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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 12:00

 

La Colombie ne reconnaitra pas un Etat palestinien de façon unilatérale contraire  aux accords en vigueur


 


Rappel - les efforts de l'Autorité palestinienne pour convaincre les pays notamment ceux d'Amérique du sud de façon unilatérale  sont une violation fragrante des accords passés.

Ceux qui pensent que c'est une victoire de la diplomatie israélienne doivent d'abord comprendre qu'Israël permet aux pays harcelés par l'Autorité palestinienne de respecter les termes des accords en vigueur.

l' article XXXI (7)  stipule que  les deux parties s'engagent à en ne prendre aucune mesure qui changerait le statut de la "Cisjordanie" et de la bande de Gaza en attendant le résultat des négociations sur le statut permanent

Plus d'infos

      .. et la Communauté Internationale, depuis 1993.

 

http://lessakele.over-blog.fr/article-abu-mazen-en-flagrant-delit-de-violation-de-tous-les-accords-avec-israel-et-la-communaute-internationale-depuis-1993-70489199.html.

 

La reconnaissance de l'Etat de "Palestine" par certains pays est absurde et invalide juridiquement

 

http://lessakele.over-blog.fr/article-la-reconnaissance-de-l-etat-de-palestine-par-certains-pays-est-absurde-et-invalide-juridiquement-65797432.html

 

La question des implantations: Falsification de la Convention de Genève et des Accords d’Oslo Alan Baker

http://lessakele.over-blog.fr/article-la-question-des-implantations-falsification-de-la-convention-de-geneve-et-des-accords-d-oslo-alan-baker-65264385.html

 

Proclamation de l'Etat palestinien: la flagrante manipulation

 

La reconnaissance de l'Etat Palestinien en droit international

 

L'illusion des «frontières de 1967" - Ces frontières n'ont jamais existé Alan Baker

 

La reconnaissance d'un Etat palestinien : prématurée, légalement invalide, et minant la bonne foi des négociations, Alan Baker

 

  

L'offensive de l'Autorité palestinienne contre l'Etat d'Israël 1/2 Rapport du Ministère Israélien des affaires étrangères

 

L'offensive de l'Autorité palestinienne contre l'Etat d'Israël 2/2 Rapport du Ministère Israélien des affaires étrangères

 


 

rian

La Colombie ne reconnaîtra pas la Palestine comme Etat indépendant, a déclaré jeudi le président colombien Juan Manuel Santos lors d'une rencontre avec une délégation du Congrès juif mondial à Bogota.

"Nous ne reconnaîtrons pas l'Etat palestinien, parce que pour nous c'est une question de principe. Nous apprécions hautement l'amitié et le courage du peuple juif", a souligné le leader colombien.

D'après les médias colombiens, il s'agit d'un grand succès de la diplomatie juive qui est parvenue à persuader Bogota de ne pas suivre l'exemple de plusieurs pays d'Amérique latine qui avaient déjà reconnu l'Etat palestinien.

L'Argentine, la Bolivie, le Brésil, le Chili, l'Equateur, le Guyana, le Paraguay, le Suriname et l'Uruguay figurent parmi les Etats d'Amérique latine qui ont reconnu la Palestine. Le Mexique et le Nicaragua délibèrent sur la même question.

Les Palestiniens plaident pour le retrait des troupes israéliennes des territoires palestiniens occupés suite à la guerre de 1967 (Cisjordanie, Bande de Gaza et Jérusalem-Est), où ils envisagent de créer leur Etat avec Jérusalem-Est pour capitale. Israël considère toute reconnaissance de l'Etat palestinien comme un obstacle aux négociations de paix.


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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 08:21

http://palwatch.org

La télévision de l’Autorité palestinienne attaque PMW et l’accuse d’« incitation » contre l’AP

 

 

Le bulletin d’informations de la TV de l’Autorité palestinienne (AP) a consacré tout une séquence à Palestinian Media Watch, affirmant que PMW « surveille tout ce qui est grand et petit dans les médias palestiniens ». Il a attaqué PMW, définissant son site Internet comme « de l’incitation ».

Informations de la TV de l’AP :

« La principale source israélienne qui a suivi ce sujet est le site de PMW qui surveille tout ce qui est petit et grand dans les médias palestiniens. Les responsables de ce site prétendent surveiller et décrire l’incitation des médias palestiniens. Mais lorsque vous entrez dans le site et lisez un peu, vous découvrez qui incite contre qui. »
PMW rapporte les messages de l’Autorité palestinienne à son propre peuple à travers les médias et les structures éducatives qu’elle contrôle, et à travers ses activités et événements. Le site Internet de PMW contient des milliers d’exemples, y compris des citations de dirigeants palestiniens, des extraits de journaux de l’AP, des analyses de cahiers d’école de l’AP et des centaines de vidéos de l’AP et de la TV du Hamas.

Pour illustrer sa critique, la télévision de l’Autorité palestinienne a montré des images du site de PMW, cité les catégories du site, et mis l’accent sur les éléments liés à Mahmoud Abbas.

Informations de la TV de l’AP :

« Par exemple, le Président Mahmoud Abbas – selon le site Internet [de PMW] – ne reconnaît pas Israël, glorifie la violence et est directement responsable du terrorisme. »
PMW tient effectivement ces propos au sujet de Mahmoud Abbas, citant les déclarations d’Abbas sur ces sujets.

Voici la transcription du rapport de la télévision de l’AP sur PMW :

Le présentateur TV de l’AP : « L’incitation israélienne contre la direction palestinienne et ses institutions revêt des formes diverses. » 
(Visuel d’une séquence sur PMW à la télévision israélienne) 
Le présentateur TV de l’AP : « Les médias israéliens ont suivi la campagne d’information appelant au boycott des produits israéliens. Le dernier exemple est ce clip, financé par le gouvernement espagnol. »
(Visuel de la télévision de l’AP appelant au boycott, rapporté par PMW et diffusé au journal télévisé de la 2e chaîne israélienne.)
Le présentateur TV de l’AP : « … La principale source israélienne qui a suivi cette question est le site Internet de PMW qui contrôle tout ce qui est petit et grand dans les médias palestiniens. Les responsables de ce site prétendent surveiller et décrire l’incitation dans les médias palestiniens. Mais si vous entrez sur site et le parcourez, vous verrez qui incite contre qui. Par exemple, le Président Mahmoud Abbas – selon le site – ne reconnaît pas Israël, glorifie la violence et est directement responsable du terrorisme. C’est là un petit exemple de ce que ce site transmet à ses visiteurs. »
[TV de l’Autorité palestinienne (Fatah), le 12 janv. 2011]
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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 08:09


 

Adapté par Aschkel -


pour  © 2011 www.aschkel.info


http://www.qassam.ps/news-4355-Hamas_meets_with_Egyptian_leadership.html

 

 

Une délégation du 'Hamas, dirigée par Mah'moud Zahar, a rencontré le Conseil suprême des forces armées égyptiennes, qui, aujourd'hui exerce le pouvoir (transition) en Egypte, après l'éviction de l'ancien président Hosni Moubarak. Ils se sont réunis au siège du parti Wafd égyptien.


Les discussions ont porté sur les questions bilatérales, la réconciliation inter-palestinienne, le "siège de Gaza" et l'ouverture du passage de Rafah sur la frontière entre l'Egypte et la bande de Gaza. Ils ont également discuté des palestiniens encore détenus dans les prisons Egyptiennes.


La tournée de la délégation du 'Hamas a commencé la veille par la visite au nouveau ministre égyptien des affaires étrangères Nabil al-Arabi, puis une visite au Président du parti Wafd El Sayyid al Badawi.


Badawi a confirmé que le conflit Israélo-arabe a constitué une question égyptienne depuis le début de son histoire.


Il a ajouté également avoir appuyé le droit des Palestiniens au cours des réunions avec le secrétaire adjoint d'état américain, l'ambassadeur américain au Caire ainsi qu'avec les différentes délégations européennes.


Au cours de ces discussions, Zahar a affirmé que le conflit avec le Fatah se déroule entre ceux qui veulent poursuivre la "résistance contre l'occupation" [de toute la "Palestine", du Jourdain jusqu'à la mer"] et ceux qui croient que la paix peut être possible avec moins de 22 % de la terre. Mais le 'Hamas a dit qu'il était prêt à tendre la main au Fatah pour répondre aux exigences des pays arabes.

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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 08:00

 

 

Syrie : les Etats-Unis appellent leurs ressortissants à quitter le pays, Le vendredi du Martyr s'annonce à haut risque
jeudi 31 mars 2011 - 22h24
Logo MédiArabe.Info

La situation en Syrie risque de dégénérer, depuis que Bachar Al-ssad s’est littéralement moqué du peuple, poussant ce dernier à radicaliser ses revendications. Alors que la journée de demain vendredi, 1er avril, est considérée comme une journée test pour les opposants et leur capacité à mobiliser, et pour le régime et sa capacité à réprimer et contenir la vague annoncée, Washington a invité jeudi les citoyens américains à quitter la Syrie. Comme ces ressortissants n’auront pas le temps d’évacuer la Syrie durant cette nuit, l’appel semble viser une plus longue échéance, nous explique une source libanaise. Une réflexion à méditer !

Un nouveau massacre en Syrie. Le peuple prépare le vendredi du Martyr

Au moins 16 morts ce soir à Lattaquié

jeudi 31 mars 2011 - 01h55, par Mediarabe.info

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Des centaines de personnes ont manifesté, mercredi soir, leur colère à Lattaquié et à Deraa notamment. Ils entendaient protester contre l’absence de mesures concrètes et de réformes, dont la levée de l’état d’urgence. Les forces de sécurité étaient au rendez-vous, ainsi que la mort.


Dès la fin du 
discours creux de Bachar Al-Assad, mercredi après-midi, les manifestations ont repris, notamment à Lattaquié, où les opposants avaient organisé un sit-in permanent depuis plusieurs jours (et nuits). Selon un témoin, ils ont scandé des slogans hostiles au régime, mais favorables à l’armée. Selon la même source, les manifestants chantaient « l’armée et le peuple, une seule main, un seul combat ». Le témoin ajoute qu’ils ont été laissés voire encouragés à avancer vers les militaires. Arrivés à leur hauteur, l’officier qui commande le dispositif de sécurité a donné ordre à ses hommes de tirer. Le bilan est d’au moins 16 morts et des dizaines de blessés. Selon d’autres sources, entre 20 et 30 personnes sont mortes, et près de 80 autres ont été blessées. Les hôpitaux sont débordés alors que le directeur de l’hôpital public Mouzer Baghdadi a refusé de recevoir les victimes et de soigner les blessés (sans doute un baassistes). Les familles des blessés lancent un appel aux organisations internationales pour leur envoyer des médicaments et du personnel.

Ce massacre prouve la nervosité d’une dictature coupé du peuple et qui le craint. C’est aussi le signal qui ne trompe pas : c’est le début de la fin du régime. Le comportement des autorités vise également à terroriser la population deux jours avant la grande mobilisation décrétée pour le vendredi 1er avril. L’ensemble du pays est appelé à descendre dans la rue. Cette nuit, une trentaine de personnalités kurdes appellent les organisations politiques de la communauté à rejoindre le mouvement national. Un opposant, contacté par téléphone grâce à une ligne jordanienne, a ironisé, en nous affirmant que « les Israéliens sont moins cruels avec les Palestiniens que le régime syrien avec son propre peuple. Mais malheureusement, personne ne manifeste sa désapprobation, puisque les criminels sont des musulmans et non pas des juifs ». Une formule à méditer !

MediArabe.info


Syrie : une journée à haut risque
jeudi 31 mars 2011 - 21h42
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Ni l’annonce de la création d’une commission d’enquête pour faire la lumière sur les circonstances de la mort d’une vingtaine de manifestants hier à Lattaquié, et sur les événements de Deraa (plus de 120 morts la semaine dernière), ni la libération de plusieurs dizaines de détenus lors des manifestations de la semaine dernière, ni la création d’une commission juridique par le parti Baas pour étudier la levée de l’état d’urgence ne semblent pas convaincre les Syriens des bonnes intentions du régime. Les appels se multiplient pour une grande mobilisation, demain vendredi, jour de prière. Les Kurdes devraient également rejoindre le mouvement. Les opposants tablent sur plus d’un million de personnes dans la rue en dépit de la répression des forces de l’ordre et des milices du régimes qui n’hésitent pas à recourir aux armes pour en découdre avec les opposants.

© Nos informations, analyses et articles sont à la disposition des lecteurs. Pour toute utilisation, merci de toujours mentionner la source « MediArabe.info »

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31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 22:19

 

Israël met en garde la communauté internationale

Par Daniel HAIK - hamodia

 
Le ministère israélien des Affaires étrangères a décidé de lancer une contre-offensive auprès de la communauté internationale pour tenter de saper l'initiative palestinienne de proclamer unilatéralement un État palestinien indépendant sur les "frontières" de juin 67.

Dans une lettre adressée aux ambassadeurs d'Israël, dans les trente pays les plus importants et influents au monde, le directeur général du ministère, Raphaël Barak, leur demande d'intervenir au plus haut niveau afin d'empêcher toute démarche palestinienne en ce sens et toute reconnaissance internationale d'un tel État. 

Pour contrer cette initiative qui pourrait intervenir lors de l'assemblée générale des Nations unies en septembre prochain, Israël menace d'annexer à son territoire tous les blocs d'implantation en Judée-Samarie. 

La décision israélienne de durcir le ton a été prise à la suite de la révélation par l'AFP d'un document indiquant que les Palestiniens ont décidé de renoncer à toute négociation avec Israël et de se focaliser sur la reconnaissance de leur État par la communauté internationale.


D'ailleurs, dans le cadre de ces préparatifs, Abou Maazen et Salam Fayed ont créé une commission chargée de rédiger une constitution palestinienne qui sera en vigueur dans le futur État.

Rappelons que plusieurs États d'Amérique Latine ont déjà reconnu un État palestinien indépendant et surtout que, la semaine dernière le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, a affirmé que la reconnaissance d'un État palestinien par l'Union Européenne, même sans accord avec Israël était « une option à prendre en compte ». 


 


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31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 07:46

http://www.israel7.com

Moubarak craignait le régime iranien et le tenait en aversion. Mais le nouveau pouvoir au Caire veut au contraire se rapprocher de Téhéran. Le nouveau ministre égyptien des Affaires étrangères, Nabil El-Arabi a déclaré mardi « que son pays désirait ouvrir une nouvelle page dans ses relations avec l’Iran ». « L’Iran n’est pas notre ennemi » a-t-il déclaré à des journalistes, sans vouloir dire qui était aujourd’hui considéré comme « l’ennemi de l’Egypte ». Il a précisé « que le niveau de relations entre les deux pays serait fonction de la réaction iranienne à la proposition égyptienne ».

 
Les dirigeants iraniens n’avaient pas caché leur satisfaction après la chute et le départ de Hosni Moubarak. Les relations entre les deux pays étaient très distantes voire tendues du fait du rapprochement du Caire avec les Etats-Unis et de la « paix » signée avec Israël. Une rue de Téhéran porte même le nom d’Islambuli, le terroriste qui avait assassiné le Président Anouar El-Sadate.

 
Pour illustrer l’ampleur du virage égyptien, il suffit de lire la réponse qu’a donnée le ministre au journaliste qui l’interrogeait à propos du Hezbollah, alors que récemment 26 proches de l’organisation terroriste chiite viennent d’être condamnés à de lourdes peines de prison en Egypte : « Le Hezbollah fait partie du système politique libanais, et nous considérons cela comme une affaire interne. Si un quelconque parti libanais veut avoir des relations avec l’Egypte, nous n’y voyons aucun inconvénient, mais nous ne nous ingèrerons pas dans les affaires internes du Liban ».


Par contre, El-Arabi est un détracteur notoire d’Israël. Il avait par exemple conseillé au monde arabe de traîner Israël devant la justice pénale internationale pour « génocide »…

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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 15:57

La veille, il a obligé le peuple à lui manifester son soutien

Syrie : Bachar Al-Assad a parlé pendant 45 minutes pour vendre du vent à son peuple

Les opposants dénoncent un discours creux et l’absence de décisions. La contestation y trouve un nouvel élan

mercredi 30 mars 2011 - 15h01, par Mediarabe.info

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Devant les députés syriens aux applaudissements généreux, le président Assad a prononcé un discours de plus de 45 minutes, pour évoquer la situation dans son pays, mais sans rien annoncer pour calmer la population. Au contraire, il a laissé au peuple le loisir de choisir entre le pain et les réformes !

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Assad a remercié le peuple qui s’est mobilisé, hier par millions, pour défendre l’unité du pays. Mais le président n’a pas dit mot sur les ordres adressés par fax depuis le ministère de l’Administration locale aux entreprises et autres administrations afin d’obliger leurs employés à manifester [cliquez ici pour voir un exemplaire de la circulaire adressée à l’administration de Deraa et cliquez ici pour voir l’exemplaire émanant des autorités de la province de Tartous]. Assad a affirmé, une nouvelle fois, que « la Syrie fait face à un complot, mais que la vigilance du peuple l’a déjoué. Ce complot a été préparé depuis plusieurs mois, avec la campagne de mobilisation sur internet et dans les télévisions satellitaires, prenant des revendications sociales légitimes et des réformes une couverture pour semer la discorde (Fitna) ».

Après avoir décrit le contexte des événements, Assad a affirmé que « les réformes ne doivent pas se préparer dans la précipitation », rappelant que « plusieurs projets de lois, examinés par le parti Baas, depuis le 10ème congrès général (2005) sont dans les tiroirs. Ils seront ajustés, puis examinés par les députés, après concertation avec le peuple (plusieurs mois) ». Il a promis de donner, dans un mois, un calendrier des réformes à venir.

Assad a joué le rôle du bon père de famille. Il a en effet rappelé que depuis son arrivée au pouvoir, « ses priorités ont été modifiées en fonction des besoins. Car, on peut retarder une réforme politique, mais on ne peut pas priver un enfant de nourriture. On peut repousser une loi sur les partis politiques, mais on ne peut pas tolérer les douleurs d’un enfant qui n’est pas soigné... » ; Durant cette période, la Syrie a été soumise à des pressions extérieures qui ont nécessité un changement des priorités : le 11 septembre 2001, l’invasion de l’Irak, la situation au Liban, la guerre israélienne de 2006, l’attaque contre Gaza... Tous ces événements n’ont pu agenouiller la Syrie. Ce qui a obligé ses adversaires à inventer de nouvelles méthodes inspirées de la nouvelle mode en vogue dans la région : les révolutions. Mais Assad a affirmé que « cette mode ne passera pas en Syrie », et que « si les ennemis de la Syrie veulent la guerre, les Syriens sont prêts ». Enfin, le président a conclu son discours en criant à « la gloire de la Syrie, le pays de la résistance, qui restera la forteresse arabe pour défendre toute la nation ».

Aujourd’hui, le président s’est encore une fois moqué de son peuple et du monde entier. Il a parlé sous les applaudissements pendant 45 minutes pour vendre du vent aux Syriens. Reste à savoir si la patience du peuple correspond aux promesses du président, étalées dans le temps ? Apparemment non, puisque les commentaires sur les sites de l’opposition et sur les pages Facebook sont de plus en plus enflammés. La mobilisation ne fait que commencer, préviennent les opposants.

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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 15:53

Le point de vue de Khaled Asmar - Beyrouth


Les factions palestiniennes sont-elles devenues indésirables en Syrie ? Ou s’agit-il d’une manœuvre ?

Le régime cherche à solder ses dettes. Mais qui peut effacer ses crimes ?

mercredi 30 mars 2011 - 08h00, par Khaled Asmar - Beyrouth

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Selon le journal égyptien "Al Youm Al Sabeh" de ce mercredi, la Syrie aurait demandé aux dirigeants des factions palestiniennes de quitter immédiatement le pays. Khaled Mechaal du Hamas pourrait se réfugier au Qatar, et Abdallah Ramadan Challah, du Jihad islamique, s’exilerait en Iran.

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Le quotidien égyptien « Al Youm Al Sabeh » cite en effet des sources palestiniennes selon lesquelles « le régime syrien a informé les dirigeants palestiniens qu’ils sont désormais indésirables en Syrie, et leur a demandé de quitter le territoire syrien immédiatement ». La direction du Hamas avait révélé, récemment, avoir reçu des conseils arabes lui suggérant de quitter Damas pour des raisons de sécurité. Ces mêmes sources ajoutent que « les dirigeants du Jihad islamique songent à se réfugier en Iran et à transférer leurs activités vers Téhéran ».

Alors que ces informations ne sont pas encore confirmées ou infirmées de sources officielles, le quotidien égyptien souligne que « Khaled Mechaal, le chef du Bureau politique du Hamas, a récemment effectué une visite surprise au Qatar. Pour les uns, Mechaal aurait négocié son installation à Doha et le transfert du Quartier général de son parti islamiste. Pour d’autres, il aurait tenté une médiation entre le cheïkh Qaradaoui et le régime syrien, après les critiques formulées par l’imam à l’encontre de Damas ».

En tout état de cause, deux lectures de cette évolution sont plausibles. Pour certains, le départ des factions vers d’autres pays serait motivé par la crainte de la chute du régime syrien ; un scénario qui ouvrirait la porte à la vengeance du peuple syrien contre tous ceux qui ont soutenu la dictature et réprimé la population (des combattants palestiniens et du Hezbollah sont accusés d’avoir contribué à la répression) et qui ont bénéficié de financements étatiques syriens au détriment de la population et de son bien-être. Pour d’autres, la demande syrienne relèverait davantage d’une tentative de « troquer le soutien aux factions terroristes palestiniennes contre la prolongation de l’immunité occidentale dont jouit le régime ». Toutefois, ce n’est pas la première fois que le régime syrien expulse ses invités encombrants pour éviter les pressions, avant de les récupérer après chaque tempête.

En effet, des émissaires de Bachar Al-Assad auraient promis à Washington un changement radical de la politique syrienne, tant dans les dossiers palestinien (Hamas et Jihad islamique) et libanais (Hezbollah), qu’au niveau de son alliance avec l’Iran et au sujet du Tribunal international pour le Liban. Damas serait également prêt à relancer le processus de paix avec Israël. En contrepartie, Damas réclame des pressions américaines sur les médias occidentaux et arabes pour permettre au régime d’Assad d’éradiquer la contestation à huis clos ; des pressions sur certains pays arabes (Arabie saoudite et Jordanie) pour qu’ils s’abstiennent de tout soutien aux révolutionnaires [Cliquez ici pour relire les révélations du quotidien koweïtien « Al Raï Al Am »]. Rappelons dans ce cadre que la Syrie avait déjà contredit l’Iran et le Hezbollah en reconnaissant la légitimité de l’intervention saoudienne à Bahreïn.

Ce faisant, Assad entend négocier la prorogation de l’immunité dont jouit son régime alaouite depuis 1970, et qui assure depuis lors la sécurité d’Israël au détriment des Palestiniens et des Libanais qu’il a toujours utilisés comme chair à canon pour harceler l’Etat hébreu.

Cependant, les Syriens ne sont pas dupes. Ils estiment que le régime a perdu toute légitimité, et que l’immunité occidentale ne le sauvera plus. Sa tentativede rapprochement avec les Kurdes ne semble pas non plus convaincre cette composante du peuple syrien et qui l’a fait savoir depuis hier. Les Syriens craignent en effet un retournement de situation et prévoient un durcissement de la répression quand Assad aura berné les Etats-Unis et obtenu leur silence. Car, une fois stabilisé et renforcé, son régime se retournera contre ses engagements et reviendra dans le giron de l’Iran, d’autant plus que le régime des mollahs contrôle désormais des secteurs entiers de l’économie syrienne. Les Palestiniens découvrent, eux aussi avec amertume, qu’ils ont été manipulés et sacrifiés par le régime. Quant aux Libanais, ils redoutent les conséquences de la manœuvre syrienne sur leur pays qui a déjà payé le prix fort des compromis syro-américains.

Pour rappel, il convient de visionner cette vidéo d’archive (d’où la qualité médiocre du document) pour rafraichir la mémoire et prévenir les opposants syriens de ce qui les attend si Assad parvenait à prolonger son règne. Si le dictateur syrien peut légitimement songer à solder ses dettes pour rester au pouvoir, aucune loi au monde ne pourra cependant effacer ses crimes.

 

Pour visionner la vidéo : http://mediarabe.info/spip.php?article1969

Khaled Asmar

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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 07:46
petite leçon de novlangue par la pensée unique...
Le chef de l’ONU : mettre fin à « l’occupation » en divisant Jérusalem”

 

Yitzhak Benhorin

 

Adapté par Marc Brzustowski

 

Pour © 2011 lessakele  

http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4049602,00.html

 

 

Dans un message adressé par son assistant à une Conférence en Uruguay, Ban Ki Moon a déclaré que « l’occupation » était moralement et politiquement insoutenable et qu’elle devait, par conséquent, prendre fin. « Une voie doit être trouvée pour que Jérusalem devienne la capitale de deux-Etats », a-t-il ajouté.

 

 

Publié le : 

30.03. 11, 00:02 / Israel News

 

 

WASHINGTON – Le Secrétaire Général des Nations-Unies, Ban Ki-Moon a fustigé la politique israélienne et appelé, mardi, à la division de Jérusalem. Dans un message adressé par son assistant, lors d’une rencontre régionale en Uruguay, Ban a déclaré : « La date-butoir pour l’achèvement du programme de l’Autorité Palestinienne d’établissement d’un Etat en deux ans approche à grands pas ».

 

 

L’occupation, qui a débuté en 1967, est moralement et politiquement inacceptable et doit prendre fin”, a t-il commenté devant le public de cette Rencontre américaine et caribéenne des pays membres de l’ONU qui soutiennent le processus de paix israélo-palestinien.  

 

Les Palestiniens ont un droit légitime à l’établissement d’un Etat indépendent et viable pour eux-mêmes. Israël a le droit de vivre en paix et en sécurité à l’intérieur de frontières sûres et internationalement reconnues ».

 

Le Chef de l’ONU a lancé que : “l’on devait trouver une voie pour que Jérusalem devienne la Capitale de deux états, Israël et la Palestine, assortie d’arrangements concernant les lieux saints qui soient acceptables par tous ». Il a ajouté que « Il doit bien exister une solution juste et appropriée pour traiter du sort dramatique et prolongé des réfugiés palestiniens ».

 

Ban a très sévèrement critiqué les actions d’Israël dont la construction dans les implantations de la Bande Occidentale [« disputée » de Judée-Samarie/ « Cisjordanie »] et à Jérusalem-Est, la démolition de maisons palestiniennes [illégales] et l’expulsion forcée de leurs résidents palestiniens. Il a ajouté que toutes les expressions de violence et l’incitation ou la glorification d’actes violents devaient cesser.

 

Il a loué les “efforts de l’Autorité Palestinienne” visant à établir des institutions dignes d’un Etat et de diriger les forces de sécurité pour maintenir cette sécurité dans les zones sous son contrôle ».

 


Il a appelé Israël à prendre [toujours plus] de(s) mesures supplémentaires pour améliorer les conditions économiques et sécuritaires en réduisant les obstacles à la circulation, en stoppant les opérations militaires [anti-terroristes] et en permettant à l’AP de contrôler [toujours] plus de territoires.

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 20:40
Le pouvoir israélien redoute un vide politique à Damas

Mots clés : 

Par Marc Henry
28/03/2011 | Mise à jour : 17:10
Réactions (128

Des commentateurs se demandent si les alternatives au président Assad ne sont pas pires, en d'autres termes si Israël ne risque pas d'y perdre au change.

Sur le papier, les dirigeants israéliens ont toutes les raisons de se réjouir de la déstabilisation du régime de Bachar el-Assad. La Syrie fait partie de «l'axe du mal». Elle est alliée de l'Iran, du Hezbollah libanais et abrite les QG des islamistes palestiniens du Hamas et du Djihad islamique qui prônent tous la disparition de l'État d'Israël. Pourtant, les manifestations en Syrie suscitent plus d'interrogations que d'applaudissements. Côté officiel, la prudence est de rigueur. «On ne se mêle pas de cette affaire », proclame Matan Vilnaï, ministre chargé de la Protection des civils. Plus prolixes, des commentateurs se demandent si les alternatives au président Assad ne sont pas pires, en d'autres termes si Israël ne risque pas d'y perdre au change.

Parmi les scénarios catastrophes figurent une prise du pouvoir des islamistes ou un chaos général. «Depuis près de quarante ans, la frontière entre Israël et la Syrie est la plus calme», souligne Yoav Limor, commentateur militaire de la télévision publique. Il ne manque pas non plus de rappeler que la Syrie dispose de missiles capables d'atteindre n'importe quel point du territoire israélien ainsi qu'un arsenal comprenant des armes chimiques et bactériologiques. «Que se passerait-il si le pouvoir à Damas tombait dans des mains irresponsables?»

 

«Les dictatures sont stables» 

 

Ben Ami, ancien ministre des Affaires étrangères, reconnaît qu'à «long terme, la démocratie dans les pays arabes constituera un élément positif pour la paix, mais dans l'immédiat, il faut bien admettre que les dictatures sont stables et savent imposer leur volonté aux éléments incontrôlés ». Ehoud Yaari, spécialiste des affaires arabes à la deuxième chaîne de télévision privée, relève que les « Frères musulmans se rapprochent du pouvoir dès qu'un régime dictatorial tombe, comme c'est le cas en Égypte et peut-être aussi en Syrie prochainement ».

Itamar Rabinovitch, ancien ambassadeur d'Israël à Washington, se déclare soulagé qu'Israël n'ait pas restitué à la Syrie le plateau du Golan au vu des incertitudes pesant désormais sur l'avenir politique de ce pays. Médias et responsables excluent pour le moment que les Américains ou les Européens se portent au secours des manifestants syriens. «Contrairement à Kadhafi, Bachar el-Assad est perçu comme quelqu'un de sérieux et d'efficace, ce qui pourrait le sauver», souligne un diplomate israélien.

Par Marc Henry
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  • : Le blog de Gad
  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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Magie de la langue hébraïque


A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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