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10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 09:14

 

L’analyse de Dario S (Rome)

Egypte : l’Iran poursuit son OPA sur les Frères musulmans et menace, à travers eux, les monarchies du Golfe

http://mediarabe.info/spip.php?article2289

Les Emirats Arabes Unis arrêtent une cellule féminine des Frères musulmans

mercredi 9 janvier 2013 - 23h28, par Dario S. (Rome)

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Désormais, les Frères musulmans égyptiens ont une section féminine. Une cellule de ces Sœurs musulmanes a été démantelée aux Emirats Arabes Unis, ont annoncé les autorités de cette monarchie, au moment où des Frères égyptiens y seront jugés pour activités subversives. Pendant ce temps, le rôle de l’Iran en Egypte continue de susciter les craintes sur un rapprochement entre Téhéran et les Frères musulmans pour aider ces derniers à instaurer leur Wilayat e-Faguih sunnite.

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Les autorités émiraties ont annoncé, ce mercredi 09 janvier, que « la justice a commencé l’interrogatoire avec les dirigeantes de la section féminine des Frères musulmans démantelée ces derniers mois ». En décembre dernier, plusieurs islamistes égyptiens ont été interpellés aux Emirats, accusés de comploter contre le pays afin de renverser le régime. Depuis l’été dernier, ce sont plus de 60 cadres et militants des Frères musulmans qui ont été arrêtés. Les Emirats affirment que « la section féminine, ou ce qui convient d’appeler les Sœurs musulmanes, fait partie des structures organiques de la Confrérie ».

Les responsables émiratis, cités par l’agence de presse officielle, affirment que « l’enquête se déroule dans le respect des valeurs islamiques en ce qui concerne des femmes », avant d’ajouter que « ce traitement de faveur ne saurait mettre en cause le précepte de l’égalité devant la justice ni conduire à une quelconque complaisance à l’égard de ces femmes qui ont porté atteinte à la sécurité de l’Etat ».

De son côté, l’avocat des islamistes égyptiens, Abdelmonem Abdel Maksoud, a accusé « les Emirats d’avoir franchi la ligne rouge en arrêtant des femmes proches de membres des Frères musulmans, vivant dans le pays. Il s’agit d’une première inacceptable alimentée par des considérations purement politiques ».

Ces développements attestent de la fermeté des Emirats à lutter contre les activités subversives des Frères musulmans. Les autorités ont rejeté, la semaine dernière, une demande égyptienne officielle de libérer les suspects ; demande formulée lors d’une visite à Abou Dhabi effectuée par une délégation officielle égyptienne, et qui a suscité une vive réaction du Caire qui a accusé le chef de la police émiratie, Dahi Al-Khalfane, de tous les maux.

L’éclatement de ce bras de fer prend une autre ampleur à la faveur du rapprochement opéré entre l’Iran et les Frères musulmans égyptiens. Les monarchies du Golfe s’inquiètent de l’influence croissante de l’Iran en Egypte et redoutent que Téhéran n’exploite les expatriés égyptiens pour déstabiliser le Golfe. En effet, les visites de responsables iraniens au Caire se multiplient, discrètement pour les uns (Qassem Suleimani), et sous les feux des médias pour d’autres (Ali Akbar Salehi).

Le général Qassem Suleimani, chef de la force Al-Quds, puissant bras armé extérieur des Gardiens de la Révolution, aurait récemment rencontré des responsables égyptiens au Caire. Selon plusieurs médias égyptiens, ces derniers, issus des Frères musulmans, lui auraient demandé conseil pour réorganiser les services de sécurité afin de conforter leur pouvoir, de plus en plus contesté par la population égyptienne. Les Frères redoutent en effet le deuxième anniversaire de la révolution (25 janvier) et craignent un soulèvement généralisé, dans le sillage de la mobilisation contre leur constitution islamique, récemment imposée. D’autres sources accusent les Frères de vouloir s’inspirer des méthodes iraniennes qui avaient permis à Téhéran de réprimer et étouffer le Mouvement vert. Le ministre égyptien de l’Intérieur, qui s’est opposé à ce rapprochement avec l’Iran, a été limogé dimanche dernier, dans le cadre du remaniement ministériel.

Selon plusieurs égyptiens, « l’OPA iranienne sur les Frères musulmans se poursuit avec la visite actuelle du ministre des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, au Caire ». Ce rapprochement pourrait confirmer, selon les Egyptiens, les rumeurs qui ont circulé, pendant et après la révolution contre Hosni Moubarak, selon lesquelles « des unités des Gardiens de la révolution et du Hezbollah, introduits depuis le Soudan, et des membres du Hamas, venus de Gaza, ont contribué aux tueries contre les manifestants pour envenimer la situation et accélérer la chute de Moubarak ». Selon plusieurs sources, « ces commandos avaient attaqué des prisons et fait libérer des détenus islamistes, dont Mohamed Morsi, devenu président ». Si les Frères musulmans ont toujours démenti ces rumeurs, les enquêteurs sur les massacres de manifestants les ont confirmées, sans pour autant apporter les preuves irréfutables de leur exactitude. Aujourd’hui, les Egyptiens retiennent leur souffle et redoutent la transformation de l’Egypte en une « République islamique sunnite, calquée sur le modèle de Wilayat e-Faguih, instauré dans la République islamique chiite d’Iran ».

Dario S.

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 19:48
La République islamique d’Iran dote l’Uac d’un amphi de 600 places
7/01/13 23:07
par Yao Hervé Kingbêwé
Hier sur le campus universitaire d’Abomey-Calavi, le ministre Abiola et le ministre iranien des affaires étrangères ont procédé à la pose de la première pierre pour la construction d’un amphi de 600 places entièrement financée par la République Islamique d’Iran.

Neuf mois et l’Université d’Abomey-Calavi aura un nouvel amphithéâtre. C’est ce qui ressort des engagements pris hier, dimanche 06 janvier, lors de la cérémonie de pose de première pierre, par l’entreprise chargée d’exécuter les travaux de construction d’un amphithéâtre à l’Uac. Amphi que la République islamique d’Iran, consciente que «l’éducation est très importante pour tout pays qui veut aller au développement», s’est proposée de construire au profit des jeunes béninois. L’amphi, fruit des bonnes relations de coopération et d’amitié entre la République Islamique et le Bénin concrétisées en août 2011 par la signature de quatre accords, est un bâtiment de trois niveaux comportant chacun un amphithéâtre d’une capacité de 200 places, des toilettes, des bureaux et une salle de projection au rez-de-chaussée. L’emprise au sol du bâtiment qui sera construit sur le site de la Faculté des Sciences Agronomiques est de 500 m2 pour 17 mètres de haut. Cet amphithéâtre, à en croire le ministre iranien des Affaires étrangères, est le premier d’une série de projets que la République Islamique d’Iran voudrait réaliser au Bénin. «Nous avons plusieurs autres projets pour le Bénin et le vœu de mon gouvernement est d’aider le Bénin dans le domaine de l’éducation, la santé et l’agriculture», a confié Ali Akbar Salehi qui effectue en terre béninoise une visite de 48 heures. Dans son mot, le ministre béninois des Affaires étrangères, Arifari Bako a, après avoir montré toute la gratitude du gouvernement béninois à la République Islamique d’Iran à travers son ministre des affaires étrangères, insisté sur la qualité du travail. Car, a-t-il précisé, «la République Islamique a plusieurs projets pour notre pays et cet amphi est une porte d’entrée. Du respect des engagements ici pris, dépendra la suite à donner aux autres projets». C’est pourquoi, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique qui a fait des doléances pour la construction d’amphithéâtres de ce type et d’autres du format de l’amphi Idriss Deby, a donné des instructions fermes. Il a avant, dit «soukran (merci)» au ministre iranien des affaires étrangères, ainsi qu’à la République Islamique. Ce geste de l’Iran est allé droit au cœur des bénéficiaires, notamment le Recteur Brice Sinsin dont le message se résume en un mot, «merci».

Avec cet amphi qui vient à point nommé pour pallier le problème de manque d’infrastructures pédagogiques dans les universités nationales du Bénin où les effectifs ne cessent de croître, «2013 commence bien».

http://www.lanouvelletribune.info/index.php?option=com_content&view=article&id=13129:la-republique-islamique-d-iran-dote-l-uac-d-un-amphi-de-600-places&catid=16:une&Itemid=61

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 10:50

 

 

Le Toufan 2 iranien. 

 

 

Iran/défense : Téhéran présente un nouvel hélicoptère de combat baptisé Toufan2
vendredi 4 janvier 2013 - 07h59
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Rome- L’Iran a présenté un nouvel hélicoptère de combat de fabrication iranienne, il est baptisé Toufan 2. La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre de la Défense, le général de brigade Ahmed Wahidi. Selon la chaine Press TV, le général Wahidi a déclaré que l’hélicoptère de construction iranienne, fait partie d’une génération nouvelle. « C’est le symbole de notre créativité et notre capacité à atteindre l’autosuffisance. Il utilise des technologies de pointe, notamment des systèmes de pointage de haute précision, ainsi qu’un système radar laser avec la cartographie numérique », a-t-il dit. Il n’a par ailleurs pas dévoilé les caractéristiques de l’hélicoptère. (Médias/TV).

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26 décembre 2012 3 26 /12 /décembre /2012 12:23
Iran : les femmes russes à Boushaher suscitent un scandale lié au voile islamique et à "l’allocation hidjab"
mercredi 26 décembre 2012 - 10h34
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Un scandale touche les femmes russes vivant à Boushaher, en Iran. En effet, les épouses des employés russes de la centrale nucléaire de Boushaher (près de 2.500 ingénieurs et techniciens russes sur plus de 3.000 employés au total) sont accusées de ne pas respecter le port du voile, imposé par les autorités iraniennes. « Elles ne portent pas ce couvre-tête, ou elles le portent de façon irrespectueuse », affirme un député iranien cité par les médias à Téhéran. Le scandale, selon ces médias, est que la République islamique indemnise généreusement ces femmes russes pour porter le voile islamique en leur versant une « allocation hidjab ». Or, celles-ci touchent les fonds et ne remplissent pas leur obligation de couvrir la tête !

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26 décembre 2012 3 26 /12 /décembre /2012 12:16

Des semaines cruciales attendent les Syriens


Syrie : les renforts iraniens visent à maintenir le cordon ombilical avec le Hezbollah

http://mediarabe.info/spip.php

Cet état des lieux confirme d'autres sources : http://lessakele.over-blog.fr/article-l-iran-et-le-hezbollah-mettent-sur-pied-des-escouades-terroristes-pour-perpetuer-la-guerre-en-syrie--113794637.html

L’Armée Syrienne Libre considère les Iraniens comme cible légitime

mercredi 26 décembre 2012 - 10h16, par Dario S. (Rome)

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Dans un communiqué publié ce 26 décembre, l’Armée Syrienne Libre affirme que l’Iran a déployé, ces derniers jours, de nouvelles unités combattantes des Gardiens de la Révolution, dans et autour de Damas, auprès des unités du Hezbollah. L’ASL considère ces "mercenaires étrangers" comme des cibles légitimes, et promet de les renvoyer en Iran et au Liban dans des cercueils.

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Dans son communiqué, le porte-parole de l’ASL affirme que « les unités iraniennes, envoyées en renfort ces derniers jours, confirment l’hostilité de la République islamique d’Iran à l’égard du peuple syrien ». Selon les révolutionnaires, « ces unités ont été déployées auprès des membres du Hezbollah libanais dans la région de Sayeda Zeinab, près de l’aéroport international de Damas, ainsi que dans l’ouest de la capitale syrienne ».

Si l’objectif immédiat de ces mercenaires iraniens et libanais est d’empêcher la chute de Damas sous le contrôle de la révolution syrienne, ils visent à terme à protéger la route entre Damas et Beyrouth qui constitue un cordon ombilical qui relie stratégiquement l’axe syro-iranien au Hezbollah au Liban, à travers les villes de Daraya, Al-Zabadani, Wadi Barada et Al-Moadamiyeh...

L’ASL ajoute que « les miliciens du Hezbollah et les Gardiens de la Révolution iranienne s’emploient à vider ces villes, situées à l’ouest de Damas, de leur population, à coups de massacres collectifs, afin de sécuriser l’aéroport militaire de Mazzeh. Ces mercenaires visent également à reprendre le contrôle de l’aéroport international de Damas et ses environs, ainsi que les “localités libérées” de la Ghouta orientale (est de Damas), y compris en utilisant des armes prohibées », accusant ainsi le régime de recourir aux armes chimiques à faibles doses dans les environs de Damas, ainsi qu’à Homs la semaine dernière.

De ce fait, l’Armée Syrienne Libre accuse les Iraniens et les combattants du Hezbollah d’être des « agresseurs et des assassins du peuple syrien. Ils deviennent de facto des cibles légitimes des révolutionnaires ». L’ASL promet que « ces étrangers seront renvoyés en Iran et au Liban dans des cercueils » et prévient qu’elle ne fera pas de prisonniers !

L’envoie de nouveaux renforts iraniens à Damas semble cependant conforter Bachar Al-Assad, qui persiste à poursuivre la politique d’éradication tous azimuts. Malgré la défection de plusieurs hauts officiers, ces derniers jours, et en dépit des pressions arabes et occidentales, Assad maintient le cap. C’est du moins le constat fait par Lakhdar Brahimi, reçu à Damas. L’émissaire de l’ONU et de la Ligue arabe n’a pu que constater l’entêtement du dictateur.

Pourtant, le quotidien koweïtien « Al-Raï » croit savoir, ce matin, que « les Russes et les Américains s’approchent d’un accord détaillé sur l’après-Assad ». Le quotidien ajoute que « Moscou et Washington pourraient finaliser cet accord sur un gouvernement de transition qui sera installé avant fin février prochain. Les Russes sont désormais conscients que le régime syrien mène une bataille perdue et ne sont plus attachés à Assad. Ils cherchent à sauver ce qui peut encore l’être ». L’Iran a néanmoins une autre lecture. Il cherche à renforcer sa mainmise sur la Syrie et à maintenir le couloir stratégique vers le Hezbollah au Liban. Mais son soutien illimité à Assad ne fait qu’enfoncer ce dernier.

D’autres sources affirment que « le dictateur syrien parie sur le froid hivernal pour tenter d’inverser la situation en sa faveur ». Ce qui fait dire aux observateurs que « les prochaines semaines seront cruciales ».

Dario S.

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26 décembre 2012 3 26 /12 /décembre /2012 09:33

 

Le CCG durcit le ton contre l'Iran
OLJ/AFP | 26/12/2012


Au terme de leur sommet annuel, mardi, à Manama, les monarchies du Golfe ont durci le ton contre l'Iran, sommé de cesser ses ingérences. REUTERS/Hamad I Mohammed
Au terme de leur sommet annuel, mardi, à Manama, les monarchies du Golfe ont durci le ton contre l'Iran, sommé de cesser ses ingérences. REUTERS/Hamad I Mohammed
SOMMET Les monarchies du Golfe prônent une transition politique rapide en Syrie.

Les monarchies du Golfe, dirigées par des dynasties sunnites, ont durci mardi le ton contre l'Iran, leur voisin chiite, sommé de cesser ses ingérences. Au terme de leur sommet annuel à Manama, les dirigeants du Conseil de coopération du Golfe (CCG - Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Oman, Koweït et Qatar) ont sommé l'Iran à "cesser immédiatement et définitivement" ses ingérences dans leurs affaires internes.


Dans leur communiqué au ton dur, ils ont exigé de Téhéran de renoncer à "toutes les mesures de nature à attiser les tensions et à menacer la sécurité et la stabilité régionales".

Le CCG a dénoncé, dans ce contexte, la poursuite de l'"occupation iranienne de trois îles des Emirats" dans le Golfe et déploré le refus de Téhéran de toute négociation ou arbitrage international sur ce différend.
L'Iran affirme fréquemment sa souveraineté sur l'île d'Abou Moussa et les îlots de la grande et petite Tomb, revendiqués par les Emirats.

 

 

(Pour mémoire: Le chef des pasdaran visite des îles disputées avec les Emirats)


A propos du programme nucléaire iranien, le CCG a appelé Téhéran à coopérer pleinement avec l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA), et à assurer la sécurité du réacteur de Bouchehr sur le Golfe de manière à éviter tout accident nucléaire.


Les monarchies du CCG ont apporté aussi leur soutien au régime de Bahreïn confronté à une contestation de chiites, majoritaires dans ce pays. L'Iran est soupçonné de favoriser en sous-main cette contestation, tout comme celle de la minorité chiite dans l'Est de l'Arabie saoudite.


Evoquant la crise syrienne, le CCG s'est dit "profondément attristé" par les violences qui ont fait 44.000 morts en 21 mois, et souligné que "le processus de transition politique doit être accéléré". Il a invité la communauté internationale à "agir rapidement pour mettre fin à ces massacres" et à apporter une assistance humanitaire aux civils syriens, affectés par le conflit.

"Conférence des donateurs, le 30 janvier à Koweït"
Dans ce contexte, le Koweït accueillera le 30 janvier prochain une conférence internationale des donateurs, selon le communiqué.


Le CCG a, en outre, exprimé son soutien à l'émissaire international Lakhdar Brahimi, espérant que sa mission contribuera à forger "une entente au sein du Conseil de sécurité de l'Onu".
Il fait allusion à la Russie et à la Chine, des alliés du régime syrien, qui ont mis leur veto à trois projets de résolutions devant ce Conseil censés faire pression sur le régime de Damas depuis le début de la révolte en mars 2011.

Les pays du CCG, critiques du régime de Bachar el-Assad, ont également apporté leur soutien à la Coalition nationale syrienne, la qualifiant de "représentant légitime du peuple syrien".


S'agissant du Yémen, les monarchies du Golfe ont salué la restructuration de l'armée, annoncée la semaine dernière à Sanaa et écartant des proches l'ancien président Ali Abdallah Saleh de plusieurs postes de commandement militaire.
Les pays du CCG espèrent, selon le communiqué, "la participation de toutes les composantes du peuple yéménite" au dialogue national, prévu par l'accord de transition de novembre 2011 qu'elles avaient parrainé et dont la tenue butte sur les réserves de séparatistes sudistes.


Le sommet de Manama qui s'est tenu en l'absence de quatre des six chefs d'Etat du CCG dont celle du roi Abdallah, en convalescence après une opération au dos, a par ailleurs décidé d'accélérer le processus d'intégration économique entre ses Etats membres, approuvé un traité de sécurité et annoncé la création d'un commandement militaire unifié aux contours non précisés.

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26 décembre 2012 3 26 /12 /décembre /2012 09:30
L’Iran annonce, puis dément, avoir déjoué une nouvelle cyberattaque
mardi 25 décembre 2012 - 21h12
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Un responsable régional iranien de la défense civile a annoncé mardi que l’Iran avait déjoué une nouvelle cyberattaque visant des installations industrielles dans le sud du pays, avant de démentir avoir tenu ces propos quelques heures plus tard. Un virus a infecté (les réseaux informatiques d’) industries de manufacture dans la province d’Hormuzgan, mais ses progrès ont été stoppés grâce à la coopération de hackers, a déclaré lors d’une conférence de presse Ali Akbar Akhavan, cité par l’agence Isna.

Mais dans la soirée, il a affirmé sur le site internet de la télévision d’Etat que ses propos avaient été mal interprétés. Nous avons annoncé que nous étions prêts à lutter contre une cyberattaque visant les installations de l’Hormuzgan, et il a été rapporté par erreur que des attaques avaient été déjouées, a-t-il expliqué. (AFP).

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26 décembre 2012 3 26 /12 /décembre /2012 09:20

 

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Le Général Qassem Soleimani, chef des Brigades Al Qods.

 

Téhéran développe ses propres plans pour poursuivre la guerre en Syrie et maintenir son emprise sur le pays – alors même que Washington et la Russie font pression, par des discussions secrètes sur le sort du Président Bachar al Assad, appuyés par les efforts de médiation de l’envoyé de la Ligue Arabe et de l’ONU à Damas, Lakhdar Brahimi. Mardi 25 décembre, l’envoyé a déclaré, après avoir rencontré Assad, qu’il resterait sur place pour une période d’encore six jours, dans l’espoir de persuader les parties de mettre un terme à leurs hostilités sanglantes.

Au même moment, l’Iran est en train de mettre en place ses propres atouts militaires et de renseignements, qui se tiennent prêts pour le jour d’après le départ d’Assad.

Debkafile révèle que : selon l’opinion des chefs des renseignements saoudiens, qui ont assisté au sommet du CCG, durant deux jours à Manama, lundi et mardi, l’Iran a conçu des plans consistant à saboter tout accord que Washington et Moscou  pourraient réussir à conclure, entre Assad et les rebelles, pour mettre un terme à cette guerre et paralyser tout régime de transition installé afin de remplacer la Présidence d’Assad.

Ces sources rapportent que le Guide Suprême, l’Ayatollah Khamenei a déjà envoyé ses directives au Général Qassem Souleimani, à la tête des Brigades Al Qods (le bras armé extérieur du renseignement et du terrorisme d’Iran), lui intimant de perpétuer le conflit syrien au moyen de réseaux terroristes répandus à travers tout le pays et opérant en conjonction avec les milices locales.

“Ces milices”, dit une source du renseignement saoudien, “dépendent complètement du Hezbollah pour leur approvisionnement en armes, en explosifs, en financement et en renseignements”.

Leur tâche, commune avec les cellules terroristes, sera de maintenir la Syrie en situation de guerre constante et d’empêcher ainsi tout pouvoir central à Damas d’exercer son autorité après la sortie d’Assad. Il ne subsistera qu’un ilot sécurisé dans ce chaos : une enclave fortifiée dans la capitale. Cette installation ressemblera au bastion du palais fortifié de Kaboul, où se barricade le Président afghan Hamid Karzaï, ou à la Zone Verte de Bagdad, dans lequel est protégé le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki. Le concept au Hezbollah, au service de l’Iran, emprunte largement au programme des Brigades al Qods de Soleimani pour l’Irak, dans les années 2003-2007.

Alors, Téhéran a utilisé ses escadrons terroristes sous la gouverne du Hezbollah pour faire dérailler systématiquement la prise de contrôle du pays par les Américains. Ils ont généré un violent désordre dans le but de rendre insoutenable l’émergence de tout régime pro-occidental et de le contraindre à chercher une voie pour installer un gouvernement dépendant de Téhéran.

Aujourd’hui, le Premier ministre d’Irak en est réduit à prendre toute la mesure de sa dépendance, qui le laisse sans réel pouvoir pour arrêter le ballet des transports aériens vers la Syrie, quand ils transitent par l’espace aérien de son pays. Il ne lui reste plus qu’à se précipiter à Téhéran pour faire approuver tout changement politique souhaité.

Les renseignements saoudiens pensent que le Guide Suprême a déjà dû condamner la Syrie  de l’après-Assad et de l’après-guerre à ce scénario, pour anéantir ainsi toute chance que les Etats-Unis et l’Occident puissent tirer le pays de la mainmise de l’Iran, que le dictateur syrien reste ou qu’il s’en aille.

Cinq ans après avoir agi comme le pion de Téhéran en Irak, le Hezbollah est, à nouveau, ré- embauché pour le spectacle du grand retour en Syrie, la seule différence marquante consistant à un changement pour le rôle-pivot : en Irak, Al Qods bénéficiait  des services du défunt chef opérationnel Imad Moughniyeh, assassiné à Damas en février 2008. Son successeur est Wafiq Safa, un parent du Secrétaire Général Hassan Nasrallah, qui opère déjà en Syrie, sous la tutelle du commandant des forces iraniennes au Liban, le Général Hossein Mahadavi.

Les renseignements saoudiens sont profondément pessimistes, à propos de la prochaine phase et de l’avenir en Syrie. Ils envisagent qu’Assad se sente totalement dépassé à Damas et qu’il donne très bientôt l’ordre de lancer une guerre chimique et biologique contre l’insurrection et les proches voisins de la Syrie.

 

http://www.debka.com/article/22634/Iran-Hizballah-setting-up-terror-squads-to-perpetuate-Syrian-war-post-Assad-

DEBKAfile  Reportage Exclusif   25 Décembre 2012, 10:55 PM (GMT+02:00)

Adaptation : Marc Brzustowski.

http://israelmagazine.co.il/liran-et-le-hezbollah-ont-toujours-dans-leur-manche-un-joker-a-lirakienne-pour-lapres-assad/

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26 décembre 2012 3 26 /12 /décembre /2012 08:36

 

Le Général Qassem Soleimani, chef des Brigades Al Qods

 

Téhéran développe ses propres plans pour poursuivre la guerre en Syrie et maintenir son emprise sur le pays – alors même que Washington et la Russie font pression, par des discussions secrètes sur le sort du Président Bachar al Assad, appuyés par les efforts de médiation de l’envoyé de la Ligue Arabe et de l’ONU à Damas, Lakhdar Brahimi. Mardi 25 décembre, l’envoyé a déclaré, après avoir rencontré Assad, qu’il resterait sur place pour une période d’encore six jours, dans l’espoir de persuader les parties de mettre un terme à leurs hostilités sanglantes.


Au même moment, l’Iran est en train de mettre en place ses propres atouts militaires et de renseignements, qui se tiennent prêts pour le jour d’après le départ d’Assad.

 

Debkafile révèle que : selon l’opinion des chefs des renseignements saoudiens, qui ont assisté au sommet du CCG, durant deux jours à Manama, lundi et mardi, l’Iran a conçu des plans consistant à saboter tout accord que Washington et Moscou  pourraient réussir à conclure, entre Assad et les rebelles, pour mettre un terme à cette guerre et paralyser tout régime de transition installé afin de remplacer la Présidence d’Assad.

 

Ces sources rapportent que le Guide Suprême, l’Ayatollah Khamenei a déjà envoyé ses directives au Général Qassem Souleimani, à la tête des Brigades Al Qods (le bras armé extérieur du renseignement et du terrorisme d’Iran), lui intimant de perpétuer le conflit syrien au moyen de réseaux terroristes répandus à travers tout le pays et opérant en conjonction avec les milices locales.

 

“Ces milices”, dit une source du renseignement saoudien, “dépendent complètement du Hezbollah pour leur approvisionnement en armes, en explosifs, en financement et en renseignements”.

 

Leur tâche, commune avec les cellules terroristes, sera de maintenir la Syrie en situation de guerre constante et d’empêcher ainsi tout pouvoir central à Damas d’exercer son autorité après la sortie d’Assad. Il ne subsistera qu'un ilot sécurisé dans ce chaos : une enclave fortifiée dans la capitale. Cette installation ressemblera au bastion du palais fortifié de Kaboul, où se barricade le Président afghan Hamid Karzaï, ou à la Zone Verte de Bagdad, dans lequel est protégé le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki. Le concept au Hezbollah, au service de l’Iran, emprunte largement au programme des Brigades al Qods de Soleimani pour l’Irak, dans les années 2003-2007.

 

Alors, Téhéran a utilisé ses escadrons terroristes sous la gouverne du Hezbollah pour faire dérailler systématiquement la prise de contrôle du pays par les Américains. Ils ont généré un violent désordre dans le but de rendre insoutenable l’émergence de tout régime pro-occidental et de le contraindre à chercher une voie pour installer un gouvernement dépendant de Téhéran.

 

Aujourd’hui, le Premier ministre d’Irak en est réduit à prendre toute la mesure de sa dépendance, qui le laisse sans réel pouvoir pour arrêter le ballet des transports aériens vers la Syrie, quand ils transitent par l’espace aérien de son pays. Il ne lui reste plus qu'à se précipiter à Téhéran pour faire approuver tout changement politique souhaité.

 

Les renseignements saoudiens pensent que le Guide Suprême a déjà dû condamner la Syrie  de l’après-Assad et de l’après-guerre à ce scénario, pour anéantir ainsi toute chance que les Etats-Unis et l’Occident puissent tirer le pays de la mainmise de l’Iran, que le dictateur syrien reste ou qu’il s’en aille.

 

Cinq ans après avoir agi comme le pion de Téhéran en Irak, le Hezbollah est, à nouveau, ré- embauché pour le spectacle du grand retour en Syrie, la seule différence marquante consistant à un changement pour le rôle-pivot : en Irak, Al Qods bénéficiait  des services du défunt chef opérationnel Imad Moughniyeh, assassiné à Damas en février 2008. Son successeur est Wafiq Safa, un parent du Secrétaire Général Hassan Nasrallah, qui opère déjà en Syrie, sous la tutelle du commandant des forces iraniennes au Liban, le Général Hossein Mahadavi.

 

Les renseignements saoudiens sont profondément pessimistes, à propos de la prochaine phase et de l’avenir en Syrie. Ils envisagent qu’Assad se sente totalement dépassé à Damas et qu’il donne très bientôt l’ordre de lancer une guerre chimique et biologique contre l’insurrection et les proches voisins de la Syrie.

 

http://www.debka.com/article/22634/Iran-Hizballah-setting-up-terror-squads-to-perpetuate-Syrian-war-post-Assad-

 

DEBKAfile  Reportage Exclusif   25 Décembre 2012, 10:55 PM (GMT+02:00)


Adaptation : Marc Brzustowski.
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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 14:16

 

 

Le point de vue de Dario S. (Rome)

L’échec de la manœuvre iranienne en Syrie accentue les menaces sur le Liban. L’opposition syrienne rejette le plan proposé par Téhéran

http://mediarabe.info/spip.php?article2278

La République islamique redoute la perte de son influence en Syrie, après avoir perdu son influence sur Gaza

mercredi 19 décembre 2012 - 13h38, par Dario S. (Rome)

Logo MédiArabe.Info

Après avoir perdu son influence sur Gaza, à la faveur du Qatar et de l’Egypte, l’Iran est sur le point de perdre son allié syrien Bachar Al-Assad. Téhéran a pourtant manœuvré pour maintenir le dictateur en place, à travers un plan de paix jugé tardif et rejeté par l’opposition. Ce qui accentue les menaces sur le Liban, dernier carré sous influence iranienne, à travers le Hezbollah.

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Le porte-parole de l’Armée Syrienne Libre vient de publier un communiqué de presse rejetant l’initiative iranienne, considérée comme une manœuvre tardive des Iraniens destinée à sauver leur allié Bachar Al-Assad. Avant de parler de l’acceptation ou du rejet de cette initiative, le communiqué explique la position de la République islamique par rapport à la crise en Syrie.

Selon le porte-parole, « la position de l’Iran est celle d’un allié du régime syrien qui cherche à faire durer la crise. L’initiative intervient ainsi aujourd’hui comme si la table des négociations a été transférée de Damas à Téhéran, ce qui montre le rôle des Iraniens et leur implication dans la crise syrienne ». Et d’ajouter que « Bachar Al-Assad n’a pas écouté les conseils des États, des amis et des alliés depuis le début de la crise, à l’exception des intransigeances politiques, militaires et sécuritaires de son allié iranien lequel a largement contribué au virage communautariste et sectaire en Syrie, imposé par le régime. Ainsi, sans l’encouragement, le soutien et la contribution des Iraniens à la solution sécuritaire et militaire, le peuple syrien aurait probablement accepté une solution quelconque ».

L’Iran propose aujourd’hui son initiative, après plus de 22 mois de crise, car la situation du régime est très critique. Assad est à l’agonie. L’allié iranien panique et redoute la perte de son front avancé sur la Méditerranée et son influence en Syrie et dans la région. En mettant en garde contre le déploiement de missile Patriot sur les frontières turco-syriennes, qu’il considère comme un prélude à la troisième guerre mondiale, Téhéran dévoile sa panique.

De ce qui précède, l’Armée Syrienne Libre estime que « l’Iran ne peut en aucun cas faire partie de la solution pour qu’il fasse des propositions et prenne des initiatives sur la situation en Syrie. Le tueur ne peut pas se transformer en juge ou en médiateur... »

L’Armée Syrienne Libre rejette ainsi, de façon catégorique, l’initiative iranienne et accuse l’Iran de complicité dans les massacres des Syriens et la destruction de leurs infrastructures. Enfin, l’ASL réaffirme qu’aucune solution politique ne peut être envisagée en Syrie avant le départ de Bachar Al-Assad et de ces gangs. L’ASL invite les Iraniens à ramener Assad en Iran, avec les nombreux conseillers militaires qui étaient déployé en Syrie et qui ont coordonné les massacres.

Reste que la chute du régime, et le repli prévisible de Bachar Al-Assad dans sa région natale de Lattaquié (le pays alaouite), et la perte de l’influence iranienne en Syrie, inquiète le Liban. Le régime des Mollahs et ce qui reste des capacités de nuisance de son allié syrien, s’emploient à renforcer le Hezbollah au pays du Cèdre. Le Parti chiite menace ainsi de bloquer encore davantage les élections législatives de 2013 à travers son opposition à toute loi électorale qui ne lui assure pas la victoire. Militairement aussi, il se renforce à la faveur du transfert de missiles longue portée depuis la Syrie.

En effet, le quotidien koweïtien « Al Jarida » croit savoir que l’explosion survenue lundi à l’aube à Tairharfa (au Sud Liban, à quelques kilomètres de la frontière avec Israël) a détruit un entrepôt de missiles récemment rapatriés de Syrie, et qui seraient susceptibles de transporter des charges non-conventionnelles (chimiques et bactériologiques). « Al Jarida » dément ainsi les déclarations des responsables du Hezbollah qui avaient attribué l’explosion à un missile israélien datant de la guerre de l’été 2006. Le quotidien affirme par ailleurs que le Hezbollah a acheté ou loué plusieurs entrepôts à travers le Liban (dans la montagne, à Aley, et dans la Békaa) pour y dissimuler ses missiles.

Contents que la chute prévisible de Bachar Al-Assad les soulage très prochainement, les Libanais redoutent dans leur majorité une nouvelle hégémonie iranienne à travers le Hezbollah.

Dario S.

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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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