pression conduisant Israël à de nouvelles concessions, cela a piégé Israël dans une position qui ne sert aucun de ses intérêts vitaux. 

Pour qu’Israël assure ses intérêts vitaux à long terme vis-à-vis des Palestiniens – il n’a pas besoin que les USA ou les Palestiniens déclarent leur accord pour un Etat palestinien démilitarisé, ou pour qu’un dirigeant palestinien annonce qu’il reconnaît le droit d’Israël à l’existence, ou même accorde qu’Israël n’ait pas à commettre un suicide national en acceptant des millions d’immigrants arabes. Pour qu’Israël assure ses intérêts nationaux, la société palestinienne doit être fondamentalement réorganisée.

Comme nous l’avons observé lors du conclave du Fatah à Bethlehem la semaine passée, même si le chef du Fatah Mahmoud Abbas devait accepter les conditions de Netanyahou,  Il ne parlerait pour nul autre que lui-même. Le conclave du Fatah – comme l’Etat terroriste du Hamas à Gaza – a donné à Israël toutes les raisons de croire que les Palestiniens vont poursuivre leur guerre contre Israël après avoir empoché leur Etat en Judée, Samarie, et à Jérusalem. Il n’existe aucun dirigeant palestinien avec des partisans, qui accepte Israël. Par conséquent, négocier l’établissement d’un Etat palestinien avant que la société palestinienne ne soit fondamentalement modifiée est une recette de désastre.

De plus, même si Netanyahou a raison de chercher un accord avec Mitchell la semaine prochaine, il a démontré peu de compétence en matière de négociation en gelant de façon anticipée les constructions juives. Sur le plan intérieur, Netanyahou a perdu en crédibilité maintenant que le public sait qu’il l’a trompé. Et en cédant par avance, Netanyahou a montré à Obama qu’il n’est pas un opposant sérieux. Pourquoi Obama devrait-il prendre les positions de Netanyahou au sérieux si Netanyahou les abandonne avant qu’Obama commence vraiment à le remettre en cause ?

Au-delà du dommage que les actes de Netanyahou ont infligé à sa crédibilité intérieure et internationale, il y a le dommage causé à la capacité de Netanyahou de recentrer l’attention des USA et de déterminer où elle se situe.

Comme Netanyahou l’a répété, le problème palestinien est un problème marginal. La plus grave entrave pour la paix au Moyen-Orient, et la plus grande menace à la sécurité internationale aujourd’hui, c’est le programme nucléaire de l’Iran. Un Iran doté de l’arme nucléaire sera la garantie que la région sera au mieux infestée par une guerre incessante, et au pire détruite dans une conflagration nucléaire.

Netanyahou avait espéré& que son soutien conditionnel à un Etat palestinien, et sa volonté actuelle d’empêcher les Juifs de construire des foyers en Judée et en Samarie neutraliserait la pression des USA sur Israël et faciliterait ses efforts pour convaincre Obama de reconnaître et de traiter rationnellement le problème du programme d’armes nucléaires de l’Iran. Mais comme l’ambassadeur Michael Oren l’a dit clairement dimanche, c’est le contraire qui s’est produit.

Lors d’un entretien avec CNN, Oren a dit qu’Israël est « loin de simplement envisager une frappe militaire contre les installations nucléaires de l’Iran ». Il a aussi déclaré : « Le gouvernement d’Israël a soutenu le président Obama dans son approche sur l’Iran : d’abord des pourparlers et l’assistance à l’Iran ».

On tire de cela qu’Israël n’a non seulement fait aucun progrès pour convaincre l’administration des USA de prendre l’Iran au sérieux ; il apparaît que Jérusalem s’est associé à cette administration pour accepter un Iran doté de l’arme nucléaire.

Il se peut qu’Oren ait à dessein mal représenté la position d’Israël. Mais ce serait aussi un aspect troublant des évènements. Israël n’a rien à gagner en mentant. La déclaration d’Oren réduit à néant la pression intérieure sur le gouvernement Obama pour prendre la menace de l’Iran au sérieux. Et si Israël attaque les installations nucléaires de l’Iran dans les mois à venir, la déclaration d’Oren sera sans aucun doute utilisée par les détracteurs d’Israël pour attaquer son gouvernement.

Certains critiques à la Droite de Netanyahou comme Ariel Mayor Ron Nachman, clament qu’il pourrait être temps de commencer à faire tomber le gouvernement de Netanyahou. Ils ont tort. Nous avons déjà suivi cette voie. En 1992, la Droite a fait tomber le gouvernement d’Itzhak Shamir et a placé le gouvernement Rabin- Peres au pouvoir, et Yasser Arafat aux portes de Jérusalem. En 1999, la Droite a fait tomber le premier gouvernement Netanyahou et a apporté à Israël ‘Camp David’ et la guerre terroriste palestinienne.

Il existe une autre voie. Elle est forgée par les proches du vice-premier ministre Moshe – Boogie – Ya’alon d’un côté, et l’ancien gouverneur du Texas Mike Huckabee de l’autre.

Ya’alon fait valoir que de ne pas céder à la pression américaine est une option politique viable pour Israël. Il n’y a aucune raison de parvenir à un accord avec Mitchell sur l’exigence dogmatique de l’administration des USA, à savoir que les Juifs ne puissent construire en Judée, Samarie et à Jérusalem. Si les USA veulent lutter avec Israël, une lutte contre la discrimination américaine anti-juive n’est pas mauvaise pour Israël.

 L’argument de Ya'alon a été confirmé lors de la visite d’Huckabee cette semaine à Jérusalem, en Judée et en Samarie. Le voyage d’Huckabee a démontré que le gouvernement des USA ne fonctionne pas dans un vide politique. Il existe un très fort soutien américain pour un gouvernement israélien qui résisterait à l’administration sur la question palestinienne et de même pour l’Iran.

La politique de Netanyahou a pris un mauvais tour. Mais Netanyahou n’est ni Tzipi Livni, ni Ehud Olmert. Il n’est ni un idéologue, ni un opportuniste. Il comprend pourquoi ce qu’il fait est mauvais. Il a juste besoin d’être convaincu qu’il existe une autre voie.

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20 août 2009 4 20 /08 /août /2009 21:32
Constructions : gel ou pas gel ?

http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1249418642878&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull

L'envoyé spécial des Etats-Unis au Proche-Orient, George Mitchell, est parfaitement au courant du gel de facto des constructions israéliennes, ont affirmé mardi plusieurs sources gouvernementales.

Des ouvriers palestiniens travaillent sur un chantier à Maalé Adoumim.
Photo: Ariel Jerozolimski , JPost

Bien que le Premier ministre Binyamin Netanyahou n'ait pas officiellement approuvé cette politique, le fait qu'aucune nouvelle construction n'a été autorisée depuis sa prise de fonctions le 31 mars dernier a été remarqué "par tous ceux qui devaient le savoir" (en l'occurence, l'administration américaine, ndlr), ajoutent les mêmes sources.

Le bureau du Premier ministre a cependant nié les rumeurs d'accord secret à ce sujet entre Netanyahou, le ministre de la Défense Ehoud Barak et le ministre du Logement et de la Construction, Ariel Attias.

Netanyahou a prévu de rencontrer George Mitchell le 26 août à Londres afin d'aborder une fois de plus le sort des implantations israéliennes et la suite du processus de paix.

Lors d'une rencontre avec son homologue égyptien Hosni Moubarak, en début de semaine, le président américain Barack Obama a salué les efforts de l'Etat hébreu visant à stopper toutes les nouvelles constructions en Judée-Samarie. Obama estime que "la situation avance dans la bonne direction" et que "le gouvernement israélien a pris ses échanges avec l'administration américaine très au sérieux".

Plusieurs ministres de la coalition gouvernementale ont cependant tenté de contrecarrer le dialogue avec Washington, cette semaine, et déclaré que tout arrêt des constructions devait être porté devant le cabinet avant d'être exécuté. Certains se sont également rendus dans des avant-postes non autorisés de Judée-Samarie, en début de semaine, et appelé à légaliser les localités en question.

L'aile la plus à droite de la coalition viserait intentionnellement à faire pression sur Netanyahou avant sa rencontre avec George Mitchell.

"La situation actuelle ressemble de plus en plus à celle des retraits unilatéraux. Nous nous sommes retirés pour rien. Aujourd'hui nous cessons les constructions pour rien. J'ai soulevé cette question à plusieurs reprises devant le cabinet ministériel, et je n'hésiterai pas à le refaire", a déclaré Youli Edelstein, ministre chargé de la Diaspora.

De son côté, le vice-ministre des Affaires étrangères, Danny Ayalon (Israël Beiteinou), a déclaré que, même s'il reste opposé au gel des constructions, il comprend l'urgence de trouver un accord avec les Etats-Unis. Il refuse, par conséquent, d'organiser un vote spécifique sur le sujet.

"Nous menons des négociations sensibles avec les Américains. S'il y a bien un gel, ce sera dans le cadre d'un accord régional", a-t-il ajouté.

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20 août 2009 4 20 /08 /août /2009 13:13

On peut s'interroger sur le sens et la portée de ce "rappel à l'ordre" effectué par un Premier Ministre qui est bien celui de tous les citoyens d'Israël, à l'intention d'un vice-premier Ministre (en cas d'intérim) et Ministre des Affaires Stratégiques qui entend défier et la Gauche (taxée de "virus"), mais également ceux tentés par toute concession à l'égard d'une politique américaine exclusive. En arrière-fond, c'est le sens même du débat autour du plan de "gel" des constructions sur une période donnée (on a parlé de 6 mois) qui est en cause. Déjà l'Administration américaine et le Quai d'Orsay se réjouissent de ce "pas positif" vers le retour à la table des discussions. En troisième plan fixe, c'est la question même du droit juif de construire et de poursuivre le développement d'un Etat ayant pour Capitale Jérusalem et, en ce cas, de renforcer son implantation au sol, sur sa terre, qui est en jeu.


La symbolique diplomatique, les risettes à Obama ou à Kouchner, tout à leurs illusions de voir les Palestiniens bouger d'un iota en 65 ans, sont une chose : il faut réamorcer la pompe et surtout, peut-être, déminer le champ diplomatique qui ne jure plus que par les "implantations", retirer sa "bonne raison", son prétexte obsessionnel aux symptômes de fixation dont sont atteints les grands rêveurs occidentaux qui voient le moindre accord pointer, à coups de "menaces de retour à la lutte armée, l'exigence de retour unilatéral de tous les réfugiés en Israël, la proclamation de Jérusalem comme capitale du Fatah ou du Hamas, loin de renoncer au Jihad, le déni permanent de reconnaissance d'un quelconque "Etat Juif" au Proche-Orient. Les Arabes, y compris Moubarak, etc. sont encore à 100 lieues du moindre "pas positif". Comme toujours, Israël finira toujours par en faire un, avant que le monde arabe ne recule de deux ou exige la moitié du bras. Peut-on leur accorder six mois, lorsque cela fait déjà 65 ans qu'ils tergiversent pour finalement adopter le rejectionnisme traditionnel, dont chacune de leurs exigences n'est que le reflet parfois vaguement euphémisé?

 

Maintenant, les tensions à haut-niveau entre les maîtres d'oeuvre de la gouvernance ne sont pas d'une priorité absolue. La question iranienne est et restera le point de focalisation le plus urgent à traiter. Les Palestiniens veulent traîner les pieds, jouer les stars qui se font désirer? L'avenir ne les attend pas, leurs stratégies, manigances, manoeuvres dilatoires, leur rhétorique appartiennent au passé,  leur combat est obsolète. Quelle "vision nouvelle" a jamais apporté un dirigeant palestinien pour faire avancer, ne serait-ce qu'une question, dans le casse-tête de leurs refus accumulés et qui, à force de faire boule-de-neige, les poussent toujours plus loin, vers la sortie de la scène de l'histoire?

 

Quand Moubarak a t-il décroché, ne serait-ce qu'une annonce de début de vraie discussion vers une "réconciliation" entre les irrédentistes islamikazes du Hamas, et les corrompus de la "lutte armée"? Cette même "réconciliation" est-elle souhaitée, faisable? Et sans elle, que signifierait de discuter ou pas d'un "Etat", de frontières, de capitale(s), de droit d'aller et venir? Le monde arabe cache tant bien que mal ses propres divisions internes, depuis toujours, sa fragmentation originelle en tribus, clans, familles qui se font la guerre depuis des siècles, derrière un point de focale : Israël, combat ou solution à tous ses maux.

 

Obama peut se prendre pour le Titan qui va accomplir par la seule magie de son charisme (remis en question dans les sondages...) le geste ultime que tout le monde attendait. Le "maître du monde" s'est fixé un hobby et un seul pour masquer tous les risques d'échec de ses politiques sur l'ensemble des plans sur lesquels il est actuellement contesté, remise en cause. Israël a démontré cent fois que la politique des "pas", des concessions finissait toujours par se voir accueillie par les mêmes fins de non-recevoir. Alors, il y en a pour dire tout haut que "ça suffit".

 

Netanyahou joue encore, comme tous ses prédécesseurs, le sens tactique comme en geste de "détente", choisit de faire "le dos rond", en appelle à la bonne vieille résilience juive" qui a bon dos, sachant sans doute pertinemment qui il a, ou justement n'a pas en face de lui : un demi-représentant d'un groupuscule ou d'une maffia se passant des pots-de-vin sous la table, pendant que des ennemis irréductibles creusent leurs tunnels sous Gaza. Ya'alon ne voit aucun bénéfice  stratégique de court ou long terme à user encore et toujours de "langue de bois" pour éviter de regarder les choses et les protagonsites en face. Ils ne sont plus, à cette heure, sur la même longueur d'ondes. Quant à résumer l'action de la"gauche" à celle d'un "virus", il y a, en effet, fort longtemps qu'elle joue dans le camp, non pas de la paix, mais de la guerre psychologique et juridique, à coups d'arguties.


 


Yaalon désapprouvé par Netanyahou

http://www.israel-infos.net/article.php?id=4436

Suite aux propos tenus par le vice Premier ministre, Moshé Yaalon, comparant le mouvement d'extrême gauche "La paix maintenant" à un "virus" causant "de graves dommages", le bureau de Netanyahou a publié un communiqué indiquant que "face au pluralisme des opinions en Israël, le Premier ministre estime qu'il y a lieu de maintenir un respect mutuel, et l'unité du peuple, particulièrement en cette période".

Pour le parlementaire travailliste Ofir Pinès " Yaalon a découvert son vrai visage (…) par cette provocation sauvage contre le camp de la paix", et a appelé l'intéressé - "qui ne devrait pas siéger au gouvernement" - à revenir immédiatement sur ses paroles.

Le secrétaire général de ce mouvement, Yariv Oppenheimer, a pour sa part réagi en affirmant que "Yaalon constitue une réelle menace stratégique pour la démocratie israélienne", alors que le chef du parti d'extrême gauche Meretz, Haim Oron, qualifiait ces propos de "Kahanistes,* qui pourrissent le débat public".


(* du nom de rabbin d'extrême droite, Meir Kahana, chef du mouvement Kah', assassiné aux Etats-Unis en 1990. NDLR)

 

Découverte d’un nouveau variant du virus ?

[Jeudi 20/08/2009 11:02]

 

http://www.actu.co.il/2009/08/decouverte-dun-nouveau-variant-du-virus/

 


Benjamin Netanyahu a convoqué un de ses ministres qui s’oppose à la demande de Washington en faveur d’un gel total de la colonisation, a indiqué la radio publique, »Je n’ai pas peur des Américains, mais dans le gouvernement il y en a qui ont peur d’Obama, Ça suffit! »a affirmé Moshé Yaalon, un faucon, membre de l’aile droite du Likoud, le parti de M. Netanyahu.

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17 août 2009 1 17 /08 /août /2009 11:32
Je me permets ce rapprochement, entre ce qui s'est passé en France, autour de l'Affaire Halimi, -les principaux organes de presse de Centre-Gauche (Marianne et le Nouvel Obs.) versant dans le populo-fascisme, en faisant battage contre "le lobby", avec des accents dignes de Dieudonné-Gouasmi, ou protégeant mordicus  un procureur compromissionniste (Bliger), ainsi que les Lashkars et autres lieutenants de Fofana, et accusant le CRIF de faire pression sur les garants d'une République (Président, Garde des Sceaux) qui ne seraient pas assez grands pour savoir ce qu'ils auraient à faire au nom des propres valeurs et institutions qu'ils représentent,- et le choc que l'on décèle en Israël, après le meurtre "crapuleux" fomenté par de jeunes Arabes israéliens : à mesure que la cause politique dite "palestinophile" démontre les failles d'un montage historique générant un climat de guerre permanente entre clans et tribus (Fatah/Hamas/Al Qaeda), on assiste proportionnellement à une montée de la violence gratuite au sein même des sociétés (musulmanes) que le terrorisme politique aurait laissées comme "orphelines", sans causalités fondées, hormis la haine ni, encore moins, de finalité. Dans un premier temps, elle paraît d'autant plus "incontrôlable" qu'elle est peu prévisible et déclenchée par des éléments psychopath/ologiques ou criminels sans repères identitaires ou idéologiques précis, sans revendications, sans autre volonté que le goût du sang.
Ce rapprochement vaut aussi lorsqu'on prendrait en compte des études sur les comportements psychopathes, menées par le FBI, il y a quelques années, et peut-être insuffisamment vulgarisées : elles ont, notamment, démontré que le psychopathe n'est pas un "marginal illuminé", ni un "excentrique" sujet au délire, mais bien au contraire, un type parfaitement dans la "moyenne" et qui désirerplus que tout, s'y conformer. C'est pourquoi il se sent obéir à des normes tirées de son groupe d'appartenance et tenter par tout moyen de les faire respecter. En passant à l'acte, il lui semble obéir à ces normes, à ce que sa société lui intime de faire. Ainsi, lorsque la norme est la condamnation première et globale du "Juif" parce qu'il l'est, et incidemment du "Sioniste", c'est-à-dire de celui qui ferait "pression" dans le sens des intérêts de sa communauté, comme tentent, en France, de nous l'expliquer des agitateurs comme JFK ou Daniel, et comme si la dite société ou communauté n'avait pas de droit particulier à sa propre sécurité, livrée aux Barbares, si telle est la "norme" voulue et souhaitée par les "libéraux dits de centre-gauche", en France comme en Israël, qui plus est à l'ère incertaine de l'Obamalâtie en chute libre, il n'y a plus aucune raison valable pour que des esprits fragiles mais ainsi "inspirés" par la doctrine du "Centre" n'obéissent à de telles injonctions et se sentent, pour partie, "légitimés" à de tels passages à l'acte. La "tolérance zéro" doit s'appliquer aussi bien aux effets criminels ou délictueux qu'aux registres de causalité délivrant leurs grandes doctrines pathogènes d'explication...
Israël - Un meurtre gratuit relance la psychose de la criminalité
http://www.francesoir.fr/faits-divers/2009/08/17/


Samy Mouhoubi, le lundi 17 août 2009 à 04:00

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L’horreur le dispute à la stupéfaction. Tel-Aviv est comme groggy au lendemain du meurtre d’un quinquagénaire, tué par une bande de jeunes avinés, dans un quartier chic de la capitale, alors qu’il se promenait en bord de mer avec sa femme et sa fille. Médusés, médias et autorités évoquent dans un élan indigné autant qu’apeuré le scénario d’Orange mécanique, le fameux film de Stanley Kubrik, pour déplorer l’état d’impuissance dans lequel se trouve, selon eux, le pays face à une violence croissante. L’affaire a été révélée, hier, par les autorités qui ont mis sous les verrous les présumés coupables, tandis que la radio publique n’hésite plus à comparer Israël au « Chicago » d’Al Capone…

Les faits se sont déroulés, vendredi 14 août, au soir, dans un quartier huppé de Tel-Aviv. Aryeh Karp, la victime, 59 ans, prend place sur un banc d’une promenade du bord de mer, en compagnie de Sarah, son épouse, 52 ans, et Hila, leur fille, 24 ans. Subitement, un jeune homme s’exprimant en hébreu avec un accent arabe prononcé agresse verbalement cette dernière.

Le couple et leur fille tentent aussitôt de s’éloigner. Ils sont alors encerclés par un groupe de jeunes gens en sérieux état d’ébriété. Ils n’ont pas le temps de parlementer qu’ils sont aussi sec roués de coups. La mère se fait casser le bras, le père, battu à mort, décède quelques instants plus tard. Les assaillants se débarrassent du corps qu’ils jettent illico à la mer. Après une rapide enquête, la police a appréhendé les huit suspects du lynchage, tous originaires de Jaljuliyal, une ville arabe israélienne. Deux jeunes juives – une mineure et une soldate liées au groupe – ont également été interpellées.

« Terrorisme intérieur »

Pris de court par les réactions indignées des médias et de l’opinion, les plus hautes autorités de l’Etat ont été sommées de réagir. Face à ce net regain de violences criminelles, les autorités locales veulent aujourd’hui promouvoir le modèle dit de « tolérance zéro », slogan naguère popularisé par Rudolph Giuliani, ancien maire de New York et ex-candidat à la Maison-Blanche. Interrogé à la radio militaire, Benjamin Netanyahou, le Premier ministre, s’est dit « choqué ».

Il a préconisé le déploiement d’unités de police municipale « pour renforcer le sentiment de sécurité » en Israël, un thème qui ne cesse de se développer dans le pays. Sonné par les faits, le chef du gouvernement israélien n’a pas craint de parler de « terrorisme intérieur ». Shimon Peres, le chef de l’Etat hébreux a, de son côté, fustigé une société en perte de repères.

« Tout le système doit être réexaminé. Il faut accroître les effectifs de la police, revoir le traitement des informations sur la violence, l’éducation et le système pénal trop laxiste ». Kadima, la formation centriste d’opposition dirigée par Tzipi Livni, a en outre réclamé un débat extraordinaire sur la criminalité à la Knesset, en congés parlementaires.

La thématique de la criminalité s’est développée de manière exponentielle ces dernières semaines en Israël. Depuis deux semaines, la police a recensé dix assassinats dont certains demeurent toujours inexpliqués à ce jour. Surtout, plusieurs cas font apparaître des victimes ayant été mutilées, jetées à la poubelle, voire incendiées… Sans aucun élément tangible sur l’identité du ou des tueurs, les enquêteurs craignent désormais d’être aux prises avec un tueur en série…

Les services de police sont d’autant plus sur les dents qu’ils ne sont toujours pas parvenus à mettre la main sur l’auteur de la tuerie intervenue, à Tel-Aviv, voilà quinze jours, dans un centre d’aide psychologique pour les jeunes homosexuels soldée par deux morts, ainsi qu’une douzaine de blessés. Les statistiques nationales n’ont en outre pas de quoi rassurer la police et ses effectifs – seulement 5.000 hommes – 204 meurtres ayant été recensés l’an dernier.

Edition France Soir du lundi 17 août 2009 page 7

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  • : Le blog de Gad
  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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