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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 13:19

 

 

Sondage –Les palestiniens se disent prêts à aller à l'affrontement même si leur "Etat"  était reconnu

 

Par DAVID LEV

http://www.israelnationalnews.com/News/News.aspx/145267 

Résumé par Aschkel

 © 2011 www.aschkel.info


Ce sondage a été réalisé hier Mardi par l'intitut Truman de l'Université Hébraïque et Le Centre national palestinien pour la politique et l'opinion a Ramallah.

D'après ce sondage mené auprès des israéliens et palestiniens, les chances qu'un 23èmeétat arabe sur la Judée-Samarie incluant  Jérusalem-est voit le jour et  soit reconnu par l'ONU sont faibles

30 % des palestiniens estiment que si l'état palestinien est reconnu, Israël doit immédiatement engager des négociations avec lui, sinon Israël ne doit procéder à aucuns changements sur le terrain.

76 % des palestiniens estiment que si un état est reconnu en Septembre à l'ONU, l'Autorité palestinienne doit imposer sa souveraineté sur toute la Judée-Samarie, même si cela devait mener à un conflit.

Dans le cas d'une reconnaissance, la majorité des palestiniens souhaitent que l'Autorité palestinienne fasse stationner des soldats palestiniens sur la zone C, (zone sous contrôle israélien en accord avec les accords d'Oslo), construisent un aéroport près de Jéricho, et qu'enfin les palestiniens prennent le contrôle du Pont Allenby, point de passage avec la Jordanie

  62% des interrogés arabes estiment que l'établissement d'un nouvel état arabe est faible, car même si l'Assemblée générale vote en sa faveur, un véto américain est attendu au Conseil de Sécurité.

53 % des israéliens pensent la même chose.

 

116 des 192 membres de l'ONU sont prêts a reconnaitre un Etat palestinien selon Mahmoud Abbas.

 

Le quartet projette de rencontrer prochainement les dirigeants palestiniens pour les dissuader d'aller devant l'ONU

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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 14:56



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Scandale UNRWA - Les écoles de Gaza

par Paul Lémand


Ci-dessus, une sortie scolaire d'une école de Gaza (Source ONU)

Comment accuser Israël tout en bénéficiant de la bienveillance de l’ONU ? 

Comment financer ses postes de fonctionnaires tout en combattant idéologiquement l’existence d’Israël ? 

Tel est le long et âpre combat mené avec célérité et opiniâtreté depuis des décennies par l’UNRWA. 

Il faut leur rendre justice. Cette gigantesque administration de l’ONU, la plus forte au monde, par rapport au public dont elle a la charge, sait faire parler d’elle. 

Son personnel est composé de deux classes distinctes. 

L’UNRWA entretient et paye des fonctionnaires internationaux qui ne rêvent que d’une chose, bien accomplir leurs missions pour être bien notés et pouvoir prétendre à un poste dans un endroit plus serein de la planète. 

Chacun de ces petits chefs dispose d’un budget qu’il a intérêt à maintenir sinon à augmenter. Dans ce dessein, ces fonctionnaires doivent à tout prix faire la preuve de l’amplification de leurs taches. 

L’UNRWA a également des salariés dans les camps eux-mêmes, parmi la population palestinienne. 

On estime que 95% des 25.000 employés de l’UNRWA sont Palestiniens et parmi eux un certain nombre d'instituteurs et d'éducateurs qui se déclarent ouvertement membres de l’OLP, du Hamas ou du Jihad Islamique. (Albert Soued)

Aussi, ils ont tout intérêt à montrer, premièrement que le nombre de réfugiés palestiniens ne cesse de croître, et que leurs besoins augmentent avec le temps. 

Dés 1951, le directeur d’un camp de réfugiés palestiniens au Liban, un « occidental pur jus », a interdit à ses « administrés » de cultiver un petit coin de potager. 

La raison invoquée ? Il ne fallait absolument pas leur donner l’impression, ainsi qu’à l’ONU, que les Palestiniens pouvaient s’installer et refaire leur vie ailleurs, comme tant d’autres réfugiés le font régulièrement, partout dans le monde. (lire l'article dans Le Monde du 21 avril 1951)

Dès l’instant qu’un réfugié se met à cultiver la terre, il devient de moins en moins « réfugié » pour acquérir de plus en plus une conscience de propriétaire. 

Il perd donc toute envie de se battre pour récupérer une terre qu’il ne possède plus et préfère s’investir dans la terre qu’il cultive. 

Ses enfants, nés dans le pays d’accueil, jouent dans le jardin, en cueillent les fruits et auront plutôt tendance à considérer leur terre d’accueil comme leur terre d’origine. 

Ce serait la fin de l’UNRWA et de la manne financière des salaires. 

Assimilation, intégration, L’UNRWA ne connaît pas !

A chaque arrivée des réfugiés palestiniens dans un pays arabe, le leader de l’époque, le sieur Arafat, proclamait : nous sommes ici chez nous. 

C’est ce qu’il a proclamé en arrivant en Jordanie. On a vu la réaction du petit Roi Hussein en 1970 : Septembre noir. 10.000 palestiniens massacrés. 

Arafat, toujours bien vivant et ses avoirs bancaires en constante augmentation, est donc parti au Liban, non sans arracher des larmes de compassion à la grande presse internationale. 

Au Liban, les forces palestiniennes ont été impliqués plus ou moins directement, et sous les ordres d’Arafat ou de la direction « collégiale » de l’OLP, de massacres à grande échelle contre les villes chrétiennes de Damour, Dekaouneh, Hadath, Ain-el Remmaneh, Jisr el Bacha, jusqu’au massacre du Mont Liban, de sinistre mémoire. 

Une macabre comptabilité indique le nombre de 200 000 libanais tués par les Palestiniens. 

Les massacres qui interviennent ensuite à Sabra et Chatilla par les phalanges libanaises, pour inexcusables qu’ils soient, trouvent là une explication. 

D’autant que ces camps étaient utilisés comme base d’entraînement par tout ce qui comptait comme groupes terroristes : Brigades Rouges italiennes, l’ETA, Carlos, les mercenaires Islamistes d'Irak, de Libye, du Yémen, d’Égypte. 

L’UNRWA n’a jamais rien vu de ces agissements qui se déroulaient dans les camps palestiniens dont elle avait la charge. 

Ces derniers jours, l’UNRWA a dressé un bilan apocalyptique de la situation des écoles sur Gaza, histoire d’apporter un soutien idéologique à la flottille de la paix. 

Mais il est également question d’apporter les preuves du blocus d’Israël afin que tout cela soit transmis au Conseil des Droits de l’Homme dans les prochains jours. 

Là encore, le timing est parfait avec l’arrivée prévue de la flottille. 

Un hasard, très certainement. 

Kishore Singh, rapporteur spécial de l'ONU sur le Droit à l'éducation, a émis plusieurs plaintes ces dernières semaines à propos d’un manque d’écoles à Gaza. Selon le rapporteur, il faudrait en construire une centaine. Il tient ses chiffres directement de l’UNRWA. 

L’UNRWA a donc adressé une plainte à l’ONU en affirmant que malgré ses demandes incessantes, Israël n’a autorisé aucune construction scolaire. 

C’est ce que diront les médias quand leur attention sera de nouveau attiré vers ce coin de Méditerranée, c'est-à-dire dans quelques jours. 

Le problème est que l’UNRWA n’a jamais adressé la moindre demande à Israël et que son administration est incapable de fournir la moindre preuve administrative de ces demandes soit disant officielles. 

Construire une école, c’est lancer des appels d’offres pour la construction, s’assurer que le terrain est disponible et viabilisé, bref, autant de précautions qu’un fonctionnaire international ne peut ignorer. 

Pas une seule demande de permis de construire n’a été adressé au gouvernement du Hamas ainsi qu’à Israël qui doit faciliter l’acheminement des matériaux (alors que les projets immobiliers luxueux ne manquent pas à Gaza voir ou consulter

Lorsque l’UNRWA affirme qu’Israël n’a jamais rien autorisé et qu’aucune école n’est construite, il ment une deuxième fois. 

Selon les documents officiels, Israël a approuvé un total de 41 projets d'éducation, 32 pour l'UNRWA. 

Vingt-quatre de ces 32 projets approuvés concernent de nouvelles écoles et trois autres autorisations ont été accordées pour l'expansion des écoles existantes. 

Il faut également se poser la question de la réalité des constructions soit disant entreprises par l’UNRWA. 11 projets seulement ont commencé alors qu’Israël a fourni les matériaux pour 32. 

Que sont devenus les autres ? Quelques exemples

L'école Heker Jama à Dir Al-Balah a reçu l'approbation le 6 Janvier 2010, mais n'a toujours pas apporté les matériaux de construction dans la bande de Gaza, alors qu’elle a l'autorisation de le faire. 

Une autre école de Tel Sultan a reçu l’autorisation et les matériaux de construction le 16 Février 2010, mais l'UNRWA n'a pas encore le temps de statuer sur le projet. 

Et puis, en ces temps de morosité économique, il est peut-être bon de se pencher un peu sur les chiffres du chômage à Gaza. 

Dans un rapport intitulé « rapport de l’anniversaire du blocus », l’UNRWA toujours affirme que le chômage a atteint 45,2 % dans la bande de Gaza dans la seconde moitié de 2010. 

La question que se posent les économistes israéliens autant que palestiniens de Cisjordanie est limpide. 

Pourquoi la population de réfugiés à Gaza traitée par l'UNRWA a vu une hausse du chômage de 4,07 % alors que la population non réfugiée, c'est à dire implantée et indépendante a vu une baisse du chômage de 9 % ? 

Pourquoi les jeunes Gazaouites sont-ils plus nombreux à l'Université que les jeunes issus des camps tenus par l'UNRWA ? 

En d’autres termes, pourquoi les réfugiés aidés par l’UNRWA ne bénéficient pas de la croissance économique de Gaza qui ferait pâlir de jalousie n’importe quel pays occidental ? 

Poser la question, c’est évidemment y répondre. L’UNRWA a pour seule volonté de maintenir les réfugiés travailleurs palestiniens dans la misère et la précarité afin de peser sur les négociations. 

Le cynisme porté à ce point est impossible à imaginer pour nos journalistes occidentaux. 

Il y a peut-être un élément de réponse qui rajoute la recherche de son propre intérêt au cynisme pratiqué depuis des décennies. 

L’UNRWA a été créé le 1° mai 1950 et son mandat prend fin le 30 juin 2014. 

Cela ferait beaucoup de « fonctionnaires » qui se trouveraient du jour au lendemain sans travail. 

Impensable, n’est-il point ? 

Paul Lémand - primo-info

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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 08:06

Autorité palestinienne - Avec ou sans négociations, la déclaration unilatérale d'un état palestinien en septembre


par Gerard Fredj

www.israel-infos.net/


Selon Ryad Mansour, délégué de l'Autorité palestinienne à l'ONU, les palestiniens chercheront à obtenir la reconnaissance d'un état indépendant en septembre, même si les négociations entre les deux parties ont repris, faisant ainsi mentir Mahmoud Abbas, le Président de l'Autorité palestinienne qui parcourt l'Europe et les USA en affirmant le contraire.

Pour Mansour, la reprise des négociations ne sont qu'un des éléments constitutifs du futur état palestinien, au même titre que la mise sur pied d'institutions pouvant l'administrer ou la reconnaissance internationale.

Alors que les USA, l'Union européenne et le Quartet se démènent pour faire repartir les discussions directes pour éviter la déclaration unilatérale d'un état palestinien, Mansour affirme que cette déclaration aura lieu quoiqu'il arrive ajoutant " Les Usa n'ont pas demandé l'autorisation de la Grande Bretagne pour déclarer leur indépendance, Israël n'a pas demandé aux Britanniques l'autorisation de déclarer son état en 1948".

Pour Mansour, ce qui est du ressort des négociations, ce sont "les implantations juives en Cisjordanie, la question de Jérusalem", mais pas la déclaration d'indépendance qui est selon lui "non pas un acte unilatéral mais l'expression de nos droits".

Selon le diplomate, Netanyahou est le leader d'un gouvernement radical qui ne représente pas le sentiment de l'opinion publique israélienne. (Il n'y a eu aucune élection, ni législative ni présidentielle dans les territoires palestiniens depuis 2006).

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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 07:37

 

Merci à David de : 

http://haabir-haisraeli.over-blog.com

Les cadres de la direction palestinienne se sont reunis plusieurs heures a Ramallah et ont pris la decision finale de se tourner vers l'ONU en septembre pour demander la reconnaissance d'un etat palestinien dans les frontieres de 1967. Malgre le risque eleve du veto americain, le sercretaire general du comite executif de l'OLP a declare : "Nous ne voulons que la paix et un etat, conformement aux conventions internationales."

 

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La direction palestinienne a prise cette nuit la decision finale de se tourner vers l'ONU en septembre pour demander la reconnaissance d'un etat palestinien dans les frontieres de 1967 et de faire partie de la famille des Nations Unies. Dans la declaration lue par le secretaire general du comite executif de l'OLP, Yasser Aber Rabo, apres une reunion de quelques heures dans les bureaux de la presidence, aux mains d'Abou Mazen, a Ramallah , il est dit que la procedure vers l'ONU est une partie de la volonte du peuple palestinien d'obtenir une paix juste et durable et de creer un etat independant conformement aux conventions internationales.

 

La direction palestinienne a appele tout les pays du monde "sans execption" a soutenir leur demarche. D'apres les dires des cadres palestiniens, leur decision de se tourner vers l'ONU renforcera les efforts pour renouveler les negociations avec Israel. Aux pays arabes ils ont demander de les soutenir face "a la politique du gouvernement israelien de Netanyahu qui refuse toute les opportunites de renouveler le processus de paix". Dans le meme communique, l'AP a demande un soutien financier continu face a la difficulte financiere dans laquelle elle se trouve.

 

Le President de l'AP, Abou Mazen, a declare avant la fin de la ceremonie a Ramallah que dans la mesure ou les negociations avec Israel ne reprennent pas, il n'y aura pas d'autre choix que de se tourner vers l'ONU en septembre. Abou Mazen a ajoute que jusqu'a maintenant il n'a pas recu de proposition de Jerusalem de renouveler les negociations sur la base des lois internationales, une solution avec deux etats pour deux peuples et le gel total des constructions dans les territoires.

 

L'observateur pour le compte de l'AP a l'ONU, Ryad Mansour, a declare en fin de semaine que meme si les negociations reprennent avec Israel, les palestiniens comptent continuer leur demarches aupres de l'ONU en septembre. D'apres Mansour, les palestiniens manoeuvrent selon trois axes - renouvellement des negociations, continuation du developpement des structures etatiques necessaires a un etat independant, et elargissement du soutien pour obtenir un etat palestinien independant.

 הפלסטינים מעוניינים בהישג מדיני בספטמבר

 

L'ONU : sans recommandation du Conseil de Securite pas d'Etat palestinien

 

Les dirigeants israeliens tendus a l'approche du mois de septembre peuvent se detendre a la lumiere des dernieres declarations entendues de l'occident. Le President de l'Assemblee Generale de l'ONU, Joseph Deiss, a dit il y a un mois qu'il n'y a aucun moyen de devenir membre des Nations-Unies sans recommandation du Conseil de Securite de l'ONU. Lors d'une conference de presse, Deiss a precise que si les Etats-Unis ou tout autre membre permanent se sert de son veto, l'Assemblee Generale ne pourras pas voter l'adhesion de la Palestine.

 

D'apres Deiss, pour qu'un etat palestinien soit accepte par l'ONU, il faut obtenir 9 votes, en faveur de la recommandation, sur les 15 membres permanents du Conseil, il suffit d'un seul veto pour empecher l'Assemble Generale d'integrer un nouvel etat en son sein. Deiss a aussi ajoute que les palestiniens travaillent aussi en parallele pour obtenir un etat independant aupres de plusieurs pays. "C'est un moyen d'obtenir un pays, et d'apres moi avant la creation de l'ONU c'etait le moyen principal".

 

 Jusqu'a maintenant, 113 pays ont reconnu la Palestine, en majorite des pays en developpement. Les palestiniens esperent en obtenir jusqu'a 135 jusqu'en septembre - plus des deux tiers participeront a l'Assemblee Generale. Deiss a rappele qu'il "existe deja une decision, numero 181 datant de 1947, qui soutient la creation de deux pays, un arabe et un juif, a la fin du mandat britannique. Si les palestiniens obtiennent un grand nombre de soutiens, il faudra aussi prendr en compte cette decisoin la", a t-il revele.

 

Traduit de l'hebreu par David Goldstein a partir de http://news.nana10.co.il/Article/?ArticleID=810630

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26 juin 2011 7 26 /06 /juin /2011 11:57

 

 

 

 

 

 

Le journal le monde en fait son titre aujourd'hui

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/06/25/inquiet-de-la-situation-en-syrie-le-hezbollah-rapatrie-ses-armes_1541144_3218.html

 

nous vous en parlions il y a deux mois déjà - >

 

>Le Hezbollah prépare le retrait de ses missiles lourds de leur sanctuaire syrien

http://www.aschkel.info/article-le-hezbollah-prepare-le-retrait-de-ses-missiles-lourds-de-leur-sanctuaire-syrien-72971424.html  

 

 

Lire aussi  - Dossier exclusif : Armement lourd du Hezbollah - Gilles RAPHEL

La capacité des missiles syriens - Missiles russes au 'Hezbollah ? Dossier

Exclusif : Tsahal révèle le déploiement du Hezbollah (au Sud-Liban) 

Israël : Le Hezbollah possède un arsenal "de plus de 40 000 roquettes " Vidéo 

Se tenir prêt face au Hezbollah 2/2


La milice chiite, qui redoute un changement de régime à Damas, transfère son matériel militaire au Liban. 

Georges Malbrunot

Inquiet à l'idée de perdre son allié à Damas, le Hezbollah cherche à rapatrier au Liban ses armes cachées dans des dépôts en Syrie. «La milice chiite est très nerveuse actuellement», note un expert occidental, qui suit de près la relation Iran-Syrie-Hezbollah. «Son chef, Hassan Nasrallah, n'a parlé publiquement qu'une seule fois en trois mois de contestation dhez son voisin , ajoute-t-il. La Syrie est l'arrière-cour par laquelle transite l'armement que l'Iran envoie au Hezbollah. Celui-ci tient à faire sortir le maximum de ses armes avant que le régime baasiste tombe».

Ces dernières semaines, les services de renseignements occidentaux ont repéré des «mouvements de camions près de la frontière poreuse entre la Syrie et la plaine de la Bekaa au Liban», où le Hezbollah dispose de ses propres centres de stockage d'armes. Confirmés par l'ONU, ces transferts concerneraient des missiles sol-sol Zelzal de moyenne portée, ainsi que des roquettes Fajr 3 et Fajr 5, que le «Parti de Dieu» amasse en vue d'une confrontation avec l'État hébreu.

Pour ces déplacements ultrasensibles, le Hezbollah recourt à ses unités logistiques installées en Syrie, dans le secret des caches d'armes du Hezbollah. Elles soulignent le renforcement des positions du Parti de Dieu chez son voisin au cours des dernières années. «Certaines des infrastructures militaires du Hezbollah en Syrie sont situées dans des zones fortement peuplées», prévenait récemment un télégramme diplomatique américain divulgué par WikiLeaks. Elles sont notamment positionnées à Douma, près de Damas, et dans la région de Homs, qui abritent des foyers de la contestation contre le régime syrien.

Camouflages sophistiqués 

Jusqu'à la révolte qui menace Bachar el-Assad, le Hezbollah avait intérêt à laisser entreposées des armes en Syrie, pays qu'Israël a décidé d'épargner dans sa confrontation avec la milice chiite, comme le montra la guerre de 2006. Mais depuis que Damas fabrique des armes anti-aériennes susceptibles d'être employées par le Hezbollah pour frapper Israël en profondeur, la donne a changé. Pour la milice chiite, il y a donc urgence à transférer cet arsenal de l'autre côté de la frontière. Mais ces mouvements sont loin d'être aisés. La milice redoute un bombardement aérien israélien sur un de ses convois. «Et le Hezbollah ne voudrait pas que la population libanaise ou syrienne, qui ne le soutient guère dans son appui à la dictature baasiste, s'aperçoive de ces mouvements clandestins», explique un militaire libanais.

Malgré ces obstacles, «le Hezbollah a réussi à faire sortir certaines de ses armes en recourant à des camouflages encore plus sophistiqués qu'avant», ajoute l'expert occidental. Si certains de ses dépôts sont gardés uniquement par des cadres du Hezbollah, d'autres sont situés à l'intérieur de bases militaires syriennes. Damas est-il prêt à s'en dessaisir facilement ? Le parrain iranien aura certainement son mot à dire sur ce point.

Ces dernières semaines, certains indices ont conduit Téhéran et Damas à redouter que les convois d'armes destinés au Hezbollah aient été placés sous surveillance accrue des satellites américains et israéliens. Pour tenter de maîtriser ces flux secrets, les services de sécurité syriens et la Force al-Qods, le bras armé de l'Iran hors de ses frontières, ont établi fin avril un poste de commandement conjoint à l'aéroport de Damas, nous affirme une source sécuritaire occidentale au Moyen-Orient.

Iraniens et Syriens ont tiré la leçon de l'incident survenu le 19 mars, lorsqu'un avion-cargo iranien contenant des armes et devant atterrir à Alep, en Syrie, a été dérouté sur l'aéroport de Diyarbakir dans l'est de la Turquie. Sur informations des services américains, l'Iliouchine 76 quadriréacteur a été invité par deux avions de chasse turcs à se poser. Les enquêteurs ont alors découvert une cargaison de lance-roquettes, de mortiers, de fusils mitrailleurs et de munitions, destinée au Hezbollah.

Preuve du renforcement de la relation irano-syrienne face aux manifestants qui défient Bachar el-Assad, ce poste de commandement conjoint est placé sous le contrôle des services de renseignements syriens et d'officiers de la Force al-Qods, dont Hassan Mahdavi, un de ses représentants au Liban. Vendredi, le patron de la Force al-Qods, le général Qassem Soleimani, a été placé sur la liste des responsables iraniens sanctionnés par l'Union européenne au côté de deux autres Iraniens, le commandant en chef des gardiens de la révolution, le général Ali Jafari, et un de ses adjoints, Hussein Taeb. Tous les trois sont accusés par les Européens d'être «impliqués dans la fourniture de matériel et d'assistance pour aider le régime syrien à réprimer les manifestations», en particulier de l'équipement antiémeute et du matériel pour surveiller Internet. Des snipers iraniens ont également été repérés par des manifestants réfugiés en Turquie. «Cette aide reflète l'inquiétude iranienne face à l'incapacité d'el-Assad à surmonter la crise», estime un diplomate à Beyrouth.

 

 

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25 juin 2011 6 25 /06 /juin /2011 23:56
La paix au Moyen-Orient vue par la pub israélienne. Juste du second degré ?

Publié le25 juin 2011 par

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Il est vrai qu’au Moyen-Orient la réalité dépasse toujours la fiction…A suivre.

 

Copyrights Nanojv: http://nanojv.com

 

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25 juin 2011 6 25 /06 /juin /2011 23:29

"Echanges de terres" et lignes de 1967 – Dore  GOLD

 Adaprré par Aschkel

 © 2011 www.aschkel.info

http://www.jcpa.org/JCPA/Templates/ShowPage.asp?DBID=1&LNGID=1&TMID=111&FID=573&PID=2094&IID=7648

 

Lorsque Barack Obama a d'abord fait sa conférence controversée le 19 mai 2011 sur les "lignes de 1967" qui seraient à la base des futures négociations israélo-palestiniennes, il a introduit le bémol  principal – l'idée qu'il y aurait un commun accord entre les deux parties, il a ajouté que les deux parties étaient en droit de "frontières sure et reconnues", mais la référence à l'échange de terres  a également soulevé de nombreuses questions.

 

Plusieurs mois après la guerre des six jours et après qu'Israël ait reconquis la Judée-Samarie et Gaza, le Conseil de sécurité a défini les termes  d'un règlement territorial pour une paix future dans la résolution 242 qui au fil du temps est devenue la pierre angulaire de toute diplomatie israélo-arabe. A l'époque les soviétiques ont tenté de faire passer Israël pour l'agresseur et exigeait de lui un retrait complet, mais la résolution 242 énonçait clairement qu'Israël ne devait pas se retirer de tous les territoires qui sont entrés en possession, ce qui signifie qu'Israël n'était pas dans l'obligation de se retirer de 100 % des territoires de Judée-Samarie.

 

En Octobre 1995, Yitzhak Rabin alors premier ministre, dans son dernier discours à la Knesset a précisé qu'Israël ne se retirerait jamais des lignes de 1967, soulignant qu'Israël aurait à garder le contrôle de la Vallée du Jourdain, barrière géographique qui a  assuré la sécurité pendant des décennies depuis la guerre des six jours, ne disant aucun mot sur des échanges de terre.

 

Ni la résolution 242, ni aucun autre accord signé ultérieurement ne stipule qu'Israël aurait à payer pour toute la terre de Judée-Samarie qu'il conserverait en remettant des terres souveraines propres en échange.

 

Alors d'où vient l'idée de l'échange de terres ?

 

Au milieu des 1990, il y eut des efforts non officiels multiples pour voir si il était possible de parvenir à un accord final entre Israël et les Palestiniens. Les palestiniens ont fait valoir que lorsqu'Israël a signé la paix avec l'Egypte, Israël avait décidé de se retirer des 100 % de la péninsule du Sinaï, ils se sont donc demandé comment Yasser Arafat Président de l'OLP pouvait recevoir moins que ce que Sadate avait reçu.

 

En conséquence les universitaires israéliens impliqués dans ces pourparlers non officiels ont accepté à ce que les palestiniens obtiennent 100 % des territoires tout comme les égyptiens malgré les termes de la résolution 242, cette idée est apparue dans le document Beilin/Abou Mazen qui n'a ni été signé, ni été adopté ni par l'Armée Israélienne ni par les dirigeants palestiniens.

En effet, Abou Mazen (M.Abbas) a même en 1999 refusé que tout accord de ce type existe.

 

Il y a une différence énorme entre l'Egypte et les palestiniens. L'Egypte a été le premier Etat arabe à faire la paix, et en reconnaissance de ce fait, le premier ministre Begin a rendu tout le Sinaï à Sadate. Par ailleurs, la frontière israélo-égyptienne était une frontière internationalement reconnue depuis l'époque de l'Empire Ottoman, les lignes de 1967 avec la Judée-Samarie ne sont pas une frontière, elles sont seulement une ligne d'armistice de démarcation où les armées arabes avaient été arrêtées lorsqu'elles ont envahi l'Etat naissant d'Israël en 1948.

 

En juillet 2000, au sommet de Camp David, l'administration Clinton a soulevé l'idée d'échange de terres qui avaient été proposé par les universitaires israéliens, mais ni Camp David, ni les efforts ultérieurs des négociations à Taba n'ont réussi. Le Ministre des affaires extérieures de l'époque Shlomo Ben-Ami admis lors d'une interview à Haaretz le 14 septembre 2001 – "Je ne suis pas sur que l'idée d'un échange de terres soit réalisable".

En bref, lorsque l'idée a été réellement testée dans les grands enjeux de négociations, l'idée d'un échange de terres s'est avérée beaucoup plus difficile à mettre en œuvre comme base d'un accord final.

 

Après l'effondrement des pourparlers de Camp David, le Président Clinton a essayé de résumer les positions israélienne et palestinienne et présenté une proposition américaine – l'échange de terres- Mais également Clinton a stipulé "Ce sont mes idées, si elles ne sont pas acceptées, elles sont sur la table, elles viendront avec moi lorsque je quitterai ce bureau". L'équipe de Clinton a informé celle de l'administration entrante Bush sur ce point. (Notamment que les échanges de terres ne faisaient pas partie de la feuille de route de 2003 ou dans la lettre du Président Bush à Ariel Sharon le 14 Avril 2004).

 

C'est Ehud Olmert qui dans le cadre d'un nouveau projet de concessions israéliennes en 2008 a ressuscité cette idée d'échange de terres et qui est allé beaucoup plus loin sur les positions qu'Israël avait prises à Camps David ou Taba.

 

Mah'moud Abbas était seulement disposé à parler d'un échange de terre basé sur 1.9 % du territoire, lié à la taille des zones de peuplement juif, mais qui ne touchent même pas les besoins de sécurité d'Israël, donc l'idée d'échanges de territoires s'est encore avéré inutilisable.

 

Le professeur Gidéon Biger, du département de géographie de l'Université de Tel-Aviv a averti

qu'Israël ne peut convenir d'un échange de terres supérieur à 2.5 % puisqu'Israël n'a pas de vastes zones de terrains vides qui peuvent être transférées. Tout échange de territoires de plus grande taille implique des domaines vitaux d'infrastructures civiles et militaires israéliens. Ecrivait-il dans Haaretz le 29 avril 2011.

En outre dans les résumés des négociations passées avec le premier ministre Olmert, les palestiniens ont fait remarquer qu'ils seraient exigeants lors d'échanges de terre de "valeur comparable" – ce qui signifie qu'ils n'accepteraient pas quelques dunes de sables distantes  en échange de terres de plus hautes qualités près du centre d'Israël, en bref étant donné les limitations sur la quantité et la qualité du territoire qu'Israël pourrait offrir, l'idée d'échange de terre est impraticable.

 

Dans Jérusalem, la ligne d'armistice de pré-1967 place le mur occidental (des lamentations), le Mont des Oliviers et la vieille ville sur le coté arabe de la ligne. De 1948 à 1967, les juifs se sont vu refusé l'accès à leurs lieux saints – quelques 55 synagogues et salles d'études (yéchivot) ont été systématiquement détruites, tandis que la vieille ville a été ethniquement nettoyée de tous ses habitants juifs.

Si des échanges de terres doivent être conclu d'un "commun accord", cela donne t-il aux palestiniens un droit de véto sur les revendications israéliennes au-delà de la ligne de 1967 dans la Vieille ville, comme sur le mur occidental ?

 

Les questions territoriales restent un profond dilemme des relations israélo-américaines. Quelles sont les idées de négociations qui ont échoué dans le passé et qui apparaissent dans le bilan diplomatique ? Barack Obama a déclaré à l'AIPAC le 22 mai 2011 que les lignes de 1967 avec des échanges de terres ont longtemps été la base de discussions entre les parties, y compris des précédentes administrations américaines. Tout simplement parce que l'idée a été discutée de manière non officielle par le passé, cette idée doit elle faire partie de l'agenda à venir alors qu'aucun accord n'a été signé ?

 

Heureusement il existe d'autres points sur les récentes remarques d'Obama à propos des négociations israélo-palestiniennes qui peuvent apaiser le coté israélien. A l'AIPAC, Obama a parlé de "nouvelles réalités démographiques sur le terrain" qui semble prendre en compte les grands blocs d'implantations, qu'Israël finira par intégrer. En utilisant le langage de la résolution 242, Obama parle de "frontières sures et reconnues" et surtout il a ajouté 'Israël doit être capable de se défendre lui-même contre toute menace".

Toutefois, pour les israéliens, en mentionnant les lignes de 1967, cela ramène des souvenirs d'un Israël qui avait 8 miles de large (13/15kms), un moment où sa vulnérabilité était la cible constante des pouvoirs hégémoniques du Moyen-Orient qui ont pour principal but la destruction d'Israël.

 

Bien sur, Israël a gagné la guerre des six jours en1967, mais il a du recourir à une frappe préventive sur quatre armées qui convergeaient sur ses frontières. Aucun israélien ne voudrait revivre ou vivre sous une telle menace à nouveau aujourd'hui.

L'alternative aux lignes de 1967 sont des frontières défendables qui doivent émerger si une paix viable et atteinte.

 

Dore Gold, ancien ambassadeur israélien aux Nations-Unies est président du JCPA(Jewish Center of Publics affairs)

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25 juin 2011 6 25 /06 /juin /2011 23:26

 

La souveraineté israélienne sur la Judée-Samarie et création de 8 micro-états arabes palestiniens - Débat

Par Arlène Kushner

Adapté par Aschkel - pour  © 2011 www.aschkel.info

Posté par Ted Belman -http://www.israpundit.com/archives/37123

.

La proposition du Dr Kédar est à prendre très au sérieux ! Lorsque le monse occidental comprendra la façon dont fonctionne le monde arabe, il aurait fait un grand pas en avant ! Tout marche par tribu et pas clan, il en a toujours été ainsi, il en sera toujours ainsi. La construction artidicielle d'Etat ne mène qu'à l'implosion un jour où l'autre, nous le voyons sous nos yeux aujourd'hui. Le peuple palestinien est une création de 1964, ce sont des arabes de différentes tribus de différents clans qui ne s'entendent pas entre eux, et ne s'entendront jamais.

Que ce soit en Irak comme précisé, ou encore en Lybie comme on le voit, entre autre

Aschkel


 


Hier soir j'ai assisté à une mini conférence à Jérusalem sur le thème de "l'option préférée" – La souveraineté israélienne sur la Judée-Samarie.

Organisé par Yoel Meltzer, il est destiné à être le coup d'envoi d'un processus qui on l'espère dans le temps modifiera considérablement les conceptions concernant notre situation ici, en Israël. Il n'était pas destiné à être une déclaration définitive sur ce processus mais un commencement.

Quelques 250 personnes assistaient à l'évènement. Une vidéo sera bientôt en ligne.

Voici un résumé de ce qui a été dit par quatre intervenants.

 

Yoram Ettinger

Consultant sur les affaires américaines, a servi de liaison a l'Ambassade d'Israël pour les affaires du congrès, avec le titre d'ambassadeur et de Consul général à Houston. Il a consacré beaucoup d'attention ces dernières années à la question de la démographie israélienne.

Ettinger soutient que l'argument selon lequel Israël doit accepter une solution à deux etats en raison de la menace démographique pour la majorité juive est fallacieux. Il y a un problème a traiter certes, mais pas une bombe à retardement.

Les chiffres qui ont été fournis – qui sont censés "prouver" que dans les   prochaines années, les juifs seront "engloutis" par une population arabe palestinienne si toutes les terres entre le fleuve et la mer sont maintenues sous contrôle israélien sont inexacts, maintient Ettinger.

En fait il y a 1.2 millions d'arabes en moins en Judée-Samarie et à Gaza que ce qui est communément affirmé, ainsi que d'autres exactitudes dit-il.

Il y a des divergences dans les chiffres du recensement de l'AP sur lesquelles les estimations sont fondées. Quelques 400.000 arabes palestiniens qui "pourraient revenir" sont comptés dans le recensement alors qu'ils ne devraient pas l'être, l'AP réclame une immigration nette dans les zones de l'AP. Les arabes palestiniens qui épousent des arabes israéliens et reçoivent des cartes d'identité israéliennes finissent par être comptées deux fois dans les statistiques, comme les arabes de Jérusalem avec des cartes d'identité.

En outre, les projections sont mauvaises parce que la population arabe palestinienne, qui est devenue plus fortement éduquée et urbanisée subit une diminution de la natalité alors que la population juive – notamment la population laïque – a un taux de natalité qui augmente.

Plus sur cet article en anglais  http://www.imra.org.il/story.php3?id=46839  

 

Danny Dayan

Président du Conseil de Yesha (Judée-Samarie)

Dayan affirme que la souveraineté israélienne sur la Judée-Samarie est la seule solution juste, indispensable et réalisable.

Justice

Elle est notre terre.

A plusieurs reprises, les propositions soutenues par les juifs ont été rejetées par les arabes qui prétendent que le gagnant prend tout (winner takes all). Dans leurs guerres déclarées contre nous leur intention était de tout prendre. Il ne serait pas juste pour nous de revenir à une solution à deux états. Leur comportement a annulé la validité d'une solution à deux états. Aujourd'hui la partie qui a été la victime de l'agression et accepté un compromis est la gagnante.

Vital

Vital pour l'existence d'Israël.

D'abord pour des questions de sécurité, comme des frontières défendables nécessaires. Il doit y avoir un contrôle sur les hauteurs de Judée-Samarie pour protéger la population et les infrastructures industrielles et l'aéroport le long de la méditerranée des attaques notamment à la roquette. De plus il doit y avoir une zone tampon contre les attaques et les incursions par les radicaux de l'est du monde musulman.

Vital d'un point de vue juif.

Notre essence spirituelle est à Jérusalem et en Judée-Samarie. Nous aurons une société superficielle si nous devions donner 'Hévron, Shilo, Bet EL et une partie de notre capitale Jérusalem.

Réalisable

Nous devons être déterminés et avoir confiance en nous. Nous sommes 350.000 en Judée-Samarie, 650.000 si Jérusalem est compté, nous devons être 1 million.

 

Dr Mordéchai (Moti) Kédar

A servi pendant 25 ans dans Tsahal aux renseignements militaires en tant que lieutenant colonel – spécialisé dans le discours politique arabe, les médias arabes et groupes islamiques. Maître de conférences en arabe à l'université de Bar Ilan- expert de la population arabe israélienne.

 

Le Dr Kédar apporte à la discussion une idée différente. Nous avons deux préoccupations dit-il

L'une est d'empêcher un état arabe palestinien de voir le jour, car il serait gravement problématique, l'autre est que nous voulons nous assurer d'une très large majorité juive. Quelque soit l'optimisme d'Ettinger sur la démographie, il y a une possibilité d'un risque que la population arabe augmente.

Ce qu'il propose est une solution sociologique /anthropologique – Une solution à huit cités-états. Il y a différents clans arabes, le problème réside quand il y a de multiples clans ou tribus – de multiples groupes ethniques ou religieux – à l'intérieur d'une entité politique. C'est le problème en Irak, et s'il y avait un état palestinien, nous verrions une situation identique à celle de l'Irak.

Le calme est possible quand une entité politique est contrôlée par un clan, une tribu seulement, comme par exemple dans les Emirats Arabes Unis.

Kédar suggère que des émirats basés sur des clans ou tribus individuelles seraient établis en Judée-Samarie – Ils seraient cités-états. Chaque grande ville arabe palestinienne serait contrôlée par un clan, une tribu. Les chefs de ce clan sauraient quoi faire, et quoi ne pas faire, et c'est avec ce leadership autochtone et non la direction de l'Olp que nous devrions traiter. Il n'y aura pas de plan de paix formel mais plutôt une compréhension mutuelle qui génère un état de calme – un modus vivendi.

Les cités-Etas qu'envisage Kédar seraient Jénine, Tulkarem, Sichem (Naplouse), Kalkilya, Jéricho,  Ramallah et la partie arabe d'Hébron, ces petits états existent d'ores et déjà, dit-il comme le Vatican ou Gibraltar. Il pense cela viable si une certaine zone de développement est programmée.

Israël aurait encore la souveraineté de la rivière à la mer entourant chacune de ces ville-états. Les arabes vivant en milieu rural seraient sous souveraineté et citoyenneté israélienne. Israël serait alors séparé de 70/80 % de la population arabe palestinienne, tout en évitant la création d'un état palestinien.

Cela peut être fait si les israéliens le veulent.

A commencer pas les tribus d'Hébron, car elles ont leurs propres dirigeants et leurs propres agendas, aucun dirigeants arabes autres en dehors de leur clan ne peuvent pénétrer dans leurs zones.

 

Caroline Glick

Journaliste, directeur adjoint du Jérusalem Post, Sénior pour les affaires du Moyen-Orient a Center for Sécurité Policy à Washington DC et initiatieur de la Latma vidéos satiriques.

La souveraineté sur la Judée-Samarie est la seule option stratégique viable. Pour ne pas permettre à un état terroriste d'être mis en place est d'inciter les arabes israéliens de générer des menaces intérieures.

Les israéliens comprennent qu'un état palestinien n'est pas une solution mais ne reconnaissent pas encore la viabilité de l'annexion militaire.

Le problème n'est pas ce que le monde pense, mais ce que les israéliens pensent. Notre souveraineté à Jérusalem n'est pas reconnue par le monde, alors Quoi ?

Nous devons concevoir des tactiques pour permettre aux israéliens de reconnaitre ce fait.

Les médias sont contrôlés par la gauche, les idées plantées par les médias peuvent devenir la politique d'ici 10 ans. Nous devons concevoir d'autres idées pour sensibiliser le public sur la question.

Nous avons besoin de forum et de pousser un débat public, aujourd'hui avant le vote de l'ONU en Septembre. Il est temps de dire à chacun quels sont nos droits, et de nous responsabiliser. Nous devons aussi travailler pour exposer la vraie nature de la société arabe palestinienne.

Il y a un énorme appui israélien latent qui doit être réveillé, nous devons activement embrasser les grandes idées du peuple juif, de rassemblement de destin juif, etc..

 Nous devons fournir au peuple israélien un concept de ce que nous pouvons être si nous adoptons des concepts constructifs avec des arguments convaincants.

Nous devons régler le fossé qui existe entre nous, entre autre celui des "colons" et ceux qui vivent à Tel-Aviv et leur faire comprendre que notre terre appartient à nous tous

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24 juin 2011 5 24 /06 /juin /2011 19:32

Gaza - Le Bureau de la Coix-Rouge endommagé suite à sa demande de recevoir une preuve de vie pour Guilad

Par Aschkel

© 2011 www.aschkel.info

 

Lire aussi > Après 5 ans, La croix rouge veut la preuve que Gilad Shalit est vivant

 

 

Les Gazaouis ont jeté des œufs sur le bureau de la Croix-rouge internationale à Gaza pour protester contre l'appel de celle-ci de recevoir un signe de vie de Guilad Shalit.

Des dizaines de manifestants en colère ont également scandé des slogans hostiles contre la Croix-Rouge ont déchiré et détruit son insigne sur le bureau.

 

Ils protestaient contre l'appel de Jeudi du CICR, exigeant du 'Hamas de montrer un signe de vie de l'otage Guilad Shalit détenu depuis cinq ans.

 

Mais comment la Croix-rouge ose t-elle exiger quelque chose du 'Hamas ?

 

La "perle" des Barbares

 

Encore une déclaration du Hamas qui mérite d'être incluse dans l'anthologie du culot et de l'indécence typique des terroristes musulmans. En réaction à l'annonce faite par le Premier ministre Binyamin Netanyahou sur "la fin des avantages exorbitants accordés aux terroristes emprisonnés en Israël", le porte-parole du Hamas, Sami Abou Zouhari a déclaré sans honte..."qu'il s'agissait d'une violation du droit international"!!!! Le Hamas accuse aussi Netanyahou "de prendre ces mesures pour dissimuler son échec dans la tentative de trouver un accord pour un échange".Par Shraga BLUM

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24 juin 2011 5 24 /06 /juin /2011 18:20


 

Par Khaled Abu Taomeh

http://www.hudson-ny.org/2223/hamas-fatah-gap-remains-wide

 

Adapté par Aschkel

© 2011 www.aschkel.info

L'accord de réconciliation sous l'égide de l'Egypte entre le Fatah' et le 'Hamas annoncé le mois dernier au Caire, semble avoir pris fin avant qu'il ne commence.

Il s'avère que l'écart entre les deux parties rivaux reste aussi large que jamais, en dépit de l'accord, les deux factions restent en désaccord sur presque tout.

 

Il sont en désaccord que qui prendra la tête du prochain gouvernement, sur les membres du gouvernement, sur la plate-forme politique du gouvernement, sur l'avenir du processus de paix avec Israêl, sur la coordination de la sécurité avec Israël, sur la relation qu'entretient l'Autorité palestinienne avec les Etats-Unis et l'Union européenne, sur le rôle des forces de sécurité palestiniennes en Judée-Samarie et à Gaza.

 

Il y a cependant des choses sur lesquelles ils sont d'accord.

Les deux factions s'accordent sur la nécessité de restreindre la liberté d'expression et les médias. Les deux "gouvernements" palestiniens continuent a afficher intolérance envers toute forme de critique indépendamment de la source.

Journalistes palestiniens et militants politiques qui osent critiquer les gouvernements de Judée-Samarie ou de Gaza font face aux arrestations, aux harcèlements, aux intimidations. Cela explique pourquoi il n'ya pas un seul journal d'opposition.

 


Ils s'accordent aussi sur la nécessité pour chaque partie de rester au pouvoir a tout prix, c'est pourquoi ils ne veulent pas organiser de nouvelles élections, a bien des égards le statuquo n'est pas mauvais et ne semble pas les déranger.

En Judée-Samarie, l'Autorité palestinienne continue de recevoir des millions de dollars d'aide financière de la Communauté internationale, les dirigeants de l'AP possèdent des cartes VIP qui leur permettent de voyager librement en particulier dans les hôtels de luxe et restaurants de Tel-Aviv, ces cartes permettent aussi à ces dirigeants de passer les check-points 'dans des voitures de luxe) sans avoir à attendre tel le  palestinien ordinaire.

 

Ce statuquo est bon pour l'AP car il n'est pas tenu responsable de ce qui se passe dans la bande de Gaza, par exemple personne ne rend l'AP responsable des tirs de roquettes depuis Gaza sur les civils israéliens..

Le 'Hamas d'autre part, a appris de l'Autorité palestinienne que pour rester au pouvoir, il doit resserrer son emprise et son oppression sur la population de la bande de Gaza


Le 'Hamas et le Fatah' que la démocratie et la transparence sont des choses avec lesquelles sils ne peuvent vivre, ils partagent la perception que les Etats policiers répressifs est le seul moyen possible pour contrôler le peuple.

 

Enfin les deux factions s'accordent sur la nécessité de blâmer Israël pour tout et toujours pour les misères des palestiniens dont ils sont responsables. Aucune des parties n'est prête a accepter la responsabilité de tout acte répréhensibles causées par elles-mêmes.

 

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  • : Le blog de Gad
  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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Magie de la langue hébraïque


A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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