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26 août 2009 3 26 /08 /août /2009 08:26
ALERTE : Obama prépare un guet-apens d’Israël à l’ouverture de l’Assemblée Générale de l’ONU !

One Jerusalem

mardi 25 août 2009

Plusieurs sources ont informé One Jerusalem que l’administration Obama envisage de renforcer sensiblement la pression sur Israël en annonçant un plan global pour Israël et les Palestiniens à l’ouverture de l’Assemblée Générale des Nations Unies en Septembre.

Imaginez ceci : Les nations du monde anti-Israël, soutenant le président Obama dans sa demande à Israël de renoncer à la souveraineté sur Jérusalem, d’abandonner les colonies, et de reconnaître un Etat terroriste en Cisjordanie.

Dans ce cas, Israël sera isolé du reste du monde d’une façon très dramatique.

Le premier signe que quelque chose n’allait pas, est survenu, quand le président égyptien Moubarak a déclaré que l’administration Obama était prête à proposer un plan en Septembre et alors la Maison Blanche se précipita pour calmer les attentes en déclarant qu’ils ne sont pas près à présenter un plan.

Nos sources ont confirmé que l’administration Obama envisage ce guet-apens d’Israël à l’Assemblée des Nations Unies. 

À l’heure actuelle, les amis et les partisans d’Israël peuvent aider à faire échouer ce plan insidieux en :

• En aidant à faire connaître les intentions de l’administration Obama. Utilisez votre accès à Internet pour diffuser les nouvelles à la famille et aux amis.

• Lorsque vous rencontrez de nouvelles informations ou une discussion à propos d’Israël écrivez un commentaire, et copier le lien vers une page Alerte.

Encouragez vos amis et votre famille à signer la pétition One Jerusalem. En focalisant l’attention du public à ce guet-apens, nous pouvons aider à l’écarter.


http://www.onejerusalem.org/2009/08...

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23 août 2009 7 23 /08 /août /2009 08:42
Par AP 
21.08.09
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1249418665217&pagename=JFrench/JPArticle/ShowFull


Afghanistan : les candidats brûlent les étapes




Les équipes de campagne du président sortant Hamid Karzaï et de son principal adversaire Abdullah Abdullah ont toutes deux revendiqué vendredi la victoire de l'élection présidentielle en Afghanistan, au lendemain d'un scrutin où plusieurs millions d'Afghans ont bravé la menace talibane pour choisir leur président et les conseillers provinciaux.

scène d'un bureau de vote. 
PHOTO: AP , JPOST



Alors que les premiers résultats officiels ne sont pas attendus avant au moins samedi, les équipes de campagne ont procédé à des décomptes officieux et en ont affiché les résultats dans leur siège respectif.

Les résultats donnés par les partisans d'Abdullah indiquent une victoire confortable sur Karzaï. Toutefois, ces résultats n'incluent pas les chiffres venus du sud et de l'est du pays où Karzaï devrait largement s'imposer.

De l'autre côté de la capitale afghane, au siège de campagne de Karzaï, on souligne que le président sortant dispose de plus de 50% des voix, rendant un second tour inutile. "Nous pensons qu'il (Hamid Karzaï) obtiendra plus de 50% des voix. Et nous le pensons sur la base de nos premiers résultats", a déclaré Seddiq Seddiqi, un porte-parole de la campagne de Karzaï.

Jeudi, les menaces des talibans ont découragé nombre d'Afghans, principalement dans le sud, de se rendre aux urnes mais n'ont pas dans l'ensemble réussi à perturber le scrutin. Cette journée électorale sous haute tension a cependant été marquée par la mort de 26 personnes.

Au terme de dix heures de vote -dont une prolongation d'une heure- les responsables électoraux s'attendaient à une participation entre 40 et 50%. Un chiffre bien inférieur aux 70% qui avaient marqué la première élection présidentielle au suffrage direct de l'histoire de l'Afghanistan, en 2004.

 
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19 août 2009 3 19 /08 /août /2009 13:38

Pas de remise en question

Aug. 17, 2009
Jonathan Tobin , THE JERUSALEM POST

 

 

http://www.jpost.com /servlet/Satellite?cid=1249418630016&pagename=JPArticle%2FShowFull

Adaptation française de Sentinelle 5769

[Satellite.jpg]


Interrogé pour savoir si le président Barack Obama reconsidèrerait sa décision de remettre à Mary Robinson la plus haute récompense civile de sa nation, un porte-parole de la Maison Blanche a déclaré que le président « ne remettrait pas en question » l’attribution de la Médaille de la Liberté présidentielle à l’ancienne présidente irlandaise. De fait, la cérémonie se déroula sans problème et ne suscita pas un mot désapprobateur, alors que Robinson et 15 autres bénficiaires moins controversés obtinenaient leur médaille dans une tempête de compliments présidentiels.


Obama félicita Robinson, la femme qui présida le festival de haine antisémite des Nations Unies à la conférence de 2001 sur le racisme de Durban, « comme une avocate des affamés et des pourchassés, des oubliés et des ignorés », et ignora les vives critiques envers la médaillée, décernées par un grand nombre de groupes juifs ainsi que certains membres du congrès.


Robinson est une ennemie de longue date de l’Etat juif, et même aujourd’hui, elle occupe le poste de présidente honoraire d’Oxfam, une ONG qui a gagné en notoriété la semaine dernière, en licenciant de son poste de porte-parole l’actrice Kirstin Davis, de la célèbre série « Sex & the City », parce qu’elle représente aussi ‘Ahava’, dont les cosmétiques de la Mer Morte sont considérés comme interdits par les bannisseurs Israël.

 

http://l.yimg.com/img.tv.yahoo.com/tv/us/img/site/11/82/0000041182_20070705173531.jpg

Kirstin DAVIS, exclue d'Oxfam par ou au nom de Mary ROBINSON

http://images.dailyradar.com/media/uploads/showhype/story_large/2009/06/11/fp_3142851_nyc_davis_kristin_061009.jpg

             Motif : soutient commercialement des produits israéliens défendus par la Doxa antisioniste


Bien que la dispute sur Robinson jette une ombre sur un évènement presque toujours consensuel (parce que la Maison Blanche élimine généralement les candidats douteux), la controverse n’a pas provoqué une grosse publicité. Robinson a eu la chance que la cérémonie se situe dans les semaines dominées par un débat national très polémique sur la réforme du système de santé.


Même les critiques les plus virulents d’Obama à Droite étaient trop préoccupés par le débat sur l’expansion massive du pouvoir gouvernemental du président pour enregistrer un gros impact sur l’échelle de Richter de la politique nationale.

http://www.lookingattheleft.com/wp-content/uploads/2009/08/MG_0019.jpg

Mais les amis d’Israël, en particulier ces Juifs démocrates qui ont fait de leur mieux pour ignorer le ton de plus en plus hostile de la Maison Blanche envers l’Etat juif, feraient bien de noter ce qui advint avec Robinson. Obama a honoré une ennemie virulente d’Israël, quelqu’un qui porta une lourde responsabilité pour Durban, l’un des épisodes les plus scandaleux de l’histoire d’une institution – les Nations Unies – qui n’est pas étrangère au scandale. Et il s’en est sorti avec à peine une égratignure à sa réputation.


Bien que certains négligent cet incident comme une erreur vénielle qui sera bientôt oubliée, la principale leçon à retenir ici peut bien ne pas être que les nominations pour la récompense présidentielle devraient être mieux documentées. Il se pourrait, plutôt, que cela ait aussi été une erreur délibérée de la part de la Maison Blanche, puisque ce qu’Obama et ses conseillers peuvent retirer de cet incident concerne la facilité avec laquelle ils ont pu éviter une consternation juive presque universelle.

 

http://q.liberation.fr/photo/20090123/photo_0302_459_306_22078.jpg

César et ses principaux conseillers

Dans les semaines à venir, on attend le nouveau plan de paix au Moyen-Orient préparé par le président et son équipe du Département de politique étrangère. Il pourrait résulter de ces manoeuvres quelque conférence de paix condamnée à un échec certain parce qu’aucune des deux factions palestiniennes dirigeantes – le Fatah prétendument plus modéré qui dirige l’Autorité Palestinienne, et les terroristes islamistes du Hamas – n’ont aucun intérêt à un accord de paix avec Israël.

http://www.algerie-dz.com/IMG/jpg/RobertMalley65231.jpg

Comme Robert Malley, ancien membre de l’équipe Clinton et critique très connu d’Israël l’a écrit dans le ‘New York Times’ la semaine dernière, pour les deux groupes « accepter Israël en tant qu’Etat juif donnerait sa légitimité à l’entreprise sioniste qui a provoqué leur tragédie. Cela rendrait la lutte nationale palestinienne au mieux dépourvue de sens, au pire criminelle ». Ainsi, le seul objectif possible de l’initiative d’Obama sera d’essayer encore de matraquer Israël pour l’amener à des concessions aux Palestiniens qui ne sont pas intéressés par la paix.


L’administration est aussi engagée dans des « pourparlers » avec le régime islamiste despotique de l’Iran, et continue de paraître ne prêter aucun intérêt à un effort sérieux pour empêcher Téhéran de parvenir à la maîtrise du nucléaire. En dépit des déclarations de la secrétaire d’Etat Hillary Clinton et du secrétaire à la défense Robert Gates, de laisser du temps aux Iraniens jusqu’après la réunion de l’Assemblée Générale de Nations Unies cet automne, avant de tenter de mettre en place des sanctions plus contraignantes, ce n’est pas là une position crédible puisque de tels efforts seront non seulement minés par un soutien européen bien terne, et une opposition ouverte de la Russie et de la Chine, ils seront certainement trop tardifs pour arrêter le calendrier nucléaire de l’Iran.

http://www.jp-petit.org/Presse/dessins/nucleaire_iranien.jpg


Sur ces deux questions, malgré leur espoir qu’Obama puisse finalement prendre du recul, dans une bataille lancée à pleine vitesse, la communauté pro-Israël pourrait bien se trouver prise dans une sale affaire  émanant de la machine de propagande de la Maison Blanche qui se croira en mesure d’écarter les questions sur la sécurité d’Israël de la même manière qu’elle a descendu en flammes les opposants à leur réforme du système de soins.

http://www.familysecuritymatters.org/imgLib/20090719_ObamaCare_hearse.jpg


Il y a ceux qui considèrent que la volonté des groupes de la majorité, comme  ADL* (Anti-Defamation League) et d’autres, de faire toute la distinction entre eux et la Maison Blanche sur l’affaire Robinson est un signe que les nuques juives se raidissent, en réponse à l’attitude d’Obama sur les questions de sécurité juive. Mais cela me semble, au mieux, bien trop optimiste, puisque des groupes de Gauche disposant d’une influence grandissante dans les cercles de l’administration, comme ‘J Street’*, soutiennent consciencieusement le président sur cette question. Aussi longtemps que cet appui de Gauche se maintiendra, il est douteux que le président se soucie de soutenir les libéraux majoritaires, qui détestent faire cause commune avec les critiques d’Obama.

http://2.bp.blogspot.com/_4kWqR1_p5jI/SVdZSuty9VI/AAAAAAAAAg4/pDh65hnWVfU/s400/J-Street_cover.jpg


Bien qu’ils aient pu être surpris que des groupes juifs importants aient pu avoir la chutzpah* de s’opposer au président, y compris sur cette question, la nonchalance avec laquelle Obama et ses fervents laudateurs se sont totalement moqués de toute opposition à la remise de la médaille pourrait avoir appris à la Maison Blanche qu’ils peuvent s’en tirer en toute situation.

Il peut y en avoir eu certains pour croire que la récompense de Robinson s’avèrerait être la faute de Bitburg d’Obama – l’épisode symbolique qui a terni pour toujours la réputation de Reagan même parmi ses plus ardents partisans juifs. Mais alors que Reagan a payé un lourd tribut pour avoir offensé les sensibilités juives en honorant des membres de la SS enterrés dans un cimetière allemand, Obama s’en est tiré, avecla récompense à Robinson, à peu de frais ni trop d’attention des media à propos de cette affaire.


Loin de servir d’avertissement à la Maison Blanche afin qu'elle agisse avec un peu plus de délicatesse, à l’avenir, quand il s’agit d’Israël ou des Juifs, la médaille de Mary Robinson pourrait s’avérer, de la part du président, comme un galop d’essai, préparant des outrages à venir bien plus graves.


L’auteur est rédacteur en chef du Magazine ‘Commentary’ où il contribue à son blog ‘Contention’ sur www.commentarymagazine.com

 

Notes du traducteur

ADL : Anti Defamation League, principal groupe de pression des Juifs américains luttant contre l’antisémistisme.

J Street : fondée par des milliardaires ‘juifs’ des USA et du Canada, avec à leur tête le trop fameux George Soros, spéculateur philanthrope. J Street est association gauchiste qui se donne pour but de concurrencer ‘l’AIPAC’, en sapant les valeurs sionistes.

Chutzpah : Insolence, avec une note d’humour, en Yiddish

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19 août 2009 3 19 /08 /août /2009 12:20

SONDAGES D'OPINION

 

Sondages glanés pour www.nuitdorient.com – 16 août 2008

 

LES JUIFS ET OBAMA

 

Les Israéliens

Sondage Besa et ADL réalisé par Maagar Mohot – 610 adultes >18 ans – mai 2009

 

- opinion favorable à Obama: 60% contre 14%

- approuve sa politique au MO: 32% contre 21% (47% sans opinion)

- considère son attitude comme amicale/très amicale: 38% contre 8% (inamicale)

 

Les Juifs américains

Sondage Gallup – mai 2009

 

- approuve ses performances des 100 1er jours: 79% (Libéraux: 96%- Conservative: 45%)

(à titre de comparaison – Catholiques: 67%, Protestants: 58%, Mormons: 45%)

 

 

LES ARABES ET OBAMA

 

Sondage Annual Public Opinion 2009.

Université du Maryland avec Zogby International en Avril/mai 2009.

4090 adultes d'Egypte-Liban-Maroc-Arabie-EAU (émirats unis)

 

- espère dans la politique d'Obama au MO: 51% (contre 14% aucun espoir)

- opinion défavorable vis-à-vis des Etats-Unis: 77%

 

 

LES ISRAELIENS ET L'EUROPE

 

Sondage K Adenauer - avril 2009.

 

- souhaite qu'Israël rejoigne l'Union Européenne: 76%

- a une opinion favorable de l'Europe: 60%

 

 

LES ISRAELIENS ET LES PALESTINIENS

 

Sondage Maagar Mohot Survey – 526 adultes - juillet 2009.

 

- n'a pas confiance dans un accord international après un retrait de Cisjordanie: 64% (contre 9%)

- exige une réciprocité des Palestiniens, si Israël doit geler l'extension des implantations: 71% (contre 20%)

- n'a pas confiance dans les dirigeants palestiniens pour une future coexistence avec un état palestinien: 62% (contre 27%)

- n'a pas confiance dans la pérennité d'un accord avec les Palestiniens: 58% (contre 12%)

- la démographie joue un rôle important: 72% (contre 17%)

- l'autonomie est suffisante pour les Palestiniens: 70% (contre 15% pour un état souverain)

- il est plus important de s'implanter en Galilée/Négev qu'en Cisjordanie: 48% (contre 8% pour la Judée-Samarie et 38% pour importance égale)

 

 

LES ISRAELIENS ET LES IMPLANTATIONS (1)

 

Sondage Shilouv Millward Brown – 600 adultes - juillet 2009

- soutient les implantations et ce qu'elles représentent comme idéal sioniste: 60% (contre 26%) – Public religieux: 78% contre 11% - Jeunes de 18/29 ans: 69% contre 16%-

 

Sondage H Truman Institute- 606 adultes – mai/juin 2009.

- démanteler la plupart des implantations dans le cadre d'un accord de paix: 47% (contre 45%)

 

Sondage JP mené par Rafi/Hanoch Smith Institute- 500 adultes- juin 2009.

- démanteler les implantations illégales: 57% (contre 38%)

- geler la construction dans implantation isolée: 52% (contre 42%)

 

Sondage Maagar Mohot- juillet 2009.

- résister aux pressions américaines pour geler la construction: 56% (contre 37%)

 

 

ANTISEMITISME EN EUROPE

 

Sondages Pew en 2005/8

- opinion défavorable sur les Juifs: en 2005: 21%- en 2008: 30% (Espagne: 40%)

 

Sondage ADL- avril 2009 9500 adultes dans 7 pays de l'UE

- blâme les Juifs pour la crise: 31%

- opinion défavorable après Gaza: 58%

 

OPINION en FRANCE sur le MO

 

Sondage Israel Project réalisé par Greenberg-Quinlan-Rosner Research auprès de 853 adultes et 451 faiseurs d'opinion – avril 2009.

 

- opinion défavorable sur Israël: 35% (contre 21% favorable)

- opposé à l'opération Plomb fondu: 77% (contre 3% favorable)

- la solution à 2 états est réaliste: 83%

- la solution à 2 états non réaliste dans l'immédiat : 83%

- l'antisémitisme est un problème en France: 69% (pas de problème: 8%)

- l'Iran est un obstacle à la paix au MO: 79%

- programme nucléaire iranien est militaire: 76% (contre 14%: n'est pas militaire)

- l'Iran est une menace contre la France: 73%

- renforcer les sanctions contre l'Iran: 61% (contre 30% ne pas renforcer)

- une force coalisée doit attaquer l'Iran: 13%

- Israël doit attaquer l'Iran: 23% (contre: 63% ne pas attaquer)

 

 

Notes de www.nuitdorient.com

(1) Il y a 120 implantations en Judée Samarie et environ 300 000 hab en 2009.

L'accroissement naturel est de l'ordre de 10 000 pers/an contre 5000 migrants.

Les 3 implantations les plus importantes regroupent 54% de l'accroissement naturel de population.

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18 août 2009 2 18 /08 /août /2009 08:22
Aschkel le révélait déjà, il y a plus d'une semaine, le 12 août, à partir d'un article d'Ashraq-al Awsat, journal saoudien émis depuis Londres. Des "contrats juteux" sont en vue et seront discutés durant la visite de Shimon Peres à Moscou. Il semble bien trop tôt pour parler, à l'instar d'IsraelValley ou d'Aroutz 7, d'un véritable "réalignement stratégique" au profit de la Russie et au détriment des Etats-Unis. Il s'agirait plutôt d'un exercice de rééquilibrage des rapports avec l'un et l'autre, dans la perspective de la résolution de la crise nucléaire iranienne.

En permettant une coopération de haut niveau avec les scientifiques russes sur des sujets sensibles, Israël peut parvenir à couper l'herbe sous le pied à pas mal d'états-voyous locaux qui n'ont pour seul recours que la protection du parapluie technologique russe, tels que la Syrie et l'Iran, en premier lieu, et par ricochet, le Hezbollah. Israël s'est, d'abord indirectement rapproché de la Russie, depuis la Crise géorgienne, à travers ses contacts approfondis en Asie Centrale : Azerbaïdjan, Arménie (allié des Russes dans l'affaire du Haut-Karabakh), Kazakhstan, Turkménistan, etc. Il serait de mauvais aloi qu'Israël vienne directement défier la Russie sur des domaines que celle-ci considère comme "sa chasse-gardée" et bien que ces petits pays riches en ressources naturelles cherchent à accroître leur autonomie.

Au contraire, peut-on croire, Israël et ses dispositifs de sécurité peuvent proposer de renforcer la sécurité de cette région de transit pour les matières premières (oléoducs et gazoducs) et contrer directement la montée en puissance menaçante d'un Iran doté de l'arme nucléaire et qui, après avoir fait chanter l'Occident, se risquerait à accroître son influence islamiste en Asie Centrale (comme elle menace, en permanence, en Tchéchénie ou, hier, au Daghestan). La Russie n'aurait, alors, pas trop d'un allié supplémentaire dans cette région convoitée...

Ce changement progressif dans les relations géostratégiques fait également contre-poids à la "politique arabe" des Etats-Unis, qui est le moteur de sa propre économie et de son influence de "quasi-donneur d'ordres", comme on le voit parfaitement, dans la morgue déployée par Obama et son Administration démocrate, dès qu'il s'agit d'Israël.

D'un autre côté, ou dans une autre région, la coopération stratégique avec l'Inde bat son plein, au point de devancer les ventes d'armement russe en direction de ce grand pays. La "concurrence" progressivement, se neutralise et fait place à une coopération, la Russie pouvant apporter les matériaux lourds et Israël, les techniques et technologies de pointe, accroissant le niveau des avancées pour chacun des partenaires. Et, là aussi, cette alliance, qui là, est ancienne, fait contre-poids aux menaces d'effondrement récurrents du Pakistan, via la crise afghane, mais fait également face à la concurrence stratégique et économique de la Chine, qui pèse fortement dans les échanges avec les Etats-Unis.

Israël n'en reste pas moins un allié privilégié, mais indépendant de l'OTAN, comme on le voit dans la fourniture d'armements à la Pologne ou d'autres pays de l'ancien "bloc de l'Est" et peut, au contraire, servir à apaiser des tensions datant de la "Guerre Froide"...

Mais il semble bien que ces manoeuvres de longue portée observent un ordre de priorité qui ne "chamboulera" pas l'ordre du monde à la minute même où de nouveaux accords seraient signés. Plutôt que, comme il l'a toujours fait, Israël contourne ses désavantages stratégiques liés à un environnement arabe, turque et perse,  gnéralement hostile, pour en faire un nouvel atout, accroissant sensiblement la qualité et la nature des réponses qu'il est en mesure d'apporter à ses nouveaux défis, en disposant toujours d'une information d'avance sur les états antisionistes pathogènes...

http://aschkel.over-blog.com/article-34832700.html

LA COOPERATION ENTRE LA RUSSIE et ISRAËL : une entente plus étroite au détriment de l'alliance avec les USA ?

 

aou17

Par Daniel Rouach à Tel-Aviv

Rubrique: Editorial
Publié le 17 août 2009 à 08:15

 

EDITORIAL DE LA SEMAINE - Il faut être aveugle pour ne pas le voir. La politique du Ministre des Affaires Etrangères israélien est transparente : Lieberman tente de construire une alliance profonde avec son pays natal la Russie et dans la foulée faire passer l’alliance USA-ISRAËL au second rang.

Il fait tous les efforts nécessaires pour que l’Etat Hébreu ne soit pas exclusivement dépendant de son seul “ami” américain.

Avec la venue de Barack Obama à la Présidence américaine un net consensus même chez les militaires est en train de se bâtir dans l’Etat Hébreu et qui se résume ainsi :

“nous devons construire une alliance solide avec la Russie pour ne pas être isolés en cas de désaccord profond avec les américains et ceci sur le dossier iranien”.

Un élement crucial qui est en train de jouer dans le contexte actuel : le million de juifs Russes qui a émigré en Israël dans les années 90 détient de plus en plus de responsabilités gouvernementales et se trouve au coeur de l’appareil d’Etat.

Ce sont les juifs Russes qui, jour après jour, poussent dans la voie de la construction d’une coopération politique, technologique et militaire solide entre les deux pays.

Ce n’est donc pas du tout par hasard si le Vieux Président Shimon Péres va faire un aller-retour en Russie cette semain. Sa grande spécialité : les dossiers très complexes et stratégiques. Derrière un mur de fumée qui va être orchestré par un bureau de presse gouvernemental, le Président Péres va tenter de renouer discrètement avec la Russie sur une action fondamentale et qui semble heurter au plus profond les américains : le transfert de technologie et de savoir-faire israélien vers la Russie dans des domaines très sensibles : drones, avionique, nanotechnologie, nucléaire, ...

Un journal Russe parle (1) « d’intenses discussions secrètes qui ont eu lieu depuis des mois entre les deux pays dans le but de créer un accord de coopération stratégique avec un potentiel de nombreux projets à la clé.»

L’un d’eux prévoirait notamment la livraison par l’armée de l’air russe d’avions de chasse « nus » à Israël, qui de son côté les équiperait en technologie ultrasophistiquée, notamment dans le domaine du combat électronique, des systèmes de vision et de radars. En plus de l’aspect commercial, ce nouvel axe de coopération permettrait à Israël d’être moins dépendant des Etats-Unis dans ce domaine. Cette ouverture offrirait ainsi à Israël des possibilités commerciales considérables qui se calculent en milliards de dollars”.

Le vieux Président a encore plus d’un tour dans son sac. (DR)

(1)Cité par Shraga Blum de Aroutz 7

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17 août 2009 1 17 /08 /août /2009 14:55

17 Août  2009 13:13 | Updated Aug 17, 2009 13:48

“Les Etats-Unis ne devraient pas dicter aux Juifs là où ils ont le droit de vivre”

http://www.jpost.com/servlet/Satellite?pagename=JPost/JPArticle/ShowFull&cid=1249418626286

 par AP AND ABE SELIG

Traduction : Marc Brzustowski


L’ancien gouverneur de l’Arkansas, pressenti pour les Présidentielles (de 2012), Mike Huckabee a déclaré que les Etats-Unis ont pris des positions trop sévères contre Israël au sujet des implantations.

 


Former Arkansas governor Mike...

L’ancien gouverneur de l’Arkansas  Mike Huckabee.

Photo: AP [file]

SLIDESHOW: Israel & Region  |  World

 


Huckabee a déclaré lundi (17) que les Etats-Unis ne devraient pas “s'autoriser à dicter au peuple juif là où il a le droit de vivre ou pas! ».


Huckabee a fait cette observation, ce lundi, lors de sa visite des enclaves juives de Jérusalem-Est. Affilié à l’aile conservatrice du Parti Républicain, Huckabee est pressenti comme un probable candidat (à la Maison Blanche) en 2012.


L’Administration américaine fait pression sur Israël pour qu’il stoppe toute construction à l'intérieur des implantations dans des secteurs que les Palestiniens revendiquent pour un futur Etat comprenant Jérusalem-Est.


Israël affirme que Jérusalem Est demeurera une partie intégrante de sa capitale et insiste pour que certaines constructions dans les implantations soient menées à terme.

Huckabee in east Jerusalem Photo: Reuters
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Une réception affichant Huckabee en vedette, organisée à l’hôtel Shepherd à Jérusalem-est a tourné à l'occasion de vives protestations quant à cette visite, aussi bien du côté des partisans que des contestataires de la politique israélienne dans ce secteur.


Deux groupes –La Paix Maintenant et Im Tirtzu – ont appelé, respectivement, à une manifestation et à une contre-manifestation, mardi soir, de façon à coïncider avec l’apparition programmée de l’ancien gouverneur de l’Arkansas dans ce lieu hautement symbolique et disputé de Jérusalem-Est. Ces groupes représentent chaque camp dans le débat grandissant concernant les droits juifs à bâtir dans les zones annexées de la capitale.


La réception elle-même reste privée et sera interdite au public, mais les représentants des deux groupes ont confié, dès dimanche, au Jérusalem Post que l’évènement présentait une importante opportunité pour faire entendre leur voix, du fait que les récentes expulsions de familles arabes de leurs maisons, dans ce même secteur, et les projets continus de constructions supplémentaires d’habitations juives à Jérusalem-Est ont provoqué un chœur de condamnations et précipité ce quartier sous les projecteurs du monde entier.

L’Hôtel Shepherd est devenu, le mois dernier, le point focal des tensions américano-israéliennes, alors que les Etats-Unis exigeaient qu’Ateret Cohanim –le groupe qui supervise la construction de l’hôtel et a sponsorisé la venue ici même d’Huckabee, ce lundi – interrompe définitivement ses projets de bâtir des appartements sur ce site.

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13 août 2009 4 13 /08 /août /2009 11:35

Pour éviter, bien évidemment, toute accusation "d'israélocentrisme", de la part de l'électorat démocrate juif-américain, cette perte relative de confiance sur les questions moyen-orientales vient s'additionner aux contestations exponentielles, en ce qui concerne le projet de réforme du système américain, globalement rejeté, sauf lifting radical de la part d'une Administration qui semble manquer d'un sens élémentaire de la communication, lorsqu'elle entend modifier les règles du jeu...


Les raisons qui risquent de faire perdre à  Obama une grande partie de son électorat  juif démocrate


par DICK MORRIS & EILEEN MCGANN --The New York Post


Traduction : Dominique PAGE


www.nypost.com/seven/08072009/postopinion/opedcolumnists/where_bam_breaks_with_jewish_dems_183347.htm

 

O: Risks rift with his Israel policies.
O: un risque de fracture du fait de ses politiques à l'égard d'Israël.


Les Démocrates juifs approuvent les positions israéliennes et désapprouvent le point de vue d’Obama sur des questions comme : l`Etat  palestinien, la  construction dans les territoires disputés  et  l`échange de territoires  contre la paix. Le Président réalise t-il qu`il risque de se couper d’une grande partie de sa base électorale ?


Une enquête par téléphone (sponsorisée par la « Coalition pour les Valeurs Traditionnelles » et conduite par  les services du Global Marketing Research  du 22  au  24  juillet)  s`adressant à 500 Juifs-Américains  se considérant  comme démocrates,  révèle un large désaccord de ceux-ci avec la politique d`Obama au Moyen Orient.


Quand on leur demande de choisir entre le point de vue d`Obama, qui prétend que «  si Israël trouvait un accord  sur la question des réfugiés palestiniens en leur permettant de créer un Etat a eux, les arabes accepteraient de vivre en paix aux côté de l`Etat juif », et le point de vue israélien  affirmant  que : « Les arabes n`accepteront jamais de vivre en paix avec Israël et que leur donner un Etat ne ferait que les rendre plus forts, « les juifs démocrates » ont répondu  qu`ils étaient d`accord avec la position israélienne par 52% contre 20% (pour la proposition d’Obama).


Sur la question litigieuse de l`expansion des constructions dans les territoires disputés, les Démocrates juifs se sont, également, avérés être d’avantage d`accord avec Israël qu`avec Obama.


L`enquête a utilisé  les propositions suivantes pour décrire les positions respectives d`Obama et d`Israël :


 Obama affirme qu`« Il est très important  pour le processus de paix qu`Israël n`étende pas ses constructions pour éviter de s`aliéner les Palestiniens »,

 alors qu`Israël pense qu`« Il devrait lui être permis de construire de nouvelles maisons dans les territoires disputés, mais déjà habités par des juifs,  mais pas de construire sur des territoires où il n`y a pas encore de présence juive.


La réponse à celle-ci a été : 52% de soutien a Israël, contre 37% de soutien à Obama.


Les juifs démocrates soutiennent fortement Obama sur sa politique en général, avec 92% qui approuvent le travail qu`effectue le Président,  mais pourtant, 44% considèrent qu`« Obama est naif de penser qu`il peut faire la paix avec les arabes », alors que seulement 37% ne sont pas d`accord avec cette proposition.


Près de 50% des juifs démocrates  rejettent encore l`idée qu`Obama aurait  un préjugé  défavorable à l’encontre d’Israël. Au total, 49% considèrent  que non, alors que 16% pensent que si, et un pourcentage important 35% n`ont pas d`idée tranchée sur la question.


Mais 58% contre 36% des juifs démocrates pensent que « Obama fait un bon travail en promouvant la paix au moyen Orient ». Cependant, ils partagent le point de vue sceptique du premier ministre Netanyahu, à propos de l`échange de territoires contre la paix, qui est la pierre angulaire de « la feuille de route » vers un règlement, promue depuis les années 1990.


Seulement 27% pensent que « le Président Obama a raison de dire qu`Israël devrait accepter de laisser les Palestiniens former leur propre pays et de leur rendre la Rive Ouest (Judée-Samarie/Cisjordanie), ce qui désamorcerait la haine au Moyen Orient, réduirait le terrorisme et aiderait l`Amérique, les palestiniens et  Israël à vivre en paix ».


Mais 55% désapprouvent (cette proposition) affirmant que : “le Président Obama est naïf de penser que les Palestiniens feraient la paix, quoi qu`ils disent. Ils utiliseront juste ce nouveau pays comme base pour attaquer Israël, comme ils l`ont fait à Gaza ».


Sur le règlement du conflit avec l`Iran, les Juifs Démocrates restent vagues. Alors qu`ils sont d`accord pour penser a 67 % contre 8 % que «Si l`Iran obtient l`arme nucléaire, il l`utilisera  pour détruire Israël »,  uniquement 14% pensent qu`il est   «hautement probable » qu` « Israël puisse être détruit par une attaque nucléaire iranienne au cours des 10 prochaines années ». Une autre portion de 37%  le décrit comme « plutôt probable » et 40% comme« improbable ». 


Seulement  40%  pensent qu`Obama fait du bon travail dans ses efforts pour « empêcher l`Iran d`obtenir l`arme nucléaire », mais en même temps ils réprouvent par 15-62 % l`idée qu` « Israel devrait seul bombarder l`Iran  pour l`empêcher d`acquérir l`arme nucléaire ».


Pourtant, seulement 38 % pensent qu` « il y a de fortes chances pour que l`on arrive a  empêcher l`Iran  de développer la bombe sans une attaque israélienne ».


Les Juifs Démocrates approuvent avec enthousiasme Israël et la plupart de ses actions politiques et rejettent clairement l`équivalence morale entre l`Etat juif et les refugiés palestiniens.


92% ont une opinion favorable concernant Israel et uniquement 17% une opinion favorable aux réfugiés palestiniens.


Par 81-6%, ils disent qu` »Israël est une démocratie et possède un système politique libre ».


Ils considèrent  aussi  a 86-7%  qu` « il est très important que les Juifs aient un pays à eux après leur `histoire faite de  persécutions”.


Par 9-75%, ils rejettent clairement l`idée qu`« Israel soit  devenu  un pays tyran  pourchassant ses voisins arabes ».


Par 14-55% ils ne sont pas d`accord avec les accusations disant que « l`armée israélienne et le Mossad sont coupables de violations  des droits de l`Homme ». Ils pensent  plutôt a 59-14% que « l`Armée israélienne et le Mossad font tout ce qui peuvent et d`avantage pour éviter autant que possible.les victimes civiles palestiniennes».


A la question : « - Est ce qu`Israel essaie de s`emparer de toujours plus de territoires en  y chassant les palestiniens qui y vivent ?», les Juifs Démocrates répondent « -Non » par 11-73%. Et ils ne sont pas, non plus, d`accord avec l`accusation qu` « Israel soit devenu intolérant avec ses voisins  et ne fait pas tout ce qui  lui est humainement possible pour vivre en paix avec eux » à 13-70%.


La façon dont  les  Juifs Démocrates perçoivent Israël est  encore plus évidente sur la nature du conflit israélo-palestinien, ainsi que sur la question consistant à avoir qui est a blâmer dans ce conflit : à 60-20 ils pensent que « si les Arabes déposaient les armes, il n`y aurait plus de guerre et que c`est leur désir de détruire Israel qui est responsable du conflit ».


De même, par 83-6 ils pensent que « si Israel devait déposer ses armes, il n`y aurait plus d`Israël ».


 La ferveur de leur soutien a Israël laisse penser qu`Obama pourrait souffrir d`une perte du soutien d`une partie importante de  son électorat, parmi les Juifs démocrates, s’il persiste dans sa politique actuelle.

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12 août 2009 3 12 /08 /août /2009 08:11

 

Manoeuvres maritimes conjointes à Israël, la Turquie et les USA

 

http://turquieeuropeenne.eu/IMG/arton3209.jpgEn dépit des tensions dues à l’opération Plomb durci, Israël et la Turquie vont mener de vastes manoeuvres navales dans la Mer méditerranée au cours des prochaines semaines. Les Etats-Unis participeront également à cet exercice annuel.

Si Ankara et Jérusalem ont signé un accord de coopération militaire en 1996, l’opération de Tsahal dans la bande de Gaza fin 2008 – début 2009 semblait avoir compromis les relations amicales entre les deux pays. Ce qui n’empêchera pas les exercices d’avoir lieu comme d’habitude – du 17 au 21 août cette année – au large des côtes de Turquie.

Les exercices de Recherche et sauvetage (Search and rescue ou SAR) viseront à tester la coopération et la coordination des trois armées.

Israël enverra trois avions et un hélicoptère pour participer à la manœuvre, surnommée « Reliant Mermaid 10″. En tout ce sont huit bateaux, quatre hélicoptères et trois avions de SAR qui participeront aux exercices.

« En améliorant le niveau d’interfonctionnement, de coopération et de coordination au cours des exercices, les trois armées pourront répondre plus rapidement et efficacement aux urgences maritimes potentielles, et aux éventuelles opérations humanitaires », explique le porte-parole de Tsahal dans un communiqué.

Le premier exercice « Reliant Mermaid » effectué conjointement par la Turquie, Israël et les Etats-Unis a eu lieu le 7 janvier 1998 au large d’Israël.

En décembre 2001, les manœuvres d’entraînement se sont subitement transformées en réelle mission de sauvetage, lorsqu’une plateforme pétrolière a été emportée par une tempête et est partie à la dérive à quelques kilomètres des côtes israéliennes. Les participants à l’exercice Reliant Mermaid 4 ont immédiatement réagi, sauvant les 84 employés de la plateforme et évitant une catastrophe.

Ces exercices sont un symbole du partenariat stratégique entre Ankara et Jérusalem.

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10 août 2009 1 10 /08 /août /2009 11:07


Source : http://www.alliancegeostrategique.org/2009/05/25/vers-une-nouvelle-puissance-militaire-russe/#more-741








Nous avons consacré
 plusieurs articles au retour de la stratégie militaire russe sur la scène internationale et, plus particulièrement, sur son influence dans les conflits de proximité au Proche et Moyen-Orient, marquée par l'ambivalence : à la fois "partenaire" de l'Occident et même signant des contrats de développement avec Israël (drones, nanotechnologies...), en même temps, toujours intéressée à soutenir les "Etats-voyous" de la doctrine Bush, ou, en tout cas, les Etats-trouble- fêtes qui disséminent peu à peu un monde multipolaire, cher à Chirac ancien vendeur de journaux du parti communiste, en début de carrière), plus incertain, fréquemment prolifique en termes d'armements non-conventionnels, voire adepte du fait terroriste accompli, comme dans le cas du Hezbollah et de l'Iran qui compte bien sur ce contre-poids, ainsi que celui de la Chine, pour éviter les sanctions économiques, les raids aériens et parvenir à ses fins nucléaires (utiles à la partie de poker-menteur entre les mains de la Russie résurgente).






La partie Sud de l'Europe et la doctrine de l'OTAN ne sont pas en reste, puisque, pendant que celle-ci s'adapte aux nouvelles menaces de type terroriste, la Russie s'installe et pour longtemps en Ossétie-du-Sud et en Abkhazie, menaçant demain, de s'en prendre de la même façon, en comptant bien sur l'inertie occidentale, à ce qu'elle considère comme des dominions russophones en Ukraine et ailleurs. Derrière ce re-dessin des intérêts stratégiques russes à l'égard de l'Europe, se profile la dépendance énergétique européenne qu'elle entend imposer, via ses réseaux de gazoducs et oléoducs en Asie Centrale.  



De fait, l'Europe, notamment, celle qui se trouvait prise en étau dans le fameux "bloc de l'Est" et inféodée à l'Union Soviétique n'est absolument pas rassurée par les marchandages du Clan Obama-Biden-Brzezinski à l'égard de la Russie de Poutine, en souhaitant geler l'accord Bush pour l'érection d'un bouclier anti-missiles qui protégerait l'Europe aussi bien du danger imminent iranien que des vélléités de re-conquête de type "proto-soviétique"... On l'a noté, toute l'ancienne dissidence : V.Havel, L. Walesa, etc. a écrit à Obama pour l'avertir de sa jeunesse stratégique et de son immaturité face aux ex-maîtres du KGB...




De même, la Russie s'implante durablement dans le dos de l'Amérique, via le Vénézuéla de Chavez ou la Bolivie de Morales. Pendant que le Président intérimaire stratégique Obama semble aux abonnés absents, parti à proposer des accords et négociations aux trois-quart de la planète, à commencer par Cuba, le Vénézuéla, l'Iran, la Syrie, bref, tous ceux qui se gardent bien de sortir du giron de leurs anciennes alliances renouvelées.

 

Il ne s'agit pas tant ici, de brandir le spectre d'une "nouvelle guerre froide" que de s'intéresser à la mobilité et à la souplesse de la doctrine Poutine-Medvedev. Et d'envisager les façons dont ses résultats se répercutent, alors que l'OTAN ou l'Amérique paraîtraient, à l'inverse, plus lourds et atteints d'immobilisme ou de lenteur chronique dans leurs réflexes d'adaptation, face à cette "guerrilla tiède" que lui mène la Russie, maîtresse de son propre échiquier, chaque fois que et dans toute zone de conflit potentiel où l'Occident manquerait de réactivité ou de sens de l'initiative.

Cependant, l'insistance de l'Administration Obama sur la nécessité morale d'une victoire de long terme sur les Taliban et Al Qaeda en Afghanistan et Pakistan, apparaît, ici, d'autant plus cruciale que l'échec même des Soviétiques dans cette partie du monde fut à l'origine de l'effondrement du Mur de Berlin et du reflux relatif de son influence en Asie Centrale. Celane signifie pas pour autant qu'il faille se découvrir trop précipitamment sur le front irako-irano-syrien qui ramènerait la région plusieurs décennies en arrière. D'autant que les liens  anciens entre Russes et Mollahs sont désormais connus, alors que l'Administration Carter croyait à l'époque du coup d'Etat contre le Shah (79), pouvoir contrôler la région... On voit donc avec une relative inquiétude des navires russes frayer du côté du port syrein de Tartous ou des avions russes être "généreusement" offerts au Liban, dont l'armée peaufine son recrutement chiite d'année en année...




 

De mauvaises surprises pourraient s'en suivre, comme on l'a vu l'an dernier, en Ossétie-du-Sud-Abkhazie arrachée à la Géorgie indépendante, alors que la Russie réaffirmait sa propre chasse gardée en Asie Centrale, là où l'Amérique semble concéder du terrain ou ne pas trop s'inquiéter, par exemple, en Amérique latine (par comparaison).




 

Ou, autre mauvaise surprise, concernant Israël, le constat de la transformation du modus operandi du Hezbollah vers la guérilla à la nord-vietnamienne (mise au point par les conseillers soviétiques d'alors), durant la Seconde Guerre du Liban, dont les leçons ont ensuite dû être tirées, par la Commission Winograd, d'abord, ainsi que par les écoles de guerre américaines pour mieux se préparer à d'autres combats de ce type, en Afghanistan et ailleurs... Par précaution, Israël a reconstitué plusieurs centres d'entraînement à la guérilla urbaine de type villages du Sud Liban, ainsi, semble t-il, qu'installer, à sa frontière nord, des unités de snipers composées entre autres, d'anciens membres des Spetznaz russes, particulièrement rompus à ce type de guerre, dans le Caucase Tchéchène, au Daguestan ou zones assimilées.




 
L'Otan et l'Amérique pourraient avoir intérêt à miser sur des puissances "intermédiaires", telles que l'Inde et Israël, pour contrer cette "offensive de charme" poutinienne et inventer des solutions originales face à ces poussées de croissance "multipolaire", facteur d'incertitudes et de nouvelles menaces...


 

Vers une nouvelle puissance militaire russe

 

 

La Russie passionne et effraie parfois en Occident. Les souvenirs de la guerre froide et plus largement de l’Union soviétique, marquent encore les esprits. Ce n’est pas toujours à juste titre. La puissance militaire russe est bien l’héritière principale de l’Armée rouge mais elle a déjà évolué notablement. Elle ne peut être totalement décrite en quelques lignes. Je propose donc seulement de mettre en relief certains points de la puissance militaire russe actuelle et future.

Par le blog : http://pourconvaincre.blogspot.com/

1. Une armée en cours de transformation


 

L’armée russe évolue rapidement et le conflit avec la Géorgie d’août 2008 n’est pas totalement étranger à l’accélération actuelle. Comme nombre d’armées, elle resserre ses effectifs, se numérise, s’équipe, revoie ses doctrines et ses alliances.


L’armée russe est en cours de transformation. Libérée au moins provisoirement du problème tchétchène, elle se transforme vite. Tout d’abord, les forces armées russes réduisent drastiquement leurs effectifs. Le but de la réforme est de disposer d’une force plus compacte, plus mobile, mieux équipée et plus apte aux opérations extérieures (1). Les forces armées russes vont être réduites de 1,2 million d’hommes à 1 million d’ici à 2012 (4,5 millions à l’époque soviétique). La Flotte russe du Pacifique compte réduire ses effectifs de 5000 hommes dans les quatre prochaines années et le nombre d’unités navales devrait être divisé par deux. L’effectif des unités russes de missiles stratégiques sera réduit d’un tiers d’ici à 2016. A cela pourrait s’ajouter une réduction du nombre de missiles ou de charges nucléaires, dans le cadre des nouvelles négociations de désarmement nucléaire. Les moyens de guerre de l’information (2) seront développés sans qu’il soit possible de quantifier l’ensemble de ces évolutions.

 

La transformation concerne également la doctrine et les équipements. Selon le général Vladimir Popovkine, vice-ministre de la Défense en charge des armements, une étude approfondie sur le rôle des chars de combat doit être menée par des experts russes. Selon lui, l’époque des batailles de chars est révolue et le char est un engin de grandes dimensions qui représente une cible privilégiée pour les armes à haute précision. Des drones russes devraient être mis en service en 2010 et la Russie a signé avec Israël un contrat prévoyant la livraison d’un certain nombre de drones israéliens, à titre de dotation intérimaire. Le général Vladimir Popovkine a annoncé le 5 mars, l’intention de son pays de mettre en service opérationnel, en 2009, les missiles stratégiques Boulava et le sous-marin stratégique Iouri Dolgorouki. Il a déclaré que la Russie allait créer des armes anti-satellites en réaction aux plans américains. Une renaissance d’une école doctrinale (3) russe forte et autonome, par rapport aux conceptions occidentales, semble en cours.



 

Plus généralement, la Russie cherche à réactiver l’Organisation du traité de sécurité collective(OTSC). L’OTSC est composée de sept pays : la Russie, l’Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, l’Ouzbékistan, le Tadjikistan et le Kirghizstan. Le système de sécurité de l’OTSC comprend actuellement trois groupes militaires régionaux russo-biélorusse (Europe de l’Est), russo-arménien (Caucase) et centrasiatique. L’activation de l’OSTC permet de créer une contrepartie défensive à l’OTAN, sans pour autant être un nouveau pacte de Varsovie.

 

Le 3 février 2009, Moscou et Minsk ont signé un accord concernant la protection de leur espace aérien qui stipulait la création d’un système régional de défense aérienne. Ce réseau devrait comprendre 5 unités de l’armée de l’air russe, 10 unités d’artillerie sol-air, 5 unités de soutien et une unité de guerre électronique. Ce système de défense aérienne devrait s’intégrer dans celui de la CEI. Deux autres projets sont planifiés : défense aérienne du Caucase et défense aérienne de l’Asie centrale. Le Kazakhstan envisagerait d’équiper 10 bataillons avec des missiles de défense sol-air S-300 de fabrication russe. La création d’un système commun de défense aérien apparait comme une réponse concrète et symbolique au déploiement du système de défense antimissile occidental, notamment en Pologne et en République Tchèque, et au possible élargissement de l’OTAN à l’Ukraine et la Géorgie.

 

Le 3 février dernier, les membres de l’OTSC, réunis à Moscou, ont autorisé la création « de forces armées collectives de réaction ». Selon M. Sergueï Prikhodko, conseiller présidentiel russe, elles doivent « renforcer l’importance de cette organisation en tant qu’agent de stabilisation dans l’ancien espace de l’Union soviétique ». Cette force de déploiement rapide de l’OTSC sera formée pour faire face à une agression armée, pour lutter contre le crime organisé et le trafic de drogue, ainsi que pour gérer les conséquences des situations d’urgence. Son commandement unifié et ses troupes seraient déployés en Russie. Selon le président Dimitri Medvedev, son potentiel de combat sera au moins égal à celui des forces de l’OTAN. La Russie fournirait à la force de réaction rapide sa 98ème division aéroportée de la garde et sa 31ème brigade d’assaut aéroportée.


La Russie confirme ainsi son retour parmi les puissances de premier rang mondial, à la tête de l’Organisation du traité de sécurité collective, une vieille alliance (1992) en cours de modernisation. En 2008, les commandes d’armements et de matériels des pays membres de l’OTSC en Russieont triplé par rapport à 2007. Malgré tous les changements de l’armée russe, l’OTSC est loin de devenir un nouveau pacte de Varsovie.


2. Une politique de défense à plus long terme



 

L’Arctique constitue un nouveau champ d’action de l’armée russe. Traditionnellement et durant l’ensemble de la guerre froide, ce théâtre a été le lieu de joutes entre les marines et les aviations militaires occidentales et soviétique. Le changement climatique et l’ouverture du passage du Nord-Ouest offre denouvelles possibilités à la Russie (4). L’Arctique devient de plus en plus un enjeu pour les puissances frontalières et notamment, le Canada, la Russie et les États-Unis. La Russie devrait créer un groupement de troupes dans l’Arctique en vue de protéger ses intérêts économiques et politiques dans cette région, d’ici à 2020. Selon les forces armées russes, il n’est pas question de militariser l’Arctique. Les priorités de ce projet seraient d’installer un système actif de protection côtière et le maintien d’un groupement de forces conventionnelles nécessaires pour sécuriser cette zone ainsi que de lutter contre le trafic de stupéfiants, l’immigration illégale et le terrorisme.


La coopération militaire russe se développe dans de nombreuses directions pour trouver des débouchés à son industrie de l’armement florissante. En décembre 2008, l’annonce de la livraison de 10 Mig-29, gratuitement, au Liban a généré quelques réactions d’espoir ou d’inquiétude au Proche-Orient, selon les pays. Si la valeur de ces appareils face à l’IAF (Forces Aériennes Israéliennes) est presque nulle, ils pourraient constituer l’embryon d’une future armée de l’Air libanaise, à l’horizon d’une génération de pilotes.


La coopération militaire avec l’Amérique du Sud se développe également, notamment avec des pays se clamant anti-américains comme le Vénézuéla ou la Bolivie. Des coopérations militaires sont aussi lancées avec le Brésil et le Pérou, depuis 2008.

 

Lors d’une visite officielle à Moscou, en février 2009, le président bolivien Evo Morales et le président Dmitri Medvedev ont décidé d’accroître leur coopération bilatérale. La Russie devrait livrer un important lot d’hélicoptères à la Bolivie et envisage d’autres livraisons d’armement, dans le cadre d’un accord intergouvernemental sur la coopération technique et militaire. Le 22 mai 2009, M. Hugo Alfredo Fernández Aráoz, vice-ministre bolivien des Affaires étrangères, a déclaré à Moscou que la Bolivie envisageait d’acheter prochainement des armes russes pour plusieurs milliards de dollars. Le Service fédéral russe pour le contrôle de stupéfiants et le département bolivien pour la protection sociale et les substances contrôlées ont conclu un accord de lutte conjointe contre le trafic de stupéfiants. Les réserves d’hydrocarbures boliviennes offrent de nouvelles opportunités politiques.


Par ailleurs, les relations entre le Venezuela et la Russie sont de plus en plus étroites. Le président vénézuélien Hugo Chavez a proposé ses services à l’aviation stratégique russe en mettant à disposition l’île de La Orchila, pour le stationnement provisoire de bombardiers stratégiques. La base aérienne en question fait partie d’une base navale locale et quelques travaux seraient nécessaires pour accueillir des bombardiers stratégiques à pleine charge. Déjà en 2008, deux bombardiers stratégiques Tupolev-160 avaient réalisé une mission de 8 jours au Vénézuéla (5). Ceci pourrait constituer une « épine dans le pied » des États-Unis qui considèrent l’Amérique latine comme leur pré-carré depuis la doctrine Monroe (1823).


Enfin, la Russie poursuit sa coopération avec l’Inde, notamment dans les domaines maritime et aérien. En 2004, la Russie et l’Inde avaient signé un accord sur la modernisation et la remise à l’Inde du porte-avionsAdmiral Gorchkov. Aux termes du contrat de 1,5 milliard de dollars, les russes s’étaient engagés, pour août 2008, à rénover le navire, à le doter de nouveaux systèmes d’armes et d’un groupe d’aviation embarquée comprenant des chasseurs MiG-29K et des hélicoptères anti-sous-marins Ka-27 et Ka-31. Il sera remis à la Marine indienne en 2012, sous le nom indien Vikramaditya (fort comme le Soleil). Ce porte-avions sera au cœur de la stratégie navale indienne et permettra d’attendre la mise en service d’un porte-avions de fabrication indienne dont la production a été récemment décidée. Ce dernier devrait embarquer une aviation de fabrication russe.

 

Dans le domaine aérien, le gouvernement russe a déjà débloqué 50 millions d’euros pour lancer la création avec l’Inde d’un avion de transport militaire MTA, selon M.Viktor Livanov, le PDG d’Iliouchine et vice-président du Groupe Aéronautique Unifié russe (OAK). Le développement de ce programme devrait prendre 8 ans. Moscou et New Delhi avaient signé un accord portant sur la création d’un avion de transport militaire à la fin de 2007. Le nouvel appareil serait développé sur la base d’une conception d’Iliouchine (Il). Le coût du projet est estimé à 600 millions de dollars, la Russie et l’Inde y participeront à égalité. L’armée de l’air indienne commanderait 45 avions et les forces aériennes russes, une centaine.

 

En définitive, depuis la fin des années 1990, la Russie rattrape les années postsoviétiques qui ont marqué un recul de sa puissance militaire. Elle s’impose comme une puissance à vocation planétaire. Elle pourrait dans les prochaines années promouvoir des pôles indépendants des États-Unis dans le cadre d’un monde multipolaire. Les réactions des autres puissances au retour russe seront sans aucun doute intéressantes à suivre.



 

S.D., Pour Convaincre, la Vérité Ne Peut Suffire

 

 

Annexes : 

  1. La Russie participe à plus d’une quinzaine d’opérations avec un effectif de plus de 3200 hommes.
  2. La cyberguerre venue du froid, par Électrosphère.
  3. Le renouveau de la réflexion doctrinale, clé de la réforme militaire russe, par La Plume et le Sabre
  4. La doctrine de sécurité russe 2020, l’Arctique et le traité FCE, par Ice Zebra Station
  5. Hugo Chavez avait annoncé que les bombardiers russes étaient une semonce contre l’empire américain. MUXAGATO Bruno. Un parfum de guerre froide en Amérique latine : l’arrivée de la Russie dans le « pré carré » des Etats-Unis. Diplomatie n°38. Mai-Juin 2009.

 

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10 août 2009 1 10 /08 /août /2009 08:43
Très amicalement transmis par Aschkel !
Nucléaire : l'Algérie met en vente huit gisements d'uranium

Par  sonia lyes , le  09/08/2009  | 

http://www.tsa-algerie.com/Nucleaire---l-Algerie-met-en-vente-huit-gisements-d-uranium_7656.html

Pour la première fois de son histoire, l'Algérie met en vente des gisements d'uranium. L'Agence nationale du patrimoine minier (ANPM) a lancé, dimanche 9 août, un premier appel à mainifestation d'intérêt pour les huit sites d'uranium, situés dans la wilaya de Tamanrasset. Comme dans le pétrole et le gaz, les candidats préqualifiés devront s'associer avec Sonatrach pour participer à l'appel d'offres d'attribution des gisements qui sera lancé le 6 septembre prochain, a indiqué l'ANPM.

L'Algérie cherche à connaître avec exactitude les capacités de ses gisements d'uranium et préparer leur exploitation en prévision du lancement d'un programme de construction de centrales nucléaires civiles pour la production d'électricité. La première centrale devrait être construite à l'horizon 2020, selon les prévisions officielles.

Plusieurs pays notamment la France, la Chine, les Etats-Unis et la Russie s'intéressent à l'uranium algérien et cherchent à obtenir des contrats de construction de centrales nucléaires civiles en Algérie. Le ministre de l'Energie et des mines, Chakib Khelil, a révélé, il y a quelques semaines, que le gouvernement devra trancher le choix du pays qui fournira à l'Algérie l'uranium enrichi.

L'Algérie ne dispose pas de la technologie lui permettant d'enrichir seule l'uranium pour l'utiliser comme combustible nucléaire. Elle n'envisage pas d'investir dans ce domaine par souci d'éviter les problèmes politiques auxquels sont confrontés les Iraniens avec les grandes puissances occidentales, notamment les Etats-Unis. Les Américains et les Européens veulent exercer un contrôle strict sur les activités d'enrichissement d'uranium pour ne pas permettre aux pays qui souhaitent acquérir la technologie nucléaire civile, de se doter d'armes atomiques.
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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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