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19 juin 2012 2 19 /06 /juin /2012 14:36

 

 

russian chinese drill (Copier)

 

Une cordiale poignée de mains entre les amiraux russes et chinois.

 

 Les tensions guerrières du Moyen-Orient autour de la Syrie ont connu un nouveau pic, lundi 18 juin, avec la publication d’informations, par le site semi-officiel FARS, affirmant que des manœuvres militaires conjointes russo-sino-iraniennes devaient se dérouler en Syrie.

 

 

Cet exercice y était décrit comme « le plus vaste de ce type jamais mis sur pied au Moyen-Orient”, avec 90 000 hommes de troupes, 400 avions et 900 tanks qui devraient y prendre part.

 

 

Faisant partie intégrante de ces préparatifs, on rapporte que Pékin a demandé aux autorités égyptiennes l'autorisation de passage à travers le Canal de Suez, à la fin juin, de 12 navires de la marine, qui prendraient la direction du port de Tartous, où Moscou maintient une base navale. Debkafile a révélé, plus tôt dans la semaine, que des vaisseaux de la marine russe, comportant des fusiliers-marins, se dirigent vers Tartous. L'agence iranienne n’a pas détaillé la contribution de l’Iran à cet exercice conjoint.

 

Debkafile souligne que ce serait la première fois qu’une force substantielle des armées russe et chinoise se déploient en Syrie ou n’importe où ailleurs au Moyen-Orient. Cela signifie que les deux puissances se préparent à faire étalage de leur partenariat avec les armées iranienne et syrienne, sans se laisser nullement intimider et avec l’objectif partagé de faire obstruction à une intervention américano-européo-arabe en Syrie. Une présence à grande échelle des armées russe et chinoise dans ce pays rongé par les combats serait, en effet, destinée à dissuader les Etats-Unis de mener une opération militaire contre Bachar al Assad et son régime. Aucune date n’a été mentionnée pour la tenue de cet exercice, mais il pourrait avoir lieu avant la fois du mois (de juin).

 

Ces manœuvres de grande ampleur sont annoncées en Iran au premier jour des pourparlers autour de la crise nucléaire, à Moscou, entre l’Iran et les six puissances mondiales, leur troisième tentative pour résoudre cette crise par la diplomatie. Cependant, les sources iraniennes et russes proches des discussions sont pessimistes quant à l’éventualité de réaliser le moindre progrès. Un membre de la délégation iranienne s’est plaint d’un climat difficile et non-constructif. Une source russe ne percevait aucune voie permettant de combler les différends entre le groupe occidental mené par les Etats-Unis et Téhéran, lorsque les parties se sont rencontrées lundi.

 

 

Debkafile note également que l’annonce de ces grandes manœuvres conjointes russo-sino-iraniennes, « en mer, dans les airs et sur le sol syrien » a été diffusée peu de temps avant que le Président Barack Obama ne doive rencontrer le Président russe Vladimir Poutine au sommet du G-20 à Mexico.

 

http://www.debka.com/article/22094/Russia-China-Iran-plan-to-stage-in-Syria-%E2%80%9Cbiggest-Mid-East-maneuver%E2%80%9D-

 

 

DEBKAfile Reportage spécial 18 juin 2012, 8:31 PM (GMT+02:00)

 

Adaptation : Marc Brzustowski

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 11:30

 

 

Point de vue de Dario S. (Rome)

Liban : l’inquiétant agenda syrien du Courant Patriotique Libre

Les Aounistes servent un plat réchauffé et utilisent un auteur discrédité

jeudi 14 juin 2012 - 10h18, par Dario S. (Rome)

 

http://www.mediarabe.info/spip.php?article2187

 

Logo MédiArabe.Info

Trois ans après sa publication à l’occasion de l’anniversaire de l’assassinat de Tony Frangieh à Ehden, le 13 juin 1978, le livre de Richard Labévière fait (re)parler de lui au Liban, malgré les contradictions et les approximations qu’il contenait, et en dépit du discrédit qui a couvert son auteur, qui vantait, jusqu’au printemps 2011, les mérites de la Syrie de Bachar Al-Assad.

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Le site « Tayyar.org » assure la propagande du Courant Patriotique Libre (CPL), qui n’a du patriotisme et de la liberté que le nom, et défend le Hezbollah, la Syrie et l’Iran depuis le retournement du général Michel Aoun, en février 2006. Le plus inquiétant est que « Tayyar.org » s’appuie sur de vieux mensonges pour justifier l’injustifiable. Ce 13 juin 2012, « Tayyar.org » remet au goût du jour un article publié le même jour de 2009 par le journal « Assafir » autour de l’assassinat de Tony Frangieh. Il y a trois ans, l’article d’Assafir s’appuyait sur le livre que Richard Labévière venait d’éditer : « La tuerie d’Ehden, ou la malédiction des Arabes chrétiens ». Ce fut alors l’une des premières tentatives d’opposer Chrétiens d’Orient à Chrétiens Arabes ; les premiers étant présentés comme les vrais, les seconds comme des traîtres liés à l’Occident !

Ainsi, « Tayyar.org » trompe ses lecteurs en signalant, à la fin de son exposé biaisé et de façon très discrète la date de publication initiale. Il trompe également l’opinion publique en servant un plat réchauffé. Il se trompe lui-même en continuant à s’appuyer sur des auteurs discrédités par l’actualité sur le terrain.

Le titre de l’article de « Tayyar.org », s’inspirant du livre de Labévière est inquiétant : « Pourquoi le massacre d’Ehden ? Pourquoi le Mossad a-t-il choisi Samir Geagea pour assassiner Frangieh ? ». Ce titre est inquiétant à plusieurs égards :

Pourquoi resservir ce plat réchauffé aujourd’hui ? Y a-t-il un lien de cause à effet entre ce rappel des affres de la guerre civile libanaise et la tentative d’assassinat visant Samir Geagea, en avril dernier ? D’autant plus que l’opinion publique libanaise soupçonne le Courant Patriotique Libre de couvrir les auteurs de cette tentative, à défaut de les aider. Le ministre des Télécommunications, membre du CPL, soutenu par le Hezbollah, refuse de fournir aux services de sécurité et aux enquêteurs la base de données de la téléphonie, les empêchant ainsi de remonter le réseau, d’arrêter les auteurs, et d’éviter d’autres assassinats.

En publiant un article vieux de trois ans, le CPL ne cherche-t-il pas explicitement à justifier cet assassinat, au moment où le régime de Bachar Al-Assad accuse, à tort et à travers, Samir Geagea et les autres souverainistes, de fournir hommes, armes et finances aux opposants syriens ?

Les responsables du site « Tayyar.org », et plus généralement du CPL, n’ont-ils pas peur du ridicule en attribuant toute la responsabilité de la guerre civile à Samir Geagea, y compris quand il était en prison, pour innocenter les milices du Hezbollah et d’Amal, et pour faire oublier la folie meurtrière du général Michel Aoun, responsable de deux guerres destructrices en 1989 et 1990 ? Cette position du CPL a été indirectement rappelée lundi, lors du round de dialogue national tenu à la présidence de la République : pas question de débattre de l’armement du Hezbollah, au nom de la Résistance !

La rédaction du site « Tayyar.org » est-elle si stérile pour reprendre un article publié déjà en 2009, et s’appuyant sur un auteur déjà démenti par l’actualité ? Cette question est d’autant plus pertinente que, pour le CPL et l’ensemble de la propagande syro-irano-hezbollahi, Richard Labévière est un proche des Services français et du ministère de la Défense, mais qui est aussi, à la fois encore, une victime de la politique de la France ! Cette approche permet aux propagandistes d’exploiter Labévière sous toutes ses coutures. « En faillite politique et morale, le CPL et ses alliés cherchaient, en 2009 déjà, le soutien chez des écrivains en panne de lecteurs ».

Enfin, dans le débat d’idées, la publication par « Tayyar.org » d’un article de 2009 nous incite à signaler le décryptage du livre de Labévière, publié parMediarabe.info, le 19 mai 2009. Nous revenons également sur le livre publié en 2011, « Quand la Syrie s’éveillera », pour démontrer les erreurs d’appréciation de l’auteur concernant la Syrie. Mais évidemment, « Tayyar.org » n’en dit mot !

Dario S.

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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 12:36

 

 

Catherine-Ashton-Iran-3 (Copier)

 

Catherine Ashton et Saeed Jalili à Istanbul

 

 

Un porte-parole de la cheffe exécutive des Affaires étrangères de l’UE, Catherine Ashton, qui dirige le groupe des six puissances mondiales dans les négociations nucléaires avec l’Iran, a diffusé lundi soir, 11 juin, un effet d'annonce disant que Téhéran veut, désormais, discuter la question de son enrichissement d’uranium à haute intensité, lors du prochain cycle de pourparlers à Moscou, les 18 et 19 juin.

 

Ce n’est qu’une fausse assertion. Téhéran refuse constamment de discuter son « droit à l’enrichissement » et a menacé de ne pas se rendre à la session de Moscou, après que la Secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton ait exigé, la semaine dernière, que l’Iran vienne à la table des négociations avec des « plans concrets » pour réduire son enrichissement d’uranium à une pureté de plus de 20%.

 

L’Iran n’est pas revenu en arrière. Ashton n’a rien obtenu de nouveau, au cours d’une heure de conversation tendue avec le négociateur iranien en chef, Saeed Jalili et a dû se satisfaire de la diffusion de la déclaration suivante sans engagement : « Les Iraniens sont d’accord sur la nécessité pour l’Iran de s’impliquer dans les propositions des six puissances mondiales, qui traduisent leurs préoccupations sur la nature exclusivement pacifique du programme nucléaire iranien ».

 

La notion d’enrichissement n’a même pas été mentionnée – et encore moins, il n’a été fait référence à la découverte des inspecteurs internationaux que l’Iran est en train d’enrichir son uranium à plus de 27% - et cette idée de la « nature exclusivement pacifique » du programme iranien a été approuvée.

 

 

Depuis le tout début, les discussions entre les six puissances (Etats-Unis, Chine, Russie, Allemagne, France et Grande-Bretagne) à Istanbul (14 avril) et Bagdad (23 mai) et Téhéran ont été présentées de façon délibérément falsificatrice, par les Etats-Unis et l’Union Européenne, à l'opposé de toute diplomatie antérieure, en affirmant que : « Téhéran se prépare désormais à discuter des aspects controversés de son programme nucléaire ».

 

Cette imposture dans la présentation des faits et dires de l’Iran maintient la diplomatie en survie artificielle. L’admission de sa mort clinique confronterait les puissances mondiales à la seule voie qui reste, c’est-à-dire : l’action militaire – à laquelle le Président Barack Obama est engagé si toutes les autres options échouent – soit par les Etats-Unis ou par Israël avec le soutien américain.

 

Le Directeur de l’Agence Internationale à l’Energie Atomique, Yukiya Amano est resté sur la même ligne, lundi 11 juin, lorsqu’il a démenti que les négociations de l’AIEA avec l’Iran avaient été rompues, vendredi 8 juin, concernant les inspections par l’AIEA de ses sites nucléaires suspects, particulièrement le complexe militaire de Parchin, où on pense que sont menés des tests d’explosifs à charge nucléaire.

 

Ce n’est pas la première fois qu’Amano présente de belle manière un échec ne menant nulle part avec l’Iran. Le 2 mai, au retour les mains vides d’une visite à Téhéran, il a prétendu qu’un accord sur les inspections était enclenché et à la veille d’être signé. Cela n’a jamais été le cas. Mais, le jour suivant, le P5+1 était en mesure de relancer des « négociations » avec l’Iran à Istanbul.

 

 

Encore une fois, l’Iran s’est d’abord assure que ces discussions ne mèneraient nulle part. La session suivante à Bagdad est restée sérieusement bloquée dès son introduction, au cours d'une longue harangue déclamée par le chef du groupe de négociations iranien Jalili, à propos de rappels pleines de connotations historiques sur la bataille de Khorrmanshahr, il y a 30 ans, où l’Iran islamique révolutionnaire a battu à plates coutures l’Irak, alors que les puissances mondiales et les Etats du Golfe appuyaient solidement Saddam Hussein. Jalili n’a pas mentionné le programme nucléaire iranien, mais, en pointant tacitement du doigt les délégations présentes, il a fait le commentaire suivant : « Les armes qu’ils ont fournies au régime baathiste de Saddam comprenaient des tanks Léopard allemands, des tanks Chieftain britanniques, des missiles Exocet et des avions Super-Etendard français, des avions de combat MIG et des missiles Scud-B russes, des armes chimiques allemandes et britanniques, des missiles Sidewinder et des avions de surveillance AWACS américains, des dollars saoudiens, koweitiens et émiratis". Il a conclu par une déclaration affirmant que jamais la République islamique «  ne sera amenée à se rendre » face à des « exigences illégales et injustes ».

 

 

Le couvercle se refermant ainsi sur les procédures de négociations nucléaires, il permet de maintenir hors de portée du public les révélations embarrassantes et de soutenir les prétentions que les choses progressent, alors qu’en réalité, Téhéran a fermement refusé d’ouvrir le dossier de son programme nucléaire à toute discussion.

 

L’attitude réelle de l’Iran à l’égard de l’actuel cycle diplomatique se résume en cinq points, apportés par les sources iraniennes et du renseignement de Debkafile :

 

1. Les Etats-Unis sont à court d’options unilatérales qui permettraient de démanteler le programme d’armes nucléaires iranien et dépendent, désormais, de la coopération de Moscou et Pékin, en vue de la réalisation d’un progrès quelconque. Téhéran déduit cet enseignement du fait que Washington se tourne vers les Russes pour obtenir leur aide dans la résolution des la crise syrienne.


2. Les puissances mondiales confrontées à  l’Iran dans les négociations nucléaires, à Istanbul et Bagdad ne sont pas aussi unies que ne le décrit l’Administration Obama, mais, au contraire, elles se scindent en trois camps, entre la Russie, la Chine et l’Occident. Il est, par conséquent, dans l’intérêt de Téhéran de continuer à faire dériver les pourparlers aussi longtemps que possible et d’approfondir ainsi les divisions, de façon à isoler l’Amérique.


3.  Téhéran est parfaitement au courant des plans américains visant à imposer des sanctions plus dures très bientôt, y compris par un blocus aérien et maritime et il n’en est pas très impressionné. En fait, les stratèges iraniens s’activent à calculer des moyens de le contourner. Ils évaluent également que plus les sanctions seront dures, plus élevé sera le prix qu’ils exigereront en échange de toute concession sur le nucléaire. De ce point de vue, des sanctions plus dures permettra à l’Iran de gagner plus de temps et de trouver sa route plus rapidement, afin d’aboutir à la bombe nucléaire.


4. Téhéran perçoit la mise en scène des “Discussions du P7” comme un coin d’un tableau bien plus vaste. Une source iranienne de haut-rang déclare : « Si les négociations ne concernaient simplement que les sujets nucléaires, pourquoi alors y impliquer les puissances principales ? Ces pourparlers auraient pu être directement traités par l’Agence Internationale à l’Energie Atomique, à Vienne. Quoi qu’il en soit, les dirigeants iraniens capitalisent sur ces pourparlers comme leur fournissant un raccourci afin d’obtenir une reconnaissance globale et vaste du statut de la République Islamique comme puissance mondiale de tout premier ordre.


« Nous en sommes déjà à la moitié du parcours afin de le réaliser », se disent-ils à Téhéran.


5. En tenant compte des quatre premiers points, Téhéran pense que c’est lui qui tient le rôle du gagnant et qui peut se permettre de rester ferme, plutôt que de leur donner la moindre consistance, en cédant sur une seule de ses avancées technologiques et nucléaires.

 

La question que se pose Debkafile, c’est : pourquoi le Premier Ministre israélien Binyamin Netanyahou demeure silencieux, face à cette mascarade et semble même marcher, en acceptant que cette farce se poursuive indéfiniment?

DEBKAfile Reportage spécial 12 juin 2012, 10:05 AM (GMT+02:00)

Adaptation : Marc Brzustowski
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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 08:20

 

 

Sans la moindre trace

La Russie pourrait exporter une technologie qui efface les traces laissées par les lanceurs de missiles balistiques fabriqués en Russie.

 

La Russie va pouvoir exporter une nouvelle technologie à des pays qui utilisent les missiles balistiques fabriqués en Russie. Selon des évaluations israéliennes, la technologie en question efface les traces laissées par les rampes de lancement de missiles, depuis leur site de lancement caché jusqu’à leur point d’impact.

 

Selon des rapports tirés de sources étrangères, la Russie équipera bientôt tous ses lance-missiles balistiques portatifs de ce système qui recouvre les traces laissées au sol par les roues de la rampe de lancement. Ces traces permettent aux capteurs des renseignements, tels que les satellites d’espionnage d’identifier les endroits cachés où se trouvent les missiles, de façon à détruire les missile par anticipation.

 

La base de missiles de Teykovo, en Russie, dans la Région d’Ivanovo, où des M SS-27-Topol et des missiles balistiques intercontinentaux RS-24 sont stationnés, sera la première base équipée du nouveau système. D’autres bases de missiles russes recevront l’équipement de couverture des traces, dans les mois à venir. La Russie n’a pas fourni de détails concernant la façon dont les traces des roues des rampes de lancement sont effacées, mais ce pays adaptera probablement ce système à d’autres types de missiles come les Scuds utilisés par l’armée syrienne, parmi d’autres.

 

Il est probable que cet équipement sera vendu à l’Iran, qui pourrait l’utiliser sur plusieurs de ses lanceurs de missiles transportables. Ils sont destinés, entre autres choses, à lancer des missiles, tels que le Shahab-3, qui est capabl d’atteindre Israël.

 

Tel qu’elle se présente, la couverture des traces du lanceur de missile peut rendre presque impossible de détecter où les missiles sont dissimulés, et ainsi empêcher toute frappe préventive contre cette menace.

Adaptation : Marc Brzustowski
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5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 10:53

 

Mohammad-Ali-Jafari-IRGC-s (Copier)

 

Le Général en Chef du CGRI, Ali Jafari parlant de l’île d’Abu Musa.

 

 

Le Président américain Barack Obama a, à nouveau, persuadé le Premier Ministre israélien Binyamin Netanyahou de suspendre toute attaque contre le programme nucléaire iranien dans les prochains mois, en lui promettant un nouveau train de sanctions sévères contre l’Iran. Des responsables de l’Administration américaine ont assuré aux sources de Debkafile à Washington que les dirigeants israéliens se sont ralliés à la promesse de l’Administration Obama de renfort des sanctions américaine et européennes contre l’Iran, si le prochain cycle de négociations avec les six puissances mondiales, dans moins de deux semaines, s’enlisent une nouvelle fois.

 


Voici les nouvelles sanctions qui pendent au-dessus de l’Iran, telles que les exposent nos sources :

 

1. Le 1er juillet, les Européens mettront en place l’embargo qui doit frapper les exportations de pétrole iranien et ses banques.

 

2.  A l’automne, l’Administration Obama mettra en œuvre son arme économique la plus puissante : un embargo sur tous les navires et avions en visite dans les ports et aéroports iraniens. Tout avion de ligne national ou international atterrissant en Iran sera interdit de repartir en direction d’aéroports américains ou d’Europe occidentale. La même règle sera appliquée aux navires privés ou appartenant à un gouvernement, y compris les pétroliers. Faire appel à un port iranien les exclura automatiquement d’entrée dans un havre américain ou européen.

 

Ces sanctions imposeront des mesures autoritaires de siège aérien et naval autour de la République Islamique sans besoin de tirer un seul coup de feu.

 

L’écho de ce plan américain a provoqué une visite délibérément provocatrice du Commandant en chef des Gardiens de la Révolution Iranienne, le Général Mohammad Ali Jafari, jeudi 31 mai, à ses forces stationnées sur les trois îles disputées qui ferment le détroit d’Hormuz : Abu Musa, Little Tumb et Big Tumb. Les Emirats Arabes Unis revendiquent ces îles. Une visite précédente du Président Mahmoud Ahmadinedjad, le 11 avril, a suscité un tollé général dans la  région du Golfe.


Washington a interprété la visite de Jafari comme une piqûre de rappel venue de Téhéran, concernant ses menaces répétées de fermer le Détroit d’Hormuz, et l’éventualité d’un blocus opposé à la libre circulation d’une large part du pétrole mondial.


3.   Le Président Obama a promis au Premier Ministre Netanyahou de s’occuper personnellement de convaincre l’Inde et l’Indonésie, les deux violateurs les plus flagrants des sanctions contre l’Iran, qui mettent leurs réseaux financiers à la disposition de Téhéran, afin de l’aider à échapper aux restrictions sur ses activités commerciales internationales.

 

Washington, selon nos sources, s'est d'abord assuré que des fuites concernant son plan de sanctions, parviennent à Téhéran, via des canaux parallèles diplomatiques et de renseignements, afin de tordre le bras du Guide Suprême, l’Ayatollah Ali Khamenei, et de le persuader d’ordonner à ses négociateurs aux discussions de Moscou, le 16 juin, de commencer à montrer plus de flexibilité face aux exigences des puissances mondiales d’interrompre l’enrichissement d’uranium au-delà du niveau de 20% et de permettre l’accès des inspecteurs de l’Agence Nucléaire Internationale aux sites soupçonnés d’être impliqués dans le développement d’armes nucléaires.

 

 

La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton avait, sans aucun doute, en tête les dernières concessions d’Israël faites à l’Administration Obama, dimanche 3 juin, lorsqu’elle a balayé d’un revers de main, en affirmant qu’il « n’y avait rien de nouveau sous le soleil », les questions concernant la menace de Khamenei de répliquer à une attaque israélienne par une « réponse foudroyante ». Elle a expliqué que : « Nous attendons ce que les Iraniens mettront effectivement sur la table à Moscou. Nous voulons voir poindre une solution diplomatique. Nous disposons actuellement d’une occasion de la concrétiser, et nous espérons que cette occasion ne sera pas gâchée, pour le bien de tous ».

 

 

Téhéran est, désormais averti que s’il manqué effectivement cette occasion, il pourrait se trouver confronté à un grand orchestre, sous la forme d’un embargo international aérien et naval.

 

http://www.debka.com

 

DEBKAfile Reportage exclusif 4 juin 2012, 8:41 PM (GMT+02:00)

Adaptation : Marc Brzustowski
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3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 21:55

 

 

Le règne des doux rêveurs

Par CAROLINE B. GLICK 

Jerusalem Post 01/06/2012  

 

http://www.jpost.com/Opinion/Columnists/Article.aspx?id=272243

 

Adaptation française de Sentinelle 5772 ©

 

24conversation (Copier)


 

L’administration Obama insiste pour se cramponner au fantasme qu’elle peut convaincre les Iraniens d’abandonner leur programme d’armes nucléaires.

 

Le ministre de la défense Ehud Barak l’a fait une nouvelle fois. Parlant mercredi à l’Institut de des Etudes de Sécurité Nationale à Tel Aviv, Barak a prévenu que si Israël ne parvient pas bientôt à un accord avec les Palestiniens, il devra envisager de restituer la Judée et la Samarie en échange de rien du tout. 

 

Même les gauchistes irréductibles des media ont eu du mal à avaler sa déclaration. Après tout, Quand Barak était Premier ministre, il supervisait la restitution unilatérale par Israël du Sud Liban en 2000. Barak promit qu’en donnant le Sud Liban au Hezbollah, Israël obligerait l’armée vassale des Iraniens à désarmer et à conduire comme un Parti politique occidental.

 

Ouuups. 

 

Puis bien sûr, il y a le précédent de Gaza.


Ignorant la leçon du Liban, le successeur de Barak, Ariel Sharon remit en oeuvre cette politique de cession unilatérale à Gaza en 2005. Comme Barak, Sharon promit que lorsque Gaza aurait été débarrassé de toute présence juive, elle se transformerait par magie en une version moyen-orientale de Singapour.

 

Ouuups.


Barak et Sharon promirent tous les deux que leur politique de cession unilatérale ferait plus que de simplement transformer le Hezbollah et le Hamas en démocrates libéraux. Ils déclarèrent qu’en se retirant, Israël se gagnerait l’amour de la communauté internationale, et gagner l’amour des émules de Washington et de Bruxelles était l’objet le plus urgent du programme d’action d’Israël.

 
Apparemment, Barak se rapportait au même impératif quand mercredi, il déclara qu’Israël doit agir vite parce que : « Nos jours sont comptés. Nous allons dans le mur, et nous en paierons le prix ».

 
Alors en effet, le Hezbollah s’est emparé non seulement du Liban Sud, mais de tout de Liban. Et en effet, il n’y a pas une seule Autorité Palestinienne aujourd’hui  qui a la volonté d’accepter la poursuite d’une coexistence avec Israël quelles que soient les frontières. Mais cela signifie seulement que nous avons davantage besoin de l’amour de l’Occident en mettant en péril notre existence même en donnant le cœur de notre territoire à des gens qui veulent détruire notre pays.

 
Suivant la haute valeur que Barak et ses camarades mettent dans la recherche de l’amour de l’occident, il vaut la peine de considérer ce qui motive l’Occident – ou plus exactement les USA, qui mènent le monde occidental.

 

Hélas, la situation n’est pas jolie. La stratégie politique du président des USA Barack Obama est tout aussi irrationnelle que celle que Ehud Barak presse Israël d’exécuter pour se gagner le soutien d’Obama. Et les motifs d’adoption de ces politiques par Obama sont aussi éloignés de la réalité que le sont celles de Barak.

 
Le lieu où cette irrationalité est le plus en vue aujourd’hui, c’est la politique d’Obama sur l’Iran. Comme Michael Singh l’a bien noté mercredi dans le ‘New York Daily News’, avec Obama, la politique des USA envers l’Iran se fonde sur l’idée que « à la racine de la crise nucléaire de l’Iran, il y a le conflit USA - Iran, et la cause profonde de ce conflit est la méfiance ».

 
Cette opinion est un pur fantasme. Aucun dirigeant iranien n’a jamais donné aux USA une raison de croire que c’est le cas. Au contraire, même le dirigeant iranien depuis la Révolution Islamique en 1979 a fait clairement savoir que son régime est dédié à la destruction des USA et d’Israël.

 
Les Iraniens ne souhaitent pas détruire les USA et Israël parce qu’ils s’en méfient. Les émules de l’Ayatollah Khomeini, de l’Ayatollah Khamenei, du président Ahmadinejad et tous leurs camarades souhaitent détruire Israël et les USA parce qu’ils nous haïssent. Ils nous haïssent parce que de la façon dont ils nous voient, ces deux nations représentent des forces antithétiques à l’objectif de leur révolution pour la domination du monde islamique.

 

Plutôt que d’accepter cette vérité fondamentale, mais déplaisante, Obama et ses conseillers fondent leur politique de pourparlers avec l’Iran sur des contes de fées à propos de fatwas inexistantes qui ont « écarté opportunément le développement d’armes nucléaires ». Comme le vice-président Moshe Yaalon la formulé délicatement cette semaine, « les Iraniens se marrent tout le long du chemin vers la bombe ».

 

Ya’alon a expliqué : « Pendant les pourparlers avec les puissances mondiales, les Iraniens sont parvenus à enrichir 750 kg d’uranium à 3,5 % et 36 kg d’uranium à 20 %. »

 

Et alors que les Iraniens enrichissaient tout cet uranium, selon une imagerie satellite publiée mercredi par l’Institut pour la Science et les Affaires Internationales, ils détruisaient des immeubles sur le site nucléaire de Parchin.


Ces immeubles étaient suspects d’être utilisés pour conduire des tests d’explosions de haut degré cohérents avec le développement d’armes nucléaires.

 
Et pourtant, malgré la mauva            ise foi évidente de l’Iran, et malgré le fait que les sanctions tant vantées contre l’Iran n’ont rien fait pour ralentir le rythme de sa course nucléaire vers la ligne d’arrivée, l’administration Obama insiste pour se cramponner au fantasme qu’elle peut convaincre les Iraniens qu’Ils peuvent se fier aux USA et donc les convaincre d’abandonner leur programme d’armes nucléaires.

 
Manquant de moyen substantiel pour défendre cette politique de pensée magique à l’égard de la menace la plus pressante contre la sécurité internationale aujourd’hui, la seule chose que l’administration Obama puisse dire aux dirigeants israéliens de plus en plus perplexes, c’est que nous pouvons leur faire confiance. Ils savent ce qu’ils font.

 
Permettre à l’Iran d’atteindre le stade nucléaire n’est pas le seul prix qu’Obama a voulu payer pour accomplir son fantasme de résoudre le conflit entre l’Iran et les USA en construisant la confiance. Il veut aussi détruire toute chance pour la Syrie de devenir un acteur responsable sur la scène internationale.

 
La volonté d’Obama de rester coi pendant 14 mois alors que le président syrien Bashar Assad a assassiné 15.000 de ses compatriotes est liée en partie au désir d’Obama de gagner la confiance des ayatollahs de Téhéran. Depuis qu’Assad est le vassal de l’Iran, tout mouvement des USA pour le renverser affaiblirait l’Iran. Et puisque en ce qui concerne Obama l’Iran n’a rien contre les USA, mais souffre seulement d’une absence chronique de confiance envers Washington, on aurait tort de nuire aux intérêts de Téhéran en renversant le laquais syrien des ayatollahs.

 

La politique syrienne d’Obama n’est pas seulement le produit de sa politique fantasmatique envers l’Iran. C’est aussi la conséquence de sa politique fantasmatique envers la Turquie. Plutôt que d’intervenir tôt dans le conflit et de soutenir des forces pro-occidentales en Syrie comme alternative à la tyrannie d’Assad, Obama a externalisé l’organisation de l’opposition syrienne au Premier ministre islamiste de Turquie Recip Erdogan.


Dans le monde fantasmatique d’Obama, Erdogan est un grand allié des USA. Le fait qu’Erdogan ait redéfini la Turquie éloignée de l’Occident et tournée vers Téhéran et les ‘Frères Musulmans’, a rendu incohérente la mission stratégique de l’OTAN ; elle a mis fin à l’alliance stratégique de la Turquie avec Israël ; elle a utilisé des armes américaines sophistiquées pour tuer des civils kurdes, et menace d’une guerre en Méditerranée orientale pour les réserves de gaz naturel qui ne lui appartiennent pas. Tout cela est sans importance. Tout ce qui importe est le fantasme qu’Erdogan est l’ami de l’Amérique. Et comme Obama adhère à ce fantasme, il a sous-traité la formation de l’opposition turque à Erdogan.  

Voilà : l’opposition que Erdogan a établie était dominée par les ‘Frères Musulmans’. Et maintenant, selon un rapport de Jacques Neriah du ‘JCPA’ (Jerusalem Center for Public Affairs), l’opposition syrienne est dominée par non seulement pas les ‘Frères Musulmans’, mais de plus en plus par al Qaïda. Ainsi, alors qu’il y a un an les USA avaient une opportunité pour bâtir et guider vers le pouvoir une opposition syrienne pro-occidentale et multiethnique, au beau milieu de ses fantasmes sur l’Iran et la Turquie, Obama a gâché l’opportunité. Par conséquent, nous sommes confrontés aujourd’hui avec la sinistre réalité d’un monde qui serait plus en sécurité en laissant Assad tranquille plutôt qu’en intervenant pour le renverser. 


Cela nous ramène à Obama, et à ‘l’Establishment’ israélien qui ne peut se débarrasser de la notion que nous devrions abandonner la boutique aux Palestiniens pour gagner le soutien de la « communauté internationale », à savoir, pour gagner le soutien d’Obama. Mais envers les Palestiniens aussi bien, Obama a adopté le fantasme  plutôt que la réalité.

 

Cette semaine, le département d’Etat a eu l’équivalent bureaucratique d’une attaque d’apoplexie quand il apprit que le Sénateur américain Mark Kirk avait inséré un amendement à la loi de financement du département d’Etat qui exigera que le département fournisse au congrès deux informations : le nombre de Palestiniens physiquement déplacés de leurs foyers en 1948 dans ce qui est devenu Israël, et le nombre de leurs descendants administrés par l’Agence des Œuvres de Bienfaisance des Nations Unies, « l’UNWRA ».

 
Les Palestiniens prétendent qu’ils sont quelques cinq millions de réfugiés. Ils exigent qu’Israël leur permette à tous d’immigrer vers leur territoire pour part d’un arrangement de paix avec Israël. L’UNWRA et les Palestiniens prétendent que non seulement les Palestiniens qui ont quitté Israël en 1948 doivent être considérés comme des réfugiés, mais aussi leurs descendants. 


Les estimées situent le nombre de Palestiniens vivants aujourd’hui et qui furent physiquement déplacés hors d’Israël en 1948 à 30.000.

Tout ce que Kirk demande, c’est de l’information. Et suite à son effort pour apporter quelques faits dans le discours sur le conflit palestinien avec Israël, le département d’Etat lui est tombé dessus comme un mur de briques. Dans une lettre au Comité des Relations Etrangères du Sénat, le secrétaire d’Etat adjoint Thomas Nides a écrit que « l’amendement proposé par Kirk serait considéré dans le monde entier comme si les Etats-Unis agissaient pour préjuger et déterminer le résultat de cette question sensible ».
 
En ce qui concerne le département d’Etat, jusqu’à ce que les Palestiniens et Israël parviennent à un accord, les USA doivent maintenir la confiance de la communauté internationale en soutenant un politique concernant les réfugiés palestiniens qui est à la fois absurde sur le plan des faits et profondément hostile à Israël. 

 
Cette politique est en parfaite continuité avec la politique des USA sur Jerusalem. A la fin mars, nous avons appris dans l’objectif de ne pas préjuger du résultat des négociations inexistantes entre Israël et les Palestiniens sur Jerusalem Est, que les USA se refusent à reconnaître la souveraineté israélienne non seulement sur Jerusalem Est, mais sur toutes les parties de Jerusalem. Le fait que Jerusalem soit la capitale d’Israël n’est d’aucun intérêt. Le fait que la loi américaine exige que le gouvernement des USA reconnaisse que Jerusalem est la capitale d’Israël et place l’ambassade américaine à Jerusalem est sans importance. Pour apaiser la communauté internationale, les USA ne reconnaîtront même pas la souveraineté israélienne sur Jerusalem ouest.

 
Ainsi, selon Ehud Barak et ses associés, pour empêcher l’isolement international d’Israël en s’assurant le soutien des USA, Israël devrait ignorer les leçons du retrait du Liban, le processus de paix bidon avec l’OLP, et le retrait de Gaza et mettre pleine vitesse avant avec une stratégie politique qui rendra impossible la défense du pays.

 
De même pour les USA, pour gagner le soutien de l’Europe, de l’Iran et de la Turquie, Obama a adopté une stratégie politique qui permet à l’Iran de devenir un puissance nucléaire, fait d’Assad le dirigeant le plus désirable en Syrie, donne le pouvoir aux forces les plus anti-américaines en Turquie et met la pression sur Israël pour renoncer à son droit et à sa capacité de se défendre lui-même.

 

Rester seul n’a jamais paru aussi bon.


 
caroline@carolineglick.com 

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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 19:41

 

 

Avec trois ans de retard sur nos analyses

Le monde libre s’inquiète pour la sécurité aérienne : le cauchemar de la bombe humaine se poursuit

Récupérée par l’axe syro-iranien, Al-Qaïda est de plus en plus dangereuse par ses innovations !

vendredi 25 mai 2012 - 14h33, par Mediarabe.info - Rome

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Très affaiblie en Afghanistan depuis l’élimination de Ben Laden, en mai 2011 au Pakistan, et la mise hors d’état de nuire de plusieurs chefs militaires, Al-Qaïda est de plus ne plus captée par l’Iran. La nébuleuse sunnite sert ainsi les intérêts de la République islamique chiite notamment au Yémen pour déstabiliser l’Arabie saoudite et le Golfe arabique, en Syrie pour discréditer l’opposition, et en Afrique pour harceler l’Occident.

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Pour déjouer les contrôles et faire sauter un avion en vol, les artificiers d’Al-Qaïda travaillent à une technique pour l’instant imparable, qui donne des cauchemars aux services de sécurité : implanter la bombe dans le corps même d’un kamikaze. Mais le manque de laboratoires de recherches dans leurs fiefs (Yémen, Mali, Afghanistan…) impose aux spécialistes de la lutte antiterroriste une question légitime sur « la contribution des scientifiques iraniens aux innovations des artificiers d’Al-Qaïda ». Car aujourd’hui, la nébuleuse sert surtout les intérêts de l’axe chiite et est combattue et traquée par l’ensemble des pays sunnites.

Depuis plusieurs années, la connexion entre Téhéran et Damas d’une part, et Al-Qaïda d’autre part, n’est plus à démontrer, et la lutte idéologique entre les organisations terroristes sunnites et chiites s’est transformée en coopération et alliance objective au service de l’Iran [Cliquez ici pour lire, à ce sujet, notre analyse du 25 mars 2008 : Entre le Hezbollah de Hassan Nasrallah et Al-Qaïda de Ben Laden et Al-Zawahiri : complémentarité ou concurrence ?]

Alors que la République islamique d’Iran est engagée dans un bras de fer avec l’Occident sur le nucléaire, et dans un conflit idéologique vieux de 14 siècles avec les Sunnites, l’usage du terrorisme d’une nouvelle génération risque de se généraliser. Ainsi, lit-on dans les agences de presse, que « la crainte d’un attentat aux produits indétectables a conduit à dérouter un avion transatlantique mardi dernier aux Etats-Unis ». Les mêmes sources nous apprennent, avec plusieurs années en retard, qu’au Yémen, le chef-artificier d’Al Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa), le Saoudien Ibrahim Hassan al-Assiri a développé des engins explosifs chimiques, sans aucune pièce métallique, capables de passer les détecteurs installés dans les aéroports. Il a déjà équipé des volontaires de slips dans lesquels l’engin de mort était cousu, caché entre les jambes. L’étape suivante est donc d’implanter chirurgicalement ou de cacher dans une cavité du corps du kamikaze une bombe, commandée à distance. Al-Assiri avait même déjà tenté l’expérience : son jeune frère Abdullah s’est fait exploser en 2009 à proximité du prince saoudien Mohamed Ben Nayef, vice-ministre saoudien de l’Intérieur, qui n’avait été que légèrement blessé. Le corps du kamikaze a été déchiqueté au point qu’il était impossible de savoir si la bombe était cachée dans son slip ou dans son rectum. [Cliquez ici pour lire notre analyse du 12 octobre 2009 : Al-Qaïda innove dans la Péninsule arabique et inquiète le reste de la planète avec son « suppositoire explosif » ]

Malgré la sophistication croissante des contrôles dans les aéroports, notamment les scanners corporels, les experts et services de renseignements estiment qu’il faut se préparer à une nouvelle tentative de ce genre. Les agences de presse citent l’ancien chef du contre-terrorisme américain Richard Clarke, qui a déclaré sur ABC News, qu’Al-Qaïda travaille depuis plus d’un an sur l’idée d’implanter chirurgicalement des bombes dans des corps humains, et ils l’auraient peut-être même déjà fait. Le Français Christophe Naudin, criminologue spécialisé en sécurité aérienne et aéroportuaire, confirme que « les services de renseignements rapportent des informations comme quoi des organisations criminelles s’entraînent à ce genre de choses ». « L’explosif peut être dissimulé, sans être détectable, sous l’aspect de gel dans des prothèses mammaires de grande taille », ajoute-t-il. « Une Britannique d’origine indo-pakistanaise s’est suicidée ainsi en Irak en 2009 après une transplantation effectuée en Grande-Bretagne ». La bombe peut aussi « prendre la forme d’un suppositoire explosif ». [Et ici pour lire notre analyse du 26 janvier 2010 : Après le suppositoire explosif, les islamistes développent des bombes indétectables à base de bois]

Si l’insertion chirurgicale d’un engin explosif est possible, assurent des médecins, par exemple dans la cavité abdominale, il est évident que le terroriste pourrait difficilement ne pas en porter les traces ou avoir une attitude calme et décontractée. C’est là-dessus que les services de sécurité aéroportuaires ont, ces derniers mois, été alertés : ils recherchent désormais, au moins en Europe et aux Etats-Unis, les passagers dont les cicatrices, l’état de santé ou la nervosité pourraient les trahir. C’est par des déclarations effrayantes (« J’ai un objet implanté dans le corps ») que la passagère française Lucie Zeeko Marigot a alerté l’équipage de l’avion US Airways à bord duquel elle avait embarqué mardi à Paris à destination des Etats-Unis.

Mediarabe.info

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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 19:37

 

Flame : Israël justifie l’usage de virus
mardi 29 mai 2012 - 17h26
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Le ministre israélien des Affaires stratégiques Moshé Yaalon a justifié le recours à de puissants virus informatiques, comme la « cyber-arme » Flame, découverte récemment, afin de contrer la menace nucléaire iranienne. « Il est justifié, pour quiconque considère la menace iranienne comme une menace significative, de prendre différentes mesures, y compris celle-là, pour la stopper », a estimé Moshé Yaalon à la radio militaire, alimentant les spéculations sur une possible implication d’Israël dans ce programme informatique. « Israël est en pointe dans les nouvelles technologies et ces outils nous offrent toutes sortes de possibilités », s’est targué Moshé Yaalon, qui est aussi vice-Premier ministre. L’éditeur russe de logiciels antivirus Kaspersky Lab a annoncé avoir identifié un virus informatique au potentiel destructeur inégalé, baptisé Flame, et utilisé comme une « cyber-arme » contre plusieurs pays. « La complexité et la fonctionnalité du programme récemment détecté dépassent celles de toutes les autres cybermenaces connues à ce jour », a souligné la compagnie russe dans un communiqué. « Il ne ressemble en rien à ce que nous avons vu jusqu’à présent. C’est comme si on avait assemblé tous les programmes les plus malveillants pour en créer un seul », a expliqué Ilan Froimovitch, ingénieur en chef du représentant de Kaspersky en Israël, Power Communication. Le spécialiste a estimé probable que le concepteur de Flame soit un Etat ou un groupe d’Etat. « Il est peu vraisemblable qu’un individu ou même une compagnie privée puisse investir autant de temps et d’argent dans une telle initiative. Ce doit être l’œuvre d’un gouvernement », a argué M. Froimovitch, qui s’est refusé à dire s’il croyait qu’Israël était derrière cette opération. (AFP).

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25 mai 2012 5 25 /05 /mai /2012 08:30

 

 

Numéro 1115 - 24.05.2012 - 3 Sivan 5772 

Iran - Mort subite de dix officiers supérieurs des Gardiens de la révolution

par Gerard Fredj

http://www.israel-infos.net/Iran--Mort-subite-de-dix-officiers-superieurs-des-Gardiens-de-la-revolution-8803.html

Dix officiers iraniens membres des gardiens de la Révolution sont morts mystérieusement au cours des semaines passées.

C'est ce que révèle le magazine Intelligence Online, spécialisé dans le renseignement.

Seul, deux de ces décès ont été rendus publics: Gholan Reza Qasemi, un ancien commandant de la 92e division blindée et le Général Mohamed Ali Moussavi, chef d'un régiment de commandos dans la ville d'Ahvaz.

Un rapport évoque cependant le décès –officiellement d'une crise cardiaque – du Général Ahmed Mansouri, un des représentants du guide suprême Ali Khameiny dans la structure de commandement des Gardiens de la Révolution, ainsi que de deux officiers du rang de Colonel (les causes annoncées de leur mort sont un accident de voiture).

Alors que dans le passé, le décès d'officier de haut rang, dont certains proches de l'Ayatollah Ali Khameiny donnaient lieu à des annonces et des condoléances officielles du Guide de la révolution, celui-ci a observé le mutisme le plus total.

La raison de ce silence pourrait être à rechercher dans les causes véritables de ces décès en chaine : elles pourraient être le résultat de luttes internes pour le contrôle du marché noir, traditionnellement sous contrôle des gardiens de la révolution.

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25 mai 2012 5 25 /05 /mai /2012 08:26

Opérations secrètes.

Le Mossad frappe en Iran
dans 

Obsèques de Darioush Rezaei-Nejad, à TéhéranLes Israéliens sabotent dans l’ombre le programme nucléaire iranien. Un livre révèle quelques opérations exemplaires. Notamment l’“empoisonnement informatique” de l’Iran.

Le compte à rebours est déclenché contre l’Iran à propos de son programme nucléaire, personne ne croit à sa vocation civile. D’un côté, la communauté internationale s’applique à durcir les sanctions financières et commerciales contre la République islamique, parce qu’elle refuse de respecter le traité de non-prolifération nucléaire qu’elle a signé. De l’autre, Israël parle d’une « menace existentielle » pour sa survie, tout en reprochant aux États-Unis et à l’Europe leur aveuglement. « L’Iran a franchi systématiquement les lignes rouges qui lui ont été imposées et bientôt il sera trop tard », s’alarment les responsables israéliens.

Israël est placé devant un choix stratégique lourd de conséquences. Soit il laisse agir la communauté internationale, en misant sur l’efficacité des sanctions pour affaiblir la volonté du régime iranien. Soit il précipite la décision par une frappe aérienne qui retarderait de quelques années la possession par l’Iran d’une arme nucléaire. Chaque option a ses contraintes et ses risques.

Le statu quo permet à l’Iran de progresser vers la réalisation de son projet pour être bientôt – fin 2012, 2013 ? – à l’abri de toutes représailles. Un raid aérien, compliqué mais à la portée d’Israël, embraserait évidemment le Moyen-Orient, notamment les régions pétrolières du Golfe, en “pourrissant” le retrait américain d’Irak, la sortie d’Afghanistan (3 400 Français) et la mission de paix des casques bleus de l’Onu au Liban (dont environ 1 300 Français). “Nous ne pouvons compter que sur nous et jamais plus la vie de juifs ne dépendra du bon vouloir des autres”, disent en substance les Israéliens, au moment où la politique semble faciliter le recours à l’option militaire.

En attendant, Israël a déjà déclenché des opérations secrètes contre l’Iran, à coups d’assassinats ciblés et de sabotages techniques et informatiques d’une grande audace. C’est ce que raconte un ouvrage passionnant, à paraître ce 26 mai aux éditions Nouveau Monde,sous la plume d’Yvonnick Denoël, auteur spécialiste des questions d’espionnage. En voici quelques extraits sur la façon dont le Mossad israélien a réussi à “planter” l’informatique du programme nucléaire iranien. Frédéric Pons


" Lors de sa reconduction à la tête du service en 2007, après un premier mandat de cinq ans, Meir Dagan avait fait de l’Iran “sa” priorité. À l’époque, l’aggravation de la situation dans les territoires palestiniens et les surprises de la guerre du Liban en 2006 conduisaient à faire de l’Iran la cible privilégiée de ses efforts.

La défection d’Ali Reza Asgari, général des pasdarans passé au service de la CIA, fournit des éléments capitaux pour la suite des opérations. Vice-ministre de la Défense, Asgari avait été écarté du pouvoir après l’élection de Mahmoud Ahmadinejad à la présidence en 2005. Il livra des cartes militaires, le détail des installations nucléaires et de leur dispositif de sécurité (par exemple l’existence d’un second site nucléaire [clandestin] près de Natanz), les filières de livraisons d’armes au Hezbollah. Un mois après, ce fut au tour du consul d’Iran à Dubaï de faire défection : il livra d’importantes informations sur les opérations de déstabilisation des monarchies du Golfe.

Peu après, la série noire commença. Entre février 2006 et mars 2007, trois avions de la flotte des Gardiens de la Révolution s’écrasèrent. Chaque fois, ils avaient à leur bord des techniciens du nucléaire. L’état-major de la force terrestre des pasdarans fut même décapité dans l’un de ces crashs. Outre des assassinats ciblés de membres clés du programme iranien (ce volet restant le seul apanage du Mossad), Dagan mit en place bon nombre d’actions clandestines en partenariat avec les services américains, mais aussi allemands, britanniques et français.

Son plan prévoyait non seulement une audacieuse opération de cyberguerre, mais aussi le recrutement d’agents doubles, l’utilisation de sociétés écrans, et, selon un ancien de la CIA qui s’exprime sous condition d’anonymat, les services européens, américains et israéliens s’étaient concertés pour créer plusieurs sociétés commercialisant du matériel et des services à usage nucléaire. Ces sociétés avaient une véritable activité, chaque pays membre du programme veillant à leur fournir des marchés véritables. Elles utilisaient des équipes à plein temps, une grande partie des employés ignorait d’ailleurs l’objet réel de leur travail. […]

Les intermédiaires iraniens en charge de l’approvisionnement faisaient bien sûr l’objet d’une étroite surveillance des services. Lorsqu’on les pensait corruptibles, on tentait de les approcher pour les convaincre moyennant finances d’orienter leurs achats dans la bonne direction. S’ils ne l’étaient pas, c’était aux commerciaux de se débrouiller pour les séduire. […]

Une fois le marché conclu, on commençait par livrer au client des matériels de bonne qualité, pour endormir sa méfiance. Ce n’est qu’après plusieurs livraisons que l’on glissait des composants et mécanismes subtilement modifiés pour poser des problèmes par la suite. Les vices cachés devaient rester indétectables pour ne pas “brûler” le fournisseur. Le deuxième objectif était ensuite d’obtenir un prétexte pour envoyer un représentant de la société sur un site du client, soit à des fins de maintenance technique, soit pour une visite commerciale.

Cette mission à haut risque avait pour but de prendre sur place des photos et recueillir d’autres éléments utiles, le tout sous bonne garde comme on s’en doute. L’information ainsi collectée était par la suite transmise aux services alliés et à l’Agence internationale de l’énergie atomique.

Une autre source, européenne cette fois, évoque le recrutement par le BND [service de renseignements allemand] en 2002 d’un homme d’affaires iranien dont l’entreprise participait à la construction de l’usine d’enrichissement d’uranium de Natanz. L’homme accepta de transmettre des plans et photos de l’usine, en échange d’une promesse de pouvoir fuir le pays et bénéficier de l’asile politique en Allemagne. Hélas pour lui, il fut démasqué et tout simplement abattu en 2004.

Son épouse, qui était dans la confidence, eut alors la présence d’esprit de quitter le pays en emportant l’ordinateur portable de son mari. Ce “sésame” contenait des centaines de documents que les services allaient mettre plusieurs mois à analyser.[…]

À la même époque, une série d’explosions et de morts mystérieuses frappa les sites de Natanz et d’Ispahan. Dès avril 2006, deux transformateurs avaient explosé lors de la première tentative d’enrichissement de l’uranium à Natanz – cinquante centrifugeuses furent endommagées.

Le 18 janvier 2007, le professeur Ar deshir Hassanpour, expert en électromagnétique travaillant sur le site d’Ispahan, fut retrouvé mort dans son appartement. Hassanpour était un physicien nucléaire de 44 ans qui travaillait à la production d’hexafluorure d’uranium, un gaz utilisé dans le processus d’enrichissement de l’uranium, notamment à l’usine de Natanz. Il avait reçu le grand prix de la Recherche militaire iranienne en 2004, ce qui en faisait un des scientifiques vedettes du pays. Sa mort fut annoncée en janvier 2007 comme la conséquence d’un « empoisonnement au gaz », sans plus de précision. […]

L’usine de Dimona dans le désert du Néguev est bien connue pour abriter le centre stratégique des activités nucléaires israéliennes. Mais depuis 2009, elle hébergeait également une équipe de techniciens en lien permanent avec son homologue américaine : toutes deux étaient chargées de saper le programme nucléaire iranien.

C’étaient des tubes de 1,80 mètre de long et 10 centimètres de diamètre. Ils servaient à augmenter progressivement la proportion d’uranium 235, l’isotope fissile de l’uranium. Dans chaque centrifugeuse se trouvait un rotor qui tournait à 1 000 tours par seconde. En augmentant la fréquence à 1 400 tours par seconde, on pouvait faire exploser le tube. […]

Selon un responsable du renseignement américain cité par le New York Times, c’est parce que les Israéliens ont pu le tester en situation réelle que le virus Stuxnet a été efficace. Pour conduire cette expérience, les services israéliens n’ont pas hésité à rappeler des techniciens et scientifiques à la retraite : ayant travaillé dans les années 1950 et 1960, ils étaient mieux à même de faire fonctionner du matériel ancien, au plus proche du savoir-faire iranien. Il fallut deux ans à l’équipe israélo-américaine pour développer Stuxnet et le rendre imparable. […]L’idée était de retarder le programme iranien de plusieurs années, mais sans acte de guerre. Barack Obama fut informé de ce programme quelques jours avant de prêter serment et le confirma sitôt en poste. La conception informatique du virus lui-même allait résulter d’une collaboration entre le laboratoire du Home land Security (un laboratoire américain du département de sécurité nationale, créé dans la foulée des attentats du 11 septembre 2001) et une unité ultrasecrète de l’Aman dédiée à la cyberguerre.

En 2008, la société allemande Siemens avait accepté de coopérer avec Homeland Security, afin de lui permettre de rechercher les failles de ses ordinateurs utilisés par les Iraniens. Siemens fabrique en particulier des “contrôleurs”, c’est-à-dire des ordinateurs qui gèrent le fonctionnement de vastes installations industrielles ou énergétiques. […] Or il se trouve que ce sont des ordinateurs Siemens qui contrôlaient les installations de Natanz. […]

Après une étude minutieuse, les chercheurs américains et israéliens mirent donc au point une forme primitive du virus, apparue sur le Web en juin 2009 sans que l’on puisse en identifier la source. […]

L’action de Stuxnet consiste d’abord, comme pour un logiciel espion classique, à aspirer toutes les données disponibles sur la configuration de la machine et du réseau. Les données sont ensuite transmises à des sites en apparence anodins, hébergés pour l’un en Malaisie, pour l’autre au Danemark. Elles incluent les adresses IP des ordinateurs du réseau, leurs noms, systèmes, etc.

Quelques semaines plus tard, Stuxnet va prendre le contrôle d’une batterie de centrifugeuses, afficher sur les moniteurs de contrôle des signes d’activité “normale”, tout en envoyant des instructions qui font accélérer et “dérailler” les centrifugeuses. Un peu comme ces cambrioleurs de banque qui connectent les caméras de surveillance à une vidéo montrant une salle des coffres déserte pour forcer les coffres en toute tranquillité. […]

Le taux normal de “casse” dans une usine comme celle de Natanz, qui disposait de 8 700 centrifugeuses en 2009, ne devrait pas dépasser 10 % par an. Début 2010, les inspecteurs de l’AIEA comprirent que quelque chose clochait : en un trimestre les techniciens avaient dû remplacer entre 1 000 et 2 000 centrifugeuses ! […]

Si le but de Stuxnet était de stopper l’enrichissement d’uranium et la production de bombes atomiques, il n’a pas été atteint. En revanche, l’opération a réussi, selon Meir Dagan, à repousser la production d’une arme nucléaire à 2015. Mais certains experts estiment cette affirmation trop optimiste. Il est confirmé que l’Iran a réussi à remplacer les 1 000 ou 2 000 centrifugeuses endommagées, donc la production d’uranium enrichi a pu reprendre. Et selon l’estimation de différents services, les Iraniens disposeraient encore d’une réserve de 8 000 centrifugeuses. " 

Les Guerres secrètes du Mossad, d’Yvonnick Denoël, Nouveau Monde Éditions, 400 pages, 22 €.

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  • : Le blog de Gad
  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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