Analyse librement reproductible si accompagnée de la mention de l’url suivante : http://victor-perez.blogspot.co.il/2012/11/le-droit-international-selon-les.html
Victor PEREZ
Le droit international selon les gauchistes
Pour certains, le conflit proche-oriental est d’une simplicité enfantine ! Il n’y a qu’à… ! Il faut que… ! « La France doit dire oui à l'admission de la Palestine à l'ONU » (1). C’est le cri qu’une poignée d’anti-israéliens primaires ont lancé dans le quotidien qui leur sert de référence. Pascal Boniface, Rony Brauman, Jean-Paul Chagnollaud, Gisèle Halimi, Stéphane Hessel ou encore, parmi d’autres, Marcel-Francis Kahn et Edgard Morin sont de cette liste et leur appel nauséeux n’étonne donc pas.
Leur démarche vise, disent- ils, « (…) à surmonter l'impasse du "processus de paix" initié à Oslo et de "négociations" menées sans référence aux paramètres du droit international. Elle répond à une question simple : oui ou non, l'Etat de Palestine a-t-il vocation à exister et à être reconnu dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale, conformément au droit international, et donc admis au sein de la communauté des nations ? Cette demande place les Etats membres devant leurs responsabilités : oui ou non, vont-ils enfin choisir de faire un acte politique pour imposer le droit ? ».
Chacun tentera évidemment de rechercher dans les textes de loi ce ‘’droit international’’, cité par ces signataires, qui s’impose donc à tous, n’est pas encore appliqué et qui détermine d’emblée ce que seront les frontières israéliennes mais aussi la Capitale du futur état de « Palestine » ?
Cela, on s’en doute, sans que l’Etat d’Israël ait son mot à dire !
Toutefois, bien malin celui parmi les signataires qui pourrait indiquer de quel droit parle t-ils ?
Ils invoqueront certainement la résolution onusienne 242 en se basant sur une traduction française tronquée qui stipule un « retrait DES territoires occupés » alors que la loi originale votée en langue anglaise n’évoque que « le retrait DE territoire » afin que les futures frontières internationales deviennent « sûres » et ne soient plus celles que la ligne d’armistice de 1949 a tracé d’office.
Ils présenteront, bien sûr, les Conventions de Genève de 1949 lesquelles interdisent la colonisation, sans pouvoir démontrer que les territoires de Judée, Samarie et de Gaza sont propriétés pleines et entières des ‘’Palestiniens’’. Un ‘’peuple’’ ayant usurpé la nationalité commune aux Jordaniens d’avant 1946 et aux Israéliens d’avant 1948 dans l’objectif d’imposer, dans l’imaginaire collectif, l’idée qu’il a été dépossédé de ‘’son pays’’ !
Ils citeront, peut-être, des paramètres Clinton en oubliant de rappeler que ceux-ci ont été refusés par Yasser Arafat lors des négociations de Camp David en l’an 2000 car n’intégrant pas l’exigence d’un « droit de retour », au sein même de l’état juif, de nationaux arabes d’origine ‘’palestinienne’’ désignés par la propagande islamogauchiste comme « réfugiés palestiniens ». Un « droit de retour » ayant comme seul objectif l’éradication de l’état juif par le jeu de la démographie.
Ils mentionneront probablement aussi les « Accords de Genève » de 2003. Des ‘’accords’’ cependant réalisés entre particuliers et n’ayant donc aucune valeur juridique.
Mais ils seront dans l’incapacité TOTALE de citer UNE SEULE LOI INTERNATIONALE impliquant un retrait israélien sur la ligne d’armistice de 1949, qu’ils nomment abusivement « frontières de 1967 », et un renoncement à la ville sainte de Jérusalem.
C’est donc sur une narration mensongère du conflit et une loi internationale fictive que se basent ces ‘’humanistes’’ pour en appeler aux autorités françaises afin qu’elles aident à faire avancer leur triste agenda. Leur planning étant d’imposer à l’Etat d’Israël un diktat territorial avant vraisemblablement de le contraindre à ‘’solutionner’’, au nom bien sûr d’une « paix juste et durable », le « problème des réfugiés ».
Ces tristes sires ne sont motivés en fait que par la nuisance qu’ils peuvent occasionner à l’état juif. Les ‘’Palestiniens’’ ne leur servent que d’exécutoire. A preuve, les quelques cinq cents assassinés en Syrie (2) par le pouvoir encore en place et totalement ignorés par les signataires.
La France, au bout du compte, cédera t-elle à cette supplique ? Il est à parier fortement que oui ! La politique pro-arabe et ses besoins en pétrole et pétrodollars ainsi que la peur d’émeutes dans les centaines de territoires perdus de la République sont des raisons suffisantes aux yeux du pouvoir.
Victor PEREZ
Liens :
(2) : http://french.peopledaily.com.cn/International/8005152.html