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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 10:36

Voici l'article de Fiamma Nirenstein, paru le 16/5/2011 dans il "Giornale" : 
 " Con questa aggressione la primavera araba diventa anti-israeliana "
Avec cette agression, le printemps arabe devient anti-israélien
http://www.informazionecorretta.it
http://www.fiammanirenstein.com 

Il s'agit d'une attaque sauvage, concentrique, belliqueuses et ignorante des règles internationales. Notre président Giorgio Napolitano1  au cours d'une visite qui aurait dû symboliser seulement la sympathie qui lie l'Italie à Israël, se trouve confronté brutalement à l'abîme du Moyen-Orient, à la volonté de détruire l'Etat des Juifs, un scénario qui révèle le premier cri de vérité sortant des entrailles des nouvelles révolutions arabes. En ces heures, celles de la célébration de la « Nakba », Israël est entouré de manifestations de rejet total en provenance de toutes les directions. « Nakba2 » est un mot arabe qui signifie la catastrophe, la ruine, la destruction et provoque des lamentations le jour même où nous célébrons la proclamation de l'État d'Israël qui a eu 63 ans il y a trois jours.

Cette année, après l'unification avec le Hamas, la célébration a pris une tonalité absolue, dévoilant à nouveau sa volonté de destruction. Peu importe qu'on accuse Israël de crimes qu'il n'a jamais commis : les Palestiniens sont responsables de leur propre ruine, ils ont rejeté la partition entre un État juif et un État palestinien établie par l'ONU en 1947 et sur l'ordre des six pays arabes passant à l'attaque, sont partis avec la promesse que les Juifs allaient être exterminés.

Hier, les manifestations pour la Nakba ont pris une dimension globale révélant une fureur de vengeance liée aux récentes révolutions arabes et montrant clairement le programme de destruction projeté par l'Iran et ses alliés : la Syrie, le Hezbollah, le Hamas. L'énergie et l'excitation libérée récemment dans les pays arabes dans le sillage des révolutions s'est transformée en refus d'une quelconque modération et en refus de tout projet de négociations avec Israël. Un nouvel élan destructeur s'est emparé d'une masse de citoyens arabes, dont de nombreux réfugiés palestiniens, pour faire sauter leurs frontières avec Israël : c'est un rêve caressé plus d'une fois par les extrémistes musulmans, le rêve de masses à la démographie galopante qui marchent, compactes, et détruisent l'Etat des Juifs.

L'assaut a été total : à Tel-Aviv, en ville, un camion conduit par un arabe israélien a foncé sur un autobus et sur des passants3 en tuant une personne et en en blessant quinze. Sur le front, aussi bien à Gaza qu'à Ramallah et dans toute la Cisjordanie, y compris Hébron qui depuis toujours est le domaine du Hamas, des milliers de gens ont marché sur les postes de contrôle en promettant de « racheter la terre par le sang ». À Gaza, l'armée a tiré pour empêcher l'entrée des activistes et il y a eu des morts et des blessés. L'événement majeur concerne la Syrie : pour la première fois depuis 1967, des foules de manifestants ont traversé la frontière en criant « mort à Israël ». Il y a eu un mort du côté syrien et trois blessés israéliens. La menace bizarre4 de Bashar Assad nous revient à l'esprit, il a menacé d'attaquer Israël face au risque de renversement de son régime. Mais la menace n'était pas bizarre. Ce n'est pas une attaque de l'armée, mais les Syriens (qui n'avait jamais été autorisés à s'approcher de la frontière) sont entrés à Majdal Shams, un village druze du côté israélien et sont passés à l'attaque en demandant la restitution du Golan et le retour des Palestiniens. Comme pour dire : ce n'est rien à côté de ce qui arrivera par la force des armes si le pouvoir d'Assad n'est pas restauré ».

C'est une promesse d'inspiration iranienne, comme celle du Hezbollah, pupille d'Ahmadinejad, qui à Marun a Ras sur la frontière, si souvent le théâtre de la guerre entre Israël et le Liban, qui a poussé un groupe de réfugiés palestiniens et d'activistes libanais à franchir la frontière en réclamant la tête d'Israël. Il y a eu quatre morts probablement causés par l'armée libanaise, leur élévation au statut de martyr fait écho à la joie des Palestiniens de voir que leur Nakba est devenue une guerre de tout le monde arabe. Facebook a joué un rôle fondamental en appelant tout le monde arabe à un printemps anti-israélien et ils sont vraiment descendus sur le terrain, y compris en Égypte des dizaines de citoyens sont allés manifester leur solidarité avec le Hamas à Gaza provoquant la rupture du check-point égyptien, pendant qu'au Caire le jour précédent l'ambassade israélienne avait été assaillie par des milliers de personnes. La Jordanie aussi est parcourue de manifestations contre Israël. L'image d'Israël assiégé de toutes parts nous glace d'effroi et contredit totalement l'idée que les révolutionnaires arabes ne brûlaient pas le drapeau israélien, déjà de nombreux épisode antérieurs avaient contredit cette vision.

Aujourd'hui nous voyons que la conception de la liberté chez les extrémistes musulmans et panarabes, c'est celle de la liberté de détruire Israël. Fiamma Nirenstein.

Adapté par Danilette, article reproductible à condition de mentionner la source et le lien


NDT :

1 Le Président italien est en visite officielle en Israël

2 Par mimétisme, construit sur le mot Shoa qui signifie catastrophe en hébreu. Les Palestiniens sont experts pour s'approprier de l'héritage des Juifs, ils se contruisent en miroir de leurs ennemis haïs et enviés, même dans le malheur, ce sont eux les vrais victimes, les victimes juives n'existent pas, (Mahmoud Abbas étudiant en URSS, a soutenu une thèse révisioniste niant la Shoa). Je me souviens d'une grande fête organisé par Arafat à son retour en Judée-Samarie, la fête des Cananéens, les "ancêtres des Palestiniens", il fallait évidemment trouver des ancêtres antérieurs aux Juifs, et bien cette fête était exactement la copie de la fête de Yom Hahatsmaout en Israël, le même cérémonial, le même déroulement, c'était absolument fascinant de voir que le moindre détail était "copié" et approprié...

3 et des voitures

4 « S'il n'y a pas de stabilité ici, il n'y a aucun moyen qu'il y ait de la stabilité en Israël (...). Rien ni personne ne peut garantir ce qui se produira après, si quelque chose arrive à ce régime, Dieu nous en prévienne(...). Je n'ai pas parlé de guerre. Ce que je dis, c'est ne nous laissez pas souffrir, ne mettez pas trop de pression sur le président, ne poussez pas la Syrie à faire ce qu'elle n'est pas heureuse de faire. » Cette mise en garde de Rami Makhlouf, cousin de Bachar el-Assad, le monde entier, de Washington à Tel-Aviv, a pu la lire dans les colonnes du New York Times, le 10 mai 

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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 10:26

 

Industrie de la haine

 

 

Education arabe - "palestinienne" à la violence - les photos qui ont le mérite d'exister

 

 

J'ai trouvé celle-ci ce matin, je ne pense pas que ce petit garçon ait décidé lui-même de cet accoutrement - ceinture d'explosif et kassam - Un petit garçon Egyptien !

Aschkel

http://muqata.blogspot.com/2011/05/nakba-day-suicide-bomber-in-training.html

 

 

Le coup d'envoi  de la "célébration de la Naqba"-

Cette photo de la bande de Gaza place Tahrir au Caire, en Égypte d'un garçon peu fier qui a été endoctriné par ses parents en voulant se faire exploser pour tuer des Juifs.

 

 

Sur Israellycool en voici deux autres 
Education palestinienne à la violence: la photo qui a le mérite d'exister

Adapté par philosemitisme


Source: Israelly Cool (Nakba Caption Bias of the Day

Désinformation ou invitation à décoder par soi-même ?
Dave du blog Israelly Cool publie cette photo de Reuters montrant de très jeunes enfants palestiniens en tenue militaire et brandissant des fusils (= lutte armée contre Israël) et des clés (= retour des "réfugiés"[1] et Israël est à nous) lors de la commémoration de la Nakba.  La photo a été prise à Naplouse dans la Cisjordanie et rappelle que l'incitation à la haine d'Israël est inculquée aux Palestiniens dès l'enfance.


La photo a le mérite d'exister
Dave relève que la légende qui accompagne la photo mentionne "les clés symboliques" mais pas les armes.  C'est exact, mais la photo a le mérite d'exister et de montrer cette réalité escamotée par la majorité des médias (voire la totalité) européens.  Et elle dit autre chose: on ne peut pas tout dire, mais nous pouvons vous montrer beaucoup de choses - restez attentifs et sachez décoder une photo.  C'est notre responsabilité.

[1] Comme l'a justement souligné la journaliste portugaise Helena Mota, chez les Palestiniens le statut de réfugié est éternel et transmissible.
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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 10:04

 


 

Vidéo - la vérité sort de la bouche...... des anciens ! - "Mon père a massacré les juifs d'Hébron"

 

 

 

 

        MEMRI Middle East Media Research Institute

Dépêche      spéciale n° 3841

Une Palestinienne de 92 ans manifeste pour le droit de retour : "Les Palestiniens devraient massacrer les Juifs comme nous les avons massacrés à Hébron"


Ci-dessous des extraits d´une interview de Sara Jaber, Palestinienne de 92 ans participant à une manifestation pour le droit de retour, à la frontière israélo-jordanienne. L´interview a été diffusée sur la télévision Al-Aqsa le 13 mai 2011.

 
Voir les extraits-vidéo sur MEMRI TV

:http://www.memritv.org/clip/en/2929.htm.

Reporter : Veuillez vous présenter.

Sara Jaber : Je suis d´Hébron. La famille Jaber.

Reporter : Comment vous appelez-vous ?

Sara Jaber : Sara Muhammad ´Awwadh Jaber.

Reporter : Vous avez quel âge ?

Sara Jaber : J´ai 92 ans.

Reporter : Donc vous vous souvenez du 15 mai 1948, du jour de la Nakba.

Sara Jaber : Et pourquoi est-ce que je ne m´en souviendrais pas ? Qu´Allah nous soutienne. J´espère que nous oublierons cette époque. Si Allah le veut, vous allez enterrer [Israël] et massacrer les Juifs de vos propres mains. Si Allah le veut, vous allez les massacrer comme nous les avons massacrés à Hébron.

Reporter : Qu´est-ce que cela signifie pour vous ? Vous avez vécu 63 ans depuis la Nakba. Vous avez traversé la Nakba de bout en bout…

Sara Jaber : 92 ans. Ca fait 92. J´ai vécu l´ère britannique, le massacre des Juifs à Hébron. Nous, la population d´Hébron, avons massacré les Juifs. Mon père les a massacrés, et a ramené des choses…

Reporter : Merci beaucoup.

  

 

Pour adresser un email au MEMRI ou faire une donation, écrire à :memri@memrieurope.org.

Pour consulter l´intégralité des dépêches de MEMRI en français et les archives, libres d´accès, visiter le site www.memri.org/french.< /SPAN>

Le MEMRI détient les droits d´auteur sur toutes ses traductions. Celles-ci ne peuvent être citées qu´avec mention de la source.

 


Par Aschk
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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 10:01

Bann H.Ouizemann

DE SAN REMO A BAR ILAN II - Comment désamorcer l'initiative palestinienne ?

Par 'Haim OUIZEMANN

Pour le © 2011 magazine Météor Israël et  © 2011 www.aschkel.info

 

Lire aussi - 

ETAT JUIF - ETAT NATION

  


«Par cet acte mandataire est reconnu le lien historique entre le peuple juif et la Palestine et le droit qui est sien d'y reconstruire son foyer national en cette terre» (Acte mandataire de la Société des Nations- 24 Avril 1922)

 

Le 9 septembre 2011 constitue, sans aucun doute, une date butoir pour l'Etat d'Israël. En effet, l'Autorité palestinienne, forte de son influence parmi les pays d'Amérique du Sud, a l'intention, dans le cadre du rassemblement de l'Assemblée Générale des Nations-Unies, de déclarer unilatéralement la création d'un Etat palestinien indépendant dans les «frontières de 1967». Le Quartet (Etats-Unis, Russie, Union Européenne et les Nations Unies) semble, dans sa majorité, disposé d'ores et déjà à se ranger aux côtés de l'Autorité palestinienne. C'est dans la perspective d'une probable offensive diplomatique contre Israël que le Premier ministre Benyamin Netanyahou se prépare à prononcer devant le Congrès américain son prochain discours (Bar-Ilan II), dans l'espoir de désamorcer les dangers de l'initiative palestinienne.

Comment désamorcer l'initiative palestinienne ?

L'Etat d'Israël dispose, sur le plan diplomatique, d'un avantage considérable. Le Premier ministre Benyamin Netanyahou détient, en effet, de nombreux atouts politiques lui permettant de défier toute initiative unilatérale palestinienne qui serait appuyée par l'Europe, la Russie et les Nations-Unies. Lors de la réunion du Conseil de Sécurité des Nations Unies (Fév. 2011), le Président des Etats-Unis Barak Obama, par la voix deSuzanne Rice, ambassadrice des États-Unis d'Amérique auprès des Nations Unies, déclare: «Nous repoussons très clairement la légitimité des implantations… Le seul moyen pour atteindre l'objectif commun réside dans les pourparlers directs entre les parties avec le soutien des Etats-Unis et de la communauté internationale».

L'atout du Quartet:

Accords d'Oslo II (28 septembre 1995):

Article 31 (Alinéa 7):

«Aucune des deux parties ne prendra l’initiative ni n’adoptera de mesures qui modifieraient le statut de la Cisjordanie et de la Bande de Gaza dans l’attente du résultat des négociations sur le statut permanent».

La déclaration d'intention de proclamer unilatéralement un état palestinien constitue en soi une atteinte flagrante à l'article prévoyant la résolution définitive de la question des territoires par la voie du dialogue. 

Article 31 (Alinéa 9):

«L’OLP s’engage à ce que, dans les deux mois consécutifs à la date d’installation du Conseil, le Conseil National Palestinien se réunisse et approuve formellement les changements nécessaires concernant la Charte palestinienne, comme promis dans les lettres signées par le Président de l’OLP et adressées au Premier ministre israélien, en date du 9 septembre 1993 et du 4 mai 1994».

Cette promesse d'abrogation des articles de la charte palestinienne visant la destruction d'Israël n'a toujours pas été accomplie par l'Autorité palestinienne. De plus, la réconciliation récente de l'Autorité palestinienne avec le Hamas, dans le cadre de la déclaration d'un «Etat palestinien» virtuel en septembre prochain constitue, de facto, un acte de guerre à l'encontre d'Israël. Cette union  sonne le glas des Accords d'Oslo signés devant les témoins du Quartet et les rend automatiquement nuls et non-avenus.

L'atout européen:

La Déclaration européenne de Venise (1980)

 

 Au Conseil de Sécurité des Nations-Unies, en février dernier, les Etats-Unis apposent leur veto à la proposition de la représentation palestinienne de condamner les implantations en Judée-Samarie et la présence juive dans la partie Est de Jérusalem. Dans le même temps les quatorze autres membres du Conseil de Sécurité, dont la France, l'Angleterre et l'Allemagne, n'hésitent pas à condamner Israël pour colonisation. Ce vote européen antisioniste constitue très certainement un avertissement pour Israël. Gérard Araud, ambassadeur de France à l'ONU, déclare (21 avril 2011): «La France et les pays européens songent à reconnaître un État palestinien, la reconnaissance de l'État de Palestine est une option à laquelle nous réfléchissons actuellement avec nos partenaires européens, dans l'optique de créer un horizon politique à même de relancer le processus de paix». Alain Juppé, le ministre français des Affaires étrangères a, lui aussi, lancé l'idée que la reconnaissance d'un Etat palestinien constitue  «une hypothèse qu'il faut avoir en tête».

Pourtant toute reconnaissance unilatérale d'un «Etat palestinien» par les puissances européennes aux Nations Unies serait en totale contradiction avec la Déclaration européenne de Venise (1980) qui, tout en reconnaissant «le droit à l'autodétermination des Palestiniens et l'illégalité des colonies juives» en Judée-Samarie, précise clairement   l'urgente nécessité d'«une solution globale du conflit israélo-arabe» et non unilatérale.

Déclaration du sommet européen de Berlin (25 mars 1999)

La Résolution sur le processus de paix au Proche-Orient et l'échéance du 4 mai 1999 (05/1999) fondée sur la déclaration du sommet européen de Berlin (25 mars 1999) «invite les parties concernées à reprendre les négociations sur le statut définitif afin de parvenir rapidement à un accord en la matière et à s'abstenir d'actions ou déclarations unilatérales sur les questions figurant à l'ordre du jour de ces négociations (les frontières, l'eau, les colonies, les réfugiés, le statut définitif des Palestiniens et Jérusalem)».

L'Europe qui s'est engagée devant la communauté internationale à résoudre le conflit israélo-palestinien par la voie de pourparlers est disposée aujourd'hui à renier ses propres engagements.

L'atout  américain:

Lettre de Georges W. Bush (Avril 2004):

 

En début d'avril dernier, trois personnalités proches du Premier ministre Benyamin Netanyahou, invitées à témoigner devant la Commission des Affaires Etrangères de la Chambre des représentants des États-Unis,  tentent de rappeler l'engagement des Etats-Unis vis-à-vis d'Israël. Il s'agit du Docteur Dore Gold, ex-ambassadeur d'Israël aux Etats-Unis et président du Centre des Affaires Publiques et de l'Etat, Ouri Dekel, Général de Brigade au sein de Tsahal, tous deux promus par l'ex-Premier ministre Ehoud Olmert à la tête des pourparlers entre  l'Autorité palestinienne et Israël, et Ouzi Dayan, ex-vice-Chef d'Etat major, président du Conseil national israélien de Défense sous le Premier ministre Ehoud Barak et chargé du dossier de la Défense lors des pourparlers avec l'Autorité palestinienne dans les années 90.

Dore Gold réaffirme l'importance de la Lettre de George W. Bush adressée à Ariel Sharon (14 Avril 2004) visant à assurer «la sécurité d’Israël, incluant des frontières sûres et défendables» et reconnaissant qu' «il serait irréaliste de s’attendre à ce que les pourparlers se terminent par un retour absolu aux lignes d’armistice de 1949» faussement définies comme «frontières de 1967». Dore Gold ne manque pas de rappeler que cette lettre historique a reçu l'aval juridique des deux chambres du Congrès américain (*2) du vice-président actuel des Etats-Unis Joe Biden et de la Secrétaire d'Etat en fonction Hilary Clinton alors que tous deux occupaient le poste de sénateurs. Cette ligne d'Armistice (ligne verte), ne l'oublions point, est la conséquence de l'offensive armée des pays arabes qui, en 1948, tentent d'effacer Israël de la carte du monde. De plus, le traité d'armistice signé entre Israël et le royaume hachémite de Jordanie stipule très clairement que «les conditions du traité sont fixées uniquement sur la base de considérations militaires» (alinéa 2) et non territoriales. En d'autres termes, le droit international n'a jamais reconnu la ligne verte comme une «frontière» potentielle, d'autant que la résolution 242 des Nations Unies dans sa version anglaise ne contraint nullement Israël à se retirer de tous les territoires mais de(certains) territoires («from territories»). De plus, la lettre de Bush précise le maintien de la «présence de centres de population israélienne importants», à savoir la Grande Jérusalem (Jérusalem et sa périphérie) et l'Ouest de la Samarie (Maaleh Adoumim et Ariel). (*3)

«Loi de l'ambassade à Jérusalem» (1995)

Se fondant sur la «Loi de l'ambassade à Jérusalem» (The Jerusalem Embassy Act) votée en 1995 par le Congrès américain (347 voix pour- 37 contre), stipulant qu'«il faut reconnaître Jérusalem comme la Capitale d'Israël, l'ambassade des Etats-Unis sera transférée à Jérusalem au plus tard le 31 mai 1999», «Mike» Huckabee, ex-gouverneur républicain de l'Arkansas et candidat probable aux prochaines élections présidentielles américaines, lors de sa visite en Israël, il y a peu, a exprimé son intention, s'il était élu, d'appliquer la promesse du Congrès. A ce jour, tous les Présidents des Etats-Unis qui se sont succédé ont reporté l'application de la loi, y compris  Barak Hussein Obama.

Initiative d'Israël pour les réfugiés palestiniens:

A maintes reprises, l'Agence pour les Réfugiés palestiniens (UNRWA) subit la critique du Congrès américain portant sur sa gestion médiocre.  Le Congrès américain, en effet, n'a de cesse de vouloir  reconsidérer le financement de l'UNRWA, comptant pas moins de 24 000 employés palestiniens, afin  «d'éviter que l'argent du contribuable  américain ne serve de  soutien aux terroristes».

Le Premier ministre d'Israël, Benyamin Netanyahou, se doit de saisir l'opportunité qui lui sera donnée lors de la lecture de son prochain discours face aux deux chambres du Congrès américain afin de leur rappeler, d'une part, l'engagement des Etats-Unis reconnaissant Jérusalem comme la capitale réunie et éternelle de l'Etat d'Israël et, d'autre part, proposer la dissolution de l'UNRWA afin que les dits-réfugiés palestiniens de la deuxième, troisième et quatrième génération soient pris en charge directement par le Haut Commissariat pour les réfugiés (HCNUR).

L'atout  de l'Organisation des Nations-Unies:

Le Projet San Remo: le droit historique et juridique sur la Judée-Samarie

 

«Le gouvernement mandataire aura pour responsabilité (de veiller à ce) qu'aucune terre du territoire d'Erets-Israël ne soit donnée à jamais ou en fermage au pouvoir d'un quelconque pays étranger et qu'elle ne soit d'aucune manière mise sous le contrôle de quelque gouvernement étranger que ce soit» (Londres 24 Avril 1922).

Cet extrait de l'acte mandataire que la Société des Nations donna à l'Empire britannique sur la Palestine prévoit, sur la base de la Déclaration Balfour (1917) et les conclusions de la Conférence de San Remo (24 Avril 1920), que le futur Etat hébreu qui naîtra en 1948 étende sa pleine souveraineté depuis le Jourdain-incluant la Vallée du Jourdain et la Judée-Samarie- jusqu'à la Méditerranée. Cet engagement international capital reste jusqu'au jour d'aujourd'hui toujours en vigueur même après que les Nations-Unies, à la suite de  la dissolution de la Société des nations (18 Avril 1946), aient voté  la Résolution 181 (Plan de Partition 1947), rejetée immédiatement par les Arabes.

 Ces atouts diplomatiques de premier ordre, mises à la disposition du  Premier ministre Benyamin Netanyahou, devraient lui permettre, non seulement de mener une offensive de grande envergure, mais surtout de justifier la menace employée par l'Etat hébreu en cas de décision unilatérale palestinienne, d'annexer purement et simplement les territoires de Judée-Samarie, comme le droit international le reconnaît à Israël qui, alors libérée des Accords d'Oslo  devenus lettre morte, pourra faire valoir son droit collectif de souveraineté politique sur tout le territoire dans le respect des droits «civils et religieux» particuliers aux Arabes. Il reste à savoir si le contenu du discours de B. Netanyahou témoignera du courage politique d'un dirigeant disposé à sauver l'honneur de sa patrie ancestrale sur la base du droit historique conféré par les Nations elles-mêmes.

 (*1) Créé en 1974, le Goush Emounim est un groupe de jeunes pionniers qui se démarque du Mafdal (Mouvement National Religieux) fondé en 1956 par la fusion du haPoël HaMizrahi (branche ouvrière sioniste, religieuse et socialiste) et du Mizra'hi.

(*2) Résultats du vote de la Chambre des représentants des États-Unis: 407voix pour/ 9 contre; du Sénat: 95 voix pour/ 3 contre.

(*3)  http://www.knesset.gov.il/process/docs/armistice_jordan.htm

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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 09:46



DEBKAfile Reportage spécial 16 mai 2011, 2:52 PM (GMT+02:00)

 

Adapté par Marc Brzustowski

Pour © 2011 lessakele  et © 2011 aschkel.info

 

http://www.debka.com/article/20938/

Tags:  Israel      Syria    Egypt    Golan    Hamas    Nakba Day 

 

 

Les soldats israéliens colmatent les brèches dans la barrière à la frontière.

 

Le Président syrien avait plus d’un objectif, en transportant en bus des millers de manifestants vers la frontière israélienne du Golan, dimanche 15 mai. Faire la démonstration de la facilité avec laquelle son partenaire du Hezbollah et lui-même étaient capables de prendre en otage un village du côté israélien de l’enclave n’est que l’un de ceux-là. L’autre était de répliquer à la tentative de retournement de l’Egypte, qui compte transférer les centres de commandement du Hamas de Damas vers la Bande de Gaza, comme première étape d’une prise sous l’aile du Caire, de la Bande de Gaza et des dirigeants du Hamas contre Israël.

 

A la lumière de cette empoignade, le dossier du renouvèlement des pourparlers de paix avec les Palestiniens, qui fait l’objet d’une controverse interminable entre le Gouvernement d’Israël et les dirigeants de l’opposition (malgré la position de refus adoptée par Mahmoud Abbas depuis deux ans) a perdu toute pertinence. La Syrie rejectionniste, le Hezbollah et le Hamas sont ceux qui ordonnent les coups de semonce palestiniens, un fait indéniable qui n’est pas porté à la connaissance du public israélien. Le Hezbollah a aidé la Syrie à organiser l’infiltration en masse des Palestiniens et Syriens sur le Golan, en utilisant la même arme des mouvements de foule de civils palestiniens, afin de creuser une brèche à la frontière libano-israélienne de Maroun a-Ras.

 

La vérité, c’est qu’Israël et l’Autorité Palestinienne vont à la dérive, après la perte d’Hosni Moubarak, comme représentant leur champion-phare de la paix arabe

 

 L’Arabie Saoudite a les oreilles dressées, s’employant à bâtir un bloc royaliste musulman, afin de contrer la programmation musulmane que le Président Obama est en train de façonner, avec l’adversaire d’Israël, le Premier Ministre Tayyip Erdogan. Binyamin Netanyahou en Israël et Abbas, flanqués de leurs lobbies internationaux, sont détournés sur le bas-côté de la route, pendant que l’Arabie Saoudite, l’Egypte, la Syrie et la Turquie sont lancés à grande vitesse dans la grande braderie pour la domination régionale.

 

Et c’est bien pourquoi le jour de la Naqba a eu un si faible impact sur la rue de la Bande occidentale (Judée-Samarie) et les villes arabes israéliennes. L’arène principale a glissé vers les frontières extérieures d’Israël, avec la Syrie et le Liban, en prenant des connotations régionales. Les sources du renseignement militaire de Debkafile dévoilent que, peu de temps avant que le pacte d’unité palestinien ne soit signé entre le Fatah et le Hamas, le 4 mai, le Ministre des Affaires étrangères d’Egypte, Nabil Elaraby et le chef des renseignements égyptien, le Général-Major Murad Muwafi, ont apporté une garantie à Khaled Meshaal, le patron du Hamas basé à Damas : Le Caire retiendrait Israël de lancer des frappes sur la Bande de Gaza, en représailles contre les blitz de missiles du Hamas, si ce groupe radical palestinien promettait de suspendre toutes les attaques sur des cibles israéliennes, ainsi que les raids sur la barrière de sécurité de la frontière entre Gaza et Israël, le dépôt de bombes ou les tirs de mortiers et de missiles transfrontaliers.

 

 

Pour la première fois, au cours des 44 ans depuis que les troupes égyptiennes ont abandonné la Bande de Gaza en 1967, Le Caire prendrait la responsabilité militaire de cette enclave côtière contre les Forces de défense d’Israël, un engagement qui conduirait les relations d’Israël avec l’Egypte vers une nouvelle configuration, principalement au détriment du prestige militaire de ce dernier. Cet arrangement, bien plus que la force de dissuasion israélienne, a produit la situation de calme prévalant durant les deux dernières semaines, sur le front entre Gaza et Israël.

 

Systématiquement repoussé par Moubarak, cet arrangement a été la raison cachée du déclenchement de la mise en mouvement de milliers de Palestiniens envoyés par Damas et le Hezbollah pour se ruer aux frontières israéliennes jusqu’au village druze du Golan de Majd al-Shams, pour le jour de la Naqba.

 

Cet enchaînement d’évènements, débutant avec le pacte Fatah-Hamas, en mai, aurait pu être évité si seulement, un mois plus tôt, en avril, Israël avait pris la responsabilité militaire de sa propre sécurité et détruit la capacité du Hamas de tirer des missiles et des obus de mortiers à sa guise, sur le Sud-Ouest d’Israël. Un Hamas défait aurait été moins attractif pour Le Caire, à prendre comme protégé et comme un objet à conquérir par ses autres challengers et rivaux arabes, qui ont exploité le vide créé par la passivité militaire et diplomatique d’Israël et son adhésion à de tels fondements totalement obsolètes que son partenariat stratégique passé avec l’Egypte.


Mais plus encore, les décideurs politiques d’Israël n’ont pas réussi à saisir la pertinence des renseignements qu’ils avaient sous les yeux : lorsque le Général Muwafi a promis à Meshaal de séparer la bande de Gaza d’Israël, ce qu’Israël est supposé avoir fait, lors de son retrait de ce territoire en 2005, il lui a expliqué qu’il voulait parler d’une « rupture totale », alors qu’Israël n’est pas allé au-delà du « désengagement ».

 

Le Caire a, par conséquent, entrepris, non seulement de fournir un bouclier militaire à l’enclave palestinienne contre Israël, mais également, virtuellement remplacé Israël, en tant que fournisseur de tous ses besoins, concernant le carburant, la farine, les produits alimentaires. La monnaie égyptienne remplacera également le shekel israélien, en tant que monnaie légale.

 


Par conséquent, la Bande de Gaza retourne à l’époque de son occupation militaire égyptienne d’avant 1967, en plus de la tutelle du Hamas fondamentaliste, une étape que ni Damas, ni le Hezbollah soutenu par l’Iran ne peuvent, en aucun cas, accepter, parce que cela reviendrait à marginaliser leur influence sur les Palestiniens.

 

La faillite, aux plus hauts échelons du gouvernement israélien, dans l'appréciation des retombées de ce challenge, a laissé le Commandement de Tsahal dans la Région Nord, démuni des outils nécessaires pour prédire l’assaut conçu et réalisé par Damas, sur Majd al Shams. Aucun des officiers n’imaginait que la Syrie se servirait du jour de la Naqba pour frapper deux cibles en même temps : Israël et l’Egypte. 

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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 12:25

 

par Nina » Mai 16th, 2011, 10:14 am

 

http://zakhor-online.com/forum/viewtopic.php?f=3&t=81

Ah les beaux jours de la Nakba ! C'est bien ce jour là que l'état d'Israël, peut se rendre compte de sa popularité auprès des arabes de l'intérieur comme de l'extérieur.

A Tel Aviv, un chauffeur arabe israélien, récemment rentré d'Arabie Saoudite, est venu faire son show dans la rue et a tué un jeune homme de 29 ans Aviv Morag et blessé 17 autres personnes.
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Un arabe israélien ? Vraiment ?

Bien sûr ! Si la gauche israélienne veut rester sourde, muette et aveugle, grand bien lui fasse, il se trouve en Israël des hommes et des femmes de plus en plus ulcérés par ces soit-disant israéliens qui ne sont en fait que des arabes, des tueurs qui peuvent se déplacer partout, en toute quiétude.

L'attentat de Tel Aviv est un exemple parmi des centaines dans lesquels les arabes israéliens jouent un rôle de premier plan.

Que ce soit dans le transport des terroristes, les repérages de cibles ou dans l'action proprement dite, on trouve toujours une complicité de ces braves citoyens israéliens. (estimation des cas 80 % des attentats perpétrés en Israel ont été rendus possibles grâce à la complicité d'un ou plusieurs arabes israéliens).

La tiédeur des pouvoirs publiques à réfréner les ardeurs de ces citoyens arabes risque dans peu de temps d'exaspérer les israéliens tout court.

Il serait pourtant facile de remédier à cette volonté que ces arabes citoyens d'Israël ont de redevenir Palestiniens.

Inutile d'entrer dans la violence mais responsabiliser ces fous d'Allah est le meilleur moyen de donner un coup de frein sévère aux tentatives d'attentats. LE BANNISSEMENT DE TOUTE LA FAMILLE HORS DES FRONTIÈRES D'ISRAËL.

Que le djihadiste soit emprisonné est une chose mais que sa famille soit elle aussi co-responsable en est une autre.

Il s'agit de sauver des vies en Israël et si, un temps, la destruction des maisons a pu être efficace, elle fut de courte durée.

Qui à ce jour a entendu parler de la destruction de la maison du cinglé qui tué 8 étudiants juifs de la Yeshiva du Mercaz Arav ? Pas moi...

Les parents de ce criminel se sont tournés vers les ONG et les avocats défenseurs de la cause palestinienne pour surseoir jusqu'à ce jour à la destruction de leur grande et belle maison. CE FUT UNE ERREUR !

Pour qui connaît la nature des arabes, il est facile de comprendre combien perdre un enfant en shahid est plus acceptable mais pas sa maison. Lorsque des orientalistes énamourés nous refilent l'image d'Epinal sur le désintéressement du peuple arabe, ils se plantent en beauté.
Les arabes sont et ce, depuis la nuit des temps, d'incroyables matérialistes.

Du Neguev, de Hautes Gallilée, de Haïfa, tous ces braves citoyens arabes israéliens ont donné la mesure de leur déloyauté à l'état juif en ce jour de Nana...de Nakba !

Est ce pour autant observé par la classe politique en place ?

Certainement pas et cela peut être très mal interprété par une population israélienne en sur-dose d'insécurité.

Toutefois, un petit sursaut patriote est à placer au crédit de cette journée difficile où toutes les frontières d'Israël furent prises d'assaut.

En effet, alors que la police avait marqué l'endroit où l'attentat de Tel Aviv avait eu lieu, un groupe de gauchiste israélien était venu pour hurler leur amour du palestinisme.

Aussitôt, ils furent rejoints par des israéliens qualifiés opportunément de « droite » arrivés avec des drapeaux israéliens et venus en découdre avec ces manifestants obscènes qui osaient prendre le parti du terroriste.

BRAVO !


Pour en revenir à l'auteur de l'attentat, j'ai peu goûté les allégations de la famille peu après le drame : « il était fatigué mais ce n'est pas un attentat ».

Pour le Mercaz Arav, la famille de l'assassin osa aussi : « c'est un dépit amoureux. Sa cousine ne voulait pas se marier avec lui... »

Alors quoi ? Ils sont fatigués, ils sont largués par leurs cousines et il faudrait les excuser ?

DEHORS !

Les israéliens déjà bien entourés par des tueurs sans scrupules n'ont pas à avoir peur CHEZ EUX.

Seul les députés de la Knesset peuvent faire en sorte que ces arabes israéliens puissent à l'avenir ne plus jouer de double-jeu : Qu'ils votent une loi co-responsabilisant toute la famille d'un auteur d'attentat ou de tentatives d'attentats.

Ils veulent de la Palestine ? Qu'ils soient expulsés vers les territoires disputés ou tout autre pays de leur choix dans le mois suivant le rapport de police.

Être citoyen israélien : ÇA SE MÉRITE !

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Nina
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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 11:54

 

Plus à redouter du « magasin » syrien, après la brèche facile creusée à la frontière israélienne du Golan

 

 
DEBKAfile Reportage spécial 15, mai 2011, 7:27 PM (GMT+02:00)

 

Adapté par Marc Brzustowski

Pour © 2011 lessakele  et © 2011 aschkel.info

 

http://www.debka.com/article/20936/

 

Tags:  Nakba Day      Syria    Israel    Golan    Binyamin Netanyahu 

 

Pas suffisamment de troupes israéliennes gardant la frontière syrienne.

 

Ce dimanche 15 mai, les ennemis d’Israël ont creusé une brèche à trois de ses frontières, lors d’une opération qui a pris à l’improviste son gouvernement, son armée et ses services de renseignement. Leur réaction à la violation massive de leurs frontières syrienne, libanaise et de Gaza a démontré que tous trois s’avéraient désordonnés et incapables d’une réponse tactique, rationnelle et organisée, en cas de crise sécuritaire multiple. On doit s’attendre à ce que cette faiblesse (« retenue maximale »), qui a, sans aucun doute, été prise en compte à Téhéran, Damas, Beyrouth et Ramallah, conduise tout droit la Syrie à engager la prochaine phase, dans le but de reconquérir le Golan – pas cette fois, avec des milliers de civils, mais à coups de forces militaires et terroristes.

 

Les sources militaires de Debkafiles rapportent que le Premier Ministre Binyamin Netanyahou, le Ministre de la Défense Ehud Barak, le chef d’Etat-Major et son adjoint, plutôt que de suspendre leurs occupations de routine et prendre en charge la crise, ont préféré la prendre à la légère. Des commandants locaux, ont été laissé à eux-mêmes en situations extrêmes qui se sont développées à toute vitesse, au cours de cette journée, et ont été, naturellement, réticents à prendre la responsabilité de lourdes décisions qu’elles requéraient.

 

Il y a 11 mois, les services de renseignement ont manqué l’arrivée du Mavi Marmara turc, à la tête d’une flottille qui cherchait à briser le blocus de Gaza. Les commandos israéliens qui sont passés à l’abordage du navire, n’étaient, par conséquent, pas préparés au type de violence qui venait à leur rencontre.

 

Le gouvernement israélien et Tsahal n’ont pas tiré les leçons de l’incident. Alors que la Syrie, le Hezbollah, le Hamas et la Turquie (qui est en préparation d’une seconde flottille pour le mois prochain) l’ont fait, et ont ajusté leurs tactiques aux lacunes flagrantes d’Israël. Les soulèvements populaires qui balaient les pays arabes ont confirmé ces forces anti-israéliennes dans leur conviction que les civils massés, quand on les manipule comme une arme par surprise, sont capables de réaliser des performances plus spectaculaires que les armées ou les terroristes, au coup par coup. Les foules de civils mises en branle sur plusieurs fronts synchronisés sont extrêmement difficiles à contenir.

 

Cette coalition, organisant les évènements exceptionnellement violents du jour de la “Naqba” (« Catastrophe ») palestinienne, dimanche, marquant la fondation d’Israël en 1948, a, juste, goûté la température de l’eau, le matin : un Arabe israélien a fait rouler son camion à grande vitesse à travers une rue encombrée de Tel Aviv, puis s’est fracassé contre plus d’une dizaine de véhicules et a continué d'écraser des piétons. Il a tué un civil et blessé 17 autres, sur une distance s’étirant sur plus de deux kilomètres, avant d’être maîtrisé et appréhendé.

 

Alors que les chefs de la police étaient réticents à désigner l’attaque comme un acte terroriste et insistaient sur le fait que ce pouvait être un accident de la circulation, Damas, le Hezbollah et le Hamas ont pu sentir qu’ils étaient en bonne posture pour permettre à leur maître-plan d’aller plus loin : il n’y avait aucun risque de rencontrer une réplique ferme de la part d’Israël. Et, effectivement, le Premier Ministre israélien Benyamin Netanyahou, a admis, plus tard, que les commandants locaux et les chefs de la police avaient reçu l’ordre de gérer tous les fronts « avec la retenue maximale, dans leur défense des frontières et de la souveraineté d’Israël ».


Les sources militaires de Debkafile mettent à jour cette contradiction, au cours des heures de grande perplexité, alors que Tsahal ne réussissait pas à défendre les frontières et la souveraineté israéliennes contre les intrus.

 

A cause de cette directive, les Israéliens ont été choqués de découvrir, à 13h 30, que des centaines de Syriens, de Palestiniens et un groupe du Hezbollah avaient franchi la frontière et hissaient des drapeaux syriens et palestiniens au beau milieu du principal square du village israélien du Golan, Majd al Shams. Ils étaient déjà là depuis quatre longues heures et personne ne les arrêtait ou ne les empêchait d’aller et venir d’un côté et de l’autre de la frontière, durant tout ce temps. Tout au long de la journée, on a laissé à une petite escouade de soldats seulement, le devoir de garder cette frontière, parce qu’on ne s’attendait à rien de fâcheux à cet endroit-là


Ce n’est seulement qu’à 17h que sont arrivés les tanks et les renforts.

 

Les intrus avaient parfaitement raison de défiler tout autour du village en claironnant qu’ils avaient reconquis le territoire que la Syrie a perdu, il y a 44 ans, lorsqu’elle avait attaqué Israël.


Mais lors, les porte-parole de l’armée ont, de concert, tenu ensemble le même discours : "Encore heureux que nous ayons géré la situation à la frontière syrienne en sous-effectifs, sans quoi l’incident aurait pu s’achever par des centaines de morts". L’accusation selon laquelle l’Iran était derrière cette incursion massive n’a convaincu personne.

 

Les intrus syriens ont, finalement, été réexpédiés de l’autre côté de la frontière – mais pas par les troupes israéliennes – par l’action de chefs locaux druzes. Israël ne sait vraiment pas encore combien sont repartis et si certains sont restés.


On peut regretter que Tsahal n’ait pas rempli son devoir fondamental de defendre la frontière du Golan en envoyant plus de renforts pour encercler Majdal Shams, verrouiller la frontière syrienne et tiré des coups de semonce en direction des intrus essayant de franchir la ligne. On n’aurait pas dû relâcher les Syriens, mais les retenir sous bonne garde, jusqu’à ce que Damas force le Hamas à libérer le soldat israélien Guilad Shalit.


L’ancien directeur du Shin Beth, Israël Hasson, qui est aujourd’hui député de l’opposition, au sein de Kadima, a, plus tard, commenté, ce dimanche, en disant qu’Israël devait rendre clair comme le cristal aux yeux de Damas, du Hezbollah et du Hamas, qu’il ne leur serait pas permis de mélanger et de jeter leurs problèmes internes dans la cour d’Israël ni de violer la souveraineté israélienne. On a fait la sourde oreille à ces propos, si on en juge par la déclaration du Premier Ministre.

 

 

Les sources stratégiques de Debkafile craignent qu’Israël n’ait à acquitter un lourd tribut pour cette réponse molle et cette « retenue maximale » déplacée. On peut encore compter sur le Président syrien Bachar al Assad pour ne pas manquer l’occasion d’envoyer sur le Golan les unités terroristes syriennes et palestiniennes qu’il a gardées en réserve, depuis plus d’un an, en attendant la bonne occasion. Cette opportunité est clairement à portée de main, actuellement.


L’invasion de Majd al-Shams a été accompagnée par la violence de Palestiniens masqués à Jérusalem et d’une attaque terroriste à Tel Aviv. Tout ceci était synchronisé avec des incursions massives depuis le Liban et la Bande de Gaza. Ce cycle est loin d’être terminé. Et il ne pourra pas être arrêté par la simple retenue de l’armée.

 

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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 09:44

 

Photos du jour

Par Aschkel

 © 2011 www.aschkel.info

Photos Israël Ha Yom 

 

Les femmes arabes sont certainement plus en sécurité auprès de nos soldats que parmi les leurs. C'est ca le "génocide israélien" contre les pov' palestiniens ! 

      Qalandia

 

 

Ramallah - Guetty image

114192144, Getty Images /Getty Images News

114197016, Getty Images /Getty Images News

Qalandia

114196155, Getty Images /Getty Images News


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Les syriens s'infiltrent

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Des milliers de syriens

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Des milliers de libanais

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Des centaines de Gazaouis

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Les émeutiers palestiniens à Qalandiya utilisent une ambulance pour se couvrir dans les jets de pierres au cours de la violente émeute dans le cadre de la « Nakba ». Qalandiya a été le siège d’une grande quantité de violence au cours des trois derniers jours. Actuellement, 600 palestiniens participent encore à des émeutes violentes. Il y a eu un certain nombre de cas documentés aujourd’hui où les émeutiers se sont cachés derrière les ambulances comme couverture tout en continuant à lancer des pierres sur les forces de sécurité israéliennes.

 
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15 mai 2011 7 15 /05 /mai /2011 20:25

 

Arabes/Israel - Message et Avertissement clairs pour tous - Les arabes veulent la destruction d'Israël !

Haniyeh : priez pour la fin d'Israël

Par Shraga BLUM

Les slogans des manifestations arabes qui se sont répandues de Jérusalem à Ramallah, en passant par Jaffa, la Bande de Gaza, la frontière égyptienne ou libanaise ou encore les grandes villes arabes israéliennes ont au moins un avantage. Ils montrent clairement l’unité du message entre tous les Arabes, qu’ils soient du Hamas ou du Fatah, qu’ils soient des pays voisins ou qu’ils aient la carte d’identité israélienne: « Israël doit disparaître », et « la catastrophe date de 1948 et non de 1967″.

Ce message à l’intention des Arabes palestiniens mais aussi des Israéliens encore naïfs a été martelé par le chef terroriste du Hamas, Ismaïl Hanyeh, revigoré par le récent accord de réconciliation avec le Fatah.

Hanyeh s’est exprimé devant des milliers de fidèles dans une mosquée à Gaza et il a appelé « à la fin du projet sioniste en Palestine ». Le chef terroriste a précisé « que les Palestiniens ont le droit de se révolter contre l’occupation israélienne et de récupérer leurs terres et leurs biens qui leur ont été volés depuis 1948″. La date est claire pour ceux qui auront l’honnêteté de le reconnaître. Se référant à l’accord conclu avec le Fatah, Hanyeh a indiqué « que cet accord permettra de récupérer toutes les terres volées aux Arabes depuis 1948 grâce à une nouvelle direction unifiée et forte. » « Jamais nous ne reconnaîtrons Israël » a-t-il conclu sous les ovations.

Depuis la réconciliation avec le Fatah, les responsables du Hamas ne cessent de multiplier les déclarations enflammées et catégoriques, afin de bien faire comprendre que le Hamas n’est pas du tout en train de se « modérer » comme certains le pensaient ou l’espéraient dans la communauté internationale.

Les images de ces innombrables manifestations haineuses aux frontières du pays tout comme dans les villes arabes et même mixtes sont là pour rappeler que la situation n’a pas changé depuis près d’un siècle, et que la présence sur cette terre d’un Etat juif souverain n’est toujours pas acceptée. Il n’y a en cela ni « modérés » nin « extrémistes » du côté des Arabes. Seule change la tactique, et des journées comme celle de la « Nakba » devraient avoir l’effet salutaire dans la société israélienne de lui faire comprendre que l’enjeu n’est pas la soi-disant « occupation  » de la Judée-Samarie mais l’existence d’un Etat juif en tant que tel.

C’est aussi le message qu’a voulu transmettre le chauffeur-terroriste de Tel-Aviv.

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15 mai 2011 7 15 /05 /mai /2011 19:17

 

Palestiniens, Syriens et Hezbollah enfoncent une brèche sur trois frontières israéliennes 

 


DEBKAfile  Reportage spécial  15 mai 2011, 3:49 PM (GMT+02:00)

 

Adapté par Marc Brzustowski

Pour © 2011 lessakele  et © 2011 aschkel.info

 http://www.debka.com/article/20934/

Tags:  Syria      Golan    Nakba Day    Hizballah    Lebanon    Gaza 

 

 

Majdal al Shams, sur le Golan israélien

 

Les forces israéliennes, pourtant en état d’alerte maximale pour la journée de la Naqba de ce dimanche 15 mai, n’ont pas réussi à interdire l’accès à trois frontières nationales, sur le Golan, avec le Liban et la Bande de Gaza contre des incursions de grande ampleur. Des dizaines de Syriens et d’inflitrateurs du Hezbollah ont été capables de se ruer sur le village israélien de Majd al Shams, dans le Golan et de hisser des drapeaux syriens et palestiniens au milieu de son square principal ; les manifestants palestiniens parrainés par le Hezbollah ont creusé une brèche à la frontière libano-israélienne et endommagé des installations de Tsahal, et des centaines de Palestiniens ont fait des dégâts au point de passage d’Erez, à partir de la Bande de Gaza.

 

Les intrus ont subi des dizaines de victimes, y compris des tués, de coups de feux israéliens, incidents durant lesquels des Israéliens ont également été blessés. Dans le secteur de Gaza, on rapporte environ 40 à 50 blessés, et cinq manifestants au Liban.

 

 

Sur la frontière syrienne, des snipers et helicopters israéliens ont ouvert le feu tardivement, pour stopper des milliers d’individus tentant de traverser  la frontière, mais plusieurs dizaines ont traversé vers Majd Shams. Plusieurs ont été tué ou blessé par les tirs israéliens. Trois civils israéliens ont été blessés. Des tanks israéliens ont été dépêchés rapidement vers la frontière syrienne pour mettre un terme aux incidents.

 

Debkafile rapporte qu’en dépit de l’état d’alerte maximal sur la frontière, en prévision de tentatives d’infiltration depuis les pays arabes voisins pour le jour de la Naqba, les forces israéliennes n’ont pas été déployées en nombre suffisant sur la frontière du Golan, malgré que Debkafile ait fait part, samedi 14 mai, du fait que Damas avait planifié de semer le trouble à la frontière avec Israël, pour faire diversion, à cause de la rebellion contre le régime d’Assad.  


Nous avions aussi cité le cousin de Bachar al Assad, Rami Makhlouf, qui menaçait, mardi 10 mai, du fait que si les américains et les Européens ne cessaient pas de soutenir le soulèvement syrien contre son régime, Damas, pourrait partir en guerre contre Israël et/ou armer les Pazlestiniens de Judée-Samarie/Cisjordanie et les Arabes Israéliens pour qu’ils mènent des actions contre Israël.

 

 

Tout en tentant de faire barrage aux manifestants à Ras-a-Maroun qui essaient d’atteindre Israël, l’armée libanaise est, également, en alerte haute du côté de la frontière syrienne. Les combats entre les forces syriennes et les manifestants contre le régime ont connu une escalade dans les villages frontaliers syriens, se centrant sur Tall Kalakh, près de Homs. 

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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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