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30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 23:45

 

Initiative palestinienne à l'ONU: Valérie Hoffenberg ne représente plus la France (Paris)
AFP | 30/08/2011 | 22h58

 

http://www.lorientlejour.com/category/

 

Valérie Hoffenberg, qui s'est déclarée mardi à Tel-Aviv opposée "à titre personnel" à la demande d'adhésion d'un Etat de Palestine à l'ONU, "n'exerce plus les fonctions de représentante spéciale de la France" et "n'a pas qualité pour s'exprimer sur ce sujet", a affirmé le ministère des Affaires étrangères.

"Mme Valérie Hoffenberg n'exerce plus les fonctions de représentante spéciale de la France pour la dimension économique, culturelle, commerciale, éducative et environnementale du processus de paix au Proche-Orient", a déclaré mardi soir à l'AFP Bernard Valero, porte-parole du Quai d'Orsay.

"Elle n'a pas qualité pour s'exprimer sur ce sujet. Elle a d'ailleurs précisé qu'elle le faisait à titre personnel", a ajouté M. Valero. Le porte-parole a indiqué que Mme Hoffenberg avait été nommée à ce poste par le président Nicolas Sarkozy en août 2009 mais il n'a pas été en mesure de préciser à quelle date ses fonctions avaient pris fin.

Un peu plus tôt dans la journée, Mme Hoffenberg avait déclaré à l'AFP à Tel-Aviv: "Je ne connais pas la position officielle de la France (...) Mais à titre personnel, j'appelle les Palestiniens à reconsidérer leur décision" de demander l'adhésion d'un Etat de Palestine aux Nations unies.

"Seule la coordination avec Israël peut permettre de reprendre le chemin des négociations bilatérales" de paix, avait-elle ajouté.

Concernant la prochaine démarche des Palestiniens au cours de la session de l'Assemblée générale des Nations unies qui s'ouvre le 13 septembre à New York, Paris a affirmé jusqu'ici vouloir éviter une confrontation diplomatique à l'ONU qui serait "contre-productive" et souhaite la reprise des négociations entre Israéliens et Palestiniens.

"Il n'est pas trop tard, bien au contraire. C'est justement maintenant qu'il faudrait qu'il y ait cette reprise des négociations entre Israéliens et Palestiniens. Nous passons des messages dans ce sens aux uns et aux autres", a encore affirmé vendredi Bernard Valero.

Cette question sera abordée lors de la conférence des ambassadeurs de France qui se réunit à Paris de mercredi à vendredi. Le président Nicolas Sarkozy qui ouvre mercredi soir la conférence et le chef de la diplomatie Alain Juppé devraient s'exprimer sur ce point.

 

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30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 20:38

 

 

 

 

 

Je soutiens Glenn Beck

Par Emmanuel Navon
www.navon.com

 

pour © 2011 www.aschkel.info


Les Nations Unies et les soi-disant organisations des droits de l’homme « sont devenues des harceleurs et une parodie grotesque des principes qu’elles disent défendre.  Elles critiquent les nations libres et protègent les tyrans.  Elles dénoncent l’Amérique et Israël, qui sont des nations libres, et n’ont rien à redire des nations qui ne sont pas libres.  Leur hypocrisie est presque comique.  Leur force morale ne vaut plus rien. »

Si ces paroles de vérité et de bon sens avaient été prononcées par Tzipi Livni, les médias israéliens auraient applaudi des deux mains.  Mais comme ils ont été prononcés par Glenn Beck lors de son événement « Restaurer le Courage », on nous explique qu’ils sont démentiels et qu’ils constituent un obstacle à la paix.

L’organisation américaine « Media Matters for America, » dont le but officiel est de “lutter contre la désinformation de droite dans les médias américains » ne cesse de s’en prendre à Glenn Beck.  L’un des principaux donateurs de Media Matters est George Soros, qui finance aussi J-Street.  C’est entre autres à cause de Média Matters que le programme de Glenn Beck sur Fox News a été annulé.

Aux États-Unis, les médias tentent de faire taire Glenn Beck.  En Israël, la plupart des journalistes essaient de le présenter comme un fou qu’il ne faut pas écouter.

Par exemple, Jonathan Lis du journal Haaretz a qualifié de « cirque » l’événement de Glenn Beck à Jérusalem, et a traité avec dérision le fait que Beck ait honoré Rami Lévy ainsi que le Maire d’Itamar.  Rami Lévy a été honoré parce que son nouveau supermarché dans le Goush Etzion est un exemple de coexistence entre Juifs et Arabes, et parce qu’il aide les orphelins de la famille Fogel, et qu’il donne de la nourriture gratuitement aux Arabes pendant le Ramadan.  Le Maire d’Itamar, quant à lui, a été honoré parce que c’est dans son village que la famille Fogel a été sauvagement massacrée.  Mais comme le modèle de générosité et de coexistence de Rami Lévy et comme la tragédie de la famille Fogel se passent au-delà de la « ligne verte, » Haaretz se doit de les traiter avec dédain.

Quant à Tal Schneider du journal Globes, il a qualifié Beck d’ « extrémiste » parce que Beck s’oppose à la création d’un État palestinien et à la division de Jérusalem, et parce qu’il accuse l’Islam radical d’attiser les conflits dans le monde.  La plupart des Israéliens sont contre la division de Jérusalem.  Sont-ils également « extrémistes» ?  Et Samuel Huntington fut-il extrémiste pour avoir écrit que « Les frontières de l’Islam sont sanguinaires » ?

Jonathan Lis et Tal Schneider ont utilisé plus ou moins les mêmes mots pour dénigrer Glenn Beck.  Pour Lis, « un publique israélien ne se reconnaîtrait pas dans le discours de Beck. »  Quant à Schneider, il écrit que « Les Israéliens, même ceux d’entre eux qui sont de droite, n’aiment pas les messages extrémistes d’un Chrétien étranger. »  Mais ce que Lis et Schneider entendent par « Israélien » c’est la minorité qu’ils représentent, à savoir une population de gauche, urbaine et laïque.  Or beaucoup d’Israéliens se reconnaissent dans le discours de Glenn Beck.  Quant à Tal Scheider, il n’a rien contre les messages extrémistes du Chrétien Jimmy Carter.

Beck a bien sûr plus d’autres ennemis en Israël.  La liste inclut des gens aussi différents que le Rav Eliashiv (le leader reconnu du Judaïsme ultra-orthodoxe lithuanien) et Yariv Oppenheimer (le directeur de « Shalom Archav »).  Mais Beck a aussi des soutiens respectables, comme le Rav Shlomo Riskin qui a déclaré en substance en ouvrant l’événement « Restaurer le Courage » que le Sionisme est la manifestation de la promesse de Dieu au peuple juif et que nous devons être reconnaissants à Glenn Beck pour proclamer cette vérité haut et fort parmi les nations.

Tant le Rav Eliashiv que Yariv Oppenheimer ne supportent pas Glenn Beck parce qu’ils ne croient pas, et parce qu’ils ne veulent pas entendre, que le Sionisme a une signification religieuse.  Pour le Rav Eliashiv, le Sionisme est une révolte contre la volonté divine.  Pour Oppenheimer, le Sionisme n’est légitime que s’il est vidé de tout contenu religieux.

Car voici ce que Glenn Beck a déclaré lors de son événement à Jérusalem : « Mes amis israéliens, j’ai un message pour vous.  Vous ne devez pas perdre espoir.  Vous ne devez pas perdre confiance.  Vous devez rester courageux.  Et votre courage doit découler du fait que c’est Dieu qui vous a amenés dans ce pays.  Israël n’existe pas grâce à Balfour ou à Truman.  Israël existe parce que le Dieu d’Abraham tient ses promesses. »

Mise à part la référence à Balfour et à Truman, c’est ce que dit Rachi dans son commentaire du premier verset de la Torah : que lorsque les nations diront que les Juifs ont volé la Terre d’Israël, leur seule réponse valable est que Dieu a créé le monde et qu’il a décidé de donner la Terre d’Israël au Peuple d’Israël.  C’est parce que Beck a dit cela que les gens qui rejettent la foi juive sont furieux contre lui.

« Condamnez-moi, attaquez-moi » a dit Beck dans son discours à Jérusalem.  « Je soutiens Israël. »  Il faut du courage pour prononcer ces mots, et Beck a payé un prix pour son courage.  Et soutenir Beck, en Israël, a également un prix.  C’est pourquoi tant de journalistes et universitaires israéliens ont publiquement pris leurs distances vis-à-vis de Glenn Beck, par souci pour leur réputation, pour leur vie sociale, et pour leur carrière.  Je ne les juge pas, mais je veux que tout le monde le sache : Je soutiens Glenn Beck.

Emmanuel Navon, 30 août 2011.

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28 août 2011 7 28 /08 /août /2011 12:29

Michel Gurfinkiel

 

 

Jeudi 25 août 2011

Europe/ Otto de Habsbourg, l'Empereur de l'Esprit

PAR MICHEL GURFINKIEL.

 

 

http://www.michelgurfinkiel.com/articles/379-Europe-Otto-de-Habsbourg,-lEmpereur-de-lEsprit.html

 

C’est au début de l’été 1989, quand le rideau de fer commençait à se déchirer, que j’ai rencontré Otto de Habsbourg pour la première fois. Il m’avait invité chez lui, à Pöcking, un village situé à une quarantaine de kilomètres de Munich. Il habitait une maison énorme, mafflue, comme on les aime dans les pays danubiens : un de ces manoirs où plusieurs générations peuvent nicher ensemble. Mais quand j’arrivai, en début d’après-midi, la demeure était vide. Ni parent, ni assistant, ni domestique. Otto de Habsbourg vint lui-même m’ouvrir. Il m’apporta lui-même, un peu plus tard, une tasse de café. Et au moment du départ, il téléphona personnellement à la station de taxis. Avec ces mots à la fois naturels et déroutants : «  Ici la Maison de Habsbourg. Pouvez-vous envoyer une voiture ? »  

 

L’entretien eut lieu au premier étage, dans la bibliothèque. Les fenêtres ouvertes donnaient sur des arbres, des prés ; des oiseaux pépiaient. On m’avait prévenu : il ne fallait pas donner du « Monseigneur » à mon hôte. Il n’était pas un prétendant. En allemand, il se faisait appeller Herr Doktor. En français, l’une des six ou sept langues qu’il parlait parfaitement, « Monsieur » convenait. Certes, son père Charles Ier, le dernier empereur d’Autriche et roi de Hongrie, n’avait pas abdiqué en 1918. Et quand celui-ci était mort à Madère en 1922, âgé de trente-quatre ans à peine, Otto lui avait « succédé ». Mais à sa façon. « Dans une monarchie chrétienne », m’expliqua-t-il en souriant,« il y a un élément politique, mais aussi un élément spirituel. Les Habsbourg ont perdu leur pouvoir politique en 1918. Mais ils ne pouvaient renoncer à leur responsabilité spirituelle. Cela avait été la vision de mon père, puis de ma mère, l’impératrice Zita. Et cela fut ensuite mon destin. »

 

Monarque chrétien, Charles Ier l’a réellement été pendant son bref règne : 1916-1918. A travers des réformes conformes à la doctrine sociale de l’Eglise. Et surtout en cherchant obstinément, de concert avec le pape Benoît XV, à mettre fin aux hécatombes de la Première Guerre mondiale, soit par une paix générale, soit par une paix séparée entre l’Autriche et la France. Un engagement qui lui a valu d’être proclamé « serviteur de Dieu »en 1954, puis béatifié par le pape Jean-Paul II en 2004. Mais comment Otto, sans couronne ni Etats, a-t-il pu poursuivre dans cette voie ?

 

Les événements ont décidé pour lui. Adolf Hitler arrive au pouvoir à Berlin en janvier 1933. Pour le jeune prince – qui obtient deux ans plus tard, en 1935, un doctorat de sciences politiques à l’Université catholique de Louvain -, le doute n’est pas permis : le IIIe Reich, qui divinise la guerre, renie la charité, et rejette, par son antisémitisme radical, la notion même d’Incarnation, n’est pas conservateur et chrétien, comme le croient alors une majorité d’Allemands et de nombreux Européens, mais révolutionnaire et satanique, au moins autant que le communisme. Il faut lui faire barrage. Dans ce but, Otto se déclare prêt à une restauration : ou plutôt à une libre Union ou Réunion, sous sa couronne ou sous son magistère, des peuples de l’ex-Autriche-Hongrie, premier pas vers une Union de toutes les nations d’Europe.

 

Quichottisme ? Voire. La cause des Habsbourg reste extrêmement populaire en Autriche, en Hongrie, dans une partie de l’opinion tchécoslovaque. Elle a ses partisans en Slovénie, en Croatie et dans le Banat, provinces catholiques ci-devant austro-hongroises, qui acceptent de moins en moins leur sujétion, au sein du nouvel Etat yougoslave, à une Serbie orthodoxe. Dans l’ouest de la Roumanie – la Transylvanie naguère hongroise, la Bukovine naguère autrichienne -, elle suscite plus de loyalisme que celle des Hohenzollern, qui n’ont d’ailleurs régné sur le reste du pays, le « Vieux Royaume » de Moldavie et Valachie, que depuis la fin du XIXe siècle. La nostalgie des Habsbourg n’est pas moins vivace dans le sud de la Pologne, ex-Galicie autrichienne, ou à Trieste, rattachée à l’Italie en 1919, cité de langue italienne mais de culture germano-italo-slave.

 

Enfin, les nombreuses communautés juives savent pertinemment que la Double Monarchie protégeait mieux leurs droits que les Etats issus des traités de Versailles, exception faite de la Tchécoslovaquie. Et elles veulent croire qu’un retour des Habsbourg les préserverait de l’hitlérisme. Ce n’est pas un hasard si le grand écrivain Joseph Roth (La Marche de Radetzky, La Crypte des Capucins), Juif galicien de langue allemande, est jusqu’à sa mort, en 1939, le propagandiste le plus convaincu, et le plus convaincant, d’une éventuelle Restauration.

 

Charles Ier avait tenté de reconquérir son trône à partir de la Hongrie. Otto sait qu’il doit commencer par l’Autriche. L’ancien cœur de l’Empire, réduit désormais à 84 000 kilomètres carrés et 6 millions et demi d’habitants, vient de subir une guerre civile, opposant la droite catholique à la gauche socialiste. Hitler a tenté de s’en emparer dès 1934 : il y a renoncé à la suite d’une mobilisation italienne. Le chancelier chrétien-social Engelbert Dolfuss a tenté d’y instaurer une dictature « corporatiste », avant d’être assassiné. Mais au même moment, mille six cents communes autrichiennes accordent le titre de « citoyen d’honneur » à Otto de Habsbourg. En 1937, le prince écrit : « Je sais pertinemment qu’une majorité écrasante du peuple autrichien souhaite que j’assume l’héritage de mon père, l’Empereur de la Paix, le plus vite possible. »

 

Un an plus tard, c’est l’Anschluss : le IIIe Reich s’emparait de l’Autriche. Nom de code de l’entrée de la Wehrmacht à Vienne : Opération Otto. Ce qui revient à reconnaître le danger que le néo-monarchisme habsbourgeois fait courir au nazisme. Ayant appelé à la résistance, le prince est condamné à mort par contumace.

 

D’abord réfugié en France, Otto de Habsbourg gagne les Etats-Unis en 1940. Il y défend les intérêts de l’Autriche auprès des Alliés, notamment en la faisant reconnaître comme un« pays occupé par l’Allemagne nazie ». Il s’entend bien avec Winston Churchill, auprès duquel il plaide l’instauration, après la guerre, d’une Fédération danubienne : une sorte d’Autriche-Hongrie élargie. Puis, ce projet n’ayant pas reçu l’aval de Joseph Staline, il convertit l’homme d’Etat britannique à un projet beaucoup plus ambitieux : une Union européenne fondée sur les principes chrétiens. Le discours que Churchill prononce dans ce sens le 19 septembre 1946 à l’université de Zurich, tenu aujourd’hui comme le texte fondateur de la nouvelle Europe, reprend presque verbatim des réflexions du prince austro-hongrois.

 

Otto noue des liens tout aussi amicaux avec Charles de Gaulle, qui partage avec lui l’idée d’une « personnalité mystique » des nations. Puis avec le très catholique Francisco Franco, qui l’accueille pendant plusieurs années et va même jusqu’à lui proposer la couronne d’Espagne.

 

A l’approche de la cinquantaine, Otto de Habsbourg décide de mettre un terme aux exils perpétuels qui ont été le lot de sa famille depuis 1918. Le 31 mai 1961, il renonce officiellement au trône impérial, ce qui lui permet de devenir citoyen de la République d’Autriche. « C’est une décision qui m’a beaucoup coûté sur le plan personnel », m’a-t-il expliqué. «  Même si philosophiquement, elle ne changeait rien. »  Pour autant, il ne s’installe pas dans son pays natal, mais en Bavière. Naturalisé allemand, il peut mener ses activités politiques en toute liberté. Et notamment se faire élire en 1979 au Parlement européen sur la liste du parti chrétien-social bavarois (CSU). Il occupera ce siège pendant vingt ans. Son souci, dans ces fonctions, sera de ne jamais sacrifier l’Europe véritable, celle des peuples et des âmes, à une Europe « technique », marché commun ou bureaucratie commune. Et de ne pas oublier la moitié Est du continent.

 

Les historiens découvriront peu à peu le rôle déterminant qu’il a joué, en 1989, dans la chute du communisme et la réunification européenne. Dans notre entretien de Pöcking, il m’annonça à l’avance l’ouverture des frontières, le retrait soviétique, la chute des communismes européens, la réunification allemande – autant d’évènements qui allaient se dérouler au cours des mois suivants et qui où ses réseaux allaient sans cesse intervenir. Le« pique-nique paneuropéen », qu’il organisa le 19 août 1989 à la frontière austro-hongroise, fut en particulier l’événement déclenchant du grand exode vers l’Ouest qui allait ébranler la RDA et la Tchécoslovaquie.

 

Pendant les dernières années de sa vie, il se préoccupait surtout du rapprochement des trois grandes religions monothéistes. « Un conflit avec l’islam est une absurdité », m’avait-il dit à Pöcking. « C’est une guerre fratricide. La chrétienté est fille d’Israël. Et l’islam n’est qu’une hérésie chrétienne. »

 

Il s’est éteint chez lui le 4 juillet dernier, à l’âge de quatre-ving-dix-huit ans. Et il a été inhumé en empereur et roi : treize jours de deuil dans tous les pays qui avaient appartenu à la Double Monarchie, cinq messes solennelles successives - deux en Bavière, deux en Autriche et une en Hongrie -, trois offices religieux juifs, un office musulman. Comme si l’élément spirituel de la monarchie, auquel il avait consacré son existence, avait fini par faire resurgir l’élément politique du néant et de l’oubli, après un hiatus de près d’un siècle.

 

 

La cérémonie principale, à Vienne, a été célébrée le 16 juillet à la cathédrale Saint-Etienne par le cardinal Christoph Schönborn. La bière était recouverte des couleurs anciennes, noir et jaune, et des armoiries impériales. Un page faisait flotter un étendard frappé de l’aigle bicéphale, tandis que retentissait, sous les voutes gothiques, leKaiserhymne l’hymne impérial composé par Joseph Haydn - plus connu de nos jours, sous une forme légèrement modifiée, en tant qu’hymne national allemand...

 

Le cortège funèbre a ensuite traversé la capitale autrichienne, où toute circulation automobile avait été arrêtée, jusqu’à l’Eglise des Capucins, la mausolée des Habsbourg . Six cents gardes ruraux tyroliens, en habits traditionnels (culottes de cuir, vestes de couleur, chapeau orné de longues plumes de faisan) formaient une garde rapprochée autour du cercueil, posé sur un affut d’artillerie ; suivaient des représentants des organisations paneuropéennes dont Otto avait été l’inspirateur, des délégations des autres provinces et pays de l’Empire, des soldats portant tous les uniformes de l’histoire autrichienne. Otto sera probablement le dernier Habsbourg a être inhumé chez les Capucins. La crypte, où reposent cent cinquante souverains ou princes, est quasiment comble.

 

 

Au palais de Schoenbrunn, on tirait vingt et un coups de canon : un honneur que le protocole réserve aux princes régnants ou aux chefs d’Etat en exercice, et qui n’avait jamais été conféré, à ce jour, à un prétendant ou à l’héritier, si prestigieux fût-il, d’une dynastie déchue. Charles Ier avait été l’Empereur de la Paix. Otto sera à jamais l’Empereur de l’Esprit.

 

(c) Michel Gurfinkiel, 2011

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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 21:17

 

Israël rompt ses relatoins avec le Qatar

 

Le gouvernement israélien a décidé «d’ôter ses gants » et de prendre des mesures radicales contre le Qatar. Un Rapport confidentiel du ministère des Affaires étrangères détaille toutes les mesures déjà prises ou en préparation contre cet émirat qui est devenu extrêmement hostile à Israël.
Le ministère explique « que le Qatar déploie une intense activité anti-israélienne dans le monde, sur les plans politique, juridique et financier, notamment du fait de sa position de président de la Commission de suivi de la Ligue arabe, en vue du vote à l’ONU au mois de septembre ». Le document révèle que la diplomatie israélienne œuvre depuis des mois pour freiner et contrer les initiatives du Qatar, parfois avec succès mais pas toujours. Au mois de mars déjà, Israël avait décidé de manière unilatérale de fermer sa représentation à Doha, afin de couper l’herbe sous les pieds d’éventuelles pressions de la part du gouvernement qatarien. Par ailleurs, les ressortissants de l’émirat ne pourront plus entrer sur le territoire israélien, y compris en Judée-Samarie. Le Rapport du ministère des AE précise également « que le Qatar entretient des relations très étroites avec le Hamas » et « qu’il finance la campagne judiciaire contre Israël dans l’affaire du ‘Marmara’ turc». Le gouvernement de Doha organise également des « Colloques interreligieux qui sont en fait de tribunes anti-israéliennes et antisémites ».
Le rôle du Qatar, actuellement l’un des meneurs de la lutte contre Israël dans l’arène internationale est d’autant plus grave qu’il est le siège de la chaîne Al-Jazeera qui entre dans tous les foyers musulmans du monde et qui diffuse des informations totalement biaisées sur le conflit israélo-arabe. Le gouvernement israélien a d’ailleurs commencé à réduire les autorisations d’entrée de journalistes d’Al-Jazeera en Israël jusqu’à les interdire totalement.
Les relations entre les deux pays avaient connu une période « faste » jusqu’à l’Opération « Plomb Durci » où des relations diplomatiques presque normales avaient été établies entre Jérusalem et Doha. Récemment, le Qatar avait tenté un nouveau rapprochement avec Israël dans le but d’obtenir l’accord de Jérusalem pour de projets de construction à Gaza et dans les zones de Judée-Samarie cédées aux terroristes de l’AP. Par cette manière, l’émirat voulait consolider son statut d’Etat incontournable dans la région. Mais le Premier ministre ainsi que le ministre des Affaires étrangères n’ont pas été dupes et ont opposé une fin de non-recevoir.
Parmi d’autres mesures prises par le gouvernement israélien, l’interdiction totale de ventes d’armes israélienne à l’émirat, et le maintien de l’organisation « Qatar Foundation » dans la liste des associations interdites en Judée-Samarie. Cette puissante fondation créée par l’émir du Qatar Hamad bin Khalifa Al Thani, est censée aider la population arabe palestinienne sur le plan éducatif et social, mais l’on sait très bien ce qui est enseigné dans ces écoles et où va une partie de l’argent !
Petit rappel : grâce notamment à Zinedine Zidane, le Qatar ami et soutien des terroristes a été choisi par la FIFA pour accueillir le « Mondial » de Football de 2022…

 

Par Shraga BLUM

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21 août 2011 7 21 /08 /août /2011 09:03

http://www.israel7.com/

Le leader de la majorité républicaine à la Chambre des Représentants US, Eric Kantor est en Israël, en compagnie d’une délégation de 55 élus de son parti. Après avoir condamné en des termes très fermes les attentats terroristes de jeudi, il a été questionné sur les sujets ayant trait au Proche-Orient et aux relations israélo-américaines.

 
Il a rappelé « que jusqu’à présent ce sont les Palestiniens qui refusent systématiquement de reconnaître Israël comme patrie du peuple juif », précisant « que c’était la position de l’AP autant que celle du Hamas ». Il s’est ensuite déclaré « intraitable sur la question de la sécurité d’Israël ». Kantor n’a pas été « neutre » non plus sur la question de la construction juive en Judée-Samarie : « Il faut permettre aux juifs de Judée-Samarie et de Jérusalem de pouvoir vivre normalement en fonction de leur accroissement naturel, et je n’arrive pas à comprendre comment l’Administration américaine s’est éloignée d’Israël sur ce point au lieu de soutenir son allié naturel ». Il est allé jusqu’à justifier l’annexion par Israël de territoires en Judée-Samarie en réaction à un vote à l’ONU au mois de septembre.

 
Interrogé sur les condamnations américaines à chaque annonce de construction il a répondu « que beaucoup d’Américains – sont lui-même – étaient inquiets du changement de cap de al politique étrangère américaine notamment vis-à-vis d’Israël, au lieu de soutenir Israël qui est un intérêt majeur pour les intérêts occidentaux et américains, notamment face à l’Iran ». Kantor s’est déclaré « très hostile aux pressions exercées sur Israël et au besoin d’Obama de toujours vouloir placer Israël dans des situations inconfortables ».


Enfin, sur la question du vote à l’ONU en faveur d’un Etat palestinien, Kantor a déclaré « qu’il s’agissait pour lui d’une ligne rouge, car une telle démarche est contraire à la paix et aux intérêts américains, et qu’il agirait pour supprimer l’aide financière américaine à l’Autorité Palestinienne en cas de vote à l’ONU ».

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20 août 2011 6 20 /08 /août /2011 21:50

Messagepar Nina » Août 17th, 2011, 10:15 pm

 

http://zakhor-online.com/forum/viewtopic.php?f=3&t=124


Au lieu d'être préoccupée par la crise financière sans précédent depuis 1929, il semblerait que les élites en place au sein de cette « respectable » Assemblée ne soit uniquement tournée que vers les demandes des arabes palestiniens.

Soit ils ont du temps à perdre, soit ils veulent encore faire de la lèche aux richissimes opprimés qu'ils gâtent depuis maintenant une bonne cinquantaine d'années.

Entre arrosages permanents de millions d'Euros, de visites de courtoisie sans discontinuer, d'annonces fracassantes pour demander à l'état d’Israël de mesurer ses ripostes tout en fermant les yeux sur les petits jeux des terroristes arabes sur la population israélienne, l'UE ose encore s'ingérer dans un pays souverain et démocratique. Qu'elle s'occupe donc des milliers de morts civiles des coalisés sur la Libbye. Au fait ? Où est le rapport Goldstone ? Où est Richard Falk cet espèce de cinglé antisémite ?

Ne sont-ils pas las de tant d'hypocrisie et d'injustice ? Visiblement non. Tous les jours amène son lot de petites phrases, de vœux pieux et disons le sans ambages de petites saloperies qui font plaisir aux arabes...comme ça...cadeau ! Ils les ont dans la peau les arabes...

La dernière petite ignominie n'est pas banale et je dirais même qu'elle est particulièrement vicieuse.

On nous apprend que ces Patriciens siégeant non pas à Rome mais à Bruxelles, n'ont d'autres fonctions ces dernières années que de toucher de bons salaires et des notes de frais qui vont avec. Il servent généralement à rien sinon à former des bataillons pour des questions dont les peuples d'Europe n'ont que faire. Comme ils s'ennuient ferme, ils proposent leurs services aux puissants arabes afin de faire de la question arabe palestinienne un sujet souvent évoqué dans la noble assemblée.

Comment expliquer sinon ces demandes de sondage permanents qui coûtent cher et qui généralement avilissent sinon délégitiment Israël ?

Il faut faire des économies ? Virons les ! Une poignée d'hommes et de femmes intelligents suffira pour penser l'Union Européenne si bien sûr, elle résiste au tsunamis de la crise financière.

En attendant, voici le dernier coup bas de la vénérable Union Européenne.

L’Union Européenne a appelé ce mercredi Israël à autoriser la réouverture de bureaux palestiniens à Jérusalem est. Ces derniers avaient été fermés en 2001 par le ministère de la Sécurité publique qui considérait qu'ils abritaient des activités illégales de l'Autorité palestinienne.

Il me semble que le mal du monde réside dans son absence de mémoire.

J'imagine qu'il s'agit de la célèbre Orient House qui avait été fermée à juste titre par les israéliens et qui se situait dans la partie Est de la capitale juive.

RAPPELONS NOUS :

Le 10 Août 2001, Kol Israel (radio) interrompt son bulletin d'information : un nouvel attentat suicide vient de se produire à Jérusalem au restaurant Sbarro, pizzeria très populaire du centre-ville, bondée à l'heure du déjeuner.

Le Shin Beth savait qu'un attentat se préparait. Selon l'accord passé avec le patron de la CIA, George Tenet, les Américains s'étaient joints aux Israéliens pour demander à Arafat d'arrêter le terroriste, lequel avait été identifié.

Arafat, encore une fois, a prétendu que son « service de sécurité » n'avait pas réussi à le localiser.

Bilan de l'attentat : 15 morts et 130 blessés.

Malgré les instances pressantes des américains, Arafat n'a jamais tenté d'enrayer le terrorisme, bien au contraire. Il exhortait ses fidèles à tuer tous les juifs, enfants, femmes et hommes ainsi que les druzes ou bédouins servant dans l'armée de « l'entité sioniste ». Tout ceci bien entendu, au lendemain des accords d'Oslo. Remercions Shimon Peres pour cette erreur impardonnable.

Ce double discours fut une constante jusqu'au point où Ariel Sharon devint furieux et fit fermer cette fameuse « ORIENT HOUSE » de laquelle les lieutenants du Raïs terroriste envoyaient les ordres des attentats à perpétrer au milieu de la population israélienne.

Image

Le lendemain de cet attentat, Sharon donna donc ordre de fermer Orient House ainsi que les bureaux d'Arafat à Abou-Diss, banlieue de l'Est de Jérusalem.

Coup politique le plus dur qu'Arafat ait essuyé depuis l'arrivée de Sharon au pouvoir.

Ni lui, ni ses hommes n'ont imaginé qu'il oserait les chasser de leurs locaux et saisir leurs archives : d'où une manne de documents et de projets ultra-secrets du Raïs Arafat furent mis sous séquestre.

Après étude par les analystes du Shin Beth, les preuves formelles de projets d'attentats impliquant DIRECTEMENT ARAFAT furent découvertes.

Arafat en appelle aussitôt aux Européens, qui, comme à l'accoutumée, s'empressent de condamner Israël.

Vous aurez compris je pense que ce moyen-orient offre des constantes invariables : les arabes sont d'une rare duplicité. Même devant l'évidence, ils nient. Devant les preuves portant leurs signatures, ils continuent de nier.

Ré-ouvrir les bureaux fermés pour cause de terrorisme actif et sanglant à la veille d'une proclamation d'indépendance d'un état palestinien devant l'ONU est bien entendu un piège. Ce serait pour Israël comme s'il reconnaissait de facto Jérusalem Est pour capitale arabe et ça...c'est inconcevable.

Hélas ! Il se trouvera en Israël, des grenouilles de bénitier de l’Église Pacifique de Notre Dame de la Connerie qui feront comme Shimon Peres et Itzaac Rabin ou pire encore comme Ehoud Barack avant eux : ils risqueront de refiler l'Orient House et les bureaux pour plaire aux arabes et surtout...surtout à nos Européastes.

A VOUS DE VOIR !


L'Orient House

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Nina
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16 août 2011 2 16 /08 /août /2011 09:00
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15 août 2011 1 15 /08 /août /2011 09:59
Etats-Unis : Michele Bachmann remporte un vote test

 

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Michele Bachmann salue ses partisans après sa victoire. «Ceci est le premier pas pour prendre la Maison Blanche en 2012», a-t-elle déclaré. «Nous venons d'envoyer le message suivant: Barack Obama sera le président d'un seul mandat».
Michele Bachmann salue ses partisans après sa victoire. «Ceci est le premier pas pour prendre la Maison Blanche en 2012», a-t-elle déclaré. «Nous venons d'envoyer le message suivant: Barack Obama sera le président d'un seul mandat». Crédits photo : CHIP SOMODEVILLA/AFP

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Candidate à l'investiture républicaine pour la présidentielle de 2012 Michele Bachmann est arrivée en tête samedi en Iowa d'un scrutin informel. Dans le même temps, un autre favori des sondages, le gouverneur du Texas Rick Perry, est entré dans la course.

La journée de samedi a rebattu les cartes pour les prétendants à l'investiture républicaine pour la présidentielle américaine de 2012. Egérie du Tea Party, Michele Bachmann a remporté le vote-test (straw-poll) informel de l'Iowa au moment où la course à l'investiture s'accélère. Un succès au vote-test de l'Iowa ne prédit pas à coup sûr le gagnant de la primaire de cet Etat, en février 2012. Et encore moins le candidat qui décrochera l'investiture. Ni Mitt Romney, favori des sondages, ni Rick Perry, qui a annoncé samedi sa candidature, n'ont participé au scrutin de samedi. Mais le résultat permet de remettre de l'ordre dans les ambitions de tous les prétendants.

Avec sa victoire, 28,5% des 16.892 voix exprimées, Michele Bachmann se place avec Rick Perry comme un des opposants les plus crédibles à Mitt Romney et devient une des favorites pour remporter en février prochain la vraie primaire de l'Iowa. Cet Etat constitue un terrain favorable à Michele Bachmann, classée troisième dans les sondages nationaux de popularité. L'électorat républicain de l'Iowa compte beaucoup de conservateurs sociaux et de sympathisants du Tea Party. Lors de sa campagne, l'élue du Minnesota a rencontré de nombreux pasteurs qui forment un réseau non négligeable pour les Républicains. Les mères qui éduquent leurs enfants à domicile étaient aussi très présentes samedi.

Tim Pawlenty jette l'éponge

Ce succès donne une tribune et un élan bienvenus à Michele Bachmann au moment où la candidature de Rick Perry complique son ascension. Le gouverneur du Texas, deuxième dans les sondages lorgne sur le même électorat, conservateur et religieux, que l'élue à la Chambre des représentants. Michele Bachmann, qui n'a que trois mandats au Congrès au compteur, est souvent critiquée pour son inexpérience exécutive. Un reproche impossible à faire à Rick Perry. Le gouverneur dirige depuis 10 ans le Texas et peut se prévaloir d'un bilan économique insolent. Rick Perry et Michelle Bachmann auront d'ailleurs l'occasion de s'affronter directement dimanche lors d'un meeting à Waterloo, toujours dans l'Iowa.

La surprise du vote test réside en la deuxième place de Ron Paul. Cet isolationniste partisan d'un petit gouvernement fédéral a récolte 27,6% des suffrages seulement 152 voix de moins que Bachmann. Comme pour Bachmann, il reste à voir s'il peut rééditer cet exploit dans des états à l'électorat républicain plus modéré. Mais le score de Ron Paul montre que son message touche davantage de personnes qu'il y a quatre ans.

Le grand perdant de samedi est l'ancien gouverneur du Minnesota. Tim Pawlenty arrive troisième avec 13,6% des bulletins alors qu'il avait justement concentré ses efforts sur l'Iowa. Suite à cette faible performance, le républicain s'est retiré de la course. «J'aurais aimé qu'il en soit autrement mais il n'y a pas d'espace pour moi dans cette campagne. Mais je pense que [ces primaires] désigneront un excellent candidat qui battra Barack Obama». L'ensemble des prétendants républicains se retrouvera pour les débats télévisés de septembre. Ces confrontations devraient permettre de tester Mitt Romney. L'ancien gouverneur du Massachusetts domine les sondages mais peine à séduire l'aile conservatrice de son parti.

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14 août 2011 7 14 /08 /août /2011 16:53

L’option de politique étrangère jacksonienne



Jerusalem Post 12/

http://www.jpost.com/Opinion/Columnists/Article.aspx?id=233513 

Adaptation française de Sentinelle 5771 ©

Malgré tous les échecs du modèle de politique étrangère des Néoconservateurs, il est clair que la politique d’Obama a été bien plus dévastatrice pour la sécurité.

 

Au cours des mois écoulés, une certaine intolérance a rampé dans la rhétorique des principales publications néoconservatrices et de leurs auteurs.

Cette intolérance est devenue particulièrement notable depuis le renversement en février du président égyptien Hosni Moubarak soutenu par les néoconservateurs, et la décision du président Barack Obama soutenue par les néoconservateurs d’engager des forces des USA dans la bataille contre le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi en mars.

Le concept de base mis en avant par les principaux auteurs et publications néoconservateurs est que tous ceux en désaccord avec la politique des néoconservateurs sont isolationnistes. Un exemple notable récent de ce trait a été un envoi sur un blog publié mercredi par le directeur de la publication du magazine ‘Commentary’ Jonathan Tobin concernant les aspects saillants des opinions en politique étrangère du gouverneur du Texas Rick Perry.

Après avoir listé les divers officiels de l’ancien gouvernement Bush qui conseillent Perry sur les affaires étrangères, Tobin concluait : « Perry pourrait avoir plus de choses en commun avec l’aile néoconservatrice du Parti Républicain qu’avec les isolationnistes ». Alors que cela est peut-être vrai, il est sûrement vrai que les néoconservateurs et les isolationnistes ne sont pas seulement aux ailes de la politique étrangère du Parti républicain. De fait, la majorité des Républicains sont soit isolationnistes, soit néoconservateurs.

De façon générale, l’isolationnisme est l’idée que les USA se portent mieux en se retirant sur la forteresse Amérique et en laissant les autres nations du monde se battre entre elles. L’élan isolationniste aux USA est ce qui a conduit les USA à entrer dans les deux Guerres Mondiales plusieurs années après leur commencement. C’est ce qui impulsé la plus grande part du sentiment anti-guerre à l’extrême Gauche et aussi à l’extrême Droite depuis le 11 septembre 2011. L’extrême Gauche met en avant que les USA doivent se retirer parce que les USA représentent le mal. Et l’extrême Droite met en avant que les USA doivent se retirer de la direction du monde parce que le monde représente le mal.

Le néoconservatisme au sens large implique l’adoption d’une politique étrangère musclée des USA de façon à faire avancer la cause de la démocratie et de la liberté dans le monde. Wilsoniens dans leur vision de la nature universelle de l’élan humain vers la liberté, les néoconservateurs ont ces dernières années, adhéré de grand cœur à la notion que s’ils avaient l’opportunité de faire connaître leurs sentiments, la plupart des gens placeraient la démocratie libérale au-dessus de toute autre forme de gouvernement.

L’ancien président George W. Bush est largement considéré comme le premier président néoconservateur, du fait de son adhésion pleine et entière à ce concept au cœur du néoconservatisme à la suite des attaques du 11 septembre 2011. A coté de leur conviction que si on leur en donnait le choix, les gens choisiraient d’être libres, les néoconservateurs arguent que plus les gouvernements sont démocratiques, plus le monde sera en sûreté ainsi que les USA. Par conséquent, au sens large, les néoconservateurs arguent que les USA doivent toujours prendre le parti des forces populistes contres les dictatures.

Bien que ces idées puissent être justes en théorie, en pratique les conséquences de l’adoption par Bush d’une vision du monde néoconservatrice a été la montée en puissance de jihadistes populistes et populaires et alliés des iraniens à travers le Moyen Orient, aux dépens des alliés des USA. Le Hamas a gagné les élections de l’Autorité Palestinienne en 2006. Sa victoire électorale a ouvert la voie à sa prise de contrôle militaire de Gaza en 2007.

La participation du Hezbollah aux élections au Liban en 2005 a permis à l’armée vassale de l’Iran de prendre en otage le gouvernement libanais en 2006, et de renverser par la violence le gouvernement libanais en 2009.

La campagne parlementaire réussie des ‘Frères Musulmans’ en 2005 en Egypte a renforcé le groupe jihadiste radical anti-américain, et elle a affaibli Moubarak.

Et l’élection de dirigeants politiques irakiens influencés par l’Iran en 2005 a exacerbé la tendance vers la prédominance iranienne dans l’Irak de l’après Saddam. Elle a aussi servi à instituer une mise à l’écart graduelle de l’Arabie saoudite avec les USA.

La préférence néoconservatrice en faveur des forces populistes contre les forces autoritaires a incité les principaux penseurs néoconservateurs et les officiels de l’ancien gouvernement Bush à soutenir avec enthousiasme les protestataires anti-Moubarak sur la place Tahrir en janvier. Leur critique d’Obama de n’avoir pas aussitôt rejoint les protestataires et appelé au départ de Moubarak du pouvoir a été instrumental pour convaincre Obama d’abandonner Moubarak.

Entre ceux qui promettaient une démocratie libérale florissante et ceux qui prédisaient la montée en puissance des forces alignées sur les ‘Frères Musulmans’ radicaux dans une Egypte post-Moubarak, il est clair que ce sont ces derniers qui avaient raison. De plus, nous voyons que l’abandon par les USA de leur allié le plus proche dans le monde arabe n’a fait que détruire la réputation de l’Amérique en tant qu’allié crédible et digne de confiance à travers toute la région.

Suite à la chute de Moubarak, les Saoudiens ont effectivement mis fin à leur alliance stratégique avec les USA et cherchent à remplacer les USA par la Chine, la Russie et l’Inde.

De la même façon, les néoconservateurs ont tôt fait de soutenir la décision d’Obama d’utiliser la force militaire pour chasser du pouvoir le chef libyen Mouammar Khaddafi en mars. Le fait qu’à l’opposé de Bashar Assad en Syrie et des ayatollahs en Iran, Khaddafi ait abandonné son programme de recherche de prolifération nucléaire en 2004 n’a pas eu d’importance. Le fait que dès le début là-bas, la preuve était faite que des terroristes d’al Qaïda sont membres de la coalition libyenne soutenue par les USA, n’a pas eu davantage d’impact sur les néoconservateurs qui ont soutenu la décision d’Obama de poser les conditions qui permettraient à la « démocratie » de s’enraciner en Libye. Le fait que les USA n’aient pas d’intérêt national clair en jeu en Libye a été balayé. Le fait qu’Obama n’ait pas demandé l’approbation du Congrès pour l’engagement des soldats américains a aussi été largement ignoré.

Les auteurs néoconservateurs ont reproché aux opposants à l’implication des USA en Libye d’être isolationnistes.

Ce faisant, ils ont placé les politiciens Républicains comme la candidate Républicaine Michele Bachmann et l’ancienne Gouverneure de l’Alaska Sarah Palin dans le même sac que les candidats Républicains Ron Paul et Pat Buchanan.

La notion même que des internationalistes solides comme Bachmann et Palin puissant être mis dans le même sac que des isolationnistes ardents comme Paul et Buchanan est révoltant. Mais ce n’est qu’une fraction de ce qui prévaut, une notion fausse mise en avant par les voix dominantes dans les cercles néoconservateurs du type : « Vous êtes soit avec nous ou bien vous êtes avec les partisans de Buchanan ». En vérité, la politique étrangère dominante au Parti républicain, et à un certain degré dans l’ensemble de la société américaine, n’est ni le néoconservatisme, ni l’isolationnisme. En l’absence d’une meilleure désignation, c’est ce que l’historien Walter Russell Mead a qualifié de ‘Jacksonisme’, d’après Andrew Jackson, le septième président des Etats-Unis. Comme Mead le notait en 1999 dans un article dans la revue ‘The National Interest’ intitulé : « La tradition jacksonienne », le modèle américain le plus populaire et solide en politique étrangère est beaucoup plus flexible que les modèles isolationniste ou néoconservateur.

Selon Mead, le modèle de politique étrangère jacksonienne implique quelques idées fondamentales. Les USA sont différents du reste du monde, et par conséquent les USA ne doivent pas essayer de refaire le monde à leur propre image en prétendant que tout le monde est fondamentalement le même. Les USA doivent assurer leur honneur à l’étranger en remplissant leurs engagements et en maintenant leur rang avec leurs alliés. Les USA doivent prendre des mesures pour défendre leurs intérêts. Les USA doivent se battre pour vaincre ou bien ne pas se battre du tout. Les USA doivent respecter uniquement leurs ennemis qui se battent suivant les mêmes règles qu’eux.

Le président des USA qui se conforma le plus à ces recommandations fondamentales dans les années récentes était Ronald Reagan.

La perception populaire que Reagan agissait selon les principes de la politique étrangère jacksonienne lui conserva un haut niveau d’approbation même quand les media libéraux décrivaient sa politique étrangère comme simpliste et dangereuse.

Par exemple, Reagan combattit l’influence soviétique en Amérique Centrale partout où il le put et avec quiconque il pouvait trouver. Reagan exploita chaque opportunité pour affaiblir l’Union Soviétique en Europe. Il oeuvra avec le Vatican en Pologne.

Il déploya des têtes nucléaires à courte portée ‘Pershing’ en Europe occidentale. Il qualifia l’Union Soviétique « d’Empire du mal ». Il commença de développer ‘l’Initiative de Défense Stratégique’. Et il écarta un accord de contrôle des armements quand il décida que c’était un mauvais accord pour les USA.

Tout au long de sa présidence, Reagan ne répugna jamais à vanter les valeurs américaines. Au contraire, il le fit régulièrement. Cependant, contrairement aux néoconservateurs, Reagan reconnut que mettre seulement en avant ces valeurs ne pouvaient pas remplacer la totalité de la politique étrangère des USA. De fait, il réalisa que la notion même que des valeurs seulement vantées représentaient un malentendu fondamental pour les intérêts des USA et la nature et les limites de la puissance des USA.

Si un président jacksonien était en charge de la politique des USA, il ou elle comprendrait que soutenir des élections qui offrent la probabilité de porter au pouvoir un groupe terroriste comme le Hamas ou le Hezbollah, ce n’est pas dans l’intérêt américain.

Il ou elle comprendrait que renverser un dictateur pro-américain comme Moubarak pour le remplacer par un gang, ce n’est pas une politique saine si la décision portera probablement au pouvoir comme successeur un régime autoritaire anti-américain.

Un président jacksonien comprendrait qu’utiliser la puissance des USA pour renverser un ennemi largement neutralisé comme Khaddafi pour le remplacer par un mouvement d’opposition suspect n’est pas une utilisation judicieuse de la puissance des USA.

De fait, un président jacksonien reconnaîtrait qu’il serait bien meilleur de consacrer la puissance des USA pour renverser le président syrien Bashar Assad – ennemi ouvert et actif des USA – et d’influer ainsi sur la nature d’un gouvernement post-Assad.

Malgré toutes les déficiences de la vision du monde néoconservatrice, les néoconservateurs agissent au moins en s’appuyant sur la conviction profonde que les USA sont une force du Bien dans le monde et ont le souci des maintenir le rôle de l’Amérique à la tête du monde libre. En opposition profonde, la politique étrangère d’Obama est basée sur une vision fondamentalement anti-américaine des USA et sur le désir de mettre fin au rôle des USA à la tête de la puissance mondiale. Et l’impact de la politique étrangère d’Obama sur les USA et la sécurité mondiale a été dévastateur.

De l’Europe à l’Asie en passant par la Russie, l’Amérique Latine jusqu’au Moyen-Orient et l’Afrique, Obama a affaibli les USA et a provoqué ses alliés. Il a volontairement renforcé les ennemis des USA dans le monde entier, comme fragment d’une stratégie pour dépouiller une Amérique indigne de son rôle de dirigeant du monde.

Il a renforcé l’ONU anti-américaine pour remplacer les USA comme arbitre de la politique étrangère des USA.

Ainsi, en l’absence du sheriff américain, les adversaires des USA, depuis les Taliban jusqu’à Vladimir Poutine, en passant par Hugo Chavez et Mahmoud Ahmadinejad sont renforcés pour attaquer l’Amérique et ses alliés.

Dans les mois à venir, les électeurs aux primaires Républicaines choisiront le candidat de leur Parti pour défier Obama aux élections présidentielles de l’année prochaine.

Malgré tous les échecs du modèle de politique étrangère des Néoconservateurs, il est clair que la politique d’Obama a été bien plus dévastatrice pour la sécurité mondiale.

Pourtant, ce serait une vraie tragédie si à la fin de la période des Primaires, du fait de l’intimidation intellectuelle néoconservatrice, le candidat présidentiel Républicain était obligé de choisir entre le néoconservatisme et l’isolationnisme. La riche tradition de politique étrangère américaine du Jacksonisme, couronnée de succès et populaire, attend le bon candidat.
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13 août 2011 6 13 /08 /août /2011 22:32
Les candidats républicains engagent le fer 
www.lefigaro.fr/international/2011/08/12/

 

Les candidats républicains déclarés, le 11 août dans l'Iowa. De gauche à droite, Rick Santorum, Herman Cain, Ron Paul, Mitt Romney, Michele Bachmann, Tim Pawlenty, Jon Huntsman and Newt Gingrich.
Les candidats républicains déclarés, le 11 août dans l'Iowa. De gauche à droite, Rick Santorum, Herman Cain, Ron Paul, Mitt Romney, Michele Bachmann, Tim Pawlenty, Jon Huntsman and Newt Gingrich. Crédits photo : JIM YOUNG/REUTERS
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L'élection factice organisée samedi dans l'Iowa permettra de mesurer l'humeur des électeurs. 

La campagne pour l'investiture républicaine est passée à la vitesse supérieure jeudi soir dans l'Iowa lorsque huit candidats se sont affrontés dans des échanges musclés durant leur troisième débat de l'année. Aujourd'hui, une élection factice, dite «straw poll», dans cet État du Midwest devrait permettre de jauger le rapport de forces entre les prétendants républicains. Tous ne survivront pas à cette étape. Sans être absolument déterminante, elle est très attendue car elle donne une indication sur l'humeur des électeurs républicains. Le straw poll -l'expression fait référence à la paille que l'on jette en l'air pour voir où va le vent-, qui s'accompagne de concerts et barbecues, est parfois décrié pour son manque d'authenticité et sa portée limitée. Les candidats affrètent des bus entiers de partisans. Ils sont nourris gratuitement pour mieux être incités à participer à un scrutin factice, auquel ni l'ancien gouverneur du Massachusetts Mitt Romney, âgé de 64 ans, ni le nouveau venu dans les primaires, le gouverneur du Texas, Rick Perry, ne participent.

Mitt Romney favori 

Pourtant, le vent souffle clairement en faveur de Mitt Romney. Mais s'il reste le favori, l'arrivée de Rick Perry dans la course pourrait représenter son plus sérieux défi. Le Texan doit annoncer sa candidature aujourd'hui, non pas dans l'Iowa, mais en Caroline du Sud, pour mieux se distinguer. Il se rendra dans l'Iowa demain, dimanche. Les observateurs parient sur un duel entre les deux hommes dans les semaines à venir.

Les résultats du straw poll pourraient être déterminants pour l'avenir de la nouvelle égérie du Tea Party, Michele Bachmann, 55 ans, représentante du Minnesota, et de Tim Pawlenty, ancien gouverneur de l'État. Les deux candidats, très en vue au début de la cam­pagne, sont ceux qui ont le plus à perdre ou à gagner dans les jours à venir.

Michele Bachmann est en bonne position dans les sondages. Mais d'ici aux vraies pri­maires, qui commencent dans six mois, elle doit prouver qu'elle est une candidate «présidentiable», pas seulement une «diva enragée», comme le titrait le magazine Newsweek cette semaine. Beaucoup dans l'establishment républicain lui en veulent d'avoir été au cœur de la paralysie qui a saisi le Congrès pendant les débats sur la dette. De son côté, Tim Pawlenty peine à décoller dans les sondages. Il joue son va-tout ce week-end, estiment les commentateurs. Le succès de l'un dépend de la mauvaise performance de l'autre. C'est l'affrontement entre ces deux élus du Minnesota qui aura le plus marqué le débat de jeudi soir, si l'on excepte le front commun contre Barack Obama. Les offensives très frontales de Pawlenty n'ont, semble-t-il, pas servi sa cause. Il a décrit le bilan de sa rivale comme «inexistant» au Congrès. Elle a riposté en le comparant à Barack Obama, sous-entendu trop libéral. Attaquée sur plusieurs fronts, Michele Bachmann n'a jamais faibli. La «dame de fer» des républicains emploie volontiers un discours guerrier, mais elle s'est tiré elle-même une balle dans le pied lorsqu'elle a cité parmi ses exploits contre le président l'introduction de «la loi sur la liberté de choix des ampoules électriques» (chez soi, NDLR). Une loi qui n'a même pas été votée.

Pendant ces escarmouches, les candidats ont oublié de s'en prendre sérieusement à Mit Romney, contre lequel on s'attendait pourtant à une attaque en rangs serrés. Le favori a réussi à se maintenir au-dessus de la mêlée. Magnanime envers ses adversaires, il s'en est pris essentiellement au bilan économique, «raté» selon lui, de Barack Obama. Malgré leurs différences, de style essentiellement, les huit républicains ont fait front commun contre le président, qu'ils se sont juré de boycotter, coûte que coûte, jusqu'en 2012. Baisse d'impôts et diminution du rôle de l'État fédéral restent les mots d'ordre républicains.

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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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