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12 octobre 2010 2 12 /10 /octobre /2010 14:25

 

 

Republicans Maintain Strength Among Likely Voters

Race generally stable; independents remain key benefit for GOP

by Frank Newport

PRINCETON, NJ -- Republicans maintain a substantial advantage over Democrats among likely voters in Gallup's generic ballot for Congress -- in both lower- and higher-turnout scenarios -- fueled in part by the GOP's strong showing among independents.

Late September-Early October 2010: Vote Preferences in 2010 Congressional Elections, Various Turnout Scenarios

Gallup's latest election update shows that if all registered voters were to turn out, 44% of voters would favor the Democratic candidate in their district and 47% would favor the Republican candidate. The race has been close since the beginning of September, suggesting there has been little structural change in Americans' broad voting intentions in recent weeks.

March-October 2010 Trend: Vote Preferences in 2010 Congressional Elections, Based on Registered Voters

Among voters Gallup estimates to be most likely to vote at this point under either a higher- or lower-turnout scenario, Republicans maintain substantial double-digit advantages. In Gallup's higher-turnout scenario, Republicans lead 53% to 41%. In Gallup's lower-turnout scenario, Republicans lead 56% to 39%. These likely voter estimates are based on respondents' answers to seven turnout questions, with the results used to assign a "likelihood to vote" score to each registered voter and, in turn, to createhypothetical models of the electorate based on various turnout scenarios.

In addition to turnout, independents' voting intentions are a critical determinant of the midterm election outcome -- particularly relevant, given that more than 90% of Democrats and 90% of Republicans say they will vote for their party's candidate in the elections. At this point, independents tilt strongly toward the Republican candidate in their district, helping shift the race in the GOP's direction.

Independents in general this year are more likely to lean toward identifying with the Republican Party than they are to lean toward the Democratic Party. Republican-leaning independents are also more likely to be classified as likely voters than are Democratic-leaning independents. Both of these factors work to the GOP's advantage among likely voters.

Vote Preferences in 2010 Congressional Elections, Independents Only, Sept. 30-Oct. 10, 2010

The Republican advantage among all registered-voter independents is 10 percentage points, 46% vs. 36%, underscoring the Republican tilt among independents even if all registered voters were to turn out. But among the two groups of likely voters, the Republican margin among independents expands to 21 to 25 points.

Implications

Republicans continue to benefit in the race for control of Congress not only from their higher representation among likely voters, but also from significantly higher identification with the GOP among independent voters.

Democrats have two general ways to close the gap with the GOP in the remaining weeks before the Nov. 2 election. First, Democrats could seek to shift the voting intentions of the electorate -- and more specifically, independents -- in a more Democratic direction. Second, they could work to increase enthusiasm and turnout among Democratic voters. President Barack Obama is out on the campaign trail -- and apparently will continue to be there between now and Election Day -- exhorting Democratically inclined voters to ratchet up their interest in voting on Nov. 2. The success or failure of these efforts will be a key determinant of the ultimate election outcome.

Explore more Gallup data relating to the upcoming congressional midterm elections, including Gallup's complete generic ballot trend since 1950, in the Election 2010 Key Indicators interactive.

Learn more about Gallup's likely voter models for the 2010 midterm congressional elections.

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11 octobre 2010 1 11 /10 /octobre /2010 09:59

 

 

 

 

Avigdor Lieberman siffle l’Internationale aux oreilles de Kouchner et Moratinos

 

Bann-derriere-le-miroir

 

 Par Marc Brzustowski

 

Pour © 2010 lessakele et  © 2010 aschkel.info

 

C’était un de ces jours fastes, hier, dans l’agenda du Ministre des Affaires étrangères israélien, le toujours pris pour plus sulfureux et méchant qu’il ne l’est, Avigdor Lieberman : dans la même journée, il recevait les deux émissaires très spéciaux de l’Europe : Angel Moratinos et Bernard Kouchner. Ce dernier était en baroud d’honneur -de leçons à Israël-, sur fond de partis-pris pro-palestinien dans tout ce qui touche aux questions de processus de paix au Moyen-Orient : voilà donc l’ultimatum qu’il venait délivrer : comme dans le cas du Kosovo, la France s’apprêtait à reconnaître l’Etat palestinien au Conseil de Sécurité de l’ONU (« dans les frontières de 67, ayant Jérusalem-Est pour capitale »), à moins que les constructions de Judée-Samarie ne soient transférées chez les Inuit. La menace est claire : Israël ne peut plus miser avec certitude sur le veto américain. Et la France emboîterait alors le pas de l’oie ou la danse des canards d’un Obama sur le fil du rasoir à la mi-mandat…

Un peu plus tôt dans la matinée, le Cabinet israélien avait approuvé, par 22 voix contre 8, le projet d’amendement de la Loi concernant l’allégeance envers l’Etat juif et démocratique d’Israël de la part des citoyens non-juifs. De quoi faire grincer les dents des Parlementaires arabes habitués des cocktails de Nasrallah et Assad, ou vedettes des flottilles turques. Il est vrai que, comparativement, la Syrie observe toujours des règles strictes « d’Etat d’urgence » qui permettent d’enfermer et de torturer sans procès, durant des années tout opposant présumé. Et que le Liban va, cette semaine même, officialiser son statut de République bananière sous tutelle de sa maison-mère, Téhéran, en recevant en grande pompe son lider maximo, Mahmoud Ahmadinedjad. Pas, là, de quoi troubler le sérénissime Ministre-french doctor, porteur de sa vision oblique des droits de l’homme et des peuples à disposer d’eux-mêmes.



 

Le patron d’Israël Beitenou, à l’origine de l’amendement ouvrait, d’abord, la session du Cabinet en affirmant qu’il ne s’agissait pas du « dernier mot en matière de loyauté et de citoyenneté, mais bien d’une étape importante ». Les Ministres travaillistes votaient contre, ainsi que Benny Begin et Dan Meridor, pour le Likoud. Au dernier moment, Ehud Barak retirait son soutien inconditionnel à ce projet, en prétextant un besoin d’ajustement formel, qu’il stipulait : « dans l’esprit de la Déclaration d’Indépendance ». Sur le fond, il n’a pourtant jamais s’agi d’autre chose que d’appuyer en la rappelant, la résolution 181 de l’ONU, déclarant l’existence de deux états dont au moins un, Juif et démocratique.

Quelques heures auparavant, un sondage de la radio Reshet Bet faisait la démonstration du renforcement de la droite de coalition : le Likoud et Israël Beitenou étaient crédités de 6 sièges supplémentaires chacun, en cas de vote : respectivement 33 et 21 sièges. Kadima en perdait 2, à 26 sièges, alors qu’Avoda (travaillistes) perd virtuellement 4 représentants et poursuit sa descente vers l’insignifiance, avec 9 sièges, à égalité avec le parti religieux Shass (-2).

Face à Moratinos et Kouchner, Lieberman, dans le franc-parler qu’on lui connaît, n’y est donc pas allé par quatre chemins :

« Avant de nous enseigner comment résoudre les conflits que nous vivons ici, j’attends de vous que vous résolviez tous les problèmes dans lesquels l’Europe est empêtrée :

en 1938, l’Europe a décidé d’apaiser Hitler, au lieu de soutenir son fidèle allié, la Tchécoslovaquie et l’a sacrifiée, pour ne rien gagner du tout au final. Nous n’avons aucune intention de devenir la Tchécoslovaquie de 2010 et mettrons l’accent sur les intérêts vitaux d’Israël ».

 

La tirade aurait ceci de cinglante et de goût étrange qu'il n'est un secret pour personne que le dirigeant israélo-moldave est fréquemment taxé, dans les chancelleries, d'être le représentant de "l'extrême-droite" en Israël, une sorte de cocktail explosif entre Jean-Marie Le Pen et le Führer de l'Allemagne nazie... Avigdor Lieberman poursuivait en nommant l’ensemble des conflits, que l’Occident échoue à résoudre en demandant à ses homologues pourquoi est-ce qu’Israël seul devrait être mis sur le banc des accusés : « Tout se passe comme si la Communauté internationale tentait de maquiller ses propres échecs à résoudre les guerres en Somalie, en Afghanistan, en Corée du Nord, au Zimbabwe, au Soudan et ailleurs, tout en faisant du processus palestino-israélien l’unique accord à imposer en moins d’un an »… « Plutôt que de discuter avec la Ligue Arabe sur le Référendum au Soudan, ou de la situation explosive en Irak, d’ici 2012, il est préférable de faire pression sur Israël. Cela ne peut conduire qu’à l’effondrement des négociations, comme ce fut le cas à Camp David en 2000 ».

 

Clairement, calmement, Lieberman n’a fait que rappeler à ses visiteurs les règles élémentaires du jeu international : la diplomatie est la poursuite de la guerre d’influence par d’autres moyens. Or, la politique d’apaisement à tout prix observée par l’Administration américaine ne conduit qu’à l’échec et de nouvelles provocations, comme on va y assister cette semaine : Obama retire les troupes d’Irak ? L’Iran y perturbe gravement le jeu électoral, et, cerise sur le gâteau, annonce la reprise en mains de son second pays-satellite, à quelques jets de missiles de l’Europe du Sud : le Liban du malheureux Saad Hariri, contraint de subir quotidiennement les assauts d’Assad et des assassins de son propre père, les sbires du triomphal Nasrallah. Le Hezbollah n’a jamais été que l’agence de communication et de désinformation de l’Iran. Mais ni Kouchner ni Moratinos ne savent lire les communiqués de la presse iranienne.

En prétendant faire, au Conseil de Sécurité de l’ONU, l’économie des négociations stipulant clairement les règles de sécurité et d’engagement propres à la région en cause, le néo-Daladier du Quai d’Orsay aiguise les appétits hégémoniques de voisins remuants, qui, pourtant, lui font des signes de la main depuis la frontière –nord. Aveuglé par la haine -ou le dédain- qu’il porte à son hôte, il ne voit ni n’entend rien, scellant le rôle purement symbolique que l’Europe joue, tant aux yeux des alliés arabes qu’israéliens de l’Amérique, lorsque cette dernière affiche ses faiblesses et sa difficulté à assumer seule la fonction de gendarme du Moyen-Orient. Au lieu de rappeler des lignes fermes, l’Europe « ouverte aux 4 vents » fait exactement le contraire et procède à une dérégulation du marché diplomatique, en incitant aux actes de piraterie et aux prises de pouvoir, partout ailleurs où un dictateur quelconque saisirait une des opportunités que lui offre l’Europe (« l’Europe, l’Europe »…).

Mais Lieberman se trompe. Lieberman a parfaitement tort : le pays (ou supposé tel) qui, à l'heure actuelle, aurait le plus de traits caractéristiques communs avec la Tchécoslovaquie de 1938, ce n’est pas Israël. C’est Bruxelles, à travers son Liban multi-confessionnel et tout ce qui s’y déroule en coulisses comme à la tribune, sous l’œil avisé de ses Ministres symboliques des affaires extérieures. D'ailleurs, l'ONU a, très dernièrement, donné un petit coup de pouce à ce processus de guerre annoncée, en prêtant attention à la vision de "l'Ordre mondial" selon Ahmadinedjad.

 

Trop diplomate pour leur mettre les yeux en face de l'imminence du chaos? On ne tire pas sur les ambulances du samu-diplomatique européen...

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10 octobre 2010 7 10 /10 /octobre /2010 10:01

 

 

PS : M.Gurfinkiel est encore bien aimable de décrire l'actuel ballet à la Maison Blanche comme s'il s'agissait de l'annonce de l'heure de la Tea-party devant Buckingham Palace... D'autres auraient pu évoquer une suite précipitée de désertions. D'autant que cela ne concerne pas que les Démocrates juifs du Gouvernement. Hier, c'est encore James Jones qui quittait un Président dont le mot d'ordre de campagne fut : "Change!"

Gad

 


Obama/ Relève de la garde

PAR MICHEL GURFINKIEL.

 

 

 

Larry Summers, le principal conseiller économique du président Barack Obama, a démissionné le mois dernier : il a l’intention de reprendre ses cours à Harvard. Rahm Emanuel, le chef de cabinet du président, vient de s’en aller lui aussi : en laissant entendre qu’il briguait la mairie de Chicago. David Axelrod, le principal conseiller politique du président, a annoncé qu’il quitterait l’administration« courant 2011 » : sans évoquer ses projets pour l’avenir.

 

Ces trois hommes constituaient le cœur même de l’équipe gouvernementale américaine. Leur départ annonce donc d’importants changements. Les élections nationales du 2 novembre prochain – le renouvellement de la Chambre des Représentants et d’un tiers du Sénat – se solderont probablement par un raz de marée républicain. Devant un tel désaveu, le président n’aura que deux options devant lui : adopter une politique plus centriste, en concertation avec le nouveau Congrès (comme Bill Clinton en 1994) ; ou au contraire se radicaliser, afin de remobiliser la gauche. Dans les deux cas, il devra changer son équipe.

 

Mais le départ de Summers, Emanuel et Axelrod pourrait accélérer, dans un premier temps, la déconfiture de l’administration actuelle. Juifs tous les trois, pro-israéliens déclarés en ce qui concerne les deux premiers, ces hommes rassuraient en effet leur communauté face aux « dérives »pro-islamiques ou propalestiniennes d’Obama. Leur retrait va renforcer les doutes. Certains électeurs juifs démocrates voteront peut-être républicain le 2 novembre. Beaucoup plus nombreux seront ceux qui s’abstiendront.

 

77 % des Juifs américains avaient voté pour Obama en 2008. Mais parmi ces derniers, la moitié au moins ne l’avait fait que par défaut. Leurs préférences étaient d’abord allées, en effet, à Hillary Clinton. Ils ne s’étaient ralliés au sénateur de l’Illinois qu’après l’échec de cette dernière, alors sénatrice de New-York, aux primaires démocrates. Sans enthousiasme et pour des raisons qu’il faut bien qualifier d’irrationnelles.

 

Rien de plus révélateur, à cet égard, que l’attitude de Haim Saban. D’origine juive égyptienne, propriétaire de nombreux médias et détenteur, selon Forbes, de la 102e fortune américaine (3,3 milliards de dollars), ce dernier a toujours été l’un des plus gros contributeurs aux campagnes démocrates. Au printemps 2008, il pose la même question à Hillary Clinton et à Barack Obama : « Supposons que les Iraniens envoient une bombe nucléaire sur Israël. Que faites-vous ? » La réponse de Clinton tient en trois mots : « Nous les anéantirons… NOUS  LES ANEANTIRONS ! » Obama, lui, se borne à dire : « Je prendrai les mesures appropriées ». Saban demande quelques précisions. Obama propose d’en discuter lors d’un tête à tête. Mais celui-ci ne sera jamais organisé. Saban en déduit qu’Obama n’est pas fiable en ce qui concerne Israël. Néanmoins, quand Hillary Clinton perd les primaires, il se rallie à lui : « Je me disais que je ne pouvais pas abandonner les démocrates », expliquera-t-il par la suite. « Même si je n’aimais pas leur candidat ».

 

Cette inféodation mentale et émotionnelle de la majorité des Juifs américains au parti démocrate tient à deux raisons. Il y a d’abord le poids de l’histoire. Jusqu’à Ronald Reagan, le parti républicain était une citadelle Wasp (« White, Anglo-Saxon, Protestant » - blanche, anglo-saxonne, protestante). Les diverses minorités raciales, ethniques ou religieuses, qu’il s’agît des Noirs, des catholiques ou des Juifs, se retrouvaient donc chez les démocrates. La société et la politique américaines ont évolué. Mais près du tiers des Juifs américains ont aujourd’hui plus de soixante ans et ont donc formé leur vision du monde à l’époque où l’affiliation aux démocrates constituait une sorte de devoir. Il leur est très difficile, à leur âge, de changer d’identité.

 

Ensuite, il y a le poids des idées ou des croyances. Les deux tiers des Juifs américains appartiennent à des synagogues réformées ou « conservative » (« massorties ») qui ont substitué au judaïsme traditionnel, au moins en partie, une idéologie de protection sociale et d’universalisme plus compatible avec le programme des démocrates qu’avec celui des républicains. Un tiers seulement, resté orthodoxe, se borne à voter en fonction des intérêts du peuple juif et d’Israël. Et peut donc se reporter sans états d’âme vers les républicains.

 

Mais les loyautés, même passionnées, même passionnelles, supposent quelque réciprocité. Pendant les dix-huit premiers mois de son administration, Obama n’a pas su séduire, ni même ménager, Israël et le judaïsme. Ceux-là même qui, parmi les Juifs américains, sont acquis à la création d’un Etat palestinien souverain et à l’arrêt des constructions dans les localités juives de Cisjordanie ont été ulcérés au printemps dernier quand Washington, rompant avec la politique des présidents précédents, a assimilé les secteurs de Jérusalem situés au-delà de la « ligne verte » des années 1949-1967 à des « territoires occupés ».Au-delà de considérations politiques et juridiques qui auraient appelé à le gouvernement américain à une certaine prudence, il y avait dans ce comportement un mépris évident pour l’histoire du peuple juif et pour ses sentiments et croyances.

 

Après avoir voté Obama en 2008, Haim Saban a refusé de participer à un éventuel fund-raising en faveur du président et de son administration. Cela a été l’attitude au cours des derniers mois, mutatis mutandis, de nombreux Juifs démocrates. Le retrait de Summers, Rahm et Axelrod ne fait qu’encourager cette tendance. Selon divers analystes, Obama pourrait recentrer son administration, après le 2 novembre, en renforçant le rôle du vice-président Joe Biden, qui passe aussi pour être également pro-israélien, sinon plus, qu’Hillary Clinton. Cette évolution pourrait en effet lui permettre de reconquérir cet électorat, en vue de l’élection présidentielle de 2012. Mais le fera-t-il ? Rien n’est moins sûr. Obama ne semble tout simplement avoir aucune intuition, aucune empathie, aucun feeling, vis-à-vis d’une communauté qui ne demandait qu’à l’aimer.

 

© Michel Gurfinkiel, 2010

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10 octobre 2010 7 10 /10 /octobre /2010 08:46

 

Le Parti socialiste ne fera rien pour favoriser le dialogue ou la paix, mais tentera de faire le plein de voix antisionistes... (Gad). Il s'agit d'un programme de dénonciation du précédent et actuel, qui se contente de pointer des failles à l'égard de la bienpensance et de faire exactement le contraire, plutôt que d'oeuvrer à la stabilité des échanges, tout en prenant le risque d'innover. Ou le socialisme, cet éternel adolescent immature...

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Le PS présente son "programme" de politique étrangère








Voilà quelque trente ans que le Parti socialiste n'avait pas produit un texte consistant sur la politique extérieure de la France. Ses dernières incursions en terres diplomatiques lui ont laissé le goût âcre de la division – entre le oui et le non lors du référendum constitutionnel européen de 2005 – et celui de la défaite – lors des élections européennes de 2009. Une mise à niveau s'imposait.

C'est chose faite avec le texte intitulé " Nouvelle donne internationale et européenne " qui devait être adopté aujourd'hui lors de la convention nationale réunie au CNIT de La Défense (Hauts-de-Seine). Préparé par le " gratin " diplomatique du parti (essentiellement les anciens ministres Hubert Védrine, Catherine Trautmann, Alain Richard et Elisabeth Guigou ou encore Henri Weber, Pouria Amirshahi et Laurent Baumel), le texte définitif de 20 pages a été rédigé par Laurent Fabius et Jean-Christophe Cambadélis, amendé et voté (à près de 90 %) par quelque 60 000 militants du parti.

SARKOZY "A PRIVILÉGIÉ UNE STRATÉGIE DE COUPS MÉDIATIQUES"

Il s'ouvre sur une violente critique de la politique menée depuis trois ans par Nicolas Sarkozy qui "a privilégié une stratégie faite surtout de coups médiatiques et de postures changeantes (un jour atlantiste, un autre altermondialiste ; tantôt pourfendant les autorités chinoises et tantôt les courtisant ; régulateur à l'étranger, ultralibéral en France)."

"Son soutien, aux principes du tout-marché et du désengagement de l'État, peut-on lire encore, a fait souvent le jeu d'une mondialisation libérale, d'un système où le partage de la valeur ajoutée a continué de se déformer en faveur du capital, a cependant que la condition salariale se dégradait."

Si la gauche revenait bientôt aux affaires, "l'enjeu principal du projet socialiste, guidé par l'objectif de réduction des inégalités et la garantie d'un équilibre écologique mondial, est la (re)construction d'une communauté internationale autour d'un multilatéralisme rénové, d'une Europe relancée et d'une mondialisation mieux maîtrisée, d'une coopération respectueuse et représentative de toutes les nations, porteuse de paix et de sécurité."

Suivent alors de très nombreuses propositions dont Laurent Fabius, qui présidait la convention, a résumé ainsi l'essentiel :

  • Europe

"L'Europe doit favoriser des politiques publiques ambitieuses. Nous proposons ainsi de créer, sur le modèle de la communauté européenne du charbon et de l'acier, une communauté de l'énergie et des technologies vertes qui suppose l'installation d'infrastructures transnationales, un approvisionnement commun et que travaillent ensemble des entreprises extrêmement puissantes en Allemagne, en Italie et en France. "

"Nous devons favoriser la création d'un gouvernement économique européen car il n'y a pas d'union monétaire stable sans union économique et pas d'union économique sans un gouvernement économique."

"La réindustrialisation de l'Europe est un devoir. La France a perdu 750 000 emplois industriels depuis 2002 et 75 000 depuis le début de cette année. Il faudra privilégier la formation aux métiers du futur, l'investissement dans les technologies nouvelles et le financement des PME dont les socialistes sont les meilleurs alliés".

  • "Juste échange"

" C'est un concept nouveau et un peu révolutionnaire à un moment où le libre-échange fait la loi et presque exclusivement en Europe car pas un seul pays au monde ne s'applique les règles du libre-échange qu'il invoque pour les autres. Le juste échange suppose la mise en place de normes environnementales, sociales et culturelles, voire même d'écluses tarifaires provisoires aux frontières de l'Europe, qui permettent d'équilibrer nos échanges et d'assurer le développement des pays émergents. A la fin de 2012 ou au début de 2013, nous organiserons une conférence internationale du juste échange avec les partis, les gouvernements et les ONG les plus ouverts à nos propositions."

  • Diplomatie

"Nous réexaminerons le dossier de la réintégration de la France dans le commandement intégré de l'OTAN dont le résultat, à ce jour, est zéro. " " Nos troupes n'ont pas vocation à rester durablement engagées en Afghanistan."

"Dans le dossier de la France-Afrique, nous reprendrons complètement la question pour nous débarrasser enfin des pratiques assez nauséabondes qui continuent d'exister aujourd'hui."

"Nous romprons avec l'indulgence excessive du gouvernement français envers le pouvoir israélien à qui nous dirons qu'il devra quitter rapidement les territoires colonisés."

"Les rapports entre la France et l'Allemagne sont le grand échec de Nicolas Sarkozy. La reconstruction du couple sera notre priorité."

"Au Parti socialiste, a conclu Laurent Fabius, nous sommes ouverts, déterminés, crédibles. Nous sommes prêts."

Olivier Schmitt
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9 octobre 2010 6 09 /10 /octobre /2010 23:48

 

A moins de 3 semaines des élections de mi-mandat, l'Administration Obama sonne le sauve-qui-peut... Le remplaçant de Jones, Donilon serait même favorable à entraîner les troupes américaines d'Afghanistan dans ce mouvement général de repli. Programme enthousiasmant...

 


http://fr.euronews.net/2010/10/09/

La valse des départs se poursuit au plus haut niveau de l‘équipe de Barack Obama. Cette fois c’est l’ancien général 4 étoiles James Jones, conseiller à la sécurité nationale, qui quitte ses fonctions. Le haut-gradé aurait vécu comme une frustration l’absence de complicité avec le président, même s’il avait souvent laissé entendre qu’il ne s‘éterniserait pas à la Maison-Blanche. Tom Donilon, son adjoint, lui succède à ce poste.

“Ces deux dernières années, il n’y a pas une question critique sur le plan de la sécurité nationale, qui n’ait atterie sur le bureau de Tom. Il a fortement contribué à consolider notre équipe et notre discours politique, déclare Barack Obama.”

Un choix qui pourrait indiquer que le président américain privilégie une toute autre orientation sur la question du bourbier afghan, très impopulaire auprès de l’opinion. Car à la différence de son prédecesseur, Donilon est favorable, lui, à un retrait progressif des troupes.

Il y a 8 jours, c’est le secrétaire général de la Maison Blanche qui avait jeté l‘éponge.

Autant de départs qui illustrent en tout cas l’ambiance qui règne au sein de l‘équipe politique du président, à près de 3 semaines des élections de mi-mandat.

Copyright © 2010 euronews

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8 octobre 2010 5 08 /10 /octobre /2010 09:11

 

 

 

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Chantage d'Obama et "Carottes américaines" - Michael OREN confirme

 

« Maintenant, vous ne pourrez plus construire dans les zones que vous avez accordées aux Palestiniens »

 

par Shraga Blum

 

Après des « révélations » suivies de « démentis », et vice-versa, la question des « incitations » américaines envers Israël a trouvé son épilogue: l’ambassadeur d’Israël aux Etats-Unis, Michael Oren, confirme officiellement dans une interview accordée au « Washington Post » que l’Administration Obama a proposé à Binyamin Netanyahou toute une série d’ « avantages » en contrepartie d’un prolongement du gel de la construction durant 2 à 3 mois.

Le scénario imaginé par le suzerain américain – s’il se réalise – est limpide : arracher de Netanyahou un prolongement du gel, exercer durant cette courte période d’énormes pressions sur Israël pour la fixation de frontières selon les exigences palestiniennes, et dire ensuite aux Israéliens : « Maintenant, vous ne pourrez plus construire dans les zones que vous avez accordées aux Palestiniens ». Un piège bien monté.

Dès lors, en cas d’acceptation israélienne, une promesse simultanée de Netanyahou à son parti, sa coalition et ses électeurs « qu’il s’agirait de la dernière période de gel », n’aurait plus aucune valeur. Mais pour le moment, Ehoud Barak et Itsh’ak Molkho n’ont pas réussi à trouver avec Washington une formule qui puisse convaincre le Premier ministre israélien de présenter au cabiner une proposition de poursuite du gel. Netanyahou exige notamment que Barack Obama s’engage qu’en cas de retard dans les négociations sur le dossier des frontières, qui se dérouleraient pendant la 2e période de gel, le Président américain ne remette pas sur le métier un nouveau prolongement, sous le chantage perpétuel des Palestiniens. Or, il y très peu de chances pour que Barack Obama accède à cette demande, puisque les Américains veulent au bout du compte obtenir d’Israël un arrêt total et définitif de la construction juive en Judée-Samarie.

A droite on montre du doigt avec colère le ministère de la Défense qui œuvre sans relâche pour obtenir un nouveau délai de gel contre les intérêts d’Israël : « Barak sait qu’il joue son avenir politique. S’il n’obtient pas gain de cause, il sera poussé par son parti à quitter la coalition, et dès lors, il ne sera plus ministre de la Défense, peut-être plus chef du parti travailliste, et sa vie politique risque de prendre fin ».

.israel7

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7 octobre 2010 4 07 /10 /octobre /2010 08:07

 

 

Signe, présage ???

En tous cas cela m'a bien fait rire

 

 

 

 

Alors qu'il intervenait devant des femmes chefs d'entreprise à Washington mardi 5 octobre, Barack Obama a vu se décrocher le sceau présidentiel de son pupitre.

Il en a profité pour faire une bonne blague qui a suscité les sourires de son assistance dont ceux de la First lady.

"Ce n'est pas grave, vous savez tous qui je suis. Mais il y en a derrière le rideau qui doivent suer à grosse goutte".

 

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3 octobre 2010 7 03 /10 /octobre /2010 21:52

 

 

s textes et dossiers

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Les autres textes

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 A lire le Dernier Article de Mitchell.G BARD sur le Lobby Arabe

>La vente massive d'armes aux Saoudiens ne les protégera pas de l'Iran, mais minera les valeurs américaines


 

See Mitchell Bard's Other Latest Opinion Pieces:

Oil vs. Israel NY Post

An Enemy of Peace Washington Times

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The Arab LobbyOrder A Copy of The Arab Lobby HERE

Available at Group Rates in English, Spanish, German, French, Russian, Portuguese, Swedish, and Hebrew.

Dr. Bard is available for media interviews and speaking engagements on this and other topics.

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http://www.jewishvirt

uallibrary.org/

 

Qui influence vraiment la politique américaine au Proche-Orient ?

Dr Mitchell.G BARD

 

 

Traduit par Par Fabien MIKOL

 pour aschkel.info  et  lessakele

 

Avec autorisation

 

"Dans son enquête politique détaillée, Mitchell Bard expose les efforts d'intérêts puissants à l'intérieur et à l'extérieur du gouvernement américain pour influencer sa politique au Proche-Orient. Manquant de tout soutien populaire de ses positions, le lobby arabe revendique pour lui-même le droit de déterminer ce qui est le mieux pour les Etats-Unis mais, au bout du compte, sape les valeurs américaines et menace les intérêts stratégiques américains.
    Le soi-disant "lobby pro-israélien" a été largement dénoncé et diabolisé dans les médias ; mais son pouvoir pâlit en comparaison de la corruption, pendant plusieurs décennies, des intérêts américains par les gouvernements arabes. En effet, pendant plus de 70 ans, la politique américaine au Moyen-Orient a été structurée par une insistance malavisée sur le but de plaire et d'apaiser les Etats arabes. Cette conception a assuré une attention américaine disproportionnée envers leurs intérêts, et une assistance aux pays arabes - qui tous sont des régimes dictatoriaux avec des bilans abyssaux en matière de droits humains - qui ne partagent pas nos valeurs, et souvent travaillent à l'encontre de nos intérêts.
    Historiquement, le lobby arabe a consisté en industrie du pétrole, en missionnaires chrétiens, et en diplomates ou ex-diplomates. Les pro-arabes du Département d'Etat, dont plusieurs sont ouvertement antisémites, ont tenté d'empêcher les Etats-Unis de reconnaître Israël en 1948, et depuis l'indépendance ont soulevé une guérilla bureaucratique pour saper l'alliance qui s'est formée entre l'Amérique et la seule démocratie du Moyen-Orient.
    Le membre le plus puissant du lobby arabe est l'Arabie Saoudite, qui entretient une relation de près de 80 ans avec les Etats-Unis. Depuis les premiers jours, lorsque les compagnies américaines ont découvert du pétrole dans la péninsule arabique, les Saoudiens ont usé de tactiques variables incluant menaces et pots-de-vin pour forcer les décideurs américains à oublier leurs abus des droits de l'homme, leur soutien au terrorisme, et leur opposition aux intérêts américains. Aujourd'hui, le but du lobby arabe est de nourrir l'addiction américaine au pétrole, d'obtenir de l'armement plus sophistiqué, et d'affaiblir notre alliance avec la démocratie israélienne.
    L'ouvrage de Bard est le premier en plus de 25 ans à enquêter sur l'étendue des activités du lobby arabe, et il offre une correction opportune et de valeur de la vision unilatérale des affaires étrangères au Moyen-Orient qui est si largement promue aujourd'hui."
    - "Mitchell Bard a présenté une analyse documentée, concise et pénétrante de l'étendue et de l'impact de l'influence des Etats arabes sur la politique étrangère américaine au Moyen-Orient. Ce livre devrait faire partie de la liste de lecture requise de tout cursus universitaire sur la politique contemporaine au Moyen-Orient." (Abraham H. Foxman)
    - "Après avoir subi une focalisation quasi-exclusive pendant des décennies sur le lobby pro-israélien, Mitchell Bard offre enfin l'histoire complète du lobby arabe dans cette étude détaillée, vive et fascinante. Il révèle l'influence néfaste d'une campagne impopulaire, haineuse mais bien financée qui remonte de manière surprenante jusqu'au années 1930 et qui a été engagée par les Etats arabes, les cadres des compagnies pétrolières, les pro-arabes du Département d'Etat, et les antisémites assortis." (Daniel Pipes)
    - "Mitchell Bard a écrit un livre extraordinairement important et vital pour la sécurité nationale de notre nation. Documenté de façon méticuleuse, "Le lobby arabe" fournit le compte-rendu le plus complet jusqu'ici des activités et de l'influence du lobby arabe dans les médias, au Congrès, dans les think tanks et même dans l'application de la loi. Il s'agit d'une lecture requise pour tout Américain concerné par la sécurité des Etats-Unis. Elle vous révoltera, vous fascinera et avec un peu de chance vous mobilisera. Le professeur Bard nous a rendu service avec son travail fastidieux pour écrire cet ouvrage stupéfiant." (Steven Emerson)
    - "En une réponse aigue au livre "Le lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine" (2007) non moins virulent de John Mearsheimer et de Stephen Walt, Bard ("48 heures de Nuit de Cristal", 2008, etc.) s'engage à pleine vitesse à la poursuite de ce qu'il considère comme un lobby plus insidieux et moins véhément dans les coulisses, celui mené par les maîtres du pétrole du Golfe et les ennemis d'Israël. Alors que le lobby pro-israélien est centralisé dans le très puissant American Israel Public Affairs Committee (AIPAC), caractérisé par l'auteur comme "ouvert", "transparent" et "extra-gouvernemental", le lobby arabe est une "hydre à plusieurs têtes" dont "les manoeuvres sont souvent difficile, sinon impossibles, à suivre". Les intérêts américains au Moyen-Orient sont bien plus dominés par des besoins de pétrole que par des idées "chimériques" sur la Terre Sainte, écrit Bard, et ainsi la protection de la famille royale saoudienne trouve sa source dans ces intérêts nationaux. Les premiers efforts du lobby arabe furent alimentés par l'inquiétude des pays arabes lors de la création d'Israël, et ceux-ci ont utilisé leur puissance pétrolière pour faire chanter les Etats-Unis ("les Saoudiens nous ont manié par le baril depuis le premier jaillissement"). Après la Guerre des Six jours en 1967, le lobby arabe s'est divisé entre ce qu'il appelle le "complexe pétro-diplomatique" et ces arabo-américains soutenant la conscience nationale palestinienne. L'auteur dénombre beaucoup de groupes aux longs acronymes, établit pour certains leur soutien au terrorisme islamique, et appelle à la fin d'une politique jusqu'à présent inefficace "d'apaisement et d'indulgence envers les Saoudiens et les autres Arabes". Bard appuie sur tous les boutons brûlants au cours de son exposé incendiaire." (Kirkus)


 

 


*          *          *
Dr. Mitchell Bard is the Director of AICE and the Jewish Virtual Library. His latest books are The Arab Lobby (Harper), Will Israel Survive? (Palgrave),  48 Hours of Kristallnacht: Night of Destruction/ Dawn of the Holocaust (Lyons Press).
Par M.G.BARD -
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2 octobre 2010 6 02 /10 /octobre /2010 20:36

 

 

 

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Sauf surprise, Rahm Emmanuel démissionnera de son poste de secrétaire général de la Maison-Blanche vendredi pour briguer la mairie de Chicago. Le président américain devrait dévoiler dans la foulée le nom de son successeur.

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Depuis lundi,la rumeur a envahi les médias  internationaux: le plus proche collaborateur d'Obama est sur le départ. Jeudi soir, deux sources proches de l'actuel secrétaire général de la Maison-Blanche, Rahm Emmanuel, ont confirmé que ce dernier allait effectivement présenter sa démission vendredi pour briguer la mairie de Chicago en février 2011. Il pourrait d'ailleurs entamer dès lundi sa campagne électorale dans la troisième plus grande ville des Etats-Unis. Barack Obama devrait annoncer le jour même ce départ à l'occasion d'une conférence de presse et dévoiler au même moment l'identité de son successeur à ce poste-clé.

Pour remplacer Emmanuel, plusieurs options sont envisagées. La plus probable, selon les observateurs, serait la nomination de Peter Rouse pour une période d'intérim. Ce fidèle parmi les fidèles est un soutien de longue date du président et pourrait être à même de négocier cette phase critique de l'Administration. Le porte-parole de la Maison-Blanche, Robert Gibbs, n'a pour le moment confirmé aucune de ces deux nouvelles, se contentant de répéter que le président ferait «deux annonces personnelles» vendredi. Il a toutefois tenu à souligner la confiance qu'Obama portait à Peter Rouse.

 

Un coup dur pour Obama

 

Le départ de Rahm Emmanuel n'en resterait pas moins un coup dur pour le président américain. Non seulement, il interviendrait aprèsle départ de la plupart de ses conseillers économiques l depuis juin, et notamment celui à venir du chef d'orchestre du plan de relance Lawrence Summers, mais ce serait la première démission au sein de son «premier cercle». Parmi les cinq ou six proches qui constituent ce centre névralgique du pouvoir, figure également David Axelrod, le cerveau de la campagne de 2008. Obama avait également prévu de le laisser partir dans les mois à venir afin qu'il puisse prendre du repos avant l'échéance présidentielle de 2012.

Les membres du gouvernement actuel s'inquiètent donc de la perte de ces personnalités importantes. Mais les observateurs extérieurs sont moins pessimistes. Ils voient dans le départ probable de son bras droit une bonne occasion pour Obama de prendre un nouveau départ. Il enverrait selon eux un message fort aux Américains juste avant des élections de mi-mandat qui s'annonçaient jusque-là compliquées.

Le 2 novembre, les citoyens américains seront en effet appelés aux urnes pour renouveler l'intégralité de la Chambre des représentants et 37 des 100 sièges du Sénat. Or, les sondages actuels ne sont pas bons pour les démocrates. Si ces derniers semblent en mesure de conserver une courte majorité au Sénat, il est tout à fait envisageable qu'ils perdent la Chambre des représentants. Une véritable catastrophe qui pourrait être comparée, dans une moindre mesure, au revers essuyé par Clinton en 1994 : les démocrates avaient alors perdu la majorité au Congrès (Sénat et Chambre) pour la première fois en 40 ans après les deux premières années de sa présidence.

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 08:04

 

 

Voici un texte publié sur ce site (ICI) il y a environ un an

 

ATTENTION AUX ERREURS FAITES PAR LA MAISON BLANCHE

AU MOYEN ORIENT

 

Par Yoram Ettinger

06/09/09

http://israelagainstterror.blogspot.com/2009/09/beware-of-serial-white-house-middle.html

 

Traduit par Artus pour nuitdorient

 

 

 

Les politiques Israéliens et ceux qui font l'opinion dans ce pays tendent à accepter l'autorité de l'administration américaine et ses avis sur le Moyen Orient. Et dans certains cas – sous la pression de la Maison Blanche – ils ont choisi de s'écarter sérieusement de leurs propres idées et de leur propre stratégie, en dépit des erreurs systématiques et dramatiques, conséquences de la politique américaine. Ces bourdes successives ont miné les intérêts américains au Moyen Orient et ont menacé l'existence d'Israël.

 

- Ainsi par exemple en 1948, le Département d'Etat, le Pentagone et la CIA étaient convaincus que la création de l'Etat Juif allait provoquer une guerre et un second holocauste en moins d'une décennie, qu'un état juif serait un fardeau stratégique, que les producteurs arabes de pétrole allaient boycotter les Etats-Unis et qu'Israël rejoindrait le bloc communiste. Afin de dissuader Ben Gourion de déclarer l'indépendance, ils ont imposé un embargo militaire à la région, alors que les Anglais fournissaient des armes aux Arabes. Ils ont aussi menacé Ben Gourion de sanctions économiques!

- Durant les années 50, le président Eisenhower courtisait le dictateur égyptien Nasser dans le but de le détacher de l'emprise soviétique. Cependant, en acceptant Nasser comme le chef arabe et le chef d'état clé des non-alignés, en lui offrant une aide financière pour construire le barrage d'Assouan et en pesant sur Israël pour qu'il "cesse d'occuper leNégev", qu'il évacue tout le Sinaï et internationalise des quartiers de Jérusalem, Eisenhower n'a en aucune manière modéré la subversion par Nasser des régimes arabes pro-américains, ni son soutien aux terroristes palestiniens, ni sa reconnaissance de la Chine communiste, ni son rapprochement encore plus étroit de Moscou.

- Dans les années 70 et 80, l'administration américaine a soutenu Saddam Hussein jusqu'au jour de son invasion du Koweit. Elle avait avec lui un accord d'échange de renseignements, elle avait autorisé le transfert de technologies stratégiques et sensibles à Bagdad et avait accepté de garantir des emprunts allant jusqu'à 5 milliards $ au "boucher de Bagdad"! Le président Bush père et son Conseiller de Sécurité Nationale Brent Scowcroft – le modèle pour Jim Jones et Robert Gates qui conseillentObama aujourd'hui – disaient que "l'ennemi de mon ennemi est mon ami" parlant de l'Irak contre l'Iran, or cet ami était un ennemi véritable.

- En 1979, le président Carter a abandonné le shah d'Iran et tous les intérêts américains dans le Golfe Persique. Carter et son conseiller pour la Sécurité Nationale, Brzezinski – aujourd'hui conseiller informel d'Obama – ont facilité l'ascension de Khomeini au pouvoir, déclenchant dans la région un véritable volcan qui n'a pas fini de nous hanter.

- Entre 1993 et 2000, Clinton et son conseiller Rahm Emanuel – chef de cabinet d'Obama aujourd'hui – ont adopté le processus d'Oslo et Arafat comme porteurs de paix et de démocratie. Arafat a été "oint" comme le visiteur le plus assidu de la Maison Blanche. Aucun processus de paix n'a entraîné autant de sang, de terreur, de haine et de tricheries. Juste commeObama, Clinton prétendait que le terrorisme pouvait être combattu d'abord par les voies diplomatiques et légales. D'où une série d'attentats islamistes de 1993 (Twin Toxers) jusqu'en 2000 (USS Cole), et menant finalement au 9/11.

- La vision de G W Bush de "deux états" – adoptée aujourd'hui par Obama– est une conséquence du cercle vicieux dans lequel la Maison Blanche s'était fourvoyée et qui a entraîné avec lui le Moyen Orient.

 

Dans l'Etat Palestinien proposé, la nature du futur gouvernement découlera du profil des dirigeants potentiels: parmi les Arabes, ils sont les plus grands spécialistes de la traîtrise, de la subversion et du terrorisme. Le "bon copain" Mahmoud Abbas alias Abou Mazen, diplômé du KGB et de l'université de Moscou, ingénieur en éducation de la haine dans les écoles, a été expulsé d'Egypte en 1955, de Syrie en 1966, de Jordanie en 1970 pour subversion. Il a joué un rôle clé dans les tentatives de renversement du gouvernement de Beyrouth par l'OLP et dans la coopération de l'OLP avec Saddam Hussein lors de l'invasion du Koweit.

Un Etat Palestinien vouera à l'oubli le régime Hashémite en Jordanie, constituera le vent arrière du terrorisme en Irak et en Egypte, au Liban et dans le Golfe Persique. Il constituera l'avant-poste en Méditerranée orientale de la Russie, de la Chine et de la Corée du Nord. Déjà l'émigration substantielle de Palestiniens modérés est un signe qui ne trompe, sur ce qui les attend s'ils restaient.

L'Etat Palestinien proposé d'un côté et la stabilité du Moyen Orient et la sécurité d'Israël de l'autre côté, forment ce qu'on appelle un "oxymoron", une incompatibilité classique. Un état palestinien attisera le feu – au lieu d'apporter de l'eau – de la terreur et du désordre au Moyen Orient.

La promotion de la solution à 2 états démontre que les politiques américains et israéliens, négligeant les leçons de l'histoire, sont déterminés à répéter les mêmes erreurs dramatiques du passé, au lieu de les éviter.

 

Note de www.nuitdorient.com

Le 07/09/09, Robert Gates vient de recommander aux pays arabes de s'armer pour dissuader l'Iran de poursuivre le projet d'arme nucléaire. C'est manifestement une nouvelle bourde américaine qui pousse à la violence dans la région et la preuve que les Etats-Unis n'ont pas l'intention de stopper l'Iran dans sa course vers l'arme nucléaire.

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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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