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11 avril 2011 1 11 /04 /avril /2011 16:45

http://www.opex360.com

 

Gbagbo a été arrêté (MàJ)

11 avril 2011 – 14:38

Une trentaine de véhicules blindés de la Force Licorne, appuyés par au moins un hélicoptère, ont pris position, ce 11 avril, dans le quartier de Cocody, à Abidjan, à proximité de la résidence du président ivoirien sortant, Laurent Gbagbo, lequel a engagé un bras de fer avec son rival Alassane Ouattara, vainqueur reconnu de l’élection présidentielle de novembre dernier.

Plus tôt, dans la matinée, les hélicoptères Gazelle de la Force Licorne ont visé à nouveau des objectifs situés dans les environs de la résidence où s’est réfugié Laurent Gbagbo, quelques heures après une mission similaire avec les appareils de la Mission des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI).

Selon Alain Toussaint, le porte-parole du président ivoirien sortant, cette opération terrestre avait pour objectif l’arrestation de Laurent Gbagbo. Ce dernier aurait en effet été interpellé par les militaires français puis remis aux forces fidèles à Alassane Ouattara.

Pour le moment, le ministère français des Affaires étrangères n’a pas confirmé cette information. Selon l’armée française, l’opération en cours ne cible pas Laurent Gbagbo mais vise à neutraliser les armes lourdes aux mains de ses troupes et à éviter « un bain de sang », pour reprendre les termes utilisés par un porte-parole de la Force Licorne.

Cela étant, l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Jean-Marc Simon, a pour sa part indiqué que Laurent Gbagbo a été arrêté non pas par les militaires français mais par les forces d’Alassane Ouattara. L’ancien président ivoirien a été conduit à l’Hôtel du Golf, le quartier général de son rival.

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10 avril 2011 7 10 /04 /avril /2011 16:51

Alors que le secrétaire de la Ligue Arabe, Arm Moussa, a le brave culot de demander une "zone d'exclusion aérienne" au-dessus d'Israël, suite aux crimes de guerre délibérés du Hamas, le calme n'est toujours pas assuré place Tahrir, où une seconde vague révolutionnaire est dans les tuyaux...

Par REUTERS 
10.04.11
   

Les généraux qui règnent en Egypte depuis la chute d'Hosni Moubarak le 11 février dernier ont affirmé samedi qu'ils étaient prêts à recourir à la force pour mettre fin aux contestations menées sur la place de Tahrir. Des sources médicales signalent la mort de deux personnes.



PHOTO: REUTERS , JPOST

Dimanche, des manifestants étaient encore présents sur la place et scandaient "révolution, révolution".


Samedi, La police et des soldats ont utilisé des tasers et des matraques pour tenter de disperser les manifestants.


Cela n'a pas empêché des centaines de personnes à continuer de défier l'autorité militaire et à rester sur les lieux, rejoints par des milliers d'individus samedi.


Ils demandent à ce que le pouvoir soit détenu par la population. Ils appellent aussi à la démission de Mohamed Hussein Tantawi, à la tête du Conseil militaire.


"Conseil militaire corrompu"

 

"La place Tahrir sera évacuée avec la force et la fermeté que cela exige pour qu'une vie normale puisse reprendre son cours" a affirmé Adel Elmarah, un des généraux du Conseil militaire au pouvoir, lors d'une conférence de presse.


L'armée est prise pour cible par un noyau dur des manifestants. Selon eux, elle comploterait avec le reste du réseau de Moubarak.


"Le Conseil militaire est en partie corrompu car il est rempli de chefs qui ont profité des largesses de Moubarak pendant 30 ans et qui ont ainsi volé le peuple égyptien", affirme Abdullah Ahmed, un manifestant de la place Tahrir de 45 ans.


Répondant à la menace de Elmarah, un manifestant affirme que "s'ils utilisent la force, nous aussi le ferons. Ce n'est pas la Libye ici où l'armée pourrait nous attaquer comme elle veut."

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8 avril 2011 5 08 /04 /avril /2011 13:34
"L'irresponsabilité de Protection" -doctrine appliquée- s'en va t-en guerre, mironton...

 

Obama et la Libye: la guerre du professeur

Libye : « Le risque d’enlisement existe », selon Alain Juppé


La sortie de Libye des USA met fin à la zone d’exclusion aérienne

L'Otan craint un enlisement en Libye

Mots clés : 

Par Arielle Thedrel
08/04/2011 | Mise à jour : 12:23
Réactions (97
Des rebelles trouvent un pick-up appartenant aux forces loyalistes qui a été détruit par les frappes de la coalition, à l'est de Brega.
Des rebelles trouvent un pick-up appartenant aux forces loyalistes qui a été détruit par les frappes de la coalition, à l'est de Brega. Crédits photo : MAHMUD HAMS/AFP

Le général américain Carter Ham estime peu probable que les insurgés parviennent à lancer un assaut sur Tripoli pour renverser Kadhafi.

Le risque d'un enlisement se précise en Libye en raison des limites fixées à l'intervention de l'Otan, de la désorganisation de rebelles mal armés et de la résistance du régime de Mouammar Kadhafi. Le colonel Burckhard, porte-parole de l'état-major des armées françaises, a reconnu jeudi que la situation était «complexe», les forces pro-Kadhafi ayant «modifié leur mode d'action» en réponse aux frappes de la coalition. Le général américain Carter Ham a estimé de son côté peu probable que les rebelles parviennent à lancer un assaut sur Tripoli pour renverser Kadhafi.

 

L'Otan est accusée d'avoir tué deux rebelles

 

Des milliers de civils et rebelles libyens fuyaient jeudi après-midi la ville d'Ajdabiya (Est) en direction du nord vers Benghazi, fief des insurgés, après des rumeurs faisant état d'une avancée des troupes loyalistes. Tandis que la ville de Misrata continue d'être pilonnée par l'armée régulière, l'Otan est accusée par les insurgés d'avoir tué au moins deux rebelles et d'en avoir blessé une dizaine d'autres lors d'un raid aérien près de Brega. L'Otan a refusé vendredi de s'excuser, jugeant qu'elle n'était pas responsable de la méprise.

Le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, se dit néanmoins convaincu que «la question aujourd'hui est de savoir dans quelles conditions Kadhafi va partir et non pas comment il va pouvoir se maintenir au pouvoir». La transition en Libye devrait être au cœur de la réunion du groupe de contact, mercredi prochain au Qatar. Dès jeudi soir, le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, élaborait une «feuille de route». L'analyse d'Alain Juppé a été confortée par l'annonce d'une nouvelle défection, celle de l'ancien ministre libyen de l'Énergie Omar Fathi Be n Shatwan.

LIRE AUSSI :

» Misrata, prison à ciel ouvert sous le feu des pro-Kadhafi

» Libye : un raid de l'Otan tue des rebelles près de Brega

» L'Otan frappée de myopie dans la guerre des villes

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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 22:41

 


 

 

Ville d'Al-Hara dans le Sud de la Syrie : 

 

 

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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 19:33
Obama et la Libye: la guerre du professeur
Washington Post Jeudi 24 mars 2011

 

http://www.washingtonpost.com/opinions/obama-and-libya-the-professors-war/2011/03/24/ABPjvmRB_story.html

 

Adaptation française de Sentinelle 5771 ©

 

Le président Obama est fier de la façon dont il a monté l’opération libyenne. Un modèle de coopération internationale. Tous les documents nécessaires. Le soutien de la Ligue Arabe. Une résolution du Conseil de Sécurité. (Tout excepté une résolution du Congrès des Etats-Unis (1), un inconvénient mineur pour un citoyen du monde). C’est la guerre conçue par un professeur de l’élite des universités de la Côte Est (2).

 

C’est vrai, il a fallu trois semaines pour rassembler tout cela, temps pendant lequel Mouammar Khaddafi est passé du stade d’assiégé, voyou délirant (souvenez-vous ces jeunes protestataires sous « pilules hallucinogènes ») perdant pied dans l’heure – au tyran résurgent qui rassemblait ses forces, les faisait marcher aux portes de Benghazi et faisait prédire au directeur du renseignement national des USA que « le régime allait prévaloir ».

Mais qu’est-ce que l’initiative militaire et l’opportunité comparées avec le papier ?

 

Bien, voyons comment le multilatéralisme de papier fonctionne. La Ligue Arabe retourne déjà sa veste (3), critiquant l’utilisation de la force qu’elle vient juste d’autoriser. Amr Moussa, secrétaire général de la Ligue Arabe, est choqué – choqué ! – de voir que des gens sont tués dans des frappes aériennes alliées. Cette réaction était doublement mystificatrice de la part d’un commentateur, apparemment né d’hier, et donc inconscient que la Ligue Arabe est depuis toujours un aréopage de dictatures cyniques, bellicistes, non fiables, à la loyauté toujours changeante. Une foule de football britannique a plus d’unité et de rigueur morale. Pourtant Obama a considéré que c’était un grand succès diplomatique que la Ligue condescende à permettre à d’autres de se battre et de mourir pour sauver des compagnons arabes pour lesquels 19 des 21 pays arabes devaient encore lever le petit doigt.

 

Et qu’en est-il de cette brillante résolution de l’ONU ?

·         La Russie de Vladimir Poutine qualifie déjà l’opération en Libye de croisade médiévale.

·         La Chine appelle à un cessez-le feu sur place – ce qui saperait complètement l’effort allié en laissant Khaddafi au pouvoir, son peuple à sa merci et le pays divisé et condamné à la guerre civile en cours.

·         Le Brésil a rejoint la Chine dans cet appel au cessez-le-feu. Cela seulement quelques heures après la fin de la visite servile de deux jours d’Obama au Brésil. Un autre triomphe de la diplomatie personnelle présidentielle.

 

Et qu’en est-il de l’OTAN ? Voyons. A l’heure où j’écris (3), la Grande Bretagne voulait que l’opération soit conduite par l’OTAN. Le France s’y opposait catégoriquement, mentionnant les sensibilités arabes. L’Allemagne ne voulait prendre part à rien, allant jusqu’à retirer quatre de ses bateaux du commandement de l’OTAN en Méditerranée. L’Italie a laissé entendre qu’elle pourrait refuser à ses alliés l’utilisation de ses bases aériennes si l’OTAN ne pouvait pas les diriger ensemble. La France et l’Allemagne ont quitté une réunion de l’OTAN lundi 21 mars, alors que la Norvège avait des avions en Crête prêts à partir mais refusait de les laisser voler jusqu’à ce qu’elle ait quelque idée de qui diable commandait l’opération. Et la Turquie, dont le Premier ministre avait accepté fièrement quatre mois auparavant le « Prix Khaddafi International pour les Droits de l’Homme », s’est foncièrement opposé à l’opération en Libye depuis le début.

 

De même pour les Etats Unis, qui peut bien savoir ce qu’est la politique américaine. Les officiels du gouvernement insistent pour dire que nous n’essayons pas de faire tomber Khaddafi, alors même que le président insiste pour dire qu’il doit partir. Bien que mardi Obama ait ajouté « à moins qu’il ne change son approche ». Approche, croyez-vous ?

 

En tous les cas, pour Obama, les objectifs militaires sont en seconde position par rapport aux apparences diplomatiques. Le président a l’obsession de faire savoir que nous ne dirigeons pas l’opération – une expression consternante de l’opinion d’Obama sur les lourds pêchés qui entachent tant son pays qu’il ne dispose pas de la légitimité morale pour quoi donc ? Sauver les gens du Tiers Monde du massacre ?

 

Obama semble également obsédé par l’abandon du rôle de chef responsable. A abandonner à qui ? A l’OTAN ? Se disputer au sujet de la résistance turque (cf. ci-dessus), l’OTAN ne parvient toujours pas à se mettre d’accord sur le commandement de la campagne de frappe aérienne, qui a pourtant permis de maintenir en vie les rebelles libyens.

 

Cette confusion est purement le résultat de la décision d’Obama de mettre l’Amérique en guerre puis de renoncer immédiatement au commandement américain. Jamais humble pour lui-même, Obama est suprêmement modeste pour son pays. L’Amérique devrait être simplement « l’un des partenaires parmi de nombreux autres » a-t-il dit lundi 21 mars. Pas de « Primus inter Pares » (4) pour lui. Même le gouvernement Clinton parlait de l’Amérique comme de la nation indispensable. Et elle le demeure. Pourtant, à une époque où le monde aspire au rôle dirigeant de l’Amérique – personne ne dispose de quoi que ce soit qui approche nos capacités, notre expérience et nos ressources – l’Amérique est dirigée par un homme qui a décidé qu’elle ne doit pas le faire.

 

Un homme qui tergiverse sur un parchemin. Qui commence une guerre dont il veut sortir immédiatement. Bon sang ! Si tu dois prendre Vienne, prends Vienne (5). Si tu n’es pas prêt à le faire, il vaut mieux rester à la maison et ne rien faire.

 

letters@charleskrauthammer.com

Notes du traducteur
(1)               Le président des USA détient une grande marge de manoeuvre en politique étrangère. Mais pour déclarer la guerre, il doit nécessairement obtenir l’approbation du Congrès à la majorité qualifiée, ce dont Obama s’est abstenu dans l’opération libyenne.
(2)               ‘Ivy League’ : les Universités américaines les plus prestigieuses de la Côte Est des USA – Harvard, Yale, Princeton, Columbia, Cornell… d’où est issue l’élite de l’Amérique.
(3)               N.P.O. : Cet article a été écrit le 24 mars 2011.
(4)               Le Premier entre les égaux.
(5)               Citation de l’empereur Napoléon = A la guerre, fais ce que tu promets de faire !
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6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 17:51

 

 

Libye : « Le risque d’enlisement existe », selon Alain Juppé

6 avril 2011 – 16:14

 

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Cela fera bientôt 3 semaines que les opérations visant à instaurer une zone d’exclusion aérienne au-dessus de la Libye et à protéger les populations civiles des zones tenues par l’insurrection libyenne de possibles exactions des forces loyales aux colonel Kadhafi ont commencé.


La résolution 1973 du Conseil des sécurité des Nations unies, qui encadre ces opérations militaires, ne donne pas le mandat de renverser le régime du colonel Kadhafi. C’est donc aux insurgés libyens eux-mêmes de le faire.


Seulement, et malgré la présence dans leurs rangs d’anciens militaires des forces armées libyennes, ces rebelles tiennent plus du manifestant en arme que du combattant.


Sans formation et sans cadres, la rébellion est mise en échec par les troupes du colonel Kadhafi, qui, malgré la présence de chasseurs-bombardiers de l’Otan, ont repris le dessus dans les environs de Syrte, continuent de piloner Misrata et livrent de violents combats à Brega, sur la route menant à Ajdabiah et Benghazi, le bastion de l’insurrection.


Les forces loyalistes se sont adaptées à la nouvelle donne. N’ayant plus de moyens aériens et ayant perdu un certain nombre de chars, elles utilisent désormais des 4×4 armés de lance-roquettes et de canons sans recul. Ces véhicules ont l’avantage de leur donner plus de mobilité, tout en compliquant, compte tenu qu’ils peuvent être confondus avec ceux des rebelles, la tâche des avions de la coalition, dont les règles d’engagement visent à éviter à tout prix les dommages collatéraux.


Par ailleurs, l’Otan a de nouveau insisté, ce 6 avril, sur le recours des troupes loyalistes aux boucliers humains. « Les forces gouvernementales libyennes ont évolué ces derniers jours vers des tactiques non conventionnelles, se mélangeant au trafic routier et utilisant des civils comme boucliers dans leur avance » vers les positions rebelles, a ainsi indiqué le contre-amiral britannique Russ Harding, le commandant adjoint de l’opération Unified Protector.


« Les forces de l’Otan ont été particulièrement attentives à éviter des victimes civiles qui se trouvent à proximité des zones de combat, souvent justement en raison de la tactique des forces gouvernementales » a encore expliqué l’officier. « Comme nous ne sommes pas autorisés à utiliser des forces terrestres, il y a une limite physique à ce que nous pouvons faire » a-t-il affirmé, en précisant que « cela ne veut pas dire que nous n’avons pas la volonté, l’intention et la puissance de feu pour intervenir ».


Le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, a admis, à l’antenne de France Infios, que « sur le terrain, la situation militaire est confuse et indécise et que le risque d’enlisement existe ». Le 4 avril, le chef d’état-major de la Royal Air Force, l’Air Marshall Stephen Dalton, a déclaré que les appareils britanniques participeraient aux opérations en Libye « pendant au moins six mois ». Reste à voir si la guerre civile libyenne durera autant de temps.

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6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 17:49

L’assaut final contre la résidence de Laurent Gbagbo est lancé

6 avril 2011 – 15:13

 

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« On va sortir Laurent Gbagbo de son trou et le remettre à la disposition du président de la République ». Tel est l’objectif, selon son porte-parole, de Guillaume Soro, le Premier ministre d’Alassane Ouattara, vainqueur de l’élection présidentielle ivoirienne de novembre dernier.

Alors que des rumeurs faisaient état, la veille, de sa réddition, Laurent Gbagbo refuse toujours de céder le pouvoir. D’où l’assaut qui a été donné par les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), pro-Ouattara, ce matin du 6 avril, contre la sa résidence, dans le quartier de Cocody, à Abidjan.


Le porte-parole de Laurent Gbagbo, Alain Toussaint, a accusé les forces françaises de la Force Licorne de combattre aux côtés des FRCI. « La France sera tenue responsable de la mort du président Gbagbo, de sa femme et des membres de sa famille qui se trouveraient à l’intérieur de la résidence » a-t-il affirmé. Seulement, ces propos ont été démentis par l’Etat-major des armées à Paris.


Par ailleurs, la participation des militaires français aux opérations de la Mission des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) contre les forces restées fidèles à Laurent Gbagbo, conformément à la résolution 1975 du Conseil de sécurité votée le 30 mars dernier, a suscité des « réserves » dans les rangs de l’opposition gouvernementale en France.


Ainsi, le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, Jean-Marc Ayrault, s’est demandé s’il « fallait intervenir comme la France l’a fait ». « Nous nous interrogeons, nous sommes réservés » a-t-il dit, après avoir admis que la « situation est grave » en Côte d’Ivoire.

Avec moins de précautions oratoires, le député socialiste Jean-Marie Le Guen a estimé que le président Sarkozy avait « tendance à utiliser la force avant la politique, sans véritablement prendre en considération les données politiques d’aujourd’hui et de demain ». Selon lui, la décision d’engager la Force Licorne en appui à l’ONUCI est « une volonté guerrière » du chef de l’Etat, lequel serait tenté de « se servir de cette utilisation de la force en terme de posture interne à son pays ». Et d’ajouter : « ce sont des attitudes extrêmement dangereuses qui ont été très dommageables pour les Etats-Unis et je ne voudrais pas que demain la France devienne le petit satan comme l’ont été pendant longtemps les Etats-Unis ».


Un peu plus tôt, hier, le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, a affirmé lors d’une audition à l’Assemblée nationale qu’il « n’est pas question » pour la France de « s’incruster en Côte d’Ivoire ». « Le plus tôt notre intervention en soutien de l’ONUCI pourra se finir et le mieux ce sera » a-t-il ajouté.


« Le plus difficile, c’est de réussir la paix » a encore poursuivi Alain Juppé. « La France ne doit pas pérenniser son dispositif militaire » a-t-il insisté mais elle « doit en revancge rester présente par un plan d’accompagnement économique ambitieux qui permette à la Côte d’Ivoire de retrouver le développement qui a été le sien ».


Cela étant, il est urgent que la situation se normalise en Côte d’Ivoire afin d’éviter un drame humanitaire. Certains quartiers d’Abidjan n’ont plus d’électricité et d’eau et la nourriture commence à se faire rare.

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6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 13:28

 

 

Ignace Leverrier, ancien diplomate, chercheur arabisant

Le régime syrien cherche à entraîner la population dans une guerre civile

LEMONDE.FR | 06.04.11 | 09h33  •  Mis à jour le 06.04.11 | 13h04

http://www.lemonde.fr

Manifestation des partisans du président syrien Bachar Al-Assad à Damas, le 29 mars 2011.

Pendant qu'il en est encore temps, l'opinion publique internationale doit ouvrir les yeux sur la situation en Syrie. Ce qui s'y prépare en silence loin des regards est d'une extrême gravité. Il s'agit ni plus ni moins, de la part d'un régime à bout de ressources politiques et dont le seul argument réside dans l'emploi de la force, que de pousser les Syriens à bout. Il veut les contraindre, soit à renoncer à leurs aspirations à la liberté, soit à recourir à la violence. Il lui sera alors facile de travestir la demande de démocratie de la jeunesse syrienne en un "soulèvement confessionnel". Et il justifiera par la "protection de l'unité nationale" l'emploi contre les manifestants d'une violence d'autant plus grande que sa peur aura été intense.

Dès les premières manifestations à Daraa, dans le sud de la Syrie, le 18 mars, le régime a refusé de négocier. Les demandes étaient pourtant limitées. Elles portaient d'abord sur la remise en liberté d'une vingtaine d'enfants emprisonnés pour avoir écrit par jeu sur les murs le slogan alors en vogue dans plusieurs pays arabes : "Le peuple veut renverser le régime." Elles concernaient ensuite la levée de l'état d'urgence, qui autorisait les pires agissements de la part des services de sécurité, la remise en liberté des détenus d'opinion, parmi lesquels quelques centaines de citoyens de la ville à la "religiosité exagérée", et l'octroi à tous les Syriens des libertés publiques et privées confisquées au nom de "la lutte contre Israël".

Quand le mouvement de colère a atteint la ville de Lattaquié, le 25 mars, le régime a compris qu'il y avait péril en la demeure. Il a dépêché sur les lieux des unités de l'armée et mobilisé les mêmes moyens de coercition qu'ailleurs. Mais il a aussi utilisé, contre des manifestants soucieux d'affirmer le caractère pacifique, unitaire et non-confessionnel de leur protestation, deux autres moyens répondant à des objectifs différents :

- Il a positionné sur les toits des tireurs d'élite, avec pour mission d'instaurer la terreur dans la ville. Les manifestants ont de fait été effrayés par la constatation que toutes les victimes étaient atteintes soit à la tête, soit au cou, soit à la poitrine, dans une volonté manifeste de tuer.

- En même temps, il a lâché sur certains quartiers des hordes de voyous chargés de provoquer les manifestants, que ce soit en organisant des contre-manifestations à proximité des rassemblements, en agressant les protestataires, ou en tirant au hasard des rafales d'armes automatiques depuis les fenêtres de leurs grosses cylindrées circulant dans les rues de la ville à tombeau ouvert.

Constituées au cours des années 1970 et désignées dans la montagne alaouite où elles sont implantées sous le nom de chabbiha ("ceux qui friment et roulent des mécaniques"), ces bandes regroupent des individus sans foi ni loi, capables de tout en raison de l'impunité que leur assurent les membres de la famille Al-Assad pour lesquels ils travaillent. A certaines périodes, elles ont mis la côte syrienne et les contreforts du Jebel Ansariyeh en coupe réglée. Elles se livrent en effet à toutes sortes de trafics. Ils vont de la contrebande d'armes, de tabac et de drogues aux enlèvements crapuleux, aux intimidations et à la "protection" des commerçants, en passant par la gestion de ports privés clandestins. A de nombreuses reprises, elles ont affronté, les armes à la main, les douaniers, les militaires et les forces de sécurité, causant parfois des pertes dans leurs rangs. Les plus redoutés d'entre ces gangs obéissaient naguère à Moundher Al-Assad et Fawwaz Al-Assad, les deux fils aînés de Jamil Al-Assad, oncle aujourd'hui décédé de l'actuel chef de l'Etat, mais aussi à un certain Mohammed Al-Assad, surnommé Cheykh Al-Jabal, "seigneur de la montagne", en raison de la terreur que ses hommes semaient autour d'eux à leur passage.

Des campagnes ont été menées au début des années 1990, pour répondre aux plaintes de la population alaouite dans la région natale de la famille Al-Assad, et, surtout, pour rappeler à ces petits chefs mafieux entre quelles mains se trouvait la réalité de l'autorité au sein du clan. Depuis l'arrivée au pouvoir de Bachar Al-Assad, le flambeau a été repris par un jeune malfrat, Noumeïr Badi Al-Assad, un lointain cousin du chef de l'Etat. Un autre Cheykh Al-Jabal est apparu, répondant au nom de Haroun Al-Assad… Ce sont leurs hommes qu'on voit aujourd'hui à l'œuvre.

En décidant de semer la terreur à Lattaquié, une ville symbolique qui constitue la porte d'accès au fief présidentiel de Qardaha, sur les hauteurs, le régime de Bachar Al-Assad a voulu montrer aux manifestants qu'ils ne pourraient faire de la ville une autre Daraa. Mais, et c'est beaucoup plus grave, en jetant contre des manifestants pacifiques, majoritairement sunnites comme le reste de la population en Syrie, des groupes de voyous majoritairement alaouites, il a tenté d'attirer les jeunes "révolutionnaires" sur le terrain de la guerre civile, dont ils ne cessent d'affirmer, dans les slogans de leurs manifestations comme dans leurs déclarations sur Internet, qu'elle ne figure nulle part dans leur programme. S'ils se laissaient entraîner malgré tout sur le terrain où il veut les mener, ils lui fourniraient l'occasion dont il rêve de déchaîner contre eux la totalité de ses moyens de répression.

Cette situation, qui paraît en passe de se reproduire à Homs, tétanise les Syriens. Des voix ont commencé à s'élever, depuis la Syrie, pour lancer des appels au secours avant qu'il ne soit trop tard. Elles restent discrètes dans la dénonciation du piège qu'elles perçoivent, par crainte d'être accusées, comme le régime le fait systématiquement en Syrie, d'être les instigateurs de la pratique qu'elles dénoncent.

Les Syriens, quelle que soit leur appartenance ethnique ou communautaires, ne veulent pas voir se reproduire dans leur pays les événements qui ont abouti, entre 1979 et 1982, non seulement à un bain de sang (près de 30 000 morts dans la seule ville de Hama), mais aussi au renforcement pour trois décennies d'un régime depuis lors protégé par le mur de la peur. Ils savent que le premier objectif de Bachar Al-Assad n'est pas la libération du Golan, mais sa perpétuation à la tête du régime où il a été porté en juillet 2000. Pour ce faire, il a moins besoin de "l'union du peuple autour de ses positions de résistance et d'obstruction", rappelée comme une incantation, que de la peur introduite dans l'esprit des Syriens par la férocité de ses moukhabarat.

Au long des trente années écoulées, les Syriens ont eu le temps de méditer et d'assimiler les leçons de ces événements. Ils ne veulent à aucun prix les voir se reproduire. Ils réclament aujourd'hui la liberté et la dignité, pour tous et pour chacun, sans distinction d'origine ethnique ou confessionnelle. Cela ne fait pas l'affaire d'un régime dominé par une famille issue d'un groupe minoritaire, qui s'est toujours employée à élargir sa base en exacerbant les peurs plus ou moins légitimement éprouvées par les minorités, en commençant par la sienne, vis-à-vis de la communauté majoritaire. Aujourd'hui, l'hypothèse d'une guerre civile en Syrie ne peut pas être écartée. Mais il faut redire que, à ce stade, ce ne sont pas les manifestations mais la répression qui oriente et qui pousse dans cette direction.

Dans son discours à l'Assemblée du peuple, le 30 mars, Bachar Al-Assad a agité à quinze reprises l'épouvantail de la fitna, la guerre intestine, dont il a affirmé qu'il avait perçu les prémisses dans les slogans et les comportements des manifestants. Pire encore, il a accusé les responsables du "complo ", un terme cinq fois utilisé, d'avoir appelé à la "guerre confessionnelle". Ces propos sont inquiétants. Ils rappellent trop ce qu'écrivait, dans son éditorial, le 24 juin 1979, le quotidien officiel Al Baath : "L'enquête sur le dernier attentat d'Alep a permis de mettre à jour la trame du complot ourdi par l'impérialisme et le sionisme à l'aide de leurs agents (…) en vue de semer la discorde religieuse et confessionnelle, de briser la résistance de la nation et de liquider la résistance palestinienne." Et le journal concluait, dans des lignes dont on doit souhaiter qu'elles ne soient pas prémonitoires : "Le seul moyen de poursuivre le combat est d'en finir avec eux en les éliminant par la racine." On sait ce qui s'en est suivi.

Si la communauté internationale veut aider les Syriens à récupérer la liberté et les droits dont ils sont privés depuis l'arrivée au pouvoir du parti Baath et l'instauration concomitante de l'état d'urgence, le 8 mars 1963, elle doit encourager les manifestants à rester attachés quoi qu'il en coûte au caractère pacifique et unitaire de leur protestation. Pour cela, elle doit faire savoir au régime, dès à présent, que son jeu est découvert et qu'elle le tiendra responsable des provocations destinées à transformer une démarche de changement pacifique en une guerre civile.

 

Ignace Leverrier, ancien diplomate, chercheur arabisant
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6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 08:22
Les rebelles libyens accusent l'Otan

 

http://lci.tf1.fr

Par TF1 News (d'après agence), le 06 avril 2011 à 07h59, mis à jour le 06 avril 2011 à 08:02

Dossier : Crise en Libye

 

Le chef d'état-major des insurgés lance un appel à l'aide : "Si l'Otan attend encore une semaine de plus, ce sera la fin de Misrata", affirme-t-il, dénonçant le manque de réactivité des frappes internationales, alors que la ville a été bombardée par les pro-Kadhafi toute la journée de mardi.

Rebelles libyens à Ras Lanouf, 7 mars 2011Rebelles libyens à Ras Lanouf, 7 mars 2011 © TF1/LCI

 

Les rebelles libyens, qui ont dû battre en retraite à l'est du port pétrolier de Brega, s'en prennent désormais à l'Otan, l'accusant de ne pas agir assez rapidement pour leur venir en aide. La situation serait particulièrement préoccupante à Misrata, leur dernière position dans l'Ouest, que les forces fidèles à Mouammar Kadhafi ont bombardée pendant sept heures, mardi, faisant deux morts et 26 blessés, rapportent les insurgés. "Soit l'Otan fait son travail correctement, soit nous demanderons au Conseil national de transition (de la rébellion) de soulever la question devant le Conseil de sécurité" de l'Onu, a averti Abdel Fattah Younés, chef d'état-major des insurgés, lors d'une conférence de presse organisée à Benghazi. L'inaction des Occidentaux, a-t-il poursuivi, permet aux forces de Mouammar Kadhafi d'avancer et de massacrer "chaque jour" la population de Misrata, troisième ville de Libye. "L'Otan nous a déçus, elle ne nous a pas donné ce que nous attendions, elle est devenue notre problème. Misrata fait l'objet d'une véritable extermination", a insisté le chef militaire. "Si l'Otan attend encore une semaine de plus, ce sera la fin de Misrata; nous ne trouverons plus personne là-bas".

 

Selon le chef militaire rebelle, les habitants de Misrata sont désormais menacés "d'extermination au vrai sens du terme". "L'eau y est coupée, il n'y a plus d'électricité ou de produits alimentaires, il n'y pas plus de lait pour enfants depuis 40 jours, alors que les forces de Kadhafi bombardent tous les jours maisons, mosquées et hôpitaux à l'artillerie lourde (...). Les habitants boivent de l'eau des égouts. Si l'Otan voulait briser le blocus de la ville, elle l'aurait fait depuis plusieurs jours".

"Les habitants boivent de l'eau des égouts"

Ces accusations d'une virulence sans précédent interviennent quelques heures après que l'Alliance atlantique eut pourtant annoncé qu'elle avait fait de la défense de Misrata sa "priorité numéro un". Interrogée sur ses propos, Oana Lungescu, porte-parole de l'Alliance, a assuré que les raids n'avaient pas diminué. "Les faits parlent d'eux-mêmes (...) Nous avons effectué 851 sorties au cours des six derniers jours". "Les rebelles ne nous voient peut-être pas. Nous sommes peut-être à 100, 150 km d'eux", a ajouté un autre représentant de l'Otan. Selon le général Mark van Uhm, membre de l'état-major de l'Alliance, les raids occidentaux ont jusqu'ici permis de détruire un tiers des capacités militaires des forces de Kadhafi. Ces dernières vingt-quatre heures, les opérations occidentales ont permis de détruire des chars, des véhicules blindés et des batteries anti-aériennes de l'armée gouvernementale autour de Misrata, a-t-il fait valoir. L'officier a toutefois souligné que Kadhafi utilisait des civils comme "boucliers humains" et faisait stationner ses troupes dans des zones très peuplées, ce qui force l'Otan à agir avec prudence. "Quand il y a des boucliers humains, nous ne frappons pas", a-t-il expliqué.

Pendant les frappes et les combats au sol, les discussions se poursuivent : le diplomate Chris Stevens, émissaire des Etats-Unis auprès de la rébellion libyenne, est arrivé à Benghazi où il a entamé des consultations avec le Conseil national de transition. Les Etats-Unis disent toujours réfléchir à la possibilité de reconnaître le Conseil comme interlocuteur légitime, une option déjà retenue par la France, le Qatar et l'Italie. Alain Juppé a affirmé mardi que la France cherchait une solution politique au conflit. "Nous sommes en train de voir avec qui on peut travailler à Tripoli. Il va y avoir de plus en plus de défections autour de Kadhafi et il faut détecter les bons interlocuteurs", a indiqué le chef de la diplomatie française, jugeant la situation sur le terrain "confuse et indécise". Il a précisé que la prochaine réunion du Groupe de contact sur la Libye, créé à Londres il y a une semaine, se réunirait "peut-être le 12 ou 13 avril au Qatar".

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6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 08:16

 

Bilan des frappes françaises en Côte d’Ivoire

5 avril 2011 – 21:04 

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La confusion règne à Abidjan, en cette soirée du 5 avril. Des rumeurs indiquent que le président sortant, Laurent Gbagbo, aurait décidé de se rendre et d’admettre ainsi sa défaite face à son rival, Alassane Ouattara, dont l’élection à la tête de la Côte d’Ivoire a été reconnue par la communauté internationale.


En attendant, des tirs sporadiques ont été entendus mais ils seraient le fait de groupes de jeunes qui n’appartiennent à aucun des deux camps qui se sont affrontés au cours de ces derniers jours. Selon Hamadoun Touré, le porte-parole de la Mission de l’ONU en Côte d’Ivoire (ONUCI), il s’agirait « d’attaques de maisons, de braquages de voitures ou d’agressions contre les personnnes ». Ce qui lui fait craindre d’être très bientôt « confrontés à un problème de maintien de l’ordre ».


Cela étant, si les combats entre les partisans de Laurent Gbagbo et les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) loyales à Alassane Ouattara se sont arrêtés et que le dénouement semble proche, c’est en grande partie grâce à l’intervention militaire de l’ONUCI, appuyée par les troupes françaises déployées dans le pays dans le cadre de la Force Licorne, décidée la veille en vertu de la résolution 1975 du Conseil de sécurité des Nations unies demandant « de protéger les civils menacés » [même discours qu'en Libye, dont "bizarrement" les médias ont cessé de se préoccuper : l'interventionnisme ingérant prévaut-il sur les objectifs et les résultats effectifs?].


Ainsi, à la demande du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, les hélicoptères Gazelle et Puma du 1er RHC ont emboîté le pas des Mi-24 de l’ONUCI. Les appareils de la Force Licorne ont détruit, en quatre vagues successives, trois véhicules porte-roquettes, 4 blindés de transport, deux blindés légers, 4 canons anti-aériens et une vingtaine de pick-up appartenant aux forces pro-Gbagbo. L’antenne de la radion télévision ivoirienne a également été visée. « Aucune autre infrastructure n’a été prise pour cible » a précisé le ministre de la Défense, Gérard Longuet, devant les députés des commissions des Affaires étrangères et de de la Défense.


Dans le même temps, les militaires de la Force Licorne ont continé à prendre en charge les ressortissants français et étrangers menacés par l’insécurité ambiante et à patrouiller dans la zone 4 d’Abidjan. Près de 2.100 personnes ont ainsi pu être rassemblées au camp de Port-Bouët, qui tient lieu de garnison aux troupes françaises dans le pays. Environ 440 d’entre-elles ont pu être évacuées vers Dakar, grâce à des rotations aériennes.

 

 

Côte d'Ivoire : L'ONU et la France sont passées à l'attaque

L'aviation onusienne a attaqué, hier soir, des positions pro-Gbagbo, dont le palais présidentiel et la résidence de Laurent Gbagbo.

 

 Choi Young-jin, le représentant du secrétaire général de l'Onu, avait tapé du poing peu avant : "Nous sommes assiégés dans notre propre quartier général ; des snipers nous tirent dessus ; ils nous ont coupé l'eau [...] et onze de nos Casques bleus ont été blessés par balles ces derniers jours". 

L'Élysée a donné le feu vert aux forces françaises autorisées pour soutenir les actions de l'Onuci contre le camp Gbagbo. Quatre hélicoptères Puma ont été engagés contre le camp Agban défendu par 200 loyalistes, selon une source interne.

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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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