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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 17:42

 

 

IRAN, AFGHANISTAN, PAKISTAN, IRAK : TÉHÉRAN RELANCE AL-QAIDA
  •  
10-04-2011

Fin 2010, Téhéran a annoncé avoir arrêté sept membres d'Al-Qaida dans la province d'Azerbaïjan-e-gharbi (Azerbaïdjan de l'ouest). En fait, la politique que mène l'Iran à l'égard de la nébuleuse terroriste initiée par Oussama Ben Laden est tout autre.

En effet, un certain nombre de responsables d'Al-Qaida, qui étaient réfugiés en Iran - sous un régime de liberté surveillée - suite à l'intervention américaine en Afghanistan fin 2001, ont été libérés et autorisés à quitter le pays. A l'époque de leur fuite vers l'Iran, le passage de la frontière avait été facilité par les troupes d'Ismaël Khan, le gouverneur de la province d'Herat. Ce dernier est considéré comme inféodé à Téhéran. Ils avaient ensuite été accueillis dans la région de Quetta, au Baloutchistan, par l'organisation sunnite iranienne Al Sunna Wal Jama'a, contrôlée en sous-main par les Gardiens de la Révolution (Pasdaran).

Les élargissements de décembre 2010 entreraient dans le cadre d'un accord conclu avec le réseau Haqqani, qui a libéré, le 30 mars 2010, Heshmatollah Attarzadeh, l'attaché commercial en poste auprès du consulat général d'Iran à Peshawar. Ce denier avait été enlevé le 13 novembre 2008 alors qu'il se rendait à son travail. Les auteurs de cette action terroriste appartenaient au Tehrik-e-Taliban Pakistan (TTP), le plus important mouvement taleb pakistanais. L'otage aurait ensuite été « revendu » au réseau Haqqani afghan [1], qui se serait chargé des négociations. En plus de la libération des membres d'Al-Qaida qui ne constituait que le dernier volet de l'accord conclu, le réseau Haqqani aurait obtenu de l'argent et des armes.

La politique de Téhéran vis-à-vis de la zone AFPAK

Téhéran ne serait pas mécontent de renforcer la « résistance » dans la zone AFPAK. En effet, les taliban afghans et pakistanais, ainsi que les combattants internationalistes d'Al-Qaida qui sévissent de part et d'autre de la frontière afghano-pakistanaise, ont connu de graves revers, principalement provoqués par les opérations clandestines américaines.

Or les Iraniens poursuivent deux objectifs :

- en premier lieu, continuer à engluer les Américains dans des conflits de basse intensité durables de manière à ce que ces derniers ne puissent pas se retourner pas contre eux ;

- en second lieu, affaiblir les gouvernants afghans, pakistanais et saoudiens que Téhéran considère comme des adversaires. Cette politique a pour objectif de préserver le rôle essentiel que les Iraniens souhaitent jouer au Proche et Moyen-Orient, particulièrement si le pays parvient à se doter d'un arsenal nucléaire militaire.

Il semble que l'argent et les armes aient déjà été recueillis par le réseau Haqqani. La libération des responsables d'Al-Qaida ne présente pas trop d'inconvénients pour l'Iran à condition qu'une partie de ces activistes n'en profite pas pour intensifier les actions anti-chiites, particulièrement en quittant la zone AFPAK pour rejoindre l'Irak. En effet, si Téhéran tolère - et encourage parfois - l'action des combattants internationalistes d'Al-Qaida en Afghanistan et au Pakistan (à l'exception des attentats dirigés contre la communauté chiite locale), ceux-ci ne sont pas les bienvenus en terre irakienne où l'Iran souhaite l'établissement durable d'un pouvoir aux mains des chiites Il combat l'influence sunnite et kurde.

Les responsables d'Al-Qaeda en Iran

L'opérationnel le plus important autorisé à quitter l'Iran est Saif al-Adel, l'ancien officier des forces spéciales égyptiennes qui continuait, au moins sur le papier, à diriger les activistes d'Al-Qaida réfugiés en Iran, bien sûr sous la supervision des Pasdaran. Il aurait rejoint la zone AFPAK pour prendre la responsabilité tactique de ce théâtre pour Al-Qaida. Il remplacerait le cheikh Fateh, un Egyptien qui a trouvé la mort le 25 septembre 2010 après avoir succédé à son compatriote Moustafa Abou al-Yazid, tué le 21 mai de la même année.

Saif al-Adel serait accompagné du Koweitien Souleiman Abou Gheith, porte-parole du mouvement au moment des attentats du 11 septembre 2001 ; d'Abou Mohammad al-Masri, un expert en explosifs recherché par le FBI sous le patronyme de Abdullah Ahmed Abdullah ; de l'Egyptien Abou al-Kheyr al-Masri, un ancien proche du docteur Al-Zawahiri, le numéro deux d'Al-Qaida ; et du Mauritanien Mahfouz Ould al-Walid, un idéologue du mouvement, mais qui s'était plutôt rapproché des talibans afghans.

Au moins trois fils d'Oussama Ben Laden résidaient encore en Iran en 2007 : Saad, Mohamed et Osman. Saad aurait quitté le pays et aurait peut-être été tué par un raid américain au Pakistan, en 2009. Iman Ben Laden, une des filles du leader d'Al-Qaida, était également présente officiellement à Téhéran en 2010, pays qu'elle a quitté en mars 2010 pour rejoindre sa mère en Syrie.

Le corps Ansar de la force Al-Qods

 

L'aide apportée par Téhéran aux combattants d'Al-Qaida ainsi qu'aux talibans n'est pas nouvelle. Le corps Ansar de la force al-Qods des Pasdaran encadre depuis des années les activistes internationalistes sunnites.

Le chef de cette unité est le général Hossein Mussavi, qui est inscrit depuis le 6 août 2010 sur la liste des personnes accusées de terrorisme par le département du Trésor américain. Les villes de Mashad (qui accueille l'état-major du corps Ansar ), Tayyebat, Birjan, Maibod, Zahedan et la région de Shamsabad, près de Téhéran, abritent des camps où se trouvent ces militants qui, une fois entraînés, repassent en Afghanistan.

Des cellules d'Al-Qaida ont été repérées dans les districts de Barkwah, Balu Barak, Frah, Gulistan et Pusht-e Rod de la province de Farah (soit 5 des 11 districts de cette région située au sud-ouest de l'Afghanistan). Parallèlement, l'Iran utilise aussi les compétences du Saoudien Abdullah al Qarawi, qui est responsable d'Al-Qaida dans le Golfe persique. A ce titre, il y recrute de nombreux volontaires locaux pour aller mener la guerre sainte en Afghanistan.

*

Alors que les « révolutions » arabes s'étendent inexorablement, Oussama Ben Laden, qui, comme beaucoup d'autres, n'a rien vu venir, en est réduit à un rôle annexe. En effet, les manifestants qui descendent dans les rues demandent plus de liberté et de reconnaissance et non l'établissement du califat mondial qu'Al-Qaida appelle de ses vœux. Son dernier carré, pourchassé dans les zones tribales pakistanaises semble plus préoccupé par sa sur vie que par la situation mondiale. Une partie de ses dernières troupes paraissent être désormais instrumentalisées par Téhéran qui les utilise pour ses propres desseins. En effet, l'Iran souhaite jouer un rôle dans les bouleversements qui se déroulent actuellement dans le monde arabe. SI les populations chiites au Yémen et au Bahreïn peuvent être épaulées directement  mais discrètement -, ce n'est pas le cas ailleurs. La manipulation d'activistes d'Al-Qaida est donc une des solutions adoptées par les mollahs pour étendre leur influence aux Proche et Moyen Orients tout en protégeant leur propre régime des soubresauts qu'il pourrait connaître.



  • [1] Mouvement tribal allié aux talibans afghans. Il est actif de part et d'autre de la frontière afghano-pakistanaise.
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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 08:42

Iran : deux explosions suspectes il y a deux mois, près de  Qom, la capitale des Ayatollahs

 

Par Faramarz DADRAS

Intervenant pour le site  © 2011 aschkel.info 

 Sur le site du Ministère israélien des affaires étrangères en langue persane

http://www.hamdami.com/MFAFA

 

F.DADRAS

 


 

Chercheur et expert du renseignement

 

Ancien officier du service renseignement de la garde impériale de l’armée d’Iran, chercheur et expert du renseignement, fondateur et le directeur du site Internet de www.farhangiran.com en langue persane, auteur et traducteur des nombreux articles et études sur la question Iranienne et consultant auprès des medias.


 

11 avril février 2011

 

Selon Mehr, une des agences de presse officielle du régime Islamique, vendredi dernier le 8 avril, trois explosions consécutives ont détruit trois lignes des gazoducsd’un diamètre de 56 pouces (1m 42), près de la ville sainte de Qom.

 

Parvis Sarvari, chef de la commission de la sécurité intérieure à l’assemblée Islamique, accuse des terroristes d’être derrière cet acte. Selon Sarvari les terroristes auraient essayé de saboter l’acheminement du gaz dans le pays.  

 

Rappel : Il y a deux mois, le 11 février dernier, à 6 heures du matin, une explosion de très forte puissance a fait trembler la ville de Qom. L'explosion a secoué les habitations de la ville pendant une minute. Le lieu de l’explosion se situe à une vingtaine kilomètres à l’ouest de la ville de Qom.

 

Selon les témoins, quelques minutes plus tard,  des nuages de poussière de couleur rouge et orange sont montées vers le ciel, et les colonnes de fumée ont été visibles à plusieurs kilomètres à l’ouest de la ville de Qom. Ce spectacle a duré pendant 35 minutes.

 

Le vendredi est un jour de week-end en Iran et la plupart des Iraniens font la grasse matinée ce jour-là. Selon des informations en provenance de Qom, certains croyants ont considéré cette explosion  comme un signe de l’apparition d’Imam Mahdi, le douzième Imam caché. Selon la croyance chi’ite, la ville de Qom, sera le deuxième lieu d’apparition d’Imam Mahdi, après la ville Irakienne de Samara.

 

A l’époque des faits, Majid Boujarzadeh, le porte-parole de la société nationale gazière, avait écarté tout problème d’origine technique, comme pouvant expliquer ces explosions.

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8 avril 2011 5 08 /04 /avril /2011 16:22

Dossier Menace iranienne

 

 

Turquie/Iran – développements des relations tous azimuts dans tous les domaines - La Turquie aide l'Iran à contourner les sanctions

 

Adapté par Aschkel pour © 2011 www.aschkel.info

Agence de presse FNA

 

Poudre aux yeux pour l'OTAN que l'ordre turc de faire atterrir un avion iranien bourré d'armes.

Nous savons que les Turcs se sont distancésd'Israël depuis l'Opération "Plomb durci" n 2008/9, eloignement encore renforcé par l'incident de la flottille.


Nous savons aussi que Wikileaks ne nous apprend rien comme le décrit si bien Marc Brzustowski dans son   analyse let que sur nos sites nous ne faisons que de vous alerter sur les dangers qui se trament quant à la menace iranienne.

 

Les bouleversements en Egypte et le rapprochement de celle-ci avec Téhéran, forcent nos braves Ottomans a faire d'autant plus de zèle.


Sous le nez de l'OTAN... Drôle de jeux d'échec entre le Perse, l'Ottoman,  l'Arabe... et le Russe qui se sucre a équiper tout ce beau monde en armes.

Aschkel

 

 

Umit YARDIM, ambassadeur turc a Téhéran a appelé à un développement des relations avec l'IRAN tous azimuts, ne voyant aucune restriction ou entrave à ses relations avec Téhéran.


"Le rapprochement de la Turquie avec la République Islamique d'Iran comprend outre les liens d'amitié un renforcement des relations dans tous les domaines, il n'y a aucun obstacle à cette approche" a déclaré Yardim mercredi à Téhéran.

 

Il a exhorté à des rencontres plus fréquentes entre hauts fonctionnaires des deux pays comme facteur déterminant de l'élargissement des relations bilatérales entre Téhéran et Ankara.


Le législateur iranien Aqayee, qui a reçu Yardim, a, pour sa part, souligné que les deux voisins musulmans ont toujours entretenu des relations stables entre les deux pays, depuis l'origine, que ce soit dans l'histoire des deux pays et même au niveau de la religion.[NDLR : ceci est, du reste, tout-à-fait faux! Puisque l'Empire Ottoman utilisait les Princes Kurdes semi-indépendants, mais vassaux, pour tenir sa frontière Est avec la Perse et maintenir les appétits iraniens à bonne distance : d'où la naissance de la question kurde, entre eux, à qui le traité de Sèvres avait promis l'indépendance, en 1920. Atatürk fit de même avec ce traité de papier, le déchirant une fois que les Kurdes avaient fini de l'aider à réaliser sa révolution...]


Aqayee a ajouté que les dirigeants des deux états sont résolus à développer leur coopération mutuelle dans différents domaines et que le parlement iranien appuiera toute initiative tendant à cette fin.


Ces dernières années les échanges dans différents domaines n'ont fait qu'augmenter notamment dans les secteurs de l'économie, la sécurité, le commerce, l'éducation, l'énergie et la culture.


Abdullah Gul a effectué une visite à Téhéran en mi-février accompagné de plus de 300 personnalités turques : fonctionnaires, hommes d'affaires, investisseurs.


Gul  a eu des entretiens avec des hauts responsables iraniens notamment le Chef suprême de la révolution islamique, l'Ayatollah Ali Khamenei, Ah'madinedjad , Larijani président du parlement et le vice président Mohammad Reza Rahimi. Ils ont convenu d'augmenter leur échanges annuels à valeur de 30 milliards de dollars.



 

La Turque aide l'Iran à contourner les sanctions

 

Par Sraga BLUM

Le ministère israélien des Affaires étrangères a averti à plusieurs reprises par le passé les autorités américaines « du rôle ambigu de la Turquie, pourtant membre de l’OTAN, vis-à-vis de l’Iran ». Selon Israël, « la Turquie viole délibérément les décisions du Conseil de Sécurité de l’ONU concernant les sanctions à l’encontre de l’Iran et qui interdisent la vente à Téhéran de matériaux, technologies ou informations pouvant servir à son programme nucléaire ». Pour Israël, « la Turquie est devenue la plaque tournante de l’entreprise de contournement des sanctions de l’ONU, notamment sur le plan financier ». La Turquie permettrait notamment aux Iraniens de faire du commerce avec la Livre turque, et mettrait des ports entièrement à disposition aux Iraniens pour leur permettre sous couverture de commercer avec les Européens. Par ailleurs, Israël, a fait part aux Américains « que la Turquie servait aussi de passage de livraisons d’armes pour la Syrie et le Hezbollah en provenance de l’Iran. Israël a demandé aux Etats-Unis de faire pression sur Ankara à ce sujet. Toutes ces informations ont été révélées par le site « Wikileaks ».

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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 23:10
Iran: un site de construction de centrifugeuses localisé

 

 

WASHINGTON - Un groupe proche de l'opposition iranienne en exil a affirmé jeudi avoir localisé, près de Téhéran, un site industriel qui aurait déjà produit les composants nécessaires à la fabrication de 100.000 centrifugeuses utilisées dans l'enrichissement d'uranium.


Le site Taba serait en service depuis 4 ans et demi, a assuré l'opposant Alireza Jafarzadeh lors d'une conférence de presse à Washington.


Taba, acronyme de Towlid Abzar Boreshi Iran (pour Fabrique iranienne d'outils de découpe, en farsi), produit "des enveloppes en aluminium, des aimants, des pompes moléculaires, des tubes en composite et des bases de centrifugeuses", a dit M. Jafarzadeh, évoquant des éléments collectés en Iran par l'organisation des Moudjahidines du peuple.


Plusieurs photos aériennes d'installations industrielles ont été présentées à la conférence de presse. Le site se trouverait à Karaj, dans la banlieue ouest de Téhéran.


Ces révélations sont "un nouveau signe que Téhéran, contrairement à ce qu'il dit, n'est pas transparent, n'a pas l'intention de coopérer avec la communauté internationale, et ne vise pas un programme d'énergie nucléaire pacifique", a plaidé M. Jafarzadeh. "Autrement, aucune de ces choses ne serait nécessaire, et il n'y aurait pas besoin de cacher le programme depuis 2002".


L'opposant a fait valoir que la question des capacités de construction de centrifugeuses, et donc du nombre de ces équipements en service en Iran, était décisive pour juger des véritables intentions et objectifs du programme nucléaire iranien.


L'opposition iranienne en exil, a-t-il précisé, a déjà transmis le détail de ces informations à l'administration américaine et à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).


Les grandes puissances accusent l'Iran de chercher à se doter de la bombe atomique en secret, sous couvert d'un programme civil, ce que la République islamique dément.


Le programme nucléaire iranien a été condamné par six résolutions du Conseil de sécurité, dont quatre assorties de sanctions économiques et politiques. Plusieurs pays, dont les Etats-Unis, ont adopté leurs propres sanctions.


Les opposants ont aussi évoqué jeudi, moins en détail, l'existence d'une autre usine de composants de centrifugeuses qui se trouverait à Sahfizadeh, près de Qazvin, à 130 km à l'ouest de la capitale iranienne.


(©AFP / 07 avril 2011 18h54)

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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 14:25


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Par Marc Henry
07/04/2011 | Mise à jour : 06:01
Réactions (32
Ali Ahmed Karti, le chef de la diplomatie soudanaise, a affirmé mercredi être «absolument sûr» qu'Israël était à l'origine de l'attaque.
Ali Ahmed Karti, le chef de la diplomatie soudanaise, a affirmé mercredi être «absolument sûr» qu'Israël était à l'origine de l'attaque. Crédits photo : MOHAMED NURELDIN ABDALLAH/REUTERS

Une frappe aérienne contre deux trafiquants d'armes au Soudan s'inscrit dans une série d'opérations récentes. 


La guerre secrète que se livrent Israël et l'Iran vient de connaître, apparemment, un nouvel épisode. Deux passagers d'une voiture circulant près de Port-Soudan, dans l'est du Soudan, ont été tués mardi à la suite de l'explosion d'une roquette tirée à partir d'un «avion non identifié». Officiellement, les autorités israéliennes ont respecté les règles du jeu habituelles en se gardant de revendiquer l'opération. Ali Ahmed Karti, le chef de la diplomatie soudanaise, a, en revanche, affirmé mercredi être «absolument sûr» qu'Israël était à l'origine de l'attaque.


À demi-mot, les médias israéliens ont eu tendance à confirmer cette piste. «Israël frappe au Soudan», titraient ainsi mercredi plusieurs quotidiens. Selon les commentateurs militaires citant des «sources étrangères», l'opération aurait visé deux responsables du trafic d'armes entre l'Iran et les islamistes palestiniens du Hamas. Ce matériel militaire transite du port iranien de Bandar Abbas en mer Rouge, avant d'être débarqué au Soudan et acheminé par camions vers la péninsule égyptienne du Sinaï, puis passé en contrebande par des tunnels vers la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas. En janvier 2009, un convoi de ce genre avait été attaqué à la frontière entre le Soudan et l'Égypte par de mystérieux avions, provoquant la mort de 119 personnes. Dans ce cas aussi, plus d'un avait vu la main d'Israël.


Seule certitude : Israël dispose des capacités pour mener ce genre de raids, aussi bien à l'aide d'avions de chasse que de drones, des appareils sans pilote, équipés de roquettes. Les responsables israéliens tentent par tous les moyens d'empêcher l'Iran de doter le Hamas d'armes sophistiquées, notamment de lance-roquettes, qui pourraient menacer son aviation au-dessus de la bande de Gaza ou ses navires en Méditerranée. Ils sont d'autant plus enclins à user de la manière forte que nombre d'entre eux estiment «inévitable» une nouvelle offensive militaire de grande envergure à Gaza pour éradiquer le pouvoir du Hamas.


 

«Liquidation ciblée» 

 

Le mois dernier, un commando marin israélien avait arraisonné en Méditerranée un cargo battant pavillon panaméen transportant 50 tonnes d'armes iraniennes destinées au Hamas. «L'attaque à Port-Soudan ressemble fort à une liquidation ciblée, destinée à faire passer un message aux Iraniens», estime Ronen Bergman, un expert militaire du quotidien Yédiot Aharonot. Selon lui, une telle opération nécessite une parfaite coordination entre l'armée et le Mossad, les services secrets chargés de déterminer où se trouvent les cibles visées.


Israël ne prend pas de gants avec Téhéran. Sa priorité concerne les tentatives de sabotage du programme nucléaire de l'Iran. L'État hébreu s'est ainsi vu attribuer l'an dernier une attaque informatique foudroyante à l'aide d'un virus surnommé Stuxnet, qui aurait mis hors service jusqu'à un tiers des centrifugeuses utilisées pour enrichir l'uranium. Parmi les autres opérations secrètes figureraient l'élimination de savants atomistes à Téhéran, l'enlèvement d'un général iranien en Turquie et des «pressions» sur des entreprises occidentales soupçonnées de violer l'embargo international interdisant la vente de matériel pouvant servir dans le secteur nucléaire.

LIRE AUSSI :

» Les navires iraniens autorisés à franchir le canal de Suez

» Israël ne fait plus confiance à l'Égypte pour se fournir en gaz

» Pour Israël, le raid contre la flottille de Gaza était légal

Par Marc Henry
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5 avril 2011 2 05 /04 /avril /2011 10:42
Golfe : la guerre de communiqués entre le CCG et l’Iran
mardi 5 avril 2011 - 07h03
Logo MédiArabe.Info

Les ministres des Affaires étrangères des pays membres du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) ont vivement dénoncé, dimanche, les tentatives iraniennes de déstabiliser le Bahreïn et le Koweït, après les événements de Manama et le démantèlement de plusieurs réseaux d’espionnage iranien au Koweït. L’Iran a riposté hier, par la voix du président Mahmoud Ahmadinedjad, qui a tenu une conférence de presse pour critiquer les monarchies du CCG, réitérer son appel à expulser les armées étrangères (Américaines) de la région, et démentir les informations relatives aux cellules d’espionnage au Koweït.

Kazem Jilali, porte-parole de la Commission de la Défense et des Relations extérieures au Conseil consultatif iranien, a, de son côté, dénoncé l’ingérence saoudienne à Bahreïn, réclamant les excuses de Riyad au peuple bahreïni. La tension verbale montre entre les deux rives du Golfe. Téhéran accuse le CCG d’être soumis aux pressions américaines. Les Arabes récusent ces accusations et mettent en garde les Iraniens contre les retombées de leur politique hégémonique. La guerre de communiqués ne fait que commencer.

© Nos informations, analyses et articles sont à la disposition des lecteurs. Pour toute utilisation, merci de toujours mentionner la source « MediArabe.info »

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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 21:26


DEBKAfile Reportage exclusif April 4, 2011, 2:14 PM (GMT+02:00)

 

Adapté par Marc Brzustowski

 

Pour © 2011 lessakele  

 

http://www.debka.com/article/20817/

 

Tags:  Bahrain      Hizballah    Iran    Saudi king Abdullah    Iraq 

Les tanks saoudiens au Bahreïn

 

L’accord trouvé entre le roi d’Arabie Saoudite Abdallah et le monarque bahreïni, Hamad ben Issa Al-Khalifa, au sujet de l’annexion virtuelle de l’île pétrolière par Riyad, a tellement mis Téhéran en colère que des affrontements armés irano-saoudiens, pouvant éventuellement déboucher sur une guerre de grande ampleur, pourraient devenir inévitables, estiment les sources du Golfe et iraniennes de Debkafile. L’Irak, dirigé par les Chi’ites, pourrait soutenir Téhéran, dans l'explosion du premier baril de poudre chi’ite-sunnite allumé par la vague d’agitation qui secoue le monde arabe – par contraste avec la discorde intérieure qui fait rage en Libye et au Yémen.

 

Au cours de la 3ème semaine de mars, Debkafile a révélé que le roi Hamad a donné son accord à la prise de contrôle, par Riyad, de la défense du Bahreïn, et de ses affaires extérieures, financières et intérieures. Les deux monarques ont confirmé le fils du Roi saoudien, le Prince Mutaïb, comme Commandant des forces saoudiennes et du Conseil de Coopération du Golfe, invitées à entrer dans le petit royaume pour mâter le soulèvement conduit par les Chi’ites, et ils se sont mis d’accord sur le fait que l’Arabie Saoudite commencerait bientôt à construire une grande base navale sur l’île qui fait face aux côtes iraniennes.

 

L’accord entre les monarques saoudien et bahreïni, est apparu pour la première fois, dans le n° 487 de Debka-Net-Hebdomadaire du 25 mars. Il révélait alors que le roi Hamad avait permis que son royaume devienne, de facto, la 14ème province d’Arabie Saoudite, dans le but d’endiguer le soulèvement chi’ite contre lui et son impact, frappant à la prochaine porte des deux millions de Chi’ites résidant en Arabie Saoudite.


Ni Riyad ni Manama n’ont rendu ce pacte public. La province bahreïnie d’Arabie Saoudite différera des 13 autres provinces en cela qu’elle ne sera pas gouvernée par un prince saoudien comme les autres, mais par un membre de la famille royale Al-Khalifa, qui jouira de privilèges égaux  à ceux de ses pairs saoudiens.

 

Nos sources rapportent que, lors de rencontres à huis-clos avec des princes saoudiens de premier rang, le Roi Abdallah a expliqué l’importance fondamentale de cette étape pour la sécurité nationale du royaume. Il a fait mention du fait que l’Iran et son supplétif, le Hezbollah, manipulaient activement l’opposition chi’ite à Manama, comme représentant la première phase visant à fomenter un soulèvement chi’ite contre le trône saoudien.

 

Le 21 mars, Riyad a résolu d’étendre les termes de référence de l’intervention militaire des Saoudiens et de l’armée du Golfe, requise à la demande du roi Hamad. Au lieu de seulement veiller à sauvegarder le Palais royal et les installations stratégiques contre le déchaînement des manifestants, rapportent nos sources, il a été décidé d’étendre la mission à la défense des frontières du Bahreïn contre toute attaque extérieure – c’est-à-dire, venant d’Iran ou d’Irak.


A cette fin, les renforts de troupe saoudiens n’ont cessé d’affluer au Bahreïn, depuis la dernière semaine de mars, comprenant des unités blindées et une grande diversité de missiles. Les sources militaires de Debkafile estiment que quelques 11 000 paires de bottes saoudiennes et des Emirats Arabes Unis ont frappé le sol du Bahreïn depuis lors.

 

Quatre jours plus tard, le 25 mars, Manama a annoncé que des avions au décollage d’Irak ou du Liban ne seraient plus autorisés à atterrir dans le Royaume, de façon à couper la voie principale utilisée par l’Iran et le Hezbollah pour déployer des agents de renseignement et des instructeurs militaires pour aider et former l’opposition chi’ite.

 

La seconde étape militaire importante mise en place, à présent, est le transfert des unités de la flotte saoudienne depuis le Golfe d’Oman et la Mer Morte vers la zone militaire du port de Bahreïn, où la Vè flotte militaire américaine tient ses quartiers-généraux et fait amarrer ses navires. C’est une installation provisoire, servant aux Saoudiens, jusqu’à ce qu’ils terminent la construction d’un port à Manama pour y parquer leur principal centre de commandement naval du Golfe arabo-persique, afin de répliquer aux installations en expansion sur le rivage opposé, appartenant aux unités d’assaut des commandos marine et de la flotte des Gardiens de la révolution iranienne.

 

Le 31 mars, la commission des affaires étrangères et de la sécurité du parlement iranien a fermement condamné les nouvelles mesures militaires saoudiennes : “L’Arabie Saoudite sait mieux que n’importe quel autre pays que jouer avec le feu dans la région sensible du Golfe Persique n’est pas dans son intérêt », disait la déclaration.

 

Depuis lors, les media iraniens n’ont pas cessé de dénoncer les actions saoudiennes au Bahreïn, les comparant à la conquête du Koweit par Saddam Hussein en 1990, qui a déclenché la première Guerre du Golfe contre l’Irak. Riyad a même été accusé d’accepter le soutien clandestin des Etats-Unis et d’Israël.

 

Puis, samedi 2 avril, le Premier Ministre d’Irak, Nouri al-Maliki a mis son grain de sel en injuriant la politique américaine au Moyen-Orient comme discriminant entre les mouvements populaires en ballotage contre les différents régimes arabes dictatoriaux. « Quelle que soit la décision prise concernant la Libye, elle devrait être appliquée à tout gouvernement qui réprime son peuple  d’une main de fer et tire dessus », a-t-il déclaré.

 

Dimanche 3 avril, les récriminations et les menaces venant de Téhéran et Bagdad ont poussé le Conseil de Coopération du Golfe à tenir une rencontre exceptionnelle des Ministres des affaires étrangères. Il a voté une résolution qui « condamne sévèrement l’ingérence iranienne dans les affaires internes du Bahreïn, en violation de tous les accords internationaux ».

 

On n’avait jamais entendu un langage aussi tranchant de la part des dirigeants du CCG. On peut l’attribuer, selon nos sources du Golfe, à la résolution inflexible du roi saoudien Abdallah de défier Téhéran de plein fouet sur tout problème affectant la sécurité de la région du Golfe, au point de faire intervenir l’armée saoudien si nécessaire – même au risque de précipiter une confrontation armée entre l’Arabie Saoudite et l’Iran.

 

La République islamique s’est sentie confrontée à son premier défi franc et direct, dénué d’absurdité dans ses répliques : s’il plie devant l’activisme militaire saoudien, les communautés chi’ites à travers la région devront en conclure que l’Iran est, à la fois, incapable et, pas plus, n’a la volonté suffisante pour se tenir aux côtés d’une révolte arabe-chi’ite contre les régimes sunnites – que ce soit au Bahreïn, dans d’autres émirats du Golfe ou au Yémen et même au Liban.

 

Le Premier Ministre irakien al Maliki est confronté au même dilemme, scruté par les chi’ites d’Irak, qui considèrent leurs coreligionnaires bahreïnis comme étant partie intégrante de leurs tribus et de leurs clans.

 

Il est considéré comme acquis par l’Arabie Saoudite, les capitales du Golfe et les observateurs occidentaux des armées et du renseignement, que Téhéran a été repoussé dans ses cordes, à partir desquelles il ne peut pas se permettre de battre en retraite face à son engagement prédominant de parrainer les chi’ites bahreïnis. On s’attend, par conséquent, à ce que les Iraniens lancent, très prochainement, leurs réseaux chi’ites du Bahreïn dans des actions terroristes contre des cibles militaires saoudiennes. Riyad se prépare déjà activement à ces attaques – et pas seulement au Bahreïn, mais dans d’autres états du CCG, incluant l’Arabie Saoudite elle-même. Elles ne se dérouleront pas sans représailles ; d’où les prédictions extrêmes parmi les observateurs chevronnés, que des hostilités armées entre l’Iran chi’ite et l’Arabie Saoudite sunnite peuvent, à un certain point, être devenues inévitables. 

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2 avril 2011 6 02 /04 /avril /2011 21:45

Dossier Menace iranienne

Koweït : huit réseaux iraniens d’espionnage et de sabotages démantelés.

Par Faramarz DADRAS

 

Intervenant pour le site  © 2011  aschkel.info 

Sur le site du Ministère israélien des affaires étrangères en langue persane

http://www.hamdami.com/MFAFA
F.DADRAS

 


 

Chercheur et expert du renseignement

 

Ancien officier du service renseignement de la garde impériale de l’armée d’Iran, chercheur et expert du renseignement, fondateur et le directeur du site Internet de www.farhangiran.com en langue persane, auteur et traducteur des nombreux articles et études sur la question Iranienne et consultant auprès des medias.


 

 

Précédent article : Koweït/Iran : Les Yeux et les oreilles des Ayatollahs. 5 hommes condamnés pour espionnage à la solde de l’Iran.

 

Selon les informations du journal Koweïtien AlQabas, le réseau d'espionnage du régime islamique récemment jugé devant la justice Koweïtienne, est, en vérité, un des huit réseaux démantelés par les Koweïtiens depuis l’an dernier.

 

La même source affirme que, les membres de deux réseaux parmi les huit, ont reçus des entraînements militaires et une formation en terrorisme, dont la manipulation des explosifs. Certains membres de ces réseaux ont reçu leur formation en Iran et dans les pays voisins dans la région.

 

Un certain Ali Zahrani, attaché touristique de l’ambassade de la République Islamique au Koweït a dirigé ces réseaux. Zahrani est un officier du renseignement des Gardiens de la révolution et est responsable de la section du renseignement du Golfe Persique. Il était basé à Koweït.

 

Ali Zahrani et trois membres de l’ambassade d’Iran ont quittés le Koweït en décembre 2009, après le démantèlement de ces réseaux d’espionnage.

 

Zahrani a réussi à recruter pour ses réseaux d’espionnage un officier Koweïtien de haut rang, et de nombreux libanais, syriens et "Badoins(la population sans identité, considérés comme "résidents illégaux" depuis l’indépendance du Koweït qui travaille toujours dans l’armée et la police Koweïtienne en attendant d’acquérir la nationalité du pays) .

 

L’Iran a investi des sommes colossales pour le fonctionnement de ses réseaux d’espionnage et de sabotage dans les pays du Golfe Persique.

 

Les autorités Koweïtiennes sont préoccupées par les éventuelles failles dans leurs système informatique et les fuites d’informations sensibles de l’armée et de leur service sécurité.

 

L’Iran a toujours envoyé ses agents de renseignement sous une couverture les faisant passer pour des diplomates. Selon les experts du renseignement, plus de 80 % des cadres des représentations diplomatiques de la République Islamique font partie du personnel des Pasdaran, autrement dit des Gardiens de la Révolution, du ministère iranien du renseignement et de la sécurité.

  

Le Cheikh Mohammad Al Sabah, le ministre Koweïtien des affaires étrangères a rappelé  son ambassadeur à Téhéran et est prêt à expulser plusieurs autres diplomates Iraniens.     

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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 07:56
Syrie : la situation inquiète les Iraniens et le Hezbollah, qui planifient l’évacuation des armes stockées en Syrie
jeudi 31 mars 2011 - 22h03
Logo MédiArabe.Info

 

Selon le quotidien koweitien « Al Seyassah », l’évolution de la situation en Syrie inquiète l’Iran et le Hezbollah, qui craignent la chute du régime et la perte d’un allié indispensable pour la logistique du parti chiite au Liban. Selon le quotidien, les Gardiens de la Révolution et les cadres du Hezbollah ont pris leurs dispositions pour évacuer les armes entreposées en Syrie et destinées au Hezbollah. Ces armes, notamment le matériel sensible (missiles de longue portée notamment) seront évacuées par camions vers le Liban (le Sud et la Bekaa, où le parti s’emploie à louer ou à acheter des locaux pour les stocker), et par avions vers Téhéran, croit encore savoir « Al Seyassah ». Les deux alliés du régime syrien s’emploient d’ores et déjà à détruire des documents sensibles dans les camps qu’ils occupent en Syrie, notamment à Zabadani, près de Damas, de peur que ces documents compromettants ne tombent entre les mains des opposants, si ces derniers parvenaient à renverser Assad.


© Nos informations, analyses et articles sont à la disposition des lecteurs. Pour toute utilisation, merci de toujours mentionner la source « MediArabe.info »

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31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 13:58

...et au Hamas

 
DEBKAfile Reportage exclusif  31 mars 2011, 11:24 AM (GMT+02:00)

 

Adapté par Marc Brzustowski

Pour © 2011 lessakele  

 http://www.debka.com/article/20811/

Tags:  chemical weapons      Hamas    Hizballah    Iran    Libyan rebels 

 

 

L’Amiral américain James Stavridis

 

 

Les “officiers” supérieurs des rebelles libyens ont vendu au Hezbollah et au Hamas des milliers d’obus chimiques, détournés des stocks de gaz moutarde et innervant qui sont tombés entre les mains des rebelles lorsqu’ils ont pris d’assaut les installations militaires de Kadhafi dans et autour de Benghazi, selon des sources exclusives du renseignement militaire de Debkafile.


La nouvelle de la saisie de ces entrepôts a provoqué une ruée à Téhéran et parmi les groupes terroristes que parraine l’Iran, prêts à tout pour mettre la main sur leurs premières armes non-conventionnelles.

 

Selon nos sources, les rebelles ont mis en vente au moins 2000 obus d’artillerie véhiculant du gaz moutarde et 1200 obus chargés de gaz innervant, contre de l’argent frais, pour une valeur de plusieurs millions de $.

 

Les agences de renseignement américaines et israéliennes ont traqué les cargaisons d’ADM (armes de destruction massive) depuis l’Est de la Libye jusqu’aussi loin que le Soudan, dans des convois dont la sécurité est assurée par des agents iraniens et des gardes du Hezbollah et du Hamas. On ne pense qu’ils ont pu atteindre leur destination au Liban et dans la Bande de Gaza, attendant apparemment une occasion de faire passer leur chargement mortel sans que les Etats-Unis ou Israël ne les attaquent pour le détruire.

 

Il n’est pas, non plus, clair de savoir si les obus et leur contenu en gaz ont été assemblés au moment de la livraison ou s’ils ont voyagé dans des containers séparés. Nos sources stipulent que les gaz empoisonnés pourrait ne pas être seulement destinés à l’artillerie, mais aussi utilisables par les drones que le Hezbollah a récemment acquis de la part de l’Iran.

 

 

Téhéran a apporté son soutien aux anti-Kadhafi à cause de cette opportunité unique de mettre la main sur le stock de gaz empoisonnés du tyran libyen, dès qu’il est tombé entre les mains de l’opposition, afin d’armer le Hezbollah et le Hamas en armes non-conventionnelles, sans que l’Iran soit directement impliqué dans la transaction.

 

 

Peu de temps après le début du soulèvement, durant la troisième semaine de février, une délégation secrète iranienne est arrivée à Benghazi. Ses membres ont rencontré les chefs rebelles, certains d’entre eux étant des déserteurs de l’armée libyenne, et engagé la négociation concernant le prix pour l’achat du stock entier de gaz empoisonné.

 

 

Les rebelles se sont aussi jeté sur une quantité de différents types de missiles anti-aériens.

 

Le Hezbollah et le Hamas en mission pour l’achat définitif sont arrivés Durant la première semaine de mars pour finaliser l’arrangement et mettre au point les détails de la livraison.

 

La première source hiérarchique américaine à faire référence à la présence du Hezbollah à Benghazi a été l’Amiral James Stavridis, commandant des forces américaines au sein de l’OTAN. Lorsqu’il s’est adressé à une commission du Sénat américain, mardi 29 mars, il a mentionné des « signes révélateurs de la présence d’insurgés islamistes dirigés par al Qaeda et le Hezbollah », du côté rebelle dans la guerre libyenne. Il n’a pas dévoilé ce qu’ils faisaient là. 

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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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