L'article de la MENA y est sans doute pour quelque chose...
Face à la débâcle de sa pétition, l'Obs supprime les réactions des lecteurs (Ména)
[*] Voir "Liste à jour des réactions et commentaires à la pétition pro-Enderlin du Nouvel-Obs".
06/06/08
© Metula News Agency
Face au flot incessant de commentaires de lecteurs critiquant la pétition en faveur de Charles Enderlin ainsi que l’acte des journalistes signataires, l’Obs a pris la décision, ce matin, de supprimer l’accès à ces réactions.
Cette mesure particulièrement antidémocratique intervient après la censure que l’hebdomadaire avait imposée à des centaines de mails stigmatisant la pétition, puis, à son tri sélectif des commentaires – démontré aujourd’hui par notre agence – favorisant les réflexions en faveur de l’initiative.
La prise de mesures aussi contraires au libre débat démocratique vient endiguer la débâcle de l’appel de soutien à Enderlin. On doit même parler de révolte, au sens plus large, contre les méthodes monopolistiques des confrères signataires, qui étaient persuadés, jusqu’à cette pétition, que l’ostracisme dédaigneux et parfois grossier, qu’ils exerçaient à notre encontre bénéficiait de l’aval de l’opinion.
France 2 et les supporters de son correspondant à Jérusalem, qui imaginaient que la supercherie de Nétzarim serait oubliée avec le temps, doivent maintenant déchanter. Le différend entre enderlinards et anti-enderlinards est de plus en plus "chaud" et la polémique n’a jamais été aussi vive en France.
A ne pas manquer l’excellente analyse du philosophe Alain Finkielkraut sur http://www.radiorcj.info/.
© Metula News Agency
Mis en ligne le 6 juin 2008, par M. Macina, sur le site upjf.org
Pétition Enderlin : les palestinistes ont le cafard, Jean-Pierre Bensimon
05/06/08
Texte repris du site Objectif-info
Voilà que la tribu palestiniste de Paris-centre, chagrine et mélancolique, a concocté sur le site du Nouvel Observateur, une pétition de soutien à Charles Enderlin. La justice vient de débouter sévèrement ce dernier de son action contre Philippe Karsenty. Lequel avait osé penser et dire tout haut que le dit Enderlin est sans doute l'auteur du plus remarquables faux journalistique en Occident depuis un siècle.
Pour obtenir quoi, cette pétition, auprès de qui ? Nul ne le sait.
Peut-être est-elle un hymne à Charles Enderlin, peut-être est-elle l'occasion de psalmodier la déontologie cristalline du correspondant de France 2 à Jérusalem, la hauteur de ses vertus professionnelles, la véracité de ses commentaires, l'impartialité scrupuleuse de ses analyses. Autant faire, mutatis mutandis, de Toto Riina un pape, d'Al Capone, un académicien, de Vito Genovese, ou Jo Bonanno, un secrétaire général de l'ONU.
Eh oui :
- Un père et son enfant transformés en passoires par 45 minutes de tirs israéliens, mais qui ne saignent pas, cela peut étonner.
- Un enfant mort qui lève le bras pour regarder, par-dessous son aisselle les alentours, c'est original.
- Un témoin-caméraman unique, co-employé de l'Autorité palestinienne, d'une scène aussi saisissante, c'est singulier.
- Un journaliste commentateur absent qui certifie dans les foyers du monde entier que les tirs viennent bien des positions israéliennes, c'est saugrenu.
Pas pour les signataires de la pétition. Parmi eux, les principales figures du journalisme palestiniste, c'est-à-dire ces journalistes alignés sur le discours de la poignée des chefs de grandes familles, de clans archaïques, corrompus jusqu'à la moelle, ou fanatiques religieux, hommes de violence et de sang, qui ont précipité les Arabes palestiniens dans l'impasse historique où ils demeurent englués depuis près d'un siècle, au son des slogans nazis, nationalistes, puis djihadistes.
Depuis des années, ces pétitionnaires et leurs associés diffament, déforment, réécrivent, dénient, accablent, dans un climat d'impunité absolue. Tant et tant, que les voilà saisis de la plus métaphysique des appréhensions. Et s'ils allaient tous, comme aujourd'hui Enderlin, non pas être désignés pour ce qu'ils sont, ou punis pour ce qu'ils ont commis, mais possiblement questionnés, interpellés, scrutés, sur les informations fausses qu'ils ont transmises, sur les barrières qu'ils ont élevées devant la compréhension de la réalité ? Et si on en venait à leur demander sans détour les motifs de leur engagement assidu pour la cause du terrorisme contemporain, sanguinaire, raciste, ciblant les juifs ? Et si le masque d'une soi-disant morale intransigeante et immaculée, pour dissimuler de monstrueuses accointances, ne suffisait plus à apaiser la curiosité publique ?
Les voilà qui prennent peur et qui ressentent une pointe d'angoisse devant ce cours des choses qui pourrait tourner. Alors, ils se serrent les uns contre les autres, et la réunion de tous ces petits derrières roses a accouché d'une pétition, une ode à la crédibilité d'Enderlin (sic) et une dénonciation rageuse de ces manants, ces "individus" qui ont osé rechercher les faits, les analyser rationnellement et se saisir de la parole. Que dit, au fond, la pétition ? Que pour s'être posé des questions, les manants n'ont pas le droit de ne pas être condamnés.
Les juges apprécieront.
Il serait intéressant de voir comment va réagir la profession, où les palestinistes ne sont qu'une poignée.
- Va-t-elle se pencher sur le dossier, se documenter, confronter les arguments et les pièces, analyser le comportement des acteurs ?
- Va-t-elle s'aligner de façon grégaire sur les ténors usés de la pensée correcte ?
C'est du genre d'attitude que cette profession adoptera que dépend, en partie, la solidité de la démocratie dans notre pays.
Jean-Pierre Bensimon
© Objectif-Info
Mis en ligne le 5 juin 2008, par M. Macina, sur le site upjf.org
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