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1 mai 2008 4 01 /05 /mai /2008 21:09

Dossier spécial sur la guerre médiatique au Liban – troisième partie

Plus le mensonge est flagrant, moins son auteur est crédible : avec sa nouvelle campagne, le Hezbollah se contredit

Le journal algérien « Ech-Chorouk » perd ses repères journalistiques et son sens de la critique

mercredi 30 avril 2008 - 23h14, par Khaled Asmar

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Poursuivant sa campagne de propagande, à travers le « spécialiste » du dossier libanais à « Ech-Chorouk », le Hezbollah semble chercher crédit auprès des lecteurs arabes qu’il perd au fil des jours au Liban.

En effet, après un premier mensonge relatif au « meilleur agent du Mossad israélien », le Premier ministre libanais Fouad Siniora, accusé d’avoir assassiné Rafic Hariri, puis un second relatif à la présence d’officiers israéliens, saoudiens et jordaniens à Beyrouth, qui assurent la protection du clan Hariri, mais qui, en attendant d’assassiner les chefs de la Résistance et du Hezbollah, s’emploient à tuer les responsables de la Majorité qu’ils sont censés protéger, voici le correspondant du journal algérien Ech-Chorouk, Walid Arafat, qui affirme que « l’organisation Al-Qaïda arme des dizaines d’Algériens pour combattre le Hezbollah ».

Dans un article publié le 30 avril 2008, Arafat s’appuie sur les déclarations du N°2 d’Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, qui menace la FINUL, et sur un article du quotidien libanais « Al-Akhbar » (du Hezbollah), datant du 3 avril, qui évoque la présence de dizaines de cellules d’Al-Qaïda au Liban, pour affirmer que « l’organisation de Ben Laden dispose d’une large implantation au pays du Cèdre ». Arafat ajoute que « ces cellules sont chargées de poignarder la Résistance dans le dos, à la place des Israéliens et des Américains ».

Arafat attribue à une “source libanaise digne de foi”, sans l’identifier, des informations selon lesquelles « les Américains ont armé les radicaux d’Al-Qaïda, à travers un Etat arabe du Golfe et ses alliés libanais au pouvoir. Ces cellules ont proliféré au Liban bien avant l’apparition du Fatah Al-Islam au camp palestinien de Nahr El-Bared. Depuis le Liban, des djihadistes de nationalités différentes (des Algériens, des Tunisiens, des Marocains, des Jordaniens et des Saoudiens) se sont déployés dans plusieurs pays de la région et d’Europe, afin de commettre des attentats et des assassinats sur commande. Forts du soutien de l’Etat du Golfe et de la complicité du gouvernement libanais, ce courant radical s’est rapidement développé dans certaines régions libanaises ».

Arafat s’étale également sur « les ramifications de ces réseaux en France, en évoquant les enquêtes de la police et de la justice françaises sur la filiale irakienne, qui a conduit certains islamistes de l’Hexagone dans des camps d’entraînement au Liban ».

L’auteur ajoute que « l’organisation Al-Qaïda en Irak a déjà critiqué le Hezbollah au Liban, en utilisant des termes méprisants et humiliants pour son secrétaire général Hassan Nasrallah, et considérant que le Hezbollah constituait un obstacle majeur devant le développement d’Al-Qaïda au Liban et contre la libération de Jérusalem. Cette hostilité déclarée fait d’Al-Qaïda l’ennemi principal du Hezbollah, devant l’entité sioniste ». Pour Arafat, « dès que les conditions locales, régionales et internationales auront été réunies, et dès que les aides nécessaires lui auront été envoyées par ses parrains du Golfe et par les Américains, Al-Qaïda passera à la phase suivante et s’attaquera au Hezbollah ».

Ensuite, Arafat évoque « une alliance contre-nature qui a été scellé entre les radicaux d’Al-Qaïda et une partie des Chrétiens », rappelant que la libération de Samir Geagea en 2005 était conditionnée par celle des intégristes de Mejdel Anjar (Bekaa) et de Denniyé (Nord), qui avaient été condamnés pour terrorisme. L’auteur ajoute que « dès sa sortie de prison, Geagea s’est rendu à Paris pour rencontrer des officiers israéliens et coordonner la future guerre, en collaboration avec un régime arabe du Golfe qui, bien qu’ébranlé, compte sur une telle guerre pour se maintenir ».

Arafat s’interroge sur la possibilité que « l’entrée d’Al-Qaïda dans une telle guerre réussisse à mobiliser les sunnites contre les chiites ? Ou au contraire, que le Hezbollah réussisse à éradiquer ces extrémistes et à débarrasser tous les pays arabes de ce fléau terroriste qui les menace ? »

******

Après cet exposé, fondé sur des supputations, il est légitime de s’interroger sur certains faits réels, et d’en rappeler d’autres, qui ont longtemps fait l’actualité au Liban et dans la région :

Il est étonnant que ces accusations, attribuées à des “sources dignes de foi”, et jamais identifiées, interviennent après des révélations sur la présence des chefs d’Al-Qaïda en résidence surveillée en Iran, et sur leur exploitation par Téhéran contre les régimes adverses, notamment contre l’Arabie saoudite. (Lire à cet égard la complémentarité entre le Hezbollah et Al-Qaïda).

Il est tout aussi étonnant de voir qu’Al-Qaïda recrute des Algériens pour le Liban, alors que son combat en Algérie est loin d’être gagné, et où le maquis a le plus besoin de combattants.

Il est saisissant de lire que les Américains, qui ont perdu plus de 4.000 hommes sous les balles d’Al-Qaïda en Irak, et qui sont engagés contre la même organisation en Afghanistan, puissent sciemment les armer au Liban, au moment où Ben Laden et Zawahiri décrètent une guerre globale contre les “Croisés et les Juifs”.

Il est surprenant que les attentats commis contre des responsables de la Majorité libanaise, celle-là même accusée de protéger Al-Qaïda, puissent être attribués à cette dernière, alors que ses objectifs sont de combattre le Hezbollah !

Il est dangereux de travestir la réalité dans l’affaire de la libération de Samir Geagea. Celui-ci avait été emprisonné dans plusieurs affaires qui lui avaient été attribuées, comme l’attentat contre l’église “Notre Dame de la Délivrance” de Zouk (février 1994), un attentat qui avait été fomenté de toutes pièces pour permettre à l’occupant syrien d’ouvrir les dossiers du passé et écarter Geagea de la scène politique (avec le Patriarche maronite, Geagea était et reste le seul à rejeter toute concession à la Syrie). Ce fut alors un procès politique par excellence dans l’assassinat de Dany Chamoun (1990) et de Rachid Karamé (1986). Or, pour libérer Geagea, il aurait fallu une grâce accordée par la famille Karamé. Celle-ci, représentée par l’ancien Premier ministre Omar Karamé (Tripoli), l’un des alliés de la Syrie, a conditionné cette libération à celle des extrémistes de Mejdel Anjar et de Denniyé. Les affabulations de Walid Arafat sont ainsi sans objet. Il convient de rappeler que deux jours avant le vote de la grâce par le Parlement libanais fraîchement élu et résolument anti-syrien, le ministre de la Défense, Elias Murr, avait miraculeusement échappé à un attentat, le 12 juillet 2005. L’attentat devait être attribué aux extrémistes de Mejdel Anjar qui avaient promis de venger l’un d’eux, mort en prison alors que Murr était ministre de l’Intérieur. En voulant assassiner Murr, les auteurs de la tentative visaient à incriminer les extrémistes, pour empêcher le Parlement de leur accorder la grâce et pour maintenir Geagea en prison. En occultant ces données, Walid Arafat tente de travestir la vérité, mais perd toute sa crédibilité. Avec lui, ses commanditaires qu’il est censé défendre perdent leurs derniers masques.

Les commanditaires de Walid Arafat ne sont pas à leur premier mensonge. Rappelons que c’est Hassan Nasrallah qui avait tracé des lignes rouges à l’armée, la sommant de ne pas combattre ni éradiquer le Fatah Al-Islam. Rappelons aussi que les combattants de ce groupe sont parvenus à Nahr El-Bared en provenance de la Syrie, ou en transitant par ce pays. Rappelons aussi que les transferts des terroristes, vers l’Irak ou le Liban, passent exclusivement par Damas. Comment alors peut-on croire à ce “torchon” de Walid Arafat ?

Enfin, rappelons que dans son enregistrement de janvier 2008, Chaker Al-Abssi, le chef du Fatah Al-Islam, un pur produit syrien, avait vivement critiqué et menacé Samir Geagea et les chrétiens de la Majorité. Comment peut-on alors croire à une alliance entre les deux tendances ?

Cette succession de mensonges est lourde de conséquences, et il est légitime de s’interroger sur ses finalités. En effet, en conjuguant les propos de Walid Arafat sur l’armement d’Al-Qaïda au Liban avec la médiation turque entre Damas et Tel-Aviv, on peut déduire que la contrepartie de toute paix entre la Syrie et Israël serait la neutralisation du Hezbollah par les Syriens. De ce fait, la Syrie ne peut que se réjouir de la présence d’Al-Qaïda aux portes du « Hezbollah-land ». Mieux encore, cela confirme que Damas a favorisé l’implantation des radicaux dans le pays et y a fortement contribué pour les exploiter, le jour venu. L’autre conséquence, non moins dangereuse, est que le Hezbollah puisse chercher, à travers ces mensonges, à justifier a priori des attaques et des attentats qu’il pourrait projeter contre la FINUL ou contre la Majorité. Il lui sera désormais facile de les faire revendiquer, à l’avance, par Al-Qaïda.

En conclusion, plus le mensonge est grotesque, plus son auteur a du mal à le cacher.

Dans la même série, à lire (ou relire)

Comment le Hezbollah libanais exploite-t-il la presse algérienne ?

Le Liban vit une véritable guerre psychologique par médias interposés

Le quotidien algérien « Ech-Chorouk » confirme son statut de porte-parole du Hezbollah

Khaled Asmar - Beyrouth

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30 avril 2008 3 30 /04 /avril /2008 09:22

Iran’s Most Powerful Weapon is Energy

Iran wants to get key countries hooked on cheap Iranian gas in order gain leverage and pressure them not to cooperate with Western economic sanctions or military action. That's what Ahmedinejad's visit to India, Pakistan and Sri Lanka is all about.

April 30, 2008 - by Meir Javedanfar
The words “Iranian Defense Strategy” bring to mind associations such as Shahab missiles, nuclear weapons development, the Islamic Revolutionary Guards, and the support of groups like Hezbollah and Hamas. But as for the Iran of 2008, these elements make up only part of its defense mechanism. Over the last decade, Iran has been pursuing a much more comprehensive strategy in order to strengthen its position in the region and around the world.

The central linchpin of this strategy is energy, and the concept goes far beyond Iran’s capability to sink Western oil tankers in the strait of Hormuz.

Ahmadinejad’s current visit to Pakistan, India, and Sri Lanka has the clear goal of solidifying Iran’s energy security policy — a way of thinking that evolved as part of the lessons learned in Iranian military circles, following the end of the country’s eight-year war against Iraq. During that war, Iran watched its neighbors side with Iraq, because they did not rely on Iran for anything. After the war, Tehran decided to prevent this from happening again, by making regional economies as reliant on Iran as possible.

Therefore, Iran’s energy security concept does not solely rely on Iran’s capability to sink Western oil tankers

That policy rests on getting key countries hooked on Iranian gas; in some cases it is sold at below market prices. By doing so, Tehran aims to deter energy-hungry neighbors, many of whom are going through an economic boom, from backing strong economic sanctions against Tehran. It also aims to prevent them from allowing their territory to be used by the U.S., if Washington decides to pursue a military attack against their country.

So far, Iran has Kuwait, Oman, and Turkey on its client list. It is also in negotiations with the United Arab Emirates. The pipeline has already been built; the only outstanding issue is the price, which is being negotiated. These countries are important US allies, whose support will be absolutely crucial if the UN hopes to impose any meaningful economic sanctions against the administration in Tehran.

Ahmadinejad arrived in the Pakistani capital, Islamabad on the morning of April 28th, in order to bring another important U.S. and Israeli ally onto Iran’s client list. That country is India. Ahmadinejad is visiting Pakistan because the pipeline to India needs to run through Pakistani territory, for which Islamabad will be charging a transit fee.

To Iran’s concern, Washington has been doing everything in its power to scupper the deal. In addition to applying political pressure both on India and Pakistan, the U.S. has also encouraged the Asian Development Bank to finance an alternative supplier.

This one entailed selling gas from Turkmenistan in a pipeline which runs through Afghanistan and Pakistan to India (TAPI). India happily accepted the gas, and the deal, which supply India with 30 million cubic metres a day at a total cost of $5.5 billion.

However, much to Tehran’s delight, when Washington tried to convince India that its needs would be fully satisfied through the TAPI deal, its calls fell on deaf ears in New Delhi. The Indian administration snubbed the U.S., inviting Ahmadinejad so that outstanding issues can be resolved and the 2775km Iran-Pakistan-India (IPI) pipeline, which, upon its completion by 2011 will initially supply 600 million cubic metres of gas to India each day, can be built.

This deal certainly makes economic sense for India. Its total cost of $7.8 billion is $2.3 billion more than the TAPI pipeline. Yet, India will be receiving six times more gas from the Iranian pipeline.

Thus far, it seems that Ahmadinejad’s trip has helped resolve a number of key standing issues with Pakistan over the contract. Together with this economic victory, Islamabad handed the Iranian president another bonus by stating that it would not allow its territory to be used for an attack against Iran.

Along with Washington, Israel also has much to worry from Ahmadinejad’s trip. India is one of the Israeli defense industry’s biggest customers. Furthermore, India has been the launching pad for Israeli satellites and it is likely that Iran will use its new gas influence on India as leverage to dissuade New Delhi from deepening its ties with Jerusalem in any way.

In addition, the arrival of Ahmadinejad in Colombo, Sri Lanka, after his trip to Pakistan could not be lost on his security team. The skies of the very country he is visiting are defended by Israeli-made Kfir fighter jets, which were bought for the country’s Air Force.

Energy is only one of the carrots being offered by Tehran to Sri Lanka. Offering $1.9 billion in soft loans and grants, Tehran will be financing hydroelectric and irrigation projects. Furthermore, Tehran will also finance purchase of Iranian oil for Sri Lanka.

Although Washington and Jerusalem have a right to be concerned, no party should be as angry over these developments as the people of Iran. While they languish in poverty, their government is giving away its income to other countries.

Already, Iran’s economic assistance to Iraq, Gaza, and Lebanon have given it influence and popularity as part of its “Look West” policy.

The cementing of its relations with Pakistan, India and Sri Lanka, show that the government’s “Look East” policy is also making progress. Tehran’s success in both areas, despite US pressure, shows that the chances of imposing any meaningful economic sanctions against Iran are almost nil. The cold, hard truth is that these countries need Iranian gas far more than any support the US has been able to offer them.

What does this mean for the West when it comes to dealing with Iran’s nuclear program? There are only three options. One is direct negotiations, the other is a military option, and the third is to live with a nuclear Iran.

Negotiations are the least costly option for the West at the moment — and one that all three candidates for president should seriously consider.

Meir Javedanfar is the co-author with Yossi Melman of The Nuclear Sphinx of Tehran - Mahmoud Ahmadinejad and the State of Iran. He runs Middle East Economic and Political Analysis (MEEPAS).








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29 avril 2008 2 29 /04 /avril /2008 00:55

« Jund Allah », une faction de l’opposition sunnite iranienne au Baloutchistan, le revendique.

Iran : enlèvement de Jawad Tahiri, le représentant du Guide Ali Khamenaï, à Kerman

lundi 28 avril 2008 - 22h15, par Chawki Freïha

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Selon « Elaph.com », Jawad Tahiri a été enlevé vendredi dernier dans la province de Keramane, limitrophe de la province du Baloutchistan, à l’est de la République islamique d’Iran. Revendiqué par le groupe sunnite armé « Jund Allah », ce rapt a relance la répression de Téhéran envers les Sunnites de cette province.

Selon les informations révélées par « Elaph.com », un groupe armé a enlevé le cheïkh Jawad Tahiri, le représentant du Guide suprême de la Révolution iranienne dans la ville de Fahraj, dans la province de Kerman. Cet enlèvement intervient alors que Téhéran mène l’une des plus violentes campagnes militaires dans cette région de l’Est, mais à huis clos. La discrétion iranienne est motivée par les échecs successifs rencontrés, d’autant plus que les derniers accrochages ont fait des dizaines de morts dans les rangs des forces iraniennes.

Selon l’opposition baloutche, Téhéran a accentué ses opérations après l’enlèvement de Tahiri, dans la nui de vendredi. En dépit des violents accrochages entre les forces gouvernementales et les milices sunnites, les Gardiens de la Révolution, engagé dans ces opérations, n’ont pas réussi à libérer Tahiri et ont fait de nombreuses victimes civiles.

Alors que Téhéran a reconnu l’enlèvement du représentant du Guide, l’attribuant à des bandes criminelles de trafiquants de drogues, l’organisation Jund Allaha revendiqué le rapt, voulu comme la riposte à l’exécution de deux oulémas sunnites baloutches, pendus il y a deux semaines. Selon « Elaph.com », Tahiri est actuellement jugé pour ses appels contre les Sunnites et pour son rôle dans la répression que subit cette communauté. Il aurait donné ses ordres aux forces gouvernementales pour arrêter, juger et exécuter des militants sunnites.

Ces révélations interviennent aussi au lendemain des tirs qui ont visé, dimanche soir, le religieux chiite Hussein Bijari, l’imam d’une mosquée de Zahedan lié à Téhéran. Atteint de trois balles, l’imam a survécu.

Traduction de Chawki Freïha

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29 avril 2008 2 29 /04 /avril /2008 00:54
L’internationale socialiste en otage
Primo
28 avril 2008

Karim Pakzad, membre du Parti socialiste français, a été arrêté et détenu durant 5 heures par le Hezbollah. M. Pakzad a affirmé qu’il a été conduit dans un endroit les yeux bandés, et mis dans une cellule fermée pendant cinq heures "dans un isolement quasi total". Il a également souligné que son portable et son portefeuille avaient été confisqués (AFP).

Le Hezbollah, affirme, lui, qu’il a traité le captif avec respect et politesse. Il convient donc de noter que mener un innocent les yeux bandés dans un endroit inconnu et le laisser à l’isolement pendant 5 heures est, pour le mouvement chiite, le signe du respect et de la politesse.

Il est vrai que cet otage n’est resté que 5 heures entre les mains de la milice islamiste. D’autres otages français n’ont pas eu cette chance. Michel Seurat n’en est pas revenu. Les autres ont perdu plusieurs années de leur vie pour rien.

Le 8 mars 1986, 4 journalistes français sont enlevés à Beyrouth : Georges Hansen, Jean-Louis Normandin, Philippe Rochot et Aurel Cornea sont pris en otages au Liban par le Hezbollah. Ils viennent rejoindre Marcel Carton, Marcel Fontaine, Jean-Paul Kaufmann et Roger Auque dans la solitude glacée des caves de Beyrouth. Ils ne savent pas encore que Michel Seurat va être exécuté quelques mois plus tard. Pour certains, ils y resteront 3 ans.

Sachant cela, il faut imaginer les 5 heures de Karim Pakzad comme un moment plutôt difficile qui n’avait rien d’une simple garde à vue.

Le Hezbollah a reconnu dimanche que ses militants avaient interrogé le représentant du Parti socialiste français à l’Internationale socialiste, Karim Pakzad, dans la banlieue sud de Beyrouth. C’était, prétend le mouvement, pour s’assurer qu’il n’avait pas la nationalité israélienne.

Si cela avait été le cas, le Hezbollah aurait eu un otage en plus à monnayer auprès de l’Etat hébreu.

Avec cet acte gravissime, qui n’a bizarrement pas soulevé l’indignation du côté de la rue de Solférino qu’on a connu plus loquace dans d’autres affaires, le Hezbollah marque son territoire, frappe l’imagination des partis politiques en place à Beyrouth, et intimide un peu plus les opposants au régime syrien.

Et si, en plus le délégué socialiste avait été Israélien, c’était tout bénéfice.

"Après nous être assurés que le Français et son compagnon ne possédaient pas la nationalité israélienne, nous n’avions plus de problèmes avec eux", a assuré le représentant du Hezbollah.

Heureusement pour lui, Karim n’était pas Juif, simplement représentant d’un parti politique, ces groupes idéologiques que le Hezbollah supprimera à son arrivée au pouvoir car trop représentatif d’une idée que ce mouvement déteste : la démocratie.

Ne pas être Juif présente assurément de grands avantages en certaines périodes de l’Histoire. Le problème est que cela a une légère tendance à se reproduire fréquemment, depuis 2000 ans.

En ce qui concerne cet enlèvement, nous attendons encore les protestations officielles de la France et du Parti Socialiste. Il parait que c’est les vacances en région parisienne

Liban : un représentant du Parti socialiste français dit avoir été retenu par le Hezbollah pendant quatre heures

La Presse Canadienne

Un représentant du Parti socialiste français qui participait à un congrès de l’internationale socialiste à Beyrouth a rapporté dimanche avoir été retenu pendant quatre heures par des membres du Hezbollah samedi au sud de la capitale libanaise. La France a protesté dimanche contre une arrestation et une détention arbitraires "totalement inacceptables".

Lors d’une conférence de presse, Karim Pakzad a déclaré qu’il se promenait à bord d’une voiture décapotable dans un quartier considéré comme un fief du mouvement chiite libanais pro-syrien, prenant des photos, quand la personne qui l’accompagnait et lui-même ont été arrêtés et interrogés pendant quatre heures avant d’être relâchés.

Karim Pakzad qui représentait le PS à un congrès de deux jours de l’Internationale socialiste à Beyrouth a expliqué qu’il avait voulu voir "différentes parties" du Liban à la fin de la réunion. "Nous sommes passés devant une mosquée magnifique (...) et j’ai pris des photos", a-t-il rapporté.

Après l’incident, il a déclaré à la police qu’il se trouvait sur une route menant à l’aéroport international de Beyrouth quand un motard suivi par un véhicule l’avait arrêté et conduit dans un lieu secret pour l’interroger, a-t-on appris dimanche de source policière.

Des responsables du Hezbollah se sont refusés à tout commentaire sur ces allégations.

"La France proteste contre l’arrestation et la détention arbitraires de M. Karim Pakzad", a fait savoir dimanche le ministère français des Affaires étrangères. "M. Pakzad a été appréhendé par des personnes n’ayant pas autorité dans les quartiers Sud de Beyrouth. L’arrestation et la détention illégales de notre compatriote sont totalement inacceptables", ajoute le communiqué du Quai d’Orsay. "Nous comptons sur la diligence des autorités libanaises, responsables de l’enquête et des suites judiciaires à donner à cet incident qui a motivé le dépôt d’une plainte par notre compatriote".

"C’est vraiment une situation anormale", a dénoncé le dirigeant druze Walid Joumblatt, chef du Parti socialiste progressiste libanais, aux côtés de M. Pakzad lors de sa conférence de presse. Il a expliqué que le Français avait pris des photos des affiches du Hezbollah. "Ce ne sont pas des installations militaires, que je sache", a-t-il dénoncé.

Le quartier situé au sud de Beyrouth a été dévasté par les frappes israéliennes lors du conflit de l’été 2006 entre l’Etat hébreu et le Hezbollah. Il est devenu une attraction pour certains touristes. Des responsables du Hezbollah ont déjà dans le passé interpellé des personnes qui prenaient des photos dans la zone, les soupçonnant d’être des agents israéliens se faisant passer pour des touristes.

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28 avril 2008 1 28 /04 /avril /2008 23:58
Is an Iranian general pulling the strings in Iraq?

http://news.yahoo.com/s/mcclatchy/20080428/wl_mcclatchy/2923498_1

By Hannah Allam, Jonathan S. Landay and Warren P. Strobel, McClatchy Newspapers 2 hours, 4 minutes ago

BAGHDAD — One of the most powerful men in Iraq isn't an Iraqi government official, a militia leader, a senior cleric or a top U.S. military commander or diplomat,

He's an Iranian general, and at times he's more influential than all of them.

Brig. Gen. Qassem Suleimani commands the Iranian Islamic Revolutionary Guard Corps' Quds Force, an elite paramilitary and espionage organization whose mission is to expand Iran's influence in the Middle East .

As Tehran's point man on Iraq , he funnels military and financial support to various Iraqi factions, frustrating U.S. attempts to build a pro-Western democracy on the rubble of Saddam Hussein's dictatorship.

According to Iraqi and American officials, Suleimani has ensured the elections of pro-Iranian politicians, met frequently with senior Iraqi leaders and backed Shiite elements in the Iraqi security forces that are accused of torturing and killing minority Sunni Muslims.

"Whether we like him (Suleimani) or not, whether Americans like him or not, whether Iraqis like him or not, he is the focal point of Iranian policy in Iraq ," said a senior Iraqi official who asked not to be identified so he could speak freely. "The Quds Force have played it all, political, military, intelligence, economic. They are Iranian foreign policy in Iraq ."

McClatchy reported on March 30 that Suleimani intervened to halt the fighting between mostly Shiite Iraqi security forces and radical Shiite cleric Muqtada al Sadr's Mahdi Army militia in the southern city of Basra. Iraqi officials now confirm that in addition to that meeting, Iraqi President Jalal Talabani personally met Suleimani at a border crossing to make a direct appeal for help.

Iraqi and U.S. officials told McClatchy that Suleimani also has:

— Slipped into Baghdad's Green Zone, the heavily fortified seat of the U.S. occupation and the Iraqi government, in April 2006 to try to orchestrate the selection of a new Iraqi prime minister. Iraqi officials said that audacious visit was Suleimani's only foray into the Green Zone; American officials said he may have been there more than once.

— Built powerful networks that gather intelligence on American and Iraqi military operations. Suleimani's network includes every senior staffer in Iran's embassy in Baghdad , beginning with the ambassador, according to Iraqi and U.S. officials.

— Trained and directed Shiite Muslim militias and given them cash and arms, including mortars and rockets fired at the U.S. Embassy and explosively formed penetrators, or EFPs, the sophisticated roadside bombs that have caused hundreds of U.S. and Iraqi casualties.

"I'm extremely concerned about what I believe to be an increasingly lethal and malign influence by ( Iran's ) government and the Quds Force, in particular in Iraq and throughout the Middle East ," Adm. Michael Mullen , the chairman of the Joint Chiefs of Staff, said Friday.

NOT JUST A TERRORIST GROUP

Suleimani's role in Iraq illustrates how President Bush 's decision to topple Saddam has enabled Shiite, Persian Iran to extend its influence in Iraq , frustrating U.S, aims there, alarming America's Sunni Arab allies in the Persian Gulf and prompting new Israeli fears about Iran's ambitions.

Iraq has become a battleground between Bush's vision of a secular, multiethnic, Western-oriented democracy and the aims of Suleimani and Iranian Supreme Leader Ali Khamenei , to whom he reports.

"To understand it (the Quds Force) as just as a terrorist group, as the U.S. does, is not helpful," said Rasool Nafisi , a Washington -based Middle East analyst. "It is a very important, almost second tier of Iranian international diplomacy."

The Iranians' longstanding goals include pushing United States forces out of Iraq , perhaps encouraging a broader American retreat from the Middle East and securing a Shiite-dominated Iraqi regime that's friendly to Tehran and can't threaten a repeat of Saddam Hussein's 1980 invasion of Iran , which started a devastating eight-year war.

U.S. intelligence officials, speaking on the condition of anonymity because intelligence information is classified, said that Suleimani's Quds Force has provided arms to Taliban insurgents fighting U.S.-led NATO forces in Afghanistan and has supported Islamist militant groups such as Palestinian Hamas and Islamic Jihad , which are Sunni, and Lebanon's Hezbollah , which is Shiite.

In Iraq , Iran's chief ally has been the Badr Organization , formerly the paramilitary wing of what's now the Islamic Supreme Council of Iraq , the country's largest Shiite political party. During the Iran - Iraq war, Badr operated as a wing of the Iranian military; after the toppling of Saddam, Badr members infiltrated the security forces and were believed to be responsible for torturing and killing jailed Sunnis.

U.S. military officials also charge that Suleimani has brought in Hezbollah fighters to train Iraqi Shiite cells, which the Americans call "special groups," that specialize in attacking American forces.

The U.S. officials said that Suleimani's organization is the main source of the EFPs planted by the "special groups" and other Shiite militias. The weapons, which can shoot plugs of molten copper through thick armor, not only have caused casualties, but also have forced the Bush administration to spend billions developing high-tech defenses and buy thousands of new blast-proof vehicles.

Iran's embassy in Baghdad didn't respond to a formal request for information, and its mission in New York had no comment. Iran has repeatedly denied U.S. charges that it's arming Shiite militants in Iraq .

One of Suleimani's first major victories against the United States in Iraq , however, was the product of political shrewdness, not military force. It came in January 2005 , when Iraqis voted for the first time since Saddam's ouster nearly two years earlier.

The Bush administration pulled out all the stops to keep secular, pro-Western interim Prime Minister Ayad Allawi in office, aiding him with broadcast airtime, slick campaign ads and veteran advisers.

Suleimani countered with a covert PR campaign on behalf of a bloc of conservative pro-Iran Shiites that he helped assemble, and he sent printing presses, consultants and broadcasting equipment, said a senior Iraqi official who's known Suleimani for years. He spoke on condition of anonymity because of the sensitive relationship between Iraq and Iran .

When the ballots were counted, Bush pointed to the purple-dyed fingers of Iraqi voters as a triumph for democracy— but Allawi and his bloc were out and Iran's allies were in.

A year later, in April 2006 , Iran became deeply concerned about a deadlock in negotiations over the selection of a new Iraqi prime minister after a second round of parliamentary elections.

This time, Suleimani slipped into the Green Zone to negotiate with Shiite politicians and to ensure that Iraq's final choice was acceptable to Tehran .

In the end, the Iraqis compromised on Prime Minister Nouri al Maliki .

Stunned by the security breach, American officials demanded an explanation from their Iraqi allies.

U.S. officials "were upset, but this solved the problem at the time," Iraqi Vice President Adil Abdul Mahdi told McClatchy in an interview this month at his Baghdad office. "I think they were pleased on one side, they were unpleased from the other side. Pleased that there was a solution to the standstill situation that we had at that time, but of course, I think, unpleased because he (Suleimani) was in the Green Zone."

U.S. Ambassador to the United Nations Zalmay Khalilzad, who was the ambassador to Iraq at the time, told McClatchy last week that "certainly there were allegations that he came" to the Green Zone in April 2006 . Khalilzad said he couldn't recall whether the U.S. Embassy verified the reports.

U.S. officials said that wasn't the last time Suleimani visited Iraq . "It appears that Suleimani could accumulate a number of travel miles from the number of times he's crossed the border" since April 2006 , said a U.S. intelligence official, who requested anonymity because he wasn't authorized to speak publicly.

The U.S. Treasury Department subsequently placed Suleimani on a terrorism watch list of individuals with whom Americans are barred from doing business. And in October 2007 , Treasury named the Quds Force as a supporter of the Taliban, Hezbollah , Hamas and "other terrorist organizations." U.N. Resolution 1747 of March 2007 put Suleimani on a watch list of Iranian officials associated with the country's nuclear program.

LIGHTING FIRES AND PUTTING THEM OUT

The United States has struggled, without much success, to cripple Suleimani's operations in Iraq . The most publicized episodes occurred when U.S. forces detained alleged Quds Force operatives in Baghdad in December 2006 and in Irbil in 2007.

If U.S. officials thought that would discourage attacks on American forces in Iraq , they were mistaken: Instead, the following months saw a huge spike in EFP attacks.

Nor did Iran blink in talks about its nuclear activities. Instead, the Revolutionary Guards seized 15 British sailors and marines in the Persian Gulf, and four Iranian-Americans were detained in Iran .

As tensions mounted over Iran's alleged nuclear weapons program, the Bush administration dispatched an additional aircraft carrier battle group and extra missile defense batteries to the Persian Gulf.

After a series of talks— which the White House initially resisted— Iran freed its British and Iranian-American detainees, and the U.S. military released nine of the suspected Quds Force operators in November.

Tensions appear to be rising again, however. EFP attacks in March reached July's record level, the U.S. military said, and Mullen last week accused Suleimani of precipitating the battles in Basra by backing the Shiite militias and criminal groups that sought control of the southern city and its vital oil-loading facilities.

"The Iranian government pledged to halt such activities some months ago," Mullen said. "They seem to have gone the other way."

Suleimani, however, has proved to be equally adept at making peace to achieve his goals. Last month, he played a pivotal role in ending the fighting for control of Basra between Iraqi troops and the followers of radical Shiite cleric Muqtada al Sadr .

Iraqi security forces moved against Sadr's militia, the Mahdi Army, as well as criminal gangs. The unrest threatened to snowball into a full-blown Mahdi Army uprising that would have paralyzed not only most of Iraq's oil-producing south, but also Baghdad , where more than 2 million of the group's supporters live in the vast Sadr City slum.

Representatives of the two Iranian-backed parties that anchor Iraq's ruling Shiite bloc— the Dawa Party of Prime Minister al Maliki and the Islamic Supreme Council of Iraq — went to Iran for talks with high-level Iranian officials. They met with Suleimani in Tehran , according to two insiders' accounts, and then with Sadr himself in the holy city of Qom.

"A delegation went to speak to the officials in Iran in the name of the alliance, to ask them to encourage these groups to stay within the boundaries of the law," said Ammar al Hakim , the son and senior aide of the leader of Islamic Supreme Council of Iraq . "They met with a number of officials, and Mr. Suleimani was one of them."

Iran has been wary of Sadr's independence and unpredictability, but he's widely believed to be a recipient of some Iranian support.

One member of the delegation that met with Suleimani, Ali al Adeeb , a top Dawa Party leader, said that the Iranian officials swore that they weren't arming Sadr's forces.

"We reminded them that the security of Iraq would affect the security of Iran ," Adeeb said in an interview at his Baghdad headquarters. "And that any support they give to the Sadrist movement would send a message to the United States to stay in Iraq because it's still too unstable."

During that same weekend, March 28-29 , a higher-level meeting took place at the Iran - Iraq border crossing at Mariwan. Iraqi President Talabani, a pro-American Kurd, delivered to Suleimani what one Iraqi politician, speaking on condition of anonymity, called a plea: "Stop the fighting."

Another Iraqi official said that Talabani asked Suleimani to "stop Sadr." Suleimani "immediately sent messages" and "the fighting stopped the next day," said the Iraqi official, who also requested anonymity because of the sensitive nature of the meeting.

Two other senior Iraqi officials confirmed the meeting; Talabani couldn't be reached for comment.

"As long as the dialogue is about Iraq , meetings will be held on the soil of Iraq as well as the other places," said Hadi al Ameri , an Iraqi legislator who commands the Badr Organization . "Maybe the president going to the border can be questioned as far as protocol, but protocol is not our main concern. Our main concern is putting out the fires."

Despite Suleimani's apparent ability to put out fires, a half dozen senior Iraqi leaders interviewed in Baghdad cautioned that focusing on one individual overlooks the larger problem of competing U.S. and Iranian agendas that are tearing the country apart.

In separate interviews, Iraqi legislator Hakim and Iraqi Vice President Abdul Mahdi likened the Iraqi government's position to being "caught between the Great Satan and the Axis of Evil."

"This man is like other men," Hakim said of Suleimani . "He may have significant intelligence capabilities, he may have his good points and his bad points. But it's not logical that we exaggerate these points to the extent of giving a surreal picture.

"We have all enjoyed watching the American films in which the 'hero' is capable of doing the impossible, and anyone can die in the film except him, but no sooner does the film end than we return to the reality that only God is omnipotent," Hakim said.

Designation of Iranian Entities and Individuals for Proliferation Activities and Support for Terrorism:

http://www.state.gov/r/pa/prs/ps/2007/oct/94193.htm

( Leila Fadel contributed. Allam reported from Baghdad ; Landay and Strobel reported from Washington .)

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27 avril 2008 7 27 /04 /avril /2008 12:01
Britons Kidnapped in Iraq are 'Held by Iran'

April 27, 2008
The Times
Uzi Mahnaimi and Michael Smith



Five British hostages who were kidnapped in Iraq almost a year ago are being held inside Iran by Revolutionary Guards, according to two separate sources in the Middle East and London. The hostages were handed over to the Revolutionary Guards by their Iraqi kidnappers last November, the sources believe. One of the sources said they were being held in the western Iranian city of Hamadan.

If confirmed, the involvement of Revolutionary Guards would be seen as evidence that senior figures in the Iranian government had backed the decision to hold them in the country.

However, British officials said that while there had been rumours that the five were in Iran, they had seen no evidence to support the idea.

The hostages are said to be in good physical shape but spending much of their time in solitary confinement.

According to one of the sources, they are under the control of Mohammad Safaei, 41, a senior Revolutionary Guard colonel who was previously in charge of special operations in the southern Iraqi city of Basra.

The hostages were kidnapped in Baghdad last May in an attempt to force the Americans to release Qais al-Khazaali, an Iraqi militia leader said to be close to the Revolutionary Guards.

Khazaali was apparently being groomed by Iran to take control of a breakaway faction of the Mahdi Army, a Shi’ite militia, that would be compliant with Tehran. A former chief spokesman for the Mahdi Army, Khazaali was arrested by US troops after masterminding a raid inside a base in which five US soldiers were killed. The Americans have refused to release al-Khazaali in exchange for the British hostages.

One of the sources, who has close links to the Revolutionary Guard, said the captors were looking for a face-saving way of freeing them. They have suggested the hostages write to church leaders in the UK asking for assistance in gaining their release, the source said.

The five were abducted from the Iraqi finance ministry, where one of them, Peter Moore, a computer specialist, was teaching data-processing. The other four were his bodyguards.

The suggestion that the hostages are in Hamadan follows contradictory claims earlier this month that they were in Tehran. This is the first time it has been claimed they are in the hands of Revolutionary Guards. One of the sources has previously proved to be a reliable source of information about them.

link to original article

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27 avril 2008 7 27 /04 /avril /2008 11:42
Destroy Iran's nukes to save our cities
http://www.telegraph.co.uk/opinion/main.jhtml?xml=/opinion/2008/04/27/do2705.xml

By Alasdair Palmer
Last Updated: 12:01am BST 27/04/2008


One of the most terrifying possibilities the world faces is that al-Qa'eda, or some other Islamist group, gets hold of a nuclear bomb. Islamist terrorists are certainly trying to obtain one: Osama bin Laden has issued a document entitled "The Nuclear Bomb of Islam", which insists it is "the duty" of Muslims to acquire a nuclear bomb in order to use "as much force as possible to terrorise the enemies of God".

The Foreign Office's senior counter-terrorist official has "no doubt at all" that Islamist terrorists are actively seeking a nuclear device. "There are people" he adds dryly, "for whom exploding a nuclear bomb in a city would be a triumph for the cause."

 
Iranian nuclear technicians
The more countries that have nuclear capabilities, the more likely it is they will end up in the wrong hands

A 10 kiloton nuclear bomb would be a relatively small one by today's standards, but a 10 kiloton explosion in a city would mean that, from the centre of the blast for a distance of one third of a mile, every structure above ground level would be obliterated and every person would be killed instantly.

For the next third of a mile, the city would look like the weird moonscape which Berlin had become by the end of World War Two, after almost a year of Allied bombing raids.

And for a third of mile beyond that circle of hell, buildings and people would burn, both with flames and the effects of radiation.

To consider that outcome is to realise that it must be prevented. But how? Deterrence - the threat that if you detonate a nuclear bomb in our country, we will retaliate in kind on yours - has so far prevented nuclear war between nations. The only time nuclear bombs have been used, it was against a country without the capacity to retaliate.

Deterrence, however, depends on your enemy having cities and a population that can be threatened with obliteration.

The problem is that terrorist organisations have neither. They are simply groups of individuals with no responsibility for, and no control over, a state or its population.

Deterrence breaks down as a consequence. If they could get hold of a nuclear bomb, Islamist terrorists would have every incentive to use it to cause as much destruction as possible in an "enemy" country such as Britain or America - and there's no threat we can brandish to stop them.

Which means that the over-arching aim of the civilised world must be to ensure that they cannot get hold of a nuclear bomb, because that is the only way we can protect ourselves against nuclear terrorism.

The most powerful argument against allowing nuclear proliferation is that the more countries that have the bomb, the more likely it is that one will end up in the hands of terrorists.

Nuclear bombs are still, mercifully, beyond the capacity of terrorist groups to engineer for themselves: a terrorist organisation would have to get one from a government.

When the governments trying to acquire the technology for making nuclear bombs are known to train and supply Islamist terrorist groups - as Syria and Iran, for example, certainly do - the importance of preventing them obtaining the capacity to make such bombs is overwhelming.

That is why the Israelis destroyed Syria's "not for peaceful means" nuclear facility last September, and why the rest of the world acquiesced in the destruction, which broke international law and had no United Nations resolution.

It is also why the US continues to send signals to Iran that it will not oppose, indeed might even join in, any attempt by Israel to hit Iran's fledgling nuclear facilities: sending precisely that signal must have been at least part of the point of last week's very public announcement that the Israeli raid on Syria's putative nuclear bomb factory had been successful.

Governments can perhaps be deterred from leaking nuclear weapons to terrorist groups by the thought of what the Americans would do to them if there were a nuclear explosion in an American city and the construction of the fatal bomb could be traced back to, say, Iran or Syria.

The Americans have not been shy about letting those governments know what would happen. As one US official put it to me: "We would totally obliterate the country responsible" - a phrase echoed by Hillary Clinton when she said the US would "totally obliterate" Iran if that country was responsible for a nuclear attack even on Israel, never mind America.

Governments, however, are not always able to control all their members. Some members of the Iranian administration might not be deterred by the prospect of nuclear armageddon (indeed, some seem to welcome it). Which means that the only way to keep nuclear weapons out of the hands of terrorists it to keep them out of the hands of national governments who might give them to terrorists.

If Iran builds a nuclear bomb factory, you can be sure that Israel will try to destroy it. You can also be sure that, when it happens, the rest of the world will not object.

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27 avril 2008 7 27 /04 /avril /2008 01:23
Stopper l’Iran

David Horovitz , JERUSALEM POST                                            24 avril 2008
 

Adaptation française de Sentinelle 5768 ©
 
Le consensus au sein des dirigeants politiques et militaires alors que nous approchons du 60ème anniversaire de notre indépendance est qu’Israël n’a jamais été aussi menacé qu’aujourd’hui.

Après les guerres de survie qu’il a dûes mener au cours de son premier quart de siècle, c’est une évaluation profondément troublante.

Bien que la Syrie ait tout Israël à portée de missiles, que le Hezbollah se soit réarmé et que les quantités d’armement affluant à Gaza risquent de transformer une irritation majeure en grave préoccupation, le point clé d’une confrontation potentiellement dévastatrice est le régime islamiste de l’Iran – lui-même bien sûr, acteur étatique clé derrière le Hezbollah et les radicaux islamistes de Gaza.  

On pourrait être tenté de négliger la rhétorique d’annihilation de Téhéran si elle ne s’accompagnait pas d’une recherche acharnée de la bombe nucléaire. On pourrait chercher à minimiser la recherche nucléaire si ce n’était que rhétorique. Mais la combinaison d’une incitation au génocide par l’Iran, et son acquisition déterminée des outils pour réaliser cet acte a conduit à un consensus des dirigeants ici, pas une unanimité absolue, mais certainement une forte opinion majoritaire : le bien-être futur d’Israël nécessite de se mettre en travers des aspirations nucléaires de ce régime iranien.

La croyance sur une base large parmi les dirigeants d’Israël, aussi récemment que lors de son 59ème anniversaire était que, d’une manière ou d’une autre, l’administration Bush arrêterait les mollahs – soit en exacerbant des sanctions internationales concertées et cinglantes, soit par la force. Certains des officiels les plus hauts placés d’Israël, trop avertis de l’impact négligeable que les sanctions avaient sur l’Iran, croyaient en fait, jusqu’à il y a quelques mois, que les USA pourraient recourir à une action militaire exactement maintenant – à la fin du printemps ou au début de l’été 2008.

Que les sanctions n’atteignent pas l’Iran est simplement toujours le cas, notamment avec des prix du pétrole à 100 $ le baril comparés à 25 $ il y a seulement quelques années. Chaque petite augmentation des prix du pétrole rapporte des centaines de millions de dollars au ministère des finances iranien. Ainsi le quadruplement du prix surpasse massivement l’impact limité des sanctions internationales – sanctions que le candidat présidentiel présumé du Parti Républicain – John McCain – a décrites dans son entretien au ‘Jerusalem Post’ le mois dernier comme « remarquables » par leur faiblesse.

Mais l’option du recours de la présidence Bush à une action militaire a volé en éclats suite à « l’Estimation Nationale du Renseignement » (NIE) des USA à la fin de l’an dernier, qui a révélé un arrêt affirmé du programme des armes nucléaires de l’Iran remontant à 2003.

Ce rapport a déclenché une visite précipitée aux USA du personnel dirigeant du renseignement israélien. Des craintes sur la portée du NIE ont été exprimées par l’homme même, Michael McConnell, qui avait surveillé sa compilation. Et il se peut qu’un document révisé soit publié d’ici quelques mois.

Mais le NIE a eu pour effet de dénier à l’administration Bush la légitimité d’une action militaire. Le Président Bush, comme il a été admis tardivement à Jérusalem et à Tel Aviv, ne frappera presque certainement pas l’Iran. 

Le sentiment en Israël est que McCain reconnaît la gravité de la menace iranienne, et que s’il est élu, Israël ne sera pas laissé seul pour relever un défi global que la majorité du monde refuse d’internaliser, dans lequel Israël est seul et le plus directement affecté dans l’urgence. 

La croyance, ensuite, est que les USA, si tout le reste échoue, pourraient retarder le programme nucléaire de l’Iran de deux à cinq ans en frappant plusieurs dizaines de cibles clés au cours d’une offensive aérienne d’une journée.

Il n’y a pas de telle évaluation en qui concerne un président du Parti Démocrate. De fait, on craint qu’une administration Démocrate n’utilisera ni une action militaire contre l’Iran, ni ne soutiendra Israël pour ce faire. Cela constitue une complication majeure pour Israël : les Forces Aériennes d’Israël devraient survoler l’Irak si Israël percevait n’avoir pas d’autre alternative que d’agir.

Israël croit aussi vraiment avoir les capacités militaires pour retarder le programme iranien de deux à plusieurs années, mais une telle intervention serait plus complexe pour Israël que pour les USA, et sa faisabilité dépendra d’une voie sûre et efficace vers et depuis les zones cibles.

La pléthore des évaluations au cours des années récentes sur quand, précisément, l’Iran parviendra à la capacité de fabriquer un ou plusieurs engins nucléaires, a conduit à la dérision dans certains états majors, avec des critiques accusant le Renseignement de crier au loup alors que des dates clés allaient et venaient, et que le programme iranien était encore simplement incomplet.

En vérité, l’Iran a dû se colleter avec diverses difficultés inattendues. Mais elle est maintenant capable de surmonter de tels obstacles, et pour la plupart des estimations, y compris celle de la NIE, elle possèdera suffisamment d’uranium enrichi pour une bombe en 2009-2010. Elle détiendra également la capacité de fabriquer des missiles sol-sol pour expédier une telle bombe partout en Israël, et, dans l’hypothèse d’une progression continue de ses missiles à combustibles solides, à travers l’Europe aussi.  

La progression de l’Iran, remarquablement insensible à la dissuasion, se fait paradoxalement, malgré la détermination explicite du Président Bush d’empêcher des régimes obtenant des armes du ‘Jour du Jugement’, auxquels  on ne peut se fier pour ne pas les utiliser. Elle se fait malgré la conscience accrue, après le 11 sept 2001, du degré du caractère impitoyable dans lequel les islamistes radicaux couleront. Et elle se fait en opposition au succès que la communauté internationale a obtenu en jugulant la prolifération avec les semblables de l’Ukraine, de l’Afrique du Sud et la Libye.

L’Iran s’est enhardie à cause de la mollesse de la réponse internationale envers son programme et des menaces d’accompagnement qu’elle a faites. Et elle s’est enhardie à cause du traitement hésitant du programme de la Corée du Nord, qui l’a encouragée à croire qu’elle ne courait aucun danger immédiat, même en continuant de défier la communauté internationale.

Le sentiment en Israël est que l’heure n’est pas encore dépassée, mais que le temps qui reste est sûrement très court. Il y a un fort corpus d’opinion, aux échelons politiques, militaires et du renseignement, que Damas offre un moyen potentiel de dissuader l’Iran ; Si Israël peut sérieusement discuter avec la Syrie, et en définitive affaiblir l’alliance syro-iranienne, l’Iran plus isolée pourrait être moins encline à risquer une approche à pleine vitesse en avant vers le programme nucléaire, et pourrait suspendre une part de son activité.

C’est au moins partiellement dans ce contexte que des commentaires occasionnels de la part du Premier Ministre, du ministre de la défense, et d’autres au sujet d’un désir de dialogue avec la Syrie doit être compris. Un traité de paix avec la Syrie, bien sûr, impliquerait le renoncement au plateau du Golan. Mais ceux qui favorisent la tentative de dialogue croient que des termes viables pourraient être obtenus en ce qui concerne la sécurité d’Israël sur ce front, et qu’étant données les alternatives, un arrangement avec la Syrie qui réfrènerait l’Iran vaut d’être exploré.

Mais l’administration Bush est opposée à la légitimation par Israël d’un Etat de l’axe du mal, la Syrie, à travers des négociations directes. A ce jour, bien sûr, Israël a été dissuadé de défier cette opposition. A la lumière de la menace iranienne, il y a le contre argument : Israël devra se dire simplement qu’il ne peut s’en tenir au veto de Washington sur des pourparlers avec Damas.

Il y a quelques années, le renseignement israélien reçut un mot d’une cargaison nord-coréenne se dirigeant vers l’Iran avec du matériel lié à la recherche nucléaire. A son tour, il alerta ses homologues britanniques, et le bateau fut intercepté. Il se trouva qu’il transportait une cargaison d’importance non liée au programme de fabrication de la bombe, comme le croyait Israël, mais plutôt à la seconde étape du programme de missile iranien : le système de transport qui met l’Europe à sa portée. En d’autres termes, Israël avait alerté un allié européen sur une expédition qui se révéla constituer non pas une menace directe contre Israël, mais une très puissante menace contre l’Europe.

De telles contributions spécifiques du renseignement, associées à l’information crédible d’Israël sur l’ensemble du programme iranien, ont graduellement aidé à persuader les acteurs clés internationaux de l’étendue du danger de l’Iran. Des fonctionnaires israéliens de haut rang du renseignement ont fréquemment présenté leur dossier à des dirigeants alliés de première importance, dans leur complexité. Cependant, la réponse internationale inadéquate, immensément augmentée par le choc de la NIE, a laissé Israël sentir plus vivement que jamais que si l’Iran doit être stoppée, il pourrait nous incomber de le faire.

Du fait de la vitesse de la progression de l’Iran vers son objectif, et de la complexité d’une frappe militaire sur l’Irak si cela est considéré nécessaire, cependant, la fenêtre d’opportunité étroite pour l’action peut être facilement discernée. Si l’Iran est capable de faire avancer le programme une autre année, comme l’idée prévaut ici, elle sera donc capable de se déclarer puissance nucléaire. Et si les Démocrates gagnent la présidence des USA, ils peuvent ne pas agir contre l’Iran, ni permettre à Israël de le faire via l’Irak.

A un certain point dans les mois suivants le 60ème anniversaire de l’indépendance d’Israël, donc, le gouvernement pourra avoir à prendre la décision que beaucoup de dirigeants ici considèrent comme la plus significative qu’un Etat moderne ait jamais eu à prendre. Ce gouvernement a-t-il la sagesse de faire les bons choix – de juger correctement si une intervention militaire est prématurée et irresponsable, ou bien critique pour la survie même d’Israël ? Nous pourrions bien le savoir assez vite.

Il y a peu de doutes que l’Iran, si elle est attaquée par Israël, frapperait en retour – par le tir de missiles, par le terrorisme. Des scénarios prédisent une guerre possible avec la Syrie et avec le Liban, et des montées de violence sur d’autres fronts, aussi. Certains parlent de dizaines de morts. D’autres sont bien plus sinistres.

Mais l’alternative, comme l’idée prévaut, serait bien pire. L’Iran, si elle parvient au nucléaire, pourrait tirer sur Israël.
Et elle pourrait ne pas le faire. Elle pourrait être dissuadée. Et elle pourrait ne pas l’être. Elle pourrait croire se soustraire en fournissant un engin nucléaire à une tierce partie pour l’utiliser contre Israël. Et elle pourrait ne pas le faire.

Mais comme un Israélien particulièrement bien informé me l’a dit la semaine dernière : « Un missile nucléaire sur Tel Aviv, et c’est terminé ». Puis il ajouta : « Nous sommes-nous tous rassemblés ici après l’Holocauste pour être effacés par une bombe ? »

L'auteur de l'article, David Horowitz, est le rédacteur en chef du "Jerusalem post".
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25 avril 2008 5 25 /04 /avril /2008 21:14
Etats-Unis/Iran : un navire américain fait feu vers des vedettes iraniennes

Un navire affrété par l’US Navy a tiré ce vendredi des coups de semonces en direction de deux vedettes iraniennes qui s’approchait à moins de cent mètres de lui dans le golfe Persique. Selon un responsable du Pentagone, l’incident s’est produit dans les eaux internationales, à plusieurs miles des côtes iraniennes. Les bateaux iraniens auraient fait demi-tour suite aux tirs du Westward Venture. C’est le troisième incident naval qui intervient dans la région entre des navires américains et iraniens depuis le début de l’année 2008.

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25 avril 2008 5 25 /04 /avril /2008 12:58
Epidémie de morts violentes inexpliquées chez les chefs terroristes en villégiature à Damas (Syrie) : le chef de cabinet de Khaled Meshaal, Abu Libda meurt dans un "mystérieux" accident, au lendemain de la présentation de la collaboration nucléaire syrienne : Damas ne "renonce pas au terrorisme", il en perd la maîtrise morceau par morceau, la sécurité des Moukhabarat semblant aux abonnés absents, ces derniers temps...


Exclusive : le lieutenant le plus proche de Khaled Meshaal, chef de la "ligne dure" du Hamas meurt dans un "accident" mystérieux.

April 25, 2008, 12:20 PM (GMT+02:00)

Mysterious death in Damascus of his top aide

Mort mystérieuse à Damas de son principal aide de camp 

DEBKAfile : Les sources anti-terroristes de Debkafiles ont rapporté qu'Hisham Faiz Abu Libda, le chef de cabinet de Khaled Meshaal, a été tué à Damas par une voiture qui l'a tué sur le coup et s'est échappée. Les autorités syriennes ont ordonné le silence total sur cet incident. Il s'agit du second cas de mort mystérieuse d'un terroriste d'envergure dans la capitale syrienne durant les dernières semaines, après l'explosion qui a frappé le chef de la branche militaire du Hezbollah Imad Mughniyeh dans un quartier hautement sécurisé le 13 février.

Le patron du Hamas se trouvait à ce moment-là à Doha pour une rencontre avec l'Emir du Qatar.

Les sources de Debkafile remarquent que la mort d'Abu Labda le jour suivant l'exposé devant le Congrès à Washington concernant le réacteur nucléaire nord-coréen installé en Syrie et sa destruction par le raid aérien israélien, devrait servir d'avertisssement à Damas. C'est le second rappel adressé à Bachar al Assad, lui démontrant que ses réseaux occultes subissent une pénétration en profondeur.

Abu Libda organisait les contacts de Meshaal avec les chefs opérationnels à Gaza et d'autres endroits et ses rencontres fréquentes avec les responsables syriens et iraniens.

Les sources exclusives de Debkafile confirment également qu'Assad a décidé de ne pas rendre publiques les conclusions de l'enquête syrienne concernant la mort de Mughniyeh (NdT : ne lui reste plus qu'à boucler ce second dossier).

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  • : Le blog de Gad
  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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