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6 juin 2008 5 06 /06 /juin /2008 19:24
Il semble que face à la teneur globale de la plupart des interventions, le Nouvel obs. ait hésité entre l'interruption du lien, la censure d'un certain nombre de posts défavorables à l'attitude corporatiste derrière Enderlin (dont le nôtre), puis le rétablissement, se disant quà couper la chique à des milliers d'internautes, le remède serait pire que le mal (?).
L'article de la MENA y est sans doute pour quelque chose...

Face à la débâcle de sa pétition, l'Obs supprime les réactions des lecteurs (Ména)

Je relaie ici en direct cette nouvelle de la Ména, toujours à la pointe de l'information. Je considère cette initiative du Nouvel Obs comme une défaite. Après le camouflet infligé aux enderlinolâtres, voici le camouflet des internautes à leurs maîtres à penser, enfin si l'on peut parler de "pensée" pour ce galimatias idéologique désespéré. Dernière minute : la rubrique réactions, sur le site du Nouvel-Obs, a repris du service [*](Menahem Macina).
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[*] Voir "Liste à jour des réactions et commentaires à la pétition pro-Enderlin du Nouvel-Obs".

 

06/06/08

Face à la débâcle de sa pétition, l’Obs supprime les réactions des lecteurs (info # 020606/8) [scoop]

© Metula News Agency

Face au flot incessant de commentaires de lecteurs critiquant la pétition en faveur de Charles Enderlin ainsi que l’acte des journalistes signataires, l’Obs a pris la décision, ce matin, de supprimer l’accès à ces réactions.

Cette mesure particulièrement antidémocratique intervient après la censure que l’hebdomadaire avait imposée à des centaines de mails stigmatisant la pétition, puis, à son tri sélectif des commentaires – démontré aujourd’hui par notre agence – favorisant les réflexions en faveur de l’initiative.

La prise de mesures aussi contraires au libre débat démocratique vient endiguer la débâcle de l’appel de soutien à Enderlin. On doit même parler de révolte, au sens plus large, contre les méthodes monopolistiques des confrères signataires, qui étaient persuadés, jusqu’à cette pétition, que l’ostracisme dédaigneux et parfois grossier, qu’ils exerçaient à notre encontre bénéficiait de l’aval de l’opinion.

France 2 et les supporters de son correspondant à Jérusalem, qui imaginaient que la supercherie de Nétzarim serait oubliée avec le temps, doivent maintenant déchanter. Le différend entre enderlinards et anti-enderlinards est de plus en plus "chaud" et la polémique n’a jamais été aussi vive en France.

A ne pas manquer l’excellente analyse du philosophe Alain Finkielkraut sur http://www.radiorcj.info/.


© Metula News Agency

 


Mis en ligne le 6 juin 2008, par M. Macina, sur le site upjf.org



Pétition Enderlin : les palestinistes ont le cafard, Jean-Pierre Bensimon
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05/06/08


Texte repris du site Objectif-info

 

Voilà que la tribu palestiniste de Paris-centre, chagrine et mélancolique, a concocté sur le site du Nouvel Observateur, une pétition de soutien à Charles Enderlin. La justice vient de débouter sévèrement ce dernier de son action contre Philippe Karsenty. Lequel avait osé penser et dire tout haut que le dit Enderlin est sans doute l'auteur du plus remarquables faux journalistique en Occident depuis un siècle.

Pour obtenir quoi, cette pétition, auprès de qui ? Nul ne le sait.

Peut-être est-elle un hymne à Charles Enderlin, peut-être est-elle l'occasion de psalmodier la déontologie cristalline du correspondant de France 2 à Jérusalem, la hauteur de ses vertus professionnelles, la véracité de ses commentaires, l'impartialité scrupuleuse de ses analyses. Autant faire, mutatis mutandis, de Toto Riina un pape, d'Al Capone, un académicien, de Vito Genovese, ou Jo Bonanno, un secrétaire général de l'ONU.

Eh oui :

  • Un père et son enfant transformés en passoires par 45 minutes de tirs israéliens, mais qui ne saignent pas, cela peut étonner.
  • Un enfant mort qui lève le bras pour regarder, par-dessous son aisselle les alentours, c'est original.
  • Un témoin-caméraman unique, co-employé de l'Autorité palestinienne, d'une scène aussi saisissante, c'est singulier.
  • Un journaliste commentateur absent qui certifie dans les foyers du monde entier que les tirs viennent bien des positions israéliennes, c'est saugrenu.

Pas pour les signataires de la pétition. Parmi eux, les principales figures du journalisme palestiniste, c'est-à-dire ces journalistes alignés sur le discours de la poignée des chefs de grandes familles, de clans archaïques, corrompus jusqu'à la moelle, ou fanatiques religieux, hommes de violence et de sang, qui ont précipité les Arabes palestiniens dans l'impasse historique où ils demeurent englués depuis près d'un siècle, au son des slogans nazis, nationalistes, puis djihadistes.

Depuis des années, ces pétitionnaires et leurs associés diffament, déforment, réécrivent, dénient, accablent, dans un climat d'impunité absolue. Tant et tant, que les voilà saisis de la plus métaphysique des appréhensions. Et s'ils allaient tous, comme aujourd'hui Enderlin, non pas être désignés pour ce qu'ils sont, ou punis pour ce qu'ils ont commis, mais possiblement questionnés, interpellés, scrutés, sur les informations fausses qu'ils ont transmises, sur les barrières qu'ils ont élevées devant la compréhension de la réalité ? Et si on en venait à leur demander sans détour les motifs de leur engagement assidu pour la cause du terrorisme contemporain, sanguinaire, raciste, ciblant les juifs ? Et si le masque d'une soi-disant morale intransigeante et immaculée, pour dissimuler de monstrueuses accointances, ne suffisait plus à apaiser la curiosité publique ?

Les voilà qui prennent peur et qui ressentent une pointe d'angoisse devant ce cours des choses qui pourrait tourner. Alors, ils se serrent les uns contre les autres, et la réunion de tous ces petits derrières roses a accouché d'une pétition, une ode à la crédibilité d'Enderlin (sic) et une dénonciation rageuse de ces manants, ces "individus" qui ont osé rechercher les faits, les analyser rationnellement et se saisir de la parole. Que dit, au fond, la pétition ? Que pour s'être posé des questions, les manants n'ont pas le droit de ne pas être condamnés.

Les juges apprécieront.

 

Il serait intéressant de voir comment va réagir la profession, où les palestinistes ne sont qu'une poignée.

  • Va-t-elle se pencher sur le dossier, se documenter, confronter les arguments et les pièces, analyser le comportement des acteurs ?
  • Va-t-elle s'aligner de façon grégaire sur les ténors usés de la pensée correcte ?

 

C'est du genre d'attitude que cette profession adoptera que dépend, en partie, la solidité de la démocratie dans notre pays.

 

Jean-Pierre Bensimon

 

© Objectif-Info

 

Mis en ligne le 5 juin 2008, par M. Macina, sur le site upjf.org
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6 juin 2008 5 06 /06 /juin /2008 12:55
Les guillemets contre la République

Par Schlomoh Brodowicz pour Guysen International News


5 juin 2008 

http://www.guysen.com/print.php?sid=7326
Paul Claudel avait raison de dire : « Il y a des gens qui ne sont point persuasifs mais contagieux ». Si vous voulez vous en... persuader, le dernier baroud de déshonneur de quelques esprits plus lestés que nantis de leur carte de journaliste, vous offre cette gâterie dans la dernière livraison du Nouvel Observateur

. La Cour d’Appel, institution dûment accréditée par la République, a tranché : Philippe Karsenty n’a pas diffamé Charles Enderlin. Autrement dit, Philippe Karsenty avait le droit très républicain de mettre en cause les méthodes scabreuses dont l’envoyé d’Antenne 2 a fait usage pour attester un drame qui ne s’est pas produit, et une dérogation à l’éthique dont les conséquences ont été dramatiques et pour la vérité et pour des vies humaines. Il avait le droit de présenter des rapports d’experts autorisés pour démontrer que Charles Enderlin avait commis rien moins qu’une forfaiture.

Ah mais c’était sans compter sur l’esprit grégaire de gens de plume, lesquels peuvent à l’occasion faire usage de guillemets pour écrire « droit de critique » comme jadis les journaux de RFA écrivaient République « démocratique » allemande.

Ces émules de Voltaire pestant devant l’Affaire Calas, sont « inquiets » et trouvent « curieux » qu’une instance républicaine ait cru bon de relaxer un homme qu’elle ose considérer – encore un petit coup de guillemets – « de bonne foi », face à un de leurs confrères qui – bon sang ne saurait mentir – connaît lui « la réalité du terrain » et qui fait son métier « dans des conditions parfois difficiles ».

Et ces fiers à bras du droit de savoir se paient jusqu’au luxe de faire à nouveau usage de guillemets en écrivant « liberté d’expression » dès lors que ce droit est reconnu par la loi à un citoyen qui n’appartient pas à leur petit lobby de caviardeurs solidaires.

Mais ma parole, c’est à croire que Marianne, le Nouvel Observateur, Le Monde, et quelques autres dinosaures de la liberté d’informer ont décidé de recruter chez les jésuites !

Parce que si tous les citoyens ne sont pas égaux devant les instances juridiques de la République, il va falloir opérer quelques coupes sombres dans le Code pénal. Et si l’initiative du minable Karsenty devant la Cour d’appel, à l’encontre de l’immaculé Enderlin ressortissait à une « permission de diffamer » (ah ces guillemets !) et du « droit de libre critique » – mais seulement avec les guillemets – c’est avant le verdict qu’il fallait jouer les rosiers de madame Husson.

En s’asseyant sur un siècle d’une histoire, pour le moins accidentée, du journalisme, ces prédicateurs d’encrier entendent vous signifier, amis lecteurs, qu’aucun membre de leur fratrie n’a jamais dérogé à son serment d’Hippocrate. Ils vous le jurent, main sur « La face cachée du Monde » et quelques autres ouvrages édifiants récemment parus sur les mœurs en vigueur dans certaines salles de rédactions.

Mais suivons rigoureusement cette nouvelle escroquerie intellectuelle jusqu’au bout. Qui était ce plumitif nommé Zola qui ne connaissait rien à la chose militaire, pour s’en prendre avec tant d’effronterie à des patriotes galonnés du képi au revers du pantalon ? De quelle « permission de diffamer » se prévalait-il, lui qui « ignorait tout des réalités du terrain » ? Et à quel titre lui a-t-on reconnu cette liberté d’expression, qui ne connaissait pas encore les guillemets ?

Et le terme de bidonnage, – sans guillemets – a-t-il fait son entrée dans les galaxies de l’audio visuel et de la presse écrite en se trompant de porte ?

Aucun détenteur de carte de journaliste n’a-t-il jamais fait l’objet de poursuites judiciaires pour avoir, d’une façon ou d’une autre, exercé son métier en manquant à l’éthique de la profession, et parfois au détriment du droit de femmes et d’hommes lourdement flétris dans leur dignité ?
Et tant qu’on y est, de qui parlait le Président Mitterrand lors de son éloge funèbre de Pierre Bérégovoy, en affirmant qu’il avait été « livré aux chiens » ?

Notre digne confrérie prompte à définir les contours de la « liberté d’expression » a-t-elle réagi, lorsqu’il fut écrit que les Juifs étaient « à l’exception d’une admirable minorité, un peuple méprisant ayant satisfaction à humilier » ? Mais non ! Ils ont applaudi – cette fois – lorsque la Cour de Cassation a annulé la condamnation prononcée par la Cour d’appel de Versailles, des auteurs de cette horreur.

Le point commun avec la présente affaire ? L’interdiction consensuelle d’émettre la moindre réserve sur les forfaitures commises par ceux qui harponnent à tout crin la politique d’Israël.

(Reste que le gros problème de l’auteur de ces lignes est qu’il n’a aucun moyen de savoir s’il fait partie de « l’admirable minorité » ou du « peuple méprisant ». Avouez quand même qu’il y a de quoi stresser.)

Et lorsque l’on aperçoit dans la liste de ces pétitionnaires des noms qui suggèrent que les ancêtres de ceux qui les portent ont lourdement payé le prix du mensonge, on se rappelle cette admirable maxime de Chamfort : « Il n'y a que l'inutilité du premier déluge qui empêche D-ieu d'en envoyer un second. »

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4 juin 2008 3 04 /06 /juin /2008 09:03
Un camouflet judiciaire pour France 2


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Milliere Guy - mardi 03 juin 2008

israel
Ma confiance en la justice de mon pays est relativement limitée, tout particulièrement lorsqu’il s’agit du secteur de l’information…
Il arrive néanmoins que, dans ce qui est le plus souvent le combat du pot de fer « politiquement correct » contre le pot de terre des défenseurs de la vérité, le pot de terre gagne. C’est ce qui vient d’arriver à Philippe Karsenty. Et il doit cette victoire, à son courage, à sa ténacité et à son opiniâtreté.

Ce dont il s’agit est un peu oublié en France : c’est ce qu’on appelle « l’affaire al Dura ». Un cameraman filme des images sur lesquelles on voit deux Palestiniens, un homme et un jeune garçon, sembler s’abriter pour éviter les balles. Un journaliste de France 2, Charles Enderlin, utilise les images et ajoute un commentaire censé expliquer les faits : un père et son fils « subissent les tirs de l’armée israélienne », quelques secondes plus tard, « le jeune garçon est mort ». Images et commentaires font le tour du monde. Le jeune garçon devient le symbole même de la victime de « l’atrocité sioniste ». Son effigie fait l’objet de murs peints, d’affiches, de timbres, de monuments et de célébrations malsaines par islamistes, gauchistes et autres personnages peu recommandables.

Des enquêtes sont menées par divers investigateurs, l’une par une cinéaste appelée Esther Schapira en Allemagne, une autre par la Metula News Agency. Philippe Karsenty, qui a fondé une agence de notation des médias, Media Rating, traite du sujet, enquête lui-même, et publie ce qui est à ses yeux la vérité : les images sont le résultat d’une pure et simple mise en scène. Charles Enderlin et France 2 déposent plainte pour diffamation. Ils gagnent en première instance. Ils viennent de perdre en appel. Certes, Philippe Karsenty continue à être considéré comme ayant diffamé, néanmoins, sa « bonne foi » est établie, ses preuves et expertises sont retenues, et il obtient une relaxe.

La « diffamation de bonne foi » est, bien sûr, une notion très étrange, une particularité qui a des allures de cercle carré ou de parallélépipède sphérique. C’est un petit pas en termes de justice, mais c’est un grand pas dans le contexte français !

De nombreux médias avaient fait état de la condamnation de Philippe Karsenty en première instance, les avocats de France 2 et de Charles Enderlin avaient littéralement traîné Philippe Karsenty dans la fange en des termes que la décence m’interdit de reproduire ici ; la relaxe qui vient d’être prononcée a fait, elle, l’objet d’une infinie discrétion…

Le mur de la « vérité officielle » tient encore, le pouvoir de parler pour dire certaines vérités qui ne sont pas conformes à la « vérité officielle » se trouve toujours tenu bien en main par le complexe médiatico-politique de la nomenklatura française.

Néanmoins une lézarde s’est dessinée, et ce devait être dit. C’est parce que Philippe Karsenty a tenu bon que la lézarde a pu se dessiner. C’est parce qu’un juge, Laurence Trebucq (qu’il lui soit rendu hommage) a tenté, dans un contexte où c’était difficile, de dire un tant soit peu le droit que la lézarde a vu le jour. Dans un geste qui n’a pas de précédent à ma connaissance, Charles Enderlin et France 2 portent l’affaire devant la Cour de Cassation, mais celle-ci ne peut trancher que sur la forme, pas sur le fond.

Ailleurs qu’en France, dans des pays de liberté de parole, ce sont bien davantage que des lézardes qui se sont dessinées dans le mur de la « vérité officielle » : je n’ai, dans ce pays de liberté provisoire et surveillée, pas le droit d’en dire davantage, la police de la pensée veille. Mais tous ceux qui me lisent savent qu’on peut utiliser internet pour s’évader.
On a parlé, dans la presse américaine, de nouvelle affaire Dreyfus, les choses, fort heureusement, n’ont pas été aussi longues et douloureuses pour Philippe Karsenty. Elles n’en ont pas moins été bien trop longue et trop douloureuses pour un homme intègre et qui s’est contenté de faire ce que nous devrions tous faire : ne pas fléchir, parce que c’est dans les gestes et les mots de chacun d’entre nous qu’avancent ou reculent le bien et le mal, la vérité ou le mensonge.

Philippe a contribué à servir le bien et la vérité. Je ne doute pas qu’il poursuivra un combat qu’il mène pour bien davantage que lui-même, et je voulais aussi lui signifier, par cet article, ma profonde gratitude.

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2 juin 2008 1 02 /06 /juin /2008 18:53
Un important message à propos de la victoire concernant Al-Dura, Philippe Karsenty

30/05/08


Texte original en anglais :
Philippe Karsenty, "An Important message about the al Dura victory". 

 

Traduction française : Menahem Macina

 

Chers Amis,


Comme la plupart d’entre vous le savent peut-être déjà, le 21 mai, nous avons gagné en appel dans l’affaire al-Dura.

Cette victoire juridique est celle de la vérité sur des mensonges - des mensonges endossés par l’Etat -, et sur la propagande antisémite.

Nous devons ce succès à tous ceux qui, chacun à sa manière et selon ses possibilités, nous ont aidés à ouvrir des portes qui demeuraient fermées. Cette bataille a été gagnée par une équipe internationale !

Aujourd’hui, une semaine après que nous ayons administré ce soufflet à la face de France 2, la presse française n’a pratiquement pas 'couvert' cette incroyable décision de justice, qui m’acquitte de tous les chefs d’accusation. Elle est motivée en détail dans un arrêt de 13 pages, qui nous est favorable à 100%. Chacune des lignes du jugement est une accusation contre France 2. De plus, l’arrêt a des implications universelles et de grande portée pour la liberté de pensée et d’expression, et en matière de justice et de responsabilité de la presse.

Vous pouvez lire l’Arrêt (en français et en pdf.) ici.


Toutefois, la partie n’est pas encore finie. France 2 refuse toujours d’admettre la vérité, et la presse française – quand elle évoque l’affaire - couvre encore les mensonges de France 2. France 2 a menti sur l’affaire al-Dura pendant 7 ans et demi. Elle ment encore aujourd’hui.

La prochaine bataille sera politique ; nous devrons demander au gouvernement français d’exiger de la chaîne nationale de télévision qu’elle admette le caractère frauduleux du reportage concernant al-Dura, qu’elle présente publiquement des excuses pour avoir diffusé un "meurtre" mis en scène, et qu’elle exprime ses regrets d’avoir participé à une colossale supercherie médiatique.

Il est de la responsabilité du gouvernement de prendre ces mesures. En tant que PDG de France 2, de facto, M. Sarkozy a le pouvoir de lancer une enquête interne sur la chaîne de télévision, afin de démêler le vrai du faux. Amis et supporters, je vous invite à notifier à toutes vos relations, ainsi qu’aux organisations concernées que vous assistez financièrement, de se joindre à moi pour exiger que M. Sarkozy fasse usage de son autorité pour compenser le tort commis par France 2. Ce n’est qu’alors que l’on pourra tenter de réparer un méfait qui a eu pour conséquences des morts ou des blessures infligées à des gens innocents.


Je ne peux remercier tous ceux qui nous ont aidés à remporter cette victoire, mais je voudrais exprimer mon appréciation à quelques organisations pour leur appui indéfectible : l’
American Freedom Alliance, The Zionist Organization of America, l’American Jewish Congress, Stand With Us, et quelques think tanks de Washington.

Je voudrais aussi remercier deux médias francophones :
Radio J et Guysen.com, dont les comptes-rendus de cette affaire, dans les bons comme dans les mauvais moments, ont toujours été approfondis, instructifs et fiables.


Malheureusement, certaines personnes ont saboté nos efforts au cours de ce combat pour la vérité.

Le plus grave préjudice causé à notre cause a été le fait de certains membres de l’American Jewish Committee, spécialement de sa déléguée à Paris, Valérie Hoffenberg, qui, au cours des 3 ans et demi écoulés, a œuvré activement à contrer nos efforts pour révéler la vérité. Elle a joué le rôle de gardienne de l’accès au Palais de l’Elysée, décourageant toute discussion sérieuse de l’imposture al-Dura parmi les décideurs, et barrant la route tant à moi-même qu’à d’autres qui étaient en mesure d’apporter des preuves de la falsification. Son rôle a été déterminant et destructeur.

Durant l’année écoulée, l’Elysée a reçu maintes lettres et faxes soutenant notre position à propos de l’imposture al-Dura. Presque tous les membres du gouvernement étaient au courant de l’affaire et du soutien dont bénéficiait mon point de vue. Cependant, on estimait, à l’Elysée, qu’il n’avait pas l'appui des organisations juives américaines et qu’en fait, la communauté juive américaine soutenait la version des faits de France 2. Cette impression a été créée par Valérie Hoffenberg qui, en réalité, conseillait aux politiciens français de « ne pas interférer dans cette affaire ». Mme Hoffenberg a agi, en coulisses, pour me discréditer et pour aider France 2 à dissimuler ses mensonges.

En septembre 2007, la direction de l’American Jewish Committee [AJC] réalisa  qu’elle avait pris le mauvais parti dans cette affaire, en protégeant la pire accusation antisémite de crime de sang des temps modernes. Ils choisirent alors de camoufler le comportement de leur déléguée à Paris, en publiant un communiqué de presse qui contredisait leur position réelle. Le communiqué était destiné à un public de langue américaine et anglaise. Quand on demanda à la déléguée de l’AJC de publier un communiqué en français, elle refusa. Même après notre récente victoire majeure de mai, elle a persisté dans son refus d’émettre un commentaire en français, pour ne pas compromettre ses relations avec l’establishment français.

Au cours de l’année passée, pour tenter d’empêcher l’AJC de saper nos efforts, j’alertai personnellement son Président, David Harris, à plusieurs reprises. Je rencontrai également des membres de son organisation pour les informer du problème. D. Harris a également été contacté par de nombreux donateurs, qui insistaient pour qu’il donne instruction à Valérie Hoffenberg de retirer son opposition à mes efforts dans cette affaire. Sans résultat.

Dans le même temps, ici, en France, l’American Jewish Committee affirme être « la plus ancienne et la plus influente organisation juive américaine ». Pour ceux qui connaissent la vérité sur le rôle négatif qu’elle a joué dans cette bataille cruciale, cette assertion est risible. Si vous connaissez des gens qui sont en lien avec l’American Jewish Committee, ayez l’obligeance de les informer de la situation et de leur demander une explication.

Je ne ménagerai pas l’AJC dans le livre que je suis en train d’écrire, et dont la publication, en anglais et en français, est prévue sous peu. J’y révélerai toute l’histoire de cette marche vers la vérité.

 

Pour conclure, j’aimerais vous suggérer de consulter les trois liens suivants :


Merci de votre intérêt. Si vous avez des questions n’hésitez pas à me les poser.

 

Merci et à bientôt.

 

© Philippe Karsenty

www.M-R.fr    

Media-Ratings : la Première Agence de Notation des Médias

pk@M-R.fr

 

Mis en ligne le 1er juin 2008, par M. Macina, sur le site upjf.org
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25 mai 2008 7 25 /05 /mai /2008 21:15
GURFINKIEL/ KARSENTY RELAXE


http://michelgurfinkiel.com/articles/170-France-Le-droit-au-debat.html


France/ Le droit au débat

Philippe Karsenty n'a pas diffamé France 2 : ainsi en ont décidé, en appel, les juges de Paris. Le véritable débat sur l'affaire al-Dura peut enfin commencer.

PAR MICHEL GURFINKIEL


La justice française vient de rendre un jugement qui l'honore et qui, d'une certaine manière, constitue une révolution culturelle. Elle a en effet prononcé en appel la relaxe de Philippe Karsenty, dans l'affaire dite « du petit Mohamed ».

Rappelons les faits. A l'automne 2000, la chaîne de télévision France 2 diffuse un reportage selon lequel un enfant palestinien, Mohamed Al-Dura, aurait été abattu de sang-froid par des soldats israéliens, alors qu'il se trouvait dans les bras de son père. Ces images sont reprises dans le monde entier. En Occident, certains commentateurs estiment qu'elles effacent ou oblitèrent celles des enfants juifs assassinés dans le ghetto de Varsovie. Ce qui peut signifier que l'on est désormais autorisé à revenir à un thème plus ancien, celui des Juifs tueurs d'enfants – assassins de l'Enfant Jésus, auteurs de crimes rituels – , ou du moins qu'on est désormais désarmé devant ce retour éventuel.  Dans le monde islamique, « le petit Mohamed », alias « l'enfant de Palestine », est érigé en « shahid », martyr de la foi. Sa mort justifie donc l'action d'autres « martyrs », actifs et non passifs, les terroristes et plus particulièrement les kamikazes. C'est au nom du « petit Mohamed » que l'on multiplie les agressions contre les Juifs en France de 2000 à 2006, que les terroristes dits « palestiniens » tuent des centaines de civils juifs et arabes de 2001 à 2003, que Daniel Pearl est décapité au Pakistan en 2002. Il n'est pas absurde de supposer, en outre, que l' « Enfant-Martyr » a catalysé les instincts de mégameurtre et de mégasuicide des commandos qui opèrent à New York et à Washington le 11 septembre 2001, à Bali le 12 octobre 2002, à Madrid le 11 mars 2004 et à Londres le 7 juillet 2005.

D'emblée, certains spécialistes des médias notent des « étrangetés » dans le reportage de France 2. Dès 2002, la télévision d'Etat allemande ARD diffuse une enquête à ce sujet. D'autres investigations suivront, notamment aux Etats-Unis. Mais en France, c'est le mur de Berlin. France 2 refuse le dialogue, le débat. La chaîne attaque en diffamation ceux qui osent faire leur devoir de citoyens : penser par soi-même au nom du bien public. Ce comportement m'a toujours stupéfait. Et attristé. De deux choses l'une, en effet. Ou bien France 2 était sûre de son dossier, et dès lors, pourquoi refuser un débat public qui aurait tourné à la déroute de ses accusateurs ? Ou bien elle n'en était pas sûre, et dès lors, pourquoi refuser la lustration que confère, en démocratie, le débat honnête te Franc et la reconnaissance éventuelle d'erreurs passées ? Le comportement de la chaîne, ou des occultes conseillers devant lesquelles elle a cru devoir s'incliner, ne cadrait décidément pas avec l'idée que la plupart des Français, de gauche comme de droite, se font de leur pays et de leurs droits.

Il a fallu, pour qu'on ose rouvrir le cas Dreyfus, un homme capable de se faire entendre, Emile Zola. Il a fallu, dans l'affaire al-Dura, Philippe Karsenty, que France 2 a attaqué en diffamation comme bien d'autres, presque par routine. Que n'a-t-on pas dit à son sujet ! De quels excès de tempérament ne l'a-t-on pas accusé ! Mais sans lui, la stratégie d'intimidation aurait porté. Karsenty – aujourd'hui maire adjoint de Neuilly - a mené, pour l'honneur du peuple d'Israël et du peuple juif, mais aussi l'honneur de la France, une bataille de chaque instant. Et surtout, une bataille intelligente, factuelle, irrécusable. Je me rappelle de ce moment, l'automne dernier, où le tribunal de la République, d'abord mal disposé à son égard, puis ébranlé par ses arguments, exige de France 2, qui s'y refusait dédaigneusement jusque là, de produire les rushes, les brouillons, du reportage al-Dura. Tout était là : la justice, enfin, demandait des preuves, des éléments tangibles. Dans les guerres de l'esprit, Karsenty a gagné son bâton de maréchal.

Et maintenant ? En théorie, France 2 peut aller en cassation. Cela ne s'est jamais vu dans une affaire médiatique et n'aurait d'autre sens que de continuer à persécuter Karsenty. Un peu de décénce. Que l'Etat, dont France 2 dépend jusqu'à nouvel ordre, se fasse enfin entendre. Et surtout, qu'on ouvre enfin les dossiers et qu'on fasse la lumière sur Mohamed al-Dura et ceux qui, à des titres divers, ont manipulé son nom, son visage et la souffrance de tant d'enfants de par le monde.

© Michel Gurfinkiel, 2008


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STAY IN TOUCH WITH MICHEL GURFINKIEL AT www.michelgurfinkiel.com
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22 mai 2008 4 22 /05 /mai /2008 21:26

Félicitations, Philippe !

Jean-Pierre Bensimon, jeudi 22 mai 2008

http://www.objectif-info.com/index.php?id=984 


  Voici la France touchée à son tour par un séisme, un tsunami, une tornade, … Nous ne sommes plus à Séville au XVème siècle, avec Miguel de Morillo et Torquemada, la question et le bûcher en moins. Nous ne sommes plus à Moscou en 1936 avec Andrei Ianourievitch Vychinsky, les aveux et la balle dans la nuque en moins.

Voici qu'une Cour d'appel vient de statuer qu'il est possible en France, sans encourir la condamnation d'un tribunal, de dire et d'écrire qu'un enfant palestinien accompagné de son père, mort après 45 minutes de mitraillage, qui ne saigne pas et qui lève le coude, que l'on ne peut autopsier parce qu'il aurait été prestement enterré, participe à une mise en scène. Qu'il est possible de dire et d'écrire qu'un journaliste qui a commenté un évènement dont il n'a pas été le témoin, et qui porte l'accusation formelle et sans réserves contre des soldats israéliens assaillis dans un poste d'observation d'en être les auteurs, est une honte pour sa profession, d'autant que d'où ils étaient, ces soldats ne pouvaient atteindre le soi-disant refuge des soi-disant victimes. Qu'il est possible de dire et d'écrire qu'un journaliste qui prétend avoir soustrait le plus longtemps possible au public et aux professionnels de la communication les rushes de son clip sous le prétexte qu'ils montraient une agonie insoutenable, alors que le visionnage ne découvre qu'une suite de saynètes et d'interviews tout à fait ordinaires, pourrait être un fieffé menteur.

Il faut féliciter Philippe Karsenty pour sa fierté et son inflexibilité, face aux accusateurs puissants qui lui multiplièrent les bassesses. Il faut féliciter le groupe israélien de la Mena, autour de Stéphane Juffa, de son effort inlassable pour réunir l'une après l'autre, une multitude de preuves de la supercherie. Il faut féliciter le professeur américain Richard Landes pour sa ténacité et son désir incoercible de démonter le mécanisme de la falsification, et Gérard Huber pour avoir exposé en français une première synthèse de la question. Il faut féliciter Ménahem Macina pour son application à réunir et à relayer systématiquement sur le Web l'information sur ce dossier. Ils ont fait honneur à une très grande tradition française ouverte par Bernard Lazare, Georges Picquart, et Émile Zola.

Cependant, pour aller au fond des choses, il faut aujourd'hui, huit ans après, replacer tout de même les faits et les acteurs dans le contexte de l'époque.

Le soi-disant événement, l'agonie et la mort du petit al-Dura sous les balles de Tsahal, s'est déroulé le 30 septembre 2000. Saisissant le prétexte de la visite d'Ariel Sharon sur le Mont du Temple le 28 septembre, dont il avait été dûment prévenu et qu'il avait agréée, Arafat lançait le lendemain, le 29 septembre, la grande offensive politique et militaire longuement échafaudée qu'il dénomma lui-même "Intifada al-Aqsa". Pour mobiliser les Palestiniens, reproduisant exactement la grande tradition de Amin Husseini, le mufti fasciste de Jérusalem des années 30, il lançait la rumeur que "les Juifs" s'apprêtaient à détruire la mosquée al-Aqsa pour reconstruire leur temple. D'où le nom donné à l'insurrection. A destination de l'opinion internationale, Arafat avait besoin d'un évènement de charge symbolique très puissante, susceptible de mobiliser contre Israël, des mythes aussi archaïques que dévastateurs. L'employé à Gaza de l'Autorité palestinienne et de France 2, le cameraman Talal Abou Rahme, et son patron Enderlin, lui firent le cadeau de la mort du petit al-Dura le lendemain, au carrefour de Netzarim à Gaza.

Ce qu'il faut souligner, c'est que la mort d'al-Dura, vraie ou fausse, ne pouvait devenir une arme de premier ordre dans la guerre psychologique qui accompagnait l'offensive militaire palestinienne, qu'à la stricte condition d'inonder les réseaux mondiaux d'information. Il fallait entrer dans chaque foyer en Occident, et susciter une indignation indicible à l'encontre d'Israël, en brandissant la preuve de pratiques abominables qui lui ôteraient toute respectabilité, toute légitimité d'exister. C'est à partir de là que le vulgaire faux se transforme en arme de guerre, les grands réseaux d'information en supplétifs de l'état-major palestinien en campagne.

Plusieurs questions restent à élucider. Qui a donné l'autorisation de diffuser le clip, dont la nature de faux était évidente pour un professionnel, dont dangerosité sautait aux yeux tant la charge de haine qu'il véhiculait était lourde? Qui a donné l'ordre de le céder gratuitement à tous les réseaux Tv du monde pour déclencher une grande campagne internationale de diffamation d'Israël, en concomitance avec l'offensive armée d'Arafat ?

Nous sommes convaincus que dans la France de septembre 2000, une décision stratégique aussi lourde n'a pu être prise qu'à l'Élysée et non dans les bureaux de France 2. La preuve en sera apportée dans 70 ou 80 ans, quand les archives seront déclassifiées, mais tout incline à le penser.

Quelques jours après l'incident de Netzarim, le 4 septembre, Madeleine Albright, la Secrétaire du Département d'État auprès de Bill Clinton, tenta de convoquer une réunion israélo-palestinienne à Paris pour forcer la signature d'un cessez-le-feu. Jacques Chirac, à qui l'on avait demandé d'être l'hôte de la rencontre, c'est-à-dire un facilitateur discret, se comporta en procureur, plus que véhément, jusqu'à la grossièreté envers Éhoud Barak et la délégation israélienne. Il est quasiment acquis aujourd'hui, - des témoignages nombreux ont été publiés -, qu'il contribua activement à l'échec de l'arrangement espéré par les États-unis. Arafat repartit d'ailleurs de Paris à l'issue d'épisodes rocambolesques, sans avoir rien signé. La politique officielle française ultérieure de soutien aveugle de l'intifada armée,  mobilisant massivement l'influence politique internationale du pays pour mettre en échec Israël, a été en cohérence avec une éventuelle directive de l'Élysée de diffuser promptement et gratuitement le clip d'Enderlin au monde entier.

Dans Chirac d'Arabie, paru en 2006, les deux auteurs, Éric Aeschimann et Christophe Boltanski, consacrent un chapitre entier aux liens saumâtres et intenses que Jacques Chirac avait noué de longue date avec Rafic Hariri, un homme d'affaires libanais devenu premier ministre de son pays, intime du roi Fahd d'Arabie, pays dont il avait aussi la nationalité. Avant son assassinat à Beyrouth, il était si proche de Jacques Chirac que, nous disent les auteurs, "Le premier ministre libanais exerce une influence grandissante sur la politique arabe de la France". (p. 251) Jusqu'où est allée cette "influence grandissante"? Dès 1987, Chirac avait dit au chef de sa diplomatie "… suivez ses conseils."(p. 231) L'individu, surnommé par l'entourage de Chirac "Trafic Hariri", exerçait sur le président français une influence telle (sonnante et trébuchante nous disent les auteurs) qu'il a très bien pu être l'agent bienvenu et adulé de la politique saoudienne au centre du dispositif diplomatique français pour le Proche et le Moyen Orient. Dans ce contexte, la politique arafatolâtre de Chirac et l'autorisation subséquente de diffusion internationale gratuite du clip al-Dura s'expliqueraient aisément.

L'épisode al-Dura nous a menés au cœur du pouvoir français et de sa politique dite "arabe". Il nous mène aussi au coeur d'une autre calamité, peut-être encore plus sérieuse, le piétinement ordinaire des valeurs universelles et l'empire général des égoïsmes particularistes. Enderlin a sali sa profession, mais elle fait corps avec lui. Il a été à l'origine de ce qui sera une immense campagne de dénigrement d'Israël en Occident et d'antisémitisme forcené dans le monde arabe qui coûta bien des vies. Et une personnalité comme Elisabeth Lévy, qui a tout compris de sa supercherie, qui a tout perçu des méthodes du représentant de France 2 à Jérusalem, réclame qu'il continue son travail comme si de rien était. Au lieu de promouvoir l'autorité de la déontologie professionnelle, d'exiger la qualité professionnelle et l'honnêteté dans ses rangs, de les épurer des brebis galeuses, la profession joue la solidarité corporatiste.

Il existe depuis de nombreuses années, parmi les hommes politiques et les économistes français, une grande discussion pour savoir si le pays est engagé ou pas, dans une phase historique de déclin. La bataille fait rage sur les chiffres, (le rang de la France dans le monde en termes de produit par habitant, sa dynamique technologique, son industrie, sa balance commerciale, etc.) et sur les institutions (le droit du travail, l'organisation des pouvoirs, la fiscalité, etc.). Ce ne sont là que des symptômes. Si l'on veut vraiment approcher de près le déclin français, c'est du coté des valeurs, de la déontologie, de l'ancrage démocratique qu'il faut chercher. De ce point de vue, la sainte alliance du pouvoir chiraquien et des média antisionistes aura été l'expression la plus parlante de la pente où la France est désormais entraînée. Mais voila, il y a cette décision de la cour d'appel de Paris du 21 mai 2008….


© 2007, 2008 Objectif-info.fr.
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22 mai 2008 4 22 /05 /mai /2008 18:07

Al Doura, la défaite du Parti des médias

Le Tribunal rend son jugement

par Elisabeth Lévy

Charles Enderlin n’est pas infallible : telle est la conclusion hautement subversive que l’on peut tirer du jugement rendu hier par la XIe chambre de la Cour d’Appel du Tribunal de Paris. Le Tribunal a en effet jugé en appel que l’article de Philippe Karsenty accusant France 2 d’avoir couvert une manipulation dans l’affaire Al Doura n’était pas diffamatoire. La chaîne publique avait, le 30 septembre 2000, diffusé un reportage présentant la mort de ce petit garçon dans les bras de son père, dans des affrontements entre Palestiniens et soldats israéliens au carrefour de Netzarim à Gaza. Ces images qui ont fait le tour du monde, alimentent la polémique depuis huit ans. Certes, le Tribunal ne s’est pas prononcé sur l’affaire elle-même – ce n’était d’ailleurs pas son rôle. Mais pour la justice, le fait de déclarer que le reportage était une manipulation n’est pas diffamatoire. Chacun peut en tirer les conséquences pour lui-même. Reste maintenant à savoir si le Parti des médias va continuer à faire bloc et jouer l’omerta ou, pour une fois, accepter qu’un débat ait lieu au sein de la profession. On peut toujours rêver. EL

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21 mai 2008 3 21 /05 /mai /2008 19:56
Affaire Al-Dura: Relaxe de Philippe Karsenty, confirmée par Associated Press

C'est peu dire que je me réjouis de cette décision de justice, avec ceux et celles qui, comme moi, ont lutté pied à pied pour dénoncer cette imposture médiatique qui a tant coûté aux Juifs, en général, et à l'Etat d'Israël, en particulier. Félicitations à Philippe Karsenty pour sa ténacité et son courage peu communs. Comme le professeur R. Landes [*], qui a tant fait pour cette cause, je me demande comment la grande presse va réagir, après son silence assourdissant qui dure depuis près de 8 ans! (Menahem Macina).

[*] Voir : "Selon R. Landes, Karsenty l’aurait emporté en justice sur ses accusateurs !".

21/05/08

Affaire Mohammed al-Doura:
le directeur de Media Ratings relaxé en appel
AP | 21.05.2008 | 14:23
 
Texte repris du site Nouvel Obs.com

La cour d'appel de Paris a relaxé mercredi Philippe Karsenty, directeur de l'agence Media Ratings, poursuivi en diffamation par le correspondant de France-2 à Jérusalem, Charles Enderlin, qu'il avait accusé d'avoir "mis en scène" la mort d'un petit Palestinien sous les balles israéliennes, en 2000.

En première instance, en octobre 2006, M. Karsenty avait été condamné à 1.000 euros d'amende. Lors de l'audience, le parquet général avait demandé la confirmation de cette peine en estimant qu'il n'y avait pas eu "d'enquête sérieuse" du directeur de Media Ratings.

Mercredi, "la cour a estimé que M. Karsenty avait exercé sa libre critique face à un pouvoir, celui de la presse", a déclaré son avocat, Me Patrick Maisonneuve, ajoutant que la cour avait "retenu la bonne foi" de son client.

L'arrêt de la cour d'appel n'était pas disponible mercredi.

Les images de France-2, diffusées le 30 septembre 2000 dans le journal de 20h, avaient fait le tour du monde. On y voyait le jeune Mohammed al-Doura, 12 ans, mourir dans les bras de son père sous une rafale de balles. Selon les commentaires du journaliste, les tirs étaient israéliens.

Le garçon est vite devenu un martyr dans le monde arabe et plusieurs attentats anti-israéliens ont été commis en son nom. De nombreuses voix se sont cependant élevées pour dénoncer le reportage, parlant d'une conspiration dirigée contre l'Etat hébreu.

Sur le site web de son "agence de notation des médias" (http://www.M-R.fr), Philippe Karsenty avait exigé, en novembre 2004, la démission de Charles Enderlin et de la directrice de l'information de France-2, Arlette Chabot. Il affirmait que le journaliste avait diffusé "un faux reportage" dans lequel on aperçoit "une série de scènes jouées". Philippe Karsenty en concluait que le reportage sur la mort du petit Mohammed était "une pure fiction" et une "imposture médiatique".

Des propos réitérés lors de l'audience devant la cour d'appel de Paris. Il avait cependant estimé que le correspondant de France-2, qui se trouvait à Ramallah au moment des faits, avait été trompé par son cameraman présent sur place. Charles Enderlin avait, quant à lui, assuré celui-ci de sa "confiance totale".

© Associated Press 

 

Mis en ligne le 21 mai 2008, par M. Macina, sur le site upjf.org

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19 mai 2008 1 19 /05 /mai /2008 17:52
Une victoire : Desinfos.com a été relaxé en grande partie dans la plainte en diffamation, intentée en 2002 par France 2 et Charles Enderlin dans l’affaire Al-Dura.
4 février 2007

Chers amis.
Le site "Desinfos.com " est depuis sa création, un site - modeste, mais exigeant - de décryptage de la presse au sujet de la montée de la nouvelle judéophobie et de l’évolution de la situation géopolitique d’Israël. Il est présent sur Internet depuis Septembre 2000, début de la 2e Intifada.
Sa lecture sur Internet est libre d’accès et gratuite.
Son nombre de lecteurs journaliers varie entre 1.000 et 3.000, en fonction de l’actualité. Environ 6.000 pages du site sont ouvertes chaque jour. Une lettre d’information par email est envoyée régulièrement à près de 2000 destinataires qui se sont inscrits personnellement.
La ligne du site - qui a toujours été scrupuleusement respectée - est celle de ne rentrer dans aucune polémique partisane, tout en cherchant un éclairage plus juste des faits. Le contenu du site est donc constitué de points de vue, d’informations et d’une revue de la presse dont le choix tranche avec une pensée unique. De nombreux liens, textes et informations en provenance d’Israël, une grande variété d’opinions sur Israël, le Judaïsme et le Moyen-Orient contribuent à la lutte contre la désinformation anti-israélienne présente dans les médias notamment en France.
En Octobre 2002 "Desinfos.com " a été poursuivi par France 2 et Charles Enderlin pour diffamation publique envers un particulier pour avoir reproduit une dépêche de presse de la Metula News Agency, une agence de presse Israélienne, concernant l’affaire du petit Mohamed Al-Dura mort en octobre 2000 au carrefour de Netzarim. Il faisait suite à l’appel à une manifestation par de nombreuses organisations, entendant protester devant l’immeuble de France 2, le 2 Octobre 2002.
Le communiqué rédigé par la Ména (qui n’a pas été inquiétée jusqu’à ce jour) et publié sur "Desinfos.com " avait un ton mesuré notamment au sujet des doutes qui subsistaient quant aux origines des tirs ayant atteints le père et son enfant, y compris face aux conclusions hâtives du reportage de FR 2.
Dans son commentaire de la séquence télévisée et diffusée sur FR2 puis gratuitement dans le monde entier avec toutes les conséquences que l’on connaît, Charles Enderlin n’exprimait aucun doute en affirmant comme israélienne l’origine des tirs. La question n’était pas de trancher ce point, mais de reconnaître l’existence d’un doute réel sur l’origine des tirs à l’heure de la diffusion d’un reportage accablant pour Israël.
S’il y avait un doute sur l’origine des tirs, la prudence professionnelle obligeait à vérifier l’information ou tout au moins à la rectifier dans les jours, les mois ou les six années qui ont suivi. La seule réponse fut la mise en examen de "Desinfos.com" pour diffamation.
Le jeudi 18 Janvier 2006, la 17e Chambre du Tribunal de Paris a rendu son jugement dans cette plainte en diffamation de Charles Enderlin et France 2, envers le site "Desinfos.com" .


Suite de la plainte en diffamation de FR2 et Charles Enderlin pour la publication sur Desinfos.com en Novembre 2002, d'un communiqué de l'Agence de Presse Israélienne "Metula News Agency", relatif à l'affaire A-Dura.,

Le 18 Janvier 2007, la 17e Chambre de la Cour d'Appel de Paris a relaxé, Desinfos.com des fins de la poursuite, pour les passages de phrases ci-dessous surlignés en jaune .

Le tribunal a déclaré Desinfos.com coupable de diffamation pour le seul extrait de phrase surligné en turquoise .

Les extraits de phrases non-surlignés n'ont pas été retenus pour la plainte bien que faisant partie du contexte ...

- est d'avis, que si, comme elle le pense, Charles Enderlin a commis des erreurs professionnelles graves dans l'affaire A-Dura, il convient de les démontrer publiquement et qu'aucune stigmatisation publique ne saurait faire l'économie de cette démonstration ou se substituer à icelle.

- reconnaît le droit fondamental des citoyens à manifester lorsqu'ils jugent que leurs droits sont bafoués ou qu'une institution agit en contradiction avec la loi ou avec les principes de l'exercice des droits démocratiques.

- affirme qu'elle a tenté, de la manière la plus civile et courtoise, d'engager la chaîne de télévision France 2 à ouvrir un débat public sur les circonstances de son reportage sur l'affaire Mohammad A-Dura.

- affirme que de graves présomptions de désinformation existent autour de cette affaire et du rôle joué par le personnel de Fr2 dans la diffusion d'éléments et d'affirmations qui lui paraissent hautement contestables. Que ces éléments sont de nature à ternir indûment l'image de l'un des belligérants et à favoriser de ce fait les sentiments populaires de haine ethnique et raciste envers les Israéliens et les israélites.

- considère les refus successifs de Fr2 face à ses propositions comme autant d'obstructions brutales et inacceptables dans la recherche et dans la démonstration de la vérité.
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14 mai 2008 3 14 /05 /mai /2008 08:00
Vipères lubriques (1ère partie) (info # 011405/8)
Par Stéphane Juffa
L'Aveu
© Metula News Agency

http://www.menapress.com/














On peut donc demander aux juges de rentrer chez eux ou de bien
se tenir !




 

Le Who is who et l’enjeu

 

Lundi, la Cour Suprême de l’Etat d’Israël se penchait sur la demande de l’étude d’avocats, Israel Law CenterShurat ha-Din de Tel-Aviv, qui réclame à la Justice de révoquer les accréditations de Charles Enderlin et de Talal Abou Rahma, qu’elle accuse d’avoir mis en scène l’assassinat de Mohamed A-Dura, le 30 septembre 2000, à l’ex-carrefour de Nétzarim, dans la bande de Gaza.

 

Les trois défenderesses à cette procédure sont le Bureau Gouvernemental du Journalisme (Lem en hébreu, GPO, en anglais), représenté par le Parquet de l’Etat [1], la chaîne de télévision France 2, et Charles Enderlin.

 

D’autre part, le Conseil Israélien du Journalisme a prié la cour, sur la base d’un document de sept pages, d’être admis dans le débat en qualité d’"ami du tribunal". Il s’agit d’une procédure autorisée par la loi israélienne, selon laquelle un parti se considérant concerné par une action judiciaire dans laquelle il n’apparaît pas peut demander à faire entendre sa voix.

 

La FPA, l’association de la presse étrangère en Israël, a également sollicité le statut "d’ami du tribunal". A la veille de l’audience, cette association, qui regroupe nombre de correspondants permanents dans le pays, a envoyé des mails à divers journalistes, leur demandant de montrer leur solidarité pour Enderlin en se rendant lundi au palais de justice.

 

Les débats étaient publics. Après avoir entendu les partis, le tribunal a interrompu la séance afin de se prononcer, à une date ultérieure, sur la question de savoir si l’affaire qui lui est soumise relève de sa compétence.

 

L’audience d’avant-hier a fait l’objet d’une couverture proportionnée dans les media israéliens et étrangers, et a notamment suscité un sujet sur au JT de la chaîne publique de la télévision israélienne.

 

L’Aveu

 

L’audience a également donné prétexte au bureau de l’AFP de Jérusalem de publier une chronique judiciaire. France Presse avait même sorti l’artillerie lourde, puisque Marius Schattner, que nous tenons pour le théoricien de la ligne éditoriale de l’officine française dans le traitement du différend israélo-arabe, est personnellement monté aux barricades, le stylo au bout du fusil.

 

C’était la moindre des choses pour tenter de contrer les démonstrations circonstanciées contenues dans les articles que la Ména est amenée à consacrer au camarade de lutte Charles Enderlin, tant à propos de son rôle dans la Controverse de Nétzarim, que pour les reportages discutables qu’il n’a cessé de proposer depuis lors.

 

A lire la dépêche de Schattner, on se prend à penser qu’il est toutefois plus efficace dans le rôle de tireur de ficelles, à l’arrière-plan, qu’en qualité de journaliste-militant au front. Sa dépêche est en effet terrrrible. A sa lecture, je me suis trouvé téléporté, contre ma volonté, dans le temps, en 1952, à l’époque des Procès de Prague.

 

Non que ce qui s’est passé à l’intérieur du prétoire ressemblât un tant soit peu aux tragiques parodies de procès qui se déroulèrent alors sur les bords de la Vltava. Entendons-nous bien, la Cour Suprême d’Israël est, tout au contraire, un sanctuaire internationalement reconnu pour la justice d’équité qui y est rendue.

 

Il n’y a que quelques sectes religieuses juives edennistes qui contestent sa manière de juger, lui préférant, on s’en serait douté, la justice hilkhatique. De même, quelques députés de droite et le ministre actuel de la Justice, qui considèrent que le Bagatz – c’est son nom en hébreu – mène une politique juridique interventionniste au niveau du travail des législateurs. Mais dans le fond, même les organisations terroristes palestiniennes, qui ont parfois recours à la Cour Suprême en appel du procès de leurs membres, montrent un respect certain pour son objectivité.

 

Si je me suis irrésistiblement senti happé par l’atmosphère de l’Aveu, le chef d’œuvre de Costa Gavras, dans lequel Yves Montand a probablement tenu le meilleur rôle de sa carrière, c’est en me souvenant de la couverture médiatique qui entoura, à l’Est et au parti communiste, les procès de Prague. Certes je n’étais pas né à l’époque, mais j’ai consacré plusieurs années de mon apprentissage de journaliste à l’étude de ces événements, me rendant, pour ce faire, à de nombreuses reprises dans la capitale tchèque, à l’époque de l’occupation soviétique.

 

Or dans la dépêche de l’AFP de lundi, on retrouvait totalement l’air de la Pravda en 1952. Dois-je préciser que je ne me permettrais pas de slogan de supermarché à une heure aussi grave pour l’auteur du communiqué, son employeur, mon métier et la France. Il faut lire le papier de Schattner pour ressentir l’effroi glacial du totalitarisme qui l’habite. Rien n’y manque à la couverture stalinienne d’une audience de tribunal : Schattner, se postant en chien de garde de la justice, s’y autorise à s’asseoir à la place des juges pour affirmer la "vérité", bien avant que la justice ne se prononce.

 

Dès la première ligne de son texte, il martèle, comme un fait avéré et indiscutable, que Mohammed al-Doura est mort, et que l’enfant décédé avait douze ans. Schattner qualifie les 55 secondes de mauvais cinéma amateur, dans lesquelles font cruellement défaut tous les signes connus témoignant de la mort violente d’un être humain, d’"images poignantes". Il affiche, tel un indice d’authenticité, que lesdites images ont été retransmises en boucle par les télévisions du monde entier, alors que, ce qui vaut justement à FR2 d’être convoquée devant la Cour Suprême, c’est le doute, huit ans après les faits, selon lequel la chaîne française aurait propagé gratuitement un faux aux quatre coins de la planète.

 

Dans le premier paragraphe de l’article diffusé avant-hier par l’AFP, cette agence se départit de toute la réserve et de toute velléité de recherche d’objectivité que l’on peut attendre, en la circonstance, de l’organe semi-officiel d’information d’un grand Etat européen. Avant même de parler du procès, celui que, dans les cercles de journalistes à Jérusalem, on appelle, à tort ou à raison, le Milliardaire rouge, fait dans le militantisme à outrance, abandonnant jusqu’aux formes du journalisme à l’occidentale : l’enfant est mort, sa mort a été filmée.

 

On peut donc demander aux juges de rentrer chez eux ou de bien se tenir !

 

Ce n’est déjà presque plus une chronique juridique. Au second paragraphe, ça n’est est plus du tout, lorsque le confrère qualifie le cabinet d’avocats qui a saisi le tribunal de "cabinet d’avocats ultra-nationalistes (sic)".

 

C’est la première fois, dans ma carrière de journaliste, que je vois, dans une dépêche d’agence, que l’on attribue une coloration politique à… un cabinet d’avocats. "Ultranationalistes" signifiant, en l’espèce, des avocats qui, par des voies extrêmes, entendent imposer la prédominance de la nation à laquelle ils appartiennent.

 

Pour les lecteurs non engagés à la LCR ou au FN, cette définition, appliquée à des hommes de robe, demeure totalement absconde. Du reste, le scribe de l’AFP ne se fend d’aucune explication pour justifier l’adjectif démesuré qu’il emploie, ce qui, en principe et en droit, en fait une insulte. On n’est plus en chronique, en revanche, on se retrouve au faîte du péremptoire, du journalisme dogmatique et totalitariste, de la Pravda de la période stalinienne.

 

Quel journaliste français, lisant cet oukase produit par l’AFP, se donnera-t-il la peine de feuilleter le mémoire présenté à la cour par ces avocats fascisants ? Le mémoire, l’objet même de la procédure, non la gueule des plaignants ! Dommage, la plainte est bien argumentée, riche en faits, équilibrée, au point de générer le doute chez les juges. Le procureur de l’Etat, qui expliquait au tribunal que le GPO se trouve dans l’incapacité légale de retirer des cartes d’accréditation des mains de journalistes en l’absence d’une décision de justice, se trouve interpellé par un juge : au-delà de cet aspect des choses, le reportage de France2 procède-t-il d’une mise en scène oui ou non ?

Wednesday 14 May [05:58:00 BST]
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  • : Le blog de Gad
  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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