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1 juillet 2011 5 01 /07 /juillet /2011 13:49

 

 

L’acte d’accusation dans l’affaire Hariri a été remis au procureur de la République, mais son contenu restera secret tant que les Libanais présumés impliqués dans l’assassinat de l’ancien Premier ministre n’ont pas été arrêtés.

Six ans après l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, le 14 février 2005, la vérité sur l’attentat qui a également coûté la vie à 22 autres personnes n’a jamais paru aussi proche, même si, pratiquement, le procès devrait tarder. Une délégation du Tribunal spécial pour le Liban s’est rendue dans la matinée auprès du procureur général près la Cour de cassation, Saïd Mirza, et lui a remis, a indiqué notre chroniqueuse judiciaire Claudette Sarkis, les mandats d’arrêt émis par le juge de mise en état, Daniel Fransen, à l’encontre de quatre Libanais soupçonnés d’être impliqués dans l’assassinat, ainsi que quatre enveloppes scellées, contenant chacune une copie de l’acte d’accusation.

L’entretien a duré une heure et demie. Le juge Mirza a refusé plus tard de dévoiler les noms des quatre accusés présumés, ou de confirmer ceux que les médias audiovisuels avaient révélés, avant même que la réunion du Palais de justice n’ait pris fin. Les quatre appartiendraient au Hezbollah, selon les indiscrétions relayées par les médias. Moustapha Badreddine, alias Élias Saab ou Sami Issa, n’est autre que le beau-frère de Imad Moghniyé et serait accusé d’avoir planifié et exécuté l’assassinat avec Sélim Ayache, un autre cadre du Hezbollah, alias Abou Salim. Les deux autres seraient Assad Sabra et Hassan Anaïssé.

En principe, le Liban a obtenu des copies de l’acte d’accusation, mais en pratique, il en ignore le contenu. Selon des sources judiciaires, les enveloppes doivent être remises en main propre à chacun des accusés, au moment de son arrestation. Si ces derniers ne sont pas arrêtés, les enveloppes doivent être rendues au bout de trente jours, toujours scellées, au juge Fransen.
Le contenu de l’acte d’accusation restera donc secret conformément à l’article 74 du règlement de procédure et de preuve. Celui-ci stipule : « À la demande du procureur ou de la défense, le juge de la mise en état peut ordonner dans l’intérêt de la justice, et dans des circonstances exceptionnelles, la non-divulgation au public de l’acte d’accusation, ou de tout document ou toute information connexes, et ce jusqu’à nouvel ordre. »
 
Les Libanais resteront donc sur leur faim et ne sauront surtout pas si des mandats d’arrêt ont été également délivrés contre des non-Libanais dans le cadre de cette affaire. Selon les mêmes sources, le juge Mirza ne reçoit de l’acte d’accusation que la partie concernant les accusés ayant la nationalité libanaise. Au cas où des étrangers seraient impliqués dans l’assassinat de Rafic Hariri, le TSL remettra aux autorités du pays auquel ils appartiennent les mandats d’arrêt ainsi que des copies de la partie de l’acte d’accusation les concernant.
 
Aujourd’hui, le procureur doit remettre à la police judiciaire les mandats d’arrêt contre les quatre personnes qui doivent être notifiées dans les règles de la nécessité de comparaître devant le TSL.

Présomption d’innocence
 
Les documents du tribunal lui ont été remis deux jours après que le juge de la mise en état, Daniel Fransen, eut confirmé, le 28 juin, un acte d’accusation relatif à l’assassinat de Rafic Hariri et d’autres personnes, selon un communiqué de Leidschendam, qui a ajouté que l’acte ainsi que le(s) mandat(s) d’arrêt qui l’accompagne(nt) ont été transmis aux autorités libanaises le 30 juin (hier). « Cette annonce fait suite à une déclaration des autorités libanaises affirmant avoir reçu un acte d’accusation confirmé », précise le texte selon lequel « la confirmation de l’acte d’accusation signifie que le juge Fransen est convaincu qu’il existe de prime abord des moyens de preuve justifiant l’ouverture d’un procès ». « Il ne s’agit pas d’un verdict de culpabilité, tout accusé étant présumé innocent jusqu’à ce que sa culpabilité soit prouvée au cours du procès », poursuit le communiqué.
 
« Le TSL ne fait, à ce stade, aucun commentaire sur l’identité ou les identités de la ou des personnes désignées dans l’acte d’accusation. En effet, le juge Fransen a décidé que l’acte d’accusation devait demeurer confidentiel aux fins d’aider les autorités libanaises à s’acquitter de leur obligation de procéder à l’arrestation de l’accusé ou des accusés », note le texte, en rappelant que « la résolution 1757 du Conseil de sécurité de l’ONU ainsi que les dispositions de ses annexes énoncent clairement les mesures à prendre par les autorités libanaises, parmi lesquelles la signification de l’acte d’accusation à l’accusé ou aux accusés, leur arrestation et leur détention, ainsi que leur transfèrement au TSL ».

« Conformément au règlement de procédure et de preuve du TSL, les autorités libanaises doivent rendre compte au TSL des mesures prises en vue de l’arrestation de l’accusé ou des accusés, au plus tard dans les 30 jours suivant la présentation de l’acte d’accusation », selon le texte, après quoi des mandats internationaux seraient émis à l’encontre des quatre, qui peuvent par la suite être jugés par contumace. Passé ce délai, le juge Fransen peut également décider de rendre public l’acte d’accusation, dont une copie aurait été remise, selon l’Agence nationale d’information, à l’ambassade des Pays-Bas à Beyrouth, en sa qualité de représentant de l’État hôte du tribunal. 

 

TSL: un acte d'accusation transmis aux autorités libanaises

Le Tribunal spécial pour le Liban.

30 juin 2011 –  
Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a réitéré jeudi son soutien au Tribunal spécial pour le Liban (TSL) qui a confirmé qu'un acte d'accusation, accompagné de mandats d'arrêts, ont été transmis aux autorités libanaises.

 

 

 

Le Tribunal spécial pour le Liban a confirmé « qu'un acte d'accusation, assorti de mandats d'arrêt, a été transmis ce matin au Procureur général de la Cour suprême du Liban, Saïd Mirza », a fait savoir jeudi le porte-parole de Ban Ki-moon par communiqué.

 

« Si cette initiative a été rendue publique, le contenu de l'acte d'accusation et des mandats d'arrêt n'a pas été révélé aux Nations Unies », a-t-il ajouté.

 

Ban Ki-moon a rappelé que le TSL est un tribunal indépendant qui a été créé à la demande du gouvernement libanais et par la résolution 1757 du 30 mai 2007, avec pour mandat de poursuivre et de juger les auteurs et les commanditaires de l'attentat du 14 février 2005 qui a visé et tué à Beyrouth l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri et 22 autres personnes.

 

« En vertu de cette résolution, il est demandé aux autorités libanaises de localiser, d'arrêter, de détenir et de transférer les accusés au Tribunal », a précisé le porte-parole du chef de l'ONU.

 

Le Secrétaire général a réitéré « son ferme appui au Tribunal spécial pour le Liban et aux efforts que ce dernier déploie pour dévoiler la vérité et envoyer le message selon lequel l'impunité ne sera pas tolérée ».

 

Il a appelé « tous les États à appuyer le processus judiciaire indépendant, en particulier en coopérant avec le Tribunal spécial dans l'exécution de l'inculpation et des mandats d'arrêt ».

 

Enfin, le Secrétaire général espère « que le nouveau Gouvernement du Liban honorera toutes les obligations internationales de son pays et coopèrera avec le Tribunal spécial ».

 

Le Juge de la mise en état, Daniel Fransen, a confirmé un acte d'accusation relatif à l'assassinat de Rafic Hariri et d'autres personnes le 28 juin 2011. L'acte d'accusation ainsi que les mandats d'arrêt qui l'accompagnent ont été transmis aux autorités libanaises le 30 juin 2011. Cette annonce fait suite à une déclaration des autorités libanaises affirmant avoir reçu un acte d'accusation confirmé, a indiqué jeudi le TSL par communiqué.

 

 

 

« La confirmation de l'acte d'accusation signifie que le Juge Fransen est convaincu qu'il existe de prime abord des moyens de preuve justifiant l'ouverture d'un procès. Il ne s'agit pas d'un verdict de culpabilité, tout accusé étant présumé innocent jusqu'à ce que sa culpabilité soit prouvée au cours du procès », a prévenu le Tribunal.

 

 

 

« Le TSL ne fait, à ce stade, aucun commentaire sur l'identité ou les identités de la ou des personnes désignées dans l'acte d'accusation. En effet, le Juge Fransen a décidé que l'acte d'accusation devait demeurer confidentiel aux fins d'aider les autorités libanaises à s'acquitter de leur obligation de procéder à l'arrestation de l'accusé ou des accusés », poursuit le TSL.

 

 

 

La résolution 1757 du Conseil de sécurité des Nations Unies ainsi que les dispositions de ses annexes énoncent clairement les mesures à prendre par les autorités libanaises, parmi lesquelles la signification de l'acte d'accusation à l'accusé ou aux accusés, leur arrestation et leur détention, ainsi que leur transfèrement au TSL.

 

 

 

« Conformément au Règlement de procédure et de preuve du TSL, les autorités libanaises doivent rendre compte au TSL des mesures prises en vue de l'arrestation de l'accusé ou des accusés, au plus tard dans les 30 jours suivant la présentation de l'acte d'accusation », a fait savoir le TSL.

 

 

 

Le Procureur du TSL a soumis un acte d'accusation au Juge Fransen, pour examen, le 17 janvier 2011, et l'a par la suite modifié trois fois – les 11 mars, 6 mai et 10 juin 2011 (la dernière fois à la demande du Juge de la mise en état), a rappelé le Tribunal

 

source lorientlejourun.org

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1 juillet 2011 5 01 /07 /juillet /2011 13:24

 

      Mohammed Sawalha, fournisseur de chèques en blanc au terroriste Ismaïl Haniyeh

 

Le Hamas est derrière l’armada jihadiste nommée “Flottille”

 

Adapté par Marc Brzustowski


© 2011 lessakele et  © 2011 www.aschkel.info  

 

atlasshrugs 


... Suite des petites trouvailles aschkéliennes de la matinée...

 

Première partie >  Flottille - Une militante pro-palestinienne néerlandaise dénonce la présence du 'Hamas en Grèce

 

youssouf-1.jpg

Yussouf al-Qaradawi et Amin Abou Rashed côte a côte


 

Les journalistes néerlandais, qui ont décidé de ne pas participer à la flottille pour Gaza, n’ont rien de positif à déclarer au sujet de l’organisation "Pays-Bas-Gaza".

 

Le journaliste Eric Beauchemin, du ‘Wereldomroep’, rapporte n’avoir jamais rencontré une organisation aussi cloisonnée que "Pays-Bas-Gaza". Il a été interdit de filmer, durant les deux jours d’entraînement en Grèce, et le secret le plus absolu régnait sur le nom des personnalités hollandaises qui participeraient à la flottille. On a volontairement laissé courir le bruit que des personnages réputés y participeraient, mais cela s’est avéré totalement faux. 

Les sources du financement de la participation néerlandaise sont restées floues. La journaliste Hasna El-Maroudi, du journal Vara, a annulé son voyage, parce qu’elle avait un fort soupçon que c’était bien le Hamas, en tout premier lieu, qui était impliqué dans ce financement.

 

·         Et elle avait entièrement raison.........

 

  • La seconde flottille est coordonnée par Mohammed Sawalha, un personnage central du Mouvement des Frères Musulmans basé au Royaume-Uni, directement lié au Hamas . Beaucoup des organisations participantes disposent de liens directs très forts avec « l’Union pour le Bien » (UoG -Ittilaf al-Kheir en arabe), la « toile d’araignée » des organisations « caritatives affiliées aux Frères Musulmans, qui a été désignée comme organisation terroriste par le Département du Trésor américain, pour ses transferts de fonds au Hamas. L’UpB a été instaurée par le Cheikh Yusuf al-Qaradawi, dirigeant les Frères Musulmans à l’échelon mondial, quelques temps après l’éclatement de la Seconde Intifada en 2000.

 

 

  • Pour la Confrérie Musulmane, deux pôles centralisateurs de cette organisation peuvent être clairement identifiés : sur la scène européenne et globale, la centralité de ses activistes basés au Royaume-Uni est, une fois encore, démontrée, pendant qu’au Moyen-Orient, l’action de sa branche jordanienne est notable.

 

 

  • Les autres organisateurs principaux comprennent : le Mouvement de Solidarité Internationale anti-israélienne (ISM), autant que les militants de l’extrême-gauche socialiste d’Europe et des Etats-Unis. De nombreux organisateurs principaux de la flottille ont déclaré que son objectif fondamental consiste à générer des provocations et d’écorner l’image d’Israël.

 

  • A la suite de l’opération israélienne “Plomb Durci”, qui s’est terminée en janvier 2009, s’est tenue une série de conférences internationales en Turquie, pour restructurer le combat contre Israël. Une conférence de février 2009 mettait en vedette 200 universitaires islamistes radicaux, venus pour rencontrer des responsables de haut rang du Hamas, dans le but de constituer un nouveau « troisième front jihadiste » (en supplément du Pakistan et de l’Irak),centré autour de Gaza. La conférence a donné naissance à l’infamante Déclaration pro-Hamas d’Istanbul, qui a également fourni une justification aux attaques de navires étrangers qui essaieraient d’empêcher le trafic d’armes vers Gaza.

 

  • En général, ce sont les mêmes organisateurs [que ceux des conférences pour un “troisième front  jihadiste »] qui se tiennent derrière la seconde flottille, mais avec quelques changements. Le plus important est, sans doute la décision de l’IHH de ne pas joindre le Mavi Marmara, le navire qui a apporté à la première flottille sa publicité, grâce aux affrontements violents entre les activistes de l’IHH et Tsahal, lors desquels 9 Turcs ont été tués. Plutôt que de prendre un rôle pilote, il apparaît que l’IHH, cette fois, mise sur le fait d’envoyer des militants voguer sur d’autres navires.

 

 

  • Ainsi, la flottille est très loin de constituer un effort « humanitaire » pacifiste visant à soutenir les Palestiniens à Gaza. Elle devrait, par conséquent, être interprétée comme un effort majeur des groupes partisans du Hamas, de délégitimer Israël, par une « alliance rouge-verte » entre gauchistes et Islamistes.

La seconde ‘Flottille de la Liberté” est un effort conjoint et coordonné de plusieurs groups travaillant dur à la délégitimation d’Israël à un échelon global. Le prétexte utilisé par les organisateurs disant qu’ils cherchent à faire lever le siège de Gaza pour fournir une aide aux besoins humanitaires urgents sonne complètement faux, étant données les améliorations économiques massives dont ce territoire est témoin. De surcoît, le New York Times du 25 juin 2011 rapportait que « deux hôtels de luxe ouvrent leurs portes à Gaza ce mois-ci ». Le reportage depuis Gaza se poursuit par la description d’un « deuxième centre commercial » sur le point d’ouvrir et de « centaines de maisons » actuellement en construction1. La motivation de cette mise en scène de la flottille, est, dès lors, clairement politique. Tous les groupes impliqués ont séparément envoyé des bateaux et des convois de camions destinés à « Briser le siège » de Gaza, dans le seul but de malmener l’image d’Israël.

 

Cette dernière campagne est coordonnée par Mohammed Sawalha, un personnage central des Frères Musulmans basé en Grande-Bretagne, qui, selon des sources israéliennes, a contribué à établir l’infrastructure opérationnelle du Hamas en Judée-Samarie/Cisjordanie, à la fin des années 1980. Il a trouvé asile en Grande-Bretagne en 1990 et il est, depuis, l’un des principaux cerveaux des activités pro-Hamas, islamistes et anti-israéliennes en Angleterre. Beaucoup des organisations participantes peuvent être directement liées aux activités de « l’Union pour le Bien », une coalition  d’œuvres « caritatives » affiliées aux Frères Musulmans, qui est désignée, depuis 2008, comme une organisation terroriste par le Trésor américain, du fait de ses transferts de fonds au Hamas [et Al Qaeda].

 

D’autres parmi les principaux organisateurs appartiennent au Mouvement de Solidarité Internationale anti-israélien (ISM), aussi bien qu’à l’extrême-gauche socialiste d’Europe et aux Etats-Unis. Nombreux parmi les principaux organisateurs de la flottille ont ouvertement déclaré que leu but essentiel est de générer des provocations et de malmener l’image d’Israël.

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1 juillet 2011 5 01 /07 /juillet /2011 12:08

 

 

 

Flottille  - Une militante pro-palestinienne néerlandaise dénonce la présence du 'Hamas en Grèce

 

Adapté par Aschkel et Gad


© 2011 lessakele et © 2011 www.aschkel.info 

 

 

http://www.joop.nl/opinies/detail/artikel/afscheid_van_de_gaza_vloot/

http://www.telegraaf.nl/binnenland/10117800/__Censuur_op_Gazaboot__.html?p=2,2

hasna.jpg 

Hasna El Maroudi

Redactrice du journal néerlandais JOOP


Il faut remercier Hasna El Maroudi, journaliste et militante pro-palestinienne pour sa probité et l’objectivité de ses propos, quant au rôle-clé joué par le Hamas et les Frères Musulmans dans l’organisation-même de la flottille.

 

Hasna El Maroudi fait partie de ces pacifistes détournés par une organisation terroriste tentaculaire, du fait du poids immense des Frères Musulmans, en Europe, à Paris comme à Amsterdam ou Londres, Berlin, par l’entremise des réseaux de "l'Union pour le Bien" (Ittilaf al-Kheir en arabe), de l’Imam Al Qaradawi, considéré comme “Le Chef du Jihad mondial”. Il est la cheville ouvrière des liens entre le Hamas Palestinien et Al Qaeda, interdit d’entrée aux Etats-Unis et banquier mondial de ces organisations terroristes, sanctionné par le Trésor US. Les malheureux gauchistes et journalistes, endoctrinés et manipulés se rendent compte, mais un peu tard, que le Djihad est, tout bonnement en train de les gaver comme des oies marchant au pas, pour mieux les plumer, exploitant leur fibre “humanitaire” comme bouclier humain et couverture médiatique:


 Aschkel et Gad


Une pro-palestinienne néerlandaise découvre et dénonce la présence du 'Hamas en Grèce qui prépare les militants au Djihad. sous couvert d'action humanitaire.


Voici son témoignage : 

 

Pourquoi je ne participerai pas a cette flottille.

 

J'étais il y a quelques jours sur l'île de Corfou.


J'ai appris à connaître les militants et les journalistes qui avaient l'intention de voguer vers Gaza et qui ont reçu une formation, ( inculquée par Anne de Jong passagère de la flottille précédente) sur la résistance non violente.


J'avais l'intention de faire un rapport sur l'expédition pour le Vara Uitgesproken et Joop, avec l'intention de participer à cette flottille comme le ferait une vraie militante pacifiste. Je souhaite qu'Israël lève le blocus "illégal" et donne l'autonomie au peuple de Gaza. Ma seule préoccupation, c’est la population là-bas. L'année dernière, des jeunes palestiniens ont publié un document dans lequel ils ont exprimé le souhait de mener une vie normale. Je n'ai rien à voir avec un mouvement politique ou ceux [le “gouvernement” Hamas d’Ismaïl Haniyeh] qui sont au pouvoir là-bas !


Donc j'avais décidé de me former à la longue liste d'exercices préparatoires et aux sessions de formation que cela impliquait.


J'ai demandé aux organisateurs, une chose essentielle et simple :


je voulais savoir exactement qui naviguerait avec moi sur le bateau italo-néerlandais, et j'avais demandé de les rencontrer tous à l'avance avant de me lancer dans le voyage.


Je ne voulais pas être surprise par la présence d'individus ou d'organisations avec lesquels je ne voulais rien à voir a faire.


On m'a dit que ma demande était évidente, et qu'en arrivant en Grèce, il y aurait une répartition et une présentation des équipes.


Mais, c’est le contraire qui s'est produit : les activistes italiens, qui étaient censés naviguer avec nous,     n'étaient nulle part à notre arrivée à Corfou. La délégation néerlandaise a même été isolée sur l'île et le reste de la flottille est allé à Athènes.


J'ai réitéré ma demande, plusieurs fois, d’avoir accès à la liste provisoire de tous les passagers, je ne m'attendais pas à recevoir la liste complète, vues les difficultés qui ont été mises sur le chemin des organisateurs. J'aurais été satisfaite si j'avais reçu l'information. Mais elle ne m'a jamais été donnée.


Malgré mon insistance répétée, j'ai reçu tout de même une liste quand j'ai décidé de renvoyer en Hollande – trop tard.


Il y a aussi autre chose, le financement du navire qui était plus qu'incertain. Aussi, sur ce point, j'avais demandé des informations, mais les réponses sont restées vagues, on m'a expliqué que le financement venait de diverses associations et organisations.


L'association Nederland Gaza prétend être compétente, transparente : pour moi cela signifie qu'elle peut donc publier toutes ses subventions.


C'est le seul moyen de montrer que cette association, déjà suspecte au Pays-Bas, n'a rien à cacher.


La présence d'Amin Abou Rached suggère qu'il y a pourtant bien quelque chose à cacher, lui aussi a navigué avec la précédente flottille et a été arrêté par Israël. Il est, selon certains, une haute figure du 'Hamas au Pays-Bas, affilié également aux frères musulmans.


Tout cela crée une véritable atmosphère de suspicion.


Pendant le diner, Anne de Jong a insisté pour dire que tout cela était “des mensonges” et que Amin était un homme incroyablement gentil et doté d'une dose incroyable d'amour pour les Palestiniens.


J'aurais tellement voulu la croire. La présence de cet Amin a été gardée secrète jusqu'à notre arrivée en Grèce. Je trouve cela vraiment préjudiciable.


Dans ce genre d'action, les militants peuvent risquer leurs vies. Il est donc juste et indispensable que toutes les informations sur les risques encourus leur soit fournis d’avance!

Amin était là, lorsque les militants de la délégation néerlandaise ont reçu une formation sur la résistance non violente, et un journaliste de Trouw, Wilfred van de Poll a parlé brièvement avec lui, en lui demandant quel était son rôle au sein de l'organisation. Amin a répondu sur sa présence et sur son rôle et s'est décrit comme "le cerveau de la flottille", et celui qui a financé le bateau ou, tout au moins, la plus grosse partie de la somme, selon ce que confirme Anne de Jong.

Si il a joué un rôle aussi essentiel, pourquoi était-ce aussi important de garder ce secret aussi caché qu’il était?

Les militants ont dit que les marchandises à bord du navire seraient distribués par le HCR. Or il s'est avéré, plus tard, que ce ne serait pas certain à 100 %, car peu d'organisations affiliées au HCR sont capables d'accomplir cette tâche à Gaza. En fait, la seule autre entité capable de le faire est le 'Hamas et je ne voulais rien avoir a faire avec eux.

Dans une action comme celle-ci, les militants doivent entièrement se faire confiance les uns les autres, comme les pompiers dans un bâtiment en feu. Ma confiance dans cette organisation n'a cessé de diminuer a mesure que le temps passait."

Le chef du 'Hamas est en Grèce et participe à la formation des militants pour le Djihad.

Amin Abou Rached est mentionné dans le témoignage précédent, témoignage d'une pro- palestinienne qui a décidé de lever le voile et de quitter la flottille.

Le chef du 'Hamas a été vu ces derniers jours en Grèce avec un des équipage de la flottille, comme le souligne également, jeudi, le quotidien néerlandais the Telegraph


Rashed est décrit comme le cerveau de cette flottille, ayant aidé à organisé l'achat du bateau néerlandais utilisé dans cette expédition, et même comme le souligne The Telegraph, c’est lui qui a organisé la majorité du financement de cette flottille.

Yuli Eldestein déclare, à propos de ce rapport :


"La participation d'un membre du Hamas au sein de la flottille pour Gaza prouve que la flottille n'a pas d'intention humanitaire mais est, en réalité, une provocation et une opération de terrorisme médiatique. Amin Abu Rashed est connu pour sa participation à des collecte de fonds en Europe en vue de financer des opérations terroristes du 'Hamas.


Dans la précédente flottille, Abou Rashed a exprimé sa réelle intention d'entrée en conflit avec le soldats de Tsahal, nous devons prendre en compte ce qu’il a dit, concernant cette actuelle flottille – Israël se prépare a tous les scénarios

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1 juillet 2011 5 01 /07 /juillet /2011 07:45
Le CRIF écrit au PS
29/06/11
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- - Thème: Crif

 

 

 

Le 15 juin 2011, le PS a publié un texte sur le conflit israélo-palestinien. Ce texte, qui avait été adopté lors d’une réunion du bureau national à la quasi-unanimité des présents, a suscité de nombreuses interrogations. C’est pourquoi Richard Prasquier a envoyé le 20 juin 2011, la lettre suivante à Jean-Christophe Cambadélis, secrétaire national du PS à l'Europe et aux relations internationales. Le CRIF espère que le PS pourra clarifier sa position, notamment par rapport au Hamas.
 
M. Jean Christophe Cambadélis
Secrétaire national du parti Socialiste
 
Paris, le 20 juin 2011
Monsieur le Secrétaire national,
 
J’ai lu avec attention l’appel du Parti Socialiste à la France et à l’Europe « à reconnaître l’Etat palestinien, pour avancer vers la paix et la réconciliation entre les peuples israélien et palestinien ». Etant donné l’importance, à certains égards surprenante et inquiétante, que les développements du conflit israélo-palestinien ont pris dans notre pays, et compte-tenu des réactions engendrées par ce conflit sur la situation objective et sur les perceptions de beaucoup de Juifs en France, je me permets de vous adresser sur ce texte une opinion qui n’est certainement pas isolée.
 
J’insiste d’emblée sur le fait que le CRIF souhaite ardemment que la paix règne sur cette région et qu’il a prôné depuis longtemps, comme le PS, une solution à deux Etats pour deux peuples. Si l’un des deux peuples, comme vous l’écrivez, est celui de l’Etat d’Israël et non pas un deuxième peuple palestinien, j’aurais aimé trouver dans votre déclaration le corollaire qu’il n’y aura pas de retour significatif des réfugiés palestiniens (personne ne parle d’ailleurs des réfugiés Juifs des Etats arabes en nombre à peu près équivalent, mais qui, eux, n’ont pas été maintenus artificiellement dans la situation perpétuée de réfugiés…..).
 
Parmi les « questions essentielles à la paix », vous déclarez que la « décolonisation doit être engagée », et qu’il faudra procéder à des « échanges égaux de territoires sur la base des frontières de 1967 » (ce qui n’est pas demandé par la résolution 242 du Conseil de Sécurité dans sa version anglaise originale). Mais pour la question des réfugiés, comme pour celle de Jérusalem, où les Israéliens ont des exigences préalables également légitimes, vous reportez la question à des négociations ultérieures. Autrement dit, vous demandez aux Israéliens d’emblée toutes les concessions, et aux Palestiniens vous ne réclamez même pas, parmi les « questions essentielles à la paix » de s’engager à reconnaître l’Etat d’Israël comme Etat du peuple juif, de  renoncer à la violence, d’éradiquer toute forme d’enseignement à la haine et  de reconnaître les accords antérieurement signés.
 
Je sais, vous pensez « que la réconciliation palestinienne doit permettre dans le respect des engagements antérieurs, le renoncement à la violence et au terrorisme, d’étendre ce contrôle de l’Autorité Palestinienne à Gaza ». Et si elle ne le permettait pas ? Et si ce n’était qu’un paravent ? Les notions de « houdna » et de « tequiya » sont publiquement proclamées qui permettent de feindre et de mentir transitoirement. Et s’agit-il seulement de feintes ?
 
Les déclarations politiques récentes de l’Autorité Palestinienne donnent-elles les assurances que vous espérez sur la reconnaissance de l’existence d’un peuple juif et de son histoire ancrée dans cette terre ?
 
Mais surtout, il y a un nom dont le manque est criant dans votre texte, c’est celui du Hamas. Oui, il est très désagréable d’y penser, et il vaut mieux l’occulter, mais Israël a à ses frontières un mouvement qui publiquement appelle (charte, article 7) au djihad et à l’assassinat des Juifs. Ce mouvement est-il soluble dans nos bons sentiments? Dans la « réconciliation » actuelle qui obéit à des considérations géopolitiques et non, bien au contraire, à un quelconque désir de paix, qui peut assurer que ce n’est pas le Hamas qui imposera ses vues alors qu’il n’a renoncé en rien à ses objectifs ? Qui peut négliger son poids rédhibitoire ?
 
La force de protection internationale sous le mandat de l’ONU ? J’ai découvert dans ma jeunesse la lâcheté de la realpolitik lorsque M.U Thant, secrétaire général des Nations Unies, a obtempéré aux exigences de Nasser et fait partir les Casques Bleus du Sinaï laissant Israël à une destruction promise, et ce que j’ai vu bien plus tard de l’action des Nations Unies pour empêcher le Hezbollah de se réarmer au Liban ne m’a pas convaincu. Je comprends que les Israéliens veuillent éviter des conférences internationales, où par le jeu des majorités automatiques, ils seront placés en position d’accusés et sommés, seuls ou presque de faire des concessions, alors qu’il faut appeler à des négociations face à face, entre des interlocuteurs fiables.
 
Enfin, Monsieur le Secrétaire national, une dernière remarque : pourquoi garder, dans votre préambule, cette grille de lecture fausse du Moyen-Orient qui fait du conflit israélo-palestinien (entendons : d’Israël)  « le » responsable des désordres et des drames de la région ? A l’heure où le gouvernement syrien protège sa dictature par le massacre de ses opposants, où les populations se sont soulevées avec les espoirs et les dangers que nous connaissons, s’agit-il de réactions au conflit israélo-palestinien ou de dramatique mauvaise gouvernance ? Est-ce que le régime des mollahs en Iran qui fait régner la terreur sur son pays et la menace sur le monde, est apparu en réaction au conflit israélo-palestinien ? Est-ce que feu Oussama Ben Laden s’est lancé dans la terreur pour aider les Palestiniens ? On peut multiplier les exemples. Oui, malheureusement il existe diverses idéologies radicales terrifiantes qui font entre autres, mais entre autres seulement, d’Israël un ciment susceptible d’agglomérer les haines. Ce n’est pas par des compromis sur Israël que ces idéologies disparaîtront.
 
Ceux qui le pensent nomment mal les choses de cette région du monde et risquent ainsi d’ajouter à ses malheurs, malgré leur très estimable et indiscutable volonté d’aider à la paix.
Je vous prie, Monsieur le Secrétaire national, de recevoir mes sentiments très distingués.
 
Richard Prasquier
Président du CRIF
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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 10:14

 

L'actualité en perspective

Ne répondez pas à cette lettre. Pour nous contacter, c'est ici


Otages, Otage !

Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, détenus en otages depuis dix-huit mois en Afghanistan, ont été libérés aujourd’hui.

De nombreux responsables politiques et proches des deux ex-otages ont aussitôt exprimé leur soulagement.

Fillon a profité de l’annonce devant les députés heureux pour lancer un appel "en faveur des autres otages, au Sahel, en Somalie, au Yémen".

Gaza est probablement trop loin pour que le Premier ministre cite le plus vieil otage français à ce jour, Gilad Shalit, otage depuis 5 ans.

Seule Ségolène Royal a eu la bonne analyse, loin devant une classe politique surexcitée par cette annonce.

"Loin de moi l'idée de dénigrer tel ou tel effort du gouvernement mais il y a un contexte international qui a facilité cette libération, avec notamment l'annonce du retrait des troupes françaises d'Afghanistan".

Elle a eu le courage de passer pour la chafouine de service. Mais ce sont pourtant ces questions qui doivent être posées.

Une fois les retrouvailles consommées et la liberté réapprise, Ghesquières et Taponnier pourront sans nul doute éclairer le public sur les circonstances de leur enlèvement et de leur libération.

Nul doute non plus qu’ils ferrailleront dur pour aider à leur tour à la libération de TOUS les otages, y compris le franco-Israélien Shalit.

Sinon, ce serait vraiment pour taquiner !

FLOTTILLE

A la suite de l'appel pour la flottille signée par au moins 3 anciens présidents de la Fédération Protestante, ainsi qu'à celui des distingués membres du conseil d'administration de la CIMADE, Primo a cru bon de leur faire parvenir cet humble reportage photographique afin de les aider dans leur quête d'un hôtel pour la nuit, une fois qu'ils seront parvenus à Gaza.

Primo, à l'instar du Guide du Routard, leur indique également les adresses des restaurants afin qu'ils trouvent de quoi se sustenter après une longue et pénible traversée sur de poussifs cargos.

Primo aime rendre service.

Pour lire l'article et voir les photos, cliquez ici

Les écoles de l'UNRWA

Comment accuser Israël tout en bénéficiant de la bienveillance de l’ONU ?

Comment financer ses postes de fonctionnaires tout en combattant idéologiquement l’existence d’Israël ?

Tel est le long et âpre combat mené avec célérité et opiniâtreté depuis des décennies par l’UNRWA.

Il faut leur rendre justice. Cette gigantesque administration de l’ONU, la plus forte au monde, par rapport au public dont elle a la charge, sait faire parler d’elle.

Son personnel est composé de deux classes distinctes.

L’UNRWA entretient et paye des fonctionnaires internationaux qui ne rêvent que d’une chose, bien accomplir leurs missions pour être bien notés et pouvoir prétendre à un poste dans un endroit plus serein de la planète.

Chacun de ces petits chefs dispose d’un budget qu’il a intérêt à maintenir sinon à augmenter. Dans ce dessein, ces fonctionnaires doivent à tout prix faire la preuve de l’amplification de leurs taches.

L’UNRWA a également des salariés dans les camps eux-mêmes, parmi la population palestinienne.

On estime que 95% des 25.000 employés de l’UNRWA sont Palestiniens et parmi eux un certain nombre d'instituteurs et d'éducateurs qui se déclarent ouvertement membres de l’OLP, du Hamas ou du Jihad Islamique. (Albert Soued)

Aussi, ils ont tout intérêt à montrer, premièrement que le nombre de réfugiés palestiniens ne cesse de croître, et que leurs besoins augmentent avec le temps.

Dés 1951, le directeur d’un camp de réfugiés palestiniens au Liban, un « occidental pur jus », a interdit à ses « administrés » de cultiver un petit coin de potager.

La raison invoquée ? Il ne fallait absolument pas leur donner l’impression, ainsi qu’à l’ONU, que les Palestiniens pouvaient s’installer et refaire leur vie ailleurs, comme tant d’autres réfugiés le font régulièrement, partout dans le monde. (lire l'article dans Le Monde du 21 avril 1951)

Dès l’instant qu’un réfugié se met à cultiver la terre, il devient de moins en moins « réfugié » pour acquérir de plus en plus une conscience de propriétaire.

Il perd donc toute envie de se battre pour récupérer une terre qu’il ne possède plus et préfère s’investir dans la terre qu’il cultive.

Ses enfants, nés dans le pays d’accueil, jouent dans le jardin, en cueillent les fruits et auront plutôt tendance à considérer leur terre d’accueil comme leur terre d’origine.

Ce serait la fin de l’UNRWA et de la manne financière des salaires.

Assimilation, intégration, L’UNRWA ne connaît pas !

A chaque arrivée des réfugiés palestiniens dans un pays arabe, le leader de l’époque, le sieur Arafat, proclamait : nous sommes ici chez nous.

C’est ce qu’il a proclamé en arrivant en Jordanie. On a vu la réaction du petit Roi Hussein en 1970 : Septembre noir. 10.000 palestiniens massacrés.

Arafat, toujours bien vivant et ses avoirs bancaires en constante augmentation, est donc parti au Liban, non sans arracher des larmes de compassion à la grande presse internationale.

Au Liban, les forces palestiniennes ont été impliqués plus ou moins directement, et sous les ordres d’Arafat ou de la direction « collégiale » de l’OLP, de massacres à grande échelle contre les villes chrétiennes de Damour, Dekaouneh, Hadath, Ain-el Remmaneh, Jisr el Bacha, jusqu’au massacre du Mont Liban, de sinistre mémoire.

Une macabre comptabilité indique le nombre de 200 000 libanais tués par les Palestiniens.

Les massacres qui interviennent ensuite à Sabra et Chatilla par les phalanges libanaises, pour inexcusables qu’ils soient, trouvent là une explication.

D’autant que ces camps étaient utilisés comme base d’entraînement par tout ce qui comptait comme groupes terroristes : Brigades Rouges italiennes, l’ETA, Carlos, les mercenaires Islamistes d'Irak, de Libye, du Yémen, d’Égypte.

L’UNRWA n’a jamais rien vu de ces agissements qui se déroulaient dans les camps palestiniens dont elle avait la charge.

Ces derniers jours, l’UNRWA a dressé un bilan apocalyptique de la situation des écoles sur Gaza, histoire d’apporter un soutien idéologique à la flottille de la paix.

Mais il est également question d’apporter les preuves du blocus d’Israël afin que tout cela soit transmis au Conseil des Droits de l’Homme dans les prochains jours.

Là encore, le timing est parfait avec l’arrivée prévue de la flottille.

Un hasard, très certainement.

Kishore Singh, rapporteur spécial de l'ONU sur le Droit à l'éducation, a émis plusieurs plaintes ces dernières semaines à propos d’un manque d’écoles à Gaza. Selon le rapporteur, il faudrait en construire une centaine. Il tient ses chiffres directement de l’UNRWA.

L’UNRWA a donc adressé une plainte à l’ONU en affirmant que malgré ses demandes incessantes, Israël n’a autorisé aucune construction scolaire.

C’est ce que diront les médias quand leur attention sera de nouveau attiré vers ce coin de Méditerranée, c'est-à-dire dans quelques jours.

Le problème est que l’UNRWA n’a jamais adressé la moindre demande à Israël et que son administration est incapable de fournir la moindre preuve administrative de ces demandes soit disant officielles.

Construire une école, c’est lancer des appels d’offres pour la construction, s’assurer que le terrain est disponible et viabilisé, bref, autant de précautions qu’un fonctionnaire international ne peut ignorer.

Pas une seule demande de permis de construire n’a été adressé au gouvernement du Hamas ainsi qu’à Israël qui doit faciliter l’acheminement des matériaux (alors que les projets immobiliers luxueux ne manquent pas à Gaza voir).

Lorsque l’UNRWA affirme qu’Israël n’a jamais rien autorisé et qu’aucune école n’est construite, il ment une deuxième fois.

Selon les documents officiels, Israël a approuvé un total de 41 projets d'éducation, 32 pour l'UNRWA.

Vingt-quatre de ces 32 projets approuvés concernent de nouvelles écoles et trois autres autorisations ont été accordées pour l'expansion des écoles existantes.

Il faut également se poser la question de la réalité des constructions soit disant entreprises par l’UNRWA. 11 projets seulement ont commencé alors qu’Israël a fourni les matériaux pour 32.

Que sont devenus les autres ? Quelques exemples

L'école Heker Jama à Dir Al-Balah a reçu l'approbation le 6 Janvier 2010, mais n'a toujours pas apporté les matériaux de construction dans la bande de Gaza, alors qu’elle a l'autorisation de le faire.

Une autre école de Tel Sultan a reçu l’autorisation et les matériaux de construction le 16 Février 2010, mais l'UNRWA n'a pas encore le temps de statuer sur le projet.

Et puis, en ces temps de morosité économique, il est peut-être bon de se pencher un peu sur les chiffres du chômage à Gaza.

Dans un rapport intitulé « rapport de l’anniversaire du blocus », l’UNRWA toujours affirme que le chômage a atteint 45,2 % dans la bande de Gaza dans la seconde moitié de 2010.

La question que se posent les économistes israéliens autant que palestiniens de Cisjordanie est limpide.

Pourquoi la population de réfugiés à Gaza traitée par l'UNRWA a vu une hausse du chômage de 4,07 % alors que la population non réfugiée, c'est à dire implantée et indépendante a vu une baisse du chômage de 9 % ?

Pourquoi les jeunes Gazaouites sont-ils plus nombreux à l'Université que les jeunes issus des camps tenus par l'UNRWA ?

En d’autres termes, pourquoi les réfugiés aidés par l’UNRWA ne bénéficient pas de la croissance économique de Gaza qui ferait pâlir de jalousie n’importe quel pays occidental ?

Poser la question, c’est évidemment y répondre. L’UNRWA a pour seule volonté de maintenir les réfugiés travailleurs palestiniens dans la misère et la précarité afin de peser sur les négociations.

Le cynisme porté à ce point est impossible à imaginer pour nos journalistes occidentaux.

Il y a peut-être un élément de réponse qui rajoute la recherche de son propre intérêt au cynisme pratiqué depuis des décennies.

L’UNRWA a été créé le 1° mai 1950 et son mandat prend fin le 30 juin 2014.

Cela ferait beaucoup de « fonctionnaires » qui se trouveraient du jour au lendemain sans travail.

Impensable, n’est-il point ?

Paul Lémand

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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 19:58

 

 

 

Messagepar Nina » Juin 29th, 2011, 5:36 pm

 

Difficile à lire et à écrire et pourtant...Voilà bien un pays qui ne cesse de nous surprendre par la profonde antipathie dont ses citoyens ont toujours fait preuve à l'égard des juifs et d’Israël.

Pourtant nos braves rouquins du nord de l'Europe sont capables de jouer la carte « taquia » lorsqu'ils sont désespérés. Image

Le mensonge ou la manipulation comme arme afin d'obtenir de l'aide de la part de l'état juif, l'Irlande en a été capable.

En effet, en février dernier, Brian Lenihan, Ministre des finances d'Irlande a tout simplement supplié les israéliens de venir en aide à son pays afin de sauver leur système bancaire.


Cette demande qui avait tout l'air d'une supplique fut faite durant une visite expresse à Jérusalem à l'issue de laquelle, bien évidemment, l'Etat juif avait répondu favorablement.

Et pourtant...Rien en retour ! Les Irlandais sont toujours aussi...antisionistes ?

Nos très catholiques voisins du Nord sont avant toute chose antisémites. Vatican 2 ? Ils ne connaissent pas. Pour eux, les juifs sont restés les « meurtriers de Jésus » et leur sympathie se dirige de façon naturelle vers le peuple arabe palestinien. La nouvelle figure christique est à Gaza ou Naplouse.
Drapeau de l'Irlande du Nord (notons la réappropriation du Magen)


Ce n'est pas vraiment nouveau et les Irlandais ont donné déjà toute la mesure de leur haine anti-juive bien avant la création de l'état d’Israël.

durant l'année 1940, en marge des plans d'invasion et de guerre de l'Allemagne nazie contre le Royaume-Uni - les nazis avaient pris contact avec l'IRA dans le but de déstabiliser les Britanniques.

Parmi tous les projets menés en commun entre l'Abwehr et les activistes irlandais : une campagne d'attentats menée en Irlande contre les intérêts britanniques, des émissions radiophoniques de propagande nationaliste irlandaise diffusées depuis Berlin (hostiles aux britanniques, puisque demandant le rattachement de l'Irlande du nord à la République d'Irlande...) ainsi que l'organisation d'un réseau de sabotage (et d'information) sur les chantiers navals, les bases militaires et les terrains d'aviation britanniques d'Irlande du nord. Cerise sur le gâteau : le projet de détruire - à l'explosif - le palais de Buckingham. Toutes opérations de guerre à regouper sous le nom de code d' ''Opération Arthur''.

Ajoutons les Opérations Seelöwe et Grün : Projet allemand d'invasion de la Grande-Bretagne et de l'Irlande (en 1940).


Nos braves Irlandais ont ceci de commun parmi tant d'autres choses avec les arabes : une préférence pour l'Allemagne nazie.

Parmi d'autres petites accointances, notons aussi les terribles guerres, vexations dont furent victimes les juifs aux États-Unis durant de longues décennies par les immigrés irlandais.

Puis, les choses se sont gâtées si je puis dire. A travers les guerres que l'IRA et son bras armé le Sinn Fein, ont mené contre l'Angleterre, les alliés les plus sûrs furent tous les groupes terroristes palestiniens : OLP, FPLP pour ne citer qu'eux mais à ceux là il faut rajouter le Hezbollah plus tard. (conseil de lecture : MI6 G. Thomas).
 
Cette alliance naturelle donna lieu entre autres choses à des entraînements conjoints durant des années à Beyrouth et en Syrie. Les armes étaient fournies par la Libye. Des attentats aussi furent élaborés et perpétrés par ces deux groupes que j'appellerai de façon générale : d'arabo-irlandais.

Des échanges de bons procédés si je puis dire...

On s'entraîne ensemble. On se refile les armes, les renseignements, les réseaux d'acheminement d'argent et d'armes, tout cela dans une atmosphère familiale.

C'est donc tout aussi naturellement que l'on pourra trouver dans une grande majorité des jardins irlandais, le drapeau palestinien.

Naturel aussi sont les déclarations d'amour venant du plus haut sommet de l'état irlandais comme celle dont nous a gratifiée le 1er Ministre : « Le Premier ministre irlandais Enda Kenny a appelé Israël à faire preuve de retenue et de "ne pas s'en prendre physiquement aux participants de la flottille". Il a précisé qu'il avait "beaucoup d'affection pour le peuple de Gaza"...

Beaucoup d'affection et tant de souvenirs partagés !

Nous regretterons tous, devant tant de haine et d'antisémitisme, que le gouvernement israélien soit venu en aide à l'Irlande, particulièrement lorsque quelques mois auparavant la grande débâcle économique, le pays du trèfle avait renvoyé l'ambassadeur d’Israël à Dublin.

La raison officielle fut l'agacement des irlandais à propos des passeports « qu'auraient utilisé » le Mossad pour assassiner Mahmoud Al Mabhouh à Dubaï. Officieusement, on peut y lire une autre déclaration d'amour au Hamas, groupe dans lequel évoluait le terroriste.

Amusant de voire combien ces anciens terroristes de l'IRA désormais au pouvoir soient si...légalistes !

Au pays des elfes on ne peut s'entendre qu'avec les pays des Djinns ! Ce ne sont pas les seules comparaisons que l'on pourra effectuer concernant ces peuples.

Image

Image

Une lecture dogmatique des évangiles d'un côté, celle du coran de l'autre, une démographie galopante, une détestation des juifs ancrée dans la foi religieuse qui les aura mené jusqu'à la collaboration avec l'Allemagne nazie.

Terroristes un jour, terroristes toujours : L'IRA n'a pas désarmé. « Ira continuing » et "Real IRA" ne veulent pas rendre les armes et offrent leurs services à tous les opprimés de la planète. Entendez par là : « notre look occidental est un plus dans les groupes de mercenaires... Traverser les frontières sans encombres...»

IRA CONTINUING et REAL IRA ont fait comme leurs frères du Hamas et du Hezbollah. Ils ont étendu leurs activités et ont rejoint le business de la drogue, de la contrebande de médicaments et la vente d'armes à l'échelle planétaire.

Oui. Nous regretterons tous cette main tendue du gouvernement d’Israël à l'Irlande. Celle-ci vient encore de cracher dedans. Les Irlandais sont les arabes du Nord : « lorsque tu ne peux faire autrement, caresse la main de celui qui domine, dès que tu le pourras, tu la mordras » dit la sunnah. 
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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 19:25
Communiqué FJN : Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière. Par Guershon Nduwa
http://www.fjn-123.fr/spip.php?article749

 

 

La FJN vient d’apprendre que Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière ainsi que Ghulam, Satar et Mohamed, leurs trois accompagnateurs, viennent d’être libérés, 18 mois après leur enlèvement en Afghanistan. La FJN se réjouis de cet heureux dénouement qui met fin à une attente insoutenable pour leurs proches. Depuis mai 2010, le portrait des deux journalistes était affiché sur le fronton des Hôtels de Ville. Cette heureuse nouvelle ne doit pas nous faire oublier le sort des autres otages dans le monde dont Guilad Shalit détenu par le Hamas.

 

La fin de leur détention marque une victoire pour la liberté d’expression et pour les valeurs de démocratie. Les pensées de FJN vont vers eux, leurs familles, leurs amis, vers les membres de leur comité de soutien et tous nos concitoyens mobilisés depuis des mois pour exiger leur mise en liberté. FJN leur souhaite un bon retour sur notre sol en mesurant l’étendue de l’épreuve qu’ils viennent d’endurer.

 

 Bureau FJN contact@fjn-123.fr  
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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 14:02

 

blogtsahal

 

Lire également

>Tsahal vous parle désormais en français

Vidéo : Le Blocus Maritime sur la Bande de Gaza en Cinq Points

 

 

 

Par le passé, Tsahal a déjoué de nombreuses tentatives de contrebande d’armes à destination de la bande de Gaza, justifiant ainsi la nécessité d’imposer un blocus maritime – que la prochaine flottille a l’intention de violer. 

15 mars 2011 : Victoria

Le mardi 15 mars 2011 au matin, des soldats des Forces Spéciales de la Marine israélienne  (la Shayetet 13) ont intercepté un bateau transportant un chargement d’armes équivalent à celui saisi sur le Karin-A en 2002, à 200 miles à l’ouest des côtes israéliennes, sans rencontrer aucune résistance de la part des membres de l’équipage. La cargaison du Victoria, un navire battant pavillon libérien et naviguant entre le port de Mersin en Turquie et celui d’Alexandrie en Égypte, était destinée aux organisations terroristes de la bande de Gaza. Les armes, d’origine iranienne, devaient être déchargées en Égypte avant d’être infiltrées dans la bande de Gaza . Les services de renseignements israéliens avaient suivi de près le déroulement des événements et ont joué un rôle majeur dans la saisie du bateau, effectuée en conformité avec les lois internationales.

Le Victoria transportait 50 tonnes d’armes et autres équipements militaires, dont : 66 960 balles de Kalachnikov de calibre 7.62mm, 230 obus de mortier de 120mm, 2270 obus de mortier de 60mm, 2 systèmes de radar fabriqués en Angleterre, 2 grues hydrauliques de montage pour le système de radar, 2 dispositifs de lancement et 6 missiles antinavires C-704 d’une portée de 35 km de manufacture chinoise. Des guides d’utilisation en persan ainsi que des symboles des Gardes de la Révolution Islamique ont également été trouvés sur le navire, mettant en évidence la lourde implication iranienne dans la tentative de contrebande. L’obtention de missiles antinavires C-704 aurait constitué un gain stratégique significatif pour les organisations terroristes opérant dans la bande de Gaza.

3 novembre 2009 : Francop

Le Francop a été intercepté au large des côtes de Chypre en route de l’Iran vers la Syrie d’où son chargement devait être transféré clandestinement au Hezbollah au Liban par voie terrestre. Le bateau transportait 36 conteneurs d’armes, pour un poids total de 500 tonnes : 9000 bombes de mortier, 3000 roquettes Katioucha, 3000 cartouches de fusil, 20 000 grenades et 500 000 balles d’armes à feu. Ni l’armateur ni l’équipage n’étaient au courant du contenu de la cargaison, dissimulée dans les conteneurs sous des sacs en polyéthylène. La cargaison avait été chargée au port de Bandar-Abbas en Iran sur un navire iranien et transférée sur le Francop, un navire allemand, lors d’une escale dans le port égyptien de Damiette. La quantité d’armes saisies était dix fois plus importante que celle du Karin-A.

Missiles trouvés sur le Francop

12 octobre 2009 : Hansa India

Le Hansa India, naviguant en provenance d’Iran et battant pavillon allemand, était censé décharger sa cargaison de 8 conteneurs en Égypte. Suite aux avertissements lancés par les autorités allemandes, le vaisseau n’a pas été déchargé et a continué sa route jusqu’à Malte où il a été saisi. On y a découvert une cargaison de munitions et de matériel industriel conçu pour la production d’armes, apparemment destiné à la Syrie.

Le Hansa India

Janvier 2009 : Monchegorsk
Une cargaison d’armement envoyée par l’Iran a été interceptée et saisie dans le port de Limassol à Chypre sur le Monchegorsk, un navire russe battant pavillon chypriote et affreté par la compagnie maritime iranienne Irisl. Des obus de char, d’artillerie et de mortier ont été trouvés sur le bateau ainsi que du matériel utilisé pour la production de roquettes.

Le Monchegorsk

21 mai 2003 : Abu Hasan

L’Abu Hasan a été intercepté dans les eaux à l’ouest de Haïfa, alors qu’il naviguait du Liban vers l’Égypte en transportant à son bord des explosifs du Hezbollah destinés à la bande de Gaza. Le bateau lui-même était un bateau de pêche, utilisé afin de dissimuler ses intentions. La cargaison contenait un système d’activation par radio pour faire exploser des bombes à distance, des CD d’instructions sur la façon de perpétrer des attentats suicides à la bombe, 5 boîtes pleines de détonateurs de roquettes et 25 détonateurs de roquettes de type Katioucha. Les cerveaux de la tentative de contrebande d’armes étaient liés à l’Autorité Palestinienne d’Arafat et au Hezbollah.

23 novembre 2002

Après de nombreuses tentatives de lier contact avec un bateau de pêche palestinien inconnu se dirigeant de la bande de Gaza vers Israël, le bateau piégé à la bombe, a explosé près d’une bateau de patrouille de sécurité israélien, faisant 3 blessés modérés et 1 blessé léger parmi les soldats israéliens.

8 juin 2002

Deux Palestiniens ont été surpris en train de nager le long de la côte dans le nord de la bande de Gaza, munis de 4 grenades, un fusil d’assaut AK-47, et 4 chargeurs remplis de munitions, dans une tentative d’infiltrer une communauté israélienne du sud du pays.

3 janvier 2002 : Karin-A

Le Karin-A a été intercepté en Mer Rouge, alors que son chargement était destiné à l’Autorité Palestinienne. Il transportait 50 tonnes d’armes dans 80 conteneurs immergeables, dont : des roquettes RPG-7, des lance-roquettes antichar RPG-18, des mines antichar et antipersonnel de fabrication iranienne, 2200 kilogrammes d’explosifs brisants, des missiles et lance-missiles antichar de type Sagger, ainsi que des fusils d’assaut, mitrailleuses, AK-47, 735 grenades, 700 000 balles de petit calibre et de l’équipement de plongée. Les conteneurs immergeables devaient être plongés dans la mer, ramenés vers la bande de Gaza par le courant marin et enfin être récupérés par un plus petit bateau pour être livrés dans la bande de Gaza.

Armement trouvé sur le Karin-A

L’ancien conseiller financier et bras droit de Yasser Arafat de l’époque, Fouad Shubaki, était largement impliqué dans la tentative de trafic d’armes. Parmi les membres d’équipage se trouvaient des membres de l’Autorité Palestinienne et Arafat finit par admettre l’implication de l’Autorité Palestinienne dans la tentative de contrebande. Le bateau avait été acheté au Liban et transportait des marchandises à usage civil (graines de pastèques, graines de sésame, riz, jouets, vêtements) entre le Soudan et le Yémen, dans le but de dissimuler les armes à bord.

7 mai 2001 : Santorini

Le Santorini a été intercepté alors qu’il naviguait en provenance du Liban à destination de la bande de Gaza. Il contenait une importante cargaison de 40 tonnes d’armes, dont des missiles anti-aériens Strela du même genre que celui utilisé par les terroristes ayant visé et manqué de peu l’avion d’Arkia transportant des passagers israéliens, au décollage de Mombassa au Kenya en novembre 2002. La cargaison contenait également des mortiers, fusils d’assaut et armes à feu, grenades, mines et matériel explosif, des lance-missiles antichar portatifs RPG-7 et des fusées d’artillerie.

Trois membres de l’équipage à bord du Santorini ont été condamnés pour tentative de trafic d’armes du Liban vers la bande de Gaza : la capitaine (un trafiquant d’armes professionnel) et deux membres de sa famille à bord du bateau. Les trois hommes avaient déjà été impliqués dans trois tentatives précédentes de contrebande soutenues par le Hezbollah et le FPLP-CG (Front Populaire de Libération de la Palestine – Commandement Général).

Le Santorini avait été acquis par le FPLP-CG dans une petite île au large de la Syrie et était immatriculé en tant que bateau syrien. Lors de précédentes tentatives de contrebande par l’équipage, les armes avaient été empaquetées en Syrie et transférées du Liban par un bus syrien. Une partie de l’armement antichar provenait d’Iran.

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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 14:00

 

Depuis le mois de janvier 2009, Israël impose un blocus maritime sur la bande de Gaza afin d’assurer la sécurité de ses citoyens. Cette vidéo explique les raisons du blocus maritime et ses implications concrètes en cinq points.

 

blogtsahal

 

 


Vidéo : Pourquoi les Bateaux à Destination de la Bande de Gaza Représentent une Menace pour Israël

Une grande partie des armes que possède le Hamas a été envoyée par la voie maritime.

 

 

Afin de protéger les civils israéliens contre les attaques de l’organisation terroriste du Hamas, l’Armée Israélienne impose un blocus maritime légal sur la Bande de Gaza 

Compte tenu des tentatives répétées du Hamas de faire passer clandestinement des armes vers la bande de Gaza par voie terrestre et maritime et des difficultés à inspecter les bateaux en mer, il est indispensable que l’Armée Israélienne contrôle toutes les marchandises avant qu’elles ne soient transférées vers la bande de Gaza.

Par conséquent, la Marine israelienne sera forcée d’intercepter la flottille si celle-ci tente de violer le blocus maritime qu’Israël est en droit d’imposer.

blogtsahal

 

Par IDF
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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 13:15

 


Banniere Freres musulmans

 

Qui est Nabil Ennasri, organisateur de la flottille française pour Gaza?
Paul Landau

vudejerusalem

 

CBSP.jpgIl y a un an, les Renseignements militaires israéliens avaient exposé les liens entre l’IHH, organisation qui avait affrété leMarmara, le Hamas et les Frères musulmans. Parmi les passagers du Marmara et des autres bateaux de la « flottille pour Gaza » figuraient plusieurs ressortissants français, presque tous liés au CBSP, organe de collecte du Hamas en France. Cette année encore, les organisateurs français de la flottille sont étroitement liés aux mouvements islamistes, comme nous allons le voir.

Un article du journal le Monde publié récemment  sous le titre démagogique de « Juifs et musulmans contre le blocus de Gaza », portait les signatures de Pierre Stambul, membre de l’association juive anti-israélienne UJFP (Union juive française pour la Paix) et de Nabil Ennasri, président du Collectif des Musulmans de France. Ce dernier est un des organisateurs les plus présents dans les médias français de la flottille pour Gaza. Il se présente comme étant diplômé de l’Institut d’Etudes politiques d’Aix-en-Provence – où il a rédigé un mémoire sous la direction de l’islamologue François Burgat – et comme étudiant en « théologie musulmane à l’Institut européen des Sciences humaines de Château-Chinon ».

Sous ce titre pompeux se cache en fait l’organisme de formation des imams del'UOIE (Union des organisations islamiques européennes, dont l'UOIF est la branche française), et du CEFR (Conseil Européen de la Fatwa et de la Recherche), deux organisations étroitement liées à une figure clé de l’islamisme contemporain : le cheikh Youssouf Qaradawi. Déchu de la nationalité égyptienne, en raison de ses liens avec l'organisation des Frères musulmans, Qaradawi vit au Qatar depuis 1962 et anime une émission célèbre sur la chaîne Al-Jazira, "Ash-Sharia wal Hayat" (La charia et la vie). Qaradawi est à la fois un prédicateur, homme de médias, organisateur de l’islam européen et de la collecte du Hamas en Europe, promoteur du « djihad financier » et auteur de fatwas autorisant les attentats suicides 1. Le cheikh Qaradawi a été interdit de séjour aux Etats-Unis, après que ses liens avec la banque du terrorisme Al-Taqwa liée à Al-Qaida aient été dévoilés.

 

al-qaradawi5.jpg
le cheikh Youssouf Qaradawi

 

En janvier 2011, Nabil Ennasri publiait sur le site islamiste Oumma.com un article intitulé « Cheikh Qaradawi, les chrétiens d’Orient et la bande de Gaza », dans lequel il expliquait notamment que « le Hamas, à l’image de l’immense majorité des musulmans du Moyen-Orient, s’efforce de préserver un cadre pacifique et harmonieux avec les tenants d’autres religions »…Dans un autre article intitulé « Les Oulémas au chevet de la révolte des peuples arabes », Ennasri explique encore que « le médiatique et très respecté Cheikh Al Qardawi » a « dès le début de la révolution du Jasmin, apporté sa caution religieuse à ce mouvement qui allait balayer la dictature tunisienne… »

 

hamas_logo.gifEnnasri, on le comprend en lisant ces lignes, est un disciple du cheikh Qaradawi et des Frères musulmans, organisation mère du Hamas palestinien. Le « gentil organisateur » de la flottille contre le « blocus de Gaza » est un militant du mouvement islamiste radical palestinien qui diffuse la propagande du Hamas en France, avec le soutien des idiots utiles de l’UJFP et autres « islamogauchistes ».

 

* Ecrivain et chercheur, a publié récemment Pour Allah jusqu’à la mort,Enquête sur les convertis à l’islam radical, Editions du Rocher 2008.

 

 

Le double visage du cheikh Youssouf al-Qaradawi

Le cheikh Youssouf al-Qaradawi
Organisateur de la "Coalition de la Bienfaisance" et de la collecte en faveur du Hamas en Europe


Le cheikh Qaradawi est à la fois le mentor spirituel de l'UOIF, le président du CEFR (Conseil Européen pour la Fatwa et la Recherche) et l'organisateur de la collecte au profit du Hamas dans de nombreux pays européens, et notamment en France par le CBSP. Il est aussi l'auteur de fatwas autorisant les attentats-suicides. Il a été interdit de séjour aux Etats-Unis, après que ses liens avec la banque du terrorisme Al-Taqwa soient apparus au grand jour.

Le double visage de Qaradawi
 

L'islamologue français Gilles Kepel décrit Qaradawi comme un "compagnon de route des Frères musulmans" et comme un des plus influents prédicateurs sunnites contemporains [1]. Pour le journaliste du Monde Xavier Ternisien, il peut être considéré comme le "chef" de l'islam mondial... [2]

Qaradawi est en effet un homme puissant et influent dans le monde musulman. Déchu de la nationalité égyptienne, en raison de ses liens avec l'organisation des Frères musulmans, il vit au Qatar depuis 1962, et il anime une émission célèbre sur la chaîne Al-Jazira, "Ash-Sharia wal Hayat" (La charia et la vie). Membre du "bureau de l'orientation" des Frères musulmans, Qaradawi a été récemment pressenti pour devenir le président de cette organisation, mais il a refusé ce poste. Son influence s'exerce à la fois par le biais des médias, du CEFR (voir plus bas) et d'Internet, auquel il s'est intéressé depuis de nombreuses années.

Qaradawi est un représentant typique du courant islamiste centriste, que certains qualifient parfois de "modéré" (par opposition à l'islamisme radical incarné par Ben Laden). Mais cette "modération" est purement de façade. En réalité, Qaradawi soutient les attentats-suicides, et encourage le jihad, notamment parmi les populations européennes, comme nous allons le voir.

1. Le prédicateur et homme de médias


Qaradawi est "une puissance à lui tout seul", comme l'observe un journaliste du Monde qui l'a souvent rencontré [3]. Son émission "La charia et la vie" sur Al-Jazira est regardée par plus de dix millions de téléspectateurs dans le monde entier, et notamment en France et en Europe.

Cette célébrité médiatique lui a valu d'être invité au congrès du Bourget de l'UOIF en l'an 2000. Comme l'explique l'islamologue Gilles Kepel, Qaradawi a fait de la jeunesse musulmane immigrée en Occident le "coeur de cible de sa prédication" [4].

Cette prédication s'exerce par plusieurs canaux : la chaîne de télévision qatarie tout d'abord, qui est aujourd'hui reçue dans le monde entier et en France notamment, grace aux antennes paraboliques (qui parsèment les banlieues françaises). Internet ensuite, dont Qaradawi a très tôt compris le potentiel formidable qu'il représente pour la diffusion de l'islam dans le monde, et auquel il a consacré plusieurs millions de dollars.

Depuis 1996, Qaradawi a ainsi levé pas moins de 16 millions de dollars auprès de riches donateurs des pays du Golfe pour développer des sites Internet [5].

2. L'organisateur de l'islam européen

Par-dela son activité de prédication, Qaradawi a joué et joue encore le rôle d'organisateur de l'islam européen, à travers deux institutions : l'UOIE (Union des organisations islamiques européennes, dont l'UOIF est la branche française), et le CEFR (Conseil Européen de la Fatwa et de la Recherche).

Conformément à la doctrine des Frères musulmans, qui ont fait de l'Europe un de leurs principaux champs d'action depuis les années 1960, Qaradawi a consacré beaucoup de moyens à l'organisation de l'islam européen. Il est jusqu'à ce jour le mentor spirituel de l'UOIF, qui l'a invité à son congrès annuel du Bourget en 2000.

Mais c'est surtout à travers le CEFR, qu'il préside, que Qaradawi exerce son influence sur les populations musulmanes européennes.

Le Conseil Européen pour la Fatwa et la Recherche

Le CEFR est une institution originale et inédite dans le paysage politique européen. Sous des dehors religieux et consultatifs, elle revendique en fait une véritable autonomie juridique pour les populations musulmanes européennes.
Inauguré à Londres en mars 1997, le CEFR se présente comme une "entité académique, islamique, spécialisée et indépendante", ayant pour but d'émettre des "fatwas collectives qui répondent aux besoins des musulmans en Europe" 6.
L'analyse de la jurisprudence du CEFR montre un mélange de souplesse apparente en matière strictement religieuse, et d'extrémisme en matière politique. Lors de la session de Stockholm du CEFR, en juillet 2003, le cheikh Qaradawi a ainsi expliqué que les attentats-suicides du Hamas ne constituaient pas des actes de terrorisme, mais un moyen de résistance, en reprenant les arguments développés dans ses fatwas sur le sujet (voir ci-dessous) [7].

3. Le responsable de la collecte européenne pour le Hamas

Le cheikh Qaradawi a mis ses talents d'organisateur au service du mouvement terroriste palestinien Hamas, en organisant une collecte à grande échelle sur le territoire européen.
Cette collecte, intitulée "Campagne des 101 jours", s'effectue par le biais d'un réseau d'associations créées dans la plupart des pays d'Europe [8]. Ce réseau est désigné sous le nom de "Coalition de la Bienfaisance" et se présente comme ayant une visée purement caritative. Toutefois, les destinataires des fonds collectés les utilisent à la fois à des fins humanitaires et à des fins terroristes.

Les fonds collectés dans le cadre de la "Coalition de la Bienfaisance" (représentée en France par le CBSP) servent ainsi notamment à rémunérer les familles des terroristes kamikazes du Hamas, qui se font exploser dans les cafés, les autobus et les restaurants israéliens, entraînant dans leur mort des dizaines de civils innocents.

4. L'auteur de fatwas autorisant les attentats-suicides
 

Parmi les nombreuses fatwas publiées par le cheikh Qaradawi, plusieurs portent sur des sujets éminemment politiques et très éloignés des préoccupations quotidiennes des populations musulmanes européennes. C'est le cas notamment de ses fatwas autorisant les attentats-suicides.

Qaradawi a ainsi rendu, au début de la deuxième Intifada, une fatwa autorisant les attentats-suicides commis contre des civils israéliens, au motif que "chaque citoyen israélien, homme ou femme, est un soldat potentiel" [9].

Dans un article intitulé "La légalité des attentats-suicides au regard du droit musulman", j'ai montré que le droit musulman classique établissait une distinction stricte entre les combattants et les civils, ces derniers jouissant des protections du droit de la guerre [10]. Mais cette distinction - traditionnelle en droit musulman - a été remise en cause par les décisionnaires contemporains du courant islamiste, et notamment par le cheikh Qaradawi.

Dans une fatwa rendue en 2003, Qaradawi a même été jusqu'à autoriser les attentats-suicides commis par des femmes musulmanes, en considérant que ces actes consitutaient une forme de "martyre pour la cause d'Allah" et qu'une femme devait "partir faire le jihad même sans l'autorisation de son mari" [11].
Les fatwas de Qaradawi autorisant les attentats-suicides ont été diffusées en Occident, notamment par le biais de sites Internet islamistes. On les trouve ainsi sur plusieurs sites en français. Il est probable que ces fatwas ont pu inciter des femmes musulmanes (et converties, comme la kamikaze belge Muriel Degauque) à devenir elles aussi des "soldats de l'islam" et à se transformer en bombes humaines.

5. Promoteur du "jihad financier", obligation pour tous les musulmans d'Europe

A coté de ses fatwas autorisant les attentats-suicides, le cheikh Qaradawi a également rendu plusieurs fatwas sur le thème du "jihad financier", c'est-à-dire de l'obligation pour les musulmans du monde entier de participer au jihad contre les "ennemis de l'islam", en donnant leur "zakat" (aumône légale) aux organisations qui mènent le jihad, comme le Hamas palestinien.

C'est dans ce cadre que s'inscrit la "campagne des 101 jours" menée en Europe par la "coalition de la Bienfaisance" et en France par le CBSP. En incitant les populations musulmanes de France à donner leur "zakat" au Hamas, Qaradawi tente de les transformer en soldats de l'islam. Son action et celle du CBSP constituent donc non seulement une aide au terrorisme palestinien, mais aussi un danger pour la paix civile en France.

6. Actionnaire de la banque du terrorisme Al-Taqwa

Le cheikh Qaradawi a été interdit de séjour aux Etats-Unis, après que ses liens avec la banque du terrorisme Al-Taqwa aient été dévoilés. Cette banque, dont Qaradawi est un des principaux actionnaires, a vu ses avoirs gelés le 7 novembre 2001, en raison de ses relations avec le réseau Al-Qaïda. Réagissant à cette décision, lors d'un sermon du vendredi prononcé le 14 mars 2003 à Qatar, le Cheikh Al-Qaradawi a déclaré 12 :
"La plupart de mes biens et de mes avoirs étaient dans la banque Al-Taqwa. Cette dernière a été séquestrée, accusée d'être une fondation terroriste dirigée par des terroristes, sous prétexte que ceux-ci aident le Hamas".
Mais malgré ses liens étroits avec le Hamas et avec la banque Al-Taqwa, Qaradawi reste persona grata en France et en Europe. Pour combien de temps encore?
Paul Landau


Notes
1. G. Kepel, Jihad, p. 263 et 362, Gallimard 2003.
2. X. Ternisien, "Al-Qaradawi, l'islam à l'écran", Le Monde 30 août 2004.
3. X. Ternisien, "Al-Qaradawi, l'islam à l'écran".
4. G. Kepel, Jihad, p. 476.
5. Anwar Abu Eisheh, "The use of the Internet to serve peace", article publié sur le site de l'UNESCO, www.unesco.org.
6. P. Landau, Le Sabre et le Coran, p. 192. Editions du Rocher 2005.
7. Voir le rapport de MEMRI, "Al-Qaradawi speaks in Favor of Suicide Operations at an Islamic Conference in Sweden”, 24 juillet 2003,http://www.memri.org/french/.
8. La liste des organisations participant à cette campagne figure sur le site du CBSP,http//cbsp.free.fr.
9. Fatwa citée par Kepel, Jihad p. 512.
10. P. Landau, "La légalité des attentats-suicides au regard du droit musulman", Metula News Agency, 29 septembre 2004.
11. P. Landau, Le Sabre et le Coran, p. 197.
12. "N'oublions pas la Palestine!", sermon du vendredi prononcé le 14 mars 2003 au Qatar, publié sur le sitehttp://www.islamophile.org/spip/article729.html.
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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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